#pasdevaccinspasderéa

  • Covid-19 : pourquoi le Royaume-Uni connaît-il une chute brutale du nombre de cas ? - Monde - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/covid-19-pourquoi-le-royaume-uni-connait-il-une-chute-brutale-du-nombre


    Un centre de tests à Londres, lundi. Au Royaume-Uni, les cas de covid-19 ont chuté de manière significative depuis une semaine.
    (EPA)

    Le Royaume-Uni présente une forte baisse du nombre de cas de covid-19 depuis une semaine. Motif d’espoir pour les pays en pleine vague épidémique, cette chute surprend les épidémiologistes.

    Au Royaume-Uni, la courbe des tests positifs à la covid-19 a connu une montée rapide et continue à partir de la fin du mois de mai. Faisant craindre de dépasser les 100 000 cas détectés par jour cet été… Mais depuis une semaine, la situation s’est totalement inversée : l’incidence apparente de la maladie est en chute libre après avoir atteint un pic, juste sous les 50 000 cas quotidiens.

    Des Britanniques plus prudents ?
    Cette baisse spectaculaire surprend les épidémiologistes qui multiplient les conjectures. « On peut faire l’hypothèse d’un problème de délai dans la remontée des tests effectués. Mais que cela dure plus d’une semaine serait surprenant », note Jean-Stéphane Dhersin, directeur adjoint scientifique de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions au CNRS.

    Le modélisateur d’épidémies pointe une autre raison possible à cette baisse spectaculaire alors qu’aucune nouvelle mesure de restriction n’est entrée en vigueur pour l’expliquer : « On peut faire l’hypothèse que les habitants ont choisi de lever le pied d’eux-mêmes, face à une situation qui s’annonçait catastrophique ». Des tels comportements ont déjà été observés en Suède. Et même en France, lorsque l’annonce de mesures de restriction départementalisées avait eu un effet avant même d’être mises en application. À voir si cela perdurera au Royaume-Uni après la levée d’une bonne partie des mesures barrières, le 19 juillet, lors du « Freedom Day », dont on devrait mesurer l’impact d’ici quelques jours.

    Ce reflux épidémique pourrait-il être aussi dû à la forte immunité collective acquise par le pays, notamment grâce aux vaccins ? 70 % des habitants ont reçu au moins une dose, contre 60 % en France. « Il n’y a pas eu, sur une seule semaine, une part suffisamment importante de la population à être vaccinée pour que cela fasse chuter la courbe des cas à ce point », balaye Jean-Stéphane Dhersin.

    Un possible effet de l’Euro
    D’autres épidémiologistes, comme Rowland Kao, de l’université d’Édimbourg, croient y voir un effet de la fin de l’Euro de foot et des attroupements de fans dans les stades et les pubs. Une hypothèse corroborée par le déclin plus précoce des cas en Écosse, qui a eu lieu « à partir du 1er juillet, soit environ deux semaines après le dernier match des Écossais, alors que le nombre de cas n’a diminué en Angleterre qu’à partir du 17 juillet, soit une semaine après la finale (jouée par les Anglais, NDLR) », rapporte le journal The Guardian.

    Le rôle des vacances d’été est aussi une piste : « Elles induisent moins de contacts entre les jeunes et un comportement différent de la population ; ça peut jouer, mais dans quelle mesure ? », s’interroge Jean-Stéphane Dhersin. Une météo favorable a pu également permettre de vivre un peu plus à l’extérieur et de moins de se contaminer.

    La baisse des hospitalisations n’est pas encore enclenchée à l’échelle du Royaume-Uni car il existe toujours un décalage temporel entre les contaminations et les entrées à l’hôpital. En revanche, le pic hospitalier a déjà été passé en Écosse. Avec une amplitude plus faible que lors des vagues précédentes, sans doute grâce à la vaccination.

    Peut-on s’attendre à pareille baisse des infections en France dans les semaines à venir, où l’épidémie reprend pour l’instant de plus belle ? Pas si simple. Pour que la courbe s’infléchisse, le taux de reproduction du virus (le nombre de personnes que contamine une personne infectée) doit passer sous la valeur 1. Or, en France, il est à 2, « bien au-dessus de ce qu’a connu le Royaume-Uni dernièrement », rappelle Jean-Stéphane Dhersin. Pour réduire ce chiffre, il faudrait notamment un retour vers un plus grand respect des gestes barrières, en grande partie abandonnés ces dernières semaines.

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    • Why #COVID cases are now falling in the UK – and what could happen next
      https://theconversation.com/why-covid-cases-are-now-falling-in-the-uk-and-what-could-happen-nex

      An SIR model shows the number of susceptible, infected and recovered people at any time in an epidemic. Wefatherley/Wikipedia, CC BY-SA

      The real world, though, is rather more complex than a #SIR model. It behaves more like a #SEIRS model, a variation of the basic SIR model that incorporates other factors into calculating how the disease spreads.

      In a SEIRS model, the rise and fall of case numbers and the point of endemic equilibrium depend on a range of influences. These include measures such as “beta” (which is the average number of contacts a person has over a set amount of time, multiplied by the probability of the disease being transmitted when there’s contact between a susceptible and an infectious person) and “latency” (which is the lag between someone being infected and becoming infectious). Critically, the model also factors in the changing immunity of the population, either through births and deaths or, as we have already discussed, waning immunity.

      As in the SIR model, the rate of epidemic growth slows to a peak before cases fall back to an endemic level. But in this SEIRS model, the infection approaches its stable endemic equilibrium in a series of epidemic waves, as the model’s extra data inputs make it much more sensitive and complicated (and as a result more realistic).

      For example, if beta increases because contact between people increases, then this will change the endemic equilibrium at which cases level off. More contact will see a surge in infections until they start to settle around a higher equilibrium. Similarly, if beta decreases we’ll see a drop in infections until the new equilibrium is approached.

    • COVID-19: UK’s daily coronavirus data ’looks a bit fishy’ - as major symptom study suggests cases on the rise
      https://news.sky.com/story/covid-19-uks-daily-coronavirus-data-looks-a-bit-fishy-as-major-symptom-stu

      Professor Tim Spector, who co-founded the ZOE COVID Symptom Study app, said a “sudden drop” in people testing positive for the virus in the government’s data is “very suspicious”.

      […]

      "To me, it looks a bit fishy.

      “It looks as if there’s some other explanation for this other than suddenly the virus has given up.”

      He added that the ZOE study shows cases are on the rise and the “dramatic drop” in government figures is one “which we haven’t seen before, even in the other waves and lockdowns”.

      […]

      One of the possible explanations behind the decline in cases, according to the professor, are fewer young people getting tested.

      He said: "Looking at our own data, there’s a suggestion that we are seeing a reduction in the cases of the young and so they have been largely driving these figures for the last month or so, and that could be that less young people are getting tested.

      […]

      People not getting tested due to concerns over the “pingdemic” and not wanting to self-isolate is also a “potential phenomenon that’s upsetting” the data, adds the professor.

    • Ça peut pas être la même stratégie, c’est pas les mêmes acteurs. Il y a une immanence des comportements (se protéger plus, prendre moins de risques, pour évoquer les post précédents, ou ne pas se tester pour ne pas entrer dans la pingdémie, comme le présume le dernier intervenant cité) qui n’est pas sans effets sur la transcendance « du pouvoir » qui ne doit pas goûter, effectivement ce quil voit comme un effet pervers qui entache son freedom day (productif et consumériste), c-à-d la semi paralysie de l’économie qu’entraîne la pingdémie (isolement = pas aller au taff, à hauteur de 20% dans pas mal de boites). Des stratégies opposées peuvent de concert faire diminuer la prévalence, ou casser le thermomètre.
      À part ça je pige pas non plus ce qui se passe, sauf bonne nouvelle : comportements de prévention (de même, je vois étonnamment beaucoup de masqués dans les rues de Paris, où c’est pas obligatoire du tout) + vaccination plus massive qu’ici. Peut-être que le pari de Macron de faire comme Johnson, sans les mêmes conditions (...) va réussir, à quelques soucis majeurs en hospits près... Encore une fois on s’est « habitués » à 300 morts/jours pendant des semaines, de novembre à mai !! et déjà on voir des soignants qui hachetaguent des #pasdevaccinspasderéa, c’est à dire que c’est depuis une part de la société que la relativisation des morts, des morts plus jeunes, de morts jeunes est en train de se faire (en oubliant d’ailleurs les millions de vieux et de vulnérables pas vaccinés), en en imputant la responsabilité aux mal comprenants, aux méfiants, pas plus antivax que vous et moi, et pas à la « campagne de vaccination » publique.