• Carte des municipales 2020 : un changement de règle qui risque de modifier la géographie électorale - Chroniques Cartographiques
    http://www.chroniques-cartographiques.fr/2020/01/carte-des-municipales-2020-un-changement-de-regle-qui-ris

    Une circulaire signée par Christophe Castaner pour les prochaines élections municipales de 2020, risque de modifier la règle quant à la population comptabilisée pour le calcul des résultats au soir du scrutin des municipales 2020 et risque de modifier la méthode de réalisation des cartes électorales.

    En effet, le ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections et scrutins en France fait le choix de ne plus prendre en compte la couleur politique des candidats dans les villes de moins de 9 000 habitants (1000 habitants auparavant).[...]

    En ne prenant plus en compte les couleurs politiques des villes à partir de 1000 hab. comme c’était le cas auparavant, mais en élevant le seuil à 9000 habitants, le gouvernement fait le choix de sortir 96% des communes françaises des résultats et représentations statistiques et cartographiques et ne prend plus en compte que 51% des électeurs.


    Résultats Elections Européennes 2019 - politologue.com
    #élections #manipulation #LREM

    • Dans mon bled (2000 habitants) pour les prochaines municipales il y a, pour le moment, 4 listes qui s’échelonnent de centre droit à centre gauche. Aucune n’est soutenue par un quelconque parti. Dans ce cas, la classification par le préfet n’a rigoureusement aucune signification.

      Et non, dans mon bled, je ne vois pas comment on pourrait induire quoi que ce soit du résultat des 15 et 22 mars quant à un éventuel soutien à ou désapprobation de la politique du gouvernement.

    • Ouh la ! vraiment pas. Je pense que dans l’ensemble, les électeurs ne « désapprouvent  » pas vraiment la politique «  de droite  », mais il y a surtout ! de gros enjeux locaux avec 2 gros programmes immobilier en cœur de bourg portés par la municipalité sortante et qui modifieraient fortement celui-ci.

      En gros, plus que colorée politiquement l’une des listes apparait nettement comme «  la liste des promoteurs  ». Enfin, le grand clivage structurant, c’est entre résidents à l’année et «  touristes  » (ici, on dit «  #duchentil », un des derniers mots purement breton - mais pas perçu comme tel – calque du français «   gentilshommes  », «  les nobles  »).

      Alors, Macron-Philippe, on en est vraiment très loin.

      C’est un peu moins vrai dans la commune d’à côté (5000 habitants) où l’une des (7) listes est menée par «  une pointure  » de LREM.

    • Je vais le dire autrement. Il n’est pas question ici de ce qui se passe réellement sur le terrain mais d’une représentation cartographique des résultats des élections municipales en 2020 et d’une approbation ou non à LREM. 
      C’est binaire :
      Soit il y a une liste LREM et elle gagne : 1
      Soit la liste LREM perd OU il n’y a pas de liste LREM : 0
      Dans ton cas, ce serait forcément 0 puisque pas liste.
      1 = approbation 0 = désaveu

      Après on sait que les élections municipales n’ont pas les mêmes enjeux que les présidentielles mais là il question d’une représentation et des critères de sélection.

    • Ouais,… On va dire que je fais dans le non-binaire, alors ;-)

      Sérieux – c’est le statisticien qui parle – ce truc n’a aucun sens. D’autant plus que, dans l’exemple que tu donnes dans le billet d’ouverture du fil, on a des cartes choroplèthes ce qui va attribuer les couleurs politiques à des espaces essentiellement vides. La carte de droite, avec ses quelques pôles urbains, me paraît plus fidèle que celle de gauche à la perception que j’ai des faits électoraux.

      Bref, les élections municipales, c’est pas fait pour ça.

      Conversion au castanérisme ou effet de ma (toute récente) provincialisation ? Va savoir !

  • C’était 1993... et #Jacques_Rancière écrivait ce texte...
    L’immigré et la loi du consensus

    Il faut bien constater que le dispositif des #lois_Pasqua-Méhaignerie sur le #code_de_la_nationalité, la #maîtrise_de_l'immigration et l’extension des #contrôles_d'identité a rencontré dans l’opinion qui fut de gauche un assez large assentiment. Celui-ci repose essentiellement sur deux arguments. Premièrement, il y a un #problème objectif de l’immigration qu’il faut avoir le courage de regarder en face. Et déjà les socialistes avaient compris avec #Michel_Rocard l’impossibilité d’accueillir « toute la misère du monde ».

    Deuxièmement, puisque des décisions « courageuses » s’imposent, autant vaut que la droite les prenne et aussi que l’ablation, chirurgicalement nécessaire, s’opère par les moyens du #droit et de la #loi. Charles #Pasqua l’a d’ailleurs dit : il ne s’agit que de donner cohérence et force de loi à des mesures disparates imposées par l’urgence de solutions ponctuelles à des problèmes particuliers. En un sens, donc, il n’y aurait rien de nouveau, sinon cet avantage, bien fait pour plaire aux amoureux de l’« État de droit », que l’universel de la loi se substitue au hasard des mesures réglementaires.

    L’argument de l’#objectivité courageusement abordée séduit aisément ceux qui n’en finissent pas de se repentir, généralement sur le dos des autres, de leurs errements d’antan mais oublient seulement que le premier principe de ces errements était précisément l’adhésion aveugle à l’« objectivité » de la « #nécessité_historique ». L’espérance déçue ne fait pas une réalité ni le reniement une pensée. S’il y a une leçon à tirer des déceptions de l’histoire contemporaine, c’est bien plutôt celle-ci : il n’y a pas en politique de #nécessité objective ni de problèmes objectifs. On a les #problèmes_politiques qu’on choisit d’avoir, généralement parce qu’on a déjà les réponses. C’est un #choix_politique que de déclarer que l’entrée de travailleurs clandestins, les problèmes des collèges de banlieue, les phénomènes de délinquance impliquant des jeunes nés en France de parents nés français, les mariages blancs ou supposés tels et les déficits des comptes sociaux relèvent d’un même #problème_immigré.

    A qui conteste cette identification, on vient dire qu’il ferait mieux de quitter les beaux quartiers où il étale ses bons sentiments pour aller voir ce qui se passe dans les #banlieues. Allez donc voir à la chaîne la situation faite aux #travailleurs_immigrés, disait-on naguère. Allez donc voir dans les banlieues la situation que les immigrés font à la population travailleuse, dit-on aujourd’hui. L’argument culpabilisant est toujours sûr de son effet. Mais il faut justement s’interroger sur ce passage de la chaîne à la #banlieue et sur la logique de ces « #problèmes_de_société » dont nos politiques se font les diagnosticiens réalistes et les chirurgiens courageux. Socialistes ou libéraux, nos gouvernements ont adopté le même credo : la politique, à notre époque, est le seul règne de la #nécessité, laquelle s’identifie aux exigences capricieuses et incontournables du #marché mondial. Ils fondent leur #légitimité même sur la #démonstration qu’ils ne peuvent rien faire d’autre que ce qu’ils font : enregistrer, mois après mois, les caprices de cette divinité et gérer aux moindres frais leurs conséquences pour les populations dont ils ont la charge. Ils ont pris pour politique de renoncer à toute #politique autre que de gestion des « conséquences ». Ils ont organisé la déstructuration du monde du #travail pas seulement pour obéir à la nécessité mais aussi parce que ce monde portait en lui la visibilité même de la politique, celle d’une #société_divisée et vivant du #conflit. Dans toute fermeture d’usine, on a fini par saluer avec satisfaction la fin d’un « #mythe » et la preuve que, puisqu’on détruisait les mythes, on faisait de la bonne politique réaliste.

    Le problème est que, en détruisant ces « mythes », on ne met pas seulement en crise les systèmes de #régulation_sociale liés au monde du travail comme la #sécurité_sociale et l’#éducation. On supprime les capacités d’une société fondée sur le conflit à accueillir les altérités. Nous n’avons pas numériquement beaucoup plus d’immigrés qu’il y a vingt ans. Mais ces #étrangers, il y a vingt ans, avaient un autre nom et une autre identité : ils s’appelaient #ouvriers. Aujourd’hui, ils ne sont plus que des immigrés, des gens de peau et de moeurs différentes. La scène est alors créée pour que, sur la ruine des #identités et des altérités politiques, apparaissent d’une part les « problèmes de société » créés un peu partout, dans les rues et les cités, les collèges, les organismes de sécurité sociale etc., par les groupes les plus fortement précarisés et les classes d’âge les plus sensibles à cette précarisation, d’autre part la figure immédiatement identifiable du facteur de problèmes : cet autre qui n’est plus rien qu’un autre. Nos politiques se font alors dire par l’opinion publique que les problèmes sont devenus critiques et qu’il faut « courageusement » les résoudre.

    Car les problèmes de société se laissent toujours ramener à un seul et unique problème : l’existence dans une société de gens « problèmes », de gens qui ne devraient pas y être et ne doivent plus y être. La réponse est toujours là avant la question. Il ne s’agit que de constituer la figure de cet autre et de prendre les mesures nécessaires à son encontre.

    C’est ici que la loi intervient. Et c’est en cela que consiste le « progrès » qui fait passer des mesures de circonstance à la généralité de la loi. Là où elle est censée régler un problème, la loi en fait le constitue. Elle dessine la figure unitaire de l’autre en unifiant les objets d’articles de loi ou de règlement séparés. Elle nous dit que c’est le même (mauvais) sujet qui s’introduit clandestinement pour chercher du travail et qui s’introduit légalement comme conjoint d’un mariage blanc. Elle fait un même étranger indésirable du jeune Français d’origine maghrébine, du travailleur sri-lankais sans papiers, de la femme algérienne qui vient accoucher à Marseille et du père de famille malien qui demande le regroupement familial. Elle unifie tous les cas en faisant circuler entre eux quelques notions, en faisant par exemple de « clandestin » le moyen terme entre « étranger » et « délinquant ».

    La loi, dit-on, permettra de séparer les « bons » étrangers des indésirables, donc de combattre le racisme qui repose sur les amalgames. C’est tout le contraire. Et le juge Marsaud a vendu la mèche. Il s’agit d’identifier « étranger » et « suspect » en ramenant toute altérité à la figure d’une clandestinité coupable. La loi objective le contenu de ce sentiment diffus, dit d’insécurité, lequel convertit lui-même en seul objet de peur une multitude de cas et de groupes qui causent à divers titres trouble ou désagrément à telle ou telle partie de la population. A partir de là, elle construit la figure une de l’objet à rejeter pour que la société soit sans problème : cet autre qui prolifère cancéreusement sur son corps. En liant les « mariages blancs » et le regroupement familial sous la représentation insistante de la polygamie musulmane, elle impose l’image de l’objet de peur et de rejet : la multitude proliférant sans loi. Et, face à cet autre, elle institue l’identité du peuple souverain avec la multitude de ceux qui ressentent la même peur.

    C¹est cela que veut dire consensus : non pas la niaise idylle des partenaires responsables discutant en commun des données et des solutions des problèmes objectifs, mais l’identifications immédiate du sujet qui a peur. Ce n’est pas sur l’opinion « raisonnable » que le consensus politique a coutume de s’instaurer mais sur la passion déraisonnable. Ce n’est pas d’abord entre soi que l’on consent mais contre l’autre. Consentir, c’est d’abord sentir ensemble ce qu’on ne peut pas sentir.

    Tel est le double cercle du consensus. C’est d’abord la complémentarité d’une politique niée, abdiquée devant la seule nécessité et les « problèmes de société » qui en sont le revers. Qui imagine sérieusement qu’un monde du travail déréglementé et déstructuré à outrance par ce consentement ne produise pas des phénomènes comme le travail clandestin, le déséquilibre des systèmes de protection sociale et la délinquance diffuse ? La conséquence en est, bien sûr, que cet État qui affiche sa modestie dans la gestion à la petite semaine des conséquences locales de la nécessité mondiale reprend allègrement du service dans la répression.

    Mais le consensus, c’est aussi la complémentarité de la position « raisonnable » des problèmes « objectifs » et de leur solution passionnelle. La transformation des choix et les conflits politiques en problèmes de société, c’est aussi la transformation de l’objet de problème en objet de haine. Un certain nombre de gens de gauche, désireux de marquer une réticence mais soucieux de manifester leur réalisme, se sont tirés d’embarras en prédisant que la loi ne serait pas « efficace ». Assurément, une loi contre ceux qui entrent illégalement sur le territoire est condamnée à l¹efficacité réduite de toute loi visant à atteindre ceux qui enfreignent la loi. Mais elle a toutes chances d’être efficace sur un autre terrain : pour entretenir le sentiment commun à l’égard des indésirables et la résolution des bons citoyens désireux de voler au-devant de la loi et d’aider concrètement à la réalisation de son objectif : l’« immigration zéro ».

    Le racisme n’est pas la conséquence malheureuse de problèmes de société que l’objectivité d’une politique consensuelle devrait régler. « Problèmes de société », réalisme consensuel et déchaînements racistes sont les éléments d’une seule et même configuration. Une décennie a emprisonné l’opinion de gauche dans cette logique. Le ressentiment des intellectuels à l’égard de leurs amours d’antan a fait le reste. Il est de bon ton de considérer que l’opposition au système insensé qui se met en place est réservé aux nostalgiques des vieilles lunes tiers-mondistes et à des jeunes sympathiques et un peu débiles qui confondraient la politique avec les réunions festives entre potes. Il faut en finir avec ce « réalisme » de quatre sous. Les réalistes sont toujours en retard d’un réel. S’opposer absolument au dispositif des trois lois scélérates, ce n’est pas manifester des bons sentiments démodés et ignorants des dures réalités de la politique. C’est au contraire restaurer, face aux illusions du réalisme gestionnaire et à ses conséquences criminelles, la dimension d’une action politique capable de supporter les divisions de la société et de prendre en charge les altérités. Le réalisme consensuel n’est pas la médecine douce qui guérira la société de ses monstres. C’est la nouvelle folie qui les entretient. C’est au contraire le dissentiment qui rend une société vivable. Et la politique, si on ne la réduit pas à la gestion et à la police d’État, est précisément l’organisation de ce dissentiment.

    http://www.bok.net/pajol/debat/presse/libe/ranciere0.html
    #migrations #histoire #gauche #droite #France #la_migration_comme_problème #migration_comme_problème #altérité #Rancière #altérisation

    On l’a évoqué hier soir autour de la table avec Sarah Mekdjian, @isskein et @karine4
    Je le mets ici pour archivage...

  • Christophe Castaner dessine un pentagramme au sol pour entrer en contact et demander de l’aide à Charles Pasqua.

    Paris – Les conseillers de Christophe Castaner ont surpris le ministre de l’Intérieur en pleine séance de spiritisme ce matin. En effet, selon lui, il essayait d’entrer en contact avec les mânes de Charles Pasqua pour qu’il lui explique la marche à suivre face aux violences à venir de samedi. Reportage.

    http://www.legorafi.fr/2018/12/05/christophe-castaner-dessine-un-pentagramme-au-sol-pour-entrer-en-contact-et


    #Le_Gorafi #Pasqua #pentagramme #Castanananère

  • « Je ne suis pas l’homme du doute, je suis l’homme des résolutions. » Charles Pasqua, un homme politique comme on n’en fait plus, nous a quittés en juin 2015.

    Ses collègues de l’Assemblée nationale et du Sénat ont unanimement salué son engagement à 15 ans dans la résistance, ont de concert souligné son patriotisme et son indéfectible soutien au général de Gaulle. Nicolas Sarkozy, son fils spirituel en politique, voit en Charles #Pasqua « l’incarnation d’une certaine idée de la politique et de la France faite d’engagement, de courage et de convictions ». Quant à Isabelle Balkany, elle pleure la mort de « son second père, et pas seulement en politique tant cet homme était extraordinaire ». À gauche, les hommages ont été moins élogieux et Manuel Valls a dû tancer les députés socialistes qui rechignaient à se lever pour honorer la mémoire de l’homme politique.

    De Profundis , un portrait écrit par #Jean-Pierre_Galland, le 26-03-2016 et illustré par #Kiki_Picasso
    http://www.asud.org/2016/03/26/de-profundis-charles-pasqua
    #politique #portrait #histoire #ASUD

  • Affaire #Elf : #Total cherche encore 8 millions d’euros
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290116/affaire-elf-total-cherche-encore-8-millions-deuros

    Dix ans après l’épilogue judiciaire de l’affaire Elf, une intense bataille se poursuit autour d’une somme de 8,4 millions d’euros encore due au groupe Total, qui a absorbé Elf. Un promoteur immobilier estime que c’est à la #Société_Générale de payer. Un actionnaire de Total porte plainte.

    #France #Coprim #Dutreix #Hauts-de-Seine #Issy-les-Moulineaux #Le_Floch-Prigent #Pasqua #SEM_92 #Sirven #Sogeprom #Thinet

  • Pourquoi la gauche ne doit pas réduire Pasqua au drame Malik Oussekine - Challenges.fr
    http://www.challenges.fr/politique/20150630.CHA7420/pourquoi-la-gauche-ne-doit-pas-reduire-pasqua-au-drame-malik-oussekine.ht

    Dans ses Mémoires, #Pasqua évoque avec gourmandise ces petits rendez-vous de Louveciennes en compagnie du président socialiste : « Je lui manifestais toujours le respect dû à sa fonction, mais il sentait bien que, au-delà de tout cela, je demeurais un adversaire résolu. J’éprouvais cependant pour lui de la considération ; son intelligence, sa grande culture, ses connaissances de l’histoire politique étaient incontestables. Ses capacités manœuvrières me fascinaient, les miennes ne le laissaient pas indifférent... »

  • L’envers de la #double_peine : Documentaires « Coincés à #Alger » & « Alger-Paris : le Retour »
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4670

    Que deviennent les personnes victimes de double-peine une fois expulsées ? Dans ces films de Merzak Allouache et de Joy Banerjee et Mogniss H. Abdallah, on perçoit l’envers du décor de cette mesure discriminatoire. L’occasion aussi de revenir sur le caractère inique d’un dispositif réglementaire dont on croit trop souvent …

    #Racisme_-_immigration #Algérie #gisti #immigration #Mogniss_Abdallah #pasqua #Sans_papiers #Sarkozy

  • “Les Damnés de Nanterre” — Chantal Montellier
    http://www.montellier.org/spip.php?rubrique14

    superbe #bande_dessinée de 2005 qui vient de refaire surface

    on y croise donc Abdelhakim Dekhar (alias “Toumi”, le “tireur de Libération”), Audry Maupin et Florence Rey, et puis aussi au détour d’une page @aris et Claude Guillon (cf. http://claudeguillon.internetdown.org/article.php3?id_article=152 )

    #histoire #militer #pasqua #surveillance #manipulation et #infiltrations