• Loi Narcotrafic : ce que contient le texte voté à l’Assemblée | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/020425/loi-narcotrafic-ce-que-contient-le-texte-vote-l-assemblee

    La loi de lutte contre le #narcotrafic a été adoptée mardi par l’Assemblée nationale, avec les voix de la coalition gouvernementale, de la droite Les Républicains (LR) et de l’extrême droite, mais aussi celles du #Parti_socialiste.

  • #ÇaVaMieux - Le PS en actes
    https://www.bilan-ps.fr/liste

    Cet article recense les lois et autres décisions politiques du Parti Socialiste au pouvoir entre 2012 et 2017, dans tous les domaines : sécurité, fiscalité, travail, industrie, solidarité, international, transport, écologie, éducation, etc…

    Sommaire

    Loi El-Khomri
    Travail, salariat
    Social, précarité
    Santé, retraite
    Fiscalité
    Industrie, business
    Police, justice
    International
    Transports, écologie
    Éducation, culture
    Étrangers, minorités
    Vie politique, élections
    Divers

    Déjà passé plusieurs fois, mais jamais apparemment dans un fil rien qu’à lui, et site tjs maintenu, apparemment, parce qu’apparemment, ça ne s’arrête jamais.

    Le à propos est encore plus explicite :

    https://www.bilan-ps.fr/a-propos

    Lassé de cette antienne des militants “socialistes”, selon laquelle « avec la droite, ça serait pire » , je me suis attelé à la tâche ingrate de colliger les mesures prises par ce gouvernement et les élus qui le soutiennent.

    Je voulais garder une trace de tout ce qui me révoltait, et ainsi illustrer les raisons pour lesquelles il était devenu absolument inenvisageable pour moi de voter à nouveau PS, un jour… Et ce, quelle que puisse être la configuration d’un second tour de scrutin.

    Ce qui devait n’être qu’un pense-bête à usage personnel est devenu un outil que j’ai décidé de partager et d’alimenter pour tomber les masques d’une politique de droite dure se drapant dans les oripeaux de la gauche.

    Ceci étant dit, pour ma part, non, vraiment, je ne vois pas en quoi « avec la droite, ça serait pire »…

    #trahison #ps #parti_socialiste #hollande #valls #cazeneuve

  • Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937)

    Colloque international et Conférence publique

    En 1937, l’Université de Lausanne a décerné un doctorat honoris causa (d.h.c.) à Benito Mussolini. Dès le départ, cette décision suscite de nombreuses interrogations au sein de la communauté universitaire et de la société suisse. En 1987, et face à l’incompréhension croissante quant aux raisons qui ont conduit à honorer un dictateur, l’UNIL commence un travail historique en publiant certaines pièces du dossier. À nouveau interpellée en 2020, la Direction de l’UNIL mandate le Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) pour qu’il donne à l’UNIL les outils nécessaires pour reconsidérer sa posture relative à l’attribution du d.h.c à Mussolini. S’appuyant sur ces travaux, la Direction de l’UNIL annonce vouloir engager l’institution et sa communauté dans une politique mémorielle active comprenant plusieurs axes dont l’un concerne la recherche.

    Le colloque Présences fascistes en Suisse entend remettre l’attribution du d.h.c. dans une perspective transnationale mais aussi de longue durée. Pour ce faire, le programme veut croiser les approches tout en replaçant l’épisode vaudois dans le contexte des relations entre la Confédération et son voisin transalpin, de l’attraction exercée par le fascisme sur de nombreux milieux politiques, économiques et culturels et sur le rôle de la Suisse dans la recomposition de certains réseaux d’extrême-droite dans l’après-guerre. Une réflexion qui doit tirer parti des travaux les plus récents sur l’histoire du fascisme tout en nous invitant à réfléchir sur la postérité d’une histoire qui trouve des résonances multiples au sein de notre monde contemporain.

    https://www.infoclio.ch/de/pr%C3%A9sences-fascistes-en-suisse-autour-du-doctorat-honoris-causa-de-beni

    #Mussolini #Benito_Mussolini #doctorat_honoris_causa #Université_de_Lausanne #présence_fasciste #fascisme #histoire #Suisse

    • Mussolini et la Suisse (1/5) : Le dossier

      En 1937, l’Université de Lausanne décerne un doctorat honoris causa à Benito Mussolini et honore celui qui est au sommet de son parcours de dictateur. L’affaire rebondit depuis des décennies : que faire de cette distinction si solennelle envers une des figures les plus sombres du XXème siècle ?

      Un doctorat honoris causa représente une belle distinction. L’université qui le décerne honore une personnalité, voire une célébrité, pour l’associer à son histoire. Chacun partage un petit bout de son prestige avec l’autre pour briller plus fort aux yeux du monde.

      Avec Nadja Eggert, chercheuse en éthique à l’université de Lausanne et directrice du groupe d’experts, co-auteure, avec Gabrielle Duboux, du dernier rapport en date sur les circonstances de l’octroi d’un doctorat honoris causa à Mussolini en 1937.

      Lien : Les informations sur le colloque « Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) » et l’exposition « Docteur Mussolini. Un passé sensible » : https://www.labo-histoire.ch/evenement/pour-une-histoire-globale-du-fascisme.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-1-5-le-dossier-28681508.html

      #audio #podcast #Lausanne

    • Mussolini et La Suisse (2/5) : L’apprentissage du futur Duce

      Pour justifier le doctorat honoris causa, l’Université de Lausanne célèbre les liens de Mussolini avec la Suisse, arguments classiques.

      Nous regardons de plus près la part de sa biographie en Suisse avec Simone Visconti, historien et auteur d’une thèse qui s’intéresse particulièrement aux années de #formation de Mussolini sur le territoire suisse entre 1902 et 1904.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-2-5-l-apprentissage-du-futur-duce-28681506.html
      #socialisme #propagande #parti_socialiste #socialisme_révolutionnaire #ascension_politique #expulsion #journalisme #avanguardia_socialista #amnistie

    • Mussolini et La Suisse (3/5) : La légende helvétique d’un dictateur

      Il y a l’histoire des années suisses de Mussolini, entre 1902 et 1904, et puis il y a le récit qu’on brode ensuite pour transformer l’épisode en légende merveilleuse, en expérience créatrice de son génie politique, en tout cas pour ses partisans. Du maçon immigré au Duce, le mythe de Mussolini passe par la Suisse.

      C’est Simone Visconti, qui nous l’explique. Il est historien et auteur d’un doctorat bien réel celui-là, sur les années de formation de Mussolini et la place qu’elles occupent ensuite dans la propagande fasciste. Une propagande qui a déjà démontré son efficacité en 1937, au moment où l’université de Lausanne prépare son 400e anniversaire et l’octroi de ce fameux doctorat honoris causa.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-3-5-la-legende-helvetique-d-un-dictateur-28681507.html
      #colonisation #conquête_coloniale #image #néo-nazisme #Hitler #fascisme #fasci #marcia_su_Roma #dictature #image #mythe #Angelica_Balabanova #nationalisme #virilité #homme_fasciste

    • Mussolini et La Suisse (4/5) : L’attraction fasciste

      Après la Deuxième Guerre mondiale, il n’était plus de bon ton de défendre l’œuvre de Benito Mussolini. Quand on mentionnait le doctorat honoris causa que l’Unil lui avait décerné, on entendait souvent des alibis : au minimum une erreur de casting, voire un piège tendu par la diplomatie fasciste. Aujourd’hui après le Livre blanc de 1987 puis les différentes recherches et le rapport du comité d’experts de 2022, ces arguments n’opèrent plus aussi bien qu’avant. En 1937, on savait que le fascisme italien réprimait toutes oppositions à l’intérieur et on savait, après la conquête de la Lybie et de l’Ethiopie, que c’était un gouvernement prédateur à l’extérieur. On sait aussi que Mussolini a séduit en Suisse.

      C’est justement sur cette force d’attraction en territoire helvète que l’historien Marc Perrenoud s’est penché pour comprendre le contexte de ces honneurs universitaire rendus à Mussolini en 1937.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-4-5-l-attraction-fasciste-28681513.html

    • Mussolini et La Suisse (5/5) : L’#antifascisme

      Benito Mussolini, docteur de l’université de Lausanne, est une opération dont les promoteurs ont été identifiés dans les épisodes précédents. Mais les antifascistes ont eu leur mot à dire aussi.

      Après l’exploration de la sensibilité suisse au fascisme italien, on se tourne vers les opposants de Mussolini et de ses admirateurs avec Colin Rutschmann, auteur d’un mémoire de Master intitulé : Antifascisme sur le territoire lausannois durant l’entre-deux-guerres : Modalités, Antagonismes et Conflictualité.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-5-5-l-antifascisme-28681515.html

      #Casa_d'Italia #doctrine_fasciste

    • En 1932, prison ferme pour un #tag antifasciste

      L’affaire du #monument aux morts italiens du #cimetière_de_Montoie défraie la chronique et remonte jusqu’au niveau fédéral.

      On imagine mal la tête que fait Charles Felber, concierge jardinier du cimetière de Montoie, quand il découvre, au petit matin du dimanche 6 novembre, le noble monument aux morts italiens de la Grande Guerre (1915-1918 en ce qui les concerne), revêtu de graffitis d’un rouge offensant. Rouge non pas sang, non pas royal, mais soviétique.

      C’est une de ces affaires connues, mais qu’on revoit aujourd’hui comme révélatrice de la place du fascisme à Lausanne et de la position des autorités vaudoises dans l’entre-deux-guerres.

      Novembre 1932 donc. La communauté italienne célèbre en même temps le 5e anniversaire du régime et le 14e de l’armistice. Il faut dire que les Italiens de Lausanne sont déjà passablement ceinturés par les réseaux fascistes qui s’approprient la Casa d’Italia, les sociétés culturelles… et le monument de Montoie. Érigé en 1923, il est, déjà, l’occasion d’une manifestation de la section locale du fascio lausannois, à peine fondée. Le groupe, dit « l’#indomito », soit « l’#indompté », s’y rend en #cortège.

      Mais cette fois-ci, ça ne se passe pas comme prévu. Déjà la veille, le consul d’Italie s’était inquiété de la présence « d’éléments subversifs » autour du cortège se formant à Montbenon. Le Canton fait surveiller les « perturbateurs » connus et prévoit d’envoyer la Sûreté et dix gendarmes sécuriser les lieux. Cela ne suffira pas.

      La nuit précédente, le monument est complètement « souillé d’une peinture de couleur rouge », note le rapport des inspecteurs qui parlent d’une « profanation particulièrement grave », certainement du fait des communistes antifascistes et de la main d’un locuteur italien.

      Mussolini, le bourreau

      Sur l’obélisque, des #tags ont en effet de quoi alimenter les soupçons du limier : « Viva Lenin », « Vogliamo la testa del boia Mussolini », « Viva il partito comunista ! » ainsi que le marteau et la faucille. La police enquête, retarde le cortège. On nettoie le #monument comme on peut. La Sûreté suit de près. Pendant que les fascistes en uniforme sont protégés par les gendarmes, on surveille aux abords la présence de dirigeants communistes lausannois, « qui poussent l’outrecuidance jusqu’à s’approcher du monument ».

      L’affaire se répand rapidement. Le Ministère public de la Confédération suit le dossier tandis que la presse d’alors se montre particulièrement remontée. « Odieuse profanation », titrent les journaux locaux. « Espérons qu’on mettra rapidement la main sur ces indignes personnages et que le châtiment qu’ils recevront sera exemplaire », tonne « La Revue ». Le ton monte. Les courriers des lecteurs s’accumulent. Le Conseil d’État promet au consul d’Italie « des ordres sévères » et la Ville de Lausanne présente également ses regrets. Chaque jour, les journaux donnent des nouvelles de l’enquête… la gauche radicale est loin d’avoir bonne presse.

      Lutte dans la rue

      Il faut dire que fascistes déclarés et opposants sont alors à couteaux tirés, dans ce que l’historien Colin Rutschmann appelle une véritable « lutte pour le contrôle de l’#espace_public » lausannois, loin de se limiter aux seuls exilés, et au cours de laquelle la police va plutôt, confirme-t-il, « protéger les chemises noires ». Les mêmes sont capables d’actions violentes en Italie. Mais en Suisse, ce sont les « rouges » qui sont vus comme dangereux et fauteurs de troubles.

      La police vaudoise se montre en effet très efficace. Quatre jours après les faits, #Fulvio_Rusconi, un des « extrémistes » de la place, est déjà arrêté et incarcéré au Bois-Mermet malgré ses dénégations. Le même jour, un communiste qui avait le tort de manifester dans la rue est emporté par la Sûreté, qui découvre de la #peinture_rouge dans son veston… Il va être interrogé pendant quatre heures, le temps de lui faire lâcher le nom de ses complices. Des Tessinois, des ouvriers, dont un « extrémiste dangereux ».

      Tous sont attrapés en quelques jours et passent aux aveux. L’idée leur est venue début novembre. Ils piquent de la peinture sur un chantier, achètent un pinceau à Uniprix et se retrouvent au Café de Couvaloup avant de gagner Montoie à minuit. La Sûreté les dénonce pour « profanation de sépulture ».

      #Sanction lourde

      Janvier 1933, l’audience devant le Tribunal de police est également sans appel… l’avocat des anciens combattants italiens alarme du « début d’une série de manifestations terroristes ». Le chroniqueur de la « Gazette de Lausanne » rajoute une couche : « L’acte de ces trois « mauvais garçons » est d’autant plus stupide que le fascisme auquel ils prétendant avoir voulu s’attaquer n’existait pas lorsque moururent les 250 Italiens à la mémoire de qui le monument est élevé. »

      Les trois principaux responsables écopent de 75 jours de réclusion et 5 ans de privation de droits civique. Avec expulsion du territoire.

      https://www.24heures.ch/lausanne-en-1932-prison-ferme-pour-un-tag-antifasciste-117949027630
      #Suisse #fascisme #anti-fascisme #cimetière #Lausanne #communisme #Giuseppe_Motta

  • Italie, septembre 1920 : l’occupation des usines
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/italie-septembre-1920-loccupation-des-usines-159715.html

    Ce texte est la traduction d’une brochure éditée en Italie en septembre 2020 par le groupe l’Internazionale (Union communiste internationaliste)

    SOMMAIRE

    Le mouvement socialiste
    – La diffusion des idées socialistes
    – Le #socialisme en #Italie

    La #guerre et la crise de la #Deuxième_Internationale
    – La guerre et les socialistes
    – Un coup totalement inattendu  ?

    La ville de l’industrie et de la lutte des classes
    #Turin, ville ouvrière d’avant-garde

    Le développement des luttes et des organisations ouvrières
    – La croissance des #syndicats et du #Parti_socialiste après la guerre
    – Vers l’occupation des usines
    – Trois faits importants

    L’occupation des usines
    – Le début
    – Les travailleurs s’organisent
    – Les dirigeants réformistes retrouvent l’initiative
    – La révolution mise aux voix
    – Vers la fin

    Les prémisses de la révolution
    – Les conditions d’une #révolution_prolétarienne étaient-elles réunies  ?
    – Une crise profonde
    – Que signifie qu’il manquait un #parti_révolutionnaire  ?
    – Ce qui manqua concrètement
    – La révolution, il faut «  la vouloir faire  »

  • À #Nevers, la fin d’un ancrage à gauche ?
    https://metropolitiques.eu/A-Nevers-la-fin-d-un-ancrage-a-gauche.html

    Pour comprendre les recompositions électorales à l’œuvre lors de la présidentielle de 2022, Élie Guéraut et Achille Warnant se penchent sur le cas de Nevers. La composition sociologique des quartiers, de la ville-centre jusqu’aux mondes périurbains et ruraux qui l’entourent, éclaire la géographie des votes. Cherchant un territoire où s’établir politiquement, c’est finalement vers la Nièvre que se tourne François Mitterrand à la Libération. Après un premier échec, il parvient, à partir des années 1960, à #Terrains

    / #élections, #élections_présidentielles, #villes_moyennes, #Parti_communiste, #Parti_socialiste, Nevers

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_gueraut-warnant2_dossierpres22.pdf

  • Die Bosse schlugen zurück – Mitterand und der »Sozialismus in 100 Tagen« 
    https://www.marx21.de/mitterand-frankreich-sozialismus-bosse-schlugen-zurueck

    On risque d’oublier qu’on a vu plusieurs moments dans l’histoire européenne depuis 1945 quand le socialisme a failli gagner contre ses adversaires et transformer le continent. La Grèce et l’Italie l’ont vu immédiatement aprè la guerre, le Portugal s’en est approché lors de la révolution des oeillets en 1974, et la France a commencé sa transformation socialiste en 1981 avec l’élection de François Mitterand. A chaque fois les partis socialistes et communistes ont brisé le mouvement révolutionnaire en plein essor. 40 ans après cet article décrit les forces qui ont mis fin au mesures révolutionnaires sous le président Mittérand.

    10.05.2021 - Die Präsidentschaft von François Mitterand in Frankreich startete 1981 mit einem radikalen linken Aufbruch und endete in einer neoliberalen Katastrophe. Luigi Wolf und Lev Lhommeau über die Gründe des Niedergangs und die Lehren für heute

    Am Abend des 10. Mai 1981 tanzen Hunderttausende auf den Straßen von Paris und im ganzen Land. Viele Geschichten gibt es über diese Nacht: etwa die der U-Bahn-Fahrer, die die ganze Nacht abwechselnd die Internationale und die Marseillaise über ihre Lautsprecheranlage laufen lassen. Der Grund für die Freude war die Wahl François Mitterands von der Parti Socialiste (PS) zum Präsidenten. Er versprach, den »Sozialismus in 100 Tagen« einzuführen. Immer wieder betonte Mitterand gegenüber der eigenen Partei und der Öffentlichkeit, dass es nicht um eine »Verwaltung« und »Regulierung« des Kapitalismus gehe. »Das wichtige ist, dass das Eigentum den Besitzer wechselt«. Radikaler sprach wohl kein anderer Präsident oder Regierungschef Europas: »Ich glaube, wie Lenin, dass jeder fundamentale Wandel durch eine Eroberung der Staatsmacht möglich ist«.
    Weitreichende Reformen

    Und tatsächlich hielt die Regierung Wort und setzte im ersten Jahr eine Reihe sehr weitreichender Reformen um. Es wurde die fünfte bezahlte Urlaubswoche eingeführt und die Regelarbeitszeit bei vollem Lohnausgleich von 40 auf 39 Stunden verkürzt – mit dem Ziel diese innerhalb der Regierungszeit auf 35 Stunden zu senken. Die staatlichen Löhne, Renten und Arbeitslosenunterstützung wurden um 10 bis 25 Prozent erhöht. Innerhalb eines Jahres wurden wesentliche Industrieunternehmen und der Bankensektor verstaatlicht, so dass der Anteil der staatlichen Unternehmen am Bruttoinlandsprodukt (BIP) innerhalb eines Jahres von 11 Prozent auf 17 Prozent anstieg.

    Der Staat kontrollierte nun 95 Prozent des Kredit- und Bankwesens, den Großteil der Schwerindustrie und auch 75 Prozent der Textilindustrie. Im staatlichen Sektor wurden 200.000 Stellen geschaffen und dazu noch einmal einige Zehntausend im staatlich subventionierten Vereinswesen. Außerdem wurde die Rente mit 60 durchgesetzt, ein großes Programm für die Erneuerung des sozialen Wohnungsbaus aufgelegt, die Todesstrafe abgeschafft und ein Ministerium für die Gleichstellung der Frau errichtet. Nach sechs Monaten erklärten 57 Prozent der Bevölkerung, sie hätten das Gefühl, einem Wechsel der Gesellschaftsordnung beizuwohnen.
    Dramatische Wende von Mitterand

    Fünf Jahre danach Katzenjammer: Die Linke verliert die Parlamentswahlen 1986. Der rechtsradikale Front National zieht erstmals mit 35 Abgeordneten in Fraktionsstärke in die Nationalversammlung ein. Der Grund für die Niederlage war, dass Mitterands Partei 1983 einen fundamentalen Politikwechsel vollzog – vom »französischen Sozialismus« zur Spar- und Kürzungspolitik. Seitdem hatte die Linke an der Regierung viele unpopuläre Maßnahmen durchgesetzt. Innerhalb weniger Jahre stand sie einem massiven Abbau der staatlichen Beschäftigung vor. Die Arbeitslosigkeit stieg bis zum März 1986 von 1,7 Millionen (Mai 1981) auf 2,6 Millionen – auf eine der damals höchsten Quoten in Europa. Dazu kamen ab 1983 unzählige Sparprogramme. Gleichzeitig wurden die Unternehmen entlastet.

    Der Ökonom Alain Cotta errechnete, dass allein durch die Entkoppelung der automatischen Lohnangleichung von der Inflation den Unternehmen 230 Milliarden Francs geschenkt wurden. Der rechte Politiker Alain Juppé, späterer Architekt der Reformen, die zu den Massenstreiks im Dezember 1995 führten, erklärte vor den Wahlen 1986 zusammenfassend: »Die Sozialisten helfen uns bei unserer Arbeit. Sie machen die Säuberungen, die wir niemals hätten tun können.«
    Gründe für die neoliberale Wende

    Wie konnte es so weit kommen? Was hat dazu geführt, dass eine Regierung, die mit radikal-linker Politik begann, so rechts endete? Dies soll dieser Artikel erörtern. Der Ausgangspunkt muss dabei die Wirtschaftspolitik der sozialistischen Regierung sein. Auf diesem Feld wurde ab Juni 1982 eine »Reformpause« und schließlich ab März 1983 die Wende zur Sparpolitik eingeleitet. Im Kern des Regierungsprogrammes stand ein keynesianisch inspiriertes Wirtschaftsprogramm. Mit Hilfe eines massiven Investitions- und Konsumprogrammes sollte die Konjunktur angekurbelt werden. Der Wissenschaftsetat wurde um 500 Prozent gesteigert, der Kulturetat um 101 Prozent. Ein riesiges Bauprogramm wurde aufgelegt und die Steigerung von Löhnen und Renten summierten sich zu einem Programm, das etwa einem Prozent des BIP entsprach.

    Dieser Politik stellten sich allerdings schnell Hindernisse entgegen. Die Weltwirtschaft befand sich ab 1981 auf dem Weg in eine weltweite Rezession. Während französische Waren deswegen auf dem Weltmarkt schwerer Absatz fanden, konnten ausländische Unternehmen die gestiegene Nachfrage in Frankreich zum Verkauf ihrer Waren nutzen. Dazu kam eine massive Kapitalflucht aus Frankreich. Schon zwischen dem Wahltag am 10 Mai 1981 und der Amtseinführung von Francois Mitterand »verließen« 6 Milliarden Franc das Land. In der Folge verschärfte sich dieser Trend. Unternehmen und private Kapitalbesitzer investierten nicht mehr in Frankreich, sondern legten ihr Kapital im Ausland zu höheren Zinsen an. Die Kapitalströme aus dem Land raus führten dazu, dass der Kurs des Franc sank. Frankreich war aber durch den Europäischen Währungsvertrag gezwungen, den Kurs des Franc in einem gewissen Maß stabil zu halten. Die Zentralbank musste innerhalb kürzester Zeit fast ihre gesamten Reserven aufbrauchen, um Franc zu kaufen und so den Kurs zu stabilisieren.
    Die Politik des Kapitals

    Die Handelsbilanz Frankreichs kletterte auf Minus 93 Milliarden Franc. Allein mit dem wichtigsten Handelspartner Deutschland stieg das Defizit von 1980 auf 1981 um 34 Prozent, 1982 (im Vergleich zum Jahr 1980) sogar um 80 Prozent. Die Kapitalflüsse einerseits und das Handelsdefizit andererseits sind aber keine Naturgewalten. Sie waren das Resultat bewusster Politik seitens des Kapitals. Es war eine bewusste Entscheidung der großen privaten Kapitalgruppen, nicht weiter zu investieren und stattdessen lieber ihr Kapital im Ausland anzulegen. Grundsätzlich waren in der Problemlage zwei Lösungswege möglich.

    Der eine bestand darin, das gesamte keynesianische Programm aufzugeben und ebenfalls, wie es die anderen Staaten in der Rezession taten, die Staatsausgaben zu senken und in Kombination mit Lohnkürzungen die Wettbewerbsfähigkeit des französischen Kapitals wieder herzustellen und auf die Wiederaufnahme privater Investitionen zu hoffen. Dies war der Weg, den die französischen Sozialisten wählten. Ab Juni 1982 wurden Löhne und Gehälter eingefroren und ab März 1983 wurden die Staatsausgaben massiv gekürzt. Das Ausmaß der Kürzungen übertraf dabei weit das Ausmaß des vorherigen Konjunkturprogrammes. Während das Konjunturprogramm ein Volumen von 1 Prozent des BIP betrug, summierten sich die Gesamtkürzungen der Staatsausgaben auf zwei Prozent des BIPs. War einmal die Wettbewerbsfähigkeit der französischen Wirtschaft zum Hauptziel erklärt, wurden diesem alle anderen Politikbereiche untergeordnet.
    Es gab Alternativen für Mitterand

    Demgegenüber hätte es einen anderen Weg gegeben. Dieser wurde von den französischen Sozialisten im Vorfeld der Wahl lang diskutiert. In der Diskussion waren einerseits Schutzzölle – also der Schutz französischer Produkte vor ausländischer Konkurrenz. Andererseits war in der PS auch ein Ausstieg aus dem Europäischen Währungssystem mit einer Abwertung des Franc und der Einführung von Kapitalverkehrskontrollen diskutiert worden. Des Weiteren hätte durch weitere Verstaatlichung die Verfügungsgewalt des Kapitals über Geldkapital und Investitionsentscheidungen zunehmend eingeschränkt und schließlich gebrochen werden können.

    Hierzu hatte die PS bereits im Jahr 1979 ein Konzept verabschiedet, das es ermöglichen sollte, Nationalisierungen zu erzwingen, wenn die Mehrheit der Arbeiter eines Unternehmens dies in einem Referendum beschließen würde. Ausgangspunkt hätte dabei die Stärkung der Betriebskomitees sein können, die den 110 Wahlversprechen Mitterands entsprechend ein Vetorecht bei Entlassungen und Betriebsschließungen erhalten sollten. Sukzessive hätte so die Macht des Kapitals gebrochen werden können. Dies hätte eine direkte Mobilisierung der Bevölkerung benötigt. Die Voraussetzungen dafür existierten. Obwohl sie massiv polarisierte, hatte die Regierung für jede der kontroversen Maßnahmen den klaren Rückhalt der Bevölkerung. So unterstützten 59 Prozent die Verstaatlichung der Banken, 56 Prozent die der industriellen Unternehmen und 55 Prozent hielten die Verstaatlichungen für unumkehrbar.
    Arbeiterbewegung und soziale Kämpfe

    Der Weg der Mobilisierung der Bevölkerung gegen das Kapital wurde nie getestet. Im Gegenteil: Das neue Arbeitsgesetz wurde sogar noch zu den Versprechungen der 110 Forderungen Mitterands abgeschwächt, so dass das Vetorecht bei Entlassungen und Betriebsschließungen gestrichen wurde und die Betriebskomitees nur unwesentlich gestärkt wurden – von den Möglichkeiten der Verstaatlichungen durch Referendum ganz zu schweigen.

    Ob es den Sozialisten gelungen wäre, die Auseinandersetzung mit dem Kapital zu gewinnen, ist eine andere Frage. Denn die Wahl im Mai 1981 war nicht von einem allgemeinen Aufschwung sozialer Kämpfe begleitet gewesen. Vielmehr wurde die Arbeiterbewegung in den Jahren vor 1981 schwächer. Die Mitgliedszahlen der Gewerkschaften brachen ab 1977 ein. Sowohl die Kommunistische Partei (PCF) als auch PS verloren Mitglieder und die Anzahl der Streiks nahm dramatisch ab. Wurden 1976 noch 5,01 Millionen Streiktage registriert, so sank diese Zahl auf 1,49 Millionen im Jahr 1981 (1977: 3,66; 1978: 2,20; 1979: 3,65; 1980: 1,67). 1979 kam es zu einem großen Kampf um die Stahlindustrie in der Lorraine, der für dieses Jahr die Streikzahlen in die Höhe riss. Der Kampf der Stahlarbeiter, intensiv von der lokalen Bevölkerung unterstützt und begleitet von einer Solidaritätsbewegung im ganzen Land, ging verloren und hatte eine demoralisierende Wirkung auf die gesamte Arbeiterbewegung.
    Passive Unterstützung statt Selbstaktivität

    Dies führte dazu, dass es anders als sich viele Linke in PS und PCF erhofften, keine spontane Bewegung der Arbeiter nach dem Wahlsieg entfaltete. Die Arbeiter freuten sich zwar über den Sieg der Linken und hofften darauf, dass diese eine gute Politik für sie erreichte. Hier hätten PS und PCF einhaken und versuchen müssen, die passive Unterstützung in Selbstaktivität zu verwandeln. Trotz der schwierigen Ausgangslage hätte dies den Sozialisten die Möglichkeit eröffnet, ihr Programm durchzusetzen und tatsächlich dem Sozialismus einen Schritt näher zu kommen.

    Die Gründe für das Versäumnis, die Bevölkerung zu mobilisieren sind im Politikverständnis der Sozialisten zu suchen. Der französische Sozialismus vereinte eine radikale Rhetorik etwa des »Bruches mit dem Kapitalismus« mit einer Vorstellung, dass die sozialistische Wirtschaftspolitik die Beste sei, um auch die Interessen der französischen Unternehmer zu wahren. Das sahen die Unternehmer aber anders. Als nun die Umsetzung des Programms auf harten Widerstand von Seiten des Kapitals stieß und die Gesellschaft sich polarisierte, waren die französischen Sozialisten nicht darauf vorbereitet. Das führte innerhalb kurzer Zeit dazu, dass die Regierung auf Unternehmerkurs einschwenkte.
    Fehlende Demokratie

    Diese programmatische Entwicklung konnte auch deswegen so leicht vonstattengehen, weil die Sozialisten ihre ganze Kraft auf einen Sieg bei den Präsidentschaftswahlen gelegt hatten. Diese Konzentration prägte auch während der Regierungszeit die politische Kultur der PS. Die französische Verfassung der V. Republik etabliert den Präsidenten als zentrale Machtinstanz. Dieser wurde damals auf siebe Jahre gewählt und setzte die Regierung ein und konnte sie jederzeit umbilden und eine neue einsetzen – was unter Mitterand auch mehrmals geschah.

    Entscheidend für die Politik waren die Beraterteams des Präsidenten. An nächster Stelle dieser Hierarchie kamen die Minister, die verschiedene Strömungen in der Partei angehörten. Wichtige Entscheidungen – etwa die radikale Wende zur Austeritätspolitik, fällte Mitterand allein. Die Fraktion der PS im Parlament spielte eine untergeordnete Rolle. Sie hatte auf 285 Abgeordnete nur 17 Mitarbeiter und 12 Sekretärinnen. Oft wurde sie nur kurz vor Abstimmungen von der Regierung über den Inhalt von Initiativen informiert.

    Noch schlimmer verhielt es sich bei der Partei. Ein Parteilinker witztelte, dass sie »wegen Regierungsbeteiligung vorübergehend geschlossen« sei. Zur »Reformpause« äußerte sich das Führungsgremium erst zwei Monate nach seiner Verkündung und die Wende zur Austeritätspolitik wurde erst nach drei Monaten von der Partei kommentiert. Anstatt die Politik in demokratischer Weise zu bestimmen, verkam die PS zum Anhängsel der Regierung – schlechte Voraussetzungen, um einen Kampf mit dem Kapital in der Gesellschaft auszufechten.

    #Franc #socialisme #histoire #politique #parti_socialiste #néolibéralisme #capitalisme

  • A #Montpellier, la campagne #municipale d’EELV vole en éclats - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210120/montpellier-la-campagne-municipale-d-eelv-vole-en-eclats

    C’est complètement fou ! Je n’arrive pas à comprendre les tensions obscures qui me frappent. » Lundi 20 janvier, dans une conférence de presse transformée en meeting politique, Clothilde Ollier, candidate à la mairie de Montpellier, n’en revient toujours pas. « Aurait-on osé s’attaquer à moi de cette manière si je n’étais pas une femme, mère célibataire et infirmière aux urgences ? », s’indigne la jeune femme dans une brasserie remplie à craquer de militants proches de La France insoumise. « Je ne cèderai pas. Aidez-moi ! »

    La décision est tombée samedi soir abruptement. Comme l’a révélé Midi Libre, Europe Écologie-Les Verts (EELV) a retiré l’investiture accordée à Clothilde Ollier pour mener la campagne des municipales à Montpellier. Celle qui avait remporté une primaire contre l’ancien député Jean-Louis Roumégas ne pourra donc plus exploiter le logo de son parti. Sa photo disparaît aussi du local de campagne. Ses affiches seront nécessairement modifiées.

    [...]

    Par la suite, Manu Reynaud est écarté du dispositif. Au sein de Confluence, on pointe chez lui de « l’incompétence » et « une proximité trop importante avec le #Parti_socialiste, alors que la ville est gagnable sans ceux qui l’ont dirigée jusqu’à présent ». Par un communiqué de presse envoyé le 13 janvier depuis une adresse courriel créée pour l’occasion, en dehors du fichier d’EELV, Clothilde Ollier prend les adhérents du parti à contre-pied et évince Manu Reynaud de la direction de campagne. Elle nomme à sa place le professeur de sciences politiques non encarté Jean-Yves Dormagen (dont Le d’Oc a par ailleurs appris qu’il a rencontré ce dimanche le conseiller régional RN Djamel Boumaaz). Le but ? « Monter en puissance. »

    Une conférence de presse consacrée à la pollution de l’air est alors brutalement annulée deux heures avant sa tenue. Le sondage, commandé par #EELV et #Ensemble, plaçant #Clothilde_Ollier victorieuse dans toutes les configurations testées ne change rien : le jour de sa publication jeudi dernier, trois membres du bureau exécutif du parti tentent une médiation. En vain. Dans l’entourage de Clothilde Ollier, on dénonce une démarche « hors du cadre légal du parti ». Et on rejette les accusations selon lesquelles des thématiques écolos disparaîtraient du programme, ainsi que l’a annoncé #Julien_Bayou au terme de la médiation nationale d’EELV : « Clothilde n’a pas changé la moindre ligne au programme. C’est un petit clan autour d’un apparatchik local qui a réussi à convaincre le national qu’il y avait un problème. »

  • Prostitution – Sous pression des féministes espagnoles, le Parti socialiste mise sur l’abolitionnisme
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/18/prostitution-sous-pression-des-feministes-espagnoles-le-parti-soc

    Sous l’impulsion de féministes mobilisées, le Parti socialiste espagnol vient d’intégrer des mesures abolitionnistes claires à son programme électoral, à l’approche d’une élection générale où il a besoin des votes des femmes contre la droite.
    6.16. Nous nous efforcerons d’abolir la prostitution et d’éradiquer la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, de promouvoir la dignité des femmes, de garantir des alternatives et de mettre fin aux réseaux et aux mafias qui profitent de cet esclavage. À cette fin, nous devons protéger et aider les victimes, coopérer avec les pays d’origine et sensibiliser le public au fait qu’il s’agit d’un commerce illicite et d’une forme d’esclavage.

    Par conséquent,

    Nous poursuivrons le travail que nous avons déjà entamé ces derniers mois en vue de l’adoption de la loi globale contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle et de prostitution. La prostitution, dont nous nous sommes déclarés abolitionnistes, est l’un des visages les plus cruels de la féminisation de la pauvreté, ainsi que l’une des pires formes de violence contre les femmes.

    Cette future loi globale contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle comprendra des mécanismes adéquats de prévention et de poursuite de la traite, empêchera la publicité de services à contenu sexuel et renforcera les services et programmes de protection sociale et de rétablissement complet des personnes qui ont été exploitées, en accordant une attention particulière aux mineurs

    Nous allons approuver dans notre législation des mesures visant l’abolition de la prostitution :

    En instaurant une formule juridique permettant des sanctions pénales pour ceux qui contribuent ou tirent profit de la prostitution d’autrui, qui contribuera à démanteler le commerce du sexe.

    En sanctionnant la demande et l’achat de prostitution.

    En faisant la promotion dans les instances internationales d’une répression de la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://fillesfemmesmeres.over-blog.com/2018/06/le-nouveau-gouvernement-espagnole-est-majoritairement-f
    #prostitution #pronographie #espagne #parti_socialiste #gestation_pour_autrui #abolition

  • Révolt ! Don’t react
    L’avenir sera soit révolutionnaire, soit réactionnaire.

    #Traduction d’un texte du Journal de #Pamela_Anderson, le 18 décembre 2018
    https://www.pamelaandersonfoundation.org/news/2018/12/18/revolt-dont-react
    ///edit : quelques ajouts d’importance en commentaires de cette traduction ///

    Dans son célèbre poème, La Solution, #Bertolt_Brecht a dit en plaisantant que "Le peuple, a par sa faute perdu la confiance du gouvernement" et qu’il serait plus simple "pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre".

    Cela m’a donné matière à réflexion. Je suis aux États-Unis depuis quelques jours et je suis attentive à ce qui se passe ici.

    Pas grand chose a changé. Les États-Unis ont toujours les meilleures universités au monde mais des écoles désastreuses. Beaucoup d’étudiants sont illettrés. Il y a une augmentation énorme de la dépendance aux produits pharmaceutiques. Plus d’hyperactivité. Pas de média libre (je ne considère pas les médias remplis de propagande comme libres). Beaucoup de division selon des critères raciaux et ethniques. En bref, un pays en crise.

    Deux ans plus tard, le gouvernement actuel et les démocrates et leurs grands amis des médias sont toujours obsédés par le rôle présumé de la Russie lors de la dernière élection présidentielle. Les récents rapports de la Commission du Sénat sur le Renseignement affirment que la Russie aurait pris pour cible des électeurs afro-américains et aurait « exploité les tensions raciales et le sentiment d’isolement ». Ils croient encore naïvement que les électeurs américains ont été soumis au lavage de cerveau par une puissance étrangère pour élire le président.

    Et, ils donnent l’impression d’un clivage politique entre les bons et les méchants. D’un côté, le camp de la « civilité » et des valeurs. De l’autre, celui de la frustration et de la haine.

    C’est tellement superficiel.

    Je trouve cela absurde et pathétique. Parce qu’ils ne comprennent toujours pas : ce pays est ce qu’il est à cause du système que les démocrates et les médias ont contribué à bâtir. Au lieu de dissoudre le système, ils préféreraient dissoudre le peuple.

    Cela est particulièrement clair dans le Sud ; le Ventre de la bête.

    J’aimerais visiter le sud. Je suis curieuse de connaître cette partie des États-Unis qui adorerait prétendument les fusils et Trump. Les libéraux voient dans ces gens un tas de moins que rien. Ils les accusent de toutes sortes de choses : d’être des arriérés ; de se conformer au "restez tranquilles, ne vous faites pas remarquer, ne causez pas de problèmes et soyez rentrés à 22 heures".

    Je regarde autour de moi et, dans tant de pays, je vois un dénominateur commun. Une révolte de la périphérie. Depuis l’élection de #Trump à la présidence, en passant par le #Brexit, la #Catalogne, les #Gilets_Jaunes... et je me demande si c’est parce que le #capitalisme est toujours plus radical, plus cruel en périphérie.
    Les gens dans tant d’endroits ne se sentent pas représentés par les ou leurs politiciens. Ils savent que le choix de ceux qui votent n’a pas vraiment d’importance car rien ne changera dans leur vie. Parce que le vrai pouvoir ne siège pas dans l’urne. Il est assis ailleurs. Le pouvoir est entre les mains des grandes entreprises mondiales et du capital financier.

    Et dans ce monde post-démocratique, arrivent les dénommés "populistes". Ou - comme certains appellent ça - la politique de "l’homme fort".

    Pourquoi ont-ils autant de succès ?

    C’est parce qu’ils ont réussi à sensibiliser les plus démunis ? A mettre la lumière sur l’histoire de ces outsiders qui ont survécu au travers des conditions créées par le capitalisme prédateur ? L’histoire de gens qui ont d’horribles emplois dans des chaînes de production, des usines et des supermarchés. Les personnes qui croient que le travail acharné améliorera leur vie et celle de leurs enfants.

    Les hommes-forts politiques ne leur offrent pas d’alternatives. Ils répondent simplement à leurs sentiments d’exclusion. Ils rendent la fierté aux gens, ou du moins c’est ce qui est dit, mais tout ce qu’ils font, c’est leur rendre leur illusion de la fierté. Ils leur offrent de l’émotion.

    Pour moi, il est logique que la périphérie vote comme elle le fait. Le statu quo les empêche de rêver d’un avenir différent, d’un avenir meilleur, ils sont donc obligés d’idéaliser le passé.

    Je comprends également pourquoi ils ne répondent pas aux appels à la solidarité. La solidarité ne peut être commandée. Les classes moyennes et les travailleurs pauvres, qui ne peuvent pas se permettre beaucoup, se sentent obligés de défendre le peu qui leur reste et se radicalisent par la peur ; la peur de la perte. Et puis, les riches et les privilégiés et l’État (ainsi que les banques) sont déjà si puissants et si riches qu’ils dirigent leur colère vers les groupes les plus faibles de la société. Vers les réfugiés et les minorités.

    Cela a donc du sens, mais c’est aussi inquiétant.

    Inquiétant parce que ces jours-ci, les gens aux États-Unis (et ailleurs) n’ont pas énormément de choix. Ils doivent choisir entre les néolibéraux, c’est-à-dire des gens égarés qui répètent le même désastre économique qui dure depuis une décennie, ou les hommes-forts. Cependant, le problème n’est pas le politicien populiste ou l’homme-fort (qui se mélangent dans certains cas). Le problème est l’économie et l’inégalité économique. Le problème est le néolibéralisme.

    Je veux aider les gens à devenir des révolutionnaires en formation.

    J’ai lu une récente interview d’#Adam_Curtis dans The Economist (L’antidote à l’effondrement des civilisations). Curtis est un documentariste britannique qui parle d’un sentiment de malheur et du fait que rien ne change jamais. Je suis d’accord avec tout ce qu’il dit.

    Nous devons cesser de croire que le système actuel est gravé dans la pierre et incapable de changer. Nous devons cesser de croire que ce que nous avons est le meilleur système possible. Nous devons cesser de prétendre que l’autre côté est mauvais, confus ou avec le cerveau lavé par les #fake-news. Au lieu de cela, nous devons faire mieux que simplement hisser le drapeau de la tolérance et de la civilité. Nous devons nous efforcer d’offrir une histoire politique plus forte.

    Nous devons lutter contre ceux qui non seulement détiennent le pouvoir et la richesse, mais s’y accrochent avec une ténacité implacable.

    Nous devons nous opposer au néolibéralisme et à ses institutions mondiales et régionales. Nous devons offrir une société alternative, démocratique et juste sur le plan social, sans compromis en matière de démocratie sociale (en particulier pour les grandes entreprises).

    J’ai mis en place une nouvelle fondation pour soutenir les militants et autres révolutionnaires, elle s’appelle Tenure. Nous prévoyons des choses radicalement formidables.

    Mais il faut aller plus loin. Il y a des universitaires qui offrent une alternative à l’économie, il y a un nouveau manifeste d’économistes français. Très intéressant.

    L’avenir sera soit révolutionnaire, soit réactionnaire.

    Je souhaite également réunir d’autres artistes et créateurs, des personnes intelligentes, pour voir grand. Penser ambitieux. Faisons notre manifeste pour l’avenir révolutionnaire et réfléchissons à la façon de le mettre en pratique. Je souhaite rassembler des personnes capables de décrire avec précision la société. Et alors, nous pouvons la CHANGER. J’ai tellement d’idées.

    Cela dépend de nous Il y a suffisamment de ressources pour construire de meilleures alternatives.

    Je veux construire l’avenir révolutionnaire. Et dissoudre le #SYSTÈME, pas les personnes.

    Es-tu avec moi ?

    Avec amour

    Pamela

  • Adresse aux catholiques : Macron électrise droite et gauche
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100418/adresse-aux-catholiques-macron-electrise-droite-et-gauche

    Le discours aux catholiques d’Emmanuel Macron au collège des Bernardins ce lundi a bousculé #Les_Républicains, déstabilisés par cette main tendue à un électorat qu’ils considèrent comme chasse gardée. Les atteintes aux fondements de la laïcité ont, en revanche, ressoudé une gauche d’habitude divisée sur la question.

    #France #catholicisme #Emmanuel_Macron #La_France_insoumise #laïcité #parti_socialiste

  • Adresse aux catholiques : Macron électrise la classe politique
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100418/adresse-aux-catholiques-macron-electrise-la-classe-politique

    Le discours aux catholiques d’Emmanuel Macron au collège des Bernardins ce lundi a bousculé #Les_Républicains, déstabilisés par cette main tendue à un électorat qu’ils considèrent comme chasse gardée. Les atteintes aux fondements de la laïcité ont, en revanche, ressoudée une gauche d’habitude divisée sur la question.

    #France #catholicisme #Emmanuel_Macron #La_France_insoumise #laïcité #parti_socialiste

  • Congrès d’Aubervilliers : « Le #PS est devenu un tout petit monde »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070418/congres-d-aubervilliers-le-ps-est-devenu-un-tout-petit-monde

    Le #parti_socialiste aborde sa 47e année d’existence au bord de l’extinction. Pour le chercheur Éric Treille, le congrès d’Aubervilliers qui se tient ce week-end va être un « congrès d’apaisement ». Ensuite, le PS sera-t-il capable d’un retour à une réflexion de fond ?

    #France #Eric_Treille #Olivier_Faure

  • La #France face à l’affaire libyenne : chronique d’une lâcheté politique
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210318/la-france-face-l-affaire-libyenne-chronique-d-une-lachete-politique

    Nicolas Sarkozy et #François_Hollande sous l’Arc de triomphe de l’Étoile lors des cérémonies du 8 Mai en 2013. © Reuters Dès les premières révélations de Mediapart, l’opposition à Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à soulever la gravité de l’affaire libyenne. Pourtant, depuis plus de six ans, le pouvoir politique a constamment détourné le regard du dossier, écartant même l’hypothèse d’une commission d’enquête parlementaire sur l’évolution des relations entre Paris et Tripoli et le déclenchement de la guerre de 2011.

    #affaire_libyenne #Affaire_Sarkozy-Kadhafi #parti_socialiste

  • #congrès du #PS : victoire au centre, balle à Faure
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160318/congres-du-ps-victoire-au-centre-balle-faure

    Olivier Faure à l’Assemblée. © Reuters 37 014 militants du PS se sont déplacés jeudi pour voter sur les quatre textes d’orientation. #Olivier_Faure est arrivé très largement en tête avec 48,56 % des voix et va devenir le prochain premier secrétaire. En deuxième position, #Stéphane_le_Foll s’est désisté. L’aile gauche du parti, représentée par #Emmanuel_Maurel, termine loin derrière.

    #France #Luc_Carvounas #parti_socialiste

  • Dans la #Nièvre, des socialistes se reprennent à y croire avant leur #congrès
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150318/dans-la-nievre-des-socialistes-se-reprennent-y-croire-avant-leur-congres

    © CG Dans cette fédération socialiste qui penche traditionnellement à la gauche du #PS, une bonne moitié des militants sont partis ces dernières années. Mais pour ceux qui restent, après la claque de 2017 et le départ des apparatchiks locaux, dont plusieurs ont rejoint LREM, le temps est (peut-être) venu d’un nouveau départ.

    #France #Nevers #parti_socialiste

  • Pour diriger le #PS, un débat dans l’ombre de Macron
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080318/pour-diriger-le-ps-un-debat-dans-l-ombre-de-macron

    Lors du débat mercredi soir. © F.Z. #Emmanuel_Maurel, candidat de l’aile gauche du parti pour le poste de premier secrétaire du PS, a dominé le débat entre les quatre prétendants, retransmis mercredi soir à la télévision. #Stéphane_le_Foll a tenu sa ligne hollandaise. Tendus, #Luc_Carvounas et #Olivier_Faure ont laborieusement tenté de défendre leur candidature de rassemblement.

    #France #congrès #parti_socialiste

  • Dans le Gard, #Olivier_Faure tente de ranimer un #PS aux abois
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020318/dans-le-gard-olivier-faure-tente-de-ranimer-un-ps-aux-abois

    Conscient de la faiblesse du parti – « dans sa forme actuelle, le PS est mort » –, le patron des députés socialistes propose aux militants que le #congrès d’avril ne soit pas « un terminus mais un démarrage ». Reportage à Nîmes, avec le candidat au poste de premier secrétaire.

    #France #parti_socialiste

  • #Gérard_Collomb à #Lyon ou l’art du verrouillage
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240218/gerard-collomb-lyon-ou-l-art-du-verrouillage

    Gérard Collomb à Lyon lors de la campagne des élections municipales, en 2014. © Reuters Dans son fief lyonnais, le ministre de l’intérieur a bâti un pouvoir sans partage. Son hégémonie repose sur une habileté certaine à diviser ses rivaux et opposants et sur une maîtrise des réseaux de la ville, notamment au sein du patronat.

    #France #En_marche #parti_socialiste

  • Congrès du #parti_socialiste : au rythme d’une marche funèbre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120218/congres-du-parti-socialiste-au-rythme-dune-marche-funebre

    À un mois du vote des militants socialistes pour désigner leur premier secrétaire, les candidats et les ex-éléphants redoublent d’inquiétude : et si cette élection n’intéressait personne ? Ils rêvent d’alliances diverses pour sauver le PS, mais butent sur un double cauchemar : Mélenchon les dévore et Macron les digère.

    #France #congres_PS #Emmanuel_Maurel #Luc_Carvounas #Olivier_Faure #Stéphane_le_Foll

  • Congrès du PS : au rythme d’une marche funèbre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120218/congres-du-ps-au-rythme-dune-marche-funebre

    À un mois du vote des militants socialistes pour désigner leur premier secrétaire, les candidats et les ex-éléphants redoublent d’inquiétude : et si cette élection n’intéressait personne ? Ils rêvent d’alliances diverses pour sauver le PS, mais butent sur un double cauchemar : Mélenchon les dévore et Macron les digère.

    #France #congres_PS #Emmanuel_Maurel #Luc_Carvounas #Olivier_Faure #parti_socialiste #Stéphane_le_Foll

  • #législatives_partielles: Macron touché, PS coulé
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290118/legislatives-partielles-macron-touche-ps-coule

    Bonne à très bonne soirée pour la droite #LR, résultats médiocres pour les Marcheurs d’Emmanuel Macron, recul très net du Front national, bilan passable pour La #France insoumise et catastrophe confirmée pour le PS : tels sont les enseignements du premier tour des législatives partielles, à #Belfort et dans le Val-d’Oise.

    #Emmanuel_Macron #Les_Républicains #LREM #parti_socialiste #Val-d'Oise