Seenthis
•
 
Identifiants personnels
  • [mot de passe oublié ?]

 
  • #p
  • #pa
  • #par
  • #part
  • #parti
RSS: #parti_républicain

#parti_républicain

  • #parti_républicain_
  • @recriweb
    Recriweb @recriweb 2/04/2023

    La situation aux États-Unis

    ►https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/02/25/etats-unis-apres-les-elections-de-mi-mandat_521783.html

    Les élections (de mi-mandat) de 2022 marquent une nouvelle forte poussée vers la droite

    Parler de «  gauche  » et de «  droite  » à propos des #démocrates et des républicains n’est pas approprié. Ces deux grands partis ont été les seuls à alterner au pouvoir pour diriger l’appareil d’État de la bourgeoisie au cours des 166 dernières années. En effet le système électoral américain favorise le #bipartisme. Les termes «  gauche  » et «  droite  » sont devenus des étiquettes utilisées pour distinguer les discours et les électorats des deux #partis_bourgeois. Ainsi, les travailleurs se sont rangés dans le camp des démocrates pendant une bonne partie du 20e siècle et les couches plus aisées dans celui des républicains.

    Quoi qu’il en soit, le soutien de la classe ouvrière aux démocrates ne cesse de diminuer depuis des années et, à l’approche des élections, cette tendance s’est confirmée  : le vote ouvrier pour les démocrates a baissé de près de 15 % en 2022.

    Le glissement des travailleurs blancs vers le camp républicain n’est pas nouveau. Il remonte au moins à l’élection de #Reagan en 1980, voire plus loin encore. Mais, en 2022, l’écart en faveur des républicains a été de 33 points, soit 8 points de plus qu’en 2020.

    Le recul des démocrates dans les électorats noir, latino et asiatique a été beaucoup moins important mais, à bien des égards, il pèse encore plus lourd. En grande majorité issus de la classe ouvrière, ces électeurs constituent depuis longtemps une sorte de socle sur lequel les démocrates comptent. En 2022, 80 % de l’#électorat_noir votait démocrate – ce qui reste considérable – mais ce résultat représente une baisse de sept points depuis les dernières élections de mi-mandat et s’inscrit dans la continuité de l’érosion qui a suivi la période 2008-2016, durant laquelle entre 90 et 97 % des Noirs votaient démocrate. Quant au vote hispanique, il s’est porté à environ 60 % sur les démocrates, soit une baisse de 10 points en quatre ans. Enfin, les électeurs d’origine asiatique ont voté démocrate à 64 %, soit une baisse de 7 points.

    Les Démocrates  : un parti «  progressiste  » qui a longtemps ratissé large

    […] Le #Parti_démocrate s’est attribué le mérite des réformes et des avancées que ces mouvements ont arrachées à la bourgeoisie pendant la longue période où l’hégémonie de l’#impérialisme américain, générant un surplus de richesses, permettait cette redistribution. Quels qu’aient été les tensions et les antagonismes – et ils étaient nombreux – entre les différents groupes composant le monde du travail, leur regroupement au sein du Parti démocrate semblait offrir une voie sur laquelle chacun pouvait poursuivre la lutte pour «  le progrès  ». De 1932 à 1980, le Parti démocrate domina la scène politique, les républicains ne jouant un rôle significatif que pendant l’intervalle de la période du #maccarthysme, la chasse aux sorcières contre les communistes, au début des années 1950.

    Avec le début de la crise économique en 1971, puis son aggravation à la fin des années 1970, la situation des travailleurs commença à se dégrader. Pour l’État de la bourgeoisie, l’heure n’était plus à distribuer des miettes pour maintenir la paix sociale. Frappée par la crise, la classe capitaliste attendait d’abord de l’État qu’il l’aide à maintenir ses profits, et cela impliquait d’abaisser le niveau de vie des travailleurs. Il fallait donc démanteler les #programmes_sociaux et les services publics créés pendant la longue expansion de l’après-guerre. Le Parti démocrate, en loyal serviteur de la bourgeoisie, fut en première ligne pour mener ces attaques.

    L’une des premières attaques importantes fut la faillite de la ville de #New_York en 1975, qui frappa durement les employés, les programmes sociaux et les services municipaux. Cette attaque fut supervisée par deux maires démocrates successifs. En 1978-1979 puis dans les années 1980, des pressions furent exercées sur les travailleurs de l’automobile pour qu’ils acceptent toute une série de concessions lors du renouvellement de leurs contrats. D’abord présentées comme temporaires, ces concessions furent ensuite rendues permanentes, et rapidement étendues au reste de la classe ouvrière. Et, là encore, l’attaque fut conduite par des politiciens démocrates, qui justifiaient les nouveaux contrats au nom de la sauvegarde des emplois dans l’#industrie_automobile.

    Pour décourager les travailleurs de faire valoir leurs revendications salariales au travers de grèves, les deux grands partis bourgeois se relayèrent. En 1981, les démocrates passèrent la main aux républicains, et #Ronald_Reagan mit tout le poids de l’État pour briser la grève des #contrôleurs_aériens. Les caciques du Parti démocrate et des syndicats prétendent que Reagan fut à l’origine du déclin constant qui s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui. En fait, la porte fut ouverte dès 1978, lorsque le président démocrate #Jimmy_Carter tenta d’utiliser la #loi_antisyndicale_Taft-Hartley, adoptée à l’ère McCarthy, pour briser une grève dans les mines de charbon qui dura 110 jours. Le dégoût des travailleurs envers Carter, après ce qui apparaissait comme une trahison, ne fut pas pour rien dans la victoire éclatante de Reagan en 1980.

    Entre les travailleurs et la bourgeoisie, un fossé en passe de devenir un gouffre

    La crise dans laquelle l’économie américaine est plongée depuis un demi-siècle a entraîné un effondrement du niveau de vie de la classe ouvrière.

    En 2022, le salaire horaire minimum au niveau fédéral était de 7,25 dollars. S’il avait suivi le rythme officiel de l’inflation depuis le pic de sa valeur réelle en 1968, il aurait été de 12 dollars. Et s’il avait suivi le rythme de la croissance de la productivité depuis 1968, comme entre 1938 et 1968, il aurait été de près de 26 dollars en 2022.

    L’évolution du #salaire_minimum illustre le fossé qui s’est creusé entre la #classe_ouvrière et les couches aisées au cours du dernier demi-siècle. Presque tous les gains de la croissance économique depuis le début de la crise ont été absorbés par la plus-value et les mille et une manières dont cette plus-value est répartie au sein des classes riches de cette société.

    Cette évolution s’est poursuivie jusqu’aux élections de 2022. En 2021, dernière année pour laquelle on dispose de données, la marge bénéficiaire nette des entreprises a été de 9,5 %, soit la valeur la plus élevée jamais enregistrée. Cette même année, la rémunération moyenne des PDG des 350 plus grandes entreprises a été 399 fois plus élevée que celle des salariés. En 1965, elle n’était «  que  » 20 fois plus élevée.

    La condition des travailleurs se détériore non seulement par rapport à celle des classes aisées, dont la situation s’améliore nettement, mais aussi en termes absolus

    L’inflation a grignoté la valeur réelle des salaires. Selon le département américain du Travail, le salaire horaire médian réel est au même niveau qu’en 1973. Lorsqu’il y a eu des augmentations, elles ont presque toutes bénéficié au décile supérieur de l’échelle des revenus. Ceux qui se situent dans les 40 % inférieurs ont vu leurs salaires baisser. De plus, les chiffres de l’inflation sont trafiqués et donnent une image déformée de la situation. Qui plus est, ces chiffres ignorent tous les autres facteurs qui ont réduit le revenu réel des travailleurs, à commencer par l’élimination des pensions et d’autres avantages sociaux autrefois considérés comme faisant partie de la masse salariale, ainsi que l’énorme augmentation des frais médicaux, qui constituent une ponction sur les revenus.

    Les statistiques gouvernementales masquent la réalité

    En témoigne le taux de chômage officiel avant les élections de 2022, de 3,5 % de la population active. Or, 37 % de la population en âge de travailler est exclue de ce que le gouvernement considère comme la population active. De nombreuses personnes sont exclues de ce comptage  : celles qui s’occupent d’enfants en bas âge, dans un pays où il n’existe pas de structures d’accueil publiques  ; celles dont les compétences et diplômes sont insuffisants pour occuper les emplois disponibles, dans un pays où le système scolaire public est incapable d’apprendre à lire à 40 % des enfants des écoles des grandes villes  ; ou encore les personnes handicapées à la suite d’accidents du travail, en raison de maladies professionnelles, voire par le Covid long qui a touché des millions de personnes, les empêchant de travailler, dans le pays affichant le pire taux de décès par Covid de tous les pays développés. Sont également exclues de la population active les personnes trop âgées pour être embauchées, mais qui n’ont pas encore atteint l’âge pour toucher les maigres aides sociales versées aux seniors. Les entreprises de la high-tech, en particulier le commerce en ligne et ses entrepôts, recherchent des travailleurs jeunes, forts, agiles et rapides, dont une grande partie sont relégués à des emplois temporaires ou à temps partiel, à des contrats ou à des emplois de type Uber.

    Les difficultés immédiates des travailleurs ont été aggravées par la dégradation sur le long terme des services publics et l’élimination ou la privatisation des services sociaux

    Lors des élections de 2022, les services publics comptaient près d’un million de travailleurs de moins que juste avant la pandémie. La classe capitaliste, avide d’aspirer une part croissante des richesses produites, cherche à s’approprier une portion croissante des sommes que le gouvernement dépensait jusqu’alors pour les infrastructures, les programmes sociaux et les services publics. Derrière la vitrine de cette grande et riche démocratie américaine, il y a peu de lois qui limitent le temps de travail, il y en a encore moins qui prévoient le paiement des arrêts maladie, et il n’y en a aucune garantissant des congés payés. Autrement dit, tout cela dépend de la bonne volonté de chaque patron. On a pu voir comment cela se traduit concrètement en 2020, aux pires moments de la pandémie, lorsque la moitié des travailleurs des industries dites essentielles n’ont pas eu droit à un seul jour de congé payé. Voici donc un pays où le système de santé est de plus en plus contrôlé par des entreprises privées, qui peuvent refuser des soins médicaux à qui ne peut pas payer.

    Telle est la réalité à laquelle est confrontée la population laborieuse aujourd’hui

    Telle est la réalité à laquelle est confrontée la population laborieuse aujourd’hui. Ses conséquences sont dramatiques. L’espérance de vie moyenne a diminué de près de deux ans et demi depuis 2019, après une baisse de deux ans en 2015-2016. Cela est imputable au Covid, certes, mais seulement en partie. Il y a tous les autres décès, dont beaucoup sont appelés par les médias «  morts par désespoir  »  : suicides, homicides, overdoses, abus d’alcool… Au premier rang des victimes, les anciens combattants des guerres – déclarées ou non – menées par l’impérialisme américain, et leurs proches. Mais il y a aussi les jeunes gens abattus dans la rue après avoir intégré, faute de la moindre perspective d’avenir, tel ou tel gang de quartier. Il y a les quelque cinq mille personnes tuées chaque année dans des accidents du travail, et les milliers d’autres qui meurent de la mort lente causée par les fumées, les produits chimiques et les Un encouragement pour l’extrême droite

    Faute d’une autre possibilité pour exprimer son mécontentement, la population s’est longtemps contentée de voter contre tous ceux qui semblaient diriger l’État. Dans un contexte où les démocrates étaient au premier plan pour imposer une détérioration des conditions de vie, et en l’absence d’un parti représentant la classe ouvrière, la porte était ouverte à un démagogue comme Trump.

    Donald Trump a su jouer sur le ressentiment éprouvé par beaucoup de gens du fait qu’ils étaient de plus en plus pauvres, marginalisés et méprisés par ceux d’en haut. Il a su toucher une population en plein désarroi, plongée dans une crise économique grandissante. Il a instrumentalisé la colère et la frustration des travailleurs, en tournant en dérision les institutions prétendument civilisées qui leur donnent des leçons et les regardent d’en haut  : les chefs des deux grands partis politiques, les médias, les universités et leurs experts, les agences gouvernementales et leurs hauts fonctionnaires, voire les stars de Hollywood, etc. Il s’en est pris à tout le monde, sauf à ceux dont le contrôle sur la société a mené à la crise, c’est-à-dire à la classe capitaliste. substances toxiques présentes sur leur lieu de travail. Il y a les tragédies des violences domestiques, qui sont la conséquence et le signe des pressions indicibles qui s’exercent au quotidien sur la vie des travailleurs.

    Un encouragement pour l’extrême droite

    Faute d’une autre possibilité pour exprimer son mécontentement, la population s’est longtemps contentée de voter contre tous ceux qui semblaient diriger l’État. Dans un contexte où les démocrates étaient au premier plan pour imposer une détérioration des conditions de vie, et en l’absence d’un parti représentant la classe ouvrière, la porte était ouverte à un démagogue comme Trump.

    #Donald_Trump a su jouer sur le ressentiment éprouvé par beaucoup de gens du fait qu’ils étaient de plus en plus pauvres, marginalisés et méprisés par ceux d’en haut. Il a su toucher une population en plein désarroi, plongée dans une crise économique grandissante. Il a instrumentalisé la colère et la frustration des travailleurs, en tournant en dérision les institutions prétendument civilisées qui leur donnent des leçons et les regardent d’en haut  : les chefs des deux grands partis politiques, les médias, les universités et leurs experts, les agences gouvernementales et leurs hauts fonctionnaires, voire les stars de Hollywood, etc. Il s’en est pris à tout le monde, sauf à ceux dont le contrôle sur la société a mené à la crise, c’est-à-dire à la classe capitaliste.

    Trump a servi les capitalistes en mettant au grand jour toutes les idées violentes et dévalorisantes que renferme l’idéologie dans laquelle baigne la société  : suprématie blanche, nativisme anti-immigrants, misogynie, intolérance envers la manière dont les gens vivent leur intimité, machisme et violence. Autrement dit, il a incité implicitement les gens à s’en prendre les uns aux autres. Et il a emballé tout cela dans le drapeau américain, le serment d’allégeance et la croix chrétienne qui décoraient ses réunions publiques.

    Rien de tout cela n’a commencé avec Trump. Il suffit de penser au rituel des réunions syndicales dans des salles ornées du drapeau américain

    Ces réunions commencent par la prière d’un prêtre local, souvent chrétien, et par le serment d’allégeance, ce verbiage patriotard pondu lors de la période McCarthy pour renforcer les attaques contre les militants communistes et syndicalistes. Chaque réunion syndicale qui commence ainsi entretient la soumission des travailleurs et leur loyauté à l’égard des dominants, et renforce les attaques contre eux-mêmes et toute leur classe.

    Trump a-t-il transformé le #Parti_républicain de manière temporaire ou permanente  ?

    Les républicains eux-mêmes n’en savent rien. Mais la question va bien au-delà du Parti républicain. Trump a donné à ses partisans une sorte de programme  : se défendre en attaquant tous les «  autres  ». Ce faisant, il a courtisé consciemment l’extrême droite. Quand, après la série de rassemblements d’extrême droite à Charlottesville en 2018, il a dit qu’il y avait des «  gens bien  » dans cette foule (ce qu’il a répété plusieurs fois par la suite), il déroulait le tapis rouge au Ku Klux Klan, aux nazis et aux Proud Boys.

    Le problème dépasse la personne de Trump

    Dans un nombre croissant de pays, des démagogues de son espèce jouent un rôle très similaire. Cela signifie que quelque chose, dans la situation internationale actuelle, sur les plans politique et économique, favorise ce mouvement vers la droite, renforçant les formations d’#extrême_droite existantes.

    Aux États-Unis, des organisations comme le #KKK, les nazis, la #Black_Legion, les Know Nothing, les mafias et les gangs font partie du paysage depuis longtemps. La plupart du temps marginales mais toujours là, elles ont périodiquement joué un rôle de supplétifs pour renforcer la violence étatique  : dans le Sud, pour réimposer l’esclavage pendant les décennies qui ont suivi la guerre de Sécession  ; dans les quartiers d’immigrants, pour maintenir un ordre que la police était incapable d’imposer  ; à #Chicago, où le gang #Black_P_Stone_Nation, de concert avec le maire démocrate Richard J. Daley, expulsa l’équipe SCLC de #Martin_Luther_King du ghetto du West Side  ; dans les régions minières, où les Pinkerton massacrèrent des mineurs comme les #Molly_Maguires  ; ou à Centralia dans l’État de Washington, où l’American Legion exécuta des militants de l’#IWW en 1919, et à #Minneapolis où elle assassina des grévistes  ; ou dans le Michigan en 1934, où la #Black Legion tua des militants du syndicat #UAW. Et puis tous ceux, de Jimmy Hoffa à Dow Wilson, qui furent tués par la mafia.

    Ces forces marginales ont toujours existé aux États-Unis, mais #Trump leur a permis de gagner en crédibilité aux yeux de certains travailleurs. Si le climat devait à nouveau se détériorer, cette crédibilité pourrait leur donner un poids leur permettant d’amener une partie de la classe ouvrière à attaquer l’autre.

    L’absence aux États-Unis d’un parti ouvrier, qui représenterait les intérêts tant immédiats qu’à long terme de la classe ouvrière, a constitué une opportunité pour un démagogue comme Trump, mais pourrait aussi jouer un rôle dans un développement de l’extrême droite au sein même de la classe ouvrière.

    Une voix pour les travailleurs

    Depuis l’époque d’#Eugène_Debs, il y a plus d’un siècle, il n’a pas existé d’organisation politique capable de s’adresser à tous les travailleurs, sur la base de leurs intérêts de classe immédiats et à long terme. Le Parti socialiste du temps de Debs ne le faisait pas, mais il constituait pour Debs une tribune qui lui permettait de s’adresser à la classe ouvrière à travers tout le pays, et il le fit avec un langage correspondant aux problèmes auxquels elle faisait face et aux possibilités dont elle disposait. Il affirmait qu’il avait confiance dans la capacité de la classe ouvrière à «  détruire toutes les institutions capitalistes qui asservissent et avilissent et à rebâtir des institutions libres et humaines  ». En pleine Première Guerre mondiale, lors du procès qui le conduisit en prison pour s’être opposé à l’entrée en guerre des États-Unis, il déclara  : «  Je ne suis pas un soldat capitaliste  ; je suis un révolutionnaire prolétarien… Je suis opposé à toutes les guerres, à une seule exception… et, dans cette guerre-là, je m’engagerai corps et âme… je parle de la guerre mondiale de la révolution sociale. Dans cette guerre, je suis prêt à combattre de toutes les manières que la classe dominante rendra nécessaires, même sur les barricades.  »

    Aujourd’hui, il n’y a toujours pas de parti de la classe ouvrière. C’est même pire qu’à l’époque de Debs

    Mais le but reste le même  : ceux qui veulent mettre en place une nouvelle société et ont confiance dans la capacité de la classe ouvrière à le faire doivent trouver les moyens de s’adresser à elle, en parlant des problèmes actuels des travailleurs, mais en le faisant à partir de la perspective du combat que la classe ouvrière devra mener pour diriger la construction d’une société socialiste.

    C’est exactement ce que des militants ont tenté de faire en utilisant les élections de 2022 dans le #Michigan, le #Maryland et l’#Illinois pour parler au nom du #WCP (#Working_Class_Party – Parti de la classe ouvrière). Cette poignée de militants ne prétendent pas être le #parti_révolutionnaire dont on a besoin et qui n’existe pas encore. Ils ne peuvent certainement pas prétendre faire ce que Debs a pu faire grâce à sa propre expérience de la lutte des travailleurs et à l’activité de toute une génération de militants.

    Mais ceux qui ont mené, dans ces trois États, la campagne pour un Parti de la classe ouvrière se sont au moins donné les moyens de dire ce qui devait l’être sur la dégradation de la condition ouvrière, sur la croissance des forces de droite et sur les possibilités dont dispose la classe ouvrière du fait de son rôle clé au cœur même du système de production et de tout ce qui lui est lié.

    Il n’y aura pas de solution à la misère croissante tant que la classe ouvrière ne se préparera pas à la bataille

    #capitalisme #États-Unis

    Recriweb @recriweb
    Écrire un commentaire
  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 6/01/2021
    10
    @colporteur
    @monolecte
    @mad_meg
    @7h36
    @ericw
    @rastapopoulos
    @loutre
    @jacotte
    @tintin
    @baroug
    10

    Des foules de partisans de Trump convergent vers Washington | La Presse
    ▻https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-01-06/des-foules-de-partisans-de-trump-convergent-vers-washington.php

    https://mobile-img.lpcdn.ca/lpca/924x/r3996/40bc51b7-502f-11eb-a88b-02fe89184577.jpg

    Bravant les consignes sanitaires, des hommes et femmes venus de tous les #États-Unis se massaient sans masque dans les métros, convergeant vers une capitale dont les vitrines étaient une fois de plus barricadées par crainte d’éventuels débordements.

    Le président sortant, qui continue de nier la victoire de son rival démocrate Joe Biden, encourage depuis des jours ses supporteurs à défiler dans la capitale pour cette journée qui sera « folle », a-t-il prévenu.

    Il doit prendre la parole devant ses troupes à 11 h depuis l’Ellipse, esplanade située au sud de la Maison-Blanche, et devrait répéter les accusations de fraudes qu’il martèle depuis deux mois sans en apporter la preuve.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @olaf
      Olaf @olaf 6/01/2021

      il faudrait leur envoyer notre police, on est des pro de la verbalisation de teufeurs :-)

      Olaf @olaf
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 6/01/2021

      États-Unis

      Trump a appelé la foule qu’il a rassemblé à aller au Congrès. Une partie des manifestants, nombreux, y a fait irruption (maigres barrages de police, garde nationale absente). La séance qui devait officialiser l’élection de Biden a été interrompue. La maire de Washington annonce un couvre-feu à 18h.
      Hier, une de leurs nouvelle élue déclarait devant un fort rassemblement "Hitler avait raison" , pas sur tout hein, mais sur le fait que c’était important d’avoir les jeunes de son côté.

      Nous voilà entre golpe improbable et énième pantalonnade, à suivre.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 6/01/2021

      https://pbs.twimg.com/media/ErEl5XEXEAAlfyG?format=jpg&name=medium#.jpeg

      le mec à poil est le Q Shaman, une figure du « mouvement » #Qanon.
      Un timbré, un vrai.
      Pour les puristes, il s’agit de symbole issue des mythologies nordiques (viking) et celte : Valknut, Arbre de vie, marteau de Thor... une photo de dos peut-être ?
      Des symboles allègrement utilisés par le régime nazi et les néo-nazis dans leurs délires païens

      ▻https://twitter.com/Mohatib_Antifa/status/1346929201497190401

      #capitol

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 6/01/2021

      Si la foule était composée d’Afro-américains on aurait déjà une centaine de morts en son sein au bas mot.

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 6/01/2021

      Certes (on se souvient des déploiements de la garde nationale au Capitol face aux rassemblements BLM ; ils sont nuls en « maintien de l’ordre » selon les critères européens mais ont vite fait de tirer à balles et de sortir des tanks, surtout face à des Noirs). En outre plus de 80% des flics US ont voté Trump et ne vont pas entraver le show (voir, par exemple "the police opened the fucking gates."▻https://twitter.com/cevansavenger/status/1346920924310867968). Un peu de « résistance » symbolique. Et des selfies avec les manifestants. Quelques coups de feu dans le saint des saints (sans blessés ?). Et à part des échos d’autres manifs fafs dans le pays et une bombe découverte avant explosion, il ne se passe pas grand chose. La plupart des manifestants présents ne sont même pas entrés dans le Capitol. Ceux qui y étaient s’y sont promenés sans guère d’objectif puisque ce dernier a été rapidement atteint (annulation spectaculaire de l’officialisation de la victoire Biden).
      Finalement la garde nationale sort de ses poulaillers (y compris semble-t-il celle de Washington que Trump refusait de mobiliser). La SWAT du FBI est dans le Capitol. Le dangereux pitre de la Maison blanche a fini par écouter ses amis politiques et appelé à rentrer chez soi (en donnant rdv à la prochaine).

      https://pbs.twimg.com/media/ErFQ7MAWMAALiij?format=jpg&name=large#.jpeg

      CIVIL WAR january 6, 2021

      Le scénar évoqué par Neyrat ▻https://seenthis.net/messages/882216 ne semble pas avoir lieu (on a vu ces derniers mois des responsables militaires revendiquer le fait de servir non pas un président mais une constitution, la plupart des capitalistes US seront ravis de disposer de Biden, etc.)

      « Selon le New York Times, c’est le vice-président Mike Pence, et non le président Donald Trump, qui a approuvé l’ordre de déployer la Garde nationale de Washington, ont déclaré des responsables de la défense et de l’administration. »

      Les grands noms des affaires appellent Trump à « mettre fin au chaos »
      « Assaut impensable contre la démocratie », « anarchie », « dégoût » : des grands noms du monde des affaires aux Etats-Unis ont vivement condamné mercredi les violences au Capitole et exhorté le président sortant à intervenir et à accepter le choix des électeurs. « Nous valons mieux que ça », a affirmé le patron de la plus grande banque du pays JPMorgan Chase, Jamie Dimon, en condamnant « fermement » dans un tweet les agissements des partisans de Donald Trump. A la tête de la banque Citigroup, Michael Corbat s’est, lui, dit « dégoûté » par les événements. IBM a aussi condamné « l’anarchie sans précédent » observée à Washington et appelé à l’arrêt « immédiat » des violences.

      ▻https://www.lemonde.fr/international/live/2021/01/06/etats-unis-a-washington-des-partisans-de-trump-entrent-dans-le-congres-la-ce

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @val_k
      ValK. @val_k CC BY-NC-SA 7/01/2021

      oups j’avais pas vu le suivi ici, pardon, j’ai fait un truc par là, mais essentiellement du cuicui : ▻https://seenthis.net/messages/894843

      ValK. @val_k CC BY-NC-SA
    • @fil
      Fil @fil 7/01/2021

      sur Jake Angeli (le « shaman » icone du jour)
      ▻https://twitter.com/brieannafrank/status/1346936893418610691

      Fil @fil
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 7/01/2021

      Arizona QAnon supporter Jake Angeli joins storming of U.S. Capitol
      ▻https://www.azcentral.com/story/news/politics/arizona/2021/01/06/arizona-qanon-supporter-jake-angeli-joins-storming-u-s-capitol/6568513002

      https://www.gannett-cdn.com/presto/2021/01/06/USAT/52169b7b-9379-4d8c-a827-7263aab635e7-AFP_AFP_8YA6MQ.jpg?auto=webp&crop=4956,2788,x0,y351&format=pjpg&width=1200

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/01/2021

      #nazisme #trumpisme #Qanon #kkk #wotanisme

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @monolecte
      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 7/01/2021
      @simplicissimus

      @simplicissimus ils ont pris cher, les Village People.

      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @loutre
      Loutre @loutre 7/01/2021

      Non, ces personnes qui ont assailli le Capitole ne sont pas des anti-Trump déguisés

      L’une d’entre elles est une figure bien connue du mouvement QAnon.

      Jeff Yates Publié à 0 h 47 7 janvier 2021

      ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1761372/decrypteurs-capitole-partisans-trump-deguises-antifa?fromApp=appInf

      Loutre @loutre
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 7/01/2021

      4 morts, dont une femme, Ashli Babbitt, ex militaire qui avait effectué quatre déploiements avec l’armée de l’air, abattue par la police dans l’enceinte du Capitol. Pour un standard européen ça semble beaucoup. Pour une intrusion massive dans une institution centrale qui suspend la légalité, qui plus est dans un pays où les armes ont vocation à « parler », c’est relatif (6 février 1934 à Paris : 14 morts parmi les manifestants).

      Mais 52 arrestations, dont 26 dans le Capitol, c’est peanut . Il est fort à parier que les protagonistes montrés ici font partie de ceux qui sont sortis du Capital sans encombre lors de l’intervention policière qui a fini par avoir lieu. Reste à voir si des enquêtes judiciaires déboucheront sur des arrestations parmi tous ces non masqués amateurs de quart d’heure de gloire et de selfies, et dont un bon nombre sont des activistes connus.

      dont celui-ci, filmé à diverses reprises avec son tee shirt « Works brings freedom », ou Jake Angeli et tant d’autres

      https://pbs.twimg.com/media/ErHdj1yWMAAexiI?format=jpg&name=large#.jpeg

      #vétérans

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 7/01/2021

      L’assaut sur le Capitole scandalise la NBA : « Combien de morts s’ils avaient été noirs ? » | LCI
      ▻https://www.lci.fr/sport/etats-unis-combien-de-morts-s-ils-avaient-ete-noirs-la-nba-scandalisee-par-l-ass

      https://photos.lci.fr/images/1280/720/nba-invasion-capitole-genou-e09800-0@1x.jpeg

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 7/01/2021

      Une désolation qui s’est répandue comme une trainée de poudre parmi les sportifs, de l’ancienne gloire du tennis Billie Jean King à la footballeuse américaine Megan Rapinoe, en passant par la championne de gymnastique Simone Biles. Un deux poids, deux mesures que le basketteur Stephen Curry a parfaitement illustré. Le 28 juillet dernier, en marge des manifestations du mouvement « Black Lives Matter », Donald Trump mettait en garde « les anarchistes, les agitateurs ou les protestataires qui vandalisent ou endommagent (...) tout bâtiment fédéral » sous peine « d’être poursuivis » et « passibles de dix ans de prison minimum ». Un tweet en totale contradiction avec les événements survenus au Capitole que n’a pas manqué de relever la superstar des Golden State Warriors. « Il y a littéralement une réaction pour tout. Vous avez donné votre langue au chat, hein ? ».

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 7/01/2021

      Complotistes, #néonazis, #négationnistes… qui sont les insurgés du Capitole ?
      ▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/07/complotistes-neonazis-negationnistes-qui-sont-les-insurrectionnistes-du-capi

      ... accusés par certains pro-Trump d’être des « antifas » déguisés. Ils appartiennent, en réalité, à une frange des plus radicales de l’#extrême_droite.

      Chez les militants radicaux pro-Trump : colère, incompréhension et théorie d’un « complot antifa » après l’envahissement du Capitole
      ▻https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/07/chez-les-militants-radicaux-pro-trump-colere-incomprehension-et-theorie-d-un

      Persuadée que l’irruption des manifestants au siège du Congrès, mercredi, était, en réalité, un coup monté pour les discréditer, la frange radicale des soutiens de Donald Trump s’enferme un peu plus dans le déni.

      Violences au Capitole : jour de honte aux Etats-Unis - ÉDITORIAL
      ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/07/violences-au-capitole-jour-de-honte-aux-etats-unis_6065464_3232.html

      L’envahissement du Congrès, mercredi 6 janvier, par une foule de partisans extrémistes chauffés à blanc par Donald Trump est l’aboutissement d’une présidence tumultueuse qui a fini par fracturer le pays.

      Les derniers saccages de Donald Trump
      ▻https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/07/violences-du-capitole-les-derniers-saccages-de-donald-trump_6065451_3210.htm

      En encourageant les #suprémacistes blancs comme les #complotistes, il a aussi fracturé le #Parti_républicain.

      "« Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de coup d’État aux USA. Parce que là, il n’y a pas d’ambassade des Etats-Unis »", latinobsolète, mais pas tout à fait.

      #U.S.A

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 7/01/2021

      « Ici, c’est chez nous » : une tentative de coup d’Etat qui s’inscrit dans une guerre raciale, Esther Cyna, doctorante en civilisation américaine à l’Université de Columbia et Sorbonne-Nouvelle Paris III, enseignante à l’Université Panthéon-Sorbonne, Paris I
      ▻https://www.liberation.fr/debats/2021/01/07/ici-c-est-chez-nous-une-tentative-de-coup-d-etat-qui-s-inscrit-dans-une-g

      https://medias.liberation.fr/photo/1357324-mob-posing-by-the-ruins-of-the-daily-record-wilmington-north-calolina-usa-1898the-wilmington-insurre.jpg?modified_at=1610046663&width=960

      Le coup d’État de Wilmington (Caroline du Nord) a eu lieu le 10 novembre 1898 après que des suprémacistes blancs du Sud de l’État renverser le gouvernement « fusionniste », fruit de l’accord entre des républicains noirs et le parti du peuple (démocrate). Entre 60 et 300 Noirs furent tués.

      Face à la montée en puissance inédite des femmes et hommes racisés au sein du gouvernement de Joe Biden, le message des trumpistes au Capitole est clairement raciste et n’est pas sans rappeler le coup d’état de 1898 en Caroline du Nord, à Wilmington.

      [...]

      Les chants des manifestants glacent le sang. « Ici, c’est chez nous, vous travaillez pour nous » ( « This is our house, you work for us » ) hurlent les suprémacistes blancs pro-Trump lorsqu’ils envahissent le Capitole. L’accent que ce slogan met sur la possession (« notre maison », ici également en référence à la Chambre des représentants) et l’identité des insurgés (« nous ») trahissent immédiatement leur message : ce pays est un pays fait pour les Blancs, et qui sert leurs intérêts. Il est indéniable qu’il s’agit d’un message raciste et que cette tentative de coup d’Etat s’inscrit dans une guerre raciale qui déchire le pays depuis des siècles, et, de façon encore plus visible, depuis 2016.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 8/01/2021

      LolaLafon sur Twitter : « Constater qu’un chapeau-buffle suscite plus de commentaires qu’un tee shirt Auschwitz est aussi un symptôme terrifiant. #Capitole #extremedroite ▻https://t.co/cD3zPFhT6o » / Twitter
      ▻https://twitter.com/LafonLola/status/1347097959796772869

      https://pbs.twimg.com/media/ErHadIHXYAApBB_?format=jpg&name=medium#.jpg

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 3/03/2018

    #Mar-a-Lago, l’autre Maison Blanche de l’oligarque Trump
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/030318/mar-lago-l-autre-maison-blanche-de-l-oligarque-trump

    Mar-a-Lago, en février 2018 © Reuters Dans la somptueuse villégiature de Floride où il passe ses week-ends d’hiver, #Donald_Trump parade, tweete, joue au golf, reçoit des chefs d’État et rentabilise sa présidence. Argent, conflits d’intérêts, alliance avec les puissants d’Amérique : enquête sur un lieu symbolique du #populisme milliardaire où le show « Trump 2020 » débute samedi 3 mars.

    #International #Etats-Unis #frères_Koch #milliardaires #Palm_Beach #parti_républicain

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 14/02/2018

    Trump décrète la guerre aux pauvres
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/140218/trump-decrete-la-guerre-aux-pauvres

    Le #budget fédéral pour 2019, présenté par la Maison Blanche, a peu de chances d’être voté en l’état. Il mérite pourtant examen, tant sa violence sociale illustre l’extrémisme idéologique du #parti_républicain et l’hypocrisie d’une présidence qui prétend défendre les classes moyennes et populaires.

    #International #Donald_Trump #Etats-Unis #pauvreté

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 9/11/2016

    La « nouvelle droite » américaine : enquête sur la pensée Trump
    ►https://www.mediapart.fr/journal/international/091116/la-nouvelle-droite-americaine-enquete-sur-la-pensee-trump

    Où #Donald_Trump puise-t-il ses idées ? Du côté de la « #nouvelle_droite » américaine, l’alt-right, populiste, chauvine, qui s’appuie à la fois sur les petites classes moyennes blanches – dans une opposition aux élites mondialisées et à l’establishment républicain –, sur des intellectuels actifs et sur une armée de geeks racistes et sexistes. Mediapart propose la lecture d’un article du dernier numéro de la Revue du Crieur.

    #International #alt-right #élection_américaine #le_crieur #parti_républicain #primaires_US

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 27/10/2016

    Le coup de blues du #Texas rouge
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/271016/le-coup-de-blues-du-texas-rouge

    C’est l’un des récits favoris des démocrates, surtout ceux de la côte est : bientôt, le Texas redeviendra « bleu » (la couleur associée à leur parti). Si les républicains avaient tendance à se moquer de leur optimisme, ils peuvent désormais commencer à sérieusement s’inquiéter.

    #International #Amérique_du_nord #Donald_Trump #élections_présidentielles_américaines_2016 #Hillary_Clinton #Latinos #parti_républicain

    • #Texas
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 14/10/2016

    Trump provoque le chaos chez les républicains
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/141016/trump-provoque-le-chaos-chez-les-republicains

    Donald Trump est en forte baisse dans les sondages, mais il est toujours soutenu par une base militante loyale et motivée. Son parti ne sait plus quelle stratégie adopter : le soutenir ou s’en éloigner ? Les républicains sont perdus…

    #International #Amérique_du_nord #Chambre_des_représentants #congrès_américain #Donald_Trump #élections_américaines_2016 #Etats-Unis #parti_républicain #Paul_Ryan #Sénat

    • #Donald Trump
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 26/07/2016

    #États-Unis d’Amérique : avec son #programme, le #parti_républicain met la barre très à droite - Amériques - RFI
    ▻http://www.rfi.fr/ameriques/20160721-etats-unis-convention-republicains-programme-trump

    « C’est le programme le plus conservateur de l’histoire moderne », s’est félicité David Barton, militant de la droite religieuse et membre du comité de plateforme du parti. En 58 pages, ce programme détaille le positionnement officiel du parti républicain sur de nombreuses questions de politique intérieure et extérieure, économique et sécuritaire, et sur de nombreux sujets de société.

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 21/07/2016

    Et Ted Cruz ruina le show Trump...
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/210716/et-ted-cruz-ruina-le-show-trump

    Mercredi soir, l’ancien candidat à la primaire républicaine Ted Cruz a refusé, devant les délégués, de soutenir #Donald_Trump. La « trahison » souligne et aiguise les fractures béantes d’un parti censé se rassembler cette semaine autour de son candidat.

    #International #Convention #élection_présidentielle_2016 #Etats-Unis #GOP #Hillary_Clinton #parti_républicain

    • #Ted Cruz
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 19/07/2016

    A #Cleveland, deux manifs, deux pays
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/190716/cleveland-deux-manifs-deux-pays

    Lundi 18 juillet à Cleveland. © Reuters Quartier des affaires bouclé, police sur les dents… La convention républicaine s’est ouverte à Cleveland (Ohio). La ville du Midwest devient pour une semaine le plus grand cirque des États-Unis. Les aficionados de #Donald_Trump et ses opposants les plus farouches ont manifesté au même moment. Récit.

    #International #Amérique_du_nord #Etats-Unis #GOP #parti_républicain #Républicains

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 19/07/2016

    #Robert_Morrow, un illuminé qui inspire #Donald_Trump
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/190716/robert-morrow-un-illumine-qui-inspire-donald-trump

    Sur la table du salon, des jouets : la grenouille verte, une tétine Trump etc. © Mathieu Magnaudeix Robert Morrow est un des conspirationnistes qui inspirent le candidat républicain Donald Trump. Ses spécialités : la vie sexuelle des Clinton et l’assassinat de Kennedy. Rencontre avec une grande gueule d’extrême droite qui incarne jusqu’à l’excès le radicalisme d’une partie de l’Amérique.

    #International #élection_présidentielle_2016 #Etats-Unis #GOP #parti_républicain

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 4/05/2016

    Trump triomphe sur le champ de ruines républicain
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/040516/trump-triomphe-sur-le-champ-de-ruines-republicain

    Donald Trump, le 3 mai. © Reuters État des lieux de la #droite américaine à l’heure où #Donald_Trump s’approche irrémédiablement de l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle de novembre 2016. Le camp républicain explose, une partie de la base militante jubile.

    #International #Amérique_du_nord #élections_présidentielles_américaines #élections_primaires_américaines #Etats-Unis #GOP #parti_républicain #Ted_Cruz

    • #Donald Trump
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 4/05/2016

    #Donald_Trump triomphe sur le champ de ruines républicain
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/040516/donald-trump-triomphe-sur-le-champ-de-ruines-republicain

    Donald Trump, le 3 mai. © Reuters État des lieux de la #droite américaine à l’heure où Donald Trump s’approche irrémédiablement de l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle de novembre 2016. Le camp républicain explose, une partie de la base militante jubile.

    #International #Amérique_du_nord #élections_présidentielles_américaines #élections_primaires_américaines #Etats-Unis #GOP #parti_républicain #Ted_Cruz

    • #Donald Trump
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 15/03/2016

    Virée à Trump City… pardon, #Atlantic_City
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/150316/viree-trump-city-pardon-atlantic-city

    Le Trump Taj Mahal d’Atlantic City © Alex Troesch Un nouveau round d’élections primaires se déroule mardi 15 mars aux États-Unis dans des États clés qui devraient permettre de confirmer ou non la solidité de la candidature Trump. Plongée dans Atlantic City, l’une des capitales américaines du jeu marquées par Trump, ses pratiques d’homme d’affaires, son style politique ainsi que la violence et la colère qui accompagnent sa campagne électorale.

    #International #Amérique_du_nord #casinos #Donald_Trump #élections_primaires_américaines #Etats-Unis #Hillary_Clinton #New_Jersey #parti_républicain

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 25/02/2016

    Le phénomène Trump décrypté
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/250216/le-phenomene-trump-decrypte

    Donald Trump fait voler en éclats la doxa du #parti_républicain. Photo et montage : © Thomas Cantaloube Pour comprendre un tant soit peu #Donald_Trump et son succès dans trois des quatre premières primaires américaines, il faut partir dans plusieurs directions à la fois, et notamment s’intéresser aux discours du candidat. Non pas pour en vérifier la cohérence, mais afin d’examiner l’attirance de la base électorale républicaine pour cette figure iconoclaste.

    #International #Amérique_du_nord #conservateurs #élections_présidentielles_américaines_2016 #élections_primaires_américaines #Etats-Unis

    • #Donald Trump
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 20/08/2015
    1
    @02myseenthis01
    1

    Jeb Bush Comes Out Against Encryption
    ▻https://firstlook.org/theintercept/2015/08/19/jeb-bush-comes-encryption

    “If you create encryption, it makes it harder for the American government to do its job—while protecting civil liberties—to make sure that evildoers aren’t in our midst,” Bush said [...]

    Bush said “we need to find a new arrangement with Silicon Valley in this regard because I think this is a very dangerous kind of situation.”

    #Cryptographie #Jeb_Bush #Parti_républicain_(États-Unis) #Silicon_Valley #Surveillance_de_masse #Vie_privée #Élection_présidentielle_américaine_de_2016 #États-Unis

    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
    • @erratic
      schrödinger @erratic 20/08/2015

      whaaaat ?

      this so makes it sound like the people should be serving the government, and not the other way around.

      a bit like in some companies where the IT department acts as if the rest of the company’s needs should be in function of IT law and convenience, instead of the IT department being in service of the business needs.

      evildoers

      ooOOOooOOOOHOOoooo !

      #wtf

      schrödinger @erratic
    Écrire un commentaire
  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 10/08/2015

    Donald Trump, entreprise de démolition ?
    ▻http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201508/10/01-4891487-donald-trump-entreprise-de-demolition.php

    Au lendemain du débat télévisé de jeudi soir, Donald Trump a qualifié l’animatrice de Fox News Megyn Kelly de « ravissante idiote » sur Twitter et a semblé mettre ses « questions ridicules » sur le compte de ses menstruations.

    #Donald_Trump #Machisme #Menstruation #Parti_républicain_(États-Unis) #Politique #Sexisme #Élection_présidentielle_américaine_de_2016 #États-Unis

    • #Donald Trump
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
    • @erratic
      schrödinger @erratic 10/08/2015

      http://cdn.someecards.com/someecards/filestorage/heres-to-donald-trump-for-refusing-to-be-politically-correct-or-correct-in-general-vnv.png

      schrödinger @erratic
    • @erratic
      schrödinger @erratic 17/08/2015

      http://www.youngcons.com/wp-content/uploads/2015/08/Screen-Shot-2015-08-11-at-6.57.08-PM.jpg

      schrödinger @erratic
    Écrire un commentaire
  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 30/07/2015
    1
    @02myseenthis01
    1

    L’obsession Donald Trump
    ▻http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201507/29/01-4888918-lobsession-donald-trump.php

    Si vous regardez CNN ou Fox News ces jours-ci, il y a de fortes chances que vous tombiez sur la tignasse rousse de Donald Trump. Les médias américains semblent obsédés par le candidat à l’investiture républicaine. De nombreux sondages le donnent en avance, mais The Donald a-t-il vraiment une chance de remporter la course ? Ou s’agit-il d’une bulle médiatique à la veille d’éclater ?

    #Donald_Trump #Médiatisation_(média) #Parti_républicain_(États-Unis) #Élection_présidentielle_américaine_de_2016 #États-Unis

    • #Donald Trump
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
    Écrire un commentaire
  • @uston
    Uston @uston 3/10/2013

    Blog gaulliste libre : Etats-Unis : l’Etat et le budget pris en otage
    ▻http://www.gaullistelibre.com/2013/10/etats-unis-letat-et-le-budget-pris-en.html

    http://3.bp.blogspot.com/-Ri4rYcAl03w/Ukx3b0_FROI/AAAAAAAABFA/DmAN9RVyd_s/s1600/Unknown.jpeg

    Dix-sept ans après le précédent épisode, qui avait remis en selle Bill Clinton face à la vague conservatrice de 1994, les Etats-Unis se retrouvent contraints de fermer à nouveau une partie de l’administration fédérale, faute de vote sur le budget. Un épisode très instructif sur les questions institutionnelles.

    Un nouveau psycho-drame

    Ce qui se passe aux Etats-Unis est très étrange pour des yeux européens, tant il n’existe pas de précédents sur notre continent. Même quand un pays n’a plus de gouvernements, l’Etat continue de fonctionner, comme cela a pu se passer en Belgique. De l’autre côté de l’Atlantique, les républicains, attisés par leurs éléments les plus radicaux, veulent retirer le financement de l’Obamacare, le projet d’assurance-maladie porté par le président Obama, qui avait eu tant de mal à être voté, alors même qu’il est entré en fonction le 1er octobre. Curieuse conception de la démocratie que ce bras de fer.

    Il est difficile de savoir ce qui va se passer. Près d’un million de fonctionnaires ont été mis en chômage technique pour protéger les fonctions régaliennes de l’Etat. Il est probable que la gravité de la situation, qui pourrait remettre en question la reprise de l’économie, devrait imposer aux républicains et aux démocrates de trouver un accord. Mais le degré de polarisation de la vie politique étasunienne complique la donne. En outre, le plafond de la dette sera atteint dans deux semaines et en l’absence (improbable) d’accord, le pays pourrait finir par se retrouver en défaut de paiement.

    #Barack_Obama
    #budget
    #Etats-Unis
    #Parti_Républicain

    • #Belgique
    • #États-Unis
    • #Barack Obama
    • #Bill Clinton
    Uston @uston
    Écrire un commentaire
  • @opironet
    Zalameh @opironet 7/09/2012

    Les rassos dans leurs (basses) œuvres à la convention républicaine :

    Racism On Full Display At GOP Convention, Nuts Thrown At Black Cameraman “This Is How We Feed Animals”

    ►http://dekerivers.wordpress.com/2012/08/29/racism-on-full-display-at-gop-convention-nuts-thrown-at-black-

    Two people were removed from the Republican National Convention Tuesday after they threw nuts at an African-American CNN camera operator and said, “This is how we feed animals.”

    #US #Racisme #Parti_républicain

    Zalameh @opironet
    Écrire un commentaire

Thèmes liés

  • #donald_trump
  • #international
  • #etats-unis
  • person: donald trump
  • #amérique_du_nord
  • organization: republican party
  • #états-unis
  • #gop
  • country: états-unis
  • #élections_primaires_américaines
  • continent: amérique
  • #parti_républicain_
  • #élection_présidentielle_américaine_de_2016
  • #hillary_clinton
  • organization: maison blanche
  • #droite
  • #budget
  • #élections_présidentielles_américaines_2016
  • #ted_cruz
  • #élections_présidentielles_américaines
  • #us
  • #parti_républicain
  • #élection_présidentielle_2016
  • #racisme
  • position: cnn camera operator
  • #qanon
  • #extrême_droite