• ’45

    Un altro inverno, e gli Alleati ancora non sono arrivati. Sui monti del nord dell’Italia le bande partigiane si vanno ingrossando dei giovani che rifiutano di arruolarsi nelle fila della #Repubblica_di_Salò e fuggono dalle deportazioni in Germania. Le azioni partigiane si fanno sempre più audaci, contro i repubblichini, contro i tedeschi. Più numerosi anche i rastrellamenti, più feroci le rappresaglie. Poi, finalmente, l’ordine dell’insurrezione. Tutti a valle, per unirsi ai nuclei cittadini, agli operai in rivolta. Per riscattarsi dal fascismo, per liberarsi dai tedeschi prim’ancora dell’arrivo degli Alleati. E intrecciata alla grande storia, quella minuta di Maria. Delle sue apprensioni per il marito partigiano e per il figlio alpino in Russia; della sua paura per i soldati della Wehrmacht che le piombano in casa; della sua gioia per la Liberazione e per il ritorno del figlio; della pietà per quel soldato tedesco ora vinto e prigioniero.

    https://www.orecchioacerbo.com/editore/index.php?option=com_oa&vista=catalogo&id=509

    #BD #bande_dessinée #WWII #partisans #deuxième_guerre_mondiale #libération #livre #seconde_guerre_mondiale #Italie #insurrection #fascisme #Maurizio_Quarello

    le bô cadeau de @_kg_ #merci

  • La guérilla odonymique gagne une bataille : une nouvelle station du métro romain sera dédiée à #Giorgio_Marincola, partisan italo-somalien, et non à un lieu d’oppression coloniale

    J’ai souvent entendu l’expression, courante dans le dialecte lombard que je parle, « Che ambaradan ! ». Cela peut se traduire par « Mais quel ambaradam ! ». On le dit en s’étonnant face à une pièce en désordre ou pour parler de quelque chose qui a suscité beaucoup de vicissitudes et complications. Je n’ai jamais interrogé cette expression et je ne me suis jamais posée la question de son origine. C’est en cherchant des informations sur l’écrivaine italo-somalienne Igiaba Scego dont je suis en train de lire le livre La linea del colore (La ligne de la couleur) que je découvre l’imprégnation coloniale de cette expression. Dans une interview, Scego exhorte les lecteurs et lectrices à « découvrir les symboles de l’histoire coloniale à Rome afin de combler un trou de mémoire ». C’est en lisant cet interview, qui se construit autour d’un événement odonymique, que je comprends la signification profonde de cette expression devenue courante et si banale.

    En effet, le 24 juin 2020, une pétition en ligne est lancée sur change.org. Elle demande à ce que la future station du métro romain en construction ne soit pas nommée, comme prévu initialement, « Amba Aradam » du fait de la présence de la « via dell’Amba Aradam » dans les alentours de la station, mais d’après Giorgio Marincola. En effet, dit le bref texte de la pétition, « il serait mieux d’intituler la nouvelle station du métro C d’après lui, plutôt qu’avec le nom Amba Aradam, qui rappelle un des épisodes les plus atroces de l’occupation italienne en Éthiopie. ». Giorgio Marincola, comme le rappelle la pétition, est fils d’une mère somalienne et d’un soldat italien ; il a été partisan et a combattu de Rome au Nord de l’Italie jusqu’aux derniers jours de la Libération. Il a reçu la médaille d’or de la valeur militaire et, en 1946, l’Université La Sapienza de Rome lui a décerné le diplôme honoris causa en médecine.

    La pétition lancée en juin 2020 connaît un vif succès et récolte 1982 signatures. Elle a été débattue et approuvée (27 votes en sa faveur, 3 contraires et 4 abstentions) sous forme de motion du Conseil communal du 4 août 2020. Le texte soumis au vote met en avant l’adhésion à la pétition en ligne et juge nécessaire « un changement de paradigme qui puisse restituer la juste importance et la juste valeur aux événements historiques et à leurs protagonistes ». Elle souligne en outre que l’administration communale est déjà en train de modifier des noms de rue pour les « dédier aux victimes ».

    Quelques semaines auparavant, la rue Amba Aradam avait déjà changé de nom, même si de manière éphémère. En effet, dans la foulée des manifestations liées au mouvement Black Lives Matter, un groupe d’activistes avaient renommé la rue en la dédiant à George Floyd et Bilal Ben Messaud.

    Dans la rue, une banderole signée par le collectif anti-raciste disait : « Qu’aucune station n’ait le nom de l’oppression ». Etait ajouté sur la banderole : « dédier une station à la bataille de l’Amba Arabam signifie commémorer les fusillades, les pendaisons, les rafles, les massacres avec des armes chimiques perpétrés par le régime pendant la campagne de colonisation de l’Éthiopie, une occupation brutale qui entraîna la mort de centaines de milliers d’Ethiopiens dont un grand nombre de civils sans défense, de femmes, d’enfants et de personnes âgées ».

    Un micro-trottoir publié sur le site du journal Il Fatto quotidiano montre, comme le dit Scego, le « vide de mémoire ». Presque personne, en effet, ne connaît les événements qui ont donné lieu au nom de la rue. Une fois le voile d’ignorance levé, les hommes et femmes interviewé·es sont, dans leur majorité, d’accord sur la décision de renommer la station de métro. Celleux qui s’y opposent rappellent le besoin de ne pas oublier l’histoire en effaçant le nom. Une poignée se montre indifférente : les rues servent à s’orienter, le nom qu’elles portent importe peu. Pourtant, en cet été 2020, ce sont les groupes militants demandant le changement et effacement des symboles coloniaux qui ont remporté le bras de fer odonymique : La station de métro sera dédiée à Giorgio Marincola. Ainsi en a décidé l’autorité communale. Partisan tué par des soldats allemands en Val de Fiemme le 4 mai 1945, il était né en Somalie italienne en 1923 d’un soldat italien, Giuseppe Marincola, et de Askhiro Hassan, femme d’origine abgal – sous-groupe des Somalis.

    Dédier une station de métro à Marincola fait partie d’un processus que Mariana Califano attribue aux « administrations les plus ‘éclairées’ ». Celles qui, comme elle le rappelle, « ont pris conscience de la capacité des odonymes à refléter l’âme d’un pays et de sa communauté et sont intervenues pour renommer des rues dédiées jadis à des personnages et des lieux du fascisme et du colonialisme ». Elle ajoute comment « c’est précisément dans le contexte de ce qui a été oublié et refoulé qu’une bataille politique importante se joue, dans laquelle les odonymes ne représentent qu’un des nombreux indicateurs de l’état des choses, c’est-à-dire de l’affirmation et de la consolidation d’une image édulcorée du fascisme et de ses crimes, de l’idée-même des ‘italiani brava gente’ ». La bataille d’Amba Aradam montre le visage obscur du colonialisme, il balaye le mythe d’un colonialisme italien qui aurait été plus « doux » (« Italiens, braves gens ») que les autres. Ne pas l’oublier est un devoir, honorer le massacre en lui dédiant une station de métro en gestation un choix dangereux, heureusement corrigé par l’administration communale. Reste à savoir que faire de la rue qui, elle, continue à se nommer « dell’Amba Aradam ».

    https://neotopo.hypotheses.org/3251

    Ma petite contribution au blog @neotoponymie (#shameless_autopromo), voir aussi le fil de discussion sur seenthis (à partir duquel j’ai écrit le texte, d’ailleurs, merci @seenthis !) :
    https://seenthis.net/messages/871345

    #toponymie #toponymie_politique #Italie #colonialisme #Rome #partisans #métro #station_de_métro #colonialisme_italien #passé_colonial #mémoire #guerre_d'Ethiopie #Ethiopie #massacre #Badoglio

  • Roma, la fermata della metro C #Amba_Aradam cambia nome: approvata l’intitolazione al partigiano #Marincola. Il vox tra i cittadini

    E’ stata approvata questo pomeriggio la mozione che impegna l’amministrazione capitolina ad intitolare la futura fermata della Metro C Amba Aradam al partigiano italo-somalo #Giorgio_Marincola. Mentre nell’Aula Giulio Cesare l’assemblea capitolina votava la mozione, appoggiata dalla sindaca Virginia Raggi, per cambiare quel nome simbolo del colonialismo italiano e di una delle peggiori stragi compiute dal regime fascista in Africa, i residenti che abitano nel quartiere vicino l’omonima via Amba Aradam, nell’area di San Giovanni, si dividono sull’iniziativa.


    C’è chi difende l’iniziativa del Campidoglio. Chi vuole conservare il vecchio nome scelto per la stazione metro C di Roma, ‘Amba Aradam‘, affinché “anche gli errori e le atrocità non vengano dimenticate”. Ma anche chi rivendica che “la storia non si debba cambiare”, quasi ‘nostalgico’ del periodo coloniale di matrice fascista.

    Lì, dove è in costruzione una nuova fermata della metropolitana (che dovrebbe essere ultimata entro il 2024, ndr) erano state le azioni dimostrative degli attivisti di #Black_Lives_Matter, seguite da appelli della società civile, a porre il problema di quella controversa toponomastica. Chiedendo di sostituire quel nome e di rendere invece omaggio al partigiano Marincola. Figlio di un soldato italiano e di una donna somala, da giovanissimo scelse di combattere per la Resistenza, contro l’occupazione nazifascista, ucciso dalle SS in Val di Fiemme il 4 maggio 1945.

    “Una scelta giusta, omaggiare un partigiano di colore può essere un atto di grande valore simbolico”, c’è chi spiega. Altri concordano: “Perché no?”. Una proposta che ha anche permesso di conoscere una storia spesso dimenticata: “Non lo conoscevo, ho letto sui giornali. Ma ora sono convinto che sia giusto dedicargli questo riconoscimento”, spiega una ragazza.

    Altri invece sono contrari: “Deve restare il nome ‘Amba Aradam’, si è sempre chiamata così anche la via”. Eppure, tra i sostenitori del vecchio nome (ma non solo), quasi nessuno conosce la storia della strage fascista che si consumò nel massiccio montuoso a nord di Addis Abeba, lungo il Tigre, quando, nel 1936, le truppe del maresciallo Badoglio e l’aviazione italiana massacrarono 20mila etiopi, compresi civili, donne e bambini, usando gas vietati già allora dalle convenzioni internazionali, come l’iprite. Altre centinaia persero la vita tre anni più tardi, all’interno di una profonda grotta dell’area, con le truppe fasciste che fecero uso di gas e lanciafiamme contro la resistenza etiope, per poi murare vivi gli ultimi sopravvissuti.

    Una storia che quasi nessuno conosce, anche chi difende il nome ‘Amba Aradam’. Certo, chi concorda con la nuova intitolazione è convinto che, al di là dei simboli, siano necessarie altre azioni concrete sul tema immigrazione, compreso il diritto alla cittadinanza per chi nasce, cresce e studia in Italia: “Ius soli e Ius culturae? Sono favorevole”, spiegano diversi residenti. Ma non solo: “Serve anche ripartire dalle scuole e dalla formazione per debellare il razzismo”.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2020/08/04/roma-la-fermata-della-metro-c-di-via-amba-aradam-sara-intitolata-al-partigiano-marincola-il-vox-tra-i-residenti-sulliniziativa-del-campidoglio/5889280
    #toponymie #toponymie_politique #Italie #colonialisme #Rome #partisans #métro #station_de_métro #colonialisme_italien #passé_colonial #mémoire #guerre_d'Ethiopie #Ethiopie #massacre #Badoglio

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

    ping @isskein @albertocampiphoto

    • Prossima fermata: Giorgio Marincola

      Sulla scia di Black Lives Matter, un piccolo movimento d’opinione ha proposto di rinominare una stazione della metro C in costruzione. Sarà intitolata al partigiano nero che morì combattendo i nazisti in val di Fiemme.

      La zona intorno a via dell’Amba Aradam a Roma, alle spalle della basilica di San Giovanni in Laterano, è da tempo sottosopra per la presenza di un grande cantiere. Sono i lavori della linea C della metropolitana: uno dei tanti miti romani che si spera possa un giorno, chissà, diventare realtà. Se tutto andrà bene, nel 2024 la città avrà una fermata della nuova metro chiamata per l’appunto «Amba Aradam».

      Anzi, non più. Martedì 4 agosto l’Assemblea capitolina ha approvato – con l’appoggio della sindaca Virginia Raggi – una mozione che vincola l’Amministrazione cittadina a cambiare quel nome. Niente Amba Aradam: la stazione si chiamerà «Giorgio Marincola». Alla grande maggioranza degli italiani nessuno di questi due nomi – di luogo il primo, di persona il secondo – dice alcunché. Il primo è da tempo dimenticato dai più; il secondo nemmeno l’hanno mai sentito. Eppure la decisione di sostituire l’uno con l’altro, maturata nelle settimane recenti sulla scia del movimento Black Lives Matter e delle sue ripercussioni in Italia, è una svolta importante, di rilevante significato politico. Certifica l’opposta curva che la reputazione, l’eco dei due nomi percorre nella coscienza dei contemporanei.

      L’Amba Aradam, gruppo montuoso della regione del Tigrè, fu teatro a metà febbraio 1936 di una battaglia nel corso dell’aggressione fascista all’Etiopia. All’epoca venne celebrata in Italia come una grande vittoria, tacendo che era stata ottenuta con l’uso massiccio e indiscriminato di gas asfissianti proibiti dalla Convenzione di Ginevra. Ventimila morti tra combattenti e civili inermi abissini: una strage, un crimine di guerra per il quale nessuno è mai stato processato. Il Negus, costretto all’esilio, denunciò l’accaduto dalla tribuna della Società delle Nazioni, attirando sull’Italia l’obbrobrio delle democrazie. Oggi gli italiani in massima parte non sanno o non vogliono sapere. Restano i nomi di strade e piazze in varie località del Paese e un’espressione, «ambaradàn», di cui s’è scordata l’origine e che sta a significare una gran confusione.

      All’epoca della battaglia Giorgio Marincola aveva 12 anni e mezzo e frequentava la scuola media a Roma. La sua esistenza, sia prima che dopo, non ebbe nulla dell’apparente banalità che sembrano indicare queste scarne notizie. E merita di essere raccontata, perché troppo pochi ancora la conoscono.

      Giorgio era nato in Somalia nel settembre del ’33. Suo padre Giuseppe era un maresciallo maggiore della Regia Fanteria; sua madre, Askhiro Hassan, era somala; la sua pelle era color caffellatte. Prendere una concubina del posto, per gli italiani che a vario titolo si trovavano nella colonia somala era, all’epoca, comportamento diffuso. Per niente diffusa, viceversa, la scelta di riconoscere i figli nati da quelle unioni: ma Giuseppe Marincola volle comportarsi così, e li portò con sé in Italia. Giorgio, negli anni dell’infanzia, fu affidato a una coppia di zii che vivevano in Calabria e non avevano figli. La sorellina Isabella, di due anni più giovane, crebbe invece presso il padre e la moglie italiana che Giuseppe aveva nel frattempo sposato. Questa precoce separazione segnò le vite dei bambini: il maschio fu avvolto dall’affetto degli zii come fosse figlio loro; Isabella fu respinta dalla cattiveria e dai maltrattamenti di una matrigna che non l’amava. (La sua storia è narrata nel bel libro di Wu Ming 2 e Antar Mohamed Timira, pubblicato da Einaudi nel 2012, dal quale sono tratte la maggior parte delle informazioni qui riferite).

      Adolescente, Giorgio Marincola fu riunito alla sua famiglia a Roma. Negli anni del liceo, iscritto all’Umberto I, ebbe come insegnante di Storia e Filosofia Pilo Albertelli, al quale quello stesso istituto scolastico è oggi dedicato. Il professor Albertelli, partigiano, eroe della Resistenza, medaglia d’oro al valor militare, fu arrestato il primo marzo del ’44 mentre faceva lezione, torturato, infine trucidato tra i martiri dell’eccidio delle Fosse Ardeatine. A quel punto Giorgio, che nel frattempo aveva terminato le superiori e si era iscritto a Medicina, ne aveva già seguito l’esempio unendosi ai gruppi partigiani legati a Giustizia e Libertà attivi a Roma e nel Lazio.

      Nel giugno del ’44 i tedeschi lasciarono Roma e i compagni d’avventura di Giorgio, deposte le armi, si apprestarono a tornare all’università. Lui volle invece continuare a combattere: raggiunse la Puglia, dove ricevette una sommaria formazione da parte delle forze speciali alleate, e qualche settimana dopo fu paracadutato sul Biellese. Si unì alle formazioni partigiane di GL in Piemonte, finché non fu catturato. I fascisti repubblichini usavano costringere i prigionieri a lanciare appelli dalla loro emittente Radio Baita, affinché convincessero i compagni a deporre le armi. Messo davanti al microfono, Marincola pronunciò invece parole che andrebbero riportate su ogni manuale scolastico di storia: «Sento la patria come una cultura e un sentimento di libertà, non come un colore qualsiasi sulla carta geografica… La patria non è identificabile con dittature simili a quella fascista. Patria significa libertà e giustizia per i popoli del mondo. Per questo combatto gli oppressori…».

      Così il giovane eroe fu consegnato ai tedeschi, che lo deportarono nel campo di transito di Gries, alle porte di Bolzano. Lì lo raggiunse la Liberazione, all’indomani del 25 aprile 1945. La guerra in Italia era finita ma ancora una volta Giorgio si mise a disposizione dei comandi militari di Giustizia e Libertà. Insieme ad altri cinque o sei ragazzi, fu incaricato di presidiare un bivio in località Stramentizzo in Val di Fiemme, poco a nord di Trento, sulla strada della ritirata delle colonne tedesche le quali, in base agli accordi di resa, avevano avuto concesso libero transito verso il loro Paese. Per evitare incidenti, la piccola unità partigiana aveva ricevuto ordine di non portare le armi: si trattava insomma soltanto di dirigere il traffico.

      Alle prime ore di una bella mattina di maggio, il giorno 5, una colonna di SS si presentò all’incrocio, preceduta da bandiere bianche. I soldati scesero dai camion e fecero fuoco. Poi procedettero verso il paese di Stramentizzo, seminando morte tra le case: fu l’ultima strage nazista in territorio italiano. L’episodio è stato variamente raccontato: sta di fatto che così finì la giovane vita di Giorgio Marincola, a 22 anni non ancora compiuti. Quando i comandi di GL ricevettero le prime confuse notizie dell’accaduto, furono informati che tra i morti c’era un ufficiale di collegamento americano: nessuno immaginava che un uomo dalla pelle nera potesse essere italiano.

      Da molti decenni Stramentizzo non esiste più: alla metà degli anni Cinquanta finì sul fondo del lago artificiale creato dalla diga costruita sul corso del torrente Avisio. A Marincola fu conferita la medaglia d’oro al valor militare alla memoria; nel ’46 l’Università di Roma gli attribuì la laurea in Medicina honoris causa. Poi il suo nome finì nel dimenticatoio: una via a Biella, nelle cui vicinanze aveva combattuto; un’aula della scuola italiana a Mogadiscio, in Somalia, in seguito demolita. Nient’altro. Finché, piano piano, con una lotta sorda e ostinata per salvarne la memoria, si è tornati a parlare di lui: un libro, Razza partigiana, di Carlo Costa e Lorenzo Teodonio; l’aula di Scienze del liceo Albertelli di Roma, dove oggi ai ragazzi viene raccontata la sua storia. E, nel prossimo futuro, una stazione delle metropolitana, affinché i romani ricordino.

      https://www.azione.ch/attualita/dettaglio/articolo/prossima-fermata-giorgio-marincola.html

    • Metro C, nuova stazione Amba Aradam-Ipponio sarà intitolata a partigiano Giorgio Marincola

      Approvata in Campidoglio una mozione per intitolare la futura fermata della metro C Amba Aradam/Ipponio al partigiano antifascista Giorgio Marincola. Figlio di un sottufficiale italiano e di una donna somala, vissuto a Roma nel quartiere di Casalbertone, scelse di contribuire alla liberazione d’Italia nel periodo della Resistenza. Morì in Val di Fiemme nel maggio 1945.

      L’iniziativa per l’intitolazione era stata lanciata, nelle scorse settimane, con una petizione su change.org che ha raccolto numerose adesioni.

      https://www.comune.roma.it/web/it/notizia/metro-c-nuova-stazione-amba-aradam-ipponio-sara-intitolata-a-partigiano-

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      Le texte de la motion:
      Mozione n.68 del 4agosto 2020
      https://www.carteinregola.it/wp-content/uploads/2016/09/moz68-20-intitolazione-stazione-metro-marincola.pdf

    • La pétition sur change.org:
      Fanpage - "Perché intitolare al partigiano meticcio Marincola la stazione della metro C Amba Aradam

      «Giorgio Marincola, figlio di una madre somala e di un soldato italiano, è stato un partigiano che ha combattuto da Roma al Nord Italia fino agli ultimi giorni della Liberazione. Sarebbe meglio intitolare la nuova stazione della metro C a lui, piuttosto che con il nome Amba Aradam, che ricorda uno degli episodi più atroci dell’occupazione italiana in Etiopia. La proposta, rilanciata anche da Roberto Saviano, ora è diventata una petizione online rivolta alla sindaca Virginia Raggi.»

      https://www.change.org/p/virginia-raggi-intitoliamo-la-stazione-della-metro-c-di-via-dell-amba-aradam-a-giorgio-marincola/u/27093501

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      Perché intitolare al partigiano meticcio Giorgio Marincola la stazione della metro C di Amba Aradam

      Giorgio Marincola, figlio di una madre somala e di un soldato italiano, è stato un partigiano che ha combattuto da Roma al Nord Italia fino agli ultimi giorni della Liberazione. Sarebbe meglio intitolare la nuova stazione della metro C a lui, piuttosto che con il nome Amba Aradam, che ricorda uno degli episodi più atroci dell’occupazione italiana in Etiopia. La proposta, rilanciata anche da Roberto Saviano, ora è diventata una petizione online rivolta alla sindaca Virginia Raggi.

      Nella notte tra giovedì e venerdì un’azione da parte di un gruppo di attivisti antirazzisti ha portate anche nella capitale la mobilitazione che, partita dagli Stati Uniti e allargatasi all’Europa e non solo, mette in discussione i simboli del passato coloniale e schiavista, siano essi statue, targhe, intitolazioni di vie e piazze. A Milano a finire (di nuovo) nel mirino è stata la statua dedicata al giornalista Indro Montanelli. A Roma, con l’hashtag Black Lives Matter, a essere presa di mira è stata la statua del generale #Antonio_Baldissera, protagonista degli orrori dell’avventura coloniale fascista, il cui busto al Pincio è stato coperto di vernice. Contemporaneamente largo dell’Amba Aradam e via dell’Amba Aradam venivano reintitolati a #George_Floyd e a #Bilal_Ben_Messaud. «#Nessuna_stazione_abbia_il_nome_dell'oppressione», con questo cartello gli attivisti hanno posto il problema del nome della stazione della Metro C di prossima apertura, che richiama uno degli episodi più sanguinosi e brutali della repressione della resistenza etiope all’occupazione italiana.

      Una questione, quella del nome della nuova stazione, che ha visto un’apertura da parte dell’assessore ai Trasporti di Roma Capitale Pietro Calabrese. “Ci stavamo già pensando, anche perché, al di là di tutto, la stazione non è su viale dell’Amba Aradam”, ha dichiarato al Fatto Quotidiano. Intanto in rete ha cominciato a circolare una proposta: perché non intitolarla al partigiano Giorgio Marincola? Figlio di un soldato italiano e di una donna somala, il padre Giuseppe Marincola era stato caporale maggiore e, decise di riconoscere i due figli avuti dall’unione con Askhiro Hassan.

      Una proposta che è stata rilanciata da Roberto Saviano e che è diventata ora una petizione su Change.org indirizzata alla sindaca Virginia Raggi, lanciata dal giornalista Massimiliano Coccia: «La fermata della Metro C di Roma che sorge a ridosso di Porta Metronia in via dell’Amba Aradam sia intitolata a Giorgio Marincola, partigiano nero, nato in Somalia e ucciso dai nazisti in Val di Fiemme. Giorgio liberò Roma e scelse di liberare l’Italia. Una storia spesso dimenticata dalla storiografia attuale ma che racconta una pagina generosa della nostra Resistenza». Sarebbe questa una scelta simbolica certo, ma di grande impatto, per affrontare la questione del colonialismo italiano e cominciare a fare i conti con il mito degli «italiani brava gente» che, appunto altro non è che un mito. Giorgio Marincola non è stato solo una partigiano, ma la vicenda della sua famiglia già dagli anni ’20 del secolo pone la questione dell’esistenza di una black Italy misconosciuta e negata.
      La storia di Giorgio e Isabella Marincola è la storia di un’Italia meticcia

      Giorgio Marincola arriva in Italia poco dopo la sua nascita e si iscrisse nel 1941 alla facoltà di Medicina cominciando ad avvicinarsi al Partito d’Azione con cui poi decise di partecipare alla Resistenza, prima a Roma poi nel Nord Italia. Catturato dalle SS fu tradotto dopo percosse e torture in carcere a Torino e poi a Bolzano. Qui fu liberato dagli Alleati ma invece di portarsi in Svizzera con un convoglio della Croce Rossa, decise di proseguire la Resistenza in Val di Fiemme e qui sarà ucciso il 4 maggio 1945 a un posto di blocco dai soldati tedeschi ormai in rotta. Alla sua storia è stato dedicato un libro «Razza Partigiana», che è anche un sito internet, scritto da Carlo Costa e Lorenzo Teodonio ed edito da Iacobelli. Anche la storia della sorella di Giorgio, Isabella Marincola, è entrata in un libro scritto dal figlio Antar Mohamed e dallo scrittore Wu Ming 2, è intitolato «Timira. Romanzo Meticcio» (Einaudi) e indaga attraverso il caleidoscopio biografico di Isabella e di Antar la storia coloniale italiana e il suo presente di rimozione, una storia che attraversa tutto il Novecento e l’inizio del nuovo secolo attraverso la vicenda a tratti incredibile di una «italiana nera».

      https://roma.fanpage.it/perche-intitolare-al-partigiano-meticcio-giorgio-marincola-la-stazione-

    • Il blitz: via Amba Aradam intitolata a George Floyd e Bilal Ben Messaud

      Raid antirazzista nella notte in via dell’Amba Aradam in zona San Giovanni a Roma. Cartelli della toponomastica modificati con fogli con su scritto il nome di George Floyd e Bilal Ben Messaud ed esposto uno striscione con su scritto «Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione» firmato Black Lives Matter. Sul posto la polizia. Inoltre, sempre durante la notte, il busto di Antonio Baldissera, generale a capo delle truppe italiane in Eritrea, è stata imbrattata con vernice rossa. I raid antirazzisti sono stati messi a segno dal gruppo Restiamo umani. «Smantelleremo i simboli del colonialismo nella Capitale», annunciano su Facebook dando «il sostegno ai manifestanti che a partire da Minneapolis hanno riempito le piazze di decine di città del mondo» e rifiutando «ogni contestualizzazione storica». I componenti del gruppo Restiamo umani dunque prendono come bersaglio «le strade che richiamano stragi vergognose compiute dai soldati italiani in Etiopia, come via dell’Amba Aradam» o i «monumenti che conferiscono invece gloria eterna a uomini colpevoli delle peggiori atrocità verso il genere umano: tra gli “illustri” della storia italiana al Pincio c’è un busto di Antonio Baldissera, generale a capo delle truppe italiane in Eritrea e successivamente governatore della colonia italiana di Eritrea alla fine del XIX secolo, quasi che il passato coloniale italiano fosse un lustro invece che un crimine che come tale va ricordato».

      https://video.corriere.it/blitz-via-amba-aradam-intitolata-george-floyd-bilal-ben-messaud/bd76d308-b20b-11ea-b99d-35d9ea91923c

    • Fantasmi coloniali

      Nella notte di giovedì 18 giugno, la Rete Restiamo Umani di Roma ha compiuto un’azione di #guerriglia_odonomastica in alcuni luoghi della città che celebrano gli orrori del colonialismo italiano in Africa. In particolare sono stati colpiti la via e il largo «dell’Amba Aradam», insieme alla futura stazione «Amba Aradam/Ipponio» sulla linea C della metropolitana.

      Le targhe stradali sono state modificate per diventare «via George Floyd e Bilal Ben Messaud», mentre lungo le barriere che delimitano il cantiere della nuova fermata sotterranea sono comparsi grandi manifesti con scritto: «Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione».

      Il gesto degli attivisti romani intende denunciare la rimozione, il silenzio e la censura sui crimini del colonialismo, poiché questi contribuiscono a rafforzare e legittimare il razzismo di oggi. Amba Aradam è infatti il nome di un’altura dell’Etiopia dove l’esercito italiano, guidato da Pietro Badoglio, sconfisse i soldati di Hailé Selassié, sparando anche 1.367 proietti caricati ad arsine, un gas infiammabile e altamente tossico, in aperta violazione del Protocollo di Ginevra del 1925, contro l’impiego in guerra di armi chimiche.

      Nei giorni successivi, l’aviazione italiana bombardò le truppe nemiche in fuga. Nella sua relazione al Ministero delle Colonie, Badoglio scrisse che: «in complesso 196 aerei sono stati impiegati per il lancio di 60 tonnellate di yprite (sic) sui passaggi obbligati e sugli itinerari percorsi dalle colonne».

      La strada si chiama così dal 21 aprile 1936, quando venne inaugurata da Mussolini in persona. Il suo nome precedente era «Via della Ferratella», forse per via di una grata, nel punto in cui il canale della Marana passava sotto Porta Metronia. Per non cancellare quell’odonimo, venne ribattezzata «via della Ferratella in Laterano» una strada subito adiacente.

      Negli ultimi anni, molte azioni di guerriglia odonomastica si sono ripetute nelle città italiane, dimostrando che i simboli del passato parlano al presente anche quando li si vorrebbe anestetizzare e seppellire nell’indifferenza. L’intervento di giovedì scorso ha avuto grande risonanza non perché sia il primo di questo genere, ma in quanto si collega esplicitamente alle proteste per l’assassinio di George Floyd, al movimento Black Lives Matter e al proliferare di attacchi contro statue e targhe odiose in tutto il mondo.

      Tanta attenzione ha prodotto, come primo risultato, la proposta di intitolare la nuova stazione della metro Ipponio/Amba Aradam al partigiano italo-somalo Giorgio Marincola, con tanto di petizione on-line alla sindaca Raggi. Quest’idea ci rende ovviamente felici, perché da oltre dieci anni ci sforziamo di far conoscere la storia di Giorgio e di sua sorella Isabella, con libri, spettacoli, ricerche, interventi nelle scuole e progetti a più mani.

      Ci sembra anche molto significativo che un luogo sotterraneo porti il nome di Giorgio Marincola, dal momento che la sua resistenza fu ancor più clandestina di quella dei suoi compagni, visto il colore molto riconoscibile della sua pelle, specie quando agiva in città, nelle file del Partito d’Azione. E d’altra parte, la miglior memoria della Resistenza è quella che si esprime dal basso, underground, senza bisogno di grandi monumenti, riflettori e alzabandiera: una memoria tuttora scomoda, conflittuale, che fatica a vedere la luce del sole.

      Ben venga quindi la stazione “Giorgio Marincola” della Metro C, ma ci permettiamo di suggerire che quell’intitolazione sia vincolata a un’altra proposta. Non vorremmo infatti che il nome di Giorgio facesse dimenticare quell’altro nome, Amba Aradam. Non vorremmo che intitolare la stazione a un “bravo nero italiano” finisse per mettere tra parentesi la vera questione, quella da cui nasce la protesta della Rete Restiamo Umani, ovvero la presenza di fantasmi coloniali nelle nostre città: una presenza incontestata, edulcorata e in certi casi addirittura omaggiata. Non vorremmo che uscendo dalla stazione Giorgio Marincola si continuasse a percorrere, come se niente fosse, via dell’Amba Aradam. Sarebbe davvero un controsenso.

      Roberto Saviano, appoggiando l’idea della “stazione Giorgio Marincola” ha scritto: «la politica sia coraggiosa, almeno una volta». Ma che coraggio ci vuole per intitolare una fermata della metro a un italiano morto per combattere il nazifascismo? Davvero siamo arrivati a questo punto? Siamo d’accordo con Saviano, c’è bisogno di gesti coraggiosi, non di gesti spacciati per coraggiosi che ci esimano dall’avere coraggio.

      Sappiamo che cambiare ufficialmente il nome a via dell’Amba Aradam sarebbe molto difficile, anche se l’esempio di Berlino dimostra che quando davvero si vuole, certe difficoltà si superano: nella capitale tedesca, tre strade intitolate a protagonisti del colonialismo in Africa sono state dedicate a combattenti della resistenza anti-coloniale contro i tedeschi.

      Ci piacerebbe allora che la stazione “Giorgio Marincola” venisse inaugurata insieme a un intervento “esplicativo” su via dell’Amba Aradam, come si è fatto a Bolzano con il bassorilievo della Casa Littoria e con il Monumento alla Vittoria. Si potrebbero affiggere alle targhe stradali altri cartelli, che illustrino cosa successe in quel luogo e in quale contesto di aggressione; si potrebbe aggiungere una piccola chiosa, sul cartello stesso, sotto il nome della via: «luogo di crimini del colonialismo italiano», o qualunque altro contributo che risvegli i fantasmi, che li renda ben visibili, che non ci lasci tranquilli e pacificati, convinti che l’ambaradan sia solo un ammasso di idee confuse.

      https://comune-info.net/che-il-colonialismo-non-riposi-in-pace
      #guerilla_toponymique #Via_della_Ferratella #fascisme #via_della_Ferratella_in_Laterano #Indro_Montanelli #Partito_d’Azione #Francesco_Azzi #Azzi #Magliocco

    • Siamo molto content* che l’amministrazione capitolina abbia scelto di dedicare a Giorgio Marincola la stazione inizialmente nominata «Amba Aradam», e siamo content* che il processo che ha portato a questa scelta sia iniziato grazie alla nostra azione del 18 giugno scorso. Crediamo però che questo sia solo un primo passo. La via e il largo di fronte alla stazione, dedicati all’ignobile eccidio compiuto dal nostro esercito colonizzatore in Etiopia devono al più presto seguire la stessa strada e cambiare nome. Il percorso per decolonizzare la toponomastica razzista e colonialista ancora presente nella nostra città ha avuto solo un inizio e deve necessariamente continuare. Lo dobbiamo a chi è morto per le atrocità compiute dall’esercito tricolore, lo dobbiamo a chi è discriminato per razzismo oggi, lo dobbiamo a chi muore in mare per l’ignavia del nostro governo. Ricordiamo che il governo Conte e la sua maggioranza hanno vergognosamente confermato gli accordi con le milizie libiche responsabili di atroci violazioni a diritti umani della popolazione migrante africana. In forme diverse e più mediate, ma la violenza coloniale e razzista del nostro paese continua tutt’oggi e non smetteremo di lottare perché abbia fine.

      https://www.facebook.com/ReteRestiamoUmani

    • Why a Somali-born fighter is being honoured in Rome

      Rome’s city council voted earlier this month to name a future metro station in the Italian capital in honour of Giorgio Marincola, an Italian-Somali who was a member of the Italian resistance.

      He was killed at the age of 21 by withdrawing Nazi troops who opened fire at a checkpoint on 4 May 1945, two days after Germany had officially surrendered in Italy at the end of World War Two.

      The station, which is currently under construction, was going to be called Amba Aradam-Ipponio - a reference to an Italian campaign in Ethiopia in 1936 when fascist forces brutally unleashed chemical weapons and committed war crimes at the infamous Battle of Amba Aradam.

      The name change came after a campaign was launched in June, in the wake of Black Lives Matter protests around the world following the killing of African American George Floyd by US police.

      Started by journalist Massimiliano Coccia, he was supported by Black Lives Matter activists, other journalists and Italian-Somali writer Igiabo Scego and Marincola’s nephew, the author Antar Marincola.
      The ’black partisan’

      Activists first placed a banner at the metro site stating that no station should be named after “oppression” and pushed for Marincola’s short, but remarkable life to be remembered.

      He is known as the “partigiano neroor” or “black partisan” and was an active member of the resistance.

      In 1953 he was posthumously awarded Italy’s highest military honour, the Medaglia d’Oro al Valor Militare, in recognition of his efforts and the ultimate sacrifice he made.

      Marincola was born in 1923 in Mahaday, a town on the Shebelle River, north of Mogadishu, in what was then known as Italian Somaliland.

      His mother, Ashkiro Hassan, was Somali and his father an Italian military officer called Giuseppe Marincola.

      At the time few Italian colonists acknowledged children born of their unions with Somali women.

      But Giuseppe Marincola bucked the trend and later brought his son and daughter, Isabella, to Italy to be raised by his family.

      Isabella went on to become an actress, notably appearing in Riso Amaro (Bitter Rice), released in 1949.

      Giorgio Marincola too was gifted, excelling at school in Rome and went on to enrol as a medical student.

      During his studies he came to be inspired by anti-fascist ideology. He decided to enlist in the resistance in 1943 - at a time his country of birth was still under Italian rule.

      He proved a brave fighter, was parachuted into enemy territory and was wounded. At one time he was captured by the SS, who wanted him to speak against the partisans on their radio station. On air he reportedly defied them, saying: “Homeland means freedom and justice for the peoples of the world. This is why I fight the oppressors.”

      The broadcast was interrupted - and sounds of a beating could be heard.

      ’Collective amnesia’

      But anti-racism activists want far more than just the renaming of a metro stop after Marincola - they want to shine the spotlight on Italy’s colonial history.

      They want the authorities in Rome to go further and begin a process of decolonising the city.

      This happened unilaterally in Milan when, amid the Black Lives Matter protests, the statue of controversial journalist Indro Montanelli, who defended colonialism and admitted to marrying a 12-year-old Eritrean girl during his army service in the 1930s, was defaced.

      Yet to bring about true change there needs to be an awareness about the past.

      The trouble at the moment is what seems to be a collective amnesia in Italy over its colonial history.

      In the years I have spent reporting from the country I am always struck at how little most Italians seem to know about their colonial history, whether I’m in Rome, Palermo or Venice.

      The extent of Italy’s involvement in Eritrea, Somalia, Libya and Albania to Benito Mussolini’s fascist occupation of Ethiopia in the 1930s is not acknowledged.
      Somali bolognese

      Last month, Somalia celebrated its 60th anniversary of independence.

      Reshaped by 30 years of conflict, memories of colonial times have all been lost - except in the kitchen where a staple of Somali cuisine is “suugo suqaar”- a sauce eaten with “baasto” or pasta.

      But for this Somali bolognese, we use cubed beef, goat or lamb with our version of the classic Italian soffritto - sautéed carrots, onion and peppers - to which we add heady spices.

      I love to cook these dishes and last summer while I was in Palermo did so for Italian friends, serving it with shigni, a spicy hot sauce, and bananas.

      It was a strange pairing for Italians, though my friends tucked in with gusto - with only the odd raised eyebrow.

      And Somalis have also left their own imprint in Italy - not just through the Marincola siblings - but in the literature, film and sports.

      Cristina Ali Farah is a well-known novelist, Amin Nour is an actor and director, Zahra Bani represented Italy as a javelin thrower and Omar Degan is a respected architect.

      And today Somalis constitute both some of Italy’s oldest and newest migrants.

      In spring 2015 I spent a warm afternoon meandering throughout the backstreets near Rome’s Termini station meeting Somalis who had been in Italy for decades and Somalis who had arrived on dinghies from Libya.

      Those new to Italy called the older community “mezze-lira” - meaning “half lira” to denote their dual Somali-Italian identities.

      In turn they are called “Titanics” by established Somalis, a reference to the hard times most migrants have faced in making the perilous journey across the Mediterranean to reach Europe, and the lives they will face in Italy with the political rise of anti-migration parties.

      The naming of a station after Marincola is an important move for all of them - and a timely reminder for all Italians of the long ties between Italy and Somalia.

      https://www.bbc.com/news/world-africa-53837708

    • «La Casati era una delle varie imprese satelliti di una società, molto più grande, che da decenni dominava lo sviluppo urbanistico di Roma in serena continuità con il fascismo. Era già stata protagonista dello sviluppo della Città Eterna quando essa era diventata capitale dell’Italia unita, e aveva costruito interi quartieri in quella che un tempo era campagna. A molto delle nuove strade tracciate a inizio secolo e poi durante il Ventennio erano stati dati nomi coloniali - Viale Libia, via Eritrea, Via Dire Daua - che finita la guerra nessuno, nonostante la fine congiunta di fascismo e possedimenti d’oltremare, pensò di sostituire. Nemmeno quelli, come viale Amba Aradam, intitolati a carneficine».

      (pp.240-241)

      «In seguito certi soldati, quando furono tornati in Italia, presero a usare il nome di quel luogo come sinonimo dell’indescrivibile orrore. Come però succede da sampre i reduci di ogni guerra, non li capì nessuno. Chi non c’era stato non poteva immaginare il tappeto di carne che significavano quelle due parole: Amba Aradam. Anche perché il Duce le dichiarò il nome di una vittoria, qualcosa a cui intitolare piazze e strade. Gli italiani, come massaie che lavano imbarazzanti macchie dalle lenzuola prima di stenderle, ne eliminarono ogni retrogusto di orrore e le unirono in una sola dal suono buffo.
      ’Non fare questo ambaradam’ presero a dire le madri ai loro piccoli capricciosi’»

      (pp.354-355)

      in : #livre « #Sangue_giusto » de #Francesca_Melandri


      http://bur.rizzolilibri.it/libri/sangue-giusto-

  • In These Stunning Images, Ordinary Yugoslav Partisans Captured Their Revolution on Camera
    https://www.jacobinmag.com/2020/07/yugoslavia-partisan-photography-red-light

    In These Stunning Images, Ordinary Yugoslav Partisans Captured Their Revolution on Camera

    By Davor Konjikušić

    Most of the fighters who joined the partisan struggle in World War II Yugoslavia had never even held a camera, let alone considered themselves photographers. Yet organized efforts to create a “partisan photography” helped carry the image of their struggle to the masses — and showed that artistic production wasn’t just for professionals.

    #WWII #jugoslavie #partisan #photographie #balkans #

  • Histoire • Xavier Bougarel : La division Handschar. Waffen SS de Bosnie - Le Courrier des Balkans
    https://www.courrierdesbalkans.fr/Histoire-o-Xavier-Bougarel-La-division-Handschar

    La 13e division SS Handschar, créée en 1943, est une troupe musulmane originaire de Bosnie-Herzégovine. Recrutée par les Allemands, elle regroupe des Bosniaques chargés de lutter contre les partisans yougoslaves. Une fois entraînés sur le territoire français, ces combattants sont déployés dans les campagnes de Bosnie et contribuent aux plus grandes violences et exactions perpétrées contres les populations civiles durant la Seconde Guerre mondiale. Pour la première fois, un ouvrage va au-delà des clichés qui président à l’histoire de cette division.

    Xavier Bougarel, grand connaisseur des archives locales, s’intéresse aux motifs réels de la création de cette division #SS, au profil et aux motivations de ses combattants, à la vie religieuse en son sein, aux formes de son engagement contre les #partisans de #Tito, et aux raisons de sa dislocation finale. Ce faisant, il propose aussi une nouvelle lecture de la #SecondeGuerreMondiale dans les #Balkans, marquée par l’importance des enjeux matériels, la multiplicité des stratégies individuelles de survie, et les changements incessants d’alliance et d’allégeance politiques et militaires.

    Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris en 1990, Xavier Bougarel est chercheur au CNRS. De septembre 2013 à août 2016, il a été affecté au Centre Marc Bloch à Berlin pour mener des recherches en archives sur la 13e division SS « #Handschar ».

    #musulman #france #WWII #livre

  • Municipales 2020 : les #partis_politiques, invisibles et omniprésents
    https://laviedesidees.fr/Municipales-2020-les-partis-politiques-invisibles-et-omnipresents.html

    « Cachez cette étiquette que je ne saurais voir ». Tel semble être le mot d’ordre des #élections municipales de cette année, marquées par la multiplication des listes « citoyennes ». Les partis continuent néanmoins à jouer un rôle crucial dans la structuration de l’offre #Politique.

    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200623_remi_lefebvre.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200623_remi_lefebvre3juin.docx

  • Le PS bouge encore
    https://laviedesidees.fr/Le-PS-bouge-encore.html

    À quelques jours du second tour des municipales, que reste-t-il du parti qui domina à gauche pendant une quarantaine d’années, jusqu’à 2017 ? Au-delà de l’extinction de ses ressources, cet article propose de considérer les transformations du parti à l’aune de sa culture organisationnelle.

    #Politique #partis_politiques
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200622_ps-2.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200622_ps-2.docx

  • Anti-Corbyn Labour officials worked to lose general election to oust leader, leaked dossier finds | The Independent
    https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/labour-leak-report-corbyn-election-whatsapp-antisemitism-tories-yougo

    Labour party officials opposed to Jeremy #Corbyn worked to lose the 2017 general election in the hope that a bad result would trigger a leadership contest to oust him, a dossier drawn up by the party suggests.

    A huge cache of leaked WhatsApp messages and emails show senior officials from the party’s right wing, who worked at its HQ, became despondent as Labour climbed in the polls during the election campaign despite their efforts.

  • How Lebanon’s political parties are using coronavirus to seize back control- Middle East Eye

    Soon after the detection of the country’s first novel coronavirus case, Lebanon’s government took several measures in response: closing down schools and universities, shutting the airport, imposing a nationwide lockdown, and working with its meagre resources to bolster a flailing public health sector.

    As with other crises in Lebanon, civil society, families, media and many other groups mobilised to join the efforts to mitigate the local impacts of the pandemic. Traditional political parties also stepped up to provide services for their constituencies.

    While these efforts might be vital in the short term, they will ultimately have a negative effect on Lebanon - at least for those who worked to bring about real change in the country during the October Revolution

    #Covid19#Liban#Partis_politiques#Pauvreté#Confinement#Camp#réfugiés#migration#guerre-civile

    https://www.middleeasteye.net/opinion/lebanon-coronavirus-extension-political-civil-war

  • Il Comune di #Bologna rimuove la targa in memoria di Lorenzo «Orso» Orsetti

    Il 7 novembre 2019 pubblicavamo il comunicato (https://www.wumingfoundation.com/giap/2019/11/lorenzo-orsetti-in-cirenaica) col quale il «collettivo di collettivi» Resistenze in Cirenaica rivendicava l’intitolazione dal basso di un giardino pubblico ancora senza nome al compagno Lorenzo Orsetti detto «Orso», nome di battaglia «#Tekosher», caduto in Siria nella lotta contro l’ISIS.

    Oggi, 31 gennaio 2020, la targa è stata rimossa. Ora il giardino ha un altro nome, un nome «con tutti i crismi» burocratici e amministrativi.

    La targa in memoria di Orso sarebbe potuta rimanere, perché no? Tanti luoghi delle nostre città hanno un nome ufficioso e uno ufficiale, coesistenti e mai confusi l’uno con l’altro. Tantopiù che parliamo di un giardino pubblico, senza numeri civici, dove non poteva sorgere alcun equivoco o disguido. E invece no, il nome di Orso lo si è voluto rimuovere ed è stato rimosso, senza alcuna remora.

    RIC ha appena pubblicato sul proprio blog alcune considerazioni sull’episodio: https://resistenzeincirenaica.com/2020/01/31/odomen-omen



    https://www.wumingfoundation.com/giap/2020/01/rimossa-targa-ilorenzo-orsetti
    #Bologne #toponymie #Lorenzo_Orsetti #mémoire #plaque_commémorative #Italie #toponymie_politique

    #partisans #ISIS #Etat_islamique #nouveaux_partisans #Syrie

    ping @albertocampiphoto @wizo @reka

    • Un nuovo partigiano in Cirenaica: RIC intitola un giardino pubblico a Lorenzo Orsetti

      La sera del 7 novembre 2019 Resistenze In Cirenaica ha reso omaggio al combattente internazionalista Lorenzo Orsetti, caduto in Siria il 18 marzo 2019. Abbiamo dato il suo nome a un giardino ancora privo di intitolazione all’inizio di via Sante Vincenzi. Ora si chiama Giardino Lorenzo Orsetti detto Orso – Partigiano (1986 – 2019).

      Nel rione Cirenaica di Bologna la maggior parte delle vie porta nomi di partigiani caduti per la Liberazione; anche Lorenzo è stato un partigiano ed è così che lo ricordiamo, tra le combattenti e i combattenti di tutte le liberazioni.

      “Orso” stava dando il proprio contributo alla lotta contro l’ISIS e alla rivoluzione del confederalismo democratico, un esempio di società laica, antisessista e antifascista in pieno Medio Oriente.

      In diverse città – Roma, Torino, Palermo, Firenze… – piazze e parchi portano già il nome di questo nostro compagno.

      Dal 2014 Resistenze In Cirenaica lavora per fare dell’intero rione un grande luogo di memoria, raccontando le storie di resistenza al colonialismo e al fascismo incastonate nei nomi delle vie e nel nome stesso del quartiere; organizzando trekking urbani e performance; realizzando murales e curando libri autoprodotti. L’azione che ha tenuto a battesimo il progetto RIC è stata l’intitolazione dal basso al ferroviere anarchico Lorenzo Giusti del giardino pubblico di via Barontini.

      Durante un trekking urbano abbiamo anche reintitolato via Libia alla partigiana Vinka Kitarovic e via De Amicis alla partigiana Tolmina Guazzaloca.

      Le nostre azioni hanno ispirato le ignote che l’8 marzo scorso hanno ribattezzato la piazzetta degli Umarells «piazzetta delle Partigiane», così come molte altre performance nel resto d’Italia.

      Quella di ieri sera non era dunque la prima azione di guerriglia odonomastica e non sarà l’ultima.

      In Siria del Nord si continua a combattere e morire e dopo l’invasione turca la situazione si è fatta ancora più grave. In questi anni migliaia di persone provenienti da tutta la Siria e da tutto il mondo sono cadute per difendere la rivoluzione del Rojava. Questo cartello non è solo per Orso ma per tutte e tutti loro.

      Della situazione in Siria si parlerà questa sera al Vag61 di via Paolo Fabbri 110.

      Alle 19:30 ci sarà una cena a sostegno della Mezzaluna Rossa Kurdistan Italia Onlus.
      Alle 21 si svolgerà l’incontro con il regista Luigi D’Alife, autore del documentario Binxet – Sotto il confine, per un aggiornamento sulla situazione della Siria del Nord.
      A seguire, la proiezione del documentario Radio Kobani di Reber Dosky.

      https://www.wumingfoundation.com/giap/2019/11/lorenzo-orsetti-in-cirenaica

  • La fin des partis ?
    http://www.laviedesidees.fr/La-fin-des-partis.html

    Incarnations éminentes du malaise démocratique actuel, les organisations partisanes semblent appelées à disparaître irrémédiablement. Une prédiction que vient nuancer une mise en perspective historique et structurelle du jeu #Politique, telle que la propose le nouveau titre de la collection Puf-La Vie des idées.

    #partis_politiques #cinquième_République

  • I monumenti alla Resistenza in Italia

    Wikiradio del 25/04/2017 - Rai Radio 3

    https://www.raiplayradio.it/audio/2017/04/I-monumenti-alla-Resistenza-in-Italia---Wikiradio-del-25042017-ce46345f

    Il 25 aprile 1977 a #Bergamo viene inaugurato il Monumento alla Resistenza di Giacomo Manzù con Flaminio Gualdoni

    Repertorio:

    – Primo anniversario della Liberazione - Settimana Incom Archivio Storico Istituto Luce;
    – Testimonianze di uomini e donne della resistenza - dal documentario PARTIGIANI - La storia siamo noi Archivio Rai.
    –Fuochi sulla montagna-Casa del vento.
    – Frammento di intervista a Manzù su realizzazione del monumento alla resistenza di Bergamo - TGR Archivio Rai

    #podcast #wikiradio #RaiRadio3 #monument #mémoire #résistance #partisan #Italie #WWII

  • #Chansons contre la #guerre

    Chansons reliées au poète et journaliste #Carolus_Cergoly

    Fuma el camin
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=123&v=we7_h2pDE1Q

    Al comando portà
    https://www.youtube.com/watch?v=2o9wWYFKAAU

    El kolo go balà
    https://www.youtube.com/watch?v=5Us2RSTy1v8

    Il suo nome : bandito

    Al comando portà
    in cadene ligà
    rosso fazzoletto garibaldin
    intorno al colo
    boia assassin
    quatro giorni
    i lo ga torturà

    «Parla bandito - bandito parla»
    bocca serada
    muto da sempre
    povere man
    senza ongie pianzeva
    sbregado
    in cella ributà

    Drio giorno morto
    lo ga trovà
    viso sorridente - viva la libertà
    bocca rossa
    fazzoletto al collo
    nudo el xe sta interà

    el suo nome «bandito»...e
    un cartelon sul petto
    «benzina sabotò alla Decima M.A.S.»
    O bella ciao o bella ciao
    viva la libertà

    https://www.youtube.com/watch?v=cFop98AlsPs


    https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=1960&lang=fr

    https://www.antiwarsongs.org/do_search.php?idartista=12897&lang=fr&stesso=1

    #Carolus_Cergoly

    Negli anni venti del XX secolo, in pieno clima futurista, fonda il Circolo del Magalà, che organizza spettacoli al Circolo della Marina Mercantile di Palazzo Reineld, per un pubblico limitato.

    Il suo esordio letterario avviene qualche anno dopo con la raccolta poetica Maaagaalà (Quaderni futuristi 1, Casa d’Arte Bruno Rigo Editore, Trieste 1928) edita con lo pseudonimo Sempresù. Successivamente pubblica la raccolta in dialetto veneto Prime fogie (Delfino, Trieste 1931). Seguono Dentro de mi (Gabbiano, Trieste 1938) e Poesie a Barbara (Renato Fortuna, Trieste 1943) in tiratura limitata a sole cinquanta copie. È autore di scritti e articoli teatrali e cinematografici presso riviste di settore, nonché bozzettista e regista di commedie da lui dirette e allestite.

    Nel 1940 è iscritto come ufficiale nei ruoli della Croce Rossa Italiana, e nel 1942 viene distaccato in Ucraina, durante la Campagna di Russia. Nell’anno successivo è congedato e già nell’agosto del 1944 raggiunge i partigiani; dapprima il gruppo «Giustizia e Libertà», poi la Brigata garibaldina «Fontanot», aggregata al IX Corpus jugoslavo.

    Nel 1945 diventa redattore capo del giornale Il Nostro Avvenire. Nell’immediato dopoguerra è socio fondatore, nonché direttore artistico e letterario, del quotidiano democratico indipendente Il Corriere di Trieste, cui rimane legato sino al 1953.

    Nel maggio del 1959, apre la Galleria dei Rettori inaugurata con una mostra personale del pittore, allora esordiente, Pietro Grassi, dove organizza incontri culturali e mostre di artisti locali come Eleonor Fini, Gianni Brumatti, Ugo Carrà e Maria Lupieri.

    Nel 1970 pubblica Ke se poesi, con la raccolta Il Portolano di Carolus. Poesie in lessico triestino. Due anni dopo edita I canti clandestini. Nove poesie in lessico triestino, ispirate alla guerra partigiana e alla deportazione degli ebrei. Nel 1973 cede la Galleria e pubblica Hohò Trieste. Ballatetta in lessico triestino, cui segue l’anno dopo Inter pocula. Poesie segrete triestine.

    Uno scritto di Pier Paolo Pasolini su Il Tempo lo presenta alla critica italiana (i suoi libri contano le recensioni di Andrea Zanzotto e Giovanni Giudici), e pubblica nel 1976 presso Guanda, auspice Giovanni Raboni, la raccolta di versi Ponterosso. Poesie mitteleuropee in lessico triestino, con il quale supera l’ambito triestino e raggiunge il pubblico nazionale. Ottiene però, già settantenne, la piena notorietà col romanzo Il complesso dell’Imperatore. Collages di fantasie e memorie di un mitteleuropeo, pubblicato da Arnoldo Mondadori Editore nel 1979, che stamperà lo stesso anno, dopo il successo di pubblico (ma non di critica) del romanzo, la raccolta completa delle sue poesie, col titolo di Latitudine nord, nella collana Lo Specchio[1], con prefazione di Giovanni Giudici. Nel 1982 pubblica la raccolta di poesie Opera 79 in sostantivo Amore per le Edizioni S. Marco dei Giustiniani di Genova.

    Nello stesso anno, per Bompiani, esce il racconto Il pianeta Trieste, incorporato nel libro Trieste provincia imperiale, splendore e tramonto del porto degli Asburgo (con F. Fölkel).

    Nel 1984 esce, sempre per Mondadori, il secondo romanzo Fermo là in poltrona. Ovvero i teatri della memoria per trastullarsi e fantasticare, scritti da un mitteleuropeo.

    Un giorno prima della morte, il 3 maggio 1987, vide stampato il suo ultimo romanzo L’allegria di Thor. Diario intimo con inchiostri di più colori del mitteleuropeo barone Heinrich Edling von Boffa.

    https://it.wikipedia.org/wiki/Carolus_Cergoly

    #musique #partisans #Italie #Trieste #poésie #anti-fascisme

    ping @sinehebdo @val_k

  • « Dégoutée » par la politique, Claire Nouvian dégomme Glucksmann, Place publique et le PS - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/politique/degoutee-par-la-politique-claire-nouvian-degomme-glucksmann-place-publiqu

    Claire Nouvian n’a pas aimé, mais alors pas du tout, son court passage dans le marigot politique. Dans une interview à L’Obs, mise en ligne ce lundi, la militante écologiste, l’une des fondatrices, avec Raphaël Glucksmann, de Place publique, annonce qu’elle quitte son mouvement. Et dézingue à tout va.

    Surprise : Les #partis_politiques, ces institutions qui fournissent les candidats aux #élections, le font sur des critères qui ressemblent plus à la vie en entreprise qu’aux aspirations démocratiques des électeurs. (Et on peut faire encore pire : EM.)
    #démocratie #représentation

    • Un grand Merci aux abstentionnistes qui ont juste conforté Macron le grand Guignol en chef à un point du RN seulement ; seul le conservatisme aura gagné devant l’abstention...

      Et Macron accélère. L’oligarchie peut juste continuer de se cacher tranquillement derrière les couettes de Greta pour finir de saccager allègrement la planète.
      J’espère que Jadot et les verts européens se rendront compte de leur responsabilité historique.

      Tic tac tic tac... ?

      Et vous avez perdu un œil ?
      Vous allez perdre le deuxième.
      Le grand débat : vaste blague !
      L’élection de ce soir : moi ou le chaos 2.
      Le reste du quinquennat : lacrymo bienveillante pour ceux qui ne serait pas d’accord et partages des richesses entre amis.

      Bon dimanche.

    • Les écolos ont fait un bon chiffre parce qu’ils représentent des valeurs positives, et qu’ils ne sont pas dans le conflit assumé. Sauf avec le reste de la gauche évidemment. Mais ça, les électeurs ne le voient pas.

      La FI morfle parce que... explications au doigt mouillé... ses sympathisants se sont abstenus. Et parce qu’en aucun cas, le vote FI est un vote rassurant. La FI assume le conflit. Les électeurs qui ne s’intéressent à la politique qu’une fois tous les 1000 jours ne veulent pas d’un parti dont la tête d’affiche est systématiquement montré vociférante.

      Cela fait 60 ans que les forces de gauche sont incapables de se rassembler, 60 ans qu’elles sont accusées d’erreur stratégiques historiques. Et à chaque fois, tu découvres que celui ou celle qui crie à la dictature interne est finalement recyclé dans un gruyère...

      J’adhère totalement à la vision de @monolecte. Les inners votent, et ils se foutent des surnuméraires et de notre responsabilité collective.

      Hier, j’ai été repris (sur FB) parce que j’évoquais 50% de vote d’extrême-droite. Personne ne semble s’être aperçu que nous étions déjà dans un pays dominé par des idées, des lois et des individus d’extrême-droite. Valls est d’extrême droite et son parti a mené une politique d’extrême droite. LR est d’extrême droite. Le parti qui est composé de membre de ces deux partis est d’extrême droite. Le RN est d’extrême droite.

      Je n’ai pas encore repris la discussion sur Le Média et sur le gachis et la leçon qu’il représente. Là de suite je préfèrerais être sur un radeau avec un Yannis, qu’avec un Denis... ou n’importe quel autre des cloportes qui a foutu le bronx dans ce média.

    • Trouvé sur twitter"

      Les résultats définitifs c’est 5 269 559 de voix pour le RN contre 7 678 491 au premier tour de l’élection présidentielle. 5 018 676 de voix pour LREM contre 8 656 346 à la présidentielle.
      https://elections.interieur.gouv.fr/europeennes-2019/FE.html
      Le scrutin a donc été une dégringolade pour tout le monde. En donnant les pourcentages, on occulte totalement la réalité du scrutin qui a rassemblé beaucoup de monde sur des listes de moins de 5%.
      4 067 051, soit 17,26% des votants ont choisit une liste qui a fait moins de 5%. Si on rajoute 550 155 de blancs et 523 512 de nuls, ça fait 5 140 718 de votants qui ne seront pas représentés à cause du mode de scrutin.
      Pour mettre les chiffres à côté :
      5 269 559 : Liste RN
      5 140 718 : Listes de moins de 5% & blancs et nuls
      5 018 676 : Liste LREM...
      Source : https://twitter.com/DavidLibeau/status/1132888686004178945

      Ça me sidère de lire sur seenthis une inversion des responsabilités aussi caricaturale que « c’est la faute aux abstentionnistes »
      https://youtu.be/Ig4MZPt4gzI

      Si tu ajoutes à la non-expression et non-representation des petites listes la grosse galère de devoir imprimer son bulletin, rien que techniquement déjà tu as de bonnes raisons de ne pas tomber dans cette ineptie.
      Mais plus flagrant encore quand tu compares avec les précédentes élections européennes, l’augmentation du nombre de votants prouve que, ho wait, ... c’est la faute aux votant-e-s !!!

    • @BigGrizzly : je te confirme que ton député LREM est un nul : un vrai cigare, impossible d’en profiter à scooter ! Si on aime ça, on le déguste... (Et je ne te dis rien de l’art de la cendre qui s’envole en fumée, c’est le cas de le dire !)

    • Ce député n’a pas peut-être pas de « Rolex » mais roule à scooter en fumant le cigare. Le scooter, symbole de la mobilité moderne et « cool » (peut-être même électrique, le scooter, si ça s’trouve) et le cigare, un symbole phallique. Quoiqu’il en soit, ce mec est une un gros naze car le cigare se déguste dans un salon douillet avec un verre de « fine champagne ». Oui, je sais, c’est peut-être élitiste par ces temps de « crise » mais c’est le seul bon souvenir que m’évoque cette discussion. Et ça fait bien longtemps que je n’ai pu m’adonner à ce genre de vice capitaliste (quoique le Lider Maximo ne dédaignait pas un bon havane). Les dégâts collatéraux du déclassement, sûrement ...

    • Un bon résumé des chiffres ici : https://www.les-crises.fr/resultats-des-europeennes-2019
      Faire la morale sur l’abstention c’est vraiment nul (surtout que faudrait qu’on m’explique à quoi sert le parlement européen à part faire joli dans le décor, c’est encore pire que notre assemblée nationale, c’est dire). D’ailleurs la loi des grands nombres me permet d’affirmer que si tout le monde avait été voter, les résultats seraient malheureusement sensiblement les mêmes donc pas de quoi vraiment se rassurer. Regardez juste qui s’est abstenu, alors certes la FI aurait eu + de voix mais sans que ce soit déterminant (elle aurait peut-être doublé LR) car l’abstention est relativement forte chez les sympathisants de tout le monde.

    • Mouais, pour les présidentielles de 2018 au Venezuela, le taux de participation était digne d’une démocratie : 46,07%, soit 53,93% d’abstention.

      Mais il est vrai que l’opposition, à quelques exceptions près, avait appelé au boycott du scrutin. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut le qualificatif de « président illégitime », repris régulièrement par elle et les médias qui la soutiennent.

      En 2013 (première élection de Maduro) participation de 79,69%. Et l’année d’avant, pour un Chávez déjà malade, 80,56%

    • Pour les élections parlementaires, celles de 2015 dont est issue l’Assemblée nationale actuelle, présidée par Juan Guaidó, la participation était de 74,17%. L’opposition unie ayant remporté 45,3% des suffrages exprimés et 112 des 167 sièges.

      Ce qui avait abouti à l’élection de l’Assemblée nationale constituante en 2017, boycottée par l’opposition donnant donc un petit 41,53% de participation et aboutissant à un raz-de-marée rouge. À noter que pour l’opposition, le « vrai » nombre de votants aurait été entre 12% et 18% des inscrits… Et résultats non reconnus par une grande partie de la communauté internationale.

    • Oui, j’évoquais bien ces élections là, à 80% de participation. En Russie, la participation aux élections présidentielles est de 65% environ. Quand tu lis les articles sur ce sujet, tu ne peux qu’être étonné par les formulations et les sous-entendus. Nos journaux sont confis de propagande, c’est toujours aussi surprenant. On te cause de l’opposant truc-muche qui publie des photos sans contextualisation sur Twitter et on te traite ça comme une information de première main, et on te fait le clin d’oeil que vraiment, ces dictatures ;-) ;-)... Comme si pour la France, on te relayait toutes les publications de Dupont-Aignant afin de démontrer que la dictature française est bien une dictature...

  • What do images in public space do?

    Damien Darcis
    Pictures that denounce? In the Jungle of #Calais, #Banksy and the hearts of cardboard [Full text]

    Zara Fournier
    Images in South Lebanon: an Absent Presence. The case of the former #Khiam Prison [Full text]
    #Liban #prison

    Olivier Gaudin
    The Public Life of Images: Towards a Social Ecology of the Urban Gaze. The example of Bologna’s #Sacrario_dei_Partigiani [Full text]
    #Bologne #partisans #Italie #WWII #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale

    Vivien Philizot
    Kodak’s Colorama and the Construction of the Gaze in Public Space [Full text]

    Tanja Schult and Diana I. Popescu
    Infelicitous Efficacy: Alfred Hrdlicka’s Memorial against War and Fascism [Full text]
    #mémoire #mémoriel #Alfred_Hrdlicka #monument

    Laurent Viala
    The political mission of contemporary urban statuary. Image, history and territorial identity in Montpellier (France) [Full text]

    #Montpellier #France

    https://journals.openedition.org/articulo/3222
    #espace_public #revue #images

  • Vanik Berberian : « Aujourd’hui ce sont les #partis_politiques qui ont été éjectés, demain c’est l’#État » | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/debat/vanik-berberian-aujourd-hui-ce-sont-les-partis-politiques-qui-ont-ete-ej

    Président de l’association des maires ruraux de France, il est lui-même le premier édile de sa commune de Gargilesse-Dampierre dans l’Indre depuis 30 ans. Vanik Berberian a vu monter la colère citoyenne, mais même s’il critique le fonctionnement de l’État, il défend la démocratie représentative telle qu’elle existe aujourd’hui, et le rôle des élus.Troisième volet de notre série de quatre entretiens autour du thème, « refonder la démocratie » .

    […] Après, la relation entre les élus et le gouvernement est difficile, mais je regarde l’évolution de la situation, il y a un autre aspect qui nous alerte depuis longtemps : c’est celui de la responsabilité de l’État. Je ne parle pas de la responsabilité du gouvernement. Quand vous avez des alternances politiques et que vous vous rendez compte que « le produit qui est dans la seringue » c’est le même... Or on ne parle jamais de l’État et pourtant il a sa part de responsabilité dans le blocage et la situation. Je me souviens en juillet 2017 au conseil national de l’évaluation des normes, il y avait un #haut_fonctionnaire qui a proposé que dorénavant l’ordre du jour des conseils municipaux soit validé par la préfecture. Je lui ai dit : "vous êtes en train de rétablir le contrôle a priori, mais vous marchez sur la tête ! Vous posez une bombe à retardement dont vous n’imaginez même pas la déflagration. Je lui ai dit : Aujourd’hui ce sont les partis politiques qui ont été éjectés, demain c’est vous, c’est l’État." Eh bien c’est ce qui est en train de se passer.

    […] Quand je critique l’État je ne parle pas des préfets, des sous-préfets, je parle de la haute administration. Même si dans certains cas, ceux qui sont dans le bas de la hiérarchie de l’État jouent aussi un rôle qui est un peu excessif. [#commission]

    […] Vous dites que l’élu doit retrouver sa place, son pouvoir, mais c’est très paradoxal par rapport à ce qu’on a pu entendre dans les revendications des gilets jaunes. Il y a plutôt un rejet de cette représentation des élus et de la classe politique…
    Le rejet s’explique par l’insatisfaction provoquée par le comportement des élus. Les séances qu’on voit à l’Assemblée qui sont de la farce, ça fatigue tout le monde. Si les élus assumaient leur mandat correctement, c’est-à-dire avec la liberté que leur donne leur mandat et s‘il n’était pas coincé dans des directives partisanes, peut-être qu’ils auraient un autre rôle et qu’ils seraient davantage reconnus. […]
    Le #référendum_d’initiative_citoyenne est-il une bonne idée pour dépasser ces blocages, contourner ce mode de gouvernance ?
    Pour moi c’est un vrai boomerang. Ça peut nous revenir à la gueule. Il faut bien border les modalités et les thématiques. Des sujets de société qui ont été décidés à un moment donné risquent d’être remis en cause à un autre moment. Je trouve ça un peu dérangeant. Je trouve que c’est plutôt une bonne idée mais ça dépend de la nature des questions et des thématiques qui sont abordées. Ça peut être un outil mais s’il est mal utilisé, comme n’importe quel outil ça peut être dangereux y compris sur le plan de la démocratie.

    Dans les gilets jaunes, il y a de tout comme revendication, donc il faut se méfier de ce qui pourrait sembler a priori une bonne idée. Et je pense qu’il y aura aussi un problème de fonctionnement de la République. On va déjà d’élection en élection, on est en campagne permanente. Si en plus, on rajoute des référendums citoyens on va passer son temps en élection, en consultation, et le pays sera bloqué. On peut glisser vers le chaos et l’anarchie. La démocratie représentative ça reste quelque chose de satisfaisant d’autant plus qu’on ne peut pas être compétent sur tous les sujets. Il y a le risque de demander un avis et que les gens se prononcent sans avoir les tenants et les aboutissants.

    Moi j’aimerais qu’il y ait une représentation nationale qui assume son mandat correctement avec un rythme démocratique qui convienne à tout le monde, qui permette d’avancer. Il faut que les parlementaires retrouvent leur raison d’être.

    Vous l’avez pointé, les gilets jaunes représentent une colère du monde rural et pourtant certains gilets jaunes souhaitent pourtant la disparition du Sénat, qui est la chambre des territoires, n’est-ce pas paradoxal ?
    Je vois ça comme un paradoxe et comme une méconnaissance du sujet. Ce n’est pas blanc ou noir. Un jour le général de Gaulle a dit que ça ne servait à rien, et comme on ne les voit pas, on ne sait pas ce qu’ils font. Autant le député on le saisit mieux, autant le sénateur on ne le saisit pas. Donc on se dit, « il ne sert à rien, il coûte trop cher », donc autant le supprimer. C’est une méconnaissance. Je vais prendre un autre exemple. C’est celui du #CESE (Conseil Économique Social et Environnemental), beaucoup disent « ca sert à rien ce machin ». Eh bien moi je ne trouve pas. Le problème c’est que les avis ne sont pas entendus par les régions et par la nation.

  • En Lettonie, la coalition sortante subit une déroute Ruptures - 08 octobre 2018
    https://ruptures-presse.fr/actu/lettonie-elections-concorde-otan-ue
    https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-21-10-2018

    Les électeurs lettons étaient appelés à renouveler leurs députés le 6 octobre. Dans ce pays balte de 1,9 million d’habitants, 54% d’entre eux se sont déplacés, soit 4 points de moins qu’en 2014.

    Le gouvernement sortant s’est prévalu d’avoir fidèlement appliqué les réformes souhaitées par l’Union européenne (fiscalité, système de santé…), ce qui a contribué à accroître un mécontentement social latent, alors même que l’émigration, notamment de la jeunesse, reste forte, en particulier vers les pays anglo-saxons. Plusieurs scandales de corruption – dont celui qui a tout récemment impliqué le gouverneur de la Banque centrale – ont également marqué la campagne, dans une Lettonie parfois décrite comme « la capitale européenne du blanchiment ».

    Enfin, les discriminations, linguistiques mais aussi sociales, que subissent les personnes d’origine non lettone (40% de la population, notamment les russophones) demeurent des enjeux politiques majeurs.

    Pour le quatrième scrutin consécutif, c’est la formation cataloguée comme « pro-russe », Concorde (Saskana, traduit en anglais par Harmony), qui arrive en tête, avec 19,9% des suffrages (-3,1 points). Le fait nouveau est l’émergence d’un jeune parti, décrit comme populiste, KPV (« A qui appartient le pays ? »), qui rafle d’emblée la deuxième place, avec 14,2% des voix.

    Or le KPV, à la différence de tous les partis installés, n’a jamais exclu une alliance parlementaire avec Concorde. Jusqu’à présent, celle-ci, bien qu’en tête du choix des électeurs, a toujours été tenue à l’écart du pouvoir car elle est accusée d’être proche de Moscou.

    Concorde, historiquement ancrée dans la communauté russophone, attire également des Lettons « de souche » notamment du fait des mesures sociales qu’elle préconise
    En réalité, Concorde se veut un parti d’orientation sociale-démocrate. Certes historiquement ancrée dans la communauté russophone, elle attire également des Lettons « de souche » (dont certaines personnalités étaient candidates sur ses listes) notamment du fait des mesures sociales qu’elle préconise. Lors de cette campagne, Concorde avait notamment proposé de tailler dans le budget de la défense au profit des secteurs de l’éducation et du logement. Un casus belli pour les partis actuellement au pouvoir, qui mettent leur point d’honneur à atteindre, voire à dépasser, le niveau du budget militaire ordonné par l’OTAN.

    Cinq partis (dont trois principaux) étaient associés dans la coalition parlementaire sortante, menée par l’Union des Verts et des paysans (droite). Cette formation qui a toujours été partie prenante du pouvoir depuis 2002 s’effondre, passant de 19,5% à 9,9% des suffrages. Son alliée gouvernementale, l’Alliance nationale (AN) ne s’en sort guère mieux avec 11% des voix contre16,6% il y a quatre ans. L’AN est l’une des formations les plus ultra, notamment en matière de restrictions à l’utilisation de la langue russe. Quant au troisième partenaire de la coalition sortante, Nouvelle unité, il ne rassemble que 6,7%, contre… 21,9% en 2014.

    Outre le KPV, deux formations profitent de la déconfiture des partis au pouvoir : le Nouveau parti conservateur, qui passe de 0,7% à 13,6%, ainsi que la Nouvelle alliance libérale / FOR, récemment créée, avec 12% des voix. Il est vrai qu’en Lettonie, où n’existe pas vraiment de culture politique anciennement ancrée, les disparitions et recréations de partis se succèdent avec des frontières idéologiques souvent bien floues. L’opposition à la Russie et aux habitants russophones, la fidélité à l’OTAN et à l’UE, et les orientations libérales forment cependant un ciment commun aux partis gouvernementaux.

    « la ligne euro-atlantique constitue le cadre fondamental de notre action et je n’accepterai aucune exception à cette ligne » – le président letton
    C’est ce qui avait conduit le président de la République, issu de l’Union des Verts et des paysans, à avertir les électeurs avant le scrutin : « la ligne euro-atlantique constitue le cadre fondamental de notre action et je n’accepterai aucune exception à cette ligne ». Il lui revient désormais de désigner la personnalité qui devra former une future majorité au sein d’un Parlement éclaté en sept groupes parlementaires.

    Concorde et le KPV disposent ensemble de 39 sièges (24 et 15 respectivement), ce qui constitue l’alternative la plus logique au pouvoir actuel. Mais ce total est cependant insuffisant pour atteindre la majorité absolue au sein de l’Assemblée qui compte 100 députés.

    Le dirigeant de Concorde, qui est également maire de la capitale, Riga, a cependant averti qu’« aucune coalition stable et capable de gouverner n’est possible » sans sa formation. « Sinon, a-t-il poursuivi, vous pourriez avoir une coalition de xénophobes et de partisans des droits des homosexuels, et un tel gouvernement ne tiendrait pas plus de deux ou trois semaines », faisant référence aux Conservateurs et à la Nouvelle alliance libérale.

    Tout porte cependant à croire que les élites installées finiront par trouver une formule écartant une « coalition pro-Kremlin / populistes » qui constituerait selon elles une hérésie pour ce pays balte, dont les dirigeants sont depuis près de trente ans convaincus – ou feignent de l’être – que les troupes russes s’apprêtent à les envahir. Les mêmes continuent à témoigner d’une indulgence notable envers les nostalgiques de l’Allemagne nazie, nostalgiques qui ont pignon sur rue dans le pays.

    Il reste que les électeurs lettons, et pas seulement les russophones, viennent de leur infliger une gifle retentissante, notamment sur la base d’un mécontentement social grandissant. Mais du côté de Bruxelles, un seule chose compte : que la Lettonie ne vienne pas s’ajouter à la litanie des pays menacés par les « populistes »… https://ruptures-presse.fr/actu/suede-elections-lofven-akesson

    #Lettonie, #parlement, #députés, #élection, #election2018, #Saeimas, #résultats, #chiffres, #partis, #OTAN #NATO #ue #union_européenne #populisme

  • Résultats des elections du Parlement en Lettonie - 13. Saeimas vēlēšanas

    1.548.100 électeurs lettons ont été appelés à élire leurs 100 députés à la 13è Saeima, Parlement de la République de Lettonie, ce 6 octobre 2018.

    Les 16 listes ont rassemblé 1461 candidats de 46,5 ans d’âge moyen, dont 997 Hommes (68,2%) et 464 femmes (31,8%). Le plus jeune candidat a 21 ans, et le plus vieux candidat 88 ans.

    Voici les résultats des élections édités au fur et à mesure dans la nuit du 6 au 7 octobre 2018, mis à jour le 7 octobre 2018 à 14h56(Lv) avec 99,39% des votes qui présentent la composition de la Saeimas de la république de Lettonie.

    1.548.100 Electeurs se sont répartis sur un total de 1078 bureaux de vote.
    Le nombre de votants comptabilisés : 845.196 soit 54,60% de participation.

    Votes comptabilisés à 14h56 (Lv) : 844.925
    Enveloppes valides : 843.920
    Votes valides : 839.000 soit 99,39% des votes.

    Répartition des voix et nombre de sièges parmi les 16 listes partisannes

    lire : https://www.lettonie-francija.fr/resultat-election-parlement-13-saeima-lettonie-1618

    #Lettonie, #parlement, #députés, #élection, #election2018, #Saeimas, #résultats, #chiffres, #partis,

  • #Spomeniks, les #monuments de la discorde

    Bataille idéologique autour des « spomeniks », c’est un #reportage long format de @daphne tourné en #Serbie, en #Croatie et en #Bosnie-Herzégovine où les ultras-nationalistes se réapproprient les monuments de la #résistance contre les nazis, et tentent de réécrire l’histoire de la #Seconde_Guerre_mondiale… comme le révèle le photographe @albertocampiphoto. Depuis une dizaine d’années, ce photographe du collectif @wereport sillonne l’ex-Yougoslavie à la recherche des #mémoriaux des #partisans anti-fascistes.


    http://www.rfi.fr/emission/20181007-spomeniks-monuments-discorde-serbie-croatie-bosnie-herzegovine-nazis
    #mémoire #ex-Yougoslavie #Tito #monument #spomenik #anti-fascisme

    ping @reka

    • #Inappropriate_monuments

      The regional platform Inappropriate Monuments was created to establish a framework for the long-term collaboration of organisations from the EU and the Western Balkans dealing with the revalorisation and protection of their anti-fascist heritage and monument heritage connected with the Peoples’ Liberation Struggle (NOB). Members of the platform include: Group of architects, Belgrade, The History Museum of Bosnia and Hercegovina, Sarajevo, Modern Gallery (MG+MSUM), Ljubljana and Social Fringe: interesting untold stories (SF:ius), Zagreb.

      With the collapse of Yugoslavia the interest in this heritage practically disappeared and the status of the monuments became the subject of controversy and a target of revisionism. Protection is inadequate; there are no clearly developed criteria for their restoration or strategies for revalorisation. Many of the monuments are partially or permanently destroyed, and others are neglected and left to ruin. Research made in the successor countries are not integrated and difficult to access – there has never been a complete register of the monuments. Initiatives aimed at the protection of NOB monuments have, until now, mainly emerged outside of official channels, for example under the initiative of individuals. These individuals then face a number of difficulties including their own shortcomings and the lack of interest from legislators in supporting them.

      The goals of the platform are to connect institutions and independent organisations to strengthen their capacity and distribute the results of research projects in order to advocate for a regulated international strategy regarding anti-fascist heritage. Through activities carried out by the platform including: research and mapping heritage monuments, interviewing people and representatives of the institutions responsible for their erection and maintenance, holding workshops for students, conferences for experts and exhibitions and art conferences, the platform will examine the economic, political and ideological conditions surrounding the emergence of monuments, monument complexes and memorial complexes. It will also examine their contemporary reception and the conditions under which this occurs. Considering the growing interest and fetishisation of NOB monuments in western countries, and socialist heritage in general, the platform is seeking possible models of revitalisation and methods of management. Through a comparative analysis of the situation in former Yugoslavia, the platform aims to draw parallels between the transitional periods of the members of the former state and the treatment of heritage monuments connected to NOB and the anti-fascist struggle, thereby showing that these processes can only be explained through interactive research.

      The web-portal, inapropriatemonuments.org is conceived as an on-line database for the activities of the platform and its members and as a virtual archive of documents and photographs.


      https://inappropriatemonuments.org/en

      Avec une carte

      #cartographie

  • Julia Cagé : « En France, les plus pauvres paient pour satisfaire les préférences politiques des plus riches » - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/09/07/julia-cage-en-france-les-plus-pauvres-paient-pour-satisfaire-les-preferen

    Le prix d’un vote ? 32 €. Dans son dernier livre, l’économiste soutient, chiffres inédits à l’appui, que l’argent a un rôle déterminant dans le résultat d’une élection. Pire : l’Etat subventionne davantage les orientations politiques des plus aisés, favorisant ainsi les partis de droite.

    La France est-elle vraiment protégée des groupes de pression ? Sans doute moins qu’elle aimerait le croire. Notre démocratie repose-t-elle sur l’équation « un homme = une voix » ? Pas tout à fait, selon Julia #Cagé. Après avoir étudié le financement des médias (Sauver les médias, Le Seuil, 2015), l’économiste, professeure à Sciences-Po Paris, poursuit son exploration des ressorts et des inégalités de notre système représentatif. A partir d’une base de données inédite des financements publics et privés de la vie politique, aux États-Unis, en France ou ailleurs en Europe, elle démontre dans son dernier livre, le Prix de la démocratie (Fayard), que ces questions, en apparence techniques, pourraient bien avoir leur rôle dans le sentiment d’abandon des classes moyennes et populaires, et dans la montée des populismes (1). Car, non seulement l’expression politique est capturée par les intérêts privés des plus riches, mais cette confiscation peut avoir un sacré impact sur le résultat des élections. En France, depuis les années 90, le financement de la vie politique est fondé sur quelques grands principes : les dons des particuliers sont encadrés (pas plus de 7 500 euros pour les partis par individu et par an, pas plus de 4 600 euros par élection) ; les entreprises ne peuvent verser des fonds aux candidats ; en contrepartie, l’État finance une grande partie de la vie politique. Un système bien imparfait, révèle Julia Cagé, qui subventionne en réalité les préférences politiques des plus riches et favorise donc les partis de droite.

    « Qui paie gagne », écrivez-vous : en France aussi, l’argent fait l’élection. Cela explique l’improbable accession au pouvoir d’Emmanuel #Macron, candidat sans parti ni élu ?
    C’est un cas exemplaire. J’ai commencé à travailler sur le financement de la vie politique en 2014. L’une de mes hypothèses était qu’il fallait une réforme urgente du système de financement public des partis politiques, car il favorise l’immobilisme : l’argent donné par l’État aux candidats dépend des résultats obtenus aux dernières législatives. Ça ne permet pas l’émergence de nouveaux mouvements… sauf à attirer suffisamment de dons privés pour compenser ce handicap. Ce n’était encore jamais arrivé en France. C’est exactement ce que Macron a réussi à faire. Fin 2016, En marche !, né en avril, a déjà réuni 4,9 millions d’euros de dons privés. Contre 7,45 millions d’euros pour Les Républicains et seulement 676 000 euros pour le PS. L’innovation politique ne peut pas naître sans être financée. Or, dans toutes les démocraties occidentales, les dons privés vont d’abord aux partis conservateurs qui prônent une politique économique favorable aux plus aisés.

    Quel est le profil des donateurs ?
    On pourrait imaginer que les classes populaires donnent massivement, même pour de faibles montants. Ce n’est pas le cas. En France - comme aux États-Unis, en Italie ou en Grande Bretagne -, ce sont les plus aisés qui financent la vie politique. Ils ne sont d’ailleurs pas nombreux. Chaque année, seuls 290 000 foyers fiscaux français font un don, 0,79 % des Français adultes. Mais si on regarde parmi les 0,01 % des Français aux revenus les plus élevés, on s’aperçoit que 10 % d’entre eux font un don. Et ces 0,01 % des Français les plus riches versent en moyenne 5 245 euros par an. Les 50 % des Français les plus pauvres donnent, eux, quand ils donnent, seulement 120 euros par an en moyenne. Mais le scandale, c’est que les dons privés des plus aisés sont financés par l’ensemble des citoyens.

    Pourquoi ?
    Il existe trois formes de financements publics de la démocratie. La première, c’est celui des partis politiques, déterminé tous les cinq ans en fonction des résultats aux législatives : il s’élève à 63 millions d’euros. La deuxième, c’est le remboursement des dépenses de campagnes : 52 millions d’euros par an en moyenne. Et la troisième, dont on ne parle jamais, ce sont les déductions fiscales : votre don à un parti politique est remboursé à 66 %, par le biais d’une réduction d’impôt. Ces réductions représentent 56 millions d’euros par an pour les seuls dons aux partis politiques ! 56 millions d’euros offerts à seulement 290 000 individus qui ont choisi de financer un parti ? Même pas ! Car on ne peut bénéficier de déductions d’impôt… que si on paie l’impôt sur le revenu, ce qui n’est le cas que d’un Français sur deux. Pour le dire autrement si vous êtes parmi les 10 % des Français les plus fortunés, et que vous faites un don de 7 500 euros, celui-ci vous reviendra au final à 2 500 euros. Et le coût de votre don pour l’ensemble des citoyens sera de 5 000 euros. Mais, si vous êtes smicard, étudiant ou travailleur précaire, et que vous donnez 600 euros à un parti, votre générosité vous reviendra à… 600 euros, puisque vous n’êtes pas imposable sur le revenu. Bref, en France, les plus pauvres paient pour satisfaire les préférences politiques des plus riches.

    Le financement de la vie politique expliquerait la « droitisation » des gauches occidentales ?
    Si tous les partis et les candidats recevaient autant de financements privés, ce ne serait pas forcément problématique. Mais ce n’est pas le cas. Les Républicains touchent en moyenne, en France, 11 fois plus de dons privés que le Parti socialiste. On retrouve exactement le même déficit dans les autres pays. Or, on s’aperçoit qu’au Royaume-Uni avec Tony Blair, aux Etats Unis avec Hillary Clinton, en Italie avec Renzi, les partis de gauche se sont engagés dans une course aux financements privés. Ils abandonnent leur électorat populaire pour promouvoir des politiques économiques favorables aux plus aisés.

    Un parti peut-il vraiment « acheter » les électeurs ?
    J’ai analysé, avec Yasmine #Bekkouche, doctorante à l’Ecole d’économie de Paris, toutes les #élections municipales et législatives en France depuis 1993. Le résultat est net : statistiquement, en moyenne, les candidats les plus dotés et qui dépensent le plus remportent les élections. Bien sûr il y a des exceptions - le cas de Benoît Hamon à la présidentielle le prouve. J’ai estimé le prix d’un vote à 32 euros. Si un candidat met 32 euros de plus que son concurrent dans une campagne, il récolte une voix de plus. Au fond, ce n’est pas très cher un vote…

    Mais la victoire d’un candidat plus riche peut aussi s’expliquer par son talent ?
    Nous avons neutralisé l’effet de la popularité d’un parti une année donnée, le taux de chômage local, le niveau d’éducation moyen et les revenus fiscaux de la circonscription, le nombre de créations d’entreprises localement, le niveau d’investissement de la municipalité, etc. Résultat : toutes choses égales par ailleurs, le budget d’une campagne a bien un impact sur le résultat d’une élection. Mieux, selon nos analyses, l’« étrange défaite » de la droite après la dissolution surprise de Jacques Chirac en 1997, pourrait s’expliquer par l’interdiction, en 1995, des dons des entreprises aux campagnes électorales. Elle n’a eu d’effet que pour les candidats de droite qui touchaient des dons importants venant d’entreprises.

    Comment expliquer que l’argent ait un tel rôle ?
    Les meetings coûtent chers, comme les frais de transports, les conseils en communication et toutes les stratégies qui reposent sur l’utilisation des big datas. Cette utilisation des réseaux sociaux a d’ailleurs un effet pervers. Dans un monde où un candidat pourrait cibler ses électeurs, et si quelques milliardaires peuvent aider une campagne plus sûrement que des milliers d’électeurs, c’est sur cette poignée de personnes qu’il ciblera sa campagne. Encore une fois, les politiques risquent de se couper des classes populaires et moyennes.
    Vous dites que les donateurs de Macron « en ont eu pour leur argent » avec la suppression de l’ISF. N’est ce pas un peu rapide ?

    Derrière la formule, il y a une évidence : une personne soumise à l’ISF qui a donné 7 500 euros à la République en marche, ce qui lui est revenu à 2 500 euros, et qui voit l’ISF supprimé a effectivement fait un bon investissement. Le politiste américain Martin Gilens a comparé les souhaits des citoyens américains exprimés dans les sondages depuis 1950 (sur la politique économique, étrangère ou sociale), à leur niveau de revenus, et aux politiques effectivement mises en œuvre. Il montre que lorsqu’il y a divergence entre les Américains les plus riches et la majorité des citoyens, les gouvernements tranchent systématiquement en faveur des 1 % les plus riches. Pourquoi n’y a-t-il pas de révolution ? Gilens a une formule extraordinaire : il parle de « démocratie par coïncidence ». Sur beaucoup de sujets - la légalisation de l’avortement ou l’intervention en Irak -, les plus riches sont en phase avec la majorité. Mais c’est pure coïncidence. Le salaire minimum réel, lui, a baissé depuis les années 50. Ce sentiment de dépossession alimente le populisme.

    Que proposez-vous pour y remédier ?
    Certainement pas de supprimer tout financement public des partis parce qu’ils seraient « pourris », comme l’a obtenu le mouvement Cinq Etoiles en Italie ! La démocratie a un prix. Si ce coût n’est pas porté de manière égalitaire par l’ensemble des citoyens, il sera capturé par les intérêts privés. Il faut au contraire renforcer le financement public de la démocratie. Je propose la création de « Bons pour l’égalité démocratique ». Il ne s’agit pas de dépenser plus, mais autrement : tous les ans, an cochant une case sur sa feuille d’impôt, chaque citoyen aura la possibilité d’allouer 7 euros au mouvement politique de son choix. Il ne les sort pas de sa poche, mais il demande à l’Etat de donner 7 euros du fonds pour le financement des partis à celui de son choix.

    Et quand on est abstentionniste ou antiparti ?
    Alors vos 7 euros sont donnés en fonction des résultats aux dernières législatives. C’est une manière de favoriser l’émergence de nouveaux mouvements, et c’est égalitaire : un même montant fixe est alloué à chaque citoyen.

    Vous supprimez les dons privés ?
    Je les limite à 200 euros par an, c’est déjà beaucoup par rapport au revenu moyen français. Si on cherche l’égalité politique, on ne peut pas permettre aux citoyens de donner 7 500 euros à un parti puisque c’est un geste impossible à beaucoup.

    Vous prônez également la création d’une « Assemblée mixte » où seraient mieux représentés les ouvriers et les employés. Comment sera-t-elle élue ?
    Le Congrès américain compte moins de 5 % d’ouvriers et d’employés alors qu’ils représentent la moitié de la population. Aucun #ouvrier ne siège aujourd’hui à l’Assemblée nationale française. Je propose de laisser inchangées les règles de l’élection des deux tiers des #députés. Mais qu’un tiers de l’Assemblée soit élu à la proportionnelle intégrale, par scrutin de liste, où sera imposée une moitié de candidats ouvriers, employés, chômeurs ou travailleurs précaires. Comme pour la parité entre hommes et femmes il faut se saisir des outils de l’Etat de droit pour imposer l’égalité démocratique.

    (1) Voir aussi le site Leprixdelademocratie.fr, où sont recensées toutes les données du livre et où l’on peut « tester » les hypothèses de Julia Cagé sur son propre député.
    Sonya Faure

    Déjà pointé par ailleurs mais je mets le texte complet pour ceux et celles qui sont limités en nombre d’articles sur libération.

    #démocratie #argent #financement #partis #lutte_des_classes #impôts #inégalités