• Pour replacer le contexte, celui des supposées « dérives intellectuelles idéologiques dans les milieux universitaires »...

    Pour rappel, le contexte étant celui-ci :


    https://seenthis.net/messages/888410

    Donc, pour replacer le contexte, des #chiffres et #statistiques à partir de la base de données qui recense les thèses soutenues et en cours en France.

    Quelques chiffres utiles cher·es collègues. Avant de commencer ma journée de travail Bnf, je vais vous donner des informations sur les nombres de thèses soutenues ou en cours avec certains mots clefs dont « #lgbt », « #queer », « #patriarcal » ou « #décolonial ».
    Je parlerai surtout de ma discipline, la littérature. Sources : http://THESES.FR (avec les failles que l’on sait, mais c’est un indicateur). Déjà, combien de thèses en France aujourd’hui avec le mot « décolonialisme » en titre ou résumé : aucune.
    Aucune thèse avec le terme « décolonialisme » toutes disciplines confondues à ce jour.
    Essayons décolonial maintenant, un terme connu depuis longtemps. Toutes disciplines confondues, 13 thèses, dans tous les domaines, histoire, géographie, sociologie, psychanalyse etc. En littérature : une seule, soutenue en 2013.
    Passons à « #patriarcat », une notion ancienne également. Là on en a 12, toutes disciplines confondues, aucune en littérature.
    Essayons patriarcal. Il y en 4 en littérature. Observons les sujets : féminisme, littérature et cinéma en Inde, sur les violences faites aux femmes au Mexique, sur la notion de divinité dans l’espace méditerranéen, et dans la prose féminine russe du 20e siècle. C’est tout.
    Quand je dis c’est tout, l’adjectif « patriarcal » ne me fait sortir aucune thèse dans d’autres disciplines. Je dois certainement me méfier du moteur de recherche, mais il est officiel.
    L’acronyme LGBT maintenant, pour Lesbien Gay Bi Trans. J’ai 13 thèses au total, et en littérature UNE SEULE, sur un sujet très spécifique (les réfugiés LBGT en Turquie).
    Le terme Queer remporte plus de succès, la notion étant prise en compte en tant que concept épistémologique depuis au moins les années 1990 : 39 thèses au total. Deux en littérature, sur des monographies (James Baldwin et Dorothy Allison).
    Et maintenant je vais vous donner un autre chiffre, pour mettre en balance cette soi disant vague de recherche sur les études de genre ou décoloniales (dont on voit bien qu’elles ne sont PAS étudiées en fait) : il y a eu 85 thèses sur le seul auteur Claude Simon. Fin du thread.

    https://twitter.com/neolitterature/status/1364869234283675652

    #thèses #France #décolonial #doctorat #recherche #mots-clé #université #facs

  • Une mascarade à heure de grande écoute : regard sur la quatrième saison de Dix Pour Cent
    https://lesbiapart.squarespace.com/home/regard-quatrieme-saison-dixpourcent

    Depuis 2015, #Dix_Pour_Cent s’est imposée dans le paysage audiovisuel français comme une série atypique et innovante, que ce soit par son concept même ou du fait de son choix de notamment porter à l’écran le récit d’un #personnage ouvertement lesbien et charismatique. #DixPourCent touche à sa fin – du moins dans la forme qu’on lui connaît – avec une quatrième saison qui se démarque des précédentes par son ton, moins léger que par le passé, par son intrigue qui se détache du concept original et se concentre davantage sur les tentatives des personnages principaux pour sauver leur agence que sur leur travail d’agent en lui-même, et par les personnes œuvrant derrière la caméra, puisque la showrunneuse originelle, #Fanny_Herrero, a quitté la production de la série au terme de la troisième saison. Cependant, cette saison voit également son #scénario se doubler d’un traitement pour le moins cynique de ses lignes scénaristiques les plus progressives, en rupture complète avec la façon dont les enjeux contemporains avaient été traités jusqu’ici, de façon plus ou moins réussie : cela passe notamment par l’introduction de dynamiques nouvelles entre les personnages et dans leur façon d’agir et de réagir qui s’approprie un discours #féministe afin de le moquer et d’introduire des tropes relevant du cliché à plusieurs reprises. En cela, le message politique de cette quatrième saison de Dix Pour Cent interroge.

    #famille #lesbienne #gentil #patriarcale

  • Une #métropolisation heureuse est-elle possible ? | Marianne
    https://www.marianne.net/debattons/entretiens/une-metropolisation-heureuse-est-elle-possible

    La métropolisation représente toutefois un moment particulier de cette longue histoire des desseins économiques et politiques dans et par l’urbain. Elle est le stade néolibéral du #capitalisme #patriarcal, engagé depuis une quarantaine d’années, d’abord dans les pays tôt convertis à cette doctrine, puis dans toutes les grandes agglomérations mondialisées. Ce stade est celui de la
    #polarisation urbaine des nouvelles filières économiques postindustrielles et d’une conversion rapide des pouvoirs urbains aux logiques de firme entrepreneuriale. Le statut de Métropole en vigueur en France depuis 2014 entérine et diffuse nationalement un tel mouvement, alors même que ses effets sont déjà largement connus à bien des endroits.

    Tout d’abord, un espace métropolitain n’est pas égalitaire. Les #ségrégations et #relégations y sont légion. Comme toute grande ville de l’ère thermo-industrielle me direz-vous, mais avec néanmoins une ampleur inégalée des #exclusions et évictions sociales. Au point d’interroger ce que la pensée dominante a longtemps défendu comme vertus intégratives de la grande ville : mélange et brassage, anonymisation et émancipation. A en juger par le sort réservé aux migrants, les métropoles ne sont pas les lieux idoines de l’urbanité ou encore de l’hospitalité. Nous y reviendrons. De même, on a connu plus vertueux d’un point de vue écologique. Le fait urbain c’est 55 % de la population mondiale (70 % en 2050 selon l’ONU) pour 70 % des déchets planétaires, 75 % de l’énergie consommée et 80 % des émissions de gaz à effet de serre.

    #territoire

  • Une amie m’a envoyé ca hier soir.
    Ca viens d’une boutique a bordeaux

    j’ai deja vu le logo qui est sous mon dessin sur ce sac et je ne retrouve pas ce que c’est mais il me semble que c’est une boutique en ligne de tee shirt

    mes images sont en CC-BY-NC

    • Donc, c’est du vol. Je sais par expérience que beaucoup de gens font semblant de confondre CC-BY-NC avec « Libre service ».
      C’est pour cela que j’ai basculé mes images sous ©, après avoir trouvé une de mes photos dans le Figaro, sans autre forme de procès. Le Figaro qui a une agence d’image, par ailleurs, et qui connait donc parfaitement le droit.

    • pas besoin de © ou de CC il me semble qu’il y a le droit moral en france et que meme si mes images n’etaient sous aucune licence on peu pas les prendre comme cela.
      http://www.lamaisondesartistes.fr/site/quest-ce-que-le-droit-moral-de-l-artiste

      Dès sa création votre œuvre est protégée par le droit d’auteur durant toute votre vie et 70 ans après votre décès.

      Seul l’auteur peut exercer le droit moral qu’il détient sur son œuvre, droit inaliénable et perpétuel qui lui confère le droit au respect de son nom et de son œuvre par le biais de quatre prérogatives :

      le droit de divulgation : l’auteur décide du moment et des conditions de communication de son œuvre au public
      le droit à la #paternité : le nom (ou le pseudonyme) de l’auteur doit être mentionné à chaque reproduction ou communication au public de son œuvre sauf s’il choisit l’anonymat
      le droit au respect de l’œuvre : aucune modification ne peut être apportée à l’œuvre sans son consentement
      le droit de repentir qui lui permet de retirer son œuvre ou d’en faire cesser l’exploitation à condition d’indemniser le propriétaire ou l’exploitant.

      je note au passage le mot choisi « paternité » qui est bien #patriarcal

    • oui je sais @odilon mais j’ai jamais autoriser ce truc et j’en avais jamais entendu parlé. Sur google avec la reconnaissance d’image j’ai pas retrouvé le nom de cette boite qui vent ca. L’image de leur logo est en trop mauvaise qualité. Cet aprèm je tel à la copine qui m’a envoyé ca pour lui demander plus d’infos. J’en saurait peut etre plus ce soir.

    • @monolecte avec grand plaisir, je serais ravie de te revoir. J’y serais soit le we prochain soit le we du 26 septembre.

      @simplicissimus ma recherche google reconnaissance d’image m’envoie des images de photos de cables informatique noires sur blancs ^^et ce logo est illisible avec ce X les combinaisons de KRAF FRAK ARFK RAFK .... que j’ai essayé ne donnent rien. Par contre j’ai le nom de la boutique je les appelent de suite. et je vous tiens au jus des suites de l’histoire.

    • @monolecte je t’ai envoyer un mail :)
      @simplicissimus merci en tout cas d’avoir essayé. Je m’etait dit que si toi tu trouve pas ^^ personne ne trouve :P Je ne sais pas comment avait dit @intempestive tu est un grand trouveur.
      @rastapopoulos merci pour l’info mais c’est peu probable que j’y aille.

      Sinon je suis en contacte avec la boutique je devrais avoir le nom de la marque demain.
      Suite dans le prochaine épisode ....

    • Cette question de vol mise à part, moi j’y vois un signal très positif, que tes dessins commencent à être connus et reconnus internationalement. Bien sûr on préférera aller les voir à Moss, à la Tate Modern et au MOMA.

    • J’ai été a Bordeaux voire cette boutique. Le sac y était toujours en vente alors que ca fait deux semaine que je les ai prévenu que ce sac n’était pas commercialisable. Les sacs sont très mal imprimer, c’est vraiment moche. La boutique est pleine d’articles qui doivent être faits par des enfants haïtiens esclaves dans des caves à fukushima avec du tissus OGM radioactif. Quant j’y était il n’y avais que la vendeuse et elle m’a expliqué qu’elle aussi était mal payé comme si ca excusait qu’ils me volent mon travail...
      J’ai appeler aujourd’hui le résponsable. J’ai demandé combien ils avaient de sacs et je n’ai pas pu obtenir l’info. Une fois il me dit qu’il n’y en a que 5 ou 6 et qu’il n’en reste plus. Et lorsque je dit qu’il n’a pas le droit de les commercialisé il me dit que « il a acheté les sacs alors il a le droit de les vendre » ce qu’ils ne diraient certainement pas si il ne lui restait plus de sacs comme il le prétend.

      Samedi la vendeuse m’a dit qu’en Thaïlande le fabricant ne doit pas en avoir fait plus de 30 ou 40 exemplaires. J’imagine que c’est la quantité que la boutique a dans son stock à Bordeaux.

      Le fait que les sacs soient fait en Thaïlande ne change rien au fait qu’ici c’est pas le droit thailandais qui prévaut.

      Je pense que soit j’abandonne, soit je leur envoie un huissier qui me coutera au moins 250€ selon ce que me dit internet. Je ne sais pas quoi faire, d’un coté je n’ai pas envie de voire mes dessins sur ces sacs horribles fabriqué dans des conditions indignes par des gens exploités avec des matières premières dont je n’ose imaginer la provenance et vendu tout de même 20€ ce qui me semble abusivement cher vu les conditions de productions. D’un autre coté je pense que m’acharné pour 30 à 40 sacs de merde ne m’apportera rien à part des dépenses dont je n’ai pas les moyens et de la frustration d’avoir perdu de l’énergie et du fric en pures pertes.

      Sinon sur le sac il y a une marque « Kraftbkk » cette marque est en vente sur internet et a un compte fesse-bouc et cette boutique qui vend cette marque en France s’appelle « Mixtape ».

    • Apparemment, à Bangkok tu as (via gg:maps)

      une boutique :

      Kraftbkk
      222/478 อาคาร ใบหยก 2 ชั้น 4
      Ratchaprarop Rd
      Thanon Phaya Thai, Ratchathewi
      Bangkok 10400, Thaïlande
      +66 86 574 2452

      et un site de fabrication

      Bangkok Kraft Production Co.,LTD.
      Khlong San
      Bangkok
      จังหวัด กรุงเทพมหานคร 10600
      Thaïlande
      +66 2 243 9455

    • Oui, il ne faut pas faire genre tu ne peux pas payer, etc. Il faut envoyer une lettre dans un style formel, en anglais au truc de Bangkik, et en français à la boutique de Bordeaux, qui demande à retirer les produits sous peine de poursuite. Ça ça ne coûte rien et si ça leur fait peur, ça peut suffire, sans trop d’effort de ton côté.

  • « Amour libre » vraiment ? Et après ?
    http://non-fides.fr/?Le-couple-et-la-cohabitation-sont

    On peut donc d’autant moins se payer le luxe d’ignorer la question de la #liberté dans les relations amoureuses, sentimentales ou amicales (et de comment éviter de trop séparer tout cela) que la situation actuelle dit quelque chose du désastre ambiant : du ressac #patriarcal et des comportements de prédateurs, du #racisme rampant et institutionnel, de la dégradation généralisée des conditions de la survie, des relations de pouvoir et de la violence dans les relations amoureuses, affectives ou « de couple ». Et au milieu de tout cela, de la possibilité d’établir des relations sociales libérées. La situation dit aussi quelque chose de notre incapacité à lier notre éthique et nos pratiques dans la vie quotidienne à celles que nous prônons dans nos luttes. Si nous n’en parlons pas, si nous ne nous regardons pas en face : alors les mêmes causes produiront les mêmes effets.

    De la même manière qu’on ne peut pas tout réduire au lieu de travail, on ne peut pas tout réduire à « l’économie », et on ne peut pas d’un côté parler à qui veut l’entendre de « commun » en enterrant systématiquement tout ce qui sort du champ du « social » et de ses « mouvements » au sens le plus restreint des termes.

    Ironie du sort, la seule chose qui fasse encore consensus à propos de « l’amour libre » c’est que ce n’est même pas un sujet de débat. Après tout, c’est Emma Goldmann qui demandait « Comment l’amour pourrait-il être autre chose que libre ? ». On devrait se demander aujourd’hui : comment pourrait-il l’être vraiment ?

    • Ce passage là me parle fortement..
      Oui, faire chambre à part, c’est perçu comme un crime contre la vie de couple. Mais ça sort d’où, cette croyance ?
      On mesure la pression sociale qui existe et que l’on ne soupçonne pas à la gueule gênée qu’aurait fait le constructeur de notre pavillon si il nous était venu à l’idée de faire non pas une seule chambre « parents », mais deux chambres mitoyennes indépendantes...

      Dangereuses pour la société en général, mais aussi pour un ensemble de milieux où le crime suprême dans la vie collective n’est pas de vouloir forcer les limites corporelles et intimes des autres mais bien plutôt de mettre un verrou à sa chambre. Là où il ne viendrait étrangement à personne l’idée de démonter celui des chiottes ou de la cave par exemple.

      Et puisqu’on en parle : un ensemble de milieux qui a enterré l’idée même d’une chambre à soi, voire même d’un lit à soi en même temps que toute possibilité d’autonomie individuelle – et donc d’individualité comme principe et comme tension – ne porte résolument pas grand chose.

      Et il faut bien des renoncements pour y parvenir. Et d’abord celui à l’intimité. C’est-à-dire à la possibilité –même ponctuelle– de s’isoler, d’être parfaitement seul lorsqu’on en a envie, de garder certaines choses pour soi, de ne pas partager toutes nos expériences avec la terre entière.

    • Oui, c’est vrai : le fait que je fais chambre à part gêne la plupart de mes interlocuteurs. Pourtant, j’y ai trouvé une qualité de sommeil incomparable. De la même manière, il y a toujours une sorte de consensus mou, sur l’absence d’intimité de la femme, laquelle se rabat sur la salle de bain et la cuisine, son territoire assigné par défaut. Chez nous, la cuisine est un territoire commun, de la même manière que le bureau, même si celui-ci est plus marqué par ma présence du fait de mon activité d’indépendante. En général, dans les maisons assez grandes, il y a une polarité entre le dedans/le territoire de la femme et le dehors/le territoire de l’homme, la zone du soin (aux autres)/territoire de la femme et la zone du faire/territoire de l’homme. Les logements plus petits se caractérisent par l’absence d’intimité pour les femmes et leur incorporation à l’ensemble des fonctions d’habitation.

    • En général, dans les maisons assez grandes

      Ouais, euh, ce point joue beaucoup quand même. Et donc ça joue sur quel type de famille peut se le permettre (pour ceux qui ont choisi — ou subi — le modèle familial). Je ne vois pas trop comment ça peut être déployé à grande échelle. Mis à part comme le fait d’ors et déjà une bonne partie de la population actuelle : il y a déjà de moins en moins de couples, et donc beaucoup de logements chacun dans son coin.

  • Soyez branchouille, comme les #Femen : ne dites plus « mentalité #patriarcale », dite « mentalité #arabe »...

    signalé par @le_bougnoulosophe :

    Femen, Ukraine’s Topless Warriors - Jeffrey Tayler - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/international/archive/2012/11/femen-ukraines-topless-warriors/265624

    Earlier in the day, I had dropped by Femen’s headquarters to talk to Anna Hudsol, Femen’s founder and director. (...)

    Traditionalist gender relations and discrimination against women have served as the key targets of Femen’s ire. “As a society we haven’t been able to eradicate our Arab mentality towards women,” she told me, referring to the widespread belief in Ukraine that women should marry, raise children, and stay away from politics.

    #racisme #féminisme #femmes

    • J’ai encore un peu de nez. Quand on leur dressait le tapis rouge (j’me souviens même de l’attribution d’un point godwin ;-)), je me posais déjà quelques questions concernant ce pseudo féminisme !! y’aura pas fallu longtemps pour qu’elles se dévoilent (elle est assez marrante celle là :-))

      Un conseil, quand soeur Caroline défend une cause, alors cette cause c’est obligatoirement de la merde.

      Merci à @bougnoulosophe
      #farce #bonneteau