• Balades dans Riga avec Kristine

    http://balades-dans-riga.blogspot.fr

    Je m’appelle Kristine Krapane , je suis guide certifiée de Riga et je travaille en français et en anglais .

    D’après moi, l’impression d’une ville où on habite est créée par nous-mêmes. Alors c’est important non seulement de raconter l’histoire ou les faits différents mais aussi « traduire » notre culture, notre regard sur la vie et expliquer pourquoi tout est juste comme ça et pas autrement

    Visiter Riga, capitale de la Lettonie avec Kristine, c’est :

    Visiter la Vieille ville de Riga : balader dans les rues anciennes de Riga. Vous y connaîtrez l’histoire du développement de la ville, l’information sur les principaux monuments, les légendes différentes et des faits intéressants.

    Découvrir le Quartier Art Nouveau  : Riga est considérée comme une des premières métropole d’Art Nouveau en Europe, car un tiers de tous les bâtiments est construit dans le style "Art Nouveau". De plus, on peut observer trois types de bâtiments de ce style apparu au début du 20 siècle.

    Savourer les parfums lettons au Marché Central : Visiter le plus grand marché couvert en Europe. L’histoire du marché, la cuisine lettone et la possibilité de déguster les spécialités lettonnes.

    Et de nombreuses autres découvertes selon vos curiosités ...

    #Tourisme #lettonie #Riga #guide #guide_francophone #visiter_Riga #art_nouveau #architecture #spécialités_lettonnes #Marché_Central #Marché #capitale_lettonie

    • Bonjour Labdien,

      Ca fait longtemps que j’ai envie de découvrir les « Républiques baltes », et je ne dois pas être le seul.

      Bon, ce n’est pas prêt de se faire, vu la crise économique générée en France par l’Euro.

      Emissions de musiques Baltes sur des radios libres françaises ?
      Pourquoi pas, propose.

      Fait quelques exemples et publie les liens vers les MP3 sur SennThis, en mettant les mots clefs radio audio , avec le signe # qui va bien.
      Ca profitera aux SeenThisien(e)s
      Ensuite tu pourras les proposer à des radios libres françaises.

      Métropole Européenne ?
      Si tu parles de Lille, tu exagères un peu, beaucoup.
      La Rue Gambetta, par exemple, le quartier Saint Sauver, des morceaux d’Hellemmes, commencent à ressembler à Alep, suite au patient travail de Tartine Aubry et des apparatchik du PS.

      Quel temps il fait en Lettonie ?
      Sur Lille, gris entre 5 et 10 degrés.
      Pour information, en Suisse ce Dimanche, Le foehn a fait grimper les températures jusqu’à 20 degrés dans les vallées alpines tessinoises.
      http://www.rts.ch/info/suisse/8266323-des-temperatures-jusqu-a-20-degres-ont-ete-enregistrees-au-tessin-.html

      La recommandation de sujets sur l’Art Nouveau de ton pays n’est pas une idée en l’air.
      Peu de choses sur ce sujet existent, et cela amènerait des lecteurs.
      Par exemple, je n’ai jamais réussi à trouver de livres sur Ödön Lechner (Hongrie) en Français, je le regrette bien.

      Amicalement,
      André
      Post Scriptum : Informations sur Tourcoing
      https://seenthis.net/messages/554807

    • Bonjour @lettonie_francija

      Tu n’as pas repris les mots clefs radio audio , avec le signe # qui va bien, comme je te l’avais conseillé.
      Tu fais ce que tu veux, mais tes liens ne seront pas repris par le Radiophone, par exemple.

      Ceci dit pourquoi tombes tu aussi rapidement dans le #PATHOS ? ? ? ?
      Tu as des problèmes de crédulité dans ton job ?
      Tu as trop fêté Noel ?

      Je n’ai dis aucun mal des Pays Baltes.
      Je te suggère même des choses afin de les faire connaître, et tu me traites de baltophile virulent. Tu as des ennuis avec autre chose, c’est certain.
      Ensuite, tu embrayes les insultes sur la #LDH (à laquelle je n’appartient pas, manque de temps, et il y a tellement d’assos qui font des trucs biens, il faut faire des choix).

      Si c’est parce que l’air letton te manques, tu peux faire un aller et retour dans le journée au Luxembourg, il devrait y faire assez froid rapidement, cela se fait dans la journée depuis Tourcoing.
      Tu pourras boire un petit coup avec Jean Claude Junker, il devrait apprécier tes propos.
      Le Luxembourg, l’Europe, des sujets qui vont te détendre.

      La sensibilité des Baltes à leur voisins Russes est bien connue, mais il faudrait qu’ils se calment.
      Je te rappelles que ce sont les Allemands qui sont venus foutre le brun dans cette région, et depuis longtemps.
      Chevaliers teutoniques pour rappel, par exemple.

      Dans le Nord, on a l’habitude des envahisseurs, est ce que l’on est aussi virulents que toi ?
      Tiens, Louis XIV, combien de morts quand il a annexé la région ?
      Relire Le Roy Ladurie, Histoire des Paysans Français

      1815, 1870, 1914, 1940, combien de morts suite aux passages germaniques dans le 59 ? Le 62 ?

      Tu parles de Tourcoing.
      Est ce que tu y habites ?
      Fait attention à toi, l’extrême droite dans cette ville est en pleine croissance.

      Si tu montes sur un mat d’antenne de radio, méfie toi aussi.
      Le plus souvent, il y a des antennes relais pour le réseau GSM, en fonctionnement c’est extrêmement dangereux.

      Repose toi bien,
      André

    • L’information que j’ai posté hier sur Auchan City Tourcoing a été reprise par France Inter.

      Sanctionnée pour avoir fait une fausse couche en caisse - lundi 26 décembre 2016 à 13h44 - France Inter avec , Élodie Forêt

      C’est dans ce même Auchan City de Tourcoing, dans le Nord, qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes au mois d’août dernier
      Une nouvelle affaire concernant la manière dont les grands magasins traitent leur personnel

      L’information sur France Inter : (Mp3 - 2mn12s) : http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/HDM161222C.MP3

      Source : https://www.franceinter.fr/societe/sanctionnee-pour-avoir-fait-une-fausse-en-caisse

  • Palestine : Mahmoud Abbas dit savoir qui a « tué » Arafat - Monde - tdg.ch
    10 novembre 2016
    http://www.tdg.ch/monde/mahmoud-abbas-dit-savoir-tue-arafat/story/12405018

    Le président Mahmoud Abbas a déclaré jeudi qu’il savait qui avait « tué » son prédécesseur et leader historique des Palestiniens Yasser Arafat, sans préciser le nom de l’auteur du meurtre présumé.

    « Vous me demandez qui l’a tué, je sais - mais mon seul témoignage ne suffit pas », a ainsi affirmé M. Abbas en prenant la parole devant des milliers de personnes rassemblées à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour marquer le 12e anniversaire de la mort d’Arafat.

    « Une commission d’enquête est en train d’approfondir les choses, mais vous serez informés à la première occasion et serez surpris quand vous saurez qui l’a fait », a-t-il dit. « Je ne veux pas citer de noms parce que ces noms ne méritent pas d’être rappelés, » a-t-il ajouté.

    • Israeli forces injure 4, detain 2 Palestinians after student march erupts into clashes in Ramallah
      Nov. 10, 2016 6:28 P.M. (Updated: Nov. 10, 2016 6:30 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=773912

      RAMALLAH (Ma’an) — Israeli forces Thursday injured four Palestinian teenagers with rubber-coated steel bullets, and detained two others, during clashes that erupted in eastern Beituniya city near Israel’s Ofer detention center in the occupied West Bank district of Ramallah.

      A student march commemorating the 12th anniversary of the death of late Palestinian President Yasser Arafat erupted into clashes with Israeli forces as the march headed to the Ofer detention center to support child prisoners held in Israeli detention centers.

      Palestinian demonstrators threw rocks at Israeli soldiers, while Israeli military vehicles chased the protesters, injuring four, and detaining and assaulting two others.

    • The Infamy of the Palestinian #Elites: An Imminent Split within Fatah?
      http://www.ramzybaroud.net/infamy-palestinian-elites-imminent-split-within-fatah

      Dahlan is involved in various “charity projects” including financing mass weddings in impoverished Gaza. But it is not Dahlan’s money that Hamas is seeking; rather the hope that he mediates with Egypt to ease movement on the Rafah-Egypt border.

      With a growing clout and rising number of benefactors, Dahlan’s resurrection is assured, but imposing him on an embattled Fatah faction in the West Bank remains uncertain.

      To preclude Dahlan’s attempt at regaining his status within Fatah, Abbas’s PA forces in the occupied West Bank have been conducting arrests of Dahlan’s supporters. The latter’s armed men are retaliating and clashes have been reported in various parts of the West Bank.

      Moreover, Abbas has called for the seventh Fatah conference to be held sometime later this month, where the Abbas faction within Fatah is likely to rearrange the various committees to ensure Dahlan’s supporters are weakened, if not permanently removed.

      Considering Dahlan’s strong support base and his ability to win followers using his access to wealth and regional allies, a move against his followers is likely to backfire, splitting the party, or worse, leading to an armed conflict. Despite Israel’s intentional silence, there are also reports that Israeli Defence Minister Avigdor Lieberman, who was tied to Dahlan repeatedly in the past, is keen on ensuring the return of Dahlan at the helm of Fatah.

      Tragically, the power struggle rarely involves ordinary Palestinian people, who remain alone facing the Israeli military machine, the growing illegal Jewish settlements, the suffocating siege, while persisting under an unprecedented leadership vacuum.

      This is one of the enduring legacies of the Oslo Accords, which divides Palestinians into classes: a powerful class that is subsidised by “donor countries” and is used to serve the interests of the US, Israel and regional powers, and the vast majority of people, barely surviving on handouts and resisting under growing odds.

      This strange contradiction has become the shameful reality of Palestine, and regardless of what the power struggle between Abbas and Dahlan brings, most Palestinians will find themselves facing the same dual enemy, military occupation, on the one hand, and their leadership’s own acquiescence and #corruption, on the other.

      #Palestine

  • Le #web : une croyance partagée
    http://tcrouzet.com/2016/09/15/le-web-une-croyance-partagee
    http://i2.wp.com/tcrouzet.com/images_tc//2016/09/Göbekli_Tepe_site.jpg?fit=400%2C300

    Je ne peux alors m’empêcher de penser à ce que nous avons vécu durant les vingt premières années du Web. Nous avons été nombreux à croire qu’il changerait le monde d’une manière aussi radicale que l’agriculture. Pour certains, il s’agissait de la totalité du monde, avec un basculement des structures hiérarchiques au profit d’organisations horizontales, pour d’autres, il s’agissait du monde de la littérature, avec une mise en #réseau des auteurs et des lecteurs.

    Nous avons été innombrables à partager ces #croyances, à nous stimuler les uns les autres, à déborder d’activité et d’énergie. Nous avons rêvé, sans doute comme les artistes ont rêvé chaque fois que des mouvements esthétiques les ont emportés, à Montparnasse ou ailleurs. Ces brusques flambées, rendues possibles par une croyance commune, s’étiolent dès qu’elles se heurtent à la réalité. Il nous aura fallu une vingtaine d’années tout au plus pour que nous passions à travers le mur des illusions.

    Aujourd’hui, quand je consulte dans mon Feedly mes abonnements RSS, je n’y trouve presque plus aucun blogueur, non pas que les ai supprimés de ma liste mais parce qu’ils ont cessé de publier ou parce qu’ils écrivent de moins en moins. Je ne vois plus que les articles sans reliefs des journalistes, je ne vois plus que ce que je voyais avant dans les journaux papier, comme si j’avais rêvé de ma révolution.

    Certains bloguent encore, mais la croyance qui était nôtre ne les anime plus. Ils courent pour eux, pour exister au regard d’entités de #légitimation, celle des médias justement, celles des entreprises, des professeurs… Ils ne s’adressent plus à leurs pairs, dans un réseau de pair à pair, mais à ceux qui pourraient leur donner du pouvoir.

    #blogs

    • Ah ça cela ne doit pas être facile d’avoir cru pendant tellement de temps, finalement, qu’on était à soi seul le web et que ben voilà en fait peut-être pas et que le jouet il est tout cassé, sans, naturellement, se poser la question que c’est sans doute la généralisation de cette erreur égocentrique de perception qui aboutit à cette prise de conscience tardive.

      @fil a mille fois raison : #vieillir #c'est_pas_beau_de_vieillir

      Et celle-là... :

      Je suis redevenu un auteur à l’ancienne et je me demande maintenant où aller, peut-être devrais-je me résigner à écrire des livres et puis c’est tout.

      ... elle est hyper drôle, parce que Crouzet il écrivait des livres avant ? Et avant internet qui avait déjà entendu parler de Crouzet

    • Et dans l’article précédent, je trouve ceci :

      Je suppose également que les jeunes blogueurs (pas en âge mais en existence sur le Net) utilisent de nouvelles stratégies de diffusion et que leur lectorat est plus éclaté. Depuis que je publie mes billets en intégralité hors de mon blog (Feedly/RSS, Medium, ma page Facebook, Tumbr, newsletter…), je constate que chaque fois des lecteurs arrivent, différents de ceux du blog.

      Monsieur Crouzet, vous passez combien de temps par jour à scruter l’arrivée de vos « lecteurs » ? Combien de temps à chercher en vain des stratégies pour en augmenter le nombre au travers des réseaux sociaux etc...

      #pathétique

  • #Laure_Murat : « Cela ne rend service à personne de traiter les terroristes de fous »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300716/laure-murat-cela-ne-rend-service-personne-de-traiter-les-terroristes-de-fo

    Contrairement aux attentats du 13 novembre, les attaques du mois de juillet, en #France comme en Allemagne, ont été perçues comme des actes autant politiques que pathologiques. Entretien avec l’historienne Laure Murat, qui a travaillé sur les liens que peuvent entretenir #folie et #politique.

    #Culture-Idées #Esquirol #Histoire #pathologie #terrorisme #violence #violence_politique

  • The CIA Is Investing in Firms That Mine Your Tweets and Instagram Photos
    https://theintercept.com/2016/04/14/in-undisclosed-cia-investments-social-media-mining-looms-large

    SOFT ROBOTS THAT can grasp delicate objects, computer algorithms designed to spot an “insider threat,” and artificial intelligence that will sift through large data sets — these are just a few of the technologies being pursued by companies with investment from In-Q-Tel, the CIA’s venture capital firm, according to a document obtained by The Intercept. Yet among the 38 previously undisclosed companies receiving In-Q-Tel funding, the research focus that stands out is social media mining and (...)

    #CIA #algorithme #écoutes #surveillance #Dataminr #In-Q-Tel #Geofeedia #PATHAR #TransVoyant #Instagram #Twitter (...)

    ##Facebook

  • This disease has killed a million trees in California, and scientists say it’s basically unstoppable - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/energy-environment/wp/2016/05/02/this-disease-has-killed-a-million-trees-in-california-and-scientists-say-its-basically-unstoppable/?tid=sm_tw

    Healthy forests are especially important at a time of climate change — they’re an incredible tool to remove carbon dioxide from the atmosphere. Dead forests, on the other hand, can light the spark for wildfires, which are already showing a long-predicted uptick in activity.

    In California’s coastal forests, health is anything but good. Since 1995, a fungal pathogen that causes a phenomenon dubbed ‘sudden oak death’ (a far catchier name than that of the pathogen itself, Phytophthora ramorum) has taken out millions of oak and tanoak trees, particularly along the coast extending northward from Monterey County. That includes areas of Marin County, Sonoma County and Big Sur.

    The pathogen is a fungus that affects different trees differently, and not all are susceptible. It will tear through a forest and kill some trees while leaving others standing.

    But in some trees, the pathogen causes tree trunks to crack open a ‘canker’ and literally bleed out sap. The disease is actually related to the pathogen that caused the Irish potato famine in the 1800s.

    “Millions of acres of land have been affected in coastal California,” says Richard Cobb, a postdoc at the University of California, Davis, who studies the disease. “It spreads via wind and rain, and it’s made some really big jumps to different parts of the state and into Oregon. It probably spread into California via the nursery trade. And it has been moved around the country a lot, also within the nursery trade.”

    #forêt #Phytophthora_ramorum #pathogène #climat

  • Comment l’#érosion de la biodiversité favorise l’émergence de #virus et #bactéries
    https://theconversation.com/comment-lerosion-de-la-biodiversite-favorise-lemergence-de-virus-et

    Dans un contexte de #biodiversité altérée comme aujourd’hui, on a toutes les raisons de penser que ces espèces « #cul_de_sac » disparaîtront les premières, étant généralement moins abondantes et donc plus vulnérables aux extinctions. Une perte de biodiversité pourra donc entraîner une augmentation de la transmission des #pathogènes, les espèces #vecteurs piquant dès lors majoritairement des animaux plus compétents à transmettre les maladies.

    Cet effet de dilution s’observe concrètement, on pense ici au virus de la fièvre du Nil occidental ou à celui de la maladie de #Lyme aux États-Unis. Dans ces deux cas, une diminution du nombre de personnes humaines infectées a été observée dans les zones où la biodiversité s’avère la plus dense. Le recours à l’effet de dilution sert également à agir sur certaines maladies affectant les plantes : en Chine, le développement de cultures mêlant différentes types de riz a permis de lutter contre la propagation de la rouille du riz qui ravageaient les variétés les plus économiquement intéressantes.
    Un consensus scientifique encore fragile

    Il faut ici souligner que cet effet de dilution fait toujours débat au sein de la communauté scientifique. La principale critique réside dans le fait que les espèces qui s’effacent en premier ne sont pas toujours les espèces « cul de sac ».

    Prédire quelles espèces disparaissent en premier est particulièrement complexe ; l’effet de dilution ne peut donc être érigé en règle générale. Une récente étude, comparant un grand nombre de données écologiques et épidémiologiques récoltées au cours des dernières décennies, souligne néanmoins qu’un tel effet se rencontre dans plus de 70 % des cas étudiés.

    #santé

  • Le salaire de Juncker et consorts va augmenter
    Le salaire des fonctionnaires européens va augmenter de 2,4% cette année avec effet rétroactif. Jean-Claude Juncker touchera ainsi 31 272 euros par mois, par exemple.


    Le président luxembourgeois de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est concerné par une augmentation de plusieurs centaines d’euros par mois en 2016 dans le cadre de ses fonctions. Il devrait ainsi toucher 31 272 euros mensuels, soit 700 de plus par rapport à son salaire jusqu’à présent.

    L’ensemble des fonctionnaires européens devraient en fait percevoir une augmentation d’environ 2,4%. Le président du Conseil européen, Donald Tusk est également concerné, comme les sept vice-présidents dont le bras droit de Juncker, Frans Timmermans, ou la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

    Charge de travail

    Selon le Bild, cette hausse est rétroactive et s’appliquerait aux salaires perçus depuis juillet 2015. « Vous avez un ensemble de dossiers en 2016 qui sont primordiaux. Est-ce qu’augmenter les fonctionnaires était urgent ? », s’interroge néanmoins un analyste sur rtl.be .

    Si les critiques estiment en effet qu’il s’agit d’un mauvais message alors que les États membres se serrent la ceinture, d’autres rappellent que les salaires des fonctionnaires européens n’ont pas été augmentés en 2013 et 2014. La charge de travail accrue des derniers mois pourrait justifier la décision de l’Europe.
    6 Janvier 2016 (NC/L’essentiel/dpa)
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Le-salaire-de-Juncker-et-consorts-va-augmenter-30717131
    #Privilèges #pathologie #pouvoir #Jean-Claude_Juncker #Donald_Tusk #Frans_Timmermans #Federica_Mogherini #Commission_européenne

  • Les nouvelles maladies de l’ère numérique
    http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2015/08/25/maladies-numeriques

    Avec l’ère numérique sont apparus de nouveaux maux. Certains souffrent, par exemple, de ce que l’on appelle l’hypersensibilité électromagnétique, une condition que la médecine ne semble pas reconnaître comme une pathologie à part entière. L’Organisation mondiale de la santé constate l’existence d’une série de symptômes comme des rougeurs, des picotements, de la fatigue, des difficultés de concentration, des palpitations cardiaques, des troubles digestifs, etc., mais pas son lien avec une exposition aux ondes électro­magnétiques. Cette position date de 2005, et il n’existe toujours pas de critères diagnostiques clairs malgré l’augmentation de notre utilisation d’appareils mobiles.

    [...]

    1. Les cervicalgies des textos ou text neck [...]
    2. Diminution de l’ouïe [...]
    3. Les effets sur le cerveau [...]
    4. Les rides du numérique [...]
    5. La fatigue numérique de l’oeil

    #Numérique #Pathologie #Santé #Sensibilité_électromagnétique #Technologie

    • Une digression dont j’espère qu’elle ne passe pas pour une correction :) @fil tu emploies parfois #santé_mentale, je sais pas si il serait préférable de dire #souffrance_psychique ou encore autrement mais « santé mentale » est une notion problématique, comme bien des syntagmes actuels. J’ai pas le livre (préfacé par #Jean_Oury) sous la main, mais voilà un bout de la 4e de couv. de _La santé mentale, Vers un bonheur sous #contrôle_ , de Mathieu Bellahsen
      http://www.lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=860

      ...la notion de santé mentale est devenue un opérateur essentiel, car, selon un rapport officiel, « la mauvaise santé mentale coûte à l’Union européenne de 3 à 4 % du produit intérieur brut, à la suite d’une perte de productivité ». La pression de l’industrie pharmaceutique, le rôle dominant des neurosciences dans la recherche, la dévalorisation systématique de la psychanalyse, toute cette dérive fait de « la santé mentale pour tous » une nouvelle #norme, un outil dans la #gestion #néolibérale des populations. Le « complet bien-être », le bonheur sous contrôle, telles sont les visées que sous-tend le terme faussement rassurant de santé mentale.

      Ou, dans une note de lecture
      http://lectures.revues.org/15258

      De ses origines progressistes d’après-guerre jusqu’à nos jours, l’auteur nous montre combien l’acception originelle du concept de santé mentale s’est considérablement #renversée avec le temps.

      ou bien là (sur Jean Oury et avec des interv. de Oury) à propos de « peste managériale » etc.
      http://seenthis.net/messages/343841

      Pour en revenir chouïa aux enfants détenus, la « psychothérapie institutionnelle » a parmi ses fondements la critique de l’#enfermement, la prise en compte du caractère pathogène de nombre d’institutions.

    • Merci, ça mérite vraiment d’être précisé, et la note de lecture que tu cites est très claire et pertinente.

      De mon côté j’utilise ce tag en général pour pointer les conséquences psychiques de violences structurelles. Le mot composé me permet de classer ces articles avec tous ceux qui traitent de (mauvaise) santé. Je n’en ai pas de meilleur — la suggestion de se baser sur la souffrance me semble plus que problématique.

    • You’re welcome . Content que ce post soit pas pris comme une « leçon » ( médoukicausécomençuilà ?). Cela fait plusieurs fois que je voulais dire un mot sur cette notion de santé mentale. La dimension normative y prend le pas sur la notion de #soin, la technocratie néolibérale parle cette langue et occulte ce qui est fondamentalement en question. C’est là où il y a peu de soin (voire une #maltraitance aux formes très variables, jusqu’à l’insoutenable), y compris la où un care abstrait sert d’alibi à la société de concurrence (cf. Martine Aubry), que le terme vaut sans avoir à décrire et à prendre en compte le problème de base que l’on peut nommer souffrance psychique. Celle-ci ne disparaîtra pas, c’est l’une des raisons de la défense de la psychiatrie comme #pratique de soin et pas de normalisation, et, chez les tenants de la psychothérapie institutionnelle, de la valorisation d’une aptitude au soin généralisée, par de-là les professions et la hiérarchie. Il est en revanche nécessaire de chercher à détruire et/ou modifier les structures sociales, institutionnelles, culturelles #pathogènes. Si on prend l’exemple de la morbidité des chômeurs (dont le suicide), on est conduit à mettre en cause à la fois le dénuement matériel, la coupure d’avec l’activité sociale dont le travail est supposée être le parangon, donc l’idéologie du travail et du plein emploi et d’autres dimensions encore.

      Cela m’a attristé de voir que l’article Oury que j’ai publié ici il a peu semblait avoir intéressé peu de monde. C’était un grand bonhomme, un penseur érudit, un praticien subtil. Il participait d’un courant qui a su, à sa façon, prendre au sérieux la barbarie de nos sociétés et la combattre obstinément au quotidien durant des décennies (on mesure le degré de civilisation d’une société au sort qu’elle réserve à ses fous disait Foucault, que J.O n’aimait guère). De telles figures sont rares, et paraissent vouées à l’être toujours plus. Alors une question se pose, qui n’est pas individuelle, qui peut trouver des applications dans des champs divers : ce serait quoi hériter de ça ?

  • Dans les poches des transfusés, du sang et des #phtalates
    http://www.terraeco.net/Dans-les-poches-des-transfuses-du,56347.html

    Pour les phtalates, les portes de l’hôpital se ferment doucement. Reste un écueil… de taille. Car si les alternatives existent pour tous les matériels (elles sont d’ailleurs recensées ici et ici), les poches de sang et leur cocktail PVC-#DEHP résiste toujours aux assauts des chercheurs. Et, s’il est potentiellement #toxique pour l’humain, ce satané DEHP a des propriétés admirables pour conserver le sang. Il a notamment un effet stabilisant pour les globules rouges, réduisant les risques que leur membrane se rompe et libère l’hémoglobine qu’ils contiennent. Mieux, la combinaison PVC/DEHP peut souffrir des températures très hautes (40°C) comme très basses (-70°C) et résiste aussi à une forte centrifugation nécessaire à la séparation des différents composants du sang. En clair, il résiste très bien au traitement imposé aux poches de sang. Coup de bol encore, l’alliage est très peu coûteux.

    Pour contrer les critiques et anticiper une interdiction future, des industriels ont mis au point des poches de sang toujours à base de PVC mais utilisant un autre plastifiant (DNDP, BTHC, TOTM…). Mais sans garantie qu’ils ne soient pas, à leur tour, déclarés nocifs. « Pour certaines personnes, ça n’a pas d’importance qu’il y ait des #perturbateurs_endocriniens dans les poches de transfusion, le matériel de dialyse. Ils disent que c’est un effet indésirable négligeable pour une procédure qui peut sauver la vie d’un bébé prématuré par exemple. S’il réussit à survivre, on verra plus tard, regrette Anja Leetz, directrice exécutive de « Health Care without Harm Europe » (HCWH), une ONG qui travaille à réduire l’exposition chimique à l’hôpital. Mais si vous êtes #malade, votre #santé est déjà fragilisée. Vous ne devriez pas être davantage exposé à des perturbateurs endocriniens. Vous avez besoin de toute l’énergie nécessaire pour guérir. Pour nous, il faut absolument que la loi européenne interdise ces substances. » [1]

    A la recherche d’une alternative
    Reste à trouver la parade. Depuis quelques années, une chercheuse suédoise de l’institut Jegrelius s’applique à concevoir des poches libérées du dangereux cocktail. Et le défi est de taille. « Il faut qu’on prouve qu’on peut, avec un autre matériau, stocker le sang pendant six semaines mais aussi qu’il y a de la demande pour ces nouvelles poches de sang », raconte Lena Stieg. « La #transfusion elle-même est une procédure dangereuse pour les patients. Elle implique une prise de risques. On ne peut pas ajouter des risques supplémentaires. Il faut que nos produits soient aussi sûrs que les poches qu’on utilise aujourd’hui », poursuit-elle. La chercheuse a entraîné plusieurs fournisseurs dans l’aventure : un Danois pour élaborer le matériau, un Finlandais pour mettre au point le film plastique qui recouvre la poche, un Polonais pour fabriquer les tubes reliés à la poche et un Italien pour produire la poche dans son entier. L’institut suédois Karolinska – un centre de recherche médical très réputé – se chargera de l’évaluation du produit fini.
    Forcément, ces poches sans PVC risquent d’être plus chères, au début au moins, tant que la demande n’aura pas percé. « C’était pareil au départ pour les gants en PVC, rappelle Lena Stieg. Aujourd’hui, ils sont à peu près au même prix que les autres. » Aussi, comme Anja Leetz de HCWH, croise-t-elle les doigts pour qu’une interdiction européenne puisse booster la demande et faire dégringoler les prix. « Aujourd’hui, on regarde le coût du traitement mais on ne regarde pas le problème à long terme. Si on parvenait à diminuer les effets liés à l’exposition à ces phtalates, on réduirait potentiellement le nombre de #pathologies à venir et donc le nombre de patients », assure Lena Stieg. De quoi faire faire des #économies au système de #santé_public.

  • A Lyon, interrogations autour de l’afflux de « #réfugiés_médicaux »

    Un sujet sensible agite les milieux de l’#asile et les cercles médicaux de #Lyon, l’une des portes d’entrée de l’immigration en France : l’arrivée croissante de #demandeurs_d’asile dont les motivations réelles ne sont pas les persécutions qu’ils subiraient dans leur pays mais leurs besoins en #soins_médicaux pour des #pathologies lourdes, insuffisance rénale ou #handicap notamment. « Ce sont en quelque sorte des réfugiés médicaux », estime le professeur Emmanuel Morelon, chef du service transplantation de l’hôpital Edouard-Herriot.


    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/08/04/a-lyon-interrogations-autour-de-l-afflux-de-refugies-medicaux_4466521_3224.h

  • Google lance une vaste étude scientifique pour mieux détecter les maladies
    http://www.atelier.net/trends/articles/google-lance-une-vaste-etude-scientifique-mieux-detecter-maladies_430677

    Le moteur de recherche va établir le profil moléculaire d’un corps humain en parfaite santé. L’occasion d’enrichir sensiblement sa base de données.

    Une approche big data de la médecine.

    #Big_data #Biologie #Google #Génome_humain #Maladie #Médecine #Pathologie_humaine #Quantified_self #Recherche_scientifique

  • A voir en #Europe : concert brésilien et #Rossini au #Cinéma
    http://fr.myeurop.info/2014/05/08/a-voir-en-europe-concert-br-silien-et-rossini-au-cin-ma-13778

    Ariel Dumont Delphine Nerbollier Marie-Line Darcy Elise Gazengel Hélène Bienvenu Ludovic Clerima

    Que faire cette semaine à #Barcelone, #Paris, #Budapest ou #lisbonne ? #Expos, concerts, ciné, spectacles et inclassables : les coups de cœur de nos correspondants en #Europe.

    Plutôt affiches publicitaires vintages hongroises ou balade nocturne au Colisée ? Nos idées sorties pour la semaine. lire la (...)

    #Musiques #Scènes #CULTURES #Allemagne #Espagne #France #Hongrie #Italie #Portugal #Berlin #Cendrillon #Cinéma #documentaire #Gaumont #Pathé #photographie #Rome #tatouage #tatoueur #Toulouse

  • Ce qu’Internet dit de notre psyché
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-ce-qu-internet-dit-de-notre-p

    Plus généralement, il y a cette tendance à considérer notre relation à Internet et aux technologies comme relevant de conduites addictives : addiction à la connexion, à nous outils (une étude récente, mais je n’ai pas trouvé la référence ce matin, montrait que dans une journée nous étions que très rarement éloigné de plus de deux mètres de notre téléphone portable), addiction des jeunes aux jeux vidéos, pathologie qui depuis quelques années fait l’objet de traitements particuliers. Le problème est que la notion d’addiction numérique est largement remise en cause par toute une partie de la psychologie et de la psychiatrie : elle est beaucoup trop forte pour décrire notre rapport à Internet, nous vivons sans doute une dépendance croissante, mais être dépendant, ce n’est pas la même chose qu’être accro (comme le disait récemment Antonio Casilli, nous sommes dépendant à l’eau courante, ça ne signifie pas que nous sommes addict à l’eau courante), et même dans le cas d’un jeune qui se désocialise pour passer sa journée dans sa chambre jouer en ligne on voit bien que le jeu est plus un symptôme qu’une cause… Bref, la pathologisation de nos usages, tendance pourtant répandue, n’est pas forcément la manière la plus intéressante d’aborder la question.

    #Addiction #Dépendance_(toxicologie) #Internet #Pathologie #Psyché #Sociologie

  • Régime sec dans les bars anglais
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/04/12/regime-sec-dans-les-bars-anglais

    En dépit des angoisses collectives sur la tendance marquée des Britanniques à lever le coude, il semblerait que nos schémas de consommation d’#alcool soient en train d’évoluer. Selon l’Office national des statistiques (ONS), la proportion d’individus déclarant avoir bu un #verre dans les sept derniers jours ne cesse de diminuer depuis au moins huit ans : ils étaient 72 % d’hommes et 57 % de femmes en 2005, mais en 2013, ces chiffres étaient ramenés respectivement à 64 % et 52 %.

    L’ONS précise toutefois qu’il peut y avoir des écarts entre les réponses des personnes interrogées et les quantités qu’elles absorbent en réalité. Il faut par ailleurs garder à l’esprit qu’il n’y a jamais eu plus de #pathologies liées à l’alcool que maintenant. De plus, la #dépendance à l’alcool des adultes d’âge moyen est un problème réel qui prend de l’ampleur.

    Par ailleurs, la baisse de la consommation moyenne pourrait s’expliquer par le crash boursier de 2007-2008 et la crise qu’il a provoquée. Se pourrait-il que nous soyons aussi soiffards et dépendants que jamais, mais juste un peu plus fauchés ?

    « La soirée ne tournira pas au vinaigre »

    Comme l’explique Salway, les comportements d’une génération à l’autre montrent que les choses sont vraiment en train d’évoluer. Selon les données du National Health Institute (NHS), alors qu’en 1988, 71 % de la tranche d’âge des 16-26 ans affirmaient avoir bu un verre dans la semaine, ils n’étaient plus que 48 % en 2010. « Les adolescents et les jeunes adultes d’une vingtaine d’années ont vu leurs parents prendre cuite sur cuite, ce qui, à leurs yeux, n’a rien de cool, poursuit-elle. J’ai également entendu dire que grâce aux appareils numériques, les jeunes n’éprouvent plus le besoin de sortir pour s’alcooliser car ils ont suffisamment d’activités stimulantes. »

    Dans les villes comme Liverpool et Nottingham où l’alcool coule à flots, des associations de lutte contre l’alcoolisme tiennent désormais des bars sans alcool, et envisagent d’en ouvrir bientôt d’autres à Newcastle et Brighton. A Norwich, un « dry bar » baptisé The Drub, a commencé à expérimenter des bars éphémères dans des endroits différents.

  • Les 400 culs : #Addiction au #sexe : la maladie imaginaire
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2014/04/pour-vincent-estellon-tout-commence-avec-lapparition-du-vih-d

    Le problème, c’est que les sex-addicts n’existent pas. Ou plutôt, ainsi qu’il le reconnait, il n’est pas possible de définir les sex-addicts « objectivement », car il n’existe aucune norme en matière d’activité sexuelle. A partir de combien de rapports entre-t-on dans la catégorie « déviant » ? Combien de fois par jour puis-je me masturber sans que cela fasse de moi un(e) malade ? A cette question, les médecins sérieux refusent désormais de répondre. Ces maladies que l’on nommait donjuanisme ou satyriasis pour les hommes et nymphomanie pour les femmes ont presque totalement disparu des manuels de psychiatrie (1).

    Mais de nombreux médecins s’acharnent à rebaptiser les maladies inventées au 19e siècle, afin de leur donner une allure plus crédible : « hypersexualité », « sexualité compulsive », « désordre atypique des impulsions », « néo-sexualités », « sexualité addictive »… Tous les moyens sont bons pour #pathologiser des conduites sexuelles sous couvert de science. Au nom de quoi ? « Au nom de la souffrance que ces conduites génèrent », affirment les médecins. Et si je souffre d’avoir un cœur qui bat, faut-il me soigner docteur ? Faut-il inventer pour moi une maladie imaginaire (« trouble du muscle coronaire »), afin de m’aider à supporter ces incontrôlables battements de cœur ?

  • Cancers, diabète, obésité : « La croissance des maladies liées à notre mode de vie met en péril notre système de santé »
    http://www.bastamag.net/Cancers-diabete-obesite-La

    400 milliards d’euros en 15 ans : c’est le surcoût entraîné par l’explosion des maladies chroniques, comme le cancer ou le diabète, pour la Sécurité sociale. Des maladies liées à la pollution de notre environnement et qui se transmettent entre générations. #Pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules chimiques en tout genre sont présents dans l’alimentation, les biens de consommation, l’eau potable, l’air… Un scandale invisible pour le toxicologue André Cicolella, président du Réseau environnement (...)

    #Décrypter

    / #Toxiques, Pesticides, Santé , #Lanceurs_d'alerte, #Entretiens, Menaces sur la #Santé_publique, Quel avenir pour nos protections sociales ?, A la (...)

    #Menaces_sur_la_santé_publique #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #A_la_une

  • Selon Julien Dray, la « théorie du genre » à l’école est la conséquence de Najat Vallaud-Belkacem et des féministes qui « émasculent les sexes »
    http://lelab.europe1.fr/Selon-Julien-Dray-la-theorie-du-genre-a-l-ecole-est-la-consequence-de-

    La théorie du genre à l’école, c’est la conséquence de l’influence d’un féminisme qui s’est radicalisé. Najat [Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, NDLR], elle, est sur la ligne des féministes ultras américaines, qui sont en train d’émasculer les sexes !

    #pathétique #masculinisme #machisme #calomnie #peur

  • RFC 7132 : Threat Model for BGP Path Security

    Tout le monde le sait, le système de #routage de l’Internet, fondé sur le protocole #BGP, n’est pas sûr. Il est trop facile d’y injecter des annonces de routes mensongères. Le premier pas vers une sécurité plus forte était de sécuriser la communication entre routeurs (RFC 5925). Un second pas a été réalisé avec le déploiement de la #RPKI. Un troisième pas avec la normalisation de la solution RPKI+ROA. Cette dernière protège uniquement l’origine d’une annonce BGP. Cela suffit à arrêter pas mal d’erreurs mais une attaque délibérée gardera probablement l’origine authentique et trichera sur le chemin d’AS présent dans l’annonce BGP. D’où la nécessité de continuer le travail. C’est le projet #PATHSEC (Path Security) pour lequel ce nouveau RFC énumère les motivations. (Le terme de #BGPSEC avait été utilisé dans le passé mais PATHSEC semble plus fréquent aujourd’hui.)

    http://www.bortzmeyer.org/7132.html

    #sécurité

  • Janvier 2014, non échange par mails sur le #sexisme dans le #logiciel_libre.

    Reçu :

    Le groupe d’utilisateurs de Logiciels Libres xxx en
    collaboration avec xxx proposent aux sympathisants de se retrouver l’un des
    mardis ou jeudis de chaque mois (selon calendrier) pour échanger autour
    du Logiciel Libre et des réseaux libres, discuter de nos projets
    respectifs et de lancer des initiatives locales. Ce repas est ouvert à
    tous, amateurs de l’esprit du Libre, débutants ou techniciens
    chevronnés. …

    Envoyé :

    Bonne année et merci pour l’invivitation xxx,
    je note que le mail que tu as envoyé utilise des termes uniquement masculins.
    Peut-être est-ce parce qu’il n’y a que 1,5% de femmes qui développe dans le logiciel libre contre 8% dans le logiciel privatif et qu’il n’y a donc pas nécessité de s’adresser à un si petit nombre ?
    Qui sait, par ce mail si l’idée que l’égalité dans ce secteur serait un tout petit peu aidée pourrait germer… ne serait-ce par exemple qu’en modifiant la grammaire de représentation employée ? Oui, les utilisateurs, sympathisants, amateurs, débutants techniciens, chevronnés ou pas peuvent aussi se conjuguer au féminin, comme une invitation à toutes celles qui ne peuvent se représenter dans le logiciel libre, toujours vu et montré sous l’angle d’un tas de barbus boutonneux… ZZZ

    Reçu

    Bonsoir ZZZ,
    Voyant ton message je ne peux m’empêcher d’y répondre car je suis profondément exaspéré des dérives sémantiques que l’on observe de nos jour au nom de prétendue équité.

    En français les noms communs ont un genre masculin ou féminin. La représentation neutre d’un mot n’existant pas, lorsque celui-ci qualifie une personne sexuée c’est la forme la plus simple d’écriture qui est choisie. Je parlerais donc pour ne froisser personne de la forme canonique. Par exemple l’adjectif « beau » (canonique) est plus compact qu’en mode décliné au féminin « belle » et l’osque l’on vise une personne sans en connaître le sexe à priori on se rabat sur la forme canonique.
    Certains mouvements féministes, n’acceptant pas cette règle élémentaire de simplification dans l’expression orale et plus généralement dans la communication, exigent que tous les termes soient déclinés sous les deux formes ; ainsi on ne dit plus madame le maire mais madame la mairesse (terme que je trouve personnellement fort déplaisant et qui qualifie initialement la femme du maire en non l’élu du peuple). Personnellement je ne me suis jamais senti choqué de voir que l’on m’identifie comme UNE PERSONNE et ne revendique pas l’existence du mot « person » pour cela (c’est pas bô).

    S’il faut dupliquer tous les termes dans les deux formes FÉMININ/MASCULIN pour satisfaire tout-le monde les textes deviendront lourds et indigestes pour un apport nul voire négatif.
    Le langage est la pour la communication et d’ailleurs on dit une grenouille et un crapaud, or la grenouille mâle existe ainsi que le crapaud femelle, idem pour la girafe .... mais que font les défenseurs des animaux ?

    À compliquer les choses simples on finit par les délaisser, mais rassurons-nous, dans quelques décennies la forme neutre existera enfin dans la langue parlée officiellement dans ce pays car l’anglais aura fini de se répandre en occident tandis que nous seront, parlant notre patois franco-latin tels les vieillards que furent nos grands-parents, les derniers témoins de cette époque baignant dans une culture machiste. Tiens macho ça veut dire mâle en espagnol, tandis que la femelle c’est « hembra ». Parle-t-on d’attitude HEMBRISTE... faudrait inventer le nom !

    Inscris-toi et viens au XXX ce jeudi afin que nous puissions échanger sur le sujet...

    Envoyé

    Non M,
    ce que tu écris n’est pas recevable, c’est toujours et encore la même litanie des dominants qu’il faut se farcir, ce que tu écris est toujours et encore la même violence dans la non reconnaissance des femmes.
    Je trouve incroyable que tu ne puisses pas entendre ce que j’écris, la responsabilités des organisateurs de ces manifestations n’est donc jamais à remettre en cause ? Lorsqu’une femme se donne la peine d’évoquer les inégalités patentes et propose une solution simple et facile à mettre en place, ta seule réaction est que tu lui retournes le discours de l’excédé des dérives sémantiques et d’une soit-disant règle élémentaire de simplification ? Mais qui a édicté cette règle ? Qui l’applique à ce point que ton texte est exclusivement adressé au masculin ? Cela ne te questionne donc pas plus que seulement 1,5% des développeurs du libre soient des femmes ? Cela ne te dérange pas ?
    Tu restes persuadé de ton bon droit, de la force de TA neutralité, mais tu n’as jamais eu à subir le sexisme du libre, ben oui, tu es un homme, et je n’ai absolument aucune envie d’échanger dans ces conditions stupides de non discussion,
    il faudra que tu commences par avancer un peu sur la question de l’égalité avant que je vienne échanger en face à face avec toi.
    Pour info, Je publierais sur seenthis cet échange de mails en l’anonymisant si cela te dérange d’être nommé. ZZZ

    Reçu

    Deux réponses :
    1-> Pour faire simple soyons brèves et brefs.
    2-> Pour vivre heureuses, heureux soyons cachées, cachés. Je n’ai aucune avidité médiatique et laisse gloire et célébrité à celles et ceux qui ne peuvent s’en passer.

    Voila, je souhaitais que cet échange soit inscrit ici, parce que pour moi il est extrêmement violent et représentatif de ce que les #femmes dans le libre s’entendent répondre en rigolant quand elles parlent d’égalité. #Incommunication, #sexisme et #colère, j’ai pourtant bien tenté d’en parler avec des mots si simples à modifier, du coup je suis totalement dégoutée et je n’ai carrément aucune envie de participer à ces rencontres. #masculinité

    • Bouhou, mais si, mais si, on va y croire que ça bouge @james ! il est nécessaire de relater ces petits combats quotidiens épuisants de sottises, car si pour certains c’est apparemment perdu d’avance, pour d’autres, c’est seulement en disant les choses et en les exposant qu’elles pourront (peut-être) changer.

    • J’y serais pas allé non plus, l’invitation ressemble à un piège. Ce libriste te fait l’insigne honneur de venir l’écouter lui et ses potes t’expliquer a quel point il est important que nous les femmes restions invisibles afin de préserver notre belle langue de gaulois contre la perfide albion.

      Son histoire de HEMBRISTE est juste le discours classique du masculinistes de base, comme si le petit effort que représente la féminisation de la langue était équivalant pour lui de ce que les machistes font subir aux femmes. Cette symetrisation montre juste que ce libriste ne s’est jamais penché ni de près ni de loin sur le problème sexisme.

      Et pour les effets, si ca ne bouge pas pour ce mansplanneur, entre femmes ca donne de la confiance et ca renforce la #sororité.
      Tu as tout mon soutiens @touti

      Tu devrait faire suivre cet échange aussi à Mar_lard sur son blog « Machisme haute fréquence » http://www.mhfreq.org
      il y a des chances que ca l’intéresse.
      Bonne journée et bises sororales à toi @touti ainsi qu’@James ^^

    • Merci @mad_meg, c’est effectivement pour que ceux qui rêvent d’égalité ne se retrouvent plus seul.e.s en face de ce genre de discours. J’en étais estomaquée, je m’attendais à quelque chose comme « Ah mais oui, bien sûr, quelle bonne idée, j’avais zappé ! » ou encore un « Cela ne va pas résoudre le peu de femmes en logiciel libre » mais non, pas du tout ! à la place j’ai droit à un cours magistral dont je devrais être honoré ! le reversement incroyable qui s’opère est un ramassis d’âneries qui consiste à ne pas répondre à la question principale : pourquoi n’y a-t-il que 1,5% de femmes dans le logiciel libre et à se focaliser sur les soucis sémantiques du Mossieur. Alors oui, ça vraiment, avec ce genre de réponse qui tend à accuser les féministes de tout les maux et à les mettre en parallèle avec les défenseurs des animaux, on comprend mieux que les femmes refusent de participer et d’aller à ce genre de rencontres ou les donneurs de leçon se retrouvent ! #misère

    • @nicolasm je crains que la résolution technique ne modifie pas le problème social de l’égalité c’est plutôt amha une histoire de volonté politique réelle et partagée qui permettra de supprimer le système de domination masculine, parce que ressentie comme une nécessité humaine.

    • je suis en train de lire un de tes articles sur ton blog @Aude_V ou tu parle de cette « montée en abstraction » ca va m’être très utile comme verbalisation, c’est extrêmement bien vu et bien dit. Il y a aussi l’expression « touriste en racisme » qui va me servir aussi. Ton blog est super et passionnant je devrais te le dire plus souvent. Il mérite d’être plus lu, en tout cas dans l’équipe du cinémaestpolitique il est lu et apprécié et pareil pour le forum féministe auquel je participe ici http://feminisme.fr-bb.com

      Et pour les formes doubles comme « lecteurices » j’aime beaucoup ces tournures mais je n’ai pas encore pris l’habitude de les utilisé.
      Vive #Seenthis et vive les #seenthiseureuses ^^

    • J’applaudis !

      Je n’y serais pas allée non plus. Aucune envie de faire partie d’un groupe sexiste et d’y perdre mon temps à faire du débug socio-linguistique. Il y a mieux à faire, ailleurs :)

    • Je sens que je ne vais pas me faire de ami(e)s mais je pense très sincèrement que toute cette lutte pour de l’égalité sémantique n’est qu’un battage dans le vent.

      En anglais il n’y a pas de genre, rien n’est conjugué, et vous pensez vraiment que le sexisme ou les inégalité sont moins présents aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, Australie, Afrique du Sud et j’en passe ? De même, la majorité des « injures » envers les femmes (publicité, marketing, « babes » au CES/E3 vient majoritairement d’un pays qui ne fait pas la distinction linguistique entre femmes et hommes.

      Preuve que le ratio effort/effet de ce genre d’action est vraiment très très faible et ne fera aucunement avancer la cause. Et je ne parle pas d’esthétique et de linguistique, chacun ayant son point de vue et sa sensibilité sur ce point.

      Bien à vous.

      Ankh

    • @ankh, ce n’est pas parce que tu as les preuves de la connerie humaine qu’il ne faut rien faire contre.
      Il se trouve que l’anglais ne distingue pas les genres, on dit que c’est une langue neutre, mais pourquoi croire que les femmes y sont considérées, peut-être que l’anglais est simplement une langue réservée aux hommes ? Il faut le demander aux quelques femmes écrivains, qui comme en france ont du écrire sous des pseudos masculins pour avoir le droit d’exister. Le français est une langue ou les codes ancestraux édictent que le masculin l’emporte sur le féminin, féminiser un texte est une très bonne façon de militer en faveur de l’égalité, en faisant bouger ces codes cela dérange, alors tant mieux, il faut démontrer l’inégalité et non pas réclamer la neutralité.
      Je ne pense pas que celles et ceux qui proposent d’inclure plus de féminin dans les textes s’illusionnent de ses conséquences révolutionnaires. C’est amha une façon de dire ici nous prenons en compte la dimension inégalitaire et nous considérons les femmes, elles sont les bienvenues et ce texte/cette manifestation/ ce tract n’est pas là pour servir uniquement aux hommes.

    • « Il faut le demander aux quelques femmes écrivains, qui comme en france ont du écrire sous des pseudos masculins pour avoir le droit d’exister. »

      Alors certes les femmes écrivains (et pourquoi pas écrivaines ? ;)) n’étaient pas nombreuses il y a encore peu mais je ne me rappelle pas que Jane Austen, les soeurs Brontë voire bien avant en France, toutes nos dames nobles comme Madame de LaFayette, aient eu besoin d’un pseudonyme masculin pour exister et entrer dans le patrimoine littéraire.

      L’évolution des mentalités et la réduction de l’inégalité passe d’abord et avant tout par l’éducation. Les générations présentes ne peuvent qu’être contraintes par la loi car seulement une minorité arrivera a changer son comportement et sa façon de penser. C’est comme la lutte contre le racisme, ce ne sont pas les mots qui sont les plus importants, c’est éduquer les populations et surtout les nouvelles générations. Éduquer et les hommes, et les femmes car si l’image de la femme nous apparait ainsi dans les média c’est aussi que certaines se prêtent au jeu et véhiculent cette image. Le combat pour l’égalité doit se faire par la loi (comme pour l’égalité de salaires ou de chance d’embauche) mais aussi par une attitude pro-active qui se développe de plus en plus. Des femmes entrepreneurs, politiques, etc.

      Les mots n’ont que la définition qu’on en donne et qu’on veut voir. Le sens des mots est ce qu’on en fait et la représentation qui y est attaché. Ce n’est pas attaquant tous les tracts et invitations qui passent que les choses bougeront et que les gens changeront leurs représentations. Une meilleurs façon d’avoir plus de femmes dans le monde du logiciel libre ce n’est pas d’avoir des invitations : « Vous êtes les bienvenu(e)s » mais plutôt motiver un maximum de femmes pour y aller et montrer que les femmes comptent, prendre les décisions, faire de la pub pour inciter les femmes à s’impliquer dans ce monde là.

      Jouer avec les mots a pour moi un effet zéro voire négatif dans la vision qu’on peut avoir du féminisme. Des actions valent mieux qu’un (e) à chaque mot. D’ailleurs on peut voir dans l’usage de parenthèses ou de mise entre tirets de la marque du féminin, un emprisonnement, une relégation qu’il faut donc combattre et supprimer. Si on commence avec les interprétations littéraire on peut aller bien (trop) loin, perdant tout le monde dans une bataille inutile.

    • Et donc dire « Les hommes et les femmes/les femmes et les hommes sont égaux/égales » ?

      Certes l’éducation passe par le langage mais ne s’arrête pas à l’orthographe et à la grammaire mais passe surtout par des concepts (genrés en français mais quand même). Le concept d’égalité, le concept de dignité et de respect. Pas besoin de fioritures orthographiques pour apprendre qu’hommes et femmes sont égaux et qu’une femme n’est pas la subordonnée de l’homme ou qu’elle peut s’habiller comme elle veut, faire le travail qu’elle souhaite et disposer de son corps et de sa sexualité.

      Faut arrêter de se battre pour de trucs aussi futile que l’orthographe. Si on veut plus de femmes dans le milieu informatique ou des jeux vidéo c’est pas avec des (e) que ça va se faire.

    • @ankh
      Mais tu ne te le rappelles pas parce que l’histoire des dominé(e)s n’est pas celle qu’on raconte et Jane Austen a commencé par publié sous anonymat (tout comme Madame de LaFayette) et en nom d’auteur car elle ne trouvait pas d’éditeur. Après sa mort elle fut reconnu à sa valeur grâce aux écrits des hommes qui l’entourèrent, quant aux soeurs Brontë, elles publièrent d’abord sous pseudonymes masculins. Et toc.

      Pour le reste, ce serait trop long et trop polémique, mais je ne suis pas du tout d’accord avec le prorata qui te fait dire

      Les générations présentes ne peuvent qu’être contraintes par la loi

      .
      L’éducation n’est pas une entité étatique,
      c’est affaire de tou·te·s, la connaissance et le partage que tu trouves sur internet et sur seenthis te le prouve, découvre par exemple le point médian (http://seenthis.net/messages/214472) et d’autres tags à potasser que nous avons ourdi avec délectation #féminisme #femmes #égalité mais aussi #masculinisme #sexisme … bonne lecture.

    • Il y a des évolutions langagières qui se comprennent et sont facilement applicables comme de parler de personnalités politiques plutôt qu’hommes politiques, et la règle de l’accord au plus proche, facilement applicable et tout à fait logique.

      Par contre pitié pas les tirets/parenthèses/points. tu viens d’utiliser une espèce de monstre qui ne veut rien dire tou·te·s... On lit quoi alors ? Tous ? Toutes ? tou tes ?

      Qu’on féminise les noms de métier ou de fonctions oui mais alors cette sur-utilisation de ponctuation non merci.

      Et encore une fois, les exemples étrangers montrent bien qu’une langue neutre ou égalitaire ne change absolument rien. L’éducation est l’affaire de tous certainement mais je suis sûr que le concept d’égalité est bien plus facile à faire passer et comprendre que le point médian.

      La féminisation de la langue est un des derniers trucs à faire quand le reste est acté. Il faut d’abord combattre les actes d’irrespect et les inégalités les plus graves et les plus criantes pour ensuite s’attaquer au reste. Pas l’inverse. Le point médian n’aidera pas les femmes à gagner autant que les hommes ou avoir les mêmes postes à haute fonction. Par contre une égalité comme celle-là aidera bien mieux à modifier le langage et la représentation de la femme dans la culture.

      PS : toutes mes confuses pour l’erreur des Brontë. Mais dire que toutes les écrivaines ont du écrire sous couvert de masculinité (et l’anonymat a aussi été utilisé par des hommes), c’est oublier toutes les grandes femmes de la littérature à commencer par Christine de Pisan.

    • @ankh, naaaann mais arrêtes tu me fais trop rire, tu vas gagner le #bingo_féministe, je devine que par fierté tu ne changeras pas d’un iota la voie que tu t’es tracé tout seul, tu as même su planifier les différents stades de libération des femmes, coool man, elles n’attendaient que toi. #mansplaining

    • Je ne sais malheureusement que répondre à cela. Je ne donne que mon opinion envers un combat que je trouve personnellement contre productif et qu’il y a bien d’autres choses à faire avant cela. Mais je suppose que par fierté aussi, tu ne changeras pas d’un iota la voie que tu t’aies tracée toute seule et continuera à militer pour le point médian avec velléité. L’émancipation complète de la femme passe aussi, et sans doute surtout, par un mouvement féministe cohérent qui ne s’arrête pas au politiquement correct des phrases mais va vers ce qui fait sens. Enfin, qui suis-je pour tenter de dire à une féministe ce qu’elle devrait faire. Ça me désole juste qu’aujourd’hui on en arrive à un éclatement du combat pour la femme qui va des Femen à un féminisme de consommation qui prône de « mieux se sentir soi-même et devenir une personne plus forte » comme l’explique très bien Nina Power (http://libcom.org/files/onedimensionalwoman.pdf).

      Et si les femmes sont les premières à devoir défendre leurs libertés et l’égalité avec les hommes, on a aussi notre rôle à jouer et les nouvelles générations d’hommes sont la clé d’un changement de mentalité. Mais là encore si on s’amuse avec des points et des néologismes, on est pas prêt d’y arriver. #justsaying

    • C’est tout de même insensé de voir à quel point demander de mettre un truc si petit dans une phrase · peu faire bondir un homme !!
      Et non, justement, la voie ne s’est pas tracée toute seule, c’est à force de supporter des discours aussi épuisant que le tien que je me suis dit que j’en avais marre de les entendre sans rien faire. Et que j’ai donc recherché la compagnie de gens qui ont envie de réfléchir à cette question et avec lesquels je n’ai pas l’impression de devoir tout réexpliquer à chaque fois pour avancer. Et non, le point médian n’est pas une finalité dans le féminisme. Tes menaces de si on ne dépasse pas le point médian ou si on le met pas avant ci ou avant ça, on aura pas de femmes libres je trouve juste que c’est risible, parce que ce n’est pas moi qui tient ce discours, qui tourne autour de ton imaginaire de possession de la langue, du territoire qui la fabrique, de sa représentation et de sa politique. Et par ta pathétique défense tu me prouves que j’ai raison de continuer à demander que les tracts et les invitations pour le logiciel libre se conjugue aussi au féminin.

    • Voila, j’ose ma première intervention, sur un sujet hautement polémique en plus... quel courage ce soir !!!

      Si je suis assez d’accord avec @ankh pour dire que changer l’écriture de la langue française en y introduisant une féminisation quel qu’elle soit ne réglera pas le problème du sexisme, je ne suis pas d’accord pour dire qu’il s’agit d’une lutte secondaire, voire accessoire.
      La langue française (comme toutes langues d’ailleurs) est le reflet de l’évolution de notre société. Le dictionnaire n’ajoute t il pas chaque année de nouveaux mots pour s’adapter ?
      A partir de là, nous pouvons nous questionner sur ce refus manifeste de se pencher sur la féminisation de la langue française ?

      Parler est la première chose que nous apprenons aux enfants et des mots employés, par les parents/encadrant.e.s/éducatrices.eurs/prof/, découle une création de la pensée et de l’imaginaire de l’autre, être sexué.e différent.e de nous (pour plus de renseignements reportez vous aux grands pontes de la psycho de l’enfant...je détaille plus si vous voulez :) ).
      La parole étant un reflet du monde que nous proposons aux enfants, on peut penser qu’en leur offrant un reflet égalitaire femme/homme, ils intégreront cela dès leur plus jeunes âges comme un fait acquis.
      De là nous pouvons imaginer/espérer qu’en apprenant dès le plus jeune âge à nos enfants à respecter l’autre (quel qu’il soit, excusez moi d’y mettre aussi le respect des origines...), nous pourrons créer une société plus égalitaire. Alors, non ! le langage et ses modifications ne sont pas secondaires.
      bref, le mot c’est la vie...

    • C’est intéressant de voir que la critique d’un truc si petit dans une phrase peu te faire bondir. Pour être clair sur un point, je suis tout autant que toi pour l’égalité homme-femme car l’inégalité que l’on connait aujourd’hui et que nos ancêtres pouvaient connaitre encore plus est insupportable et non-fondée. Nous avons le même but et idéal, on est juste pas d’accord sur les moyens d’y arriver et c’est ce que je déplore dans les mouvements féministes actuels. C’est qu’aujourd’hui ça devient tout et rien. Pratiquement tout est matière à dénoncer une domination de l’homme sur la femme (comme l’urbanisme de la rue il n’y a pas si longtemps).

      Les mentalités évoluent doucement grâce à des hommes et des femmes qui se sont battus puis surtout grâce à de nouvelles générations qui ont intégré l’idée de cette égalité comme quelque chose de normal et naturel. Et plus de gens trouveront ça normal plus l’égalité sera de fait. Mais cela passe par l’éducation des parents et de l’école. Et c’est sur ces deux points qu’il faut, je pense (parce que oui j’ai aussi le droit d’avoir mon idée sur comment faire avancer l’émancipation de la femme), porter l’attention et l’effort.

      Pour répondre à @Corinne2, certes le langage est important mais comme l’a dit Odillon, cela ne s’arrête pas à l’orthographe. L’éducation (après les parents) doit jouer un rôle extrêmement important mais non pas en complexifiant l’orthographie des mots (imaginez les dictées en primaire : Mes ami·e·s sont allé·e·s dans un parc et se sont bien amusé·e·s)

      Donc oui pour moi l’orthographe et la féminisation de la langue française sont loin d’être des priorités car ce n’est pas parce qu’on a tous appris avec une langue masculine qu’on est aujourd’hui anti-féministe. Ce blog le prouve. C’est bien qu’il y a eu d’autres facteurs qui nous ont permis de comprendre cette lutte et de nous y engager.

      En étudiant des textes d’écrivaines, en parlant de la vie des grandes figures féminines de notre histoire mais aussi en dénonçant et en expliquant les plus grandes attaques à la femme (des pubs sexualisés, au sifflement envers Madame Duflot en robe à l’Assemblée), on peut contribuer à donner une meilleure image de la femme et de sa place légitime dans la société. Et c’est par cette apprentissage et en donnant des clés de lecture du monde, en sensibilisant sur la lutte pour l’égalité et le pourquoi du comment qu’on a fait avancer les grandes causes au 20e siècle (comme celle des femmes, du racisme et des homosexuels) et non pas avec une réforme de la langue. Ce n’est pas parce que de nouveaux mots vont exister que les gens vont les utiliser (bombasse est dans le dictionnaire d’ailleurs...). Enfin bref. Attaquez les tracts et les invitations et nous verrons bien le résultat.

    • Juste une question de l’ignorante que je suis, mais les femmes citées plus hauts, n’ont elles pas fait progresser la causes féministes qu’à partir du moment ou elles ont publiées sous leurs noms de femmes ?

      PS pour @ankh : feministe, je ne suis point. Seulement une femme qui s’interroge...

    • @aude_v : une petite précision, tu as un problème avec « he » et « she » ou « his coat » "her coat" ? D’ailleurs ça me fait penser à « History » = « his story », je ne sais pas s’il y a une explication logique mais ça peut relever du même ordre que « homme/Homme »="humain".

      En tout cas ces débats me font beaucoup cogiter, et je crois qu’il me reste encore un souci avec la neutralisation du langage de mes textes, c’est que même si je suis d’accord qu’il y a convergence de luttes, la neutralisation du langage joue sur la forme du texte (même si les implications sont profondes). Un peu comme si des anglais se mettaient à écrire en #Espéranto pour lutter contre la domination anglosaxonne comme langue universelle. Bien sûr un texte neutralisé est plus facile à lire qu’un texte en espéranto, mais je trouve clairement un texte neutralisé plus difficile à lire, et du coup cette revendication saute aux yeux au détriment de ce qu’il y a écrit dans le texte, certaines fois. Un peu comme les anarchistes qui écrivent leur texte en blanc sur fond noir et ça pique les yeux. Mais je suis conscient qu’il ne s’agit pas de pousser vers un côté mais plutôt de rééquilibrer au milieu un langage chargé idéologiquement.

      Je crois que pour le moment je vais faire un compromis et essayer de voir à quel point je peux neutraliser sans que ça ne se voit ou s’entende, mais en espérant que ça se ressente (par exemple en utilisant les adeptes ou les enthousiastes de la permaculture au lieu des permaculteurs ou d’une forme féminisées).

    • Je sais très bien que je ne suis pas en terre amie ici et que de toute façon quand on est un homme, les questions de féminisme sont délicates puisque nous sommes plutôt considérés comme l’ennemi. Si vous vous attaquez à tous les hommes qui se disent eux-aussi pour l’égalité homme-femme vous ne faites qu’exclure la moitié de la solution au problème.

      Je n’ai pas à dire qui doit faire quoi, je donne mon opinion sur une chose qui ne me parait pas prioritaire. Même en ayant lu ces deux articles, je ne trouve pas de pertinence dans la démarche. Les faits sont là, la société anglaise n’est pas fondamentalement moins sexiste parce qu’il utilise spokeperson plutôt que spokeman.

      Ce que je conteste c’est simplement le surajout d’accord pour les mots. Qu’on utilise des périphrases, d’autres formulation. On peut dire : « Tout le monde est bienvenu et invité à venir participer ». Mais encore une fois, selon moi ça ne change rien. Et si des études prouvent le contraire alors j’aurai tord et je suis prêt à l’admettre.

      Pour information j’ai lu les deux billets avant qu’on le requiert, parce que ces questions m’intéressent et que j’y suis sensible mais je ne me prends absolument pas pour un donneur de leçon ni en linguistique, ni en littérature. Mais je suis un mec et sur un blog féministe tout ce que je dirais sera retenu contre moi d’une façon ou d’une autre (d’ailleurs la majorité de mes propos n’ont pas été pris en compte ou simplement attaqués sans autre formes de procès).

      Conclusion : je vais, enfin (parce que bon autant le faire vu qu’on m’en accuse déjà), faire mon donneur de leçon en vous disant que le féminisme n’arrivera jamais à rien s’il ne s’ouvre pas aux hommes comme le combat contre l’abolition des privilèges s’est fait de concert avec de nombreux membres de la noblesse et du clergé à la fin du 18e siècle.

    • La plupart du temps, un texte n’est pas fait pour être lu à l’oral. Donc la question piégée qui consiste à demander « mais comme ça se lit votre truc ? » n’a même pas lieu d’être. Quand mes yeux voient imprimé le mot « tou⋅te⋅s », je ne le prononce pas à l’oral dans ma tête. Je le considère d’emblée comme signifiant « tout le monde, filles et garçons mélangé⋅e⋅s ».

      À l’oral, il est souvent possible de prendre plus de temps et de dire « venez toutes et tous à notre manifestation ».

      Le fait de modifier certaines formulations ne change pas la société comme ça en claquant dans les doigts, mais c’est un signe d’inclusion forte et explicite lorsqu’il est utilisé par des hommes à destinations des femmes (dans l’autre sens aussi mais c’est moins fort).

      Cela signifie très explicitement : notre réunion est peut-être organisée par des hommes, mais nous appelons clairement tout le monde — oui y compris vous les femmes ! (ou ceux qui se considèrent comme femmes) — à venir participer aussi.

      Pourquoi se priver d’être explicitement inclusif quand on est un homme qui invite « tout le monde » ?

      Quand on sait le pourcentage de femmes dans plein de milieu, logiciel libre, réunions politiques, etc, et bien obligatoirement le fait de n’écrire qu’au masculin décrit effectivement la réalité du terrain.

      À l’inverse, le fait de marquer explicitement des ajouts, des préfixes, destinées aux femmes, est donc un geste politique qui fait très concrètement bouger des choses dans les têtes de certaines femmes qui le lisent : elles se sentent invitées aussi de manière explicite (je répète ce mot inlassablement car c’est important), sans devoir réfléchir et se demander si oui ou non elles doivent se considérer comme invitées lorsque c’est masculin.

      Car c’est aussi ça la culture pernicieuse et que n’ont jamais à subir les hommes, fussent-il pour l’égalité : se demander en permanence si on est légitime à participer à une action.

      Un homme, qu’il lise « tous » ou « tou⋅te⋅s », par défaut se sentira toujours légitime pour venir et participer à une action. Ce n’est donc pas à des hommes qu’il faut demander l’avis si c’est bien ou pas d’utiliser ça. Ce sont aux femmes de dire si, lorsqu’elles lisent ces textes, elles se sentent « mieux invitées » qu’avant. Pour moi, l’avis d’un homme n’est pas pertinent sur ce sujet-là, car ce geste n’est pas destiné à l’aider lui.

      Par ailleurs, le fait @ankh que TU considères que les féministes te considèrent comme un ennemi est assez révélateur de ton incompréhension du féminisme. Il faut quand même remarquer qu’à peu près aucune féministe n’a jamais dit ou écrit cela (ça doit arriver mais c’est très rare), alors qu’au contraire, ceux qui emploient le mot « ennemi » et font des assimilations à des logiques guerrières sont souvent des hommes ne comprenant pas le féminisme.

      Les féministes ne considèrent pas les hommes comme des ennemis, mais en revanche elles considèrent presque toujours les hommes comme étant moins pertinents et moins légitimes lorsqu’ils parlent des problèmes des femmes. Cela n’a rien à voir avec être contre les hommes.

    • @ankh Je pense que le problème n’est pas que tu sois un homme ou méchant, le problème c’est que tu fais partie du sexe dominant comme moi et qu’à cet égard tu jouis de privilèges même si tu ne les as pas voulus ou que tu les combats. Et ça commence tôt, puisque j’ai lu que même à la garderie on s’adresse plus aux garçons et on commence à valoriser des comportements de prise de la parole ou de l’espace plus que pour les petites filles. On va pas te dire (ou moins) que tu es négligé, que tu as un gros cul. Tu as moins de chance de te faire agresser, tu as eu ton job peut être en partie parce que tu es un homme. Ça ne fait pas de toi un méchant, mais forcément tu n’es pas bien placé pour dire aux femmes et aux féministes que la façon dont elles organisent leur lutte est mauvaise, pas optimisée, etc. D’une part parce que tu ne peux pas avoir le même vécu, et qu’ensuite tu prends un espace au détriment des femmes, comme nous les hommes sommes habitués/encouragés à le faire depuis toujours. (d’ailleurs j’ai remarqué qu’il y a toujours un connard à la fin de n’importe quelle conf pour monopoliser la parole 20min pour s’entendre parler - pas que je te traite de connard hein).

      C’est un peu comme lorsqu’on va expliquer aux paysans des pays pauvres pourquoi ils sont miséreux et comment s’en sortir. Comme ces agronomes occidentaux qui savent mieux que les populations locales complètement détruites par nos assauts comment bien faire pousser leurs récoltes.

      (d’ailleurs, est-ce que je fais du #mecsplication avec mon message ?)

    • @ankh ce n’est pas le féminisme qui doit s’ouvrir aux hommes mais les hommes qui doivent s’ouvrir au féminisme. Cela résume très bien la discussion présente : toi tu es estime qu’on doit se ranger à tes arguments, des arguments qui réfutent ce que nous, féministes, dénonçons pour faire en sorte que les comportements changent. Le langage fait partie de notre culture, il est porteur d’idées et de sens. On ne te considère pas comme un ennemi (ça c’est la parano classique des mecs un peu butés) mais comme un individu appartenant à la classe dominante et qui refuse d’entendre les revendications des femmes.

    • @RastaPopoulos je n’ai pas dit que je toutes les féministes me considéraient comme un ennemi mais seulement ici, dans la véhémence des propos. Si je relis mes messages, certes j’ai été un peu trop catégorique dans ma formulation mais jamais plus. Je sais bien que toutes les féministes (voire une majorité j’espère) ne considère pas le genre masculin comme l’ennemi à abattre mais je pense qu’on doit aussi être intégré et bien plus qu’aujourd’hui, à l’évolution du combat pour l’égalité.

      Il y a un travail à faire, j’en conviens tout à fait, pour inclure plus qu’on ne le fait, les femmes dans tous les domaines et cela passe par une meilleure communication d’une part mais aussi un volontarisme de la part des femmes. Refusez d’aller à cette conférence sur le logiciel libre du fait d’une non-féminisation de l’invitation n’est pour moi pas une bonne solution car d’une part cela renforce la non-présence féminine à cette conférence et de deux, la conversation directe est bien plus efficace que le dialogue écrit pour confronter les idées. Mais là encore je vais passer pour un donneur de leçon.

      @Nicolasm explique mieux que moi le problème de la neutralisation et pour ma part, quand je lis un texte, je le lis à l’oral dans ma tête donc oui la typographie est importante et peut gêner la lecture, d’autant que le texte est long voire complexe (articles scientifiques, romans, etc.).

      Edit @Odilon : je n’estime pas que vous devez vous ranger à mes arguments, il semble simplement que s’ouvrir au féminisme signifie être d’accord avec tout et ne rien contredire. Ce que je trouve contre-productif et non incitatif. Si on veut que les comportements changent il faudra soit imposer ces changements tels quels, soit ouvrir la discussion pour tenter d’en faire accepter l’idée mais aussi risquer de devoir faire des compromis pour avancer. D’après ce que lis ici, la première solution semble envisager car si vous pensez que je ne semble pas enclin à modifier ma vision des choses (ce qui commence pourtant à se faire), vous non plus. On est parfaitement dans le problème actuel de la lutte féministe qui apparait fermé et agressif (les Femen n’ont pas arrangé les choses) comme le montre le vocabulaire utilisé ici aussi.

      Personnellement il me semble logique que les hommes soient tout autant impliqué et invités à s’impliquer tout autant que les femmes car ils sont en bonne place pour briser les privilèges et faire leur possible pour plus d’égalité (en tant que parents au premier plan).

    • @ankh :

      Si on veut que les comportements changent il faudra [...] aussi risquer de devoir faire des compromis pour avancer

      Peut être que cette phrase peut résumer ce qui s’est dit jusque là ? A savoir qu’une femme se plaint de ne pas se sentir intégrée dans une invitation faite par un homme à tous mais pas explicitement aux femmes dans un milieu très masculin. Et pas écoutée quand elle propose une solution qui consiste à neutraliser/féminiser l’invitation. Et qu’un homme vienne lui dire de faire des compromis et de ravaler sa proposition pour faire avancer le féminisme.

    • @aude_v, alors je viens de faire une recherche dans l’application « Table de caractères » qui liste tout l’unicode.

      Il se trouve que le AltGr+Maj+. sous Ubuntu produit le caractère DOT OPERATOR (U+22C5), utilisé notamment en mathématique pour la multiplication. Et non pas MIDDLE DOT (U+00B7) qui est un autre caractère.

      Par défaut, dans toutes les applications que j’utilise, ces deux caractères sont hyper-méga-proches (pas tout à fait, effectivement, quand ils sont côte-à-côte ils ne s’alignent pas pareil, mais pas au point d’être si différents que tu le signales !).

      Je ne sais pas si cela a un rapport avec InDesign, mais peut-être plus par rapport à la police utilisée dans votre journal. En effet, il se peut que le DOT OPERATOR soit affiché énorme comme tu le dis, y compris dans LibreOffice, à partir du moment où tu affiche ton texte avec la même police utilisée dans InDesign pour votre sortie. Car une fois tapé et enregistré dans un texte, le caractère choisi ne change à priori pas : celui que tu as tapé restera U+22C5 tout du long du processus. Mais chaque police décide d’afficher ce numéro de caractère comme elle veut.

    • Sur DaFont, la page de test de cette police me dit qu’elle ne contient pas du tout le « point opérateur » : ça met un rectangle barré à la place du caractère.

      Alors soit vous avez une autre version d’Averia qui contient le point opérateur mais sous forme de gros point moche. Soit c’est InDesign qui transforme ça en autre chose quand il s’aperçoit que la police de ne connait pas le caractère.

      Et non je n’ai pas (encore) trouvé de raccourci pour le vrai point médian.

      http://www.dafont.com/fr/averia.font?text=Point+m%E9dian+%3A+%B7+%2F+Point+op%E9rateur+%3A+%26%238901

    • J’aime la généralisation à outrance, comme si tous les gynéco étaient violent, toutes les boites avaient un dress code sexiste, tous les garagistes étaient sexistes et affichaient des affiches de pin-up, tous les mecs sifflent les femmes dans la rue, tous les mecs n’aiment que les femmes à forte poitrine... Nan vraiment je suis de bonne volonté mais entendre ce discours réducteur et généraliste sur les hommes m’exaspère (bien que le poème soit bien entendu généralisant pour toucher, j’entends bien). Mais ça doit être aussi, sans doute, une technique pour faire comprendre le discours réducteur et généraliste que peuvent subir certaines femmes (et oui parce que toutes les femmes ne sont pas non plus opprimées par des maris et des petits copains macho et dominateurs).

      Et concernant l’objectivation des hommes suffit de regarder la publicité (souvent pour du parfum) qui montre l’homme comme un corps musclé, sans poil, et sans aucun doute aussi photoshopé que les pubs avec des femmes. C’est un problème sociétal du rapport au corps, pas juste envers le corps féminin. Je suis allé dans des boites anglaises où la dernière musique était faite pour que les mecs enlèvent leur t-shirt pour exhiber le torse musclé et imberbe. Et je ne parle pas des codes du porno.

      Mais pour vous répondre @intempestive, j’ai bien compris, je ne suis juste pas d’accord sur la manière de faire et diffuser le message, c’est tout.

    • Nan nan, pas des gynécos violents, mais violeurs, des gynécos qui ont bien compris la #culture_du_viol dans laquelle ils évoluent et où ils peuvent exercer leurs pouvoirs. Je comprends que cela te soit difficile de mettre des mots exacts quand tu ne peux pas imaginer que cela t’arrive mais ne compare pas un viol à un torse imberbe, c’est assez malvenu.

    • toutes les femmes ne sont pas non plus opprimées par des maris et des petits copains macho et dominateurs

      Je vais essayer juste encore une fois de te faire comprendre que la problématique féministe n’est pas aussi simpliste. Ce serait pourtant bien : on se marierait avec un Monsieur qui passerait l’aspirateur en souriant et pof on parlerait plus de féminisme, qu’est-ce qu’on irait mieux, dommage que Madame travaille dans le #logiciel_libre ça casse l’ambiance. Mais je vais juste rappeler un seul chiffre : une femme meurt tous les 3 jours en France sous les coups de son compagnon. Tu peux maintenant imaginer l’iceberg de violences pour toutes celles qui ne meurent pas de suite. Et sur le dessus de la pyramide tu as la réification de la femme et de son ventre qui appartient à l’état.

    • Et encore la généralisation à outrance... 25 000 viols/an (http://www.sosfemmes.com/violences/viol_chiffres.htm) en France c’est énorme et inacceptable mais faut arrêter avec cette culture du viol qui ne représente que 2900 personnes violeuses ! Soit 0.009% de la population masculine (j’ai sans doute oublié un zéro supplémentaire). Ça suffit merde ! Il y a des tonnes de médecins gynéco qui font très bien leur travail et qui essaie même de s’améliorer pour plus de confort et de respect (http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2014/01/11/examen-a-langlaise-nest-obligees-decarter-les-cuisses-chez-gyneco-2)

      Stop aux généralisations, ça crédibilisera un peu plus le propos.

    • Iceberg ?
      http://www.liberation.fr/societe/2012/10/23/400-000-femmes-victimes-de-violences-conjugales_855458

      400 000 femmes ça fait 1% de la population féminine française. C’est déjà trop mais un discours comme le tiens fait oublier que pour 99% des femmes, ça se passe pas trop mal dans leur relation et heureusement j’ai envie de dire ! On est pas non plus dans un pays d’hommes primates qui tapent leurs femmes ou copines bordel !

      Il faut combattre ces violences mais ne pas oublier qu’elle concerne une minorité et tant mieux j’ai envie de dire, l’inverse serait hautement plus grave.

    • Donc pour toi 400 000 femmes victimes de violences physiques ou sexuelles tous les deux ans c’est une minorité, mais tu te fous pas du monde là ?

      …victimes, dans les deux années précédant l’enquête, de violences physiques ou sexuelles…

    • Mais oui, 1% de la population féminine tous les 2 ça reste minoritaire, c’est un fait, et tu peux le tourner dans tous les sens que tu veux, 1% ça fera jamais 50 ou 60%. L’intéressant serait toutefois de savoir combien de femmes sont victimes de violence au moins une fois dans leur vie. Ca nous éclairerait mieux sur l’étendu du pouvoir mais avec le chiffre qu’on a oui, c’est une minorité.

      et @intempestive ce n’est pas une culture du viol mais du harcèlement sexuel, qui est un délit et non un crime. Tu vas pas traiter les violences verbales et physiques de culture du meutre, c’est pareil. Je ne fais pas de minimisation, je me base sur les faits pour arrêter de noircir le propos et de généraliser des comportements minoritaires (et encore une fois, HEUREUSEMENT minoritaires). Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas les combattre, au contraire. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas les dénoncer, au contraire. Mais cela veut dire qu’on arrêter de parler de culture du viol et autres généralisations sur le comportement de la gent masculine.

    • @nicolasm Oui il y a des « mais » pour bien montrer la part de ces violences dans la réalité de la société. 400 000 sur 30 000 000 c’est pas pareil que rapporté à seulement 1 million. Un chiffre seul, sans contexte, ça ne dit rien. D’où le « mais » qui ne contient aucune volonté de diminuer l’intolérabilité de ces violences et la nécessité de les combattre.

      @Odilon
      L’Europe c’est pas la France, nulle doute que les pays de l’est européen connaissent une bien plus forte violence faite aux femmes. Et avoir le chiffre serait mieux qu’un conditionnel.

      Mais encore une fois, j’aurai pas du vous apportez les chiffres réels, vous permettant de rester dans ce monde où le viol et la violence des hommes envers les femmes semble régner en maitre. Désolé pour le retour à la réalité.

    • Mais enfin 1% de femmes agressées tous les deux ans ça fini par faire près de 20% de femmes sur quelques dizaines d’années ! Arrêtez de ne pas vouloir voir la réalité en face, vous vivez dans des milieux extrêmement privilégiés, tant mieux pour vous. Et quand je parle du sommet de la pyramide c’est toute cette forme d’autorisation à minimiser les violences faites aux femmes et à considérer que ce n’est pas un problème majeur ! Et même, à quoi bon soupeser et comptabiliser de telles choses, n’est-ce pas suffisant que certaines personnes se déclarent opprimées pour reconsidérer votre position ?
      J’arrête là la discussion parce que je suis à bout et révoltée de tant de mépris.

      #androcentrisme

    • Il y a vraiment un problème de communication. Soit tu ne lis pas mes messages, soit tu refuses de les comprendre. A aucun moment je ne minimise ces violences ou dit que ce n’est pas un problème majeur, je dis juste qu’elle ne concerne pas toute la population féminine (sachant que non, ça ne devient pas 20% après 20 ans car malheureusement les violences arrivent souvent aux mêmes femmes). Et oui il faut comptabiliser pour comprendre ce phénomène et savoir comment y répondre. D’où ces chiffres que tu as toi même utiliser et donner.

      Les femmes victimes de violence doivent être défendu et protéger ! On est complètement d’accord avec ça. Je conteste simplement ta vision noire et généralisée de la société française. Point. Mais c’est plus facile de m’accuser de choses que je n’ai pas dites sans même lire mon propos.

      Bref, voilà malheureusement un autre non-échange.

    • @ankh Un ami sarthois me confiait la semaine dernière que toutes ses amoureuses avaient subi des violences sexuelles quand il les avaient rencontré. Ce n’est pas un homme qui cherche l’aventure, mais tout de même, ça fait quelques femmes à cinquante ans passés ! Je connais plusieurs femmes qui ont subi des violences sexuelles sans jamais les avoir dénoncer.

    • Mon pauvre @ankh, mais tu ne vois pas qu’en te faisant le comptable des violences faites aux femmes tu te ridiculises, tu vas pinailler sur des chiffres qui concernent des PERSONNES qui se sont faites cogner. 1 femme ou 1 femme et demi qui meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon ce n’est pas suffisant pour ton discours. Il t’en faudrait 50 à 60% qui se fassent casser la gueule, un peu comme pour les élections ? 52% et ce sera bon ! tu pourras peut-être considérer que cette société véhicule l’idée que les femmes sont consommables et que la #culture_du_viol sous-tend les rapports qui s’établissent avec elles depuis leur enfance ?

      Je te cite :

      Mais oui, 1% de la population féminine tous les 2 ça reste minoritaire, c’est un fait, et tu peux le tourner dans tous les sens que tu veux, 1% ça fera jamais 50 ou 60%.

      Muriel Salmona « La réalité des violences sexuelles est l’objet d’un déni massif »
      http://www.humanite.fr/tribunes/muriel-salmona-la-realite-des-violences-sexuelles-548298

    • Allez je vous fais une dernière faveur en vous apprenant la différence (subtil j’en conviens) entre minoritaire et mineur.

      Un problème minoritaire comme celui-ci n’est pas, comme vous essayez de me le faire dire, un problème mineur. Ces femmes (et ces hommes !! Il y en a 130 000 recensés dans la même enquête !!!) sont des personnes qu’il faut défendre (mais j’ai l’impression que vous ne lisez pas mes phrases) et protéger et punir gravement leurs auteurs. Encore une fois (je vais me lasser) on est complètement d’accord.

      Mais bon, si je suis votre discours il ne faudrait pas non plus dire que les sans-abris sont 180 000 en France mais ça permet de voir l’ampleur du phénomène et donc d’avoir des moyens plus efficaces de leur combattre ou le résorber et de cibler plus efficacement les aides et la prévention.

      Mais bon, je vous ai perdu dès que j’ai dis 1% et le reste de mon propos ne serait ni lu, ni entendu. Dommage.

    • Finalement tu dis la même chose depuis le début, y a juste le vernis qui est parti. Oui les femmes c’est malheureux blabla mais arrêtez d’être des victimes et puis les hommes aussi d’abord et puis c’est pas tant que ça et vous vous organisez mal et puis je vais vous dire et poussez vous de là. A croire que le féminisme devrait être la lutte pour la discrimination des hommes par les femmes.

    • Elle est #énorme cette discussion ! On a tout. Y compris le mec caricatural, et qui ne s’en rend pas compte (comment c’est possible de parvenir à toujours en avoir UN ?). Le tag #mecsplication est passionnant à lire ! Et je ne vais faire que confirmer ce qui a été bien mieux précédemment dit par les intervenantes : tout est politique, y compris le choix de féminiser ou pas sa phrase, ses mots, son propos, l’orthographe même, carrément.

    • Depuis cet échange, et ceux assez vifs voire éprouvants en privé qui ont suivi avec des adhérent·es de l’association, il faut reconnaitre le progrès, les mails que je reçois maintenant prennent en considération l’invitation explicite faites aux femmes, pas tous malheureusement, mais un nombre certain

      Cet événement, comme toutes les activités de ---, est ouvert à toutes et tous, membre de l’association ou non.

      ou

      Le groupe d’utilisatrices et utilisateurs de Logiciels Libres de ---

      Par contre, le dernier mail, que dalle, rien, c’est parce que c’est branché professionnel surement …

      … à destination de tous les professionnels intéressés…

      … un événement gratuit et ouvert à tous, …