#pasennotrenom

  • « Etre là, c’est le minimum »

    Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 5 septembre, leur solidarité avec les réfugiés à #Paris, place de la République. Des rassemblements ont également eu lieu à Vannes, Marseille, Rouen, Vannes, Arles, Strasbourg, Toulouse, Nice ou Briançon. Si elle est loin d’être massive, cette mobilisation tranche avec les rassemblements assez maigres des mois précédents, lancés à l’appel d’associations d’aide aux migrants ou de partis politiques. Le mouvement, #PasEnNotreNom, qui se veut apolitique, « citoyen » et « spontané », a été lancé sur les réseaux sociaux, à l’initiative notamment de l’intellectuel Raphaël Glucksmann. Il a pris de l’ampleur ces derniers jours, à la faveur de l’émotion suscitée par la publication du cliché du petit Aylan Kurdi, enfant syrien de trois ans mort sur une plage turque. Au départ réticents, plusieurs collectifs et associations d’aides aux migrants, comme la Cimade, se sont finalement joints au mouvement. Des représentants du PS, du Front de gauche, d’EELV et du NPA étaient aussi présents. Portraits.


    http://www.mediapart.fr/portfolios/etre-la-cest-le-minimum
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #manifestation #France

  • Rassemblement #PasEnNotreNom #Réfugiés #RefugeesDignity

    Plus de 3000 personnes, hommes, femmes, enfants, sont mortes ces derniers mois en essayant de rejoindre nos côtes, nos pays, nos villes.

    Simples citoyens ne pouvant rester indifférents à une tragédie humaine qui déshonore la France et l’Europe, nous promettons de nous retrouver chaque semaine Place de la République :

    Pour montrer notre solidarité et marquer notre indignation.

    Pour demander l’accueil des réfugiés et le respect de la dignité humaine de tous les migrants.

    Pour dire que l’Europe ne peut se hérisser de murs et transformer ses mers en charniers sans perdre son âme. Notre âme.

    Pour affirmer que pareilles politiques répressives menant à tant de drames humains ne sauraient être menées en notre nom. Pas en notre nom !

    Pour partager notre honte, mais aussi nos espoirs.

    Les disparus de Méditerranée et les morts d’EuroTunnel, les noyés de la Mer Egée et les asphyxiés d’Autriche ont des noms et des destins.

    Par-delà nos clivages politiques, nos divergences idéologiques ou nos choix religieux, laissons parler notre humanité et retrouvons-nous ce samedi 5 septembre à 17h Place de la République à Paris.

    Signons, commentons, reprenons, partageons, et surtout descendons dans la rue samedi..

    https://www.facebook.com/events/115934458759304
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #Paris #France #rassemblement #manifestation
    signalé par @reka

    • Et à #Genève :
      Nous relayons un appel à rassemblement lancé par quelques citoyennes sur Facebook :

      « Sur une plage de Bodrum, un tout petit garçon de trois ans et son frère de cinq ans ont été retrouvés morts hier matin. Ils essayaient de rejoindre l’Europe, afin de trouver un moyen de se rendre au Canada, où leur tante les attendait, car leur pays d’origine, la Syrie, est en guerre.
      Ils auraient pu prendre un paquebot, un train ou un avion, et arriver sains et saufs, si les frontières de l’Europe n’avaient pas été fermées pour eux.
      Ils auraient pu déposer une demande d’asile auprès de l’Ambassade de Suisse en Turquie, si la procédure d’ambassade suisse n’avait pas été abrogée par la dernière révision de la Loi sur l’asile.
      Nous nous rassemblerons vendredi à 18h30 à la place Neuve, devant l’entrée du parc des Bastions, dans le calme et le recueillement, afin de signifier que nous, citoyennes et citoyens, en avons assez d’être complices de ces politiques migratoires meurtrières.
      Joignez-vous à nous avec une bougie, un poème, un dessin ou une banderole. »

    • Le rassemblement de samedi à Paris, Place de la République est contesté ici par le collectif "La Chapelle en Lutte" :

      Résumé de la situation : le collectif La Chapelle en Lutte, collectif de soutiens, réfugiés et migrants, occupe le lycée Guillaume Budé à Place des Fêtes. Il a été associé sans consultation en AG au rassemblement de samedi, qui est une opération de communication orchestrée par des journalistes, communiquants, personnalités médiatiques

      Le rassemblement « PAS EN NOTRE NOM » prévu, le samedi 5 septembre place de la République au nom des migrants, est une initiative relative aux réfugiées, ainsi qu’il est écrit : "Notre dénominateur commun, s’il faut en désigner un, est avant tout le respect de la dignité humaine et celui de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés" (page Facebook de l’événement). Ce rassemblement qui doit avoir lieu toute les semaines est organisé par Raphaël Glucksmann, très proche de Bernard-Henri Lévy et fils du philosophe André Glucksmann qui, rappelons-le, a soutenu la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Glucksmann fils, personnage fort douteux et influent est à l’initiative du rassemblement au coté de Tatiana F. Salomon et Natacha Quester-Simeon, entrepreneuses et consultantes média, fondatrices du club Power Girl 3.0, présenté comme une organisation « de femmes influentes, leader d’opinion » . On trouve dans la liste des organisateurs, « initiateurs », Florence Benzacar, journaliste chez Lagardère et Michèle Fitoussi, Féministe mainstream, Journaliste à ELLE.

      Il s’agit bien d’un COUP DE FORCE, et d’une récupération des luttes actuelles des migrants (qui reposent sur l’union des réfugiés et des sans-papiers), un événement poétique et politique inédit. L’opération s’appuie sur la reprise du slogan, « pas en notre nom » né lors des manifestations du 11 janvier. A première vue, cela semble être une reprise ironique, mais les organisateurs s’appuient volontairement en fins communicants sur le pouvoir mobilisateur des slogans en lettre blanche sur fond noir, qui ont fait la preuve de leur popularité avec le « JE SUIS CHARLIE ». Raphaël Glucksmann, qui cherche à percer en France, invite à une reprise du patriotisme à l’extrême droite :

      La suite ici :
      https://paris-luttes.info/surtout-en-leur-nom-3717

    • cette phrase me défrise « Pour demander l’accueil des réfugiés et le respect de la dignité humaine de tous les migrants » ; si on comprend bien, pour les réfugiés c’est l’accueil et pour les autres migrants c’est seulement le respect de leur dignité mais sans l’accueil (genre, « humanité et fermeté » ... ?)

      mais que ce n’est en aucun cas un refus de ce rassemblement ; ça m’exaspère tous ceux qui consacrent toute leur énergie à hurler à la récup de droite et à cracher sur Raphaël Glucksmann (l’un des gars qui ont lancé, mais qui a demandé à ce que son nom soit retiré pour ne pas personnaliser) sur le mode « fils de, copain de » (ce qui est aussi puant que stérile). Et qui bien sûr ne proposent rien. Misère de la radicalité...
      Quant au collectif La Chapelle en lutte, il n’y a pas d’unanimité sur la « dénonciation » citée ci-dessus (signée par deux de ses membres), certain.e.s proposent d’aller faire un point fixe dans le rassemblement où les migrants exposeraient sans médiation leurs revendications
      Occasion de rencontrer des gens sincèrement indignés et sans doute pas aussi au fait que les tenants de la juste ligne pour leur raconter des trucs : pas de tri entre « bons » réfugiés et « mauvais » migrants, responsabilité de l’UE et des Etats-membres, indécence des déclarations de Hollande et de Valls, liberté de circulation, suspension de Dublin3 et arrêt de Frontex...
      tandis qu’en Espagne partout ça reprend et ça déborde les propositions d’Ada Colau et Manuela Carmena... intelligence politique et stratégique en acte, vieille pratique des alliances et implantations locales