• Amsterdam : Vossiusstraat 16 menacée – Retrait de l’oligarque russe Arkady Volozh de la liste des sanctions.
    https://fr.squat.net/2024/03/15/amsterdam-vossiusstraat-16-menacee

    mars 15th, 2024

    L’oligarque russe et fondateur de #Yandex, #Arkady_Volozh, propriétaire de l’immeuble squatté #Vossiusstraat 16, a été retiré de la liste des sanctions européennes le 12 mars 2024. Cela risque d’entraîner un nouveau procès et l’expulsion du #squat.

    Ce communiqué commence par un aperçu juridique de l’affaire Vossiusstraat 16, puis résume les changements qui ont conduit à la radiation de Volozh de la liste des sanctions. Enfin, nous présentons les raisons pour lesquelles son retrait de la liste n’aurait pas dû avoir lieu.

    Contexte général

    En octobre 2022, la Vossiusstraat 16 à Amsterdam a été squattée. Cette action s’est déroulée dans le contexte de la crise du logement qui ne cesse de s’aggraver à Amsterdam, où les prix ne cessent d’augmenter, ce qui rend extrêmement difficile pour toute personne ayant un salaire moyen de trouver un logement, et presque impossible de vivre à proximité du centre où la plupart des activités professionnelles et sociales ont lieu. Depuis le mois d’octobre, la Vossiusstraat 16 a hébergé de nombreuses personnes qui y ont passé un certain temps et qui, autrement, se seraient retrouvées sans le moindre domicile. Ce communiqué a été rédigé par les résident.es actuell.es de la Vossiusstraat 16. Les deux personnes qui ont été impliquées dans les deux affaires judiciaires concernant l’immeuble ne vivent en fait plus dans l’immeuble, mais sont toujours poursuivies, car Volozh a tenté de se battre contre cette affaire judiciaire devant la plus haute juridiction.

    Le squat de la Vossiusstraat 16 était, et continue d’être, une déclaration contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En effet, le propriétaire de l’immeuble est un oligarque russe, Arkady Volozh, le co-fondateur et ancien PDG du moteur de recherche russe Yandex. En 2022, Volozh a été placé sur la liste des #sanctions_européennes parce que Yandex faisait la promotion de récits d’État russes sur la #guerre_en_Ukraine et a été accusé d’avoir supprimé les résultats de recherche liés à l’implication de la Russie.

    Le fait d’être sur la liste des sanctions signifie que Volozh n’a pas le droit de se rendre dans l’Union européenne. En outre, ses avoirs économiques ont été gelés et il a été empêché de dépenser ou de gagner de l’argent dans l’UE.

    Le gel de ses avoirs a également empêché la poursuite des travaux de rénovation de la Vossiusstraat 16, qui avaient lieu en 2022. Cependant, même plusieurs mois après l’adoption des sanctions, la construction était toujours en cours. En octobre 2022, le NRC a publié un article révélant que les rénovations étaient toujours en cours, montrant que les sanctions n’étaient pas correctement appliquées. Peu de temps après, le bâtiment a été squatté.

    Les procès

    En novembre 2022, un premier procès a eu lieu, que les squatteur.euses ont gagné. Cela a été suivi d’une procédure d’appel en avril 2023, où les juges ont également statué en faveur des squatteur.euses, toujours en raison de la présence desanctions européennes Volozh sur la liste des sanctions. Lors du premier procès, les avocats des squatteur.euses ont fait valoir que les rénovations étaient illégales dans les conditions des sanctions, car elles entraîneraient une augmentation de la valeur des actifs de Volozh. Les avocats ont également fait valoir que l’immeuble ne pouvait pas être expulsé car l’expulsion entraînerait un vide, ce à quoi Amsterdam s’est traditionnellement opposée en raison de la crise du logement en cours – bien que, sous le maire Halsema, cette approche ait rarement été maintenue dans la pratique.

    L’avocat représentant Volozh et l’entrepreneur qui dirigeait les rénovations a fait valoir que le contrat de rénovation pouvait être exécuté tel qu’il avait été signé avant l’imposition des sanctions, et a fait valoir que le bâtiment était destiné à être utilisé par la famille de Volozh, qui n’est pas sanctionnée.

    Le tribunal a conclu que même si la construction serait un motif d’expulsion dans des conditions normales, les sanctions exigent la fin des rénovations, car elles augmenteraient effectivement la valeur des actifs de Volozh. Le tribunal a également conclu que la maison était destinée à être louée après la fin des rénovations et qu’elle n’était pas destinée à un usage privé, comme l’a affirmé l’avocat de Volozh.

    Le verdict de l’appel, en avril 2023, a confirmé ces décisions. Si vous voulez en savoir plus sur les affaires judiciaires, vous pouvez lire les verdicts.

    La déclaration hypocrite contre la guerre de la Russie en Ukraine

    En août 2023, Arkady Volozh a publié une déclaration : « L’invasion de l’Ukraine par la Russie est barbare, et j’y suis catégoriquement opposé. ». Il a ensuite reconnu avoir une « part de responsabilité dans les actions du pays ». Cette déclaration fait partie d’une stratégie plus large visant à prendre ses distances avec la Russie et à se faire retirer de la liste des sanctions.

    Bien que Volozh ait renoncé à son poste de PDG de Yandex dès qu’il a été placé sur la liste des sanctions, il détient toujours des actions de l’entreprise et a continué à développer le secteur international de Yandex.

    Comme beaucoup d’oligarques, Volozh collectionne les passeports. Il a obtenu un passeport doré maltais, un passeport que l’on peut acheter sans avoir à être résident, et depuis 2014, il a obtenu un #passeport_israélien. Il vit actuellement à Tel Aviv et sur son site personnel, Volozh se décrit comme un Israélien né en Kazhak.

    Cet angle de présentation de soi est trompeur étant donné que Volozh a vécu en Russie la majeure partie de sa vie et a développé l’ensemble de ses affaires en Russie, et qu’il est bien connecté à la classe dirigeante russe. Il est bien connu qu’Israël accorde couramment des passeports aux milliardaires russes, mais il est scandaleux de voir qu’il est possible pour quiconque d’acquérir plus de légitimité aux yeux de l’Occident en devenant citoyen d’un régime d’apartheid qui commet un génocide.

    Pour plus de détails, lisez notre communiqué précédent.

    L’accord

    Le 5 février, Yandex a annoncé dans un communiqué de presse qu’un accord avait été conclu entre la société mère de Yandex, basée aux Pays-Bas, et un consortium d’investisseurs russes. La partie principale de Yandex qui génère de l’argent restera russe et la partie internationale sera basée aux Pays-Bas. Volozh conservera une partie de ces actifs internationaux. Afin de finaliser cet accord, les investisseurs russes verseront 475 milliards de roubles (4,7 milliards d’euros) aux actionnaires actuels de Yandex, dont Arkady Volozh.

    Les nouveaux propriétaires

    Parmi les investisseurs figurent des financiers russes bien connus, tels que la compagnie pétrolière Lukoil et un ancien haut dirigeant de Gazprom. Le journal indépendant russe The Bell souligne qu’aucun des investisseurs n’est sous le coup de sanctions occidentales et soupçonne certains d’entre eux d’agir en tant qu’intermédiaires pour des personnes sanctionnées. Ils fondent ce soupçon sur le réseau de connexions reliant les personnes qui ont manifesté leur intérêt pour reprendre les activités russes de Yandex au cours de l’année écoulée et les personnes impliquées dans l’accord actuel. Il s’agit notamment d’investisseurs qui représentaient les intérêts de l’homme d’affaires russe Iouri Kovaltchouk, un proche collaborateur et ami de Poutine. Cependant, tous ces investisseurs sont tombés sous le coup des sanctions occidentales et ne pouvaient plus participer à l’accord. Au lieu de cela, deux des associés et investisseurs de longue date de Kovalchuk se sont impliqués.

    The Bell termine son article en expliquant qu’il est encore difficile de voir quels intérêts sont représentés dans cet accord, mais qu’il est clair qu’il rapproche Yandex du Kremlin. Il est important de suivre ces changements, car la guerre en Ukraine nous a montré le rôle important qu’un moteur de recherche et une entreprise technologique peuvent jouer dans le filtrage de l’accès à l’information et la formation des opinions.

    Le retrait de la liste des sanctions

    Le 21 février, Reuters a publié un article annonçant que Volozh serait retiré de la liste des sanctions le 15 mars. En fait, il a été enlevé trois jours plus tôt, le 12 mars. L’UE n’a pas fourni d’explication sur les raisons de ce retrait de la liste. Nous ne pouvons que supposer que cela est lié à sa démission de son poste de PDG de Yandex, ainsi qu’à sa déclaration critiquant la guerre.

    Cependant, ce choix de l’Union européenne donne l’impression qu’une seule déclaration « anti-guerre » suffit à effacer des années de collaboration avec le gouvernement russe et le développement de technologies visant à accroître le contrôle de la population. Lorsque la guerre a commencé, il était PDG de Yandex, une société qui censurait les informations sur la guerre et promouvait la position officielle du Kremlin. Il n’a quitté son poste qu’une fois qu’il a été sanctionné. Cela montre qu’il n’a pas démissionné de son poste de PDG pour une raison morale, mais uniquement en raison d’intérêts économiques, à la fois les siens et ceux de Yandex.

    Ses années en tant que PDG de Yandex, et ses actions au début de la guerre à ce poste, sont suffisantes pour justifier d’être mis sur la liste des sanctions. Ses récentes déclarations et les changements au sein de l’entreprise n’effacent pas ces années de collaboration politique avec le Kremlin et ne diminuent pas sa responsabilité quant à la manière dont Yandex a soutenu et soutient toujours la propagande de guerre. Son rôle de PDG pendant plus de deux décennies a fortement façonné la façon dont l’entreprise fonctionne et les récits qu’elle promeut. C’est pourquoi nous condamnons le retrait de Volozh de cette liste et trouvons choquant qu’une seule déclaration contre la guerre et une démission d’un poste de PDG suffisent à laver une image aux yeux de l’Occident.

    Et quel est le rapport entre tout cela et les squatteur.euses d’Amsterdam ?

    Les deux derniers procès ont été gagnés sur la base du fait que Volozh figurait sur la liste des sanctions. Son retrait de cette liste est donc une très mauvaise nouvelle pour les squatteur.euses car il devrait entamer une nouvelle procédure judiciaire contre elleux très prochainement.

    D’autres nouvelles à venir, alors restez vigilant.es !

    Vossiusstraat 16
    1071AB Amsterdam, Netherlands
    [...]

    Info récupérée grâce à l’excellent https://www.infolibertaire.net/amsterdam-vossiusstraat-16-menacee-retrait-de-loligarque-russe-arkad

  • « Le manque d’immigration de travail handicape la France »

    Les économistes #Madeleine_Péron et #Emmanuelle_Auriol constatent, dans une tribune au « Monde », que le pays se prive d’une immigration nécessaire à sa croissance et soulignent que le débat se concentre sur des aspects identitaires et sécuritaires, omettant que les arrivées d’étrangers en France se situent sous la moyenne européenne.

    A l’occasion du projet de loi déposé par le gouvernement, le débat sur l’immigration a resurgi dans l’actualité. Sans surprise, les volets sécuritaire et identitaire y tiennent une place prépondérante, éclipsant certaines réalités économiques qu’il faudrait pourtant prendre en compte pour permettre un véritable débat démocratique. Car l’immigration pour motif économique est portion congrue en France, et notre pays se prive, pour de mauvaises raisons, d’un fort potentiel de croissance à long terme et, à court terme, de substantiels bénéfices économiques et sociaux.

    Contrairement à une idée reçue, la France est un pays de faible immigration ! Le flux annuel d’immigrés entrants était de 316 174 personnes en 2022, selon le ministère de l’intérieur, soit environ 0,45 % de la population française. En dehors des regroupements familiaux, les possibilités d’une immigration de travail sont réduites pour les ressortissants extracommunautaires.

    De ce fait, l’immigration pour motif économique est négligeable dans notre pays : en 2022, elle représentait seulement 16 % des nouveaux visas délivrés, souvent au prix de batailles administratives à l’issue incertaine pour le candidat à l’immigration et pour son potentiel employeur. Et ce, alors même que, selon l’enquête « Besoins en main-d’œuvre 2023 » de Pôle emploi, 61 % des recrutements sont jugés difficiles, principalement par manque de candidats et de compétences adéquates.

    Les #bienfaits d’une immigration de travail sont considérables à court terme, pour répondre à des tensions fortes et persistantes dans certains secteurs cruciaux tant pour notre économie que pour notre vie quotidienne. Les métiers dits « en tension » s’observent ainsi à tous les niveaux de qualification : il nous manque aussi bien des ouvriers spécialisés que des médecins, des cuisiniers, des infirmiers, des banquiers ou encore des informaticiens. Dès lors, la faible immigration de travail en France est un #problème_économique majeur. Faute de personnels, des services d’urgences ferment, des citoyens âgés dépendants sont privés de soins, des entreprises renoncent à créer de l’activité, voire ferment ou se délocalisent.

    Pourtant, les études réalisées par le Conseil d’analyse économique montrent que l’immigration de travail a, à court terme, un impact négligeable sur les #finances_publiques, dans la mesure où les immigrés travaillent, cotisent et paient des impôts. A long terme, l’#immigration_de_travail, en particulier qualifiée, stimule la #croissance en favorisant l’#innovation, l’#entrepreneuriat et l’insertion dans l’économie mondiale. Comment imaginer que les politiques de #réindustrialisation et d’adaptation au #changement_climatique pourront se faire dans une économie fermée, notamment à la recherche internationale ? Les idées et les innovations ne circulent pas dans l’éther, elles sont portées par des personnes.

    Confusion générale

    La France n’a pas de politique d’immigration, notamment économique. Notre pays subit de plein fouet une #pénurie de main-d’œuvre et se prive des bienfaits à long terme de l’immigration de travail. A l’instar de ce qu’ont fait des pays comme le Canada, l’Australie ou l’Allemagne, il est grand temps de changer nos législations et de mettre en œuvre une véritable politique d’immigration économique. Le Conseil d’analyse économique avait déjà, en novembre 2021, formulé plusieurs recommandations visant à mettre en place une politique migratoire ambitieuse au service de la croissance.

    On peut citer la poursuite des efforts destinés à numériser, centraliser et systématiser le traitement des #visas de travail émanant des entreprises avec des critères d’admissibilité clairs et prévisibles, une évaluation du dispositif « #Passeport_talent » afin de renforcer son efficacité et d’intensifier son octroi, et la facilitation de la transition études-emploi en fluidifiant et en étendant l’accès à des titres de séjour pour les étudiants, sans y adjoindre de critères de salaire minimum, ni d’adéquation du travail aux qualifications.

    Le débat sur l’immigration est monopolisé par des partis politiques qui ont fait de la lutte contre l’immigration leur fonds de commerce. En faisant des amalgames entre immigration, perte d’identité, délinquance et terrorisme, ils laissent à penser que l’immigration est un #fardeau. Le faible volume d’immigration de travail et l’absence d’un discours politique clair sur le sujet contribuent à la confusion générale. Il est, de ce point de vue, frappant de constater que le nouveau projet de loi sur l’immigration aborde pêle-mêle accueil des réfugiés, expulsion de délinquants, immigrés en situation irrégulière et tension sur le marché du travail.

    En abandonnant le débat à des partis politiques dont l’objectif n’est pas, de toute évidence, la croissance, on projette l’image d’une opinion publique uniformément hostile à toute forme d’immigration. Or les Français ne sont pas dupes : ils sont même favorables à l’immigration intracommunautaire et n’ont pas de problème avec l’immigration de travail. Ainsi, dans le baromètre 2022 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, 83 % des personnes interrogées affirment que les immigrés de travail doivent être considérés comme chez eux en France.

    On manque de bras et de compétences partout sur le territoire. Cette situation constitue un frein à notre économie et, quand il s’agit de médecins et d’infirmiers, un péril pour la sécurité et la santé des Français. Alors que même la Hongrie de Viktor Orban s’organise pour accueillir des travailleurs étrangers, et que l’Italie de Giorgia Meloni prévoit d’accorder 122 705 visas extracommunautaires en 2023, la classe politique française est paralysée. Il est grand temps que l’Etat reprenne la main sur la #politique_migratoire. Les enjeux, tant de court terme pour les #secteurs_en_tension que de long terme pour la croissance et l’innovation, sont vitaux pour notre pays.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/17/le-manque-d-immigration-de-travail-handicape-la-france_6200707_3232.html
    #travail #immigration #migrations #France #économie #main_d'oeuvre

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  • Nigeria-UK Migration Agreement : Smugglers, illegal migrants to face maximum sentence, deportation

    THE United Kingdom government has signed a new migration agreement with Nigeria that will deter illegal migration, the Home Office announced Friday.

    Under the agreement, both countries will issue emergency travel certificates or temporary passports within five days in order to speed up removal of people with no right to be in the UK.“Our new landmark agreement with Nigeria will increase the deportation of dangerous foreign criminals to make our streets and country safer.

    “The deal will mean that operational teams in both countries will share their expertise to take the fight to criminal people smugglers who are responsible for a wider range of criminality and put profit before people while undermining the security of our two countries,” Home Secretary and member of the UK Parliament for Witham Priti Patel said.

    On Thursday, 21 people (13 Nigerians and eight Ghanaians) with no right to be in the country, including those with combined sentences of more than 64 years, for crimes such as rape and sexual offences against children, were deported.

    The UK is also working closely with the governments of Belgium, France and Rwanda to do everything possible to stop illegal migrants before they reach the UK.

    While thousands of illegal migrants are ferried into the UK by small boats from bordering countries, some people who enter the UK on regular routes can still become irregular migrants.

    According to the UK government, illegal migrants include persons who entered the UK without authority, entered with false documents and individuals who have overstayed their visas.

    It also includes people who work or study on a tourist visa or non-immigrant visa waiver, enter into forced or fraudulent marriages or had their marriages terminated or annulled.

    The agreement will compliment UK’s newly approved Borders Act which prescribes increased maximum sentence for illegally entering the UK or overstaying a visa and a maximum sentence of life imprisonment for people smugglers and small boat pilots.

    In addition, the act puts into law that those who could have claimed asylum in another safe country but arrive illegally in the UK, can be considered as ‘inadmissible’ to the UK asylum system.

    UK Guardian reported that the deal with Rwanda, which will reportedly cost an initial £120 million, follows three years of promises by Patel to outsource asylum processing to third countries and failures to strike deals with Albania and Ghana.

    Under the arrangement which has faced heavy criticism, migrants will have their asylum claims processed in the East African country and be encouraged to settle there.

    “We will now work tirelessly to deliver these reforms to ensure we have an immigration system that protects those in genuine need while cracking down on abuse of the system and evil people-smuggling gangs,” Patel assured.

    In 2021, French and UK authorities prevented more than 23,000 attempts to travel illegally to the UK.

    Over 6,000 crossings have been prevented so far in 2022, more than twice as many as at this point last year.

    https://www.icirnigeria.org/nigeria-uk-migration-agreement-smugglers-illegal-migrants-to-face-maxim

    #UK #Angleterre #Nigeria #accord #accord_bilatéral #accords_bilatéraux #asile #migrations #renvois #expulsions #déboutés #passeport_temporaire #certificat_de_voyage_d'urgence #sans-papiers #criminels #criminels_étrangers #passeurs #mariage_blanc #Borders_Act

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  • Partir sans passeport d’Ukraine...

    8 mars, #Marlène_Schiappa : « Ceux qui sont partis sans passeport, il y aura évidemment de la souplesse, ce sont après tout des gens qui fuient la guerre, on ne va pas les bloquer avec des formalités administratives. L’humanité c’est de ne pas ajouter des formalités aux formalités. »
    30 mars, journal de 8h, France Inter, entre 1.06.10 et 1.07.50
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-du-mercredi-30-mars-2022

    Préfecture de Lozère : pour avoir un titre de séjour protection temporaire, des réfugiées ukrainiennes entrées en France sans passeport biométrique sont invitées à retourner à la frontière ukrainienne chercher un tampon Schengen.
    Après insistance auprès de la préfecture, elles obtiennent un titre de séjour de trente jours : mais, pour le prolonger, elles devront fournir d’ici un mois un certificat de domicile en Ukraine
    Leur ville de provenance, Kharkiv, est sous les bombes
    ci-dessous 1) Le bâtiment de la faculté d’économie de l’Université nationale de Kharkiv 2) photo du 25/3/22

    [via @isskein qui a lu sur une liste associative]
    https://www.facebook.com/isabelle.saintsaens/posts/10225963117369551

    #France #passeport #réfugiés_ukrainiens #Ukraine #asile #migrations #réfugiés #mensonge #Schiappa #les_sans_passeport #formalités_administratives #humanité #titre_de_séjour #protection_temporaire #administration #passeport_biométrique #tampon_Schengen #certificat_de_domicile #migrations #asile #réfugiés #protection_temporaire

    ping @karine4

  • Nansen, un passeport pour les apatrides

    Trente ans avant la Convention de Genève, le diplomate norvégien Fridtjof Nansen crée le 5 juillet 1922 un passeport auquel il donnera son nom qui, entre 1922 et 1945, protégera environ 500 000 hommes et femmes destitués de leur nationalité et devenus apatrides du fait des grands bouleversements occasionnés par la première guerre mondiale, le génocide arménien, la révolution russe.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/48212_1

    #film #film_documentaire #documentaire #déchéance_de_nationalité #histoire #apatridie #Nansen #Arméniens #réfugiés #Société_des_Nations #Russie #Croix-Rouge #Constantinople #statut_juridique #frontières #réfugiés_russes #passeport_Nansen #certificat_d'identité_Nansen #travail #Albert_Thomas #BIT #Paris #ILO #Renault #Citroën #comités_de_réfugiés_arméniens #resocialisation #génocide_arménien #Union_soviétique #Convention_de_Genève #déchéance_massive_et_collective_de_nationalité #Fridtjof_Nansen #asile

  • Vaccine Passports are Poised to Serve Private Sector Interests | by Iretiolu Akinrinade | Apr, 2021 | Data & Society: Points
    https://points.datasociety.net/vaccine-passports-are-poised-to-serve-private-sector-interests-a

    Vaccination credentialing may satisfy the interests of virtually limitless stakeholders, because vaccine credentials are predicated on creating a specific and verifiable identity across space and time.

    In typical American fashion, the US government is relegating the creation of digital vaccination certifications (i.e. proof of one’s vaccination status) to the private sector. Working groups to create vaccine passports are now forming to unite public entities and privacy corporations with individuals working in healthcare information technology, information security, and digital identity software engineering . According to the Covid Credentials Initiative, a vaccination credentials initiative created by the Linux Foundation, many of their collaborators come from early-stage verifiable credentials start-ups. Conversely, the Vaccination Credentials Initiative, tasked with developing a single Smart Health Card, involves big tech companies such as Oracle and Microsoft, and health IT companies like Mayo Clinic.

    The unification of large and small entities working on vaccine passports is designed to make verifiable credentials applicable and accessible across sectors. Unfortunately, creating this infrastructure paves the way for increased reliance on digital identities in the U.S. Ultimately, corporate collaborations on vaccine credentials are presenting techno-solutionist answers to a complex public health problem, while simultaneously using the COVID-19 pandemic to further private sector goals.

    Credentialed digital identification will likely become easier across sectors. The 2019 W3C Verifiable Credentials Use Case document identifies retail, education, finance, and healthcare as potential domains where verifiable credentials can be used. The rapid innovation and interoperability established for vaccine credentials may trickle down to different products and industries, with unintended consequences.

    As scholar Ruha Benjamin explains, a more complete view of the impact of technologies begins far before a project has materialized and functions as discriminatory. Therefore, it is necessary to pay equal attention to the “social inputs that make some inventions appear inevitable and desirable,” in order to understand the underlying assumptions that working-groups members have agreed upon

    If a single corporation were to serve as the knowledgeable body to inform legislation on their own technology, there would be a clear conflict of interest

    Collaborative working groups may also appear altruistic by making their products open-source. However, the idea that open-sourcing or distributed sharing is a ‘universal good’ is a fallacy when it comes to highly invasive tech

    #Passeport_vaccinal #Identité_numérique #Open_source #Usages_secondaires

  • Are non-profit vaccine passports the key to preserving privacy?
    https://news.trust.org/item/20210427112013-knbu7
    https://d8zcwdvc14g2e.cloudfront.net/contentAsset/image/46214b4f-60cc-4c96-97f1-80135b9e2b66/image/byInode/1/filter/Resize,Jpeg/jpeg_q/70/resize_w/1100

    Digital vaccine passports that can be managed on a mobile app are a popular choice not just for travel, but increasingly for work and entry to bars, cinemas and other social activities.

    But rights experts say they exclude marginalised groups, and raise risks of greater surveillance and loss of privacy.

    Amid the rash of big technology companies including IBM, Oracle and Microsoft that are developing digital passports, is a handful of non-profits who say their vaccine passes can preserve privacy and are more inclusive.

    “Not every tech solution should be controlled by big tech,” said Jennifer Zhu Scott, executive chairman of The Commons Project, a non-profit that has partnered with the World Economic Forum to develop a mobile app to show vaccine status.

    “We can take this global crisis and make data ownership more inclusive if we can provide privacy-preserving solutions for people. Those are the best technologies that we can put into someone’s hands,” she told the Thomson Reuters Foundation.

    Vaccine passports have been around in some form for a while, from certificates for smallpox vaccinations in the 1800s to evidence of shots for diphtheria and whooping cough, and the “yellow card” for proof of inoculation against yellow fever.

    These were generally paper certificates stamped by doctors. Vaccine passports for COVID-19 are often mobile apps that contain more personal details of the individual, their vaccination status and vaccine dosage.

    The Commons Project’s CommonPass, which is free to download, allows individuals to access their lab result and vaccination record, and requires their consent to have that information validate their COVID-19 status without revealing any other underlying health information at the same time.

    Several airlines including Lufthansa, Qantas and Cathay Pacific are using or testing CommonPass. The Commons Project is also talking to dozens of governments, said Scott.

    “Perhaps at the end of the pandemic, we can look back and say: we returned some of the data ownership to individuals,” she said.

    “Since national and international inequities in access to vaccines are occurring along racial and economic lines, vaccine passports are poised to be a marker of privilege of vaccination, rather than a simple signifier of immunity,” she said.

    In addition, vulnerable groups like undocumented people may be unable to use vaccine passports even if they are vaccinated, “for fear of their movements being logged or tracked,” she said.

    “The underlying problem presented by vaccine passports - dictating entry into private and public space - remains,” she said.

    “Put simply, if we want vaccine passports to be equitable, we must vaccinate equitably.”

    #Passeport_vaccinal #Vie_privée

  • Carnet de tests Tous Anti Covid

    https://tousanticovid.stonly.com/kb/guide/fr/les-experimentations-qcWvOOQqIG/Steps/320993,321794

    Compatibilité avec le Digital Green Certificate

    La fonctionnalité TousAntiCovid Carnet est alignée avec les travaux de la Commission européenne, qui a présenté le 17 mars 2021 sa proposition de « certificat vert numérique », afin de garantir une interopérabilité de l’outil au niveau européen et international. Trois critères devraient être retenus au niveau européen :

    – une preuve de vaccination,
    – un certificat de test négatif,
    – une preuve de rétablissement de la Covid-19 (ancien test positif).

    Le Digital Green Certificate devra être prêt avant l’été pour permettre la reprise de l’activité touristique. TousAntiCovid Carnet sera interopérable avec la norme UE et, à terme, sur les exigences internationales.

    #passeport_vaccinal

  • Passeport sanitaire, à la mode chinoise | Making-of
    https://making-of.afp.com/passeport-sanitaire-la-mode-chinoise

    Pékin - C’est le rituel dont en Chine il est désormais difficile de s’affranchir : scanner un code-barres avec son téléphone et montrer patte blanche, avec une appli qui délivre un laissez-passer “vert”, synonyme de bonne santé.

    A l’entrée d’un immeuble, d’un commerce ou d’un parc ; pour prendre l’avion, le train ou un taxi ; ou tout simplement pour rentrer chez soi, mieux vaut ne pas avoir sa batterie déchargée. Les applis de traçage n’ont jamais été aussi envahissantes, dans une Chine pourtant largement remise du Covid depuis le printemps dernier.

    Réservations de billets ou d’hôtels, géolocalisation, lieux de paiement : le téléphone portable s’avère un redoutable mouchard sanitaire, qui peut virer au rouge s’il borne près d’un foyer de contamination. Le gouvernement central peut ainsi disposer de données collectées sur l’ensemble des lieux visités, par quartiers, sur 14 jours.

    Différents systèmes plus ou moins complexes sont en place, l’un d’entre eux étant associé à la très populaire application WeChat du géant Tencent, l’équivalent chinois de Whatsapp. Il suffit d’activer une option santé dans WeChat pour lancer son appli de traçage. C’est cette application qui va générer un code QR que je devrais montrer pour pouvoir accéder à un certain nombre de lieux. Si le code est vert, je peux passer.

    En revanche s’il est rouge, je devrais rebrousser chemin et être mis 14 jours en quarantaine. L’application calcule mon statut en fonction des lieux où je me suis rendu. Le fait par exemple d’avoir été près d’un foyer de contamination peut faire de moi une persona non grata. Elle a mille usages. On peut y consulter un historique des tests de dépistage. Si le dernier résultat est positif, mon QR code sera donc rouge. L’application mentionne aussi une éventuelle vaccination contre le Covid-19.

    Mais la plupart des Chinois se prêtent volontiers au jeu du traçage. Pendant la fête du Nouvel an lunaire, j’étais surpris de voir que tous sans exception scannaient un code à l’entrée d’un centre commercial de Pékin, alors qu’il n’y avait aucun vigile pour leur imposer de le faire.

    Les applis de traçage sont “le prix à payer pour retrouver une liberté” face au virus et un semblant de vie normale, estime l’un de mes amis chinois. Et c’est aussi “un geste simple pour se protéger”, m’explique-t-il. Sur le plan sanitaire, ce système a indéniablement fait ses preuves. A chaque apparition du virus, il permet d’identifier rapidement les cas contacts et d’isoler si nécessaire un quartier ou un immeuble spécifique.

    #QRCode #Chine #Passeport_vaccinal #Mobile #Traçage

  • Nansen - Un passeport pour les #apatrides

    Au début des années 1920, plus de 2 millions de Russes et d’Arméniens sont devenus apatrides. Les premiers ont été privés de leur nationalité par Lénine, tandis que les seconds, rescapés du génocide de 1915, sont interdits de retour par la jeune république turque. Révolté par leur sort, le Norvégien #Fridtjof_Nansen a oeuvré pour donner un statut à ces réfugiés.

    Le Norvégien Fridtjof Nansen (1861-1930), un scientifique et explorateur polaire qui vient d’être nommé haut-commissaire aux réfugiés par la Société des Nations, va parvenir à imposer au niveau international un document administratif qui redonne à ces « apatrides » une identité et des droits. Après eux, d’autres communautés bénéficieront de ce fameux certificat – dit « passeport Nansen »– jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale : les Allemands juifs chassés par le nazisme, mais aussi les Républicains espagnols qui fuient la dictature franquiste.

    Un combat pour le droit
    Figure majeure de l’exploration polaire, scientifique de renom, Fridtjof Nansen se voit décerner le prix Nobel de la paix en 1922 pour son action en faveur des réfugiés russes et arméniens. Le prix est également décerné en 1938 à l’Office international Nansen qui avait poursuivi son œuvre. En 1945, l’ONU remplace la Société des Nations qui n’a pas su empêcher la guerre et adopte en 1951 la convention de Genève sur les réfugiés, donnant naissance au Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés. Avec Philippe Saada, Valentine Varela, fille de la réalisatrice d’origine russe Nina Companeez, revient entre autres ici sur l’exil de sa propre famille. À travers archives, témoignages et éclairage d’historiens, leur film rappelle la genèse d’une réalité contemporaine.

    https://www.arte.tv/fr/videos/058380-000-A/nansen-un-passeport-pour-les-apatrides
    #Nansen #passeport_Nansen #réfugiés #histoire #apatridie

  • Problématique posée par le #passeport_vaccinal : comment légiférer pour que ce dernier ne devienne pas une simple assignation à résidence ?

    Passeport vaccinal : est-ce juridiquement possible ?
    https://theconversation.com/passeport-vaccinal-est-ce-juridiquement-possible-156076

    Comment peut-on vivre avec le virus ? Plusieurs idées sont actuellement à l’étude par l’exécutif rapporte Le Monde, afin que les Français puissent retrouver un semblant de vie « normale ». Parmi elles, le passeport vaccinal.

    Cette mesure fait actuellement l’objet d’une consultation citoyenne en ligne, lancée par le Conseil économique social et environnemental (CESE). Ailleurs, comme en Suède ou au Danemark, l’idée se concrétise. En France, c’est la compagnie aérienne Air France qui lance les hostilités en ouvrant une expérimentation dès le 11 mars en exigeant des passagers à destination des Antilles, les résultats d’un test PCR de moins de 72 heures, pour une validité d’un mois.

    À l’heure où certains commencent à envisager l’idée d’apprendre à vivre avec le virus, le scénario a de quoi séduire, tout autant qu’il inquiète. Néanmoins, quel pourrait être son cadre juridique en France ? Un tel outil pourrait-il effectivement voir le jour ?

    #vaccinations #crises_sanitaires #Covid-19 #pandémie #liberté_de_circulation

  • La France en « position intermédiaire » face à la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/13/la-france-en-position-intermediaire-face-a-la-pandemie-de-covid-19_6055842_3

    La mission indépendante présidée par le Suisse Didier Pittet et chargée d’évaluer l’exécutif sur la gestion de la #crise_sanitaire en France rend ce mardi son rapport d’étape avant le rendu final de décembre. Par Delphine Roucaute et Béatrice Madeline

    Tirer des enseignements de la première vague pour pouvoir rectifier le tir à l’automne. C’est l’objectif que se donne le rapport d’étape présenté mardi 13 octobre par la mission sur l’évaluation de la gestion de la crise sanitaire due au Covid-19. Confiée il y a plus de trois mois par Emmanuel Macron à l’infectiologue et épidémiologiste suisse Didier Pittet, cette mission est chargée de fournir une analyse indépendante sur la manière dont l’exécutif français a fait face à l’épidémie. Ces premières préconisations arrivent au moment où la France commence à affronter la deuxième vague de l’épidémie, alors que les mesures de restriction se multiplient sur le territoire national pour tenter d’enrayer la propagation du virus. « On n’imaginait pas que les choses seraient si compliquées au moment du rapport d’étape , confie au Monde l’un des cinq membres de la mission, Raoul Briet, président de la première chambre de la Cour des comptes. C’est une matière inflammable. »

    Alors que la France fait figure de mauvaise élève européenne depuis la rentrée en étant l’un des premiers pays où le virus a recommencé à circuler intensivement, « en matière d’excès de mortalité, la France occuperait une position intermédiaire par rapport à ses voisins européens » , note le rapport. Cette comparaison des #excès_de_mortalité prend en compte les variations saisonnières au cours des années précédentes (comme les morts causées par la grippe), ainsi que la structure démographique des différents pays.

    Satisfecit global

    Autre indicateur intéressant, créé par le groupe de recherche de la mission : le nombre de jours passés au-dessus du seuil de un décès de patient atteint de Covid-19 par million d’habitants. Cet indice « permet d’approcher à la fois la sévérité de la crise dans le pays donné et l’efficacité des politiques mises en place pour diminuer son impact » , soulignent les auteurs. Quand les Etats-Unis s’enfoncent dans la crise et témoignent de leur manque de réactivité et d’efficacité dans la gestion de la vague épidémique, la France se place, là encore, en position intermédiaire, avec soixante-huit jours enregistrant plus de 66 morts causées par le Covid-19, contre trente-quatre jours avec plus de 8 morts pour l’Autriche ou quarante-quatre jours à plus de 83 morts pour l’Allemagne.

    Infographie Le Monde

    Au chapitre économique et social, les travaux conduits par Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE, décernent un satisfecit global à la gestion de la crise en France : ni le soutien budgétaire apporté aux entreprises, ni les dispositifs d’activité partielle, qui ont permis de préserver l’emploi, n’ont à souffrir de la comparaison internationale. Certes, l’activité économique en France a chuté de manière plus importante au premier semestre (– 13,8 %) qu’en Allemagne, par exemple, alors que la surmortalité a été plus élevée. Mais cette moindre performance n’est pas liée, selon les experts, à la qualité de la réponse en matière de politique économique, mais bien à « l’intensité » – durée, périmètre et ampleur – du #confinement. Avec huit semaines de confinement total, étendu à tout le territoire, la France a donc donné un coup de frein plus puissant à son économie que certains de ses voisins, tels que la Belgique ou l’Allemagne.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés

    Quelques facteurs supplémentaires sont toutefois venus aggraver l’impact du confinement sur l’activité : l’inquiétude des ménages, qui a pesé sur la consommation, l’arrêt de certaines activités même « sans injonction juridique » … Ce phénomène n’est pas propre à la France : l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni sont également concernés. Autre point négatif : la chute de l’activité dans les administrations publiques et dans certaines activités de service aurait pu être moindre si le #télétravail avait pu « pallier l’absence de travail en présentiel », soulignent les auteurs du rapport, dans une critique à mots couverts.

    De même, l’insuffisance des équipements sanitaires, suivie d’une « mise au point laborieuse des protocoles » , a entravé au début de la crise l’activité dans les secteurs de la construction et des travaux publics. La tenue du premier tour des élections municipales a également pu jouer un rôle perturbateur.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés et de permettre ainsi leur retour sur leur lieu de travail. Pour cela, la mission formule quelques recommandations à destination des ministres, en particulier ceux chargés du travail et des transports : donner plus de flexibilité aux salariés pour « répondre aux craintes engendrées par l’utilisation des transports en commun aux heures de pointe » . Elle suggère également que les entreprises puissent proposer – et non imposer – des tests de dépistage du SARS-CoV-2 à leurs salariés. « Les données macroéconomiques ne reflètent pas toute la réalité. Dans une seconde étape, d’ici au mois de décembre, il faudra éclaircir les conséquences de la crise pour les populations les plus fragiles » , estime Anne-Marie Moulin, médecin et philosophe, membre de la mission. Pour y parvenir, elle compte conduire une enquête de terrain, et s’appuyer sur les récents travaux d’une équipe de l’Inserm sur les inégalités sociales face au virus.

    Pistes d’amélioration

    Les auteurs du rapport notent dans la gestion globale de l’épidémie certains ratés, notamment des « défauts manifestes d’anticipation, de préparation et de gestion » . « Le discours sur les #masques_ [jugés d’abord inutiles pour les non-soignants puis imposés de manière généralisée en septembre] _a été un mauvais départ, qui a créé une perte de confiance. Le citoyen français a beaucoup moins confiance dans son gouvernement que les Italiens ou les Allemands » , admet le président de la mission, Didier Pittet, ajoutant que « la manière dont a été appliqué le confinement a créé une déresponsabilisation de la population qui n’a pas été opportune » , notamment par les attestations à remplir avant de sortir de chez soi. La communication mise en place par le gouvernement, elle, est jugée « perfectible » , ayant provoqué « un sentiment d’infantilisation et de défiance » dans la population française.

    Par ailleurs, l’effort de #dépistage n’a pas tenu ses promesses, selon le rapport, notamment en raison d’une sorte de retard à l’allumage. Aujourd’hui, la stratégie « tester, tracer, isoler » portée par le gouvernement doit amener à s’interroger sur la gestion « de la priorisation, les délais de restitution des résultats et surtout leur utilisation opérationnelle en vue du contrôle de l’épidémie (traçage, isolement) » . « Ce qui manque le plus, ce sont des analyses plus fines des clusters » , souligne Pierre Parneix, médecin de santé publique au CHU de Bordeaux et membre de la mission. « Il faut faire des #enquêtes_de_terrain_ , renchérit Didier Pittet. _De l’épidémiologie d’intervention pour casser les #chaînes_de_transmission. » Et comprendre au plus près comment les contaminations se multiplient dans certaines situations.

    Face à la deuxième vague, quelles sont les options du gouvernement ?

    Plusieurs préconisations sont ainsi données pour la gestion de la crise actuelle, comme accroître la couverture vaccinale contre la grippe et préparer la mise en œuvre d’un éventuel vaccin contre le Covid-19, ce qui impliquerait de réfléchir dès aujourd’hui à l’éventuelle mise en place d’un « #passeport_immunitaire » pour attester l’immunité des personnes. Ou engager dès maintenant une étude approfondie sur la question des reports de soins (opérations reportées ou diagnostics différés), qui risquent de compliquer la crise sanitaire dans les mois qui viennent. Enfin, travailler sur la concertation pour permettre une adhésion de la population sur le long terme. « On était dans une phase d’urgence et il faut entrer dans une phase associant davantage les parties prenantes. Il faut faire monter à bord tous les Français car on ne peut pas gérer une telle crise par le haut » , conclut Raoul Briet. La mission rendra son rapport définitif en décembre.

    #covid-19 #rapport #économie #gouvernement

    • Rapport public - Mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 et sur l’anticipation des risques pandémiques - Rapport d’étape, 13 octobre 2020. Auteur(s) : Didier Pittet - Laurence Boone - Anne-Marie Moulin - Raoul Briet - Pierre Parneix
      https://www.vie-publique.fr/rapport/276679-gestion-de-crise-la-covid-19-et-anticipation-des-risques-pandemi

      La Mission remettra son rapport final au mois de décembre 2020. Le présent rapport d’étape présente la méthodologie de travail, expose les premiers constats et analyses quantitatives, qui seront approfondis par la suite, et appelle l’attention des pouvoirs publics sur plusieurs points :

      Faire partager une claire conscience du contexte (vivre durablement avec le virus) et transformer la communication ;
      Mieux asseoir la légitimité des décisions en matière sanitaire ;
      Assumer clairement que les #tests ont vocation à casser les chaînes de transmission ;
      Mener une politique volontariste pour accroître la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière et préparer la mise en oeuvre d’un éventuel #vaccin anti-Covid ;
      Organiser le partage d’information entre ARS et établissements de santé de manière à garantir la prise en charge de l’ensemble des patients ;
      Rassurer sur la sécurité au #travail ;
      Engager sans tarder une étude approfondie sur la question des #reports_de_soins.

      Le travail de cette mission officielle (voir le résumé posté ci-dessus par l’imMonde) s’ajoute aux résultats des enquêtes #EpiCov et #CoviPrev. Le couvre-feu ne s’est pas décidé sans une lecture de ces résultats (critiques).
      Sauf que tout ce que touche le gouvernement (masques, test, santé publique) se transforme en déchet et ce de façon renouvelée, répétée, constante. L’exemple des masques restant parmi les plus clairs (avant celui des tests). Il n’y en avait pas besoin, et pas assez pour les soignants ; il y en a, et on doit les porter y compris là où c’est inutile, mais c’est de la drouille souvent bien moins efficace que ce qui serait possible (pas de réelles normes de fabrication, pas de chaines de production de ces « équipements personnels » là où chaque individu est suspect de mal faire). Et ils ne sont de nouveau pas nécessaires là où c’est un enjeu public qui nécessiterait une dépense collective (école). Et il manque de nouveau des FFP2 dans les services de santé. Alors qu’il aurait fallu en fabriquer, de même que des chirurgicaux corrects, y compris pour certaines circonstances auxquelles la population générale peut être confrontée (visites aux vieux vieux par exemple).
      Les cost killers , c’est la gabegie, criminelle.

      #vivre_avec_le_virus

  • Cette pandémie nous offre un miroir grossissant de nos inégalités. On investit l’argent, l’énergie, le personnel dans les soins aigus, pas dans la santé publique . Françoise Baylis : « La pandémie de Covid-19 nous offre un miroir grossissant de nos inégalités » , propos recueillis par Nathaniel Herzberg
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/06/02/francoise-baylis-la-pandemie-de-covid-19-nous-offre-un-miroir-grossissant-de

    L’éthicienne et philosophe s’inquiète de l’impact sur notre vie privée de l’instauration d’un passeport immunitaire, alors que personne ne sait comment fonctionne l’immunité face au virus.

    Françoise Baylis est professeure de philosophie à l’université Dalhousie, à Halifax (Canada), et spécialiste d’éthique scientifique et médicale. Elle conseille notamment l’OMS sur les politiques d’édition du génome.

    Vous venez de publier un article virulent dans la revue « Nature », dans lequel vous dénoncez les projets de passeport immunitaire, censés permettre aux personnes protégées de se déplacer et de travailler librement. En quoi de tels dispositifs choquent-ils l’éthicienne que vous êtes ?

    Personne ne sait précisément comment fonctionne l’immunité face au Covid-19. Est-on sûr qu’une exposition passée va nous protéger d’une infection future ? Pour le moment, non. Une telle protection durerait-elle six mois, un an, deux ans ? On n’en sait rien non plus. Certains scientifiques se demandent même si une réinfection ne pourrait pas être pire que la première infection.

    Par ailleurs, les tests sérologiques actuels ne sont pas fiables, et le risque de faux positifs ou de faux négatifs peuvent créer une confusion immense, puisqu’ils n’apporteront pas la garantie de pouvoir aller travailler sans se contaminer ou contaminer les autres. S’y ajoute un manque cruel de tests. Nous sommes 38 millions au Canada. Il faut prévoir au moins deux tests par personne pour démarrer un programme et offrir ne serait-ce qu’une seconde chance à celui que l’on diagnostiquera négatif, donc non protégé, et qui verra ses mouvements limités. Ça fait 76 millions. Et notre gouvernement vient de dire qu’il espère réaliser un million de tests dans les deux ans à venir. En France, vous êtes 67 millions.

    En combien de temps pourriez-vous réaliser 134 millions de tests ?

    Dans une simple perspective scientifique et technique, de tels dispositifs ne permettent nullement d’atteindre les objectifs annoncés, à savoir rouvrir l’économie.

    Si ces obstacles techniques devaient être surmontés, quels problèmes éthiques se présenteraient à nous ?

    Je m’inquiète d’abord d’une surveillance accrue de la vie quotidienne et d’une atteinte à la vie privée. Comment éviter que d’autres données de santé, qui peuvent peser sur le risque de Covid, ne soient incluses – maladies chroniques, santé mentale, particularités génétiques – et que le passeport immunitaire ne devienne un passeport biologique ? Qui alors y aura accès : les employeurs, les assurances, la police ?
    Dans un contexte de crise, on risque d’échanger notre liberté de circulation, un principe essentiel, contre une prétendue sécurité sanitaire, sans voir que l’on ouvre la voie à des protocoles de suivi numérique. Et cela va d’abord pénaliser les communautés vulnérables.

    Lesquelles ?

    Le profilage racial cause un vrai souci chez nous. Les Noirs sont beaucoup plus souvent arrêtés que les autres. Ce passeport immunitaire offrirait une nouvelle opportunité de contrôle supplémentaire dont on sait sur qui elle pèsera. On va créer un instrument de stratification sociale supplémentaire, entre les immuno-privilégiés et les autres. D’autant, et c’est encore un argument, que l’on peut déjà voir qui disposera de ces tests : aujourd’hui, ce sont les riches, les puissants, les célébrités qui ont accès aux tests virologiques. Ce sont eux qui seront servis les premiers. Les très jeunes, les vieux, les handicapés, les malades mentaux, les prisonniers passeront en dernier, car ils ne sont pas utiles à la relance de l’activité.

    Redoutez-vous des effets pervers pour la santé publique ?

    Oui. Le risque de développer une forme grave est assez faible. Si le seul moyen de travailler est de contracter la maladie, certains pourraient se faire volontairement contaminer, se mettre en danger mais aussi mettre en danger d’autres personnes, peut-être beaucoup plus fragiles. Par ailleurs, en instaurant ce passeport, on prend le contre-pied de tout ce qu’on a fait depuis trois mois. Les messages de santé publique ont insisté sur la distanciation physique, le lavage des mains, le port du masque et voilà que ceux qui auraient suivi ces règles et échappé au virus devraient être punis et rester chez eux ? La prochaine fois, il ne faut pas compter sur ces gens pour suivre les recommandations.

    Mais la nécessité de relancer la machine, dont l’arrêt coûte aussi des vies, nous laisse-t-elle le choix ?

    Je sais bien que cette crise économique aura un impact terrible sur ces mêmes populations vulnérables. La relance de l’économie est essentielle. Mais elle doit se faire dans un contexte solidaire, en incluant tout le monde. Par des mesures simples, pratiques, dont certaines nous ont déjà permis de réduire la circulation du virus, plutôt qu’en privilégiant une minorité. D’autant qu’aujourd’hui seul un très petit pourcentage de la population a été touché par le Covid-19 : 3 % ici, 10 % là, peut-être 30 % à New York. Mais on ne redémarre pas l’économie avec ça. Si seule une petite fraction de la population peut entrer dans votre magasin, mieux vaut ne pas ouvrir. La seule solution est d’aller de l’avant ensemble.

    Un tel passeport est-il si différent de l’actuel carnet de vaccination, qui doit être à jour pour participer à certaines activités ou pour se rendre dans certains pays ?

    Un vaccin apporte des informations robustes. On peut dire avec une quasi-certitude que celui qui l’a reçu est protégé, et pour combien de temps. Ce n’est pas le cas avec cette immunité. Si l’on trouve un vaccin d’ici douze ou dix-huit mois – ce dont personnellement je doute – qui protège à la fois contre la réinfection et contre le risque d’infecter quelqu’un d’autre, je pourrais imaginer que certains lieux l’exigent avant de permettre l’entrée. Ce serait un débat intéressant. Aujourd’hui encore, le vaccin contre le grippe n’est pas obligatoire chez les personnels de maisons de retraite. Ça me semble très discutable et ça serait l’occasion d’en débattre.

    Les applications de traçage des contacts ne posent-elles pas les mêmes questions de liberté et de risques de discrimination ?

    Je ne crois pas. On sait que c’est efficace [?! ndc] , que l’ensemble de la communauté peut en tirer avantage et que chacun peut, en principe, ne pas y souscrire. Donc sous réserve d’un certain nombre de précautions techniques garantissant un accès limité aux données, ce dispositif me semble viser des objectifs de santé publique.

    Cette pandémie a provoqué une mobilisation sans précédent, avec une accélération de toutes les procédures, de financement, de méthodes de recherche, de modes de publication. Qu’en pensez-vous ?

    Face à une crise, il est normal de tenter d’aller de l’avant plus vite. Mais ces nouvelles règles peuvent avoir des conséquences néfastes et changer les processus à long terme. Donc il faut bien prendre garde aux raccourcis. Certains envisagent ainsi d’éliminer le stade de recherche préclinique sur les animaux, pour passer directement des études cellulaires aux essais thérapeutiques. Ça me semble très problématique.

    Ce qui se joue autour des vaccins est plus intéressant car plus complexe. La procédure habituelle d’essais thérapeutiques prévoit que, dans les phases 1 et 2, on vérifie que le vaccin est sûr et qu’il permet bien la production d’anticorps, puis la phase 3 commence. Elle est longue et nécessite des milliers, voire des dizaines de milliers de participants. Une moitié reçoit le vaccin, l’autre un placebo. Puis ils reprennent leur vie, avec toutes les précautions d’usage. Et six mois ou un an après, parfois plus, on regarde qui a été infecté, en espérant qu’ils seront tous dans le groupe qui n’a pas reçu le vaccin.

    Certains voudraient aller plus vite et inoculer le virus à ceux qui ont reçu le vaccin, avec un résultat en quelques semaines. Un tel procédé est acceptable si l’on dispose d’un traitement en cas d’infection, mais là, on n’en a pas. Leur faire courir un risque de mort – faible, je l’admets, mais un risque quand même – me paraît hautement problématique sur le plan éthique. D’autant que, là encore, la probable rémunération associée fera que le risque sera pris par les plus démunis.

    Dans cette pandémie, les politiques sanitaires ont-elles protégé en priorité les populations à risques ou les systèmes de santé ?

    Indiscutablement les systèmes de santé, afin d’éviter qu’ils ne soient submergés. Et cela se voit : ce sont les personnes âgées qui ont subi les conséquences les plus négatives, notamment dans les maisons de retraite, pourtant identifiées comme des lieux à risque. En réalité, nous n’étions pas prêts. Quand l’épidémie a éclaté, j’étais au Vietnam. Dans n’importe quel magasin où j’entrais, on me proposait un masque, du gel pour nettoyer mes mains, on prenait ma température. Aujourd’hui encore, dans nos pays, de telles mesures ne sont pas appliquées.

    L’absence de prévention ne pose-t-elle pas un problème éthique ?

    Un immense problème. Cette pandémie nous offre un miroir grossissant de nos inégalités. On investit l’argent, l’énergie, le personnel dans les soins aigus, pas dans la santé publique. Et l’on en subit aujourd’hui les conséquences. Il va falloir y réfléchir, car nous allons devoir trouver une façon de vivre avec ce virus et nous préparer au prochain. Alors où investir ? Dans l’hôpital, exclusivement ? Dans un projet de passeport immunitaire, coûteux, dangereux et inutile ? Dans des politiques de prévention qui peuvent toucher tout le monde, les pauvres comme les riches ? Notre société a accepté le creusement des inégalités. Tout mettre sur l’individu, rien ou très peu sur la justice sociale ? Est-ce dans ce monde que nous voulons vivre ?

    #système_de_santé #santé_publique #prévention #hospitalo_centrisme #immunité #passeport_immunitaire #tests_sérologiques #données_de_santé

  • L’entretien de Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique avec la Repubblica. Est-ce que vous avez déjà lu ce genre de choses de sa part en France ?

    Coronavirus, lo scienziato che consiglia Macron : « Anche noi verso Fase 2 ma gli immuni sono troppo pochi, rischio recidive »
    https://www.repubblica.it/cronaca/2020/04/12/news/coronavirus_infettivologo_macron-253823225

    Se avessimo avuto una capacità giornaliera pari a 100 mila test forse avrei suggerito di agire diversamente. Non era così. Il 10 marzo la capacità della Francia era di 3 mila test al giorno. Il confinamento non era la migliore soluzione. Era la meno peggi.

    […]

    Oggi in Francia capacità giornaliera di test è salita a 30 mila al giorno. L’obiettivo è arrivare a 100 mila entro la fine del mese. La carenza iniziale ha dettato la scelta del confinamento e pesa ancora nella durata.

    […]

    Si comincia invece a sapere quanti sono i francesi immunizzati?

    «Abbiamo i primi studi sierologici e purtroppo non sono incoraggianti. Nelle zone più colpite dall’epidemia vediamo che l’immunità è intorno al 10 per cento. Da quel che so è la stessa cosa in Lombardia. E’ molto meno di quello che ci aspettavamo, e speravamo. Siamo lontanissimi da un’immunità naturale nella popolazione. Ma c’è un altro problema».

    Quale?

    «Questo virus è davvero particolare. Ci siamo accorti che la durata di vita degli anticorpi protettori contro il Covid-19 è molto breve. E osserviamo sempre più casi di recidiva in persone che hanno già avuto una prima infezione».

    Quindi nessuno è davvero protetto contro il coronavirus, neppure chi si è già ammalato?

    «Sembra così. E’ per questo che il nostro comitato non raccomanda più la patente immunitaria, una sorta di lasciapassare per chi ha avuto una prima infezione».

    […]

    Votre modèle est-il coréen?

    «Oui, mais la Corée du Sud a non seulement effectué la traçabilité sur les téléphones portables. Elle a également mobilisé 20 000 personnes qui ont enquêté et rompu les chaînes de transmission. L’innovation technologique doit s’accompagner d’efforts humains.»

    […]

    Pensa che al livello europeo si sia data la priorità alla risposta economica?

    «Purtroppo è così, e ne subiamo tutti le conseguenze. Fino a qualche giorno fa i Paesi europei litigavano tra di loro per accaparrarsi le mascherine in Cina. Abbiamo deciso il confinamento senza coordinarci tra Paesi europei. Adesso è indispensabile non ripetere lo stesso errore».

    […]

    A proposito di mascherine, perché il governo francese continua a non raccomandare di indossarle?

    «Sia l’Oms che il governo hanno faticato ad ammettere la verità, ovvero che non c’erano mascherine in quantità sufficienti per tutti. Sono convinto che le mascherine siano uno degli strumenti essenziali per uscire dal confinamento».

    Devono essere obbligatorie?

    «Qualsiasi francese dovrebbe averle e indossare se lo desidera. Oggi non è così».

    […]

    L’estate ci aiuterà?

    «Tutte le pandemie dell’ultimo secolo si sono attenuate durante la stagione estiva. Questa volta vediamo che il virus si diffonde anche in zone calde. Quindi prudenza. L’altra cosa che vediamo dalla storia delle epidemie è che bisogna prepararsi a un rimbalzo del virus in autunno».

    • #Jean-François_Delfraissy #Delfraissy #coronavirus #interview #covid-19 #phase_2 #confinement #choix #été #tests #dépistage #pénurie #récidive #immunité #anticorps #masques #Corée_du_Sud #déconfinement

      Sur l’#immunité_de_groupe :

      Abbiamo i primi studi sierologici e purtroppo non sono incoraggianti. Nelle zone più colpite dall’epidemia vediamo che l’immunità è intorno al 10 per cento.

      –-> #chiffres pas encourageants : les premières études disent que dans les zones les plus touchées, immunité autour de 10%

      #immunité_collective

      Autre élément sur le #virus :

      Ci siamo accorti che la durata di vita degli anticorpi protettori contro il Covid-19 è molto breve. E osserviamo sempre più casi di recidiva in persone che hanno già avuto una prima infezione

      –-> durée de vie des anticorps qui protègent du #covid-19 = très brève. Ils observent toujours plus de cas de #récidive de personne qui ont déjà eu une infection
      –-> du coup, le comité ne recommande plus le #passeport_immunitaire #attestation_immunitaire

      «Sia l’Oms che il governo hanno faticato ad ammettere la verità, ovvero che non c’erano mascherine in quantità sufficienti per tutti. Sono convinto che le mascherine siano uno degli strumenti essenziali per uscire dal confinamento».

      –-> L’Oms et le gouvernement ont eu du mal à admettre la vérité, à savoir qu’il n’y avait pas assez de masques pour tout le monde.

      –-------

      Et ce commentaire de Mahmoud Zureik Professeur des Universités-Praticien Hospitalier en épidémiologie et en santé publique sur twitter :

      L’entretien accordé par le Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique auprès de M Macron, au journal italien La Repubblica du 12 avril est surréaliste.
      Dire sa #vérité (certes juste) en Italie et priver les français de cette vérité est incroyable !!

      https://twitter.com/Nicolas44862736/status/1250486302178521088

      ping @reka @fil

    • En Belgique, pas J-F Delfraissy mais d’autres médecins et un collectif citoyen ont adressé des questions au gouvernement belge sur le coronavirus, le confinement et les futurs vaccins.
      https://www.kairospresse.be/article/lettre-ouverte-au-gouvernement-wilmes-par-initiative-citoyenne

      Madame la 1ère Ministre, nous essayons de comprendre les mesures contradictoires et souvent contraignantes qui sont prises depuis quelques semaines, notamment par votre Gouvernement. Certes, nous n’ignorons pas les difficultés auxquelles les dirigeants du monde entier, sont confrontés. Aussi, modestement, nous espérons que nos questions participeront à trouver les meilleures solutions pour sortir démocratiquement de la crise dans laquelle nous sommes plongés.

      Nous souhaitons recevoir de votre part des réponses claires et concrètes à nos préoccupations, convaincus qu’elles sont aussi partagées par bon nombre de personnes, que ce soit le personnel soignant soumis à rude épreuve ou le simple citoyen.Constitué en 2009, à l’occasion de la grippe AH1N1, notre collectif citoyen Initiative Citoyenne, avait déjà posé une série de questions sur l’adoption d’une loi d’exception, les contours de la notion de « pandémie », ainsi que sur les implications en termes de libertés et d’information en matière de santé, que ce soit sur la maladie ou les traitements et vaccins.La publication, en 2010, du contrat secret d’achat de vaccins H1N1 entre l’Etat belge et GSK(1), ainsi que la mise en cause du rôle de l’OMS par le Conseil de l’Europe(2) avaient démontré la pertinence initiale de nos questions, de même, hélas, que les nombreux effets secondaires du vaccin H1N1 reconnus dans la littérature médicale, comme la narcolepsie(3).

      Avec la crise du coronavirus, nous assistons à une panique sans précédent à l’échelle du monde et aussi à des mesures inédites de restriction des libertés publiques, comme celles de déplacement et de rassemblement, pourtant garanties par notre Constitution.

      #vaccins #OMS

    • Alors que certains pays européens ont déjà entamé le processus de déconfinement, d’autres sont encore en pleine tourmente virale. Comment s’organiser pour donner une réponse coordonnée ? Pour tenter de le savoir, le médecin et chercheur Philippe Sansonetti est l’invité des Matins.
      https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/covid-19-ce-que-lon-sait-ce-quon-lon-ignore

      Ce mercredi, l’Union Européenne a défendu une approche coordonnée pour sortir du confinement, « indispensable » pour relancer l’économie sans mettre en péril la santé des citoyens. Elle a par ailleurs annoncé une conférence des donateurs pour financer un vaccin contre le coronavirus. Si certains ont déjà entamé le processus, comme le Danemark ou l’Autriche, d’autres planchent sur l’organisation du déconfinement : levée régionale, autorisation de reprise de certaines activités, réouverture des écoles… Face au casse-tête du déconfinement, quelle est la bonne stratégie à adopter, si tant est qu’il en existe une ? Quel rôle joue la découverte d’un vaccin dans la sortie de crise ? Quelles leçons retenir pour faire face aux virus émergents, auxquels nous faisons face depuis plusieurs décades

      # ?

  • #Immunity_passports' could speed up return to work after Covid-19

    “Immunity passports” for key workers could be a way of getting people who have had coronavirus back into the workforce more quickly, scientists and politicians in the UK have suggested.

    Researchers in Germany are currently preparing a mass study into how many people are already immune to the Covid-19 virus, allowing authorities to eventually issue passes to exclude workers from restrictive measures currently in place.

    The study, which is yet to finalise funding, would involve testing the blood of more than 100,000 volunteers for coronavirus antibodies from mid-April. The test would then be repeated at regular intervals on an accumulatively larger sample of the population, to track the pandemic’s progress.

    The shadow health secretary, Jonathan Ashworth, said: “Germany appears to be leading the way in the testing and we have much to learn from their approach. I’ve repeatedly called for more testing and contact tracing in the UK, and we should be looking at initiatives like this closely.”
    Coronavirus: the week explained - sign up for our email newsletter
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    The results of the German study, organised by the government’s public health body, the Robert Koch Institute, the German Centre for Infection Research, the Institute for Virology at Berlin’s Charite hospital and blood donation services, would make it easier to decide when and where schools in the country could reopen, and which people are safe to go back to work.

    “Those who are immune could be issued with a kind of vaccination pass that would for example allow them to exempted from restrictions on their activity,” said Gerard Krause, head of epidemiology at the Helmholtz Centre for Infection Research in Braunschweig. The German government has not yet officially commented on the proposal for such a certificate made by scientists.

    Dr Philippa Whitford, an SNP MP and former surgeon, said immunity passports could be used specifically for key workers in healthcare in the UK but would be difficult to roll out more widely across the country because of the level of administration needed.

    Whitford, who is also chair of the all-party parliamentary group for vaccines, said the length of time someone may have immunity after they have had Covid-19 was still largely unknown. Someone contracting Sars, which is also a coronavirus, did not have long-term immunity – potentially only up to a year after the infection.

    Prof Peter Openshaw, a member of the government’s new and emerging respiratory virus threats advisory group, said people who have recovered and test positive for coronavirus antibodies should no longer be infectious themselves and would be expected to have at least some immunity to the virus.

    He said the worse case scenario – based on what is known about immunity to coronaviruses that cause common colds – is that former patients would have only partial resistance for about three months.

    “It could be that this coronavirus causes a pretty robust immune response, which is durable and protective for much longer, maybe a year or even five years, but we don’t know because it’s a new virus,” he said.

    Immunity passports are a “reasonable provisional measure”, Openshaw said, but he stressed that people granted the passports would have to be kept under close observation to ensure they were not becoming reinfected.

    “In subsequent monitoring, it would be really important to determine whether those who do return to normal circulation are in fact protected,” he said.
    But Openshaw said it would be “highly inadvisable” to breach the government’s lockdown rules and intentionally risk infection.

    “Although there are risk factors for severity of illness and admission to intensive care, quite a high proportion who are being admitted are otherwise well and do not have those risk factors,” he said.

    “It would be putting your life at risk to try and catch it at the moment. It would be much better to adhere to social distancing and to wait for the vaccine.”

    https://www.theguardian.com/world/2020/mar/30/immunity-passports-could-speed-up-return-to-work-after-covid-19?CMP=sha
    #le_monde_d'après #passeport #frontière_mobile #frontières_mobiles #corps #contrôles_frontaliers #frontières #immunité #passeport_d'immunité #mobilité #Allemagne

    ping @reka @fil @mobileborders

  • Reconnaissance faciale : la résistance s’organise
    https://www.france24.com/fr/20191018-tech24-reconnaissance-faciale-alicem-visage-liberte-rgpd-cnil-qua

    Vous connecter aux impôts, à la sécurité sociale ou encore à la caisse de retraite grâce à votre visage : en France, ce sera possible dès janvier 2020. Une première en Europe. Mais la reconnaissance faciale n’est pas du goût du tout le monde. De Paris à Hong Kong, en passant par San Francisco, associations, artistes et startups organisent la résistance. Quadrature du Net dénonce notamment une banalisation du recours à l’identification faciale. Son juriste, Martin Drago, nous en dit plus. La France va (...)

    #Alicem #CCTV #smartphone #biométrie #vidéo-surveillance #facial #passeport_électronique #reconnaissance #surveillance (...)

    ##LaQuadratureduNet

  • «Libertà di movimento: Quanto vale un passaporto europeo ? – VoxEurop (italiano)

    Come si valuta la libertà di viaggiare nel mondo? Il Passport Index di Henley & Partners è uno dei metodi più usati per valutare la forza del passaporto di un paese e – di conseguenza – la libertà di movimento dei suoi cittadini.»

    https://voxeurop.eu/it/2019/libert-di-movimento-5123637
    https://voxeurop.eu/files/images/article/identity_enrico_bertuccioli.jpeg

    #passaport #eu

  • (Dé)passer la frontière

    En ce début de 21e siècle, l’heure est à la #fermeture_des_frontières. Si ce durcissement des #politiques_migratoires peine à produire les résultats escomptés, il participe à la multiplication de situations de violations des #droits_humains, partout dans le monde.

    Les frontières, leur gestion et leur actualité traversent les débats publics et médiatiques sur les #migrations, attisant les controverses et les fantasmes, en particulier en Europe et en Amérique du Nord. Les frontières cristallisent un grand nombre d’enjeux – sociaux, (géo)politiques, économiques, historiques – et mobilisent une grande diversité d’idées, de projets de société et d’acteur·rices. Étudier, questionner la frontière et tout ce qu’elle véhicule comme #symboles est donc indispensable pour penser l’avenir des territoires et de leurs populations dans une perspective de respect de la #dignité_humaine, autrement que sous le seul angle d’analyse de « la crise migratoire ».

    L’objectif principal de ce nouveau numéro de la collection Passerelle est donc de proposer des pistes d’analyse et de réflexion sur les enjeux autour des frontières : dans un monde globalisé, entre territorialisation et dématérialisation, qu’est-ce qu’une frontière aujourd’hui ? Quels sont les intérêts politiques et économiques qui régissent les mouvements d’ouverture pour certain·es, et de fermeture pour d’autres ? Cette publication invite également à explorer les multiples formes de #résistance à travers la voix de celles et ceux qui défient les politiques de fermeture, mais aussi les idées et propositions qui remettent en cause le régime des frontières actuel.

    Il s’agit donc bien d’établir des liens entre ce sujet d’une actualité brûlante et des dynamiques de long terme dans les différentes parties du monde, d’en éclairer les différents enjeux et de donner de la visibilité aux luttes actives d’hier et d’aujourd’hui. C’est cette perspective qui est au cœur du débat à travers les articles compilés ici : des réflexions, des témoignages et des pistes d’horizons politiques qui nous permettront de mieux saisir les enjeux des frontières, afin de nous armer de meilleurs outils de solidarité internationale pour la #justice_sociale et la garantie des droits fondamentaux de toutes et tous.


    https://www.coredem.info/IMG/pdf/_de_passer_la_frontiere-2.pdf

    Sommaire :


    #souveraineté_nationale #symbole #murs #Israël #barrières_frontalières #externalisation #externalisation_des_frontières #spectacle #victimisation #business #tunnel #Roya_Citoyenne #frontière_sud-alpine #La_Roya #caravane #Amérique_centrale #disparitions #mères #justice #passeport_aborigène #internationalisme #liberté_de_circulation #Touaregs #nomadisme #nomades #confédéralisme_démocratique #membrane

    ping @isskein @reka

    #frontières

  • Bataille de communiqués entre l’Elysée et Alexandre Benalla à propos de son mystérieux voyage au Tchad
    https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so

    Est-ce le début d’une nouvelle affaire Benalla, du nom de l’ancien conseiller-garde du corps d’Emmanuel Macron ? En pleine crise des Gilets Jaunes, le président de la République se serait en tout cas bien passé de cette nouvelle polémique venant de son ancien « protégé » qui s’est rendu au Tchad quelques semaines avant le chef de l’Etat.

    Selon le journal Le Monde de lundi, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena. Il était accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue », selon l’une de ces sources.

    Le quotidien ajoute qu’Emmanuel Macron, qui s’est pour sa part rendu au Tchad le 22 décembre, et le président tchadien Idriss Déby ont parlé ensemble de cette visite.

    « Quelles que soient les démarches qu’entreprend M. Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », a déclaré l’Elysée à l’AFP. "Nous n’avons jamais d’intermédiaires dans les relations que nous entretenons avec les chefs d’État africains. Si le président de la République donne un mandat, c’est soit à son ministre des Affaires étrangères, soit à sa cellule diplomatique", a expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron.

    Si aucune démarche spécifique n’a été entreprise par l’Élysée pour vérifier la véracité de ce voyage en Afrique, « il y a déjà une enquête interne (ouverte lors de l’affaire de la Contrescarpe, ndlr) qui pourrait vérifier que M. Benalla n’aurait pas eu des démarches de ce type-là, c’est-à-dire démarchage commercial, avant son départ de l’Élysée », a rappelé dimanche la présidence de la République.

    Alexandre Benalla a lui démenti s’être présenté comme un émissaire de la présidence et juge « surréaliste » de le suggérer « et la réaction de l’Elysée », a déclaré son entourage à l’AFP. Son avocate Jacqueline Laffont s’en prend particulièrement au journal Le Monde, estimant qu’il a eu des « propos tendancieux (...) insinuant faussement qu’il se serait indûment prévalu lors d’un déplacement au Tchad d’une mission confiée par la Présidence de la République ».

    L’entourage d’Alexandre Benalla explique lui que l’ex-chargé de mission était « au Tchad avec une délégation économique de six personnes étrangères qui vont faire 250 millions d’euros d’investissements ». « Ça n’a rien à voir avec Emmanuel Macron, rien à voir avec l’Élysée, rien à voir avec la présidence de la République ». Il a d’ailleurs rencontré « Idriss Deby lui même, durant deux heures, contrairement à ce qui a été écrit » dans la presse, poursuit cette source. « Alexandre Djouri n’a rien à voir avec ça. Il ne connaît pas ces personnes », souligne-t-elle.

    Selon plusieurs médias, l’ex-chef de cabinet adjoint du président a par ailleurs rencontré à l’automne, à Londres, l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, un familier des réseaux de la droite française, sous le coup d’une procédure d’extradition à la demande des juges d’instruction parisiens qui enquêtent sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

    En octobre, Alexandre Benalla avait toutefois « totalement démenti cette affirmation dénuée de tout fondement » avant de reconnaître l’avoir rencontré, selon Mediapart.

    Alexandre Benalla a été limogé de l’Élysée en juillet et mis en examen pour « violences volontaires » et mis en cause pour avoir outrepassé ses fonctions en participant à une interpellations musclée en marge des manifestations du 1er mai à Paris. Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

    • Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

      Non, mais c’est vrai, quoi ! Pourquoi il n’y aurait que les hauts fonctionnaires qui auraient le droit d’utiliser leurs carnet d’adresses ?

      Ah oui, c’est vrai ! Pour eux, il y a la Commission de déontologie de la fonction publique.

      Sinon, chacun sait bien que faire des affaires en Afrique, il n’y a rien de plus transparent.

    • Alexandre Benalla voyage avec un passeport diplomatique
      https://www.mediapart.fr/journal/international/271218/alexandre-benalla-voyage-avec-un-passeport-diplomatique

      Alors que l’Élysée a assuré ces derniers jours qu’il n’était pas « un émissaire officiel ou officieux » de la République, Alexandre Benalla voyage depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, selon des informations obtenues par Mediapart. Le précieux document, utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël, et qui porte la référence 17CD09254, a été délivré le 24 mai 2018.

    • Passeports diplomatiques de Benalla : opposition et majorité demandent des comptes à l’Elysée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/28/passeports-de-benalla-opposition-et-majorite-demandent-des-comptes-a-l-elyse

      Le nouveau chapitre dans « l’affaire Benalla » irrite jusque dans la majorité, où la députée LRM Cendra Motin parle de « faute des services de l’Elysée ».

      Ni les mises au point de l’Elysée ni le communiqué du Quai d’Orsay ne semblent avoir convaincu. A droite comme à gauche et dans la majorité, on entendait ouvrir, vendredi 28 décembre, un nouveau chapitre dans l’affaire Benalla.
      Selon nos informations et celles de Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre.

      Il avait pourtant affirmé, sous serment devant la commission d’enquête du Sénat en septembre, avoir laissé ce document dans son bureau de l’Elysée. Le Quai d’Orsay a, par ailleurs, expliqué dans un communiqué que les documents lui avaient été officiellement réclamés le 26 juillet, soit après son licenciement.

      Mais l’opposition exige désormais plus d’explications, suggérant le maintien de liens opaques entre la présidence et l’encombrant Alexandra Benalla. « On est très interrogatifs sur le scénario qui est présenté publiquement aujourd’hui, c’est-à-dire ce conflit qui subitement opposerait M. Benalla à M. Macron », a déclaré vendredi sur RTL Gilles Platret, porte-parole des Républicains. « La justice doit se saisir de cette nouvelle affaire », a-t-il insisté. « C’est au président de dire la vérité sur cette affaire, c’est très grave. Il y a mensonge et dissimulation », a renchéri sur LCI Laurence Sailliet, autre porte-parole des Républicains.

    • Passeport diplomatique de Benalla : le Quai d’Orsay envisage des poursuites
      https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so


      Audition d’Alexandre Benalla devant la commission du Sénat
      Crédits : CHARLES PLATIAU_

      […]
      La Quai d’Orsay envisage des poursuites
      Le ministère des Affaires étrangères a annoncé avoir a demandé à Alexandre Benalla « par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession », émis les 20 septembre 2017 et 24 mai 2018. Il s’était en outre engagé le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution, ajoute le ministère dans son communiqué.

      « Toute utilisation depuis lors de ces passeports aurait été faite en dépit des engagements pris par l’intéressé », poursuit le ministère, précisant qu’" à la vue des informations de presse tendant à indiquer que M. Benalla aurait continué à utiliser ces documents, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères examine les suites à donner, y compris judiciaires ".

      Dans son courrier, Patrick Strzoda ajoute que «  s’agissant de vos activités personnelles actuelles, nous vous demandons de veiller qu’elles soient conduites dans le strict respect des obligations de secret et des devoirs déontologiques liés à l’exercice de vos fonctions passées au sein du cabinet  ». Il signifie en outre à Alexandre Benalla l’interdiction de se «  prévaloir d’une quelconque recommandation ou appui tacite de la présidence  ».

    • Passeports diplomatiques de Benalla : l’Elysée pas informé de leur utilisation, renvoie sur le Quai d’Orsay | Public Senat
      https://www.publicsenat.fr/article/politique/passeports-diplomatiques-de-benalla-l-elysee-pas-informe-de-leur-utilisa

      L’Elysée « ne dispose d’aucune information » des services de l’Etat sur l’utilisation par Alexandre Benalla de passeports diplomatiques obtenus pour ses fonctions à la présidence, et avait demandé au Quai d’Orsay d’en obtenir la restitution dès son licenciement, a annoncé vendredi l’Elysée.

      […] Le Quai d’Orsay avait déjà annoncé jeudi avoir réclamé plusieurs fois à Alexandre Benalla qu’il restitue ces documents. Le ministre des Affaires étrangères a décidé vendredi de saisir le procureur de la République.

    • Jean Garel, sur FB

      28/12/18 14 ;44
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219604798294311

      Quelques explications : un passeport diplomatique permet de passer toutes les douanes du monde dans des conditions très faciles Pas de contrôle pas d’attente. Il est toutefois tamponné dans tous les pays traversés.

      J’en ai eu un quand j’étais secrétaire d’état à La Défense Je me suis rendu au Liban au Tchad !!! À Djibouti pour des déplacements auprès des militaires français. Aucun des membres de mon cabinet n’en avait. Secrétaire d’état à l’économie sociale je n’en avais pas. Vice président de la commission de La Défense et député je n’en avais pas.

      C’est dire que c’est rare et réservé aux plus hautes autorités de l’Etat. Que Benalla en ait eu un est déjà renversant. Qu’il ait pu le garder est stupéfiant. Il est bien évident que le Drian le savait ainsi que l’Elysee. Donc Benalla est couvert.

      Mon hypothèse est qu’il sait des choses peu ragoûtantes sur Macron lui même et qu’il joue donnant donnant. Tu me laisses faire mes affaires mafieuses et en contrepartie je ne dis rien. Cela veut dire que autour de Jupiter gravitent des réseaux maffieux graves et couverts par le président et au moins 3 de ses ministres intérieur défense affaires étrangères.

      Heureusement que Mediapart existe ! Mais il ne se passera rien !!!

      28/12/18 19:00
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219720271616097

      Je regarde les pseudos experts sur la 5. Le nombre de conneries et de mensonges proférés avec assurance par ces gens est hallucinant. Sur l’attribution des passeports diplomatiques ce qu’ils disent est ahurissant !

      Enfin cerise sur le gâteau un détenteur d’un passeport diplomatique arrive au Tchad et l’ambassadeur n’aurait pas averti le ministère des affaires étrangères qui aurait appris cette visite par la presse.

      2 hypothèses : ou l’état français est devenu un gigantesque bordel fait d’incapables ou on amuse la galerie. C’est évident que l’ambassadeur de France au Tchad était informé. Où il est incompétent ou il est complice !

      (note : j’ai introduit les paragraphes, les 2 posts sont chacun en un seul bloc)

    • Quand Benalla affirmait sous serment avoir rendu ses passeports diplomatiques à l’Elysée - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-m23BwgHniU

      Alors que Mediapart a révélé qu’Alexandre Benalla voyageait depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, retour sur l’audition de l’ex-conseiller devant le Sénat. Il y assurait que ses deux passeports diplomatiques avaient été laissés dans son bureau à l’Elysée.

      Comme on peut le constater aisément, le titre de la vidéo est parfaitement faux. A. Benalla, devant la commission du Sénat le 19 septembre, dit :

      Et…est-ce qu’ils ont été rendus ? Ils sont au bureau que j’occupais à l’Élysée, donc je pense que l’Élysée a dû s’en occuper, mais en tous cas, ils y étaient.

      C’est ce que dit d’ailleurs la présentation de la vidéo. Et donc, factuellement, il n’a pas menti : il est juste passé les reprendre quand il a constaté (en revenant dans son bureau ?) que « l’Élysée » ne s’en n’était pas « occupé ».

      Ce garçon est très fort en #restriction_mentale !

      Restriction mentale — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Restriction_mentale

      La restriction mentale au sens large utilise tergiversations et ambiguïtés pour laisser croire à une contre-vérité sans qu’on la dise expressément.

      (note : l’exemple cité juste après dans l’article WP et mis dans la bouche de mon saint patron est assez comique…)

    • Les dessous des voyages d’Alexandre Benalla en Israël et en Afrique
      https://www.europe1.fr/politique/les-dessous-des-voyages-dalexandre-benalla-en-israel-et-en-afrique-3829448

      Philippe Hababou Solomon, employeur d’Alexandre Benalla à l’occasion d’une série de déplacements pour des activités de consulting, assure notamment que le ministère des Affaires étrangères a été informé à chaque fois que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a utilisé ses passeports diplomatiques.

      Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire pour « abus de confiance » visant Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après avoir quitté son poste à l’Élysée suite à l’affaire du 1er-Mai.

      L’ancien garde du corps a effectué ces derniers mois une série de voyages sur le continent africain, et notamment au Tchad, où il a pu rencontrer le président Idriss Déby, quelques jours seulement avant la visite d’Emmanuel Macron. Interrogé par L’Express, Philippe Hababou Solomon, l’homme qui a accompagné Alexandre Benalla au cours de ces différent déplacements, lève le voile sur les coulisses des allées et venues de l’ancien chargée de mission de l’Elysée.

      Un travail d’"assistant". Présenté par l’hebdomadaire comme « un vieux routier des sentiers africains », proche notamment des ex-présidents de Centrafrique François Bozizé et d’Afrique du sud Jacob Zuma, Philippe Hababou Solomon, 63 ans, explique avoir été présenté à l’ancien protégé d’Emmanuel Macron par « un ami commun ». Depuis son limogeage, Alexandre Benalla chercherait en effet à se reconvertir dans le consulting. « Je n’avais pas besoin de lui pour m’ouvrir des portes, mais plutôt d’un ‘assistant’ à qui je pouvais déléguer le suivi des affaires en cours, notamment dans un certain nombre de pays », explique cet homme d’affaire franco-israélien.

      Deux tournées et des vacances aux Bahamas. Ensemble, les deux hommes auraient effectué deux tournées, à l’automne. La première, mi-novembre, en Turquie et en Israël, en compagnie d’une délégation indonésienne, pour parler cybersecurité. Et la seconde, début décembre, cette fois avec une délégation turque, sur le continent africain, au Cameroun, au Congo et au Tchad. « À N’Djamena, nous avons rencontré le président Idriss Déby et son frère, qui gère les approvisionnements en équipement militaire. L’objet des discussions, c’était le textile, les uniformes, l’électricité », détaille Philippe Hababou Solomon. Concernant ce dernier séjour, l’entourage d’Alexandre Benalla a pourtant nié, également dans les colonnes de L’Express, toute rencontre avec le frère du président tchadien.

      L’équipée s’est achevée par trois jours de détente aux Bahamas : « Un séjour de tourisme en somme ; Alexandre a fait du jet-ski. Mais là, c’est moi qui ai payé la facture ».

      « Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques ». Concernant l’utilisation de passeports diplomatiques pendant ces différents déplacements, Philippe Hababou Solomon, lui-même détenteur d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, précise : « À chaque fois qu’un passeport de ce type passe une frontière, les autorités sont informées. L’information remonte directement au Quai d’Orsay. Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques, en Israël comme en Afrique... »

      titulaire d’un #passeport_diplomatique_de_Guinée-Bissau !…

      Ceci dit, sur la connaissance de l’utilisation du passeport diplomatique français, Ph. HS ne dit rien d’autre que ce que dit Jean Garel, ci-dessus.

    • Entretien (fort intéressant…) avec Philippe Hababou Solomon, l’intermédiaire qui a introduit Alexandre Benalla en Afrique – JeuneAfrique.com
      https://www.jeuneafrique.com/696870/politique/entretien-avec-philippe-hababou-solomon-lintermediaire-qui-a-introduit

      L’homme d’affaires franco-israélien explique à Jeune Afrique comment il a fait la connaissance d’Alexandre Benalla et dans quelles conditions il s’est rendu avec l’ancien chargé de mission de l’Élysée au Congo-Brazzaville, au Cameroun et au Tchad.
      […]
      Comment les personnalités africaines que vous avez rencontrées ont-elles réagi à la présence d’Alexandre Benalla à vos côtés ?
      Avec curiosité et amusement. Benalla est franc-maçon, comme Denis Sassou Nguesso : ça rapproche… Lorsque le directeur de cabinet de Paul Biya a su qu’il était présent, il a tenu à le rencontrer. Nous avons discuté tous les trois pendant 1h30. Il s’est plaint du manque d’intérêt de la France envers ses anciennes colonies.

      Après notre rendez-vous d’affaires avec Idriss Déby Itno, celui-ci a demandé à Benalla de rester un peu avec lui. Il lui a parlé de la percée russe en Afrique, notamment en Centrafrique, estimant que c’était le résultat de la non-politique de la France. En gros, tous ont exprimé leur regret de voir la France s’éloigner de l’Afrique. Ils ont le sentiment que Franck Paris [le monsieur Afrique de l’Élysée, ndlr]) ne les aime pas, et qu’il n’aime pas le continent en général.

      Benalla a-t-il fait part de ces doléances à l’Élysée ?
      Je l’imagine, sans toutefois en avoir la certitude. Alexandre est toujours en contact avec certains jeunes conseillers d’Emmanuel Macron. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui n’a pas plus à Franck Paris. C’est lui qui, en retour, a déclenché les hostilités et qui est le premier responsable de cette nouvelle affaire Benalla.

      Que pensent ces chefs d’État de la polémique en cours en France ?
      Idriss Déby Itno et son entourage en rigolent. Ils savent bien que Benalla n’était pas à N’Djamena pour préparer la visite du président Macron : il n’était pas en mission pour l’Élysée. D’ailleurs, c’est lors de notre séjour sur place que nous avons appris que le président français s’y rendrait.

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que Franck Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

    • Franck Paris depuis ses bureaux du 2, rue de l’Élysée, il s’efforce de mettre en musique – et en images – la nouvelle politique de la France sur le continent. Vaste programme !


      https://www.jeuneafrique.com/mag/562609/politique/macron-et-lafrique-franck-paris-lafricain-du-president

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que #Franck_Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

  • #métaliste de liens sur des projets qui visent à intégrer les #réfugiés dans les universités

    En général, sur l’accès aux études universitaires des réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/746028

    Les Hautes écoles face à l’accueil des réfugiés, dans le #monde :
    https://seenthis.net/messages/593418

    Refugees Welcome Map
    https://seenthis.net/messages/475877
    #cartographie #visualisation

    #Science_for_refugees
    https://seenthis.net/messages/474982#message474983
    #science4refugees

    Universities are failing refugees. They must do more to prevent a ’lost generation’ :
    https://seenthis.net/messages/813004

    #études_universitaires #université #asile #migrations #intégration_professionnelle #éducation #accès_aux_études #solidarité #universités-refuge

  • Le chinois ZTE fournit des cartes d’identité numériques intrusives au gouvernement de Nicolas Maduro
    https://cyberguerre.numerama.com/250-le-chinois-zte-fournit-des-cartes-didentite-numeriques-int

    Le régime de Nicolas Maduro étend son contrôle sur les vénézuéliens grâce au développement d’une identité numérique pour chaque citoyen. La technologie supportant ce système d’identification est fournie par le Chinois ZTE. La Chine ne partage pas le blocus des Américains quand il s’agit du Venezuela : pour fournir le pays en technologies, les géants de Shenzen dont ZTE, prennent avantageusement la place des entreprises nord-américaines. L’équipementier chinois est installé au cœur de Caracas dans un (...)

    #ZTE #Identité #smartphone #écoutes #données #surveillance #élections #électeurs #passeport_électronique #hacking (...)

    ##Identité ##SocialCreditSystem
    //c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com//content/uploads/sites/2/2018/12/8439815798_c396c3b515_o.jpg

    • Le #carnet_de_la_patria (plusieurs entrées ici sur ce sujet) n’est pas qu’une carte d’identité, il est aussi moyen de paiement. Ainsi, il devrait être utilisé pour le versement des retraites. Il est obligatoire pour bénéficier d’un panier alimentaire mensuel, il est aussi utilisé pour obtenir de l’essence dans 41 municipios frontaliers et devrait l’être également au niveau national pour avoir accès au tarif subventionné de l’essence (lorsque la hausse annoncée et sans cesse reporté,…) aura eu lieu.

      Pour mémoire, la carte d’identité « sécurisée » française (ie biométrique) contient une puce RFID avec les données d’identification et l’image des empreintes digitales et une deuxième puce qui a vocation à permettre l’identification dans les échanges électroniques avec l’administration. Mais ce n’est pas un moyen de paiement ou de perception d’allocation ni un mini-dossier médical,…

  • Esclave en #Tunisie : le calvaire d’une migrante ivoirienne séquestrée par une riche famille de #Tunis (1/4)

    Depuis l’été 2018, de plus en plus d’embarcations partent de Tunisie pour traverser la mer #Méditerranée. En face, l’Union européenne grince des dents. Pourtant, Tunis ne réagit pas, ou si peu. Déjà confronté à une crise économique et sociale majeure, le pays n’a pas - encore - fait de la #crise_migratoire une priorité. La Tunisie n’a toujours pas mis en place une politique nationale d’asile et il n’existe presqu’aucune structure d’aide pour les migrants. InfoMigrants s’est rendu sur place pour enquêter et a rencontré Jeanne-d’Arc, une migrante ivoirienne, séquestrée et réduite en #esclavage pendant plusieurs mois par une famille tunisienne aisée. Elle se dit aujourd’hui abandonnée à son sort.

    Son visage exprime une détermination sans faille, la voix est claire, forte. « Non, je ne veux pas témoigner de manière anonyme, filmez-moi, montrez-moi. Je veux parler à visage découvert. Pour dénoncer, il ne faut pas se cacher ». Jeanne-d’Arc, est dotée d’un courage rare. Cette Ivoirienne, à la tête d’un salon de coiffure afro à Tunis, #sans_papiers, refuse l’anonymat tout autant que le mutisme. « Il faut que je raconte ce que j’ai subi il y quelques années pour éviter à d’autres filles de se faire piéger ».

    C’était il y a 5 ans, en décembre 2013, et les souvenirs sont toujours aussi douloureux. Pendant 5 mois, Jeanne-d’Arc a été l’#esclave_domestique d’une famille aisée de Tunis. « L’histoire est si banale…, commence-t-elle. Vous avez un #trafiquant qui promet à votre famille de vous faire passer en Europe et puis qui trahit sa promesse et vous vend à quelqu’un d’autre », résume-t-elle, assise sur le canapé de son salon dont les néons éclairent la pièce d’une lumière blafarde. « Quand nous sommes arrivées à Tunis, j’ai vite compris que quelque chose ne tournait pas rond, il y avait plusieurs jeunes filles comme nous, on nous a emmenées dans un appartement puis réparties dans des familles... Je n’ai rien pu faire. Une fois que vous êtes sortie de votre pays, c’est déjà trop tard, vous avez été vendue ».

    #Passeport_confisqué

    Comme de nombreuses autres Ivoiriennes, Jeanne-d’Arc a été victime de réseaux criminels « bien rôdés » dont l’intention est d’attirer des migrantes d’#Afrique_subsaharienne pour ensuite les « louer » à de riches familles tunisiennes. Pendant 5 mois, Jeanne-d’Arc ne dormira « que quand sa patronne s’endormira », elle nettoiera chaque jour ou presque « les 6 chambres, 4 salons et deux cuisines » du triplex de ses « patrons » qui vivent dans une banlieue chic de la capitale, la « #cité_el_Ghazala ». « La patronne m’a confisqué mon passeport. Évidemment je n’étais pas payée. Jamais. On me donnait l’autorisation de sortir de temps en temps, je pouvais dormir aussi, j’avais plus de chance que certaines. »

    Jeanne d’Arc a raconté son histoire au Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une association qui vient en aide, entre autres, aux migrants. L’association tente depuis longtemps d’alerter les autorités sur ces réseaux - ivoiriens notamment - de #traite_d’êtres_humains. Des mafias également bien connues de l’organisation internationale des migrations (#OIM). « Comme beaucoup de pays dans le monde, la Tunisie n’est pas épargnée par ce phénomène [de traite] dont les causes sont multiples et profondes », a écrit l’OIM dans un de ces communiqués. Depuis 2012, l’OIM Tunisie a détecté 440 victimes de traite, 86 % viennent de #Côte_d'Ivoire.

    Pour lutter contre ce fléau, la Tunisie a adopté en août 2016 une #loi relative à la prévention et à la lutte contre la traite des personnes - loi qui poursuit et condamne les auteurs de trafics humains (#servitude_domestique, #exploitation_sexuelle…). Ce cadre juridique devrait en théorie permettre aujourd’hui de protéger les victimes – qui osent parler - comme Jeanne-d’Arc. Et pourtant, « l’État ne fait rien », assure-t-elle. « L’OIM non plus… Une loi, c’est une chose, la réalité, c’est autre chose ».

    L’enfer des « #pénalités » imposées aux migrants sans-papiers en Tunisie

    Car Jeanne-d’Arc a essayé de s’en sortir après sa « libération », un jour de janvier 2014, quand sa patronne lui a rendu son passeport et lui a ordonné de partir sur le champ, elle a cru son calvaire terminé. Elle a cru que l’État tunisien allait la protéger.

    « C’est tout le contraire... À peine libérée, un ami m’a parlé de l’existence de ’pénalités’ financières en Tunisie… Il m’a dit que j’allais certainement devoir payer une amende. Je ne connaissais pas ce système. Je ne pensais pas être concernée. J’étais prise au #piège, j’ai été anéantie ».

    La demande d’asile de Jeanne-d’Arc a été rejetée en 2015. Crédit : InfoMigrants

    En Tunisie, selon la loi en vigueur, les étrangers en #situation_irrégulière doivent s’acquitter de « pénalités de dépassement de séjour », sorte de sanctions financières contre les sans papiers. Plus un migrant reste en Tunisie, plus les pénalités s’accumulent. Depuis 2017, cette amende est plafonnée à 1 040 dinars tunisiens (environ 320 euros) par an, précise le FTDES. « C’est une triple peine, en plus d’être en situation irrégulière et victime de la traite, une migrante doit payer une taxe », résume Valentin Bonnefoy, coordinateur du département « Initiative pour une justice migratoire » au FTDES.

    Malgré l’enfer qu’elle vient de vivre, Jeanne d’Arc est confrontée à une nouvelle épreuve. « Mon ami m’a dit : ‘Tu pourras vivre ici, mais tu ne pourras pas partir’... » En effet, les « fraudeurs » ne sont pas autorisés à quitter le sol tunisien sans s’être acquitté de leur dette. « Si j’essaie de sortir du pays, on me réclamera l’argent des pénalités que j’ai commencé à accumuler quand j’étais esclave !… Et ça fait 5 ans que je suis en Tunisie, maintenant, le calcul est vite fait, je n’ai pas assez d’argent. Je suis #bloquée ».

    Asile rejeté

    Ces frais effraient les étrangers de manière générale – qui craignent une accumulation rapide de pénalités hebdomadaires ou mensuelles. « Même les étudiants étrangers qui viennent se scolariser en Tunisie ont peur. Ceux qui veulent rester plus longtemps après leurs études, demander une carte de séjour, doivent parfois payer ces pénalités en attendant une régularisation. C’est environ 20 dinars [6 euros] par semaine, pour des gens sans beaucoup de ressources, c’est compliqué », ajoute Valentin Bonnefoy de FTDES.

    Pour trouver une issue à son impasse administrative et financière, Jeanne-d’Arc a donc déposé en 2015 un dossier de demande d’asile auprès du Haut-commissariat à l’ONU – l’instance chargée d’encadrer les procédures d’asile en Tunisie. Elle pensait que son statut de victime jouerait en sa faveur. « Mais ma demande a été rejetée.La Côte d’Ivoire n’est pas un pays en guerre m’a-t-on expliqué. Pourtant, je ne peux pas y retourner, j’ai des problèmes à cause de mes origines ethniques », dit-elle sans entrer dans les détails. Jeanne d’arc a aujourd’hui épuisé ses recours. « J’ai aussi pensé à dénoncer la famille qui m’a exploitée à la justice, mais à quoi bon... Je suis fatiguée… »

    « J’ai le seul salon afro du quartier »

    Après une longue période d’abattement et de petits boulots, Jeanne-d’Arc a récemment repris du poil de la bête. « Je me suis dit : ‘Ce que tu veux faire en Europe, pourquoi ne pas le faire ici ?’ ». Avec l’aide et le soutien financier d’un ami camerounais, la trentenaire sans papiers a donc ouvert un salon de coiffure afro, dans un quartier populaire de Tunis. « Je paye un loyer, le bailleur se fiche de ma situation administrative, du moment que je lui donne son argent ».

    Les revenus sont modestes mais Jeanne d’Arc défend sa petite entreprise. « Je me suis installée ici, dans un quartier sans migrants, parce que je ne voulais pas de concurrence. Je suis le seul salon afro du secteur, et plus de 90 % de ma clientèle est tunisienne », dit-elle fièrement, en finissant de tresser les nattes rouges et noires d’une jeune fille. Mais les marchandises manquent et ses étals sont ostensiblement vides. « J’ai besoin de produits, de mèches, d’extensions… Mais pour m’approvisionner, il faudrait que je sorte de Tunisie... Je ne sais pas comment je vais faire ».

    Pour les migrants comme Jeanne-d’Arc acculés par les pénalités, la seule solution est souvent la fuite par la mer. « Payer un #passeur pour traverser la Méditerranée peut s’avérer moins cher que de payer cette amende », résume Valentin Bonnefoy de FTDES. Une ironie que souligne Jeanne d’Arc en souriant. « En fait, ce gouvernement nous pousse à frauder, à prendre des dangers… Mais moi, que vais-je faire ? », conclut-elle. « Je ne veux pas aller en #Europe, et je ne peux pas retourner vivre en Côte d’Ivoire. Je suis définitivement prisonnière en Tunisie ».

    http://www.infomigrants.net/fr/post/12875/esclave-en-tunisie-le-calvaire-d-une-migrante-ivoirienne-sequestree-pa

    #UNHCR #demande_d'asile

  • #Passeport_européen_de_qualifications : l’intégration par l’#éducation et l’#emploi

    Depuis les premiers jours de ce qu’on appelle souvent la crise des réfugiés en Europe, la reconnaissance des qualifications des réfugiés est devenue l’un des outils essentiels pour les intégrer aux sociétés européennes.

    Après un projet pilote en 2017 soutenu par le HCR en Grèce et qui a été une réussite, le Conseil de l’Europe réédite pour la période 2018-2020 l’initiative du Passeport européen de Qualifications pour les Réfugiés, un projet de consolidation de capacités qui a pour but d’évaluer, selon une méthodologie éprouvée, le niveau d’éducation des réfugiés démunis de documents complets, leur #expérience_professionnelle et leur maîtrise linguistique. Le Passeport européen de Qualification pour les Réfugiés décrit les #qualifications selon un format qui devrait faciliter l’utilisation de l’évaluation à la fois dans le pays d’accueil des réfugiés et au-delà. Ainsi, si les réfugiés se déplacent en Europe, leurs qualifications n’auront pas à être réévaluées dans leur nouveau pays de résidence.

    https://search.coe.int/directorate_of_communications/Pages/result_details.aspx?ObjectId=0900001680796fc0
    #compétences #intégration #travail #intégration_professionnelle #asile #migrations #réfugiés #reconnaissance_des_diplômes

  • US Border Agents Didn’t Verify Any e-Passports Since 2007 Because They Didn’t Have the Software
    https://www.bleepingcomputer.com/news/government/us-border-agents-didnt-verify-any-e-passports-since-2007-because-t

    The United States of America, the country with one of the most draconian border crossing procedures in the world, hadn’t verified the validity of chip-implanted e-passports since 2007, the time when foreigners were first required to have one. Shockingly, the reason is that US border agents lacked the software to do so, according to revelations made this week by Senators Ron Wyden (D-Oregon) and Claire McCaskill (D-Missouri) in a letter sent to US Customs and Border Protection (CBP) (...)

    #Identité #frontières #voyageurs #surveillance #puce

    ##Identité ##voyageurs

    • Mais il existe ailleurs... (je copie-colle le texte, au cas où...)
      US Border Agents Didn’t Verify Any e-Passports Since 2007 Because They Didn’t Have the Software

      The United States of America, the country with one of the most draconian border crossing procedures in the world, hadn’t verified the validity of chip-implanted e-passports since 2007, the time when foreigners were first required to have one.

      Shockingly, the reason is that US border agents lacked the software to do so, according to revelations made this week by Senators Ron Wyden (D-Oregon) and Claire McCaskill (D-Missouri) in a letter sent to US Customs and Border Protection (CBP) management.

      The two senators are now urging the CBP to correct this glaring security hole and purchase the equipment necessary to verify if e-Passports are authentic and haven’t been tampered with.
      You could have entered the US using a forged e-Passport

      e-Passports are mandatory for all foreigners entering the US from a country on the visa waiver program. These are countries whose citizens aren’t required to obtain a visa before entering the US.

      Instead, as one of the security measures imposed on citizens from the 38 countries on the US’ visa waiver program, travelers must possess an e-Passport that comes with an electronic chip.

      This chip contains data on the passport holder, but also a digital signature that border agents can verify using special software.

      The data and accompanying signature are meant to be an anti-forgery system as only state authorities can change data on the chip and resign the chip with a valid signature.
      CBP was warned in 2010

      Since 2007, when the US has started asking foreigners to present an e-passport when entering the US, border agents have been able to read the data on the chip, but not verify its digital signature for authenticity.

      This means that for almost eleven years, foreigners could have entered the US using forged e-Passports, albeit they still had to craft a convincing passport in the first place.

      “CBP has been aware of this security lapse since at least 2010, when the Government Accountability Office (GAO) released a report highlighting the gap in technology,” Wyden and McCaskill wrote in their letter. “Eight years after that publication, CBP still does not possess the technological capability to authenticate the machine-readable data in e-Passports.”

      The two senators are now urging the CBP to implement a plan to properly authenticate e-Passport holders and their data by January 1, 2019.

      https://www.bleepingcomputer.com/news/government/us-border-agents-didnt-verify-any-e-passports-since-2007-because-t