• Praud, Rost et Evra : c’est pire que ce que vous pensiez
    http://contre-attaques.org/magazine/article/praud-rost-et

    Après quelques minutes d’introduction et de rires, le débat s’ouvre. Rost, présenté dès le début comme « l’avocat de la défense », va tenter de contextualiser, sans forcément l’excuser, le coup de pied asséné par Evra à un supporter de l’Olympique de Marseille. Pour lui, cet accès de violence doit se lire, entre autres, à la lumière d’une carrière marquée par l’expérience quotidienne du racisme et des insultes négrophobes. Mais sur le plateau, l’artiste n’aura pas le temps de développer cette thèse. À peine le mot “raciste” est-il prononcé que Pascal Praud, censé incarner la neutralité, entre dans une colère noire - enfin blanche, pour le coup.

    Cet extrait a fait le tour du web et a été largement commenté par de nombreux internautes et journalistes qui se sont focalisés sur la partie la plus spectaculaire de la “disjonction” du présentateur. Pascal Praud a “pété les plombs”, il a “hurlé”, a “agressé” un chroniqueur qui voulait simplement évoquer un contexte raciste. Oui, tout à fait, et en plus d’être souligné, cela devrait être vivement dénoncé. Mais la séquence prise dans son intégralité nous offre la possibilité d’aller bien au-delà et de décrypter les mécanismes de résistance, des plus subtils aux plus grossiers, qui se mettent en place à chaque fois que la question raciale est abordée ; des mécanismes favorisés par un dispositif médiatique qui étouffe les voix minoritaires. Pour cette seule émission, nous en avons relevés 7 !

    7 réactions typiques que provoque toute tentative de discussion sur le sujet.

    1. « Arrêtez de tout ramener au racisme, c’est obsessionnel chez vous. »

  • Des femmes dénoncent la méthode #Essure
    https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1635/des-femmes-da-noncent-la-ma-thode-essure.html

    Hervé Fernandez, lui, ne croit tout bonnement pas à cette histoire d’allergie. Il ne prend donc pas la peine de demander à ses patientes si elles sont sensibles à ce métal. Pourtant, Bayer semble bien compter sur les médecins pour faire le job : « Si une femme a des questions sur une possible allergie au nickel, nous précise la firme, nous l’encourageons à en parler avec son médecin avant de programmer la procédure d’implantation. » Cependant, aucune des femmes que nous avons interrogées ne s’est vu poser la question. Et quand bien même les gynécos le feraient, quel poids donneraient-ils à l’information ? Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof ), demande bien à ses patientes si elles sont allergiques... mais il n’en tient pas compte. Pourquoi donc leur pose-t-il la question ? « Parce que c’est dans la notice, ma petite dame ! » s’exclame-t-il au téléphone.

    #santé #paternalisme #mépris

  • Crise #Levothyrox : ce que nous aurions pu apprendre.
    http://docteurdu16.blogspot.fr/2017/10/crise-levothyrox-ce-que-nous-aurions-pu.html

    Le profond mépris des soignants pour les soignées (vous ne m’enlèverez pas l’idée que le fait que l’immense majorité des patients soit des femmes explique en grande partie la façon dont le corps médical a réagi — et l’idéologie médicale est si genrée que les #femmes docteures sont aussi méprisantes que leurs collègues masculins pour les patientes qui se plaignent).
    Ce mépris genré (que l’on retrouve dans des pathologies dites « féminines », les femmes migraineuses, les femmes dépressives, la contraception féminine, et cetera) s’est nourri d’une grande indifférence (ceci expliquant cela) : comment prescrire les hormones thyroïdiennes, à quel moment, les interférences avec le bol alimentaire, les erreurs de dosage de la TSH, les variations inter-individuelles comme intra-individuelles, le rythme circadien, et cetera. Et, ce que les cliniciens avisés et attentifs savent depuis longtemps à condition d’interroger et d’écouter les patientes : la symptomatologie clinique peut être dissociée et/ou différée dans le temps pour chacun des signes cardinaux de l’hyper, de l’eu et de hypothyroïdie chez une même patiente.

    #santé #médecine #crise #sexisme #mépris

    • Je suis d’accord sur ce qui est dénoncé (c’est à dire le sexisme de la profession médical) mais j’ai un soucis avec cet usage du mot genre/genré qui invisibilise des agressions faites spécifiquement aux femmes et rend le propos inopérant. Le fait aussi qu’ille prenne la peine de s’étonner que les femmes médecins soient aussi sexistes que les hommes médecins est assez agaçante.
      #genre #gender #paternalisme #violence_médicale #misogynie

  • Harcèlement sexuel  : chute de Harvey Weinstein, pilier du cinéma américain - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/culture-next/2017/10/06/harcelement-sexuel-chute-de-harvey-weinstein-pilier-du-cinema-americ

    L’un des plus puissants producteurs indépendants à Holly­wood, ­figure éminente et redoutée, Harvey Weinstein, 65 ans, est dans la tourmente d’un ­scandale pour harcèlement sexuel depuis la parution, mercredi, d’un article du New York Times. Lequel décrit ses méthodes abusives avec les jeunes actrices de ses films et employées de sa boîte de production, Miramax (créée en 1979 avec son frère Bob et rachetée pour 60 millions de dollars par Disney en 2005), puis de la mini-major The Weinstein Company.

    L’article, très long, fouillé et farci d’exemples ­accablants, cite notamment les révé­lations de la comédienne ­Ashley Judd (Ruby in Paradise, Bug, Divergente…) racontant comment, alors qu’elle est en plein tournage de Kiss The Girls (le Collectionneur), Weinstein l’a invitée à monter un matin dans sa suite du palace Peninsula de Beverly Hills pour ce qui devait être un rendez-vous de travail. Il l’a reçue en peignoir, lui a proposé de lui faire un massage puis comme elle ­refusait, l’a invitée à le suivre dans la salle de bain pendant qu’il prenait sa douche  : « J’ai dit non, de nombreuses manières, de nombreuses fois, mais il revenait toujours à la charge. »
    « Toxique »

    Un an plus tard, une mésaventure similaire arrive à l’actrice Rose McGowan (Scream) au cours du festival de Sundance, et un accord à 100  000 dollars est signé pour étouffer sa plainte éventuelle. Un mémo d’une employée de la Weinstein Company, Lauren O’Connor, adressé aux dirigeants de la boîte, détaille comment elle et certains de ses collègues se ­retrouvent à prendre des rendez-vous pour leur patron avec « des filles vulnérables qui voulaient juste du travail », Weinstein promettant contre faveurs de lancer leur carrière.

    « Il y a un environnement toxique pour les femmes dans cette entreprise », écrit-t-elle, et les journalistes dévoilent en effet un incroyable climat de terreur et de licence au sein d’une maison dominée par la figure d’un despote ne supportant pas que l’on freine jamais son appétit, ses passions et sa soif de pouvoir. Cet article du New York ­Times met un terme à une durable omerta entourant le mogul  : il n’est pas un journaliste professionnel dans le secteur à ­Hollywood ou à New York qui n’ait eu vent des rumeurs et accusations couvant sous le glacis pailleté d’une ­success story turbulente.

    Vendredi le magazine Variety se demandait si ce parcours jalonné d’oscars, de coups de gueule et de poker, pourra se relever d’une telle flopée de révélations sur son tempérament de harceleur sexuel. Et ce, alors que d’autres victimes pourraient désormais oser parler et que d’autres journaux enquêtent. Le New Yorker s’apprête ainsi à publier les résultats d’un an d’investigations.

    Weinstein a envoyé au NYT une lettre ­penaude où il dit prendre du recul, qu’il suit une thérapie, qu’il est ­désolé, se justifiant par un machisme générationnel  : « J’ai grandi dans les années 60 et 70, quand toutes les règles sur le comportement et les lieux de travail étaient différentes. Mon chemin sera d’apprendre à me connaître et maîtriser mes ­démons. ».

    #domination_masculine #harcelement_sexuel #harcèlement #culture_du_viol #sexisme

    • Comme d’habitude « tout le monde savais » mais personne ne disait rien et tout le monde regardant les jeunes actrices se démerdé avec cette ordure et je doute pas que ces brave gens devaient dire bien des choses au sujet de ces actrices. L’article parle d’ailleurs plus des coupes au montage que des agressions, puisque d’un point de vue patriarcale, une oeuvre d’art commise par un mâle humain à infiniment plus de valeur et d’intérêt que la vie d’un humain femelle. D’ailleurs les coupes dans les films étaient dénoncé dans la press, parceque ca c’est grave, mais pas les agressions sexuelles, ca c’est rien que des histoires de bonnes femmes.

      L’excuse final sur le fait d’avoir grandie a une époque de machos est un gros classique de gros macho.
      Le féminisme existe depuis plus de 200 ans et donc en 1960-1970 ca existait deja et les revendications féministes étaient largement connues et diffusées. Les machos des années 1960 n’ont pas d’excuse et sont tout aussi dégueulasse que les jeunes machos. Tout ce que ce mec nous apprend c’est que ca fait 57 ans qu’il est nocif au genre humain, que ca fait 57 ans qu’il bénéficie d’impunité et qu’il doit aux femmes 57 ans de réparation.

      –------

      Ca me fait pensé à une discussion que j’ai eu il y a peu sur la galanterie et dans laquelle on m’a sorti cette excuse de l’éducation à l’ancienne.

      La discutions partait d’un exemple : lors d’un premier RDV au resto entre un homme et une femme cis-hétéros, l’homme paye l’addition en douce pendant que la femme est parti au toilettes.

      Par rapport à cet exemple je disait que ce galant homme avait deja un comportement de dominateur à la limite de l’agresseur.

      Sans connaître la femme, sans savoir si elle est féministe, il décide tout seul de la mettre devant le fait accompli sans aucun dialogue. Quitte à prendre le risque de mettre mal à l’aise la femme avec qui il a dîner. Il prefere ne pas traiter la femme avec qui il dîne comme un être humain, en lui demandant son avis et il lui impose des coutumes misogynes de la bougeoisie du XIX.
      A ceci on m’a objecté donc que le mec avait appris ca de son éducation. Mais comme le mec n’a pas 8 ans (sinon il payerais pas le resto à une inconnue) il est responsable de ses choix. Et en 2017, aucun homme, AUCUN ne peut ignoré qu’un certain nombre de femmes sont hostiles à la galanterie. En 2017 tous les hommes, TOUS savent que les femmes qui sont hostiles à la galanterie sont les féministes, c’est à dire les femmes qui réclament l’égalité. En 2017, la galanterie est un outil de sélection utilisé par les hommes pour choisir les femmes soumises , pour se pécho une femme du XIX qui dira rien quant on lui fait des coups en douce, quant on la met devant le fait accompli, quant on ne lui demande pas son avis et qui ne remet pas en cause les règles de domination masculine.
      Aussi le mec qui a appris à faire des coups en douce aux femmes lors d’un premier RDV, qu’est ce qu’il à appris d’autre qu’on pourrait imposer à une femme sans lui demandé son avis ? Il ne sais pas poser la simple question « Qu’est-ce que tu préfère pour l’addition ? » et je me demande quelles autres questions il a appris à ne pas poser.

      Dans ce scénario, si un homme me faisait ce coup là, je penserais que c’est probablement un violeur. Mon alarme intérieur serait enclenché. Même si c’est pas un violeur/agresseur, je me dirait qu’il y a de forts indices. Et je déconseille à toute femme de poursuivre une relation avec un homme qui se comporte comme ca.

      On sais qu’il y a 1/3 des femmes qui subissent au moins une agression sexuelle au cours de leur vie. Et nous savons que 98% des agressions sexuelles sont commises par des hommes (et 96% des victimes sont les femmes). Nous ne connaissons pas le nombre d’agresseurs parmi les hommes et les agresseurs sont souvent multi-agresseurs, mais en étant très sympas avec les hommes j’imagine qu’il y a 5% de violeurs parmi eux. Sachant cela, un premier RDV pour une femme avec un inconnu c’est environ 5% de « chances » de dîner avec un violeur/agresseur sexuel.

      Imaginons un bol de bonbons, 5% de ces bonbons contiennent du cyanure. Mais on ne sais pas quels bonbons sont mortels, par contre je sais que le cyanure sent l’amande. Dans le bol il y a 30% de bonbons qui sentent l’amande.
      Si je devais piocher dans ce bol de bonbon à l’aveugle, j’éviterais tous les bonbons qui sentent l’amande. Même si je sais que tous les bonbons qui sentent l’amande ne sont pas mortels, et même si je sais que certains bonbons qui ne sentent pas l’amande peuvent aussi contenir du cyanure.
      Un homme qui est galant en 2017, c’est à dire qui se comporte selon les us et coutumes de la bourgeoise misogyne du XIX, il pue affreusement l’amande.

      Aux hommes qui ne veulent pas être confondu avec des violeurs,
      Aux hommes qui ne veulent pas mettre mal à l’aise les femmes égalitaristes,
      Aux hommes qui ne veulent pas donner l’impression de faire leur recrutement de bonniches,
      Aux hommes qui veulent montré qu’ils n’ont pas une mentalité retardé de deux siècles,
      Aux hommes qui veulent montré qu’ils ne pensent pas que les femmes leur sont inférieurs,
      Arrêtez tout de suite la galanterie.

      La galanterie est du sexisme dit « bienveillant », c’est un vieux sujet dans le féminisme. A la fin du XIX Sojourner Truth en parlait déjà dans son discours « Ne suis-je pas une femme ? » Sojourner Truth ayant remarqué que la galanterie ne s’appliquait pas aux femmes noirs, aux femmes pauvres, aux femmes vieilles, aux femmes laides...

      Les hommes qui en 2017 font encore de la résistance sur un truc aussi simple que la galanterie font de l’ anti-égalitarisme forcené . Ils maintiennent leur domination par ce genre de comportement sois disant anodin. Mais lors d’un premier RDV le signal envoyé par les hommes galants est « féministes je vous emmerdes, moi je veux une femme qui aime se faire traiter comme on traitait les femmes au XIX ». Il est grand temps d’être intraitable avec ce genre de comportement et de coller la honte a ces hommes.

      #galanterie #PUA #séduction #sexisme_bienveillant #paternalisme #féminisme

    • Merci @clementb j’espère que ca te sera utile et que ca aidera à certaines prises de conscience.
      C’est un peu la même idée qu’avait Crèpe Georgette par rapport au #trottoirgate

      J’ai lancé sur twitter quelques conseils aux hommes qui souhaitaient participer au combat féministe. L’un de ces conseils a suscité énormément de réactions, il disait quelque chose comme ; « la nuit, si vous êtes derrière une femme seule, changez de trottoir et accélérez pour lui montrer que vous n’êtes pas un agresseur ».

      http://www.crepegeorgette.com/2014/02/05/le-trottoirgate-ou-comment-la-peur-vint-aux-femmes-2

      Il n’est pas possible pour une femme dans la rue de savoir qui vous êtes ; elle ne peut savoir que vous êtes un homme charmant et qu’elle ne risque rien. C’est sans doute peu agréable à entendre mais croyez que c’est encore moins agréable à vivre.
      Et on en arrive à la partie compliquée du programme ; demander aux hommes de changer un peu leurs habitudes, leur façon de parcourir les rues afin que les femmes se sentent moins en insécurité.
      J’ai constaté hier à partir du hashtag twitter que beaucoup d’hommes préféraient nier la réalité que la penser vraie ; elle est atroce en effet. Elle l’est encore plus pour les femmes. je suppose que réaliser que vos soeurs, amies, copines, femmes, filles, mères, collègues ont peur vous met mal à l’aise. L’ignorer ne changera pas les choses. Vous comporter en chevalier blanc non plus. Les empêcher de sortir non plus. En revancher, adopter des méthodes - dont on parlera dans un prochain article - sur comment montrer aux femmes qu’elles ne risquent rien face à vous ne vous coûte pas grand chose.

      J’ai également compris qu’il vous déplait d’être assimilé à un violeur à un agresseur sexuel, qui dans votre tête doit avoir la bave aux lèvres et la tête d’Emile Louis alors que vous avez le charmant physique d’un jeune premier. Etre un agresseur sexuel n’est pas visible sur votre visage, et oui dans la rue, vous pouvez passer pour tel. Que vous le vouliez ou non. En tenir compte l’espace d’un instant pour que les femmes se sentent davantage en sécurité ne me parait pas un grand effort à faire.

  • l’homme (de gauche) qui croyait à la barbarie
    http://lmsi.net/L-homme-de-gauche-qui-croyait-a-la
    https://www.youtube.com/watch?v=jVgAFIwUdDk

    Des élections, Emma Goldman disait que si elles changeaient quelque chose, le pouvoir les aurait rendues illégales. Nous l’allons montrer tout à l’heure dans la restitution d’une scène – c’est le moins que l’on puisse dire – inamicale. Dix-huitième arrondissement de Paris, le petit père autoproclamé des « gens » est venu saluer ses ouailles et grapiller quelques suffrages pour les législatives. C’est que les pauvres, les Noirs et les Arabes – segments à la fois méprisés et convoités sur le marché électoral – ont quand même un peu voté pour lui. Pour l’occasion, le petit père autoproclamé des « gens » vient soutenir de son grand charisme la candidate locale, qui n’ose pas ou ne veut pas interrompre le chef lorsque celui-ci crache son mépris sur des gosses. Et avant mauvaise troupe !

    #paternalisme #sauvages #la_chapelle

    • Je veux pas me payé Mélenchon. Je l’apprécie et je vote pour lui depuis des années, depuis qu’il a quitté le PS. Mais ca m’empêche pas de pointé parfois son paternalisme et de pas le prendre comme un demi-dieu incapable de dire une biterie. Le fait que tu évoque une attitude d’enseignant face à des élèves montre une posture d’autorité, ce que moi j’appel paternalisme. Ca me semble pas bien grave de pointé ce travers et histoire qu’il fasse attention aux mots qu’il choisi. ca me semble pas le discrédité et j’ai assez d’estime pour lui pour le savoir capable de s’améliorer.

    • Les personnes qui ont écrit le texte que je relaye y ont vu du paternalisme néo-colonial. Je leur donne plutot raison à cause de la maladresse du mot « sauvage » avec le contexte d’un groupe d’enfants racisés face à un homme blanc qui incarne le pouvoir. Je le relève sans en faire plus. J’ai mis des tags sobres « #paternalisme #sauvages #la_chapelle » sans commentaire. Pour moi c’est de l’archivage autour des questions de vocabulaire et des sujets touchant le quartier de la chapelle et Mme Obono.
      Tu peu donner ton avis, il n’y a pas de problème. A mon avis ce que tu dit n’entre pas en contradiction avec ce que dit l’article, les deux point ne s’opposent pas.
      Mon choix va plus vers l’interpretation de l’article car on est pas dans une classe mais dans une mise en scène médiatique et du coup ca fonctionne avec beaucoup de #symboles.
      edit - vu ce que se prend Mme Obono et les personnes racisées je comprend qu’illes soient chatouilleuseux quand le mot « sauvage » surgit. Même si c’est dit avec bonhommie. Le paternalisme peut etre bienveillant.

    • Najate Zouggari ( auteur de l’article ) me semble bien connaître le candidat de la France Insoumise :

      Vous passez pour des barbares. On aimerait savoir auprès de qui, selon toi, nous passerions pour des #barbares ? Auprès du vieux le Pen qui se pâme d’admiration devant tes talents oratoires ? Auprès de ton ami Buisson qui te trouvait plus chrétien que Fillon ? Auprès des médias dont tu as tant besoin pour nourrir ton insoumission ?

      « Calmez vous. Vous passez pour des barbares après. Ils vous filment, et après on passe pour des sauvages. »

      faudrait déjà savoir où se situe la barbarie dans ce loooong épisode électoral que la France vient de traverser. Où elle commence et où elle finira ? Moi aussi j’ai voté une fois pour la FI mais pas pour son leader. Je n’ai pas d’acrimonie particulière envers Mélenchon mais ses propos, même bonhomme, dans cette situation m’étonne de la part d’un vieux routier de la politique qui se targue d’être un orateur hors-pair. ça me rappel Chevènement et ses #sauvageons.

      Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie.

  • Niquer la France n’est pas rédhibitoire | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/147543/obono-nique-la-france

    Danièle Obono, française, diplômée de l’université, bibliothécaire, députée, est aussi non-patriote. Oratrice de La France insoumise, soutien de Mélenchon, elle s’est opposée à lui publiquement, nettement, quand il a suggéré que des soldats français pourraient protéger la population gabonaise dans des troubles post-électoraux, en septembre 2016. Elle n’est pas patriote. C’est pour cela qu’il faut la défendre ; précisément pour ce qu’on lui reproche. Cela va nous faire énormément de bien, pour peu qu’elle tienne la distance, d’avoir au parlement une femme que le salut au drapeau inspire aussi peu, pour nous rappeler qu’on peut penser en dehors du village.

    Il faut revenir au début de l’histoire. En 2012, l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF), un groupe catho-tradi, xénophobe et maurrassien, porte plainte contre un groupe musical lillois, ZEP (Zone d’expression populaire), pour une chanson rappante sur fonds de musette sobrement intitulée « Nique la France ». Une pétition se monte pour défendre les artistes, signée par des noms reconnus de la radicalité, Besancenot ou Noël Mamère, mais aussi par Obono, alors inconnue au bataillon, qui a milité dans des combats minoritaires, culturels et trotskisants. Cinq ans passent et Obono, ancienne de la LCR et du NPA, désormais France insoumise, devient députée, et comme telle invitée au jury populaire des « Grandes Gueules », l’émission de parole brute de RMC, et là voilà confrontée à cette vieille affaire. Nous vivons dans un temps postérieur à Charlie, et l’amour de la Patrie n’est pas un détail. Ainsi donc, s’étonnent les animateurs, elle défend le droit à niquer la France ? Elle parle de liberté d’expression, ce genre de chose. On lui demande si elle dit « Vive la France », puisque ce pays l’a éduquée. Elle s’amuse et biaise, se demande si on est le 14-Juillet, et elle ne se lève pas tous les matins en chantant « vive la France ». Un chroniqueur mécontent l’exécute de bon sens. « Vous êtes plus facile à soutenir “Nique la France” qu’à dire “Vive la France” », dit-il, et ajoute une ode au pays qui emporte le morceau. La suite est la polémique que l’on sait.

    #anti-colonialisme #non-patriotisme #nationalisme

    • Je l’ai posté avant de le lire car le sujet m’intersse mais dit donc quel #paternalisme ce Claude Askolovitch !

      Mais ces vilenies ne sont pas au niveau de ce rejet absolu que la chanson proclame. Il faut l’assumer. Défendant ZEP, les pétitionnaires de 2012 ne protégeaient pas simplement la liberté des chansonnettes pamphlétaires, mais validaient un refus absolu de nos mythes fondateurs. Danièle Obono n’est pas allée au bout de sa vérité, surprise par les Grandes Gueules. Elle n’a pas dit, retenue par les convenances de sa nouvelle charge ? C’est un paradoxe. Elle aurait pu aller au bout, et en aurait été d’autant plus estimable. Le lieu n’était pas forcément adéquat ? Être sommé de dire « Vive la France » dans un studio de radio est une parodie, et il faut un instant pour comprendre que c’est sérieux. Il faudrait avoir l’esprit d’a-propos.

      Danièle Obono avait l’embarras du choix des réponses. Elle aurait pu titiller l’histoire, et rappeler que ce vicomte Donatien de Rochambeau, combattant de l’indépendance américaine, officier de la République puis de l’Empire, avait maté les esclaves révoltés de nos îles en lâchant sur eux des bouledogues, et écrivait ceci à ses subordonnés :

      « Je vous envoie, mon cher commandant, un détachement de la garde nationale, suivi de 28 chiens bouledogues. Il ne vous sera passé en compte aucune ration, ni dépense pour la nourriture de ces chiens. Vous devez leur donner des nègres à manger. »

      Ce fut nous, dans nos gloires.

      Bref. Danièle Obono a raté l’occasion de digresser sur la patrie. Ce n’est que partie remise. Elle saura faire. Et nous saurons l’apprendre, pour ne pas être naïfs quand nous l’estimeront.

    • Pour ce qui est de Niquer la France, il ne faudrait pas oublier les niqueu(ses)rs professionnel(le)s.
      – Les éditocrates et la presse macron.
      – Les député(e)s en marche et pas mal d’autres.
      – Fraudeurs fiscaux, et autres tricheurs.
      – l’union européenne.
      – L’ex banquer et résident de la république.
      . . . . . . . . . . . . .
      Il leur fallait trouver une brebis galeuse à dénoncer

  • Les blousons noirs : Les rebelles sans cause sur France 3 - tous les replay sur france.tv
    https://www.france.tv/documentaires/societe/13937-les-blousons-noirs-les-rebelles-sans-cause.html
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    Au cours des années 50 et 60, en France, un phénomène nouveau inquiète la population. Des hordes de jeunes, vêtus de vestes en cuir, amateurs de rock’n’roll et de grosses cylindrées, sèment le désordre et se révoltent contre l’ordre établi. Les faits divers de la presse relatent les actions de ces « blousons noirs » qui semblent avoir perdu tous leurs repères moraux, se moquent de tout et ne croient en rien. Patrick, Jean-Pierre et Gérard ont fait partie de ces jeunes voyous. Ils reviennent sur leur jeunesse, passée à flirter avec la délinquance juvénile et racontent pourquoi ils ont adopté cette attitude de révolte.

    dispo 4 jours. J’ose #masculinité même si je ne suis pas tout à fait sûr de mon coup, et plus sûrement #violence...

  • Maschilista e femminista non sono parole equivalenti - Il Post
    In molti lo pensano ancora: e la similitudine delle due parole inganna, ma sono concetti molto distanti

    http://www.ilpost.it/2017/06/16/maschilista-femminista-non-sono-parole-equivalenti

    Alcuni recenti articoli del Post che riguardavano il femminismo hanno ricevuto da diversi lettori commenti e reazioni che mostravano un’errata comprensione dei termini “femminista” e “maschilista”, ponendoli sullo stesso piano e dando loro significati speculari e analoghi, alternativi: come faremmo con “europeo” e “americano”, o “conservatore” e “progressista”, e come se il maschilismo chiedesse per gli uomini ciò che il femminismo chiede per le donne. È forse opportuno quindi spiegare meglio che – linguisticamente e storicamente – non è così.

    Che cos’è il maschilismo
    Il vocabolario Treccani definisce così il “maschilismo”: «Termine, coniato sul modello di femminismo, usato per indicare polemicamente l’adesione a quei comportamenti e atteggiamenti (personali, sociali, culturali) con cui i maschi in genere, o alcuni di essi, esprimerebbero la convinzione di una propria superiorità nei confronti delle donne sul piano intellettuale, psicologico, biologico, ecc. e intenderebbero così giustificare la posizione di privilegio da loro occupata nella società e nella storia». Il dizionario Garzanti: «Atteggiamento psicologico e culturale fondato sulla presunta superiorità dell’uomo sulla donna; comportamento sociale determinato da questo atteggiamento».

    Il maschilismo è dunque un atteggiamento che si manifesta in contesti sociali e privati e che si traduce in pratiche quotidiane che possono essere violente, repressive, offensive o anche semplicemente paternalistiche, basate sulla convinzione che gli uomini siano superiori alle donne: partendo da una innata differenza biologica, la minore forza fisica femminile, e dalle sue conseguenze storiche, il maschilismo stabilisce una gerarchia tra uomini e donne, in cui le donne sono considerate “naturalmente” inferiori anche sul piano intellettuale, sociale e politico. Il maschilismo è dunque una forma di sessismo, cioè una discriminazione nei confronti delle persone basata sul genere sessuale. Come ogni discriminazione, trasforma le differenze in pretese di superiorità, confondendo le due cose.

    Che cosa non è il femminismo
    Per quanto riguarda il femminismo e la sua distinzione dal maschilismo è più immediato dire che cosa non sia: non è, innanzitutto, un atteggiamento psicologico basato su alcune convinzioni. Non è cioè un comportamento basato sul pensiero di una presunta superiorità della donna sull’uomo, né su un’idea di ruoli basata sul sesso, quanto invece su un’analisi storica. Il femminismo è un movimento che ha una nascita (la cui data è oggetto di discussione), più di due secoli di storia e dei soggetti che lo hanno inaugurato e portato avanti. Essendo un movimento storico non ha sinonimi, come non hanno sinonimi l’Illuminismo o il nazionalsocialismo: “egualitarismo”, “umanismo” o “diritti umani” sono concezioni politico-sociali che in qualche caso hanno o hanno avuto con il movimento femminista delle convergenze di contenuti o di finalità, ma che non sono né sostituibili né sovrapponibili a quello specifico processo storico. I contenuti del femminismo sono molto vari e complessi, ma l’obiettivo del femminismo nelle sue varie declinazioni teoriche e pratiche non è quello di affermare una “supremazia delle donne”.

    La parola
    Non ci sono notizie certe sulla nascita della parola e anzi, quando il femminismo era già praticato la parola non esisteva: si è detto che l’inventore del termine “femminismo” sia stato all’inizio dell’Ottocento il filosofo socialista Charles Fourier, favorevole all’uguaglianza tra uomini e donne, ma sembra che non sia vero. Il termine era secondo alcuni già utilizzato in medicina e indicava un disturbo dello sviluppo negli uomini che aveva a che fare con la loro “virilità” e li faceva sembrare femminili (“femminismo” era dunque inteso come “effeminatezza”).

    La parola si ritrova poi in quello stesso periodo nel libro L’Homme-femme del 1872 dello scrittore francese Alexandre Dumas (figlio) in cui dice: «Le femministe, chiedo perdono per il neologismo, dicono: tutto il male viene dal fatto che non si voglia riconoscere che la donna sia uguale all’uomo, che devono avere la stessa istruzione e gli stessi diritti degli uomini». Pur descrivendo le loro ragioni, Dumas usò comunque la parola per sminuire le donne che lottavano per i loro diritti e per essere pari agli uomini. Sembra, infine, che sia stata la suffragetta francese Hubertine Auclert, nel 1882, ad appropriarsi della parola “femminismo” nella sua accezione moderna, rivendicata.

    Che cos’è il femminismo
    Va detto, semplificando, che a differenza di altri movimenti storici il femminismo è assolutamente originale, per forma, contenuti e modalità, e che (almeno in parte) proprio da questa sua originalità possono nascere le difficoltà di inquadrarlo o i molti equivoci che lo circondano.

    Il femminismo non è monolitico, non ha un gesto eclatante che lo abbia inaugurato (paragonabile ad esempio alla presa della Bastiglia), non ha una precisa data di inizio né una data finale. Spesso si scrive che è un movimento carsico, che appare, scompare e poi appare di nuovo e all’improvviso. In realtà secondo alcune pensatrici è più corretto dire che il femminismo è un processo che in alcuni momenti storici si decompone: le protagoniste della sua storia non sono un soggetto politico permanente inserite in un contesto sempre uguale e la peculiarità di quello stesso soggetto viene prima delle altre, è cioè una differenza sessuale, originaria. Nel femminismo ci sono stati momenti di lotta organizzata, identificabili e molto riconoscibili, ma altri no, e senza che questo significasse mai la dispersione dell’eredità politica e teorica precedente.

    La terza specificità del femminismo rispetto ad altri movimenti storici è che nel corso del tempo e dei luoghi geografici in cui si è sviluppato ha avuto modi, pratiche, parole e itinerari sempre differenti tra loro, persino conflittuali, molto articolati e complessi tanto che si preferisce parlare di femminismi al plurale, per darne conto in modo più corretto. Infine, nei movimenti femministi teoria e pratica sono sempre andate insieme alimentandosi a vicenda: accostandosi, traendo forza e occasioni anche da saperi diversi e da altri movimenti storici, ma senza mai confondersi con questi. Si potrebbe dire che il femminismo è un movimento che si è sovrapposto alla storia politica dell’Occidente stesso e a tutte le discipline.

    Quello che si può affermare con certezza è che il femminismo è nato da una semplice e concreta constatazione: che appartenere al sesso femminile, nascere donne invece che uomini, significa trovarsi al mondo in una posizione di svantaggio, di difficoltà (nei migliori dei casi) e di inferiorità. I femminismi si sono infatti prodotti nel corso della storia a partire dai processi di esclusione a cui le donne sono state sottoposte. Come a dire che uno è il punto di partenza, le donne, che a un certo punto prendono parola e mettono in discussione, per modificarla, una certa relazione di potere.
    Semplificando, è perché è sempre esistito il maschilismo, che è cresciuto il femminismo.

    La differenza col maschilismo è dunque il suo nascere da una condizione storica di non libertà e di non parità, non dall’auto-attribuzione di una presunta superiorità basata sul genere. Qualche giorno fa sul New York Times, la modella e attrice ceca Paulina Porizkova ha scritto una lettera in cui dice di essere femminista e spiega quando e perché lo è diventata. Racconta che inizialmente pensava che la parola “femminista” fosse superflua: «Lo pensavo perché in quel momento ero una donna svedese». Arrivata in Svezia dalla Cecoslovacchia quando aveva nove anni si accorse da subito che in Svezia il suo «potere era uguale a quello di un maschio», che i compiti domestici erano divisi equamente, che le relazioni sessuali tra uomini e donne erano equilibrate, che la libertà sessuale di una donna non era considerata disdicevole o motivo di giudizio da parte degli altri, che a scuola durante l’ora di educazione sessuale le avevano spiegato la masturbazione e le avevano insegnato che la maternità è una scelta che le donne potevano fare o non fare. In questo contesto la parola “femminista” le sembrava antiquata, le sembrava cioè che non avesse alcun senso. Porizkova racconta poi che in Francia aveva trovato le cose molto diverse così come in America dove, dice, «il corpo di una donna sembrava appartenere a tutti tranne che a lei stessa»: «La sessualità apparteneva al marito, la sua opinione su di sé apparteneva ai suoi ambienti sociali e il suo utero apparteneva al governo. Doveva essere madre, amante e donna di carriera (ma con una retribuzione inferiore) pur rimanendo eternamente giovanile e magra. In America, gli uomini importanti erano desiderabili. Le donne importanti dovevano esserlo». La sua conclusione: «Mi sono unita a quelle donne che intorno a me si stavano sforzando ad avere tutto, fallendo miseramente. Ora non ho altra scelta se non quella di tirare fuori la parola “femminista” dal cassetto polveroso e darle una lucidata».

    “A nessuno piace una femminista”
    I contenuti del femminismo sono molto vari e complessi, ma l’obiettivo del femminismo nelle sue varie declinazioni teoriche e pratiche non è mai stato quello di affermare una “supremazia delle donne”. Il cosiddetto “conflitto tra i sessi” è stato in certi momenti molto aspro – ci sono state ribellioni e rotture – ma combattuto almeno da una parte senza volontà di prevalere sull’altro. Eppure da molti è così che il femminismo viene considerato, in modo analogo al maschilismo, e definito in modo sprezzante “veterofemminismo”. Parte del problema riguarda l’originalità e l’articolazione stessa dei movimenti femministi che sfuggono a logiche identitarie e monolitiche chiaramente definibili. C’è poi la questione se il femminismo stesso non abbia qualche responsabilità nel fatto di essere così malamente interpretato e il dibattito interno è molto vivace su questo punto. Come fare i conti con una cultura – il maschilismo – che pensandosi superiore si sente diminuita dal femminismo, è un tema.

    Parte del problema, secondo alcune, sta però altrove. Oggi è certamente sempre più raro sentire o leggere che “le donne sono inferiori rispetto agli uomini”, ma è molto diffuso, invece, un anti-femminismo che secondo alcune pensatrici non è altro che una forma mascherata di maschilismo: si chiede dunque o di superare la parola “femminista” o le si attribuiscono significati che quella parola non ha mai avuto. Lo ha spiegato bene la scrittrice Chimamanda Ngozi Adichie nel suo libro “Dovremmo essere tutti femministi” secondo cui negare la parola è negare la sostanza:

    «Non è facile parlare di genere. È un argomento che crea disagio, a volte persino irritazione. Tanto gli uomini quanto le donne sono restii a discuterne, o si affrettano a liquidare il problema, perché pensare di cambiare lo status quo è sempre una scocciatura. C’è chi chiede: “Perché la parola “femminista”? Perché non dici semplicemente che credi nei diritti umani, o giù di lì?”. Perché non sarebbe onesto. Il femminismo ovviamente è legato al tema dei diritti umani, ma scegliere di usare un’espressione vaga come “diritti umani” vuol dire negare la specificità del problema del genere. Vorrebbe dire tacere che le donne sono state escluse per secoli. Vorrebbe dire negare che il problema del genere riguarda le donne, la condizione dell’essere umano donna, e non dell’essere umano in generale. Per centinaia di anni il mondo ha diviso gli esseri umani in due categorie, per poi escludere o opprimere uno dei due gruppi. È giusto che la soluzione al problema riconosca questo fatto».

    Laurie Penny, giornalista britannica che collabora tra l’altro con il Guardian e che è molto attenta alle questioni di genere, si è spinta oltre provando a spiegare la questione della resistenza al femminismo e delle numerose critiche anti-femministe come una deviazione dal reale problema, una nuova forma di negazione:

    «A nessuno piace una femminista. Almeno non secondo i ricercatori dell’Università di Toronto; da uno studio è emerso che le persone ancora sono aggrappate ai tipici stereotipi sulle attiviste femministe, stereotipi come “odiatrici-di-uomini” e “poco igieniche”. Questi stereotipi sembra stiano seriamente limitando la possibilità, per le donne, di abbracciare l’impegno per la liberazione della donna come una scelta di vita. Il femminismo è un casino e c’è bisogno di venirne fuori. Per diventare “importante per le giovani donne di oggi” ha bisogno di radersi le gambe e di un nuovo taglio di capelli.

    (…) Innanzi tutto c’è la questione della parola femminismo, con la quale alcune persone sembrano avere un problema. Queste persone sentono il bisogno di tenere da conto innanzi tutto i sentimenti degli uomini, quando si parla di lavoro, retribuzione o violenza sessuale, per risultare meno minacciose, più eleganti; meglio parlare di “uguaglianza di genere” se dobbiamo parlare a tutti. Quelli cui interessa mantenere lo status quo preferirebbero vedere le giovani donne che agiscono, come dire, nel modo più grazioso e piacevole possibile; anche quando protestano.

    (…) Purtroppo non c’è modo di creare una “nuova immagine” del femminismo senza privarlo della sua energia essenziale, perché il femminismo è duro, impegnativo e pieno di rabbia (giusta). Puoi ammorbidirlo, sessualizzarlo, ma il vero motivo per cui molte persone trovano la parola femminismo spaventosa è che il femminismo è una cosa spaventosa per chiunque goda del privilegio di essere maschio. Il femminismo chiede agli uomini di accettare un mondo in cui non ottengono ossequi speciali semplicemente perché sono nati maschi. Rendere il femminismo più “carino” non lo renderà più facile da digerire.

    Lo stereotipo della brutta femminista che nessuno “si farebbe mai” esiste per una ragione: esiste perché è ancora l’ultima, migliore linea di difesa contro qualsiasi donna che è un po’ troppo forte, un po’ troppo interessata alla politica. Allora le si fa notare che se va avanti così, nessuno la amerà mai».

    #féminisme #machisme #genre @cdb_77

  • Tourisme humanitaire : la vraie fausse pitié - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/08/15/tourisme-humanitaire-la-vraie-fausse-pitie_1472579

    Profiter de ses vacances pour aider les populations locales, l’idée est plutôt louable. Mais l’amateurisme et le cynisme de ce secteur en vogue inquiètent les ONG sérieuses.

    C’est surtout le bon truc de blanc qui veut se racheter une conscience vite fait !
    La situation décrite au Cambodge est aberrante
    #paternalisme #colonialisme #rapports_nord_sud #orphelinats

    • Bonjour,
      nous souhaitons parcourir le pays pauvre (à vélo, en 2CV, à pied) et (distribuer des crayons de couleur, apporter des tee-shirts de recup, fournir des livres usagés). pour cela, il nous manque 2000 €.
      Votre aide permettra aux pauvres de devenir de vrais citoyens du monde.
      Merci ;-)

    • Il faudrait un peu de nuance ; peut-être que la manière dont ils essaient de « faire bien » est « mal », mais ils ont quand même fait ce premier pas, pour sortir du chemin consommatoire de base.

      Le #slum_tourism pose certes des problèmes (l’Afrique éternelle, l’esthétique de la misère, le business sans pitié des entrepreneurs locaux), mais sur place les militants pour la justice sociale (pour ce que je connais) ne sont pas non plus horrifiés par ça : parfois ça se passe bien, et ça offre une manière pour des populations de communiquer et de dialoguer hors mass-média.

      Les touristes ont beau être des touristes, ce sont des humains dotés d’un cerveau, et même si leur visite est cadrée/encadrée, ce n’est pas comme à Moscou à la belle époque du père des peuples.

      De plus il me semble que les problèmes évoqués ne sont pas causés par le tourisme de la misère.

      À mon avis il est plus constructif d’utiliser ce début de bonne volonté pour faire avancer la réflexion, plutôt que d’insulter les gens qui s’y essaient, et quelque part, s’y « risquent » quand même plus qu’en allant au club-med, surtout quand on entend ce qu’on entend.

      Enfin si veut pousser cette critique plus loin, pourquoi accepter que des journalistes aillent « se faire mousser » en faisant des reportages sur les horreurs du monde ? Interdisons toutes les communications entre deux régions du monde dès lors qu’il existe des inégalités économiques incommensurables entre elles ?

    • « Comme disait La Décroissance » : le problème de ce canard c’est qu’il pense que tous les gens (sauf ses lecteurs et encore) sont des abrutis de beaufs et des salauds. Ce qui les mène parfois au #racisme_social, et en tout cas à un gonflement des chevilles qui doit être assez douloureux.

    • Magnifique le propos d’Illich. Mais étant donné son parcours et la façon dont il a parcouru l’Amérique du Sud puis s’y est installé un moment, c’est cohérent. Ce gars avait un discours et une démarche politique d’une force encore inégalée.
      Et ça répond tout à fait aux remarques de Fil. L’humanitaire dépolitise les actions tout en faisant croire aux blancs qu’ils sont des sauveurs alors que ce sont des fossoyeurs.
      @grommeleur : c’est trop ça !!!!

  • L’école des soignants : Le président du Collège des gynécologues-obstériciens (CNGOF), modèle (!??) contemporain de paternalisme médical à la française | Martin Winckler
    https://ecoledessoignants.blogspot.fr/2017/06/un-modele-contemporain-de-paternalisme.html

    Ces jours-ci, le site du magazine Elle publiait un entretien avec Israël Nisand (chef de service en gynécologie-obstétrique aux hôpitaux de Strasbourg, et Président du Collège national des gynécologue et obstétriciens français), au sujet des violences gynéco-obstétricales. Je le reproduis ici accompagné de réflexions et d’interrogations. J’invite les lectrices et lecteurs à intervenir, soit sous forme de commentaire après le texte, soit en m’écrivant plus longuement Source : L’école des soignants

  • Vertueuses, les multinationales ? - Le business de l’aide au développement
    http://www.arte.tv/fr/videos/059525-000-A/vertueuses-les-multinationales

    Une part croissante de l’aide publique au développement serait-elle détournée au profit de grandes multinationales du secteur #agroalimentaire ? Une enquête stupéfiante menée dans trois pays africains.

    Lutter contre la malnutrition au #Kenya en investissant des fonds publics pour l’aide au développement dans une société important à Nairobi des pizzas surgelées fabriquées en Allemagne ? Le projet peut paraître absurde, c’est pourtant l’un des nombreux exemples d’une dérive dans laquelle est impliquée aujourd’hui l’aide publique européenne au développement. Pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la grande pauvreté, les pays donateurs misent sur les mécanismes du partenariat public-privé et, ce faisant, investissent une part croissante de leur aide au développement dans le soutien au secteur privé plutôt que dans les structures étatiques. C’est encore plus vrai depuis qu’en 2012 le G8 a lancé l’Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, associant 230 entreprises privées et dix pays africains pour le #développement de projets agroalimentaires d’envergure sur les territoires de ces derniers.

    #nasan #ppp #Afrique

  • Lotto Marzo. La vittima ha sempre torto

    Così, mentre aspettavo ho cominciato a camminare. Un tipo, in apparenza normalissimo, mi si è appiccicato addosso sempre di più. Appena ho provato ad allontanarmi mi ha afferrata per i capelli sbattuta a terra e colpita più volte al volto.

    Sono stata aggredita in pieno centro, alle 20.30 in una strada affollata e non ho capito il perché.

    Voleva la mia borsa? Non lo so. Certo mi chiedo se avesse voluto la borsa perchè perdere a tempo a colpirmi. Anche se non ricordo bene la sua faccia, l’ho guardato mentre mi colpiva e ho visto una rabbia che non mi era mai capitato di incrociare prima.


    http://wots.eu/2017/03/10/lotto-marzo-vittima-ha-torto
    #sexisme #harcèlement_de_rue #espace_public #paternalisme #Tunis #plainte #solitude #agression

  • Le discours sur l’excision doit changer | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/97657/discours-excision-changer

    Et pour ma part, je m’en fiche du qu’en dira-t-on sur mon ressenti, de surcroît de la part de personnes qui n’y connaissent absolument rien et sont extérieures à tout ça. Les « moi à ta place » ou les « oh, je sais pas comment j’aurais fait » ou les « toutes les mères qui excisent leur filles sont des bourreaux » ou les « ces sauvages et leurs traditions barbares, on voit où est la modernité, c’est chez nouuuuuuus ». En gros tout ces Blanc.he.s qui se la ramènent avec leur morale ethno-centrée visiblement achetée au marché sans essayer de... Non, il n’y a rien à essayer en fait. Quand on est totalement extérieur à un système, on a juste à écouter la parole de celles qui le vivent et/ou l’ont vécu. Et compatir. Et informer. Et dénoncer. Mais pas juger les victimes, leurs ressentis et leurs choix. Jamais. Non, je suis pas en colère, j’en ai juste ma claque des bottes pleines de boue qui viennent salir mon vécu et mon ressenti. Vraiment.

    #excision #féminisme #paternalisme #féministes_blanches

    • Je n’ai pas lu l’article de Slate, mais je vous ai lus avec attention. Je me permets d’intervenir pour vous dire combien vos propos font écho. Nous recevons dans notre association aujourd’hui plus d’une quarantaine de femmes par mois, pour lesquelles les violences subies, et en particulier l’excision a changé fondamentalement leur vie, l’image d’elle-même, et impacte sur leur relation avec leurs enfants, leur conjoint, voire leur communauté.
      Nous avons volontairement voulu que l’excision ne soit pas stigmatisée et être considérée comme une violence parmi toutes les autres, sans pour autant minimiser cette violence la plus symbolique touchant l’intégrité du corps féminin.
      Ce sont grâce aux femmes africaines, indiennes..., qu’aujourd’hui des femmes victimes de violences sexuelles libèrent leur parole. Elles arrivent à partager leurs douleurs dans l’intimité de nos cercles de parole.
      Les actions faites lors des campagnes de sensibilisation spécifiques (accentuées pour l’excision autour du 6 février), renforcent des clichés « l’excision c’est pour les africaines », tout comme « les violences conjugales c’est pour les familles de bas niveau social ». Ces clichés ont fait perdurer une vision qui ne revendique pas suffisamment de (re)mettre la femme à la bonne place dans la société.
      Nous nous engageons auprès d’elles pour « réparer » ce qu’elles croyaient irréparables. Nous n’avons aucune volonté à imposer une vision unique, nous les écoutons simplement et leur venons en aide.
      Parce que la femme est unique, nous sommes confrontés à de multiples demandes selon son parcours de vie.
      Nous tentons de rétablir ce lien, nous entendons leurs maux, prenons en charge leur post traumatique, car oui la plupart sont gravement impactées par cette mutilation. Nous n’oublions jamais qu’une femme en mauvaise santé, fragilisée par un traumatisme subi avec des douleurs gynécologiques et/ou des incontinences urinaires insupportables, ne pourra être une mère sereine, dont la transmission éducative est tellement essentielle.
      Elles nous sollicitent aussi (et de plus en plus souvent) pour une aide sociale dans le cadre de l’asile. Nous sommes émus par leur forte volonté de protéger leurs enfants, et pourtant l’absence de réponses sociales décentes perdure. Nous tentons de rétablir leur intégrité physique mais aussi sociale (on cherche un logement, on leur propose des bons alimentaires, des vêtements).
      Aidez nous à continuer à croire que ce que l’on fait pour elles est juste bien, et ne laisse pas s’imposer l’image du "blanc" qui vient au secours. La violence subie par les femmes quels que soient leur origine, le niveau social, leur parcours singulier, est le lien commun de nos actions, elles ont confiance en nous, sans honte et culpabilité à demander de l’aide, car elles ont la volonté réelle de s’en sortir. Pour autant, je comprends combien il est important d’exprimer nos questionnements et nos doutes, et je remercie de nous remettre en question, car ils nous permettent de progresser au bénéfice du plus grand nombre.

  • Fillon: la #droite patriarcale tombe les masques
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060217/fillon-la-droite-patriarcale-tombe-les-masques

    Dans l’affaire Fillon, une certaine droite a révélé avec brutalité ce que, en temps normal, elle s’emploie si bien à dissimuler : une culture patriarcale si profondément ancrée qu’elle semble n’en avoir même plus aucune conscience.

    #France #féminisme #François_Fillon #paternalisme

  • Le piège de la « lutte contre l’#islamophobie » | Le mensuel
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org/2017/01/22/le-piege-de-la-lutte-contre-lislamophobie_75202.html


    #débat

    Depuis les attentats de 2015 et 2016, cette question a pris de l’ampleur. Par exemple, le lamentable épisode de l’affaire du burkini a remis en lumière, l’été dernier, la façon dont les politiciens de droite comme de gauche sont prêts à faire feu de tout bois pour détourner l’attention de l’opinion des problèmes essentiels du moment, par #démagogie électorale.

    Cette #récupération de la question du voile, de la burqa ou du burkini par des politiciens qui se moquent de l’#oppression des femmes et ne sont laïcs que lorsqu’ils parlent de l’islam, est choquante. C’est une campagne raciste.

    Pour autant, en tant que militants communistes, nous sommes aussi des adversaires résolus de toutes les religions et de toute oppression, et l’actuelle campagne ne doit pas faire perdre aux révolutionnaires toute boussole.

    #racisme

  • Vous êtes intelligente, Mademoiselle! | L’inquiet, tant étrange, taît.
    https://inquietantetrangete.wordpress.com/2017/01/17/vous-etes-intelligente-mademoiselle

    Et je ne parle pas de toutes les autres indélicatesses : m’ausculter devant 3 autres personnes qu’il ne m’a pas présentées, me féliciter sur mon élocution parfaite (je suis paralysée du visage, autant vous dire que ce compliment qui relève autant de la condescendance que de la flagornerie, ne m’intéresse que peu étant donné que je ne suis pas venu consulter un phoniatre ou un orthophoniste), m’appeler Mademoiselle alors qu’il a lu mon âge, raisonnable, et que je suis mariée, déprécier les autres médecins que j’ai consultés, et surtout m’administrer un traitement douloureux qui ne m’a pas soulagée.

    Ces indélicatesses, je viens de les caractériser : du #paternalisme, du #sexisme, de la #condescendance. Dans d’autres circonstances, je les combattrais et je tenterais par tous les moyens de faire comprendre à ceux qui en sont auteurs que ce comportement n’aide en rien le soin mais au contraire l’entrave beaucoup.

  • LE MALHEUR D’ÊTRE FEMME : DE LA DÉSINVOLTURE À LA COMPASSION DANS LA LITTÉRATURE MÉDIÉVALE
    https://www.franceculture.fr/conferences/le-malheur-d-etre-femme-de-la-desinvolture-la-compassion-dans-la-litte

    La liberté de disposer de soi-même est un principe admis par les penseurs médiévaux, mais généralement peu appliqué, et les contraintes envers les femmes sont constantes dans les faits. Les historiens font montre d’une réprobation discrète ou d’une apparente insensibilité ; les poètes fantasment parfois avec désinvolture sur des récits de viol, mais composent aussi des lamentations d’abandonnées, de religieuses sans vocation et d’épouses maltraitées. Pourtant, on voit naître surtout à partir du XIIe siècle et dans les romans, une compassion qui se fait véritable sympathie et compréhension.

    #conférence #radio #femmes #moyen-age #histoire #historicisation

  • Réponse à une paire de sottises

    Les textes d’@Anarchosyndicalisme ! soulèvent l’ire des post-modernes sur divers sites internet, et on les comprend : nous battons en brèche leurs âneries. En ce moment, deux « arguments » principaux nous sont opposés. Voici les réponses qu’ils appellent.

    Le premier est nouveau. Donnons-lui la préséance, d’autant qu’il « tourne » sur les réseaux sociaux, comme si c’était une grande découverte. Le voici :

    « … lorsqu’on refuse à l’islamophobie le qualificatif de racisme, parce que, je cite, « les musulmans ne sont pas une race », c’est a priori admettre qu’on pense tout au fond, même inconsciemment, malgré l’universalisme proclamé, que d’autres groupes sont des races pour de vrai. »

    Le petit exemple suivant va suffire à dévoiler l’inanité de ce propos. En cette période d’avant Noël, ma petite fille de 4 ans et demi est revenue hier de la maternelle toute chamboulée car une « grande » venait de lui révéler que « Ce sont les papas qui font les pères Noëls » . Sa maman l’a rassurée : « Mais non, ton papa n’est pas le père Noël » .

    Si notre interlocuteur avait assisté à la scène, j’imagine qu’il aurait appliqué immédiatement ce qui lui tient lieu de raisonnement à cette maman et qu’il aurait conclu qu’indubitablement ma belle-fille, tout au fond d’elle-même, pense que le père Noël existe. Je suis en mesure de lui apporter un démenti cinglant : depuis l’âge de 5 ou 6 ans, ma belle-fille sait que, pour de vrai, le père Noël n’existe absolument pas.

    De même, quand nous opposons au discours « J’ai été enlevé par des extra-terrestres » du gourou Raël (secte des raëliens) un démenti formel « Non, Raël, tu n’as pas été enlevé par des extra-terrestre » , cela n’indique ni de près ni de loin que nous croyons aux soucoupes volantes, aux visites et aux enlèvements d’humains par des petits hommes verts munis de leurs sympathiques petites antennes.

    Le raisonnement de notre interlocuteur rappelle celui d’un Grec inepte qui affirmait :

    « S’il y a des temples, il y a des dieux. Or il y a des temples, donc il y a des dieux » ,

    ce qui fit se rouler de rire tous les philosophes de l’époque, Lucien en tête si mes souvenirs sont bons. Je dois dire que la phrase de notre interlocuteur m’a fait le même effet.

    Pour finir, il est clair que, quand on écrit « les musulmans ne sont pas une race » , on s’oppose tout simplement aux individus (manifestement nombreux, du Ku-Klux Klan à l’extrême gauche) qui sont persuadés, eux, qu’il existe des races. On combat leur sinistre illusion sans en partager une once. Point barre.

    L’autre type « d’argument », plus classique, est le suivant : « N’y a-t-il pas d’arabes parmi vous ? » , ce à quoi un ou une autre internaute ajoute

    « Non il n’y a pas d’arabes, c’est 3 ou 4 vieux blancs racistes qui voudraient revenir au militantisme des années 60… » .

    Dans son texte, la première personne avait écrit également

    « C’est une violence que ne pas vouloir écouter les gens » .

    Ce type de violence, les post-modernes ne se gênent pas pour nous la faire. Très probablement, ces deux personnes que je cite ici n’ont jamais mis les pieds dans notre local, ce qui n’empêche pas l’une d’elles de nous « décrire ». Si par le plus grand des hasards elles l’ont fait, elles mentent. Cela dit, revenons aux « arguments ».

    Nous ne demandons jamais aux personnes qui prennent contact avec nous de quelle supposée origine raciale elles sont. Pour une raison bien simple : on s’en fout. Par contre, nous échangeons sur leurs conditions de vie, de travail, sur l’exploitation qu’elles subissent… et justement, de ces échanges, il ressort que beaucoup d’entre-nous avons subi directement de fortes discriminations parce que nous étions sans papiers, souvent sans revenu stable ou que la langue française nous était parfaitement étrangère (sans compter, pour les très âgés, le passage par quelques camps de concentration. Il en reste parmi nous, les anarchos ont la peau dure…) bref, autant d’oppression sinon plus, que des personnes nées en France et qui revendiquent maintenant leur « racialisme ». Ça devrait donner à réfléchir, non ?

    Ensuite, ça c’est exact, il y a des « vieux » à la CNT. Deux petites remarques en passant : 1/ pas que des vieux 2/ les dénoncer comme de « vieux blancs » est typiquement une formulation raciste. L’avantage que nous avons, nous les vieux (1), est que nous avons un passé qui parle pour nous (au moins pour ceux qui continuons à être ce que nous avons été). Dans les années 60, qui semblent si éloignées à l’internaute qui nous critique, beaucoup d’entre nous étaient engagés aux côtés de la résistance libertaire espagnole. Un certain nombre de copains y ont laissé la peau. Ainsi, le militant anarchiste Salvador Puig Antich, à 26 ans fut assassiné par l’Etat espagnol au « garrotte vil » (2). D’autres militants ont été torturés, lourdement condamnés… Dans ces mêmes années 60-70, pour ne donner qu’un autre exemple, l’avortement était considéré comme un crime, passible de la réclusion à perpétuité. Et bien, il y a eu des gens, maintenant vieux, pour organiser des avortements clandestins, dans l’appartement de tel ou tel militant. Le risque était grand, il fut pris. Ici aussi il y eut des morts, au moins indirectement : la dernière personne incarcérée en France pour crime d’avortement fut un militant anarchiste, un très bon copain : Aristide Lapeyre (1899-1974). Il était, lui aussi vraiment très vieux. Ça n’empêcha pas l’Etat de l’expédier en prison. Il y fit un accident vasculaire cérébral et en succomba.

    Avec l’arrivée de Fillon au pouvoir, voire de Marine, il est fort possible que l’avortement ait à revenir clandestin, entre autres joyeusetés. Nous gardons précieusement les adresses internet de nos deux internautes, sûrs que nous sommes qu’elles offriront leurs domiciles pour les faire dans la clandestinité, comme ce fut le cas dans ces fameuses années 60-70. Ce que les vieux ont eu le courage de faire quand ils étaient jeunes dans un contexte ultra-répressif, des jeunes internautes d’aujourd’hui, qui ont le verbe si haut, ne manqueront pas de le faire avant de devenir vieux (ou vieilles), n’est-ce pas ?

    Et si ce n’est pas l’avortement qui devient illégal, il y a déjà beaucoup de choses à faire en ce moment : cacher des sans-papiers, aider des « arabes » : mais oui, il y a des dizaines de milliers de Syriens (par exemple) réfugiés en France, dans des conditions parfois sordides. Ils ont besoin d’aide concrète et de solidarité (pas que verbale). La CNT-AIT après avoir lancé l’initiative « Du lait pour les enfants réfugiés syriens », transformée ensuite en « Initiative laïque de soutien et d’aide aux réfugiés syriens » leur apporte une aide, au quotidien (3). Qu’attendez-vous, chèr(e)s internautes pour vous joindre à nous ou pour faire de même ? Pour aider les « arabes » (et les autres) qui sont dans d’inextricables difficultés ? Mais peut-être êtes vous tellement centré(e)s sur votre petit nombril que rien d’autre ne vous importe.

    (1) Vu ce type d’attaque jeuniste, la rédaction a demandé à un vieux de répondre.

    (2) Le garrotte, c’est un collier de fer qu’on passe autour du cou du supplicié. Le bourreau le serre ensuite progressivement, lentement, jusqu’à ce que mort s’en suive.

    (3) Nous réfléchissons actuellement à étendre et développer cette initiative.

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°152 déc 2016 - Janv 2017
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article844

    • Je rajoute, j’avais déjà commenter le texte dans les commentaire d’un article précédent :

      https://joaogabriell.com/2016/07/14/ce-que-releve-lune-des-phrases-preferees-des-islamophobes-lislamophobi

      Déjà c’est un jargon difficile à lire. Car en substance on dit "ils sont de mauvaise fois ces raciste", "antiracisme politique = nous, "eux = naïfs dans le système du racisme d’État".. mais bon.

      Premièrement le texte vise habilement à ne pas distinguer "Musulman" et "Islam", soit "Musulmans" des personnes et "Islam" un dogme, une idéologie.

      « les musulmans ne sont pas une race », c’est a priori admettre qu’on pense tout au fond, même inconsciemment, malgré l’universalisme proclamé, que d’autres groupes sont des races pour de vrai.

      Effectivement faire on fait la différence entre religion/idéologie une distinction sur le caractère physique. Il y a une net différence entre un Juif et un pratiquant du Judaïsme. Comme entre venant des pays à confession musulmane et pratiquant musulman ce que ne semble ignorer l’auteur.

      Si tu es pour affirmation "les musulmans ne sont pas une race" donc "d’autres groupes sont des races pour de vrai". On est là dans l’argumentation typique du faux dilemme, en générale les argument des racialiste ne vont pas plus loin.

      Mais là.

      Deuxième cas :

      Soit ils pensent que « noir » « arabe » sont bien des catégories construites et non pas des races, mais que le mot « musulman » tout en renvoyant lui aussi à une construction historique relèverait d’une réalité trop différente pour que le traitement discriminant des populations auquel il renvoie puisse être qualifié de « racisme ».

      Notons le cotée amphigourique et tordu à la phase, j’ai mis du temps à comprendre mais je suis peut-être un pu lent.

      Ceux qui pense que le mot « musulman » :
      – Une construction historique
      – Mais la réalité trop différente (..) pour être qualifié de « racisme ».

      (..) pour ceux qui adhèrent à cette lecture, tout en invectivant constamment les militants de l’antiracisme politique, cela montre qu’ils sont particulièrement hypocrites

      Car :

      la mobilisation politique de catégories produites par l’histoire ne signifie pas nécessairement qu’on les légitime, mais peut aussi servir à contester l’ordre social qu’elles ont produit.

      En :

      en acceptant de mobiliser l’idée de racisme contre les « noirs » ou contre les « arabes » (...) les antiracistes universalistes auto-proclamés reconnaissent eux-mêmes que nommer les catégories visées le racisme, n’est pas ce qui constitue le racisme, et peut être aussi une manière d’y répondre.

      Prenons un autre exemple pour voir le soucis argumentatif :
      "anti-communiste" c’est du raciste anti-russe. Donc tous ceux qui s’attaque au communiste sont des racistes.
      Si tu dis que "communiste" c’est pas pareil tu est pas cohérents parce que tu pense aussi que "slave" n’est pas une catégorie pertinente. Même si je pense que les slaves ne sont pas en soit une catégorie cohérente.

      Oui, mais si je dit que "anti-communisme" c’est raciste cela nous empêche de détacher l’idéologie / de la ’race’.
      1) Ça rajoute une couche à l’essentialisation en validant l’idée que les slaves sont tous communiste
      2) Ça voudrait dire que critiquer l’idéologie communiste est impossible ce n’est pas sain.

      Quoi me répondrai l’auteur du texte (qui ignore qu’une religion n’est pas en dehors du monde des idées) :

      " à l’origine « musulman », cela désigne le fidèle d’une religion. "

      " Seuls des hypocrites peuvent prétendre que lorsqu’on dit « musulman », on pense à une catégorie purement religieuse, absolument neutre et aucunement liée à une quelconque "origine" "

      "Arrêtons de nous mentir : quand on dit musulman, on pense à arabes"

      "On" ? Le raciste, le blanc progressiste, l’universaliste, le musulman, qui ? Je réponds à ce que je crois : le raciste (’hypocrite’ ou pas).

      le contexte produit le « musulman » comme une « race » c’est à dire une catégorie qui d’un point de vue raciale n’existe pas en dehors du contexte de stigmatisation qui la produit

      Comme le raciste pense "musulman = arabe" il faut défendre les musulmans et l’islam et après on verra.

      J’ajoute la citation cette phrase en milieu de texte :

      Savoir si oui ou non cette stratégie est efficace, dans quelle mesure, et en s’y prenant de quelle façon est une autre discussion.

      J’en suis pas si sûr.

    • Il me semble des plus opportun de reprendre ici une expression, forgée il y a quelques temps déjà par #Nicole-Claude_Mathieu à propos de la Domination masculine de Bourdieu : et, au sujet de cet antiracisme blanc qui, face aux paroles autonomes de racisés, s’empresse à chaque fois de donner bruyemment à voir et à entendre à quel point il n’y entrave que couic, d’envisager que, sous l’affichage de cette incapacité réitérée à prendre en compte un point de vue de dominé- incapacité toujours suspicieuse a minima, quand elle n’est pas résolument hostile et agressive - , c’est le
      #pouvoir_auto-hypnotique_de_la_domination_de_race
      qui s’exprime.

    • @martin5 ton argumentaire est incompréhensible. Son seul apport est de valider les thèses racistes en vogue dans les milieux gauchistes actuellement. Catégoriser sur des bases raciales en traitant son contradicteur de raciste parce qu’il réfute cette catégorisation est en soit un sophisme. Les copiés collés de théories postmodernes d’universitaires américains ne font pas de toi un intellectuel...

    • @mad_meg ton acharnement à attaquer la CNT-AIT Toulouse est louable, l’argumentaire hashtag est le degré zéro de l’argumentation, il semble que la lutte concrète contre l’oppression ne soit pas ta priorité vu le temps que tu passe à calomnier et diffuser des thèses fausses et mensongères.

    • @critical_Hi-Fi

      Je l’avoue, « n’y entraver que couic » est une expression post-moderne bien connue, dont il se trouve que j’ai eu connaissance par les oeuvres d’un de ces probables universitaires d’outre-atlantique auxquels vous faites allusion - ah oui, ça me revient : il s’appelait Léo Ferré.

      Au vu de votre réaction à mon bref commentaire - dont, après l’avoir péremptoirement jugé « incompréhensible », vous prétendez faire néanmoins l’autopsie, en y fourrant vous-même pèle-mèle ce qu’il vous conviendrait d’y trouver ... il semble en effet que le français, pour vous, ce soit de l’américain . Vous m’en voyez navré !

      Je ne serai donc pas votre homme de paille. Répondez tant qu’il vous plaira et ce qu’il vous plaira à tous les américains post-modernes que vous vous imaginez lire ou entendre ici ou ailleurs : cela vous regarde.
      Il n’empêche qu’il s’y dit et s’y écrit, sans vous attendre ni devoir vous rendre des comptes, tout autre chose.
      L’histoire des luttes contre le racisme est déjà longue, mais elle semble encore loin d’être terminée.
      Il se trouve que ce sont d’abord celleux qui le subissent qui la font et la feront. En France, comme en Amérique, comme partout.
      Et l’#hypnose ne dure qu’un temps.

      Par ailleurs, le grossier mépris avec lequel vous vous permettez de traiter Mad Meg est des plus malvenus.

      #non-comprenants

    • @martin5 Combattre le racisme en le validant par une catégorisation systématique selon des critère ethniques est très contre productif. Et l’assignation systématique est un moyen de maintenir les gens dans la domination en essayant de faire croire qu’on les défend et, surtout, en se donnant bonne conscience. Traiter systématiquement de raciste tous ses contradicteurs à pour seul effet celui du « crier au loup » de l’histoire : face à un racisme effectif il n’y a plus de mots et il n’y a plus d’actions non plus. Vous êtes un postmoderne avéré, héritier des pomos américains, ne vous en déplaise. Quand à Mad Meg, qui est le mépris caractérisé, je n’ai rien à rajouter.

    • Que tu assume un manque de compréhension et une vision volontairement simplifié et binaire c’est dommage. L’absence de nuance et de modération c’est aveuglant. Mais passons.

      Sur ce seul mot dont tu donnes un autre définition qui t’arrange tu juge un article.
      Tu présuppose que Kamel Dahoud est dans le camps des violeurs ?
      Est-il possible d’avoir un peu de nuance et sortir d’une pensée hashtag ?

      C. Delphy parle d’avantage d’une récupération de la "revolution sexuelle" post-68 par les matchistes : "tu es libéré, alors couche avec moi".
      Contexte différents par rapport à un avant les années 60 ou la répression sexuelle (pouvoir de la censure religieuse et de l’ordre moral était plus fort).
      Daoud parle d’une autre situation ou la répression sexuelle plus forte.

      " Qu’est ce que la répression sexuelle ?

      Ce terme recouvre toute forme de dévalorisation de la sexualité, qu’elle soit brutale (par exemple la menace adressée au petit enfant surpris en train de se masturber : « si tu recommence je vais te la couper ! », ou l’injonction adressée à la petite fille : « fermes tes jambes ! ») ou plus subtile, se voilant derrière les termes de "modestie" ou de "pudeur".
      Il en est de même pour toute valorisation de l’abstinence sexuelle ou de la virginité. Elle s’exerce entre autres par la pression mise à l’encontre des jeunes filles et femmes qui souhaite avoir une sexualité libre (ou même simplement porter une jupe) : elles se font traiter de "fille facile", "salope" ou "pute".

      Elle peut s’exercer par le simple fait d’entretenir le mystère autour de l’activité sexuelle (sujet tabou ou réservé aux adultes, histoires d’enfant naissant dans des choux ou apporté par des cigognes, langage allusif...) ainsi que par la négation de la sexualité infantile.

      Cette répression peut aussi prendre la forme d’une dévalorisation plus générale du corps, considéré comme "sale", "impur", "grossier", "honteux", par opposition avec un esprit, une "âme" jugés plus élevés. La sexualité se voit alors rabaissée à "la satisfaction d’instincts ou de besoins matériels grossiers".

      "

      http://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-faq-fr.htm#faq-repressionsexuelle

      Vu aussi :
      L’Europe face à une “Colognisation" ? : pourquoi la misère sexuelle ne suffit pas à expliquer la montée de l’extrémisme
      http://www.atlantico.fr/decryptage/colognisation-pourquoi-misere-sexuelle-ne-suffit-pas-expliquer-montee-radi

    • C’est pas honnête de modifié posterieurement vos messages comme vous le faites @critical_hi
      Je copie cette perlouse avant que vous l’effaciez aussi.

      j’ai aussi constaté que vous partagiez du Vacarme et du Ballast, preuve que vous êtes bien un postmoderne idiot utile du PIR et de son idéologie raciste et essentialiste.

      #révisionnisme #hypocrisie #faux-culisme

      Le plus drôle c’est que la seule et unique source que @critical_hi a échangé sur seenthis est un article de Liberation...

    • Je l’avoue, j’ai lu et partagé au moins un, et probablement plusieurs articles de Vacarme et de Ballast, et parfois ce n’était pas pour les éreinter. Mais il m’aura fallu une confrontation avec un expert en idiotie pour que j’apprenne que cela

      prouve

      que je suis

      « un postmoderne idiot utile du PIR et de son idéologie raciste et essentialiste. »

      A son intention, qu’il cherche bien : n’étant pas affligé par cette tare très en vogue, qui pousse tant d’antiracistes à exhiber sans honte leur incapacité à rendre compte d’un texte simple, lorsqu’il est signé du PIR, sans le rendre méconnaissable et prétendre lui faire dire les énormités les plus ineptes qu’ils parviennent à concevoir, j’ai dû citer aussi sur seenthis d’autres ami-e-s du PIR, en effet, (et certaines musulmanes ou portant des noms arabes), voir le PIR lui-même. Ce qui pourrait peut-être bien repousser les limites du postmodernisme, du racisme promu par les racisés et de l’affreux essentialisme qui pousse à analyser des constructions sociales - bref, de l’idiotie utile, ou de l’utilité idiote.
      En effet, si avoir lu des gens qui prennent le temps de parler du PIR et interviewent parfois sa porte-parole (ce qui fait d’eux leurs « amis ») suffit à faire de vous un idiot utile pour lui, que fait donc de vous de le lire directement dans le texte ?
      Je sollicite donc ici l’expertise généreuse dont j’ai déjà bénéficié plus haut pour en apprendre plus à ce sujet.

  • http://www.b-a-m.org/2016/10/o-s-islamismes-islamogauchisme-islamophobie

    [O-S] Islamismes, islamogauchisme, islamophobie

    L’émission « Offensive Sonore » est diffusée un vendredi sur deux sur Radio Libertaire de 21h à 22h30 (89,4 Mhz) en alternance avec « Les amis d’Orwel ».

    Émission du 14 octobre 2016, on reçoit Quentin qui est un membre du groupe politique internationaliste , révolutionnaire, et inspiré par « Socialisme ou Barbarie » : Lieux Commun . Nous allons parler de l’islamo-gauchisme ; une complaisance intellectualisée pour l’islam et même parfois l’islamisme. Nous parlerons aussi des liens tant stratégiques qu’idéologique avec ce qu’a été le gauchisme pro-URSS.

    #audio #radio #offensive_sonore #radio_libertaire #audio #islamismes #islamogauchisme #islamophobie #islam #gauchisme #religion #complaisance #paternalisme #lieux_commun #urss #stalinisme #maoisme #socialisme_ou_barbarie #castoriadis #postmodernisme

    http://www.b-a-m.org/wp-content/uploads/2016/10/islamogauchsime_2.mp3

  • Lessons from Job Number 7 : The Honesty Paradox - Shelly Palmer
    http://www.shellypalmer.com/2016/08/lessons-job-number-7-honesty-paradox


    Diplomatie ou mots francs, c’est la question. Je préfère la deuxième attitude.

    I was hired as a composer/producer by a legendary jazz musician who owned a prominent commercial music production company. He was famous, his company was famous and I was in heaven. He had a recording studio at his suburban estate and we would spend a few days each week working from there.
    ...
    I entered the studio to find a young teenager (maybe 14 years old) carrying a guitar case. His tiger mom and tiger dad were gleefully looking at all the equipment and cables. This was going to be interesting.
    ...
    My boss said, “Whenever you’re ready” and sat down. After fidgeting for a few seconds, the kid started to play “Stairway to Heaven.”

    It was an unfortunate performance.

    About 10 seconds later, my boss said, “Wow. Thanks for that” and politely asked him to stop.

    The parents smiled broadly, expecting to hear what they were longing to hear from one of the most plugged-in producers in the world. Their smiles turned to expressions of astonishment, then horror, then anger as my boss quietly said, “Well, I tell you what. Your son has absolutely no musical talent. None at all. If he wants to play for his own enjoyment, I would highly encourage him to do so. But I can tell you with absolute certainty that he will never be able to play professionally and has no chance at making a living in the music business.” There was excruciating silence as the words hit their mark. Then came the screams, the crying, the begging to let him try again, the insults toward my boss, screams of “How could you!” from my boss’s wife, more screaming from Tiger Mom, curses from Tiger Dad, and then they were gone.
    ...
    I timidly asked him, “Why did you do that?”

    He stopped what he was doing, gave me his full attention, and asked, “How long did it take you to realize this kid had no talent?” “I knew before he started,” I said, “while he was tuning his guitar.” “Right,” said my boss. “I didn’t hear him tune up, but if I had, I would not have wasted the time to let him play.”
    ...
    I can still clearly hear his voice: “Shelly, this kid has absolutely no musical talent. You know it, I know it and now they know it. Can you imagine what would happen to this kid if I smiled, politely applauded and offered words of praise and encouragement? He would waste the next 10 years of his life taking music lessons and dreaming of an impossible future. What if this kid is the next Jonas Salk or some other great doctor, but he never concentrates on that because he thinks he’s going to be a professional musician? I saved this kid. I really did.”

    #musique #éducation #carrière

  • La campagne des femmes saoudiennes pour la suppression de la tutelle masculine dans le royaume rallie des centaines de milliers de soutiens · Global Voices en Français
    https://fr.globalvoices.org/2016/09/13/201289

    Dans le cadre des actions visant à abroger les draconiennes lois anti-féminines de leur pays, les #femmes d’#Arabie_Saoudite ont lancé une campagne exigeant la fin de l’#autorisation_masculine pour des activités aussi courantes que le #travail, la #propriété et les #voyages.

    Sous le hashtag #TogetherToEndMaleGuardianship [Ensemble pour mettre fin à la tutelle légale des hommes] et sa version arabe #سعوديات_نطالب_باسقاط_الولاية (signifiant ‘Les Saoudiennes exigent la fin de la tutelle légale’), la campagne a récolté des centaines de milliers de soutiens à travers le monde.

    Financée par Human Rights Watch, la #campagne suit la publication de son rapport détaillé intitulé “Coincées : les femmes et l’institution de la garde légale masculine en Arabie Saoudite”. L’organisation internationale de défense des droits humains explique :

    https://www.youtube.com/watch?list=PL5m1_CAEBBs3FWazHfw-r2UWSHY3Xv4-J&v=hPht8rM_GaQ

    #sexisme #paternalisme

  • Je vais te baiser : Pourquoi la voix d’un homme compte-t-elle plus que celles de 100 femmes ?
    http://jenesuispasunefilleromantique.com/je-vais-te-baiser-pourquoi-la-voix-dun-homme-compte-t

    > Je voulais réagir à l’article que je n’ai pas arrêté de voir circuler, nommé « Je vais te baiser » > > […] > > Ce qui m’a fait tilter c’est à quel point l’article a été relayé. On ne compte plus les articles de ce genre rédigés par des femmes. Ils tombent quasiment tous dans les oubliettes du web en moins de 24h. On est donc en train de dire que pour obtenir de la visibilité sur les problèmes d’insécurité des femmes aujoud’hui, il faut que ce soit raconté… par un mec. Qui raconte qu’il a sauvé une femme.(Permalink)

    #feminisme