• Covid-19 dans le monde : un comité de l’OMS opposé à la mise en place d’un passeport vaccinal
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/19/covid-19-dans-le-monde-un-comite-de-l-oms-oppose-a-la-mise-en-place-d-un-pas

    Covid-19 dans le monde : un comité de l’OMS opposé à la mise en place d’un passeport vaccinal ;Les experts mandatés par l’organisation onusienne pointent notamment « l’inégalité persistante en matière de distribution mondiale des vaccins ».Alors que la pandémie de Covid-19 continue de sévir dans de nombreux pays, la vaccination semble une étape indispensable à la sortie de crise. L’accès aux vaccins reste toutefois inégalitaire à travers le monde.Si, dans certains Etats, un quart de la population a pu recevoir une dose, cette proportion chute à une personne sur 500 dans des pays pauvres, a regretté, lundi 19 avril, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
    Face à cette « tragédie qu’est l’inégalité vaccinale », la fondation de la militante écologiste Greta Thunberg a annoncé qu’elle allait verser 100 000 euros au mécanisme Covax pour « acheter des vaccins contre le Covid-19, dans le cadre de l’effort mondial vers un accès équitable aux vaccins des personnes les plus à risques ».Une quinzaine de pays dans le monde n’ont pas commencé à vacciner, la majorité en Afrique (Tanzanie, Madagascar, Burkina Faso, Burundi...). Ces pays concentrent environ 2,5 % de la population mondiale.Le comité d’urgence de l’OMS sur la pandémie s’est, quant à lui, prononcé contre la mise en place d’un passeport vaccinal obligatoire pour les voyageurs internationaux. Une décision que ses membres justifient par « les preuves limitées [bien que croissantes] sur la réduction de la transmission » et « étant donné l’inégalité persistante en matière de distribution mondiale des vaccins ».
    « Les Etats parties sont vivement encouragés à reconnaître que l’exigence d’une preuve de vaccination peut aggraver les inégalités et favoriser une liberté de circulation différenciée », ont-ils fait valoir.De nombreux pays sont en train de réfléchir à la mise en place d’un passeport sanitaire pour les voyages, mais aussi pour d’autres activités, même si cette idée suscite de vives critiques et des inquiétudes concernant à la fois de possibles discriminations, mais aussi des doutes sur la protection des données privées.L’Union européenne (UE), notamment, a présenté son projet à ce sujet, la Chine a déjà lancé sa version, tandis que les compagnies aériennes y travaillent également. Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a affirmé, au début d’avril qu’elle n’imposerait pas de passeport sanitaire, tout en soulignant que le secteur privé était libre d’avancer vers cette idée.

    #Covid-19#migrant#migration#passeportvaccinal#OMS#sante#circulation#frontiere#UE#etatsunis#chine

  • Avec son passe sanitaire, la France ouvre la voie au dispositif européen
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/19/avec-son-passe-sanitaire-la-france-ouvre-la-voie-au-dispositif-europeen_6077

    La France est devenue, lundi 19 avril, le premier pays à adopter le modèle de certification électronique des tests de dépistage et d’attestation de vaccination contre le Covid-19 discuté depuis plusieurs mois au sein de la Commission européenne, ouvrant la voie au déploiement d’un passeport sanitaire complet avant le début de l’été. Pour l’instant limitée au contrôle de certains vols à destination de la Corse puis de l’outre-mer, l’expérimentation présentée lundi par le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, Cédric O, pourrait rapidement étendre à d’autres situations l’utilisation de ces documents authentifiés : des discussions sont en cours entre ministères pour savoir si « les concerts, les festivals, les salons professionnels » pourraient y être soumis dans les mois à venir. Le gouvernement a, en revanche, écarté sa mise en place dans les « bars ou les restaurants ». Le Danemark développe un dispositif assez similaire, pour le moment limité aux salons de coiffure, mais bientôt étendu aux bars, restaurants, institutions culturelles et événements sportifs.
    Se présenter à l’aéroport avec un résultat de test non certifié, transmis par un laboratoire ou son médecin, est actuellement accepté, mais la voie envisagée est bien de « renforcer, consolider, uniformiser les pratiques au niveau européen » , selon le cabinet de Cédric O. Autant dire de faire de cette certification le principal moyen, à terme, de vérifier un statut sanitaire lors de contrôles effectués par les autorités.
    En pratique, chaque personne testée à partir du mardi 20 avril recevra un SMS ou un courriel lorsque ses résultats seront entrés, comme c’est déjà le cas, dans la base nationale SI-DEP (pour système d’information national de dépistage populationnel). Un certificat du test de dépistage authentifié par l’Etat français pourra être téléchargé, sur Internet, puis imprimé ou ajouté à l’application mobile TousAntiCovid. Le dispositif sera étendu aux attestations de vaccination – rassemblée dans un autre fichier, VAC-SI – pour les personnes qui recevront une injection à partir du 29 avril. Avant la fin de mai, selon le ministère de la santé, il sera ensuite possible à tous de consulter son historique de tests effectués depuis trois mois et des injections de vaccin reçues – les identifiants du site de l’Assurance-maladie, Ameli, ou de FranceConnect pourront alors être utilisés.
    L’authentification prend visuellement la forme d’un « datamatrix » – semblable à un code-barres, comme le QR code – sécurisé par le standard 2D-Doc, déjà utilisé par l’administration pour lutter contre la fraude aux documents d’identité ou de justificatifs. Il contient plusieurs informations, dont la date et le type de test ou de vaccin, le nom de la personne et un identifiant, sous forme de clé publique de chiffrement, du médecin ou de l’institution (laboratoire, pharmacie) à l’origine de l’acte. C’est ce dernier élément qui permet aux autorités, en scannant le datamatrix, de vérifier que le test n’est pas un faux en le comparant à un fichier centralisé rassemblant les praticiens habilités et placé sous la responsabilité du ministère de la santé.« Le caractère infalsifiable et la rapidité de lecture sont deux des avantages », a insisté Cédric O devant la presse, lundi, en soulignant que le dispositif aurait un intérêt pour les travailleurs frontaliers : des discussions bilatérales sont menées avec « plusieurs pays frontaliers » pour que le certificat français y soit reconnu d’ici « à une quinzaine de jours » – en parallèle du lancement du « certificat numérique vert » européen dans tous les Etats membres, prévu à partir de la mi-juin.
     »Sur le modèle conseillé par la Commission européenne, une troisième option de vérification devrait apparaître dans les prochaines semaines : un « certificat de rétablissement », établi à partir des résultats de tests sérologiques, notamment pratiqués en pharmacie et déjà remontés dans le fichier SI-DEP. Le gouvernement n’a pas encore détaillé les critères sélectionnés. Combien de temps après la fin de l’infection ce certificat serait-il accepté ? Quel taux d’anticorps serait nécessaire pour considérer que le risque de transmission est limité ?« Le fait d’avoir un test négatif ne garantit pas l’absence de contagiosité ou la présence d’une immunité », rappelle en ce sens le professeur Emmanuel Rusch, président du comité de contrôle et de liaison Covid-19, rassemblant scientifiques, parlementaires et représentants de la société civile, placé auprès du ministère de la santé pour donner un avis sur les dispositifs numériques mis en place pendant l’épidémie. « Il faut rappeler que les informations qui seront à l’intérieur de ce passe sanitaire participent à une politique de réduction des risques, mais ne correspondent pas à un risque zéro », explique M. Rusch, également président de la Conférence nationale de santé.

    Le comité doit publier dans les prochains jours un avis sur l’ajout de ces fonctionnalités dans l’application TousAntiCovid, qui profite à plein des mises à jour demandées par le gouvernement : depuis StopCovid, qui se limitait jusqu’à l’automne au suivi des contacts, des statistiques nationales et locales sur l’épidémie puis les attestations de déplacement ont été mises à disposition par ce biais. Les téléchargements sont en augmentation – près de 15 millions au 19 avril –, même si le nombre de notifications (172 000) reste limité.Parmi les points de vigilance sur lesquels souhaite insister le médecin figure l’importance d’encadrer l’accès aux informations constituant une « rupture du secret médical » : le statut vaccinal et le fait d’avoir été, dans le passé, malade du Covid-19. « Il faut penser l’agrégation des données », insiste M. Rusch, en proposant par exemple que le terminal d’un policier ne lui indique qu’un statut (« vert » ou « rouge ») plutôt que des informations plus précises pour permettre de « laisser entre les mains de la personne le choix de ce qu’elle veut montrer ». Un tel système pourrait être rapidement confronté à une « hétérogénéité entre les pays » : comment se passer de détails si, autre exemple, la France décide de ne pas reconnaître l’efficacité du vaccin chinois de Sinopharm, pourtant utilisé au sein de l’Union européenne (UE) ? « Il y a encore pas mal de zones d’incertitudes », conclut le médecin.
    L’idée d’une « approche coordonnée de la certification des vaccinations » avait été évoquée publiquement lors d’un Conseil européen dès le mois de décembre pour envisager une reprise massive des déplacements intra-européens, dans l’espoir notamment de relancer le tourisme. En janvier, la Commission a émis des recommandations techniques pour lancer une plate-forme permettant l’interopérabilité de plusieurs initiatives nationales, comme ce qui est actuellement mis en place pour les applications de traçage de contact.La construction de ce portail a commencé à la mi-avril, mais était déjà dans les esprits de l’exécutif européen depuis le mois de décembre 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 : les entreprises françaises Jouve, Cimbiose, Syadem et la filiale belge d’Ipsos avaient alors remporté un appel d’offres concernant des « recommandations pour la mise en place d’une carte de vaccination européenne » dans le cadre d’un projet global de numérisation de la stratégie sanitaire de l’UE. Leurs préconisations guident l’élaboration du futur passeport sanitaire de l’UE.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#passeportvaccinal#UE#frontiere#circulation

  • Avec son passe sanitaire, la France ouvre la voie au dispositif européen
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/19/avec-son-passe-sanitaire-la-france-ouvre-la-voie-au-dispositif-europeen_6077

    La France est devenue, lundi 19 avril, le premier pays à adopter le modèle de certification électronique des tests de dépistage et d’attestation de vaccination contre le Covid-19 discuté depuis plusieurs mois au sein de la Commission européenne, ouvrant la voie au déploiement d’un passeport sanitaire complet avant le début de l’été. Pour l’instant limitée au contrôle de certains vols à destination de la Corse puis de l’outre-mer, l’expérimentation présentée lundi par le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, Cédric O, pourrait rapidement étendre à d’autres situations l’utilisation de ces documents authentifiés : des discussions sont en cours entre ministères pour savoir si « les concerts, les festivals, les salons professionnels » pourraient y être soumis dans les mois à venir. Le gouvernement a, en revanche, écarté sa mise en place dans les « bars ou les restaurants ». Le Danemark développe un dispositif assez similaire, pour le moment limité aux salons de coiffure, mais bientôt étendu aux bars, restaurants, institutions culturelles et événements sportifs.
    Se présenter à l’aéroport avec un résultat de test non certifié, transmis par un laboratoire ou son médecin, est actuellement accepté, mais la voie envisagée est bien de « renforcer, consolider, uniformiser les pratiques au niveau européen » , selon le cabinet de Cédric O. Autant dire de faire de cette certification le principal moyen, à terme, de vérifier un statut sanitaire lors de contrôles effectués par les autorités.
    En pratique, chaque personne testée à partir du mardi 20 avril recevra un SMS ou un courriel lorsque ses résultats seront entrés, comme c’est déjà le cas, dans la base nationale SI-DEP (pour système d’information national de dépistage populationnel). Un certificat du test de dépistage authentifié par l’Etat français pourra être téléchargé, sur Internet, puis imprimé ou ajouté à l’application mobile TousAntiCovid. Le dispositif sera étendu aux attestations de vaccination – rassemblée dans un autre fichier, VAC-SI – pour les personnes qui recevront une injection à partir du 29 avril. Avant la fin de mai, selon le ministère de la santé, il sera ensuite possible à tous de consulter son historique de tests effectués depuis trois mois et des injections de vaccin reçues – les identifiants du site de l’Assurance-maladie, Ameli, ou de FranceConnect pourront alors être utilisés.
    L’authentification prend visuellement la forme d’un « datamatrix » – semblable à un code-barres, comme le QR code – sécurisé par le standard 2D-Doc, déjà utilisé par l’administration pour lutter contre la fraude aux documents d’identité ou de justificatifs. Il contient plusieurs informations, dont la date et le type de test ou de vaccin, le nom de la personne et un identifiant, sous forme de clé publique de chiffrement, du médecin ou de l’institution (laboratoire, pharmacie) à l’origine de l’acte. C’est ce dernier élément qui permet aux autorités, en scannant le datamatrix, de vérifier que le test n’est pas un faux en le comparant à un fichier centralisé rassemblant les praticiens habilités et placé sous la responsabilité du ministère de la santé.« Le caractère infalsifiable et la rapidité de lecture sont deux des avantages », a insisté Cédric O devant la presse, lundi, en soulignant que le dispositif aurait un intérêt pour les travailleurs frontaliers : des discussions bilatérales sont menées avec « plusieurs pays frontaliers » pour que le certificat français y soit reconnu d’ici « à une quinzaine de jours » – en parallèle du lancement du « certificat numérique vert » européen dans tous les Etats membres, prévu à partir de la mi-juin.
     »Sur le modèle conseillé par la Commission européenne, une troisième option de vérification devrait apparaître dans les prochaines semaines : un « certificat de rétablissement », établi à partir des résultats de tests sérologiques, notamment pratiqués en pharmacie et déjà remontés dans le fichier SI-DEP. Le gouvernement n’a pas encore détaillé les critères sélectionnés. Combien de temps après la fin de l’infection ce certificat serait-il accepté ? Quel taux d’anticorps serait nécessaire pour considérer que le risque de transmission est limité ?« Le fait d’avoir un test négatif ne garantit pas l’absence de contagiosité ou la présence d’une immunité », rappelle en ce sens le professeur Emmanuel Rusch, président du comité de contrôle et de liaison Covid-19, rassemblant scientifiques, parlementaires et représentants de la société civile, placé auprès du ministère de la santé pour donner un avis sur les dispositifs numériques mis en place pendant l’épidémie. « Il faut rappeler que les informations qui seront à l’intérieur de ce passe sanitaire participent à une politique de réduction des risques, mais ne correspondent pas à un risque zéro », explique M. Rusch, également président de la Conférence nationale de santé.

    Le comité doit publier dans les prochains jours un avis sur l’ajout de ces fonctionnalités dans l’application TousAntiCovid, qui profite à plein des mises à jour demandées par le gouvernement : depuis StopCovid, qui se limitait jusqu’à l’automne au suivi des contacts, des statistiques nationales et locales sur l’épidémie puis les attestations de déplacement ont été mises à disposition par ce biais. Les téléchargements sont en augmentation – près de 15 millions au 19 avril –, même si le nombre de notifications (172 000) reste limité.Parmi les points de vigilance sur lesquels souhaite insister le médecin figure l’importance d’encadrer l’accès aux informations constituant une « rupture du secret médical » : le statut vaccinal et le fait d’avoir été, dans le passé, malade du Covid-19. « Il faut penser l’agrégation des données », insiste M. Rusch, en proposant par exemple que le terminal d’un policier ne lui indique qu’un statut (« vert » ou « rouge ») plutôt que des informations plus précises pour permettre de « laisser entre les mains de la personne le choix de ce qu’elle veut montrer ». Un tel système pourrait être rapidement confronté à une « hétérogénéité entre les pays » : comment se passer de détails si, autre exemple, la France décide de ne pas reconnaître l’efficacité du vaccin chinois de Sinopharm, pourtant utilisé au sein de l’Union européenne (UE) ? « Il y a encore pas mal de zones d’incertitudes », conclut le médecin.
    L’idée d’une « approche coordonnée de la certification des vaccinations » avait été évoquée publiquement lors d’un Conseil européen dès le mois de décembre pour envisager une reprise massive des déplacements intra-européens, dans l’espoir notamment de relancer le tourisme. En janvier, la Commission a émis des recommandations techniques pour lancer une plate-forme permettant l’interopérabilité de plusieurs initiatives nationales, comme ce qui est actuellement mis en place pour les applications de traçage de contact.La construction de ce portail a commencé à la mi-avril, mais était déjà dans les esprits de l’exécutif européen depuis le mois de décembre 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 : les entreprises françaises Jouve, Cimbiose, Syadem et la filiale belge d’Ipsos avaient alors remporté un appel d’offres concernant des « recommandations pour la mise en place d’une carte de vaccination européenne » dans le cadre d’un projet global de numérisation de la stratégie sanitaire de l’UE. Leurs préconisations guident l’élaboration du futur passeport sanitaire de l’UE.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#passeportvaccinal#UE#frontiere#circulation

  • Covid-19 en France : l’application TousAntiCovid intégrera bientôt les certificats de tests et de vaccination
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/18/covid-19-en-france-l-application-tousanticovid-va-certifier-les-tests-et-la-

    Les certifications de tests et de vaccination bientôt disponible sur TousAntiCovid. TousAntiCovid, l’application de suivi des malades du Covid-19, va intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection du virus, puis de certifier l’état vaccinal, a annoncé, dimanche, le gouvernement dans une invitation à la presse.
    « TousAntiCovid-Carnet, dont l’expérimentation débute ces prochains jours, vise à stocker sous forme numérique [dans l’application] et de manière sécurisée [une] preuve de test négatif ou positif certifiée et, demain, une attestation certifiée de vaccination », est-il précisé, alors que le dispositif doit être présenté lundi. « La France s’engage dès maintenant dans l’expérimentation de la fonctionnalité TousAntiCovid-Carnet lors des vols à destination de la Corse et des outre-mer », annonce le gouvernement, qui souhaite ensuite étendre le procédé aux déplacements vers les pays de l’Union européenne.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#sante#passeportvaccinal#frontiere#circulation#vaccination#test

  • Vaccine Passports Could Unlock World Travel and Cries of Discrimination - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/04/09/world/europe/vaccine-passports-virus-issues-legal-ethical.html

    LONDON — For Aruba, a Caribbean idyll that has languished since the pandemic drove away its tourists, the concept of a “vaccine passport” is not just intriguing. It is a “lifeline,” said the prime minister, Evelyn Wever-Croes.
    Aruba is already experimenting with a digital certificate that allows visitors from the United States who tested negative for the coronavirus to breeze through the airport and hit the beach without delay. Soon, it may be able to fast-track those who arrive with digital confirmation that they have been vaccinated. “People don’t want to stand in line, especially with social distancing,” Ms. Wever-Croes said in an interview this week. “We need to be ready in order to make it hassle-free and seamless for the travelers.”
    Vaccine passports are increasingly viewed as the key to unlocking the world after a year of pandemic-induced lockdowns — a few bytes of personal health data, encoded on a chip, that could put an end to suffocating restrictions and restore the freewheeling travel that is a hallmark of the age of globalization. From Britain to Israel, these passports are taking shape or already in use.

    But they are also stirring complicated political and ethical debates about discrimination, inequality, privacy and fraud. And at a practical level, making them work seamlessly around the globe will be a formidable technical challenge.

    The debate may play out differently in tourism- or trade-dependent outposts like Aruba and Singapore, which view passports primarily as a tool to reopen borders, than it will in vast economies like the United States or China, which have starkly divergent views on civil liberties and privacy.
    The Biden administration said this week that it would not push for a mandatory vaccination credential or a federal vaccine database, attesting to the sensitive political and legal issues involved. In the European Union and Britain, which have taken tentative steps toward vaccine passports, leaders are running into thorny questions over their legality and technical feasibility.
    Vaccine Passports: What Are They, and Who Might Need One?
    The concept of documenting vaccinations is being taken to new levels of sophistication, and experts predict that electronic verification will soon become commonplace. And in Japan, which has lagged the United States and Britain in vaccinating its population, the debate has scarcely begun. There are grave misgivings there about whether passports would discriminate against people who cannot get a shot for medical reasons or choose not to be vaccinated.
    Still, almost everywhere, the pressure to restart international travel is forcing the debate. With tens of millions of people vaccinated, and governments desperate to reopen their economies, businesses and individuals are pushing to regain more freedom of movement. Verifying whether someone is inoculated is the simplest way to do that.
    ImageAdministrating a vaccine to a patient in London. In the European Union and Britain, leaders are running into thorny questions over the legality and technical feasibility of vaccine passports.“There’s a very important distinction between international travel and domestic uses,” said Paul Meyer, the founder of the Commons Project, a nonprofit trust that is developing CommonPass, a scannable code that contains Covid testing and vaccination data for travelers. Aruba was the first government to sign up for it.“There doesn’t seem to be any pushback on showing certification if I want to travel to Greece or Cyprus,” he said, pointing out that schools require students to be vaccinated against measles and many countries demand proof of yellow fever vaccinations. “From a public health perspective, it’s not fair to say, ‘You have no right to check whether I’m going to infect you.’”
    CommonPass is one of multiple efforts by technology companies and others to develop reliable, efficient systems to verify the medical status of passengers — a challenge that will deepen as more people resume traveling.At Heathrow Airport in London, which is operating at a fraction of its normal capacity, arriving passengers have had to line up for hours while immigration officials check whether they have proof of a negative test result and have purchased a mandatory kit to test themselves twice more after they enter the country.Saudi Arabia announced this week that pilgrims visiting the mosques in Mecca and Medina during the Muslim holy month of Ramadan would have to show proof on a mobile app of being “immunized,” which officials defined as having been fully vaccinated, having gotten a single dose of a vaccine at least 14 days before arrival, or having recovered from Covid.In neighboring United Arab Emirates, residents can show their vaccination status on a certificate through a government-developed app. So far, the certificate is not yet widely required for anything beyond entering the capital, Abu Dhabi, from abroad.Few countries have gone farther in experimenting with vaccine passports than Israel. It is issuing a “Green Pass” that allows people who are fully vaccinated to go to bars, restaurants, concerts and sporting events. Israel has vaccinated more than half its population and the vast majority of its older people, which makes such a system useful but raises a different set of questions.With people under 16 not yet eligible for the vaccine, the system could create a generational divide, depriving young people of access to many of the pleasures of their elders. So far, enforcement of the Green Pass has been patchy, and in any event, Israel has kept its borders closed.So has China, which remains one of the most sealed-off countries in the world. In early March, the Chinese government announced it would begin issuing an “international travel health certificate,” which would record a user’s vaccination status, as well as the results of antibody tests. But it did not say whether the certificate would spare the user from China’s draconian quarantines.
    Nor is it clear how eager other countries would be to recognize China’s certificate, given that Chinese companies have been slow in disclosing data from clinical trials of their homegrown vaccines.Singapore has also maintained strict quarantines, even as it searches for way to restart foreign travel. Last week, it said it would begin rolling out a digital health passport, allowing passengers to use a mobile app to share their coronavirus test results before flying into the island nation. Like China, Singapore has not said whether that would be enough to avoid quarantine. The heavy focus on international travel points up another inconsistency in the use of passports: between those who can afford to travel freely overseas and those who continue to live under onerous restrictions at home.Free movement across borders is the goal of the European Union’s “Digital Green Certificate.” The European Commission last month set out a plan for verifying vaccination status, which would allow a person to travel freely within the bloc. It left it up to its 27 member states to decide how to collect the health data.

    That could avoid the pitfalls of the European Union’s vaccine rollout, which was heavily managed by Brussels and has been far slower than that in the United States or Britain. Yet analysts noted that in data collection, there is a trade-off between decentralized and centralized systems: the former tends to be better at protecting privacy but less efficient; the latter, more intrusive but potentially more effective.For some countries, the legal and ethical implications have been a major stumbling block to domestic use of a passport. As Prime Minister Justin Trudeau of Canada put it last month, “There are questions of fairness and justice.”And yet in Britain, which has a deeply rooted aversion to national ID cards, the government is moving gingerly in that direction. Prime Minister Boris Johnson last week outlined broad guidelines for a Covid certificate, which would record vaccination status, test results, and whether the holder had recovered from Covid, which confers a degree of natural immunity for an unknown duration.
    “Would we rather have a system where no one can go to a sports ground or theater?” said Jonathan Sumption, a former justice on Britain’s Supreme Court, who has been an outspoken critic of the government’s strict lockdowns. “It’s better to have a vaccine passport than a blanket rule which excludes these pleasures from everybody.”

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#canada#sante#vaccination#passeportvaccinal

  • Clarity still needed on effectiveness of COVID-19 vaccine passports, says UN health agency | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2021/04/1089082

    Clarity still needed on effectiveness of COVID-19 vaccine passports, says UN health agency. Many countries around the world are considering developing a COVID-19
    Being vaccinated against COVID-19 may not prevent transmission and vaccination passports may not be an “effective strategy” for restarting travel, the World Health Organization (WHO) cautioned on Tuesday.
    “At this stage, we would not like to see vaccination passports as a requirement for entry or exit because we are not sure at this stage that the vaccine prevents transmissions,” said WHO spokesperson Dr Margaret Harris, just ahead of World Health Day on 7 April 2021.
    Dr. Harris added that vaccine passports may not be an effective strategy as “not everyone has access to vaccines and there are groups in society who are excluded…We are still waiting on adequate supplies to provide the vaccines to all the countries that need them.”Highlighting how COVID-19 has impacted some people more than others, Dr. Harris said that the virus “has really exposed the stark inequities in access to and coverage of health services…Groups who already faced discrimination, poverty, social exclusion, difficult living and working conditions were the hardest hit by the pandemic”.For this year’s World Health Day, the UN agency has urged countries to build a fairer, healthier world post-COVID-19. Dr. Harris called for action to “put in place policies and allocate resources so the most vulnerable groups can see their condition improve faster”.
    This means “improving living conditions for all”, tackling “poverty and health inequities”, building sustainable societies and strong economies, and promoting “a more equitable sharing of resources, ensuring food security and nutrition” and turning “the tide on climate change”. There is so much work to do”, she said.Latest WHO data from Tuesday 6 March at the time of posting, indicates that there have been 131,309,792 confirmed cases of COVID-19, including 2,854,276 deaths globally, reported to WHO.
    By the end of 5 April, a total of 604,032,357 vaccine doses have been administered. Regionally, infections and deaths remain highest in the Americas, with 56,880,123 million confirmed cases, followed by Europe (46,085,310 million), South-East Asia (15,438,907), Eastern Mediterranean (7,785,717), Africa (3,126,037) and Western Pacific (1,992,953).

    #Covid-19#migrant#migration#sante#passeportvaccinal#OMS#vaccination#inclusion#equite#vulnerabilite

  • How Vaccine Passports Will Worsen Inequities In Global Health | Nature Portfolio Microbiology Community
    http://naturemicrobiologycommunity.nature.com/posts/how-vaccine-passports-will-worsen-inequities-in-

    How Vaccine Passports Will Worsen Inequities In Global Health. Even before Covid-19, high-income countries dominated all aspects of global health, including the ability to travel. Vaccine passports will make it harder for global health professionals from low/middle income countries to travel, attend meetings, get training, immigrate, or assume leadership roles
    Global health is neither global nor diverse. We knew that, even before Covid-19 came along. Folks in high-income countries (HIC) dominated all aspects of global health, including the ability to travel freely “to the field”, to host & attend conferences in HICs, to consult, to serve on international panels, and to conduct research in any setting. In fact, most global health conferences are hosted in HICs and ‘conference inequity’ is common in global health, with low and middle-income countries (LMICs) attendees under-represented at global health conferences.With HICs beginning to implement Covid-19 vaccine passports, things could get much worse for LMIC folks in global health, and further privilege HIC folks who dominate global health. Let me explain why.
    Even before Covid-19, reciprocity was a major challenge in global health. Every year, large numbers of HIC trainees and researchers visit LMICs to engage in global health missions, clinical tourism, research and consultancy work. Reciprocity would require HIC institutions, in return, to host LMIC trainees and experts. This rarely happens, as I have described in my 2-part article in Forbes.One of the major reasons for lack of reciprocity is passport and visa privilege. Not everyone has a passport that can open doors, and nearly all HICs have huge visa restrictions and entry barriers. Even when HIC institutions invite LMIC experts and offer to pay for their visits, they struggle to get visas and often pay a lot for them. Visa denials can be traumatic. I know this from personal experience.Now, with Covid-19, things are rapidly worsening, with widening income inequity, and vaccine inequities in terms of who is able to access Covid-19 shots. More than half a billion vaccine doses have been administered worldwide so far, and well over three-quarters of them have been used by the world’s richest countries. It might take many years for LMICs to reach a high level of vaccine coverage. The graphic below from NYT is quite striking. This widespread vaccine inequity (’vaccine apartheid’) automatically guarantees that HIC folks will be able to resume traveling for global health work, but LMIC folks will not. Most conferences and meetings in HICs might be out of bounds for LMIC experts, further sideling their expertise and their ability to assume leadership roles in global health. Most global health degrees are concentrated in HICs, and these programs will be harder to access for trainees in LMICs. Closure of borders and scale-back of immigration and refugee programs will further exacerbate the lack of diversity and inclusion that is widespread in global health. As airlines struggle with the economic collapse, flights will likely become more expensive and further penalize folks from LMICs. In essence, global health will become an even bigger one-way street than it already is!In this powerful blog post, Nihan Albayrak-Aydemir counts the costs and missed research and career opportunities for passport-holders from the Global South. Every single cost and barrier she lists will likely get worse with Covid-19 vaccine passport and testing requirements for travel. compared to those who have passport privileges, international scholars may lack opportunities for building international collaborations, giving invited talks or lectures abroad, attending international events or conferences, and serving on international disciplinary organisations to voice their perspective. This state of affairs has an impact on the long-term career trajectories of international academics as they encounter penalties for the lack of these experiences on their CV. Subsequently, it does not come as a surprise that Global South scholars may look less capable in comparison to their Western counterparts when it comes to job applications - Nihan Albayrak-Aydemir
    As Maryn McKenna put it, “the arrival of vaccine passports could let affluent societies reach the far side of the pandemic while poor ones are still waiting to be protected from it, reinforcing the economic divides that the pandemic made so evident.”"The entrenched tiering globally that has always existed is being perpetuated, albeit unintentionally, as vaccine passports will effectively prioritize the mobility of people who are already privileged. The future requirement of digital documentation that demonstrates Covid-19 vaccine status may exacerbate inequality and leave many behind," wrote Joshua Cohen in this recent Forbes article.If there is one silver lining, it is that the pandemic has allowed us to re-imagine global health education. As described in a recent article by 20 global health professors, global health teaching can be improved by using Covid-19 as a teachable moment to focus on equity and human rights as a central theme. The online format allows instructors to center voices from the Global South, Indigenous scholars, and individuals with lived experience of oppression and resilience. Remote teaching also helps us reach wider and diverse audiences, including groups that may not be enrolled in traditional degree programs. As global meetings, conferences and courses move online, it has definitely made it easier for our colleagues from LMICs to share their knowledge and expertise.But any discussion on online technologies must consider the digital divide. Poor internet connectivity is still a big challenge for many LMICs, and might worsen inequities by favoring affluent participants in larger cities and middle-income countries. A sudden, dramatic shift to online learning as a result of the Covid-19 pandemic risks widening educational inequalities.In summary, the power asymmetry and supremacy that pervades all aspects of global health will further privilege HIC folks, with the advent of vaccine passports, which exacerbates the inequities already seen in vaccine access. People and institutions who care about global health must work harder to advocate for vaccine equity, and against the use of vaccine passports to discriminate against trainees and professionals in the Global South.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#globalsouth#inegalite#passeportvaccinal#edication#circulation#frontiere#discrimination

  • Covid certificates on the cards for use in England since December | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2021/apr/04/covid-certificates-on-the-cards-for-use-in-england-since-december
    https://i.guim.co.uk/img/media/ea4b3b850c3869c32ef749807cc850e32245878b/0_184_5300_3181/master/5300.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Covid certificates on the cards for use in England since December.Report shows government was considering plan months before ministers went public. A government-commissioned report in December examined how Covid certificates could be used to decide whether people should be allowed into sports events, pubs and other crowded spaces, months before ministers publicly confirmed the plan.A document prepared for NHS test and trace and seen by the Guardian shows that the research also looked into whether certificates could be made a condition of entry for family events such as weddings or even small casual gatherings.The report, dated 17 December, was prepared by staff working for Zühlke Engineering, a Swiss-based consultancy that has worked closely on the UK’s Covid contact-tracing app, and has a number of staff embedded within the test-and-trace team. It details research into possible public attitudes to a Covid certificate, sometimes called a domestic Covid passport. This would use vaccination status, a recent negative Covid test or proof of coronavirus antibodies to allow people into potentially packed places when the country opens up.
    The document includes mock-up pictures of how an app-based Covid certificate might work, using scannable QR codes. One shows this on the main NHS app, with a countdown showing when the pass expires. Another shows the certificate attached to the NHS test and trace app. This option is seen as unlikely, because the test and trace app is anonymous while the certificate involves personal information. Covid certificates are enormously controversial. At least 40 Conservative backbenchers are among 70-plus MPs who announced last week that they would oppose them.There has been considerable speculation about the use of such certificates, but as recently as February the vaccines minister, Nadhim Zahawi, said the government was “not looking at a vaccine passport for our domestic economy”.
    Boris Johnson is expected to announce the initial findings of a review into the subject on Monday, but not to say categorically whether or not they will be introduced.The December document uses focus group research to highlight public attitudes towards the idea. It found that people considered them potentially useful for events such as football matches and even weddings, but not for smaller family gatherings.If you have been affected or have any information, we’d like to hear from you. You can get in touch by filling in the form below, anonymously if you wish or contact us via WhatsApp by clicking here or adding the contact +44(0)7867825056. Only the Guardian can see your contributions and one of our journalists may contact you to discuss further. Concerns raised included the amount of planning needed, whether test results would arrive on time and worries that people might act more recklessly if they had a certificate.Civil liberties groups have spoken out against the idea of Covid certificates. Silkie Carlo, the director of Big Brother Watch, said they would be “the first attempt at a segregation policy in Britain for decades”. She said: “They would exclude and disadvantage the most marginalised people in our country, dividing communities without reducing risks.”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#passeportvaccinal#circulation#droit#liberte#discrimination

  • Matchs de football et boîtes de nuit : un passeport vaccinal expérimenté dès la mi-avril au Royaume-Uni
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/04/matchs-de-football-et-boites-de-nuit-un-passeport-vaccinal-experimente-des-l

    Ainsi, une « certification du statut Covid », indiquant qu’une personne a été vaccinée, qu’elle est négative au coronavirus ou qu’elle dispose d’anticorps, sera développée « au cours des prochains mois » pour permettre des rassemblements de masse. Il ne sera pas exigé dans les transports publics et les commerces essentiels, ni dans les pubs lors de leur réouverture.Neuf essais-pilotes seront lancés dès la mi-avril, notamment pour la demi-finale puis la finale de la Coupe d’Angleterre de football au stade de Wembley, lors d’une soirée en boîte de nuit et une conférence à Liverpool. Le service public de santé travaille à un moyen permettant de montrer son statut via une application ou sous format papier, selon Downing Street. Ce projet de passeport sanitaire a été accueilli avec hostilité par plus de 70 députés britanniques de tout l’échiquier politique, qui l’ont jugé « discriminatoire ».
    De nombreux pays sont en train de réfléchir à la mise en place d’un passeport sanitaire et certains l’ont déjà lancé. L’Union européenne a présenté en mars un projet de certificat, réclamé par des pays très dépendants du tourisme comme la Grèce, visant à faciliter les déplacements sur son territoire dans la perspective de la saison estivale.Concernant les voyages à l’étranger, le gouvernement britannique prévoit un système de feu tricolore pour classer les pays selon le degré d’avancement de leur campagne de vaccination, leur taux de contaminations ou la présence de variants. Les destinations « vertes » seront exemptes de quarantaine au retour, contrairement aux pays « orange » et « rouge ». La liste des pays n’a pas encore été établie.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#passeportvaccinal#circulation#frontiere#tourisme#economie#variant#tauxcontamination

  • La Floride interdit le « passeport vaccinal » au nom des libertés individuelles
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/03/la-floride-interdit-le-passeport-vaccinal-au-nom-des-libertes-individuelles_

    Le « passeport vaccinal », un document certifiant que son détenteur a été vacciné contre le Covid-19, a été interdit en Floride au nom du respect des « libertés individuelles », a annoncé vendredi 2 avril le gouverneur républicain de cet Etat très touristique. Le décret du gouverneur Ron DeSantis interdit aux services administratifs de cet Etat du sud-est du pays de délivrer des « passeports vaccinaux », ou tout type de « document visant à attester » qu’une personne a reçu un vaccin contre le Covid-19.Le texte empêche aussi les entreprises du « Sunshine State » d’exiger de leurs clients ce type de « passeport vaccinal » ou une preuve d’immunisation au virus. Pour M. DeSantis, proche allié de l’ancien président Donald Trump, « les “passeports vaccinaux” limitent les libertés individuelles » et menacent le secret médical.« C’est totalement inacceptable qu’un gouvernement ou que le secteur privé vous impose de montrer une preuve de vaccination simplement pour participer à la société », avait asséné lundi Ron DeSantis lors d’une conférence de presse. « Vous voulez aller au cinéma ? Est-ce vous devrez montrer ça ? Non. Vous voulez aller voir un match ? Non. Vous voulez aller dans un parc d’attraction ? Non. Nous ne sommes pas d’accord avec ça », avait-il poursuivi.Cette annonce survient après la publication d’un article du Washington Post selon lequel l’administration de Joe Bien travaillerait à la mise en place de normes gouvernementales pour un futur passeport vaccinal en vue d’accompagner la levée des restrictions sanitaires dans le pays.
    La création d’un passeport sanitaire est aussi en discussion dans l’Union européenne, qui voudrait lancer ce type d’initiative cet été pour les déplacements en son sein. La Chine a de son côté annoncé début mars un « certificat de santé » numérique pour les Chinois qui voudraient voyager à l’étranger.Plus de 6 millions de personnes ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre le Covid-19 en Floride, où la population totale avoisine les 22 millions d’habitants. A partir de lundi, tous les individus adultes souhaitant se faire vacciner seront éligibles, et ce sans prescription médicale.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#floride#sante#passeportvaccinal#droit#retsrictionsanitaire

  • Coronavirus: EU countries work on ‘green passport’ scheme to allow travel during pandemic | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/europe/article/3127536/coronavirus-eu-countries-work-green-passport-scheme-allow-travel

    Coronavirus: EU countries work on ‘green passport’ scheme to allow travel during pandemic. The green passports are to be implemented in a consistent way across borders, Austrian Tourism Minister Elisabeth Koestinger said on Monday Koestinger said border-free travel should be possible again in the European Union by summer, after speaking with her colleagues in France, Germany, Greece, Italy and Spain
    Q: What you need to know about the Pfizer-BioNTech scare in Hong Kong
    People line up to receive the BioNTech jab at the community vaccination centre at Ap Lei Chau Sports Centre.
    What you need to know about Hong Kong’s expanded Covid-19 vaccine drive Hong Kong has widened its vaccination scheme, meaning 5.5 million people are now eligible. Photo: Nora Ta
    What are booster shots, and could mixing Covid-19 vaccines boost immunity?
    Why has Hong Kong’s vaccine drive stumbled, and should side effects concern? Hongkongers line up at a vaccination centre where the newly available BioNTech jab was being administered on Wednesday. Why more contagious Covid-19 variants are emerging
    Q: When will Hong Kong, mainland China get Covid-19 shots?
    The first of millions of Covid-19 vaccine jabs are expected to arrive in Hong Kong in early 2021.
    Q: What do the Sinovac Covid-19 vaccine efficacy results mean?
    Confusion surrounds the results of a Sinovac Biotech vaccine clinical trial in Brazil.
    Q: What are the coronavirus mRNA vaccines and how do they work?
    What are mRNA vaccines, how do they work against Covid-19 and what are their implications for public health?
    Q: How many people need a Covid-19 vaccination to halt its spread?
    The first Pfizer/BioNTech Covid-19 vaccines for Belgium are defrosted at a hospital. As vaccination against the virus is rolled out around the world, governments will be calculating how much of their people need to receive the vaccine to achieve herd immunity and allow a return to normality.
    Q: Vaccines will save 2021? Not so fast, here’s what the experts think
    The European Union’s transnational vaccine passport is now a definite reality.
    A group of European Union members plans to present a list of priorities for the implementation of a scheme known as the green passport, which would facilitate travel in the bloc despite the coronavirus pandemic. The green passports are to be implemented in a consistent and easy to use way across borders, Austrian Tourism Minister Elisabeth Koestinger said on Monday, after a meeting with 12 other EU tourism ministers in Vienna.
    The green passport is a certificate meant to contain information on the holder’s Covid-19 vaccination and test results or previous infections, to facilitate travel.
    Koestinger said that border-free travel should be possible again in the European Union by summer, after speaking with her colleagues from countries including France, Germany, Greece, Italy and Spain.She also called for consistent criteria for entry requirements across the EU, for instance regarding the acceptance of a negative coronavirus test to allow travel.
    Austria is especially dependent on tourism and has pushed for the EU’s green passport project.“The green passport should be valid and readable at every airport and every hotel in Europe,” Koestinger said.Italy’s tourist industry struggles to survive – ‘even George Clooney doesn’t come any more’ amid the coronavirus pandemicKoestinger said the planned time frame for implementing the passport, which is expected to be be released at the European level on June 1, was ambitious.Germany’s tourism commissioner Thomas Bareiss said Germany fully supported the goal of implementing the passport by June, adding that the certificate using a bar code would bring a basis for security and freedom.Bareiss said the passport should be available to everyone. “In terms of technical access, but also the fact that we need to offer all people a vaccine.”In Austria, a first version is already to be introduced at the end of April, including coronavirus test results. It could be used, for example, to allow visits to the hairdresser.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#vaccination#passeportvaccinal#circulation#frontière

  • L’Afrique face au Covid-19 : douze pays ont reçu des vaccins chinois
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/26/l-afrique-face-au-covid-19-douze-pays-ont-recu-des-vaccins-chinois_6074572_3

    La Mauritanie a reçu 50 000 doses du vaccin chinois Sinopharm, mercredi 24 mars, ainsi qu’un lot de respirateurs envoyé par Pékin. « C’est un événement majeur dans l’histoire des relations sino-mauritaniennes, marquant une nouvelle étape dans la coopération bilatérale dans la lutte contre la pandémie » de Covid-19, s’est félicité le chargé d’affaires Wang Jian sur le site de l’ambassade de Chine à Nouakchott.Il fait également la liste des précédents dons accordés et vante la diplomatie chinoise en faveur d’un « vaccin du peuple », « accessible, abordable et fiable » pour tous les pays en développement. Selon les affirmations de M. Wang, Pékin est « en train d’accorder l’aide vaccinale sans contrepartie à 69 pays en développement, a exporté ou est en train d’exporter des vaccins dans plus de 40 pays [à travers le monde] et soutient une dizaine de pays dans la production et la transformation de vaccins chinois, contribuant ainsi à accroître la capacité de production mondiale ».
    Lire aussi La Mauritanie frappée par une deuxième vague de Covid-19

    Outre la Mauritanie, onze pays africains ont reçu le vaccin chinois : le Congo-Brazzaville, l’Egypte, le Gabon, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Maroc, le Mozambique, le Niger, le Sénégal, les Seychelles et le Zimbabwe. Le Niger est celui qui en a reçu la plus grosse quantité, avec 400 000 doses.
    Un panneau indiquant « Le vaccin chinois est là », à Nouakchott, le 22 mars 2021.La Mauritanie, qui participe au mécanisme de solidarité international Covax, attend un lot de 300 000 doses d’AstraZeneca fournies par le Serum Institute of India (SII), auquel l’entreprise anglo-suédoise a cédé une licence de fabrication. Mais la décision de l’Inde de suspendre les exportations du SII pour approvisionner davantage le marché domestique va retarder les livraisons. L’Alliance du vaccin GAVI, qui est un des partenaires de l’initiative Covax, a engagé des discussions avec le gouvernement indien.
    Presque tous les pays africains dépendent du mécanisme de solidarité internationale pour démarrer leur campagne de vaccination. Depuis début mars, le continent a reçu 16 millions de doses sur les 600 millions promises cette année afin d’immuniser 20 % de la population. Une dizaine de pays attendent encore leur première livraison.
    Après des mois de tergiversations, le président malgache, Andry Rajoelina, a finalement décidé d’introduire la vaccination dans le protocole de lutte contre le Covid-19 à côté du CVO+, le remède traditionnel à base d’artemisia dont il fait la promotion depuis un an. L’Etat avancera « vers l’examen et l’utilisation des vaccins efficaces contre les variants du Covid-19 », précise l’annonce faite jeudi à l’issue d’une rencontre avec l’Académie nationale de médecine. Lors de sa dernière allocution, le 20 mars, le chef de l’Etat avait justifié ses hésitations par l’inefficacité des vaccins sur le variant dit « sud-africain », qui est très probablement à l’origine de la flambée des contaminations enregistrées sur la Grande Ile depuis quelques semaines. Le sérum d’AstraZeneca proposé par le mécanisme de solidarité Covax était visé.
    Le revirement d’Andry Rajoelina va soulager tous les citoyens qui désespéraient de voir le président s’obstiner dans son isolement. Depuis le 16 mars, une pétition citoyenne circule pour réclamer le droit de se faire vacciner. Adressée au chef de l’Etat et au ministre de la santé, elle demande « humblement de mettre très bientôt le vaccin à disposition des Malagasy qui le souhaitent », rappelant que « l’accès au vaccin disponible est un droit humain fondamental » et que « ne pas pouvoir y avoir accès ne fait que renforcer l’anxiété et les frustrations [apparues] depuis le début de la crise sanitaire ». Environ 700 personnes l’ont pour l’instant signée.
    Un « pass voyage » numérique permettant de vérifier que les voyageurs ne sont pas porteurs du Covid-19 va être déployé sur le continent. Deux compagnies aériennes, Kenya Airways et Ethiopian Airlines, l’ont déjà adopté. Ce passeport, élaboré avec l’appui du Centre africain pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC-Africa), informe les voyageurs des mesures sanitaires exigées à l’entrée du pays dans lequel ils veulent se rendre et permet de vérifier la validité des tests PCR présentés. Une liste de laboratoires accrédités pour réaliser ces tests a été établie pour éliminer les risques de documents falsifiés. Il est prévu d’étendre les informations requises à la vaccination contre le Covid-19 lorsque tous les Africains y auront eu accès.

    #Covid-19#migrant#migration#adrique#CDCafrica#sante#passeportvaccinal#frontiere#criculation#vaccination#test

  • Vaccination contre le Covid-19 : « On n’a pas été assez vite, assez fort là-dessus », admet Emmanuel Macron
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/24/vaccination-contre-le-covid-19-on-n-a-pas-ete-assez-vite-assez-fort-la-dessu

    Emmanuel Macron a défendu, par ailleurs, l’importance « d’avoir une vraie vaccination européenne » et « des règles claires pour qu’au sein de l’espace européen on puisse rouvrir » d’ici à l’été avec la mise en place d’un certificat sanitaire, actuellement en discussion au niveau de l’UE.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#UE#vaccination#passeportvaccinal#circulation#frontiere

  • Covid-19 : « Nous avons besoin d’un “passe sanitaire” fiable, temporaire et accessible pour tout le monde »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/22/covid-19-nous-avons-besoin-d-un-passe-sanitaire-fiable-temporaire-et-accessi

    Covid-19 : « Nous avons besoin d’un “passe sanitaire” fiable, temporaire et accessible pour tout le monde »
    Anne Bucherancienne directrice générale de la santé à la Commission européenne
    Miquel Oliu-Barton, mathématicien
    Bary Pradelski, économiste au CNRS

    Tribune. A Melbourne, en Australie, des milliers des personnes se sont rassemblées pour voir du tennis ; à Tel Aviv, en Israël, la population se prépare à la réouverture des cafés et des restaurants ; en Europe, nos voisins anglais commencent déjà à réserver leurs vacances d’été. Et nous alors ? A quoi ressemblera notre été 2021 ? Pourrons-nous voyager librement ? Pourrons-nous fréquenter les restaurants et les lieux culturels, assister au tournoi de Roland-Garros ou à une pièce de théâtre ?
    Devant la pérennisation des contraintes liberticides et notre bilan économique et social, il y a de quoi s’inquiéter. Mais heureusement, il y a aussi de quoi espérer : deux perspectives d’ouverture s’offrent à nous, le « passe sanitaire » et les zones vertes. Prônant toutes deux une politique pragmatique et différenciée, fondée uniquement sur des critères épidémiologiques, la première proposition est de nature micro – il s’agit de retrouver des libertés individuelles –, la seconde est une approche macro – ou territoriale. Soutenues par le déploiement des vaccins, ces propositions peuvent accélérer la sortie de crise aussi bien sur le plan sanitaire qu’économique. Des impératifs qui, contrairement à ce qu’on pense parfois, ne sont pas contradictoires, comme l’ont montré les économistes Philippe Aghion et Patrick Artus dans une tribune au Monde, le 24 février.
    En Europe, un certificat vert numérique a été proposé cette semaine par la Commission européenne. L’idée est toute simple : certaines personnes présentent un moindre risque de transmettre le virus, et devraient donc pouvoir jouir de plus de libertés. Que l’on adhère à ce principe ou non, cette solution séduit, et se répand à travers le monde. Israël et la Grèce, par exemple, ont déjà signé un accord bilatéral en faveur d’un passeport vaccinal. En France, où la situation épidémiologique est parmi les pires du continent et la vaccination encore très minoritaire, un passe sanitaire moins restrictif pourrait permettre dès maintenant une réouverture ciblée des restaurants, des lieux culturels, voire même des stations de ski – bref, de tous ces lieux qui nous manquent tant. Ceux-ci pourraient être réservés uniquement à celles et ceux qui possèdent un « feu vert » sanitaire : vaccin, immunité, test négatif récent ou quatorzaine.
    Défendu par le conseil scientifique, un tel outil fait débat à l’Elysée, qui devra trancher dans les jours à venir. Et si l’Elysée hésite, c’est en partie parce qu’une telle mesure paraît mettre à mal le principe d’égalité, auquel nous sommes tant attachés – tout le monde n’a pas accès au vaccin, et nous devons protéger les données individuelles car le vaccin n’est pas obligatoire. Cependant, un reconfinement strict nous serait, aujourd’hui, difficilement supportable : voilà pourquoi il faut, dès que nous en avons la possibilité, renouer avec cette liberté qui a tant été sacrifiée ces derniers temps. Le retour à la normale n’est pas un privilège, mais un droit que chacune et chacun d’entre nous a hâte de recouvrer. Et pour cela, nous avons besoin d’un passe sanitaire fiable, temporaire et accessible pour tout le monde, sans quoi son adoption pourrait mettre à mal les fondements de notre démocratie. D’où la nécessité, par exemple, d’inclure les tests dans l’équation.
    Au-delà de sa nature micro, le passe sanitaire pourrait aussi favoriser l’instauration et la protection des zones vertes où le virus est complètement maîtrisé. La perspective d’un été où quelques zones vertes permettent d’accueillir des voyageurs en toute sécurité est particulièrement importante pour les pays méditerranéens, dont les économies dépendent beaucoup de la saison touristique estivale. En Italie et en Espagne, le tourisme représente autour de 20 % du PIB sur la période estivale, 50 % en Grèce et en Croatie. Réussir à rétablir le tourisme, c’est non seulement favoriser une reprise économique dans ces pays, mais c’est aussi réduire les tensions politiques au sein de l’Union européenne.
    Avec les moyens actuels – dépistage et traçage efficaces, disponibilité des vaccins, mise en place de mesures localisées –, nous pourrions instaurer des zones vertes à moindre coût. Certains départements français, comme le Finistère, le Lot ou les Pyrénées-Atlantiques, sont déjà sur la bonne voie, avec des taux d’incidence autour de 50 cas sur 100 000 habitants cette semaine. Mais si devenir une zone verte est souhaitable, tout l’enjeu est de le rester : c’est ainsi que la population pourra sortir de la crise économique et retrouver sa liberté.
    Et pour cela, il faut une double approche. D’une part, agir vite, localement et rigoureusement pour maîtriser le virus immédiatement en cas de résurgence ; en lien avec l’application Covid, le passe sanitaire pourrait rendre l’utilisation de cette application plus attrayante et améliorer ainsi la stratégie de test et de traçage. De l’autre, il faudra minimiser le risque de réimportation du virus autant que possible ; par exemple, en exigeant un feu vert et un suivi sanitaires pour pouvoir accéder aux zones vertes. Cette mesure concerne en particulier les nombreux transfrontaliers, pour lesquels la solution est probablement un test hebdomadaire.
    Un an après le premier confinement, une sortie de crise est possible grâce aux vaccins, aux tests, si nous adoptons des stratégies adaptées aux situations locales et individuelles. La progression lente des campagnes de vaccination ne doit pas nous décourager : augmentons notre capacité à tester. Plusieurs pays, comme l’Allemagne ou l’Autriche, fournissent un test par semaine à chaque habitant. Notre futur proche repose sur ces tests, et sur notre capacité à les utiliser pour assurer une réouverture sécurisée. Ainsi, la mise en place provisoire d’un passe sanitaire inclusif et éthique est primordiale. Bien plus que l’été 2021 est en jeu. Ne tardons plus…

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#sante#passeportvaccinal#frontiere#trourisme#economie#vaccination#despistage

  • Covid-19 : une consultation à grande échelle sur le passeport vaccinal
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/17/covid-19-pres-de-sept-francais-sur-dix-opposes-au-passeport-vaccinal_6073449

    question cruciale pour l’exécutif : celle du passeport vaccinal. Mardi 16 mars, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rendu public les résultats d’une consultation en ligne sur le sujet, effectuée du 17 février au 7 mars. Les internautes étaient invités à répondre à la question « que pensez-vous du passeport vaccinal ? » et à obligatoirement étayer leur avis.Plus de 110 500 personnes ont donné leur position. Au final, 67,1 % d’entre elles se disent « très défavorables » à cette idée, 5,6 % « défavorables », 20, 2 % « très favorables », 5,1 % « favorables », le reste se déclarant « mitigé ». « Ce n’est pas un sondage ni un panel représentatif de la population française, rappelle Stéphanie Goujon, conseillère du CESE. C’est sur la base du volontariat et on peut imaginer que ceux qui sont contre auront plus tendance à s’exprimer. »
    Chez les pro passeport vaccinal, le principal argument avancé est celui d’un retour à la vie normale avec la réouverture des lieux collectifs fermés (restaurants, musées, salles de sport…), la possibilité de voyager à l’étranger et de voir ses proches sans crainte. Selon eux, la mise en œuvre d’une telle mesure et son acceptabilité sont conditionnées au fait que toutes les personnes volontaires puissent être vaccinées – ce qui n’est pas le cas actuellement. « Les répondants insistent ainsi sur la nécessaire accélération de la campagne de vaccination », précise le CESE dans la synthèse des résultats. Pour ces internautes, le passeport vaccinal pourrait également « permettre d’inciter à la vaccination, en présentant aux personnes réticentes tous les avantages à la vaccination ».
    Pour ceux opposés à un tel dispositif, ce retour à la vie normale est « beaucoup plus nuancé », observe le CESE. Il s’agirait d’une « proposition liberticide » qui créerait « une discrimination entre les citoyens vaccinés et non vaccinés (…) et de fait restreindrait les libertés des derniers ». Autre point soulevé : « Le passeport vaccinal serait trop difficile à mettre en place pour qu’il soit effectif », notamment dans les restaurants. Des internautes mettent également en avant « les risques du vaccin encore non éprouvé (pas de retours sur son efficacité, sa dangerosité et sa compatibilité avec les nouveaux variants) ». Certains proposent donc de ne mettre en place cette disposition que pour les déplacements à l’étranger, d’autres de la remplacer pour les personnes non vaccinées par un test PCR négatif réalisé 72 heures auparavant.

    #Covid-19#migrant#migartion#france#UE#vaccination#passeportvaccinal#circulation#frontiere

  • Covid-19 : l’Australie veut établir une « bulle de voyage » avec Singapour
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/14/covid-19-l-australie-veut-etablir-une-bulle-de-voyage-avec-singapour_6073066

    Covid-19 : l’Australie veut établir une « bulle de voyage » avec Singapour
    Le tourisme international, qui représentait 30 milliards d’euros par an pour l’économie australienne, a été réduit à néant par la crise sanitaire.
    L’Australie « travaille avec Singapour » à l’établissement d’une « bulle de voyage » entre les deux pays pour le mois de juillet, afin de relancer le secteur du tourisme, anéanti par l’épidémie de Covid-19. Le vice-premier ministre australien, Michael McCormack, a annoncé ce plan dimanche 14 mars à la télévision publique ABC : « Au fur et à mesure que le vaccin sera déployé, non seulement en Australie mais dans d’autres pays, nous rouvrirons davantage de bulles », a-t-il assuré.L’Australie avait fermé ses frontières dès le début de la pandémie afin d’empêcher toute flambée épidémique sur son territoire. Les personnes ne détenant pas la citoyenneté australienne ne pouvaient entrer dans le pays, sauf exception.
    L’accord devrait permettre aux Australiens et aux Singapouriens qui ont été vaccinés contre le Covid-19 de voyager entre les deux pays sans avoir à observer de quarantaine, selon The Sydney Morning Herald. Canberra espère que des visiteurs de pays tiers, voyageant pour les études ou les affaires, et des citoyens rentrant au pays puissent passer leurs deux semaines de quarantaine à Singapour avant de s’envoler vers l’Australie.
    De son côté, Singapour, qui a déjà ouvert sa frontière à quelques pays qui ont maîtrisé l’épidémie, y compris l’Australie, a confirmé être en « pourparlers avec l’Australie » à ce sujet ; la cité-Etat a tenu à préciser qu’elle n’était « pas en discussion [pour devenir] un centre de quarantaine ou un centre de vaccination ».L’Australie a déjà mis en place une « bulle de voyage » à sens unique avec la Nouvelle-Zélande, permettant aux Néo-Zélandais de se rendre en Australie sans quarantaine, même si ce programme a été suspendu à plusieurs reprises lors des résurgences épidémiques. Avant la pandémie, le tourisme international représentait environ 45 milliards de dollars australiens (30 milliards d’euros) par an pour l’économie australienne.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#singapour#bullevoyage#sante#quarantaine#vaccination#tourisme#economie#frontiere#passeportvaccinal

  • Needle to know - How useful are vaccine passports? | Leaders | The Economist
    https://www.economist.com/leaders/2021/03/13/how-useful-are-vaccine-passports

    How useful are vaccine passports?Identity schemes have a part to play in the return to life as normal, but only a modest one THE WORLD has stumbled through the pandemic by nationalising risk. In heavily infected countries the state has shut citizens in their homes for weeks at a time, letting them out only for exercise and to buy food. As vaccination spreads, and hospitals are less likely to be overrun, governments must gradually move choice back to the individual, where it belongs. How?
    Information is part of the answer. This week the Centres for Disease Control and Prevention issued the first guidance on what vaccinated people can do. More is needed. True, covid-19 is still poorly understood and the risk for individuals will depend on their own circumstances. Yet, as our covid-19 risk estimator in this issue explains, the data already cast some light on what puts you at risk if you are diagnosed with the disease. Age is closely tied to death, so do not visit your unvaccinated grandparents, however healthy they may be. Comorbidities can lead to a spell in hospital even for the young, so don’t imagine you are safe just because you’re under 35

    #Covid-19#migrant#migration#sante#passeportvaccinal#comorbidite#nationalisme#pandemie#rsiquesanitaire

  • Covid-19 : Israël reprend vie avec le passeport vert
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/11/covid-19-israel-reprend-vie-avec-le-passeport-vert_6072723_3210.html

    Covid-19 : Israël reprend vie avec le passeport vert La vie reprend partout en Israël, fruit d’une campagne de vaccination d’une rapidité unique au monde. Pourtant le Covid-19 impose encore certaines pudeurs, qu’il revient à chacun de lever peu à peu. Depuis dimanche 7 mars, les bars et les restaurants, les hôtels et les halls de mariage, les établissements sportifs et culturels, comme les entreprises, rouvrent. Dernière étape d’une levée graduelle de confinement, chaque activité se voit imposer une jauge limite d’assistance, selon des critères complexes – pour les collèges, ce n’est qu’à temps partiel et pas dans les villes les plus contaminées. Il est doux cependant de parcourir les boulevards de Tel-Aviv et de prétendre comme tout le monde que l’épidémie est derrière nous.
    Comme tout le monde ou presque : seuls sont autorisés à s’attabler en salle les détenteurs d’un certificat de vaccination ou de guérison. Le sésame est matérialisé par un code QR ou une animation sur smartphone, par un simple document pour les étrangers. Lundi, 54 % des Israéliens avaient reçu une première dose de vaccin Pfizer, et plus de 42 % une seconde. Israël a aussi commencé à vacciner les 115 000 travailleurs palestiniens employés légalement sur son sol et dans les colonies, alors que les territoires connaissent un regain massif de l’épidémie.
    Au Lima Lima, il y a encore des frontières invisibles : entre la rue et le bar, où le videur vous fait entrer prestement, parce que des policiers arrivent – quand bien même ils n’ont rien à y redire. Entre la salle de danse, réservée aux vaccinés, et le bar à ciel ouvert, où une dizaine de bouteilles à peine sont alignées derrière le comptoir. Le patron, Gilad Dubinowski, 30 ans, n’a pas refait les stocks. Il a rouvert avec un tiers de ses anciens employés : les autres n’ont pas répondu à ses appels. « Comment les blâmer ? Ils se sont fait une autre vie depuis un an et je ne peux rien leur promettre », dit-il. Nombre de travailleurs toucheront des indemnités de chômage dues à l’épidémie jusqu’en juin : ils n’entendent pas y renoncer trop vite.
    Une petite centaine de clients – la limite pour un espace de danse où l’on sert de l’alcool – a rejoint cette soirée hip-hop prisée avant l’épidémie. Il y a ceux qui se laissent aller sans mesure, comme Keren Or, 22 ans : « La vodka et la musique à la maison, c’était pas pareil. Et puis tout va refermer dans deux semaines, pour les fêtes de Pessah », craint-elle. Il y a aussi ceux qui se tiennent au bord de la piste de danse et les nerveux qui s’abandonnent quand même. « Depuis un an, il n’y avait plus vraiment de vie gay à Tel-Aviv. J’ai bien vu quelques garçons, mais j’avais peur de contaminer ma famille et je n’ai pas recommencé à draguer », dit Amit, économiste de 31
    La plupart des experts de santé encouragent cette réouverture. Les hôpitaux ne risquent plus, pour l’heure, d’être débordés. Mais nombre d’Israéliens craignent un bref mirage, qui aurait moins à voir avec la réalité sanitaire qu’avec les élections législatives prévues le 23 mars, les quatrièmes en deux ans. Amit salue la performance du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, maître d’œuvre de ce succès vaccinal, et s’interroge : « Une fois qu’on aura voté, est-ce que tout refermera encore ? »
    Pour Ronni Gamzu, directeur de l’hôpital Sourasky de Tel-Aviv, qui fut un temps le principal conseiller du gouvernement dans la lutte contre l’épidémie, rouvrir est un impératif économique, certes. Mais c’est avant tout une affaire de « santé mentale » du pays. « Les gens se sont dédiés à cette campagne de vaccination. Ils ont fait confiance au gouvernement et aux experts. Nous devons leur rendre leur vie en retour », dit-il. L’Etat n’en fait d’ailleurs pas mystère : ces certificats doivent avant tout inciter les indécis à se faire vacciner, dans le cadre d’une campagne qui se poursuit agressivementLa presse constate que les passeports verts sont falsifiables : des faux s’échangent en ligne. Mais ces contournements demeurent négligeables. L’Etat n’en fait d’ailleurs pas mystère : ces certificats doivent avant tout inciter les indécis à se faire vacciner, dans le cadre d’une campagne qui se poursuit agressivement. Début mars, le Parlement a passé une loi autorisant l’Etat à transmettre aux mairies l’identité des non-vaccinés. Dans les entreprises, pas question d’imposer le vaccin aux employés, mais le ministre de la santé, Yuli Edelstein, a envisagé de faire tester les récalcitrants tous les deux jours. L’idée a aussi flotté de contraindre les professeurs des écoles publiques à se faire vacciner – 24 % ne le sont pas. Déjà, à l’hôpital Hadassah de Tel-Aviv, 80 docteurs, infirmiers et personnels administratifs sans passeport ont été mis en congé sans solde. Difficile d’imaginer que la justice laisse se généraliser une telle forme de harcèlement. Mais le discours des autorités vise à imposer le sentiment qu’il n’y a pas d’autre choix.
    Symbole de cette intransigeance, l’aéroport international de Tel-Aviv est demeuré en activité minimale depuis la fin janvier. Afin de fermer la porte aux nouveaux variants, des milliers d’Israéliens sont demeurés bloqués hors du pays. Depuis dimanche, les vols reprennent, notamment depuis la France, pour un millier de personnes par jour – un chiffre qui doit aller croissant.Les autorités ont testé ces dernières semaines un système de bracelets électroniques, censé imposé aux Israéliens de retour de respecter leur quarantaine à domicile. Dès février, le gouvernement a aussi signé des accords avec la Grèce et Chypre, qui reconnaissent mutuellement leurs certificats de vaccination nationaux : un coup de pouce aux futurs touristes. Maya Domatov, 62 ans, exilée depuis deux mois à New York, est revenue mardi au pays avec son mari. Elle s’isolera chez son fils et mettra un bulletin pour « Bibi » Nétanyahou dans l’urne le 23 mars, avant de passer Pessah à Jérusalem. Le couple a payé 1 000 dollars pour faire et refaire des tests Covid-19, en attendant d’obtenir l’autorisation de voyager. Elle préférerait ne pas se faire vacciner, mais elle ne pourra pas remonter dans un avion sans passeport vert.

    #Covid-19#migrant#migration#Israel#sante#santementale#frontiere#vaccination#passeportvaccinal#grece#chypre#france

  • Covid-19 dans le monde : l’Italie va produire le vaccin Spoutnik V, la Chine lance un passeport numérique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/09/covid-19-dans-le-monde-l-italie-va-produire-le-vaccin-spoutnik-v-la-chine-la

    La Chine lance son passeport numérique.La Chine a lancé pour ses citoyens un passeport numérique qui leur permettra de prouver leur statut sanitaire lors d’un voyage vers ou depuis l’étranger et pourrait contribuer à une ouverture accrue des frontières chinoises. Ce « certificat de santé pour les voyages internationaux » est une application pour smartphone qui affiche et authentifie les données sanitaires des passagers, comme leurs tests Covid (PCR et anticorps) ou leur statut vaccinal. Pour l’instant, l’application n’est pas obligatoire et est réservée aux Chinois.
    L’application vise à « promouvoir la relance économique mondiale et faciliter le passage des frontières », a expliqué le ministère des affaires étrangères, sans préciser quels étaient les bénéfices concrets auxquels elle donne droit, ni si d’autres pays comptent la reconnaître. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni envisagent de lancer des systèmes similaires. Dans l’Union européenne, l’idée d’un « passeport vert » sera présentée par la Commission de Bruxelles le 17 mars

    #Covid-19#migration#migrant#chine#vaccination#frontiere#passeportvaccinal

  • Covid-19: China launches digital health certificates for overseas travel | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3124726/covid-19-china-launches-digital-health-certificates-overseas

    Covid-19: China launches digital health certificates for overseas travel
    . WeChat-based system uses QR codes to show travellers’ coronavirus and antibody test results and whether they have been vaccinated China ready to discuss ‘the establishment of mutual recognition mechanisms’ with other countries, foreign ministry says. China has launched a digital health certificate that it hopes will help make foreign travel easier for its citizens. Photo: EPA-EFE China has launched a digital health certificate that it hopes will help make foreign travel easier for its citizens.
    China has launched a digital health certificate for its citizens that they might one day be able to use as a “vaccine passport”, as countries around the world embark on inoculation programmes and consider ways to reopen their borders.
    The certificates, which work though the WeChat social media platform, include details of users’ coronavirusand antibody test results and whether they have been vaccinated against Covid-19, ministry spokesman Zhao Lijian told a press briefing. All of the information is encrypted in a QR code that can be verified, decrypted and read using a public key provided by the issuing authority, he said.The digital document, which is available only to Chinese nationals, could then be provided to the relevant authorities overseas as evidence of a person’s health status, he said. “China stands ready to discuss with other countries the establishment of mutual recognition mechanisms for health code information on the basis of accommodating each other’s concerns,” Zhao said.The launch of the programme comes after it was announced by Foreign Minister Wang Yi at a press conference held on the sidelines of the National People’s Congress
    in Beijing.

    #Covid-19#migrant#migration#Chine#sante#passeportvaccinal#frontiere

  • Covid-19 : la création d’un passeport vaccinal se heurterait à de nombreux obstacles juridiques
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/04/covid-19-la-creation-d-un-passeport-vaccinal-se-heurterait-a-de-nombreux-obs

    Covid-19 : la création d’un passeport vaccinal se heurterait à de nombreux obstacles juridiques.Si l’accès de tous aux vaccins n’est pas garanti, ce sésame pourrait constituer une rupture d’égalité. En outre, l’efficacité des vaccins dans la prévention de la transmission du virus n’est pas encore établie, souligne l’OMS. Sans remettre en cause la pertinence de la promotion de la vaccination contre le SARS-CoV-2, les juristes sont particulièrement inquiets des projets de passeport vaccinal, pour la circulation entre pays, et de « passe sanitaire », pour accéder à certains lieux comme les restaurants ou les cinémas. « Soumettre la liberté d’aller et de venir au fait d’avoir été vacciné alors que le vaccin n’est pas disponible pour tous constituerait une rupture d’égalité contraire à tous nos principes essentiels », analyse un haut magistrat spécialiste des questions de santé et de libertés publiques.
    Introduire une telle disposition dans la loi risquerait tout bonnement d’être censuré par le Conseil constitutionnel. « C’est un débat totalement prématuré à un moment où le vaccin est indisponible pour la majorité des gens », confirme Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public à l’université Paris-Nanterre. Ce qui l’amène à soulever la question suivante : « Quelle sera la justification épidémiologique à mettre en place un tel passeport quand le vaccin sera entièrement disponible, quand 70 % ou 80 % de la population aura été vaccinée et que l’on aura atteint l’immunité collective ? »
    Indépendamment de cette question essentielle du moment où un tel sésame pourrait être obligatoire par rapport à l’état d’avancement de la campagne de vaccination, de nombreuses questions juridiques surgissent. Instaurer une telle entrave à la liberté de chacun ne peut se justifier que si l’objectif est légitime et la mesure proportionnée.
    Une vaccination obligatoire déguisée ?Or, en l’absence de certitudes scientifiques sur le fait que les vaccins permettent de ne plus être porteur du virus, conditionner l’accès à certains lieux n’apporte pas de sécurité en matière de prophylaxie. D’ailleurs, au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on affirme aujourd’hui que « les autorités nationales et les voyagistes ne devraient pas introduire d’exigences de preuve de vaccination contre le Covid-19 pour les voyages internationaux comme condition de départ ou d’entrée. En effet, l’efficacité des vaccins dans la prévention de la transmission n’est pas encore établie et l’approvisionnement mondial en vaccins est limité ».
    Le président de la République et le premier ministre ont l’un et l’autre affirmé fin 2020 que le vaccin ne serait pas obligatoire, mais imposer un tel passeport pour accéder à des services culturels ou de loisirs s’apparenterait à une vaccination obligatoire déguisée. En soi, cela n’est pas contraire aux garanties des libertés. Le carnet de vaccination international pour la fièvre jaune est déjà indispensable pour voyager dans certains pays ou en Guyane, et des vaccins sont obligatoires pour les enfants.« Mais, à chaque fois que des juges se sont prononcés sur l’acceptabilité juridique d’une vaccination obligatoire, ils l’ont toujours conditionnée à des certitudes scientifiques établies, avec un recul sur les effets du vaccin en question et en considérant la gravité des maladies qu’il permet d’éviter. Ce qui n’est pas le cas. L’analogie avec ces vaccins obligatoires ne tient pas », conclut Mme Hennette-Vauchez. La protection d’un autre droit, le droit à la santé, n’est pas garantie par l’atteinte à la liberté que représenterait la vaccination obligatoire contre le Covid-19. Une telle disposition ne résisterait donc pas à l’examen de proportionnalité auquel se livre le Conseil constitutionnel.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#UE#vaccination#passeportvaccinal#circulation#frontiere#droit

  • Covid-19 : le débat sur le « passeport vaccinal » en six questions
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/03/le-debat-sur-le-passeport-vaccinal-en-six-questions_6071847_4355770.html

    Des Allemands en Espagne, des Néerlandais en Grèce et des Français en Italie ? Cette carte postale du « monde d’avant » pourrait être d’actualité cet été si la vaccination s’accélère et si, contrairement à la cacophonie en 2020, les différents pays arrivent à s’accorder sur les conditions d’entrée sur leur territoire.C’est dans cette optique que la Commission européenne a annoncé, lundi 1er mars, qu’elle allait présenter un projet de « passeport vaccinal » dans le courant du mois de mars. La France et l’Allemagne, qui jugeaient au départ un tel dispositif prématuré, montrent finalement leur intérêt pour la question, tandis que d’autres pays membres expérimentent d’ores et déjà différents types de certificats sanitaires.
    Ce projet pose de nombreuses questions, tant du point de vue de sa faisabilité à l’échelle européenne que de son efficacité d’un point de vue sanitaire. Le tour du sujet en six questions.
    A quoi pourrait ressembler un passeport vaccinal ?Traditionnellement, un passeport est un document délivré par l’administration d’un Etat attestant de l’identité et de la nationalité d’une personne. Dans le cadre de la pandémie, il pourrait s’agir d’un ou plusieurs documents attestant qu’une personne ne risque pas d’être contaminée ou de contaminer d’autres personnes.Concrètement, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a avancé l’idée d’une plate-forme qui « connecterait les différentes solutions nationales ». Il ne s’agirait donc pas d’un document unique valable dans toute l’Union européenne. Plusieurs critères pourraient être pris en compte :une vaccination ; en cas d’impossibilité de vaccination, un test négatif récent au Covid-19 ; la présence d’anticorps pour une personne qui aurait déjà été infectée par le virus. Une telle démarche n’est pas nouvelle : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ainsi mis en place un « carnet jaune », un certificat de vaccination exigé à l’entrée de plusieurs pays d’Afrique. « Ce type de certification a été utilisé dans le passé — par exemple, avec la fièvre jaune —, et il n’est pas déraisonnable de l’utiliser à l’avenir pour d’autres maladies contagieuses, y compris le Covid-19 », rappelle Françoise Baylis, spécialiste d’éthique scientifique et médicale et professeure de philosophie à l’université Dalhousie, à Halifax (Canada).Dans la course au sésame pour retrouver une liberté de mouvement, certaines organisations, particulièrement concernées, ont pris un temps d’avance par rapport aux Etats et aux institutions internationales. L’Association internationale du transport aérien (IATA), a par exemple lancé, en novembre, le « Travel Pass », permettant d’éditer l’équivalent d’un passeport sanitaire, en rassemblant l’ensemble des documents exigés selon le lieu de destination. Une initiative concurrente, « AOK Pass », sera testée par Air France à partir du 11 mars, pour les tests PCR de moins de soixante-douze heures, demandés pour aller aux Antilles.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#passeportvaccinal#UE#OMS#circulation#frontiere

  • Covid-19 : la Commission européenne présentera un projet de passeport vaccinal en mars
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/01/covid-19-la-commission-europeenne-presentera-un-projet-de-passeport-vaccinal

    Covid-19 : la Commission européenne présentera un projet de passeport vaccinal en mars. Le document pourra indiquer si une personne est vaccinée, immunisée par la maladie, ou si elle a obtenu un test négatif. L’objectif est de permettre de se déplacer dans l’Union européenne cet été.
    Il fut un temps, pas si lointain, où l’on pouvait circuler librement au sein de l’Union européenne (UE). C’était avant que le Covid-19 pousse les Etats à fermer leurs frontières, au gré de l’évolution de la pandémie, ou à mettre en place, de manière non harmonisée, une batterie de mesures − tests PCR, quarantaine, formulaires divers et variés… − destinées à décourager tout voyage « non essentiel ». Lundi 1er mars, la Commission a entériné le fait que le retour à la normale n’est pas prévu avant plusieurs mois. En annonçant que l’exécutif communautaire présenterait, en mars, une proposition législative visant à créer, pour l’été, un passeport vaccinal commun aux Vingt-Sept, sa présidente, Ursula von der Leyen, a en effet acté que le virus et ses variants avaient, momentanément en tout cas, eu raison de l’espace Schengen, où le franchissement des frontières intérieures est censé s’effectuer sans contrôle. « Le passeport digital vert [nommé ainsi en référence aux « voies vertes » mises en place depuis mars 2020 par les Européens pour faciliter la circulation des camions aux frontières] devrait faciliter la vie des Européens. L’objectif est de leur permettre progressivement de se déplacer en toute sécurité dans l’UE ou à l’étranger − pour le travail ou le tourisme », a-t-elle tweeté, répondant ainsi à la demande que lui ont faite les chefs d’Etat et de gouvernement européens, réunis par visioconférence jeudi 25 février.Lors du précédent conseil, le 21 janvier, les Vingt-Sept avaient mandaté la Commission pour qu’elle travaille à la création d’un certificat vaccinal, sur le modèle du carnet jaune de l’OMS, qui serait reconnu par tous les pays de l’UE et dont l’objectif était alors de répondre à des préoccupations uniquement médicales. Par exemple, avait expliqué la Commission quelques jours plus tard, pour assurer le suivi de personnes qui auraient reçu une première dose dans un Etat puis la seconde dans un autre.
    A l’époque, plusieurs Etats membres, au premier rang desquels l’Allemagne et la France, s’étaient montrés très réticents à ce que ce certificat vaccinal ouvre des droits plus larges, comme celui de voyager. Angela Merkel comme Emmanuel Macron jugeaient alors ce débat hautement prématuré, compte tenu de la lenteur des campagnes de vaccination. Ils craignaient par ailleurs que la mise en place d’un passeport vaccinal soit assimilée à une obligation de se faire vacciner − sujet particulièrement sensible dans l’Hexagone.
    Ils rappelaient aussi qu’on ne sait pas, à ce stade, si une personne vaccinée peut encore transmettre le virus et qu’un tel dispositif pose des questions en matière de protection des données. Sans oublier la question du traitement qui devrait être réservé aux personnes vaccinées avec un vaccin non autorisé par l’Agence européenne des médicaments, comme le russe Spoutnik V, auquel la Hongrie et la République tchèque ont déjà recours.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Passeport vaccinal, « QR codes »… Emmanuel Macron réfléchit à une manière de « vivre avec » le Covid-19
    Un mois plus tard, la propagation des variants a contraint la chancelière allemande et le président français à se montrer plus coopératifs − depuis, l’Allemagne a fermé ses frontières avec la République tchèque et l’Autriche, et considérablement restreint le passage avec la Moselle. D’autant que certains des pays les plus allants sur le sujet − la Grèce, Chypre, l’Espagne, désireux de sauver leur saison estivale, mais aussi l’Autriche et le Danemark, soucieux que leurs citoyens puissent partir en vacances − ont avancé de leur côté, mettant ainsi sous pression leurs partenaires réticents.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#circulation#passeportvaccinal#vaccination#sante#tourisme#economie#droit#circulation#frontiere

  • Green pass: how are Covid vaccine passports working for Israel? | Israel | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/feb/28/green-pass-how-are-vaccine-passports-working-in-israel
    https://i.guim.co.uk/img/media/c4b673b20adfe0150a9591ae7115c7b779f6c6c1/0_223_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    As the UK and other governments consider whether to give Covid-vaccinated people certificates that allow entry to bars, hotels, and swimming pools, one country, Israel, has already deployed its “green pass”.
    The state of 9 million, which has administered jabs to half its population, released an app a week ago that shows whether people have been fully inoculated against the coronavirus or if they have presumed immunity after contracting the disease.Malls and museums have reopened for all, but green pass holders get exclusive access to gyms, hotels, theatres, and concerts, albeit with some limits. Indoor dining in restaurants and bars is due to be included in the green pass scheme next week.
    Life has not got “back to normal”, but it appears to be on its way. Street-side shops are reopening; hotels are accepting bookings; even live music is reemerging from its long slumber. And while masks remain mandatory, many older people who have already been vaccinated have stopped wearing them outdoors.
    (...)The Israeli system is similar to a British proposal announced last week in which an app would prove someone’s Covid status on entering pubs or theatres in England.Boris Johnson, the prime minister, said there were “deep and complex” issues that needed to be considered first. “Ethical issues about what the role is for government in mandating people to have such things, or indeed banning people from doing such a thing,” he said.The UK’s Equality and Human Rights Commission said vaccine certificates could lead to “unlawful discrimination”.Vaccination pass proposals have already prompted a backlash from privacy campaigners and rights groups in other countries. Germany’s ethics council, an independent body that advises the government, has said special conditions for the inoculated might encourage an “elbow mentality”.In Israel, there is concern that the unvaccinated population, whatever their reasons, will be left behind or shunned. Small protests warning that green passes create a new hierarchy in society have been held.Fresh ethical questions were raised last week when the Knesset, the country’s parliament, agreed to give local authorities personal details of unvaccinated residents to help them carry out targeted inoculation campaigns. Tamar Zandberg, a lawmaker, said it was a “slippery slope” for personal privacy.Israel has also recorded a modest but worrying rise in infections that could stall its green pass plans or even threaten a fresh lockdown.Dr Sharon Alroy-Preis, the director of public health services in the health ministry, said the 7 March date to open restaurants and bars to people with green passes could be pushed back.“We have to see how we do this in an orderly manner,” she told Army Radio. “We will have to see what the infection situation is throughout that reopening.”

    #Covid-19#migrant#migration#sante#grandebretagne#israel#passeportvaccinal#vaccination#test

  • Passeport vaccinal, « QR codes »… Emmanuel Macron réfléchit à une manière de « vivre avec » le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/25/mis-sous-pression-par-les-variants-emmanuel-macron-reflechit-a-la-maniere-de

    Mais Emmanuel Macron veut aussi penser à « l’après ». Lors d’un conseil de défense sanitaire, mercredi, le président de la République a demandé à ses troupes d’imaginer les outils qui permettraient aux Français de revivre – quasi – normalement dans les mois et les années à venir, quand bien même le coronavirus rôderait toujours. Un an après l’apparition du SARS-CoV-2 en France, la lassitude de la population est telle que des mesures qui apparaissaient, hier, comme choquantes ou liberticides pourraient devenir acceptables, estime-t-on au sommet de l’Etat.Il en est ainsi de l’utilisation de données personnelles permettant de tracer les citoyens et de remonter les éventuelles filières de contamination. Mais aussi du passeport vaccinal certifiant une immunité acquise contre le Covid-19, que les Français brandiraient pour pouvoir traverser les frontières mais aussi, pourquoi pas, fréquenter salles de sport, musées, cinémas ou restaurants.
    Emmanuel Macron, qui a promis de ne pas rendre la vaccination obligatoire, manie cet objet avec précaution. Fin décembre 2020, la présentation en conseil des ministres d’un projet de loi sur les urgences sanitaires conditionnant l’exercice de certaines activités à la présentation d’un test de dépistage ou « au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin », avait suscité un concert de désapprobations.
    Le texte avait alors été remisé dans un tiroir, dont il ne ressortira pas « avant la sortie de la crise », a promis Olivier Véran. Mais « on nous reprocherait de ne pas regarder le sujet », indique-t-on dans l’entourage de Jean Castex. « Pour le moment, on observe ça de loin. Il nous manque des réponses : le vaccin permettra-t-il d’éviter les contaminations ? Quelle sera la durée de l’immunité obtenue ? Et puis, il faut évidemment que le débat soit concomitant avec la possibilité d’avoir accès au vaccin pour tous. Mais l’idée s’imposera », juge-t-on à Matignon. Un passeport est déjà en vigueur en Israël, note un conseiller, et la population, massivement vaccinée, a pu y reprendre sa vie « d’avant ». Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a donc lancé, mi-février, une consultation en ligne sur le sujet. Pour l’heure, 57 % des Français sont opposés à ce qu’un tel passeport conditionne l’accès à un restaurant ou à une salle de sport, selon un sondage Odoxa publié le 18 février. Mais 59 % s’y montrent favorables en ce qui concerne l’accès au territoire national.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#israel#passeportvaccinal#vaccination#frontiere#circulation