• Conférence de #Khrys :

    #IA, #Philosophie du Libre et #Féminisme

    L’objectif de cette #conférence est, tout d’abord, d’apporter une réflexion sur ce que l’on appelle intelligence artificielle et l’#idéologie qui se cache derrière ; ensuite, de montrer en quoi la #philosophie_du_libre et le féminisme peuvent nous guider dans les #choix techniques et politiques à venir en ce domaine. Le tout en revisitant l’histoire des techniques et #imaginaires liés à l’IA sous un angle féministe.

    https://videos-libr.es/w/cKZQqzVxRfC9suiynb2yKt
    #AI #intelligence_artificielle #whisper #OpenAI #technique #machine #apprentissages_profonds #systèmes_experts #chatGPT #Eliza #projet #patriarcat

  • L’essor du #Célibat : au-delà des paniques morales
    https://lvsl.fr/lessor-du-celibat-au-dela-des-paniques-morales

    Partout dans le monde, le #Couple décline depuis plusieurs décennies. Cette évolution inquiète d’un côté les pouvoirs publics car elle entraîne un déclin démographique et risque d’aggraver la stagnation d’économies occidentales déjà vieillissantes. De l’autre, les intellectuels médiatiques fustigent l’individualisme et le puritanisme supposé des nouvelles générations. Les causes de ce phénomène sont multiples, et […]

    #Société #féminisme #Féminisme_marxiste #Féminisme_matérialiste #marxisme #matérialisme #patriarcat

  • Femmes d’Exárcheia, peurs sur la ville
    https://www.imagomundi.fr/article105.html

    Dans le cadre d’une campagne d’autonomisation des femmes, nous avons organisé un atelier de cartographie avec un groupe de femmes sur la question du sentiment de sécurité dans les rues d’Excrcheia, un vieux quartier d’Athènes. Il s’agit de confronter nos expériences et de mettre des mots et des images sur la façon dont nous sommes privées, en tant que femmes, de l’usage serein de notre propre ville.

    par Stefania Mizara

    #cartographie #Exarcheia #violence #rue #sexisme #patriarcat #féminisme

  • « Le viol n’est pas une pénétration non consentie, mais imposée », Emmanuelle Piet, Ernestine Ronai
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/04/01/le-viol-n-est-pas-une-penetration-non-consentie-mais-imposee_6589446_3232.ht

    Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à débattre d’une nouvelle définition légale du #viol, un détail sémantique d’apparence anodine s’avère en réalité décisif. La proposition actuelle définit le viol comme une « pénétration non consentie ». Nous demandons qu’elle soit remplacée par une définition plus juste et juridiquement efficace : « Le viol est une pénétration imposée. »

    Pourquoi ce changement est-il crucial ? Parce qu’il recentre la loi sur la réalité du crime et sur son auteur. Le viol n’est pas un problème de consentement flou, soumis à des interprétations douteuses, mais un acte de domination, une violence imposée. En l’état actuel, la formulation proposée place le projecteur sur la victime et son #consentement – ou son absence de consentement – plutôt que sur l’acte commis par l’agresseur.

    Dans les tribunaux, cela a des conséquences dramatiques. Aujourd’hui déjà, des victimes doivent prouver qu’elles ont résisté, qu’elles ont dit non avec suffisamment de force, qu’elles ne se sont pas laissé faire. Le consentement devient une arme retournée contre elles.

    L’agresseur, lui, peut se contenter d’affirmer qu’il n’a pas compris, qu’il pensait que c’était « ambigu ». Une défense qui fonctionne trop souvent et qui permet à des violeurs d’échapper à la justice. Si la charge de la preuve reste la même, les victimes seront toujours, demain, obligées de prouver qu’elles n’ont pas consenti et qu’il en était conscient.

    Mettre fin à une logique perverse

    Or, ce qui fait un viol, ce n’est pas l’absence d’un « oui » foncièrement enthousiaste, ce n’est pas la subjectivité de la victime (et comment le prouver ?), c’est la présence d’une contrainte, d’une menace, d’un abus de pouvoir ou d’une ruse pour parvenir à imposer l’acte sexuel. C’est cela, la stratégie de l’agresseur. C’est cela qu’il faut regarder, ce sont ces preuves-là qu’il faut chercher, c’est cela qu’il faut graver dans le droit. Cette conviction profonde vient de nos quarante années passées auprès des victimes de viols et de violences sexuelles.

    Changer cette simple phrase de la proposition de loi, ce n’est pas qu’une question de mots. C’est mettre fin à une logique perverse qui pèse sur les victimes. C’est dire clairement que le viol est un acte de l’agresseur, et non un défaut de réaction de la victime. C’est aligner notre droit sur la réalité de la #violence_sexuelle en renforçant la portée de la violence, de la menace, de la contrainte et de la surprise.

    Les législateurs ont une responsabilité historique. Si la France veut être à la hauteur de son ambition féministe, elle doit inscrire dans sa loi une définition du viol qui protège véritablement les victimes et empêche les prédateurs de se cacher derrière des faux-semblants.

    Nous appelons donc les députés à voter cette modification essentielle. Pour que le droit dise enfin ce qu’il doit dire : le viol est une pénétration imposée à une victime. Elle n’y est pour rien. Il n’avait pas le droit.

    Emmanuelle Piet est présidente du Collectif féministe contre le viol ; Ernestine Ronai est présidente de l’Observatoire des violences envers les femmes du département de la Seine-Saint-Denis et coordinatrice de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains.

    « Inscrire le non-consentement dans la loi sur la définition du viol est au mieux inutile, au pire contre-productif » (17 février 2025)
    https://archive.ph/q8xAd#selection-2039.0-2039.117

    Introduire le consentement dans la définition du viol : piège ou avancée ? (14 octobre 2024)
    https://archive.ph/gBg5X#selection-1999.0-1999.74

    #féminisme #renversement

  • Du #travail_domestique au #bénévolat : l’exploitation hors de l’entreprise
    https://lvsl.fr/du-travail-domestique-au-benevolat-lexploitation-hors-de-lentreprise

    « Rémunéré en expérience » est désormais un trait d’esprit répandu parmi les étudiants lorsque leur #stage n’ouvre pas droit à la gratification minimale. Alors qu’ils remplissent parfois les missions d’un salarié, les stagiaires devraient se contenter du gain de compétences et de la perspective d’obtenir, plus tard, un emploi correctement rémunéré grâce à l’expérience acquise. Bénévoles, […]

    #Société #engagement #exploitation #féminisme #matérialisme #néolibéralisme #patriarcat #RSA #service_civique

  • lotto boicotto sciopero – lavoratrici del settore spettacolo
    https://radioblackout.org/2025/03/lotto-boicotto-sciopero-lavoratrici-del-settore-spettacolo

    Il sistema teatrale è costruito su gerarchie di potere che emarginano chi non rientra nel modello dominante. Il teatro infatti non è un luogo per le donne, che ci sono potute accedere tardissimo e ancora oggi sono la moglie di, l’amante di… Non solo non è un luogo per le donne, non è di certo […]

    #L'informazione_di_Blackout ##teatro #8marzo #patriarcato
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/03/Teatro.mp3

  • #Adèle_Haenel : « Je veux que les #enfants aient droit à une #enfance »

    Après la condamnation de #Christophe_Ruggia pour agressions sexuelles sur mineure lundi 3 février, la comédienne Adèle Haenel accorde sa première réaction à Mediapart, cinq ans après sa prise de parole qui a marqué les esprits. Elle évoque son long parcours judiciaire, la prégnance des #violences_sexuelles dans la société, et sa sortie du cinéma.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/040225/adele-haenel-je-veux-que-les-enfants-aient-droit-une-enfance
    #interview #metoo #harcèlement_sexuel #attouchement #cinéma #les_monstres_n'existent_pas #procédure_pénale #mensonges #violence #procès #endurance #justice #système_judiciaire #plainte #droits_humains #réparation #fait_social #dépolitisation #responsabilité #silence #silenciation #déni #embrouillage #cruauté #ordre #changer_le_monde #violence_patriarcal #patriarcat #viol #parole #dignité #rendre_la_vie_pour_toutes_et_tous

  • Je demande sororité à DuckDuckGo
    https://duckduckgo.com/?t=ffab&q=sororit%C3%A9&ia=web

    Ce moteur de recherche me trouve la même page wikipedia et ressort deux blocs avec ces deux phrases :

    La sororité est un concept féministe, inspiré par celui de la fraternité , qui désigne la solidarité entre les femmes.

    Ou encore

    La sororité est un concept féministe qui désigne la solidarité entre les femmes, inspiré par la fraternité . Découvrez son étymologie, son histoire, ses usages et ses alternatives dans le mouvement féministe et queer.

    Je note en gras ceci :

    inspiré par celui de la fraternité

    qui est profondément faux étymologiquement et que je ne retrouve nul part sur la page Wikipédia qui dit :

    La sororité est un concept féministe, qui désigne la solidarité entre les femmes, similaire à celui de la fraternité .

    Du coup, j’ai un peu du mal à comprendre, est-ce moi qui ne sait pas lire ou un problème venant soit de DuckDuckGo soit de Wikipédia.

    D’autant que dans la page de Wikipédia je ne vois pas remonter la phrase « inspiré par celui de la fraternité » ni dans le code source ni dans les modifications ni dans les discussions.

    La seule chose qui explique cette phrase patriarcale c’est le ia=web à la fin de l’URL de #DuckduckGo.

    Voila, sauf erreur de ma part, je viens de vous démontrer comment l’IA de Duckduckgo est allée réécrire la définition de la sororité donnée par Wikipédia à sa manière sexiste merdique. Et on peut s’inquiéter car si j’extrapole à d’autres formes de recherche plus complexe, on peut se poser des question sur comment le #patriarcat est aidé et soutenu par les #IA et les #moteurs_de_recherche web pour réussir à perdurer.

    #sororité

    • J’ai regardé l’historique de la page. Une version plus ancienne indiquait :

      La sororité est un concept féministe qui se développe en réaction à la notion de fraternité.

      https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sororit%C3%A9_(f%C3%A9minisme)&oldid=191591206

      plus tard on a eu :

      La sororité est un concept féministe qui est le pendant du concept de fraternité.

      (duos habet et bene pendentes…)

      plus tard :

      La sororité est un concept féministe qui se rapproche du concept de fraternité. Ils se caractérisent en effet par des aspects similaires tel que la solidarité entre personnes d’un même groupe, mais diffèrent dans leurs objectifs et leurs perspectives d’usage.

      (Je ne sais pas s’il y a un outil qui listerait toutes les variations d’un paragraphe et pourrait montrer les messages associés aux changements.)

    • (Je ne sais pas s’il y a un outil qui listerait toutes les variations d’un paragraphe et pourrait montrer les messages associés aux changements.)

      @fil Je pense que ça manque mais que ce serait intéressant à fabriquer !

      J’avais en poche ce plugin SPIP
      https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/askwiki
      qui permettait d’enregistrer des infos récupérées à partir du nom des personnes/pages, comme les dates de naissance/mort etc. Je crois que j’ai utilisé CURL au final.

      Et l’API WP ne mentionne pas history
      https://www.mediawiki.org/wiki/API
      https://fr.wikipedia.org/w/api.php

      Bon, sauf erreur, je note que la page sororité a été initialement créée le 21 janvier 2021 par une personne française qui déclare sur son compte être résolument hostile à la féminisation des titres. Ça commençait mal quand même.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:The42grabber

    • Sur la page ’Fraternité’ de WP c’est chonchon aussi

      La fraternité, dans son sens restrictif, ne concernant que les frères, un équivalent féminin a été créé : sororité, nom bâti à partir du terme latin soror, qui signifie sœur ou cousine.

      Fraternité, ça n’a pas été créé, puisque ça existait avant le bigbande. ->[]

      Hommes, dans son sens restrictif, ne concernant que les hommes, un équivalent féminin a été créé : femme, nom bâti à partir du terme latin femina, qui signifie femelle.

      #créateurs

  • La ruche

    Devenue veuve pendant la #guerre_du_Kosovo, une jeune mère veut se lancer dans l’artisanat local. Mais elle se heurte aux mentalités des hommes de son village et doit se battre pour sa liberté... Un premier film d’émancipation âpre et frondeur.

    Fahrije n’a plus de nouvelles de son mari, porté disparu depuis la fin de la guerre du Kosovo en 1999. Seule avec ses deux enfants et son beau-père, elle n’a que ses quelques ruches pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle décide de se lancer dans une fabrique artisanale d’ajvar, une spécialité locale, et propose à d’autres veuves voisines de l’accompagner dans son projet. Mais dans son village reculé aux traditions patriarcales étouffantes, les femmes qui veulent s’émanciper sont considérées comme des moins que rien. Fahrije ne se laisse pas impressionner par l’hostilité sournoise des habitants et décide de continuer coûte que coûte...

    Contre la domination
    Ce premier film de Blerta Basholli s’inspire de l’histoire vraie de Fahrije Hoti, une Albanaise kosovare endeuillée après le massacre perpétré par les forces serbes dans le village de Krushë e Madhe, en mars 1999. La jeune femme avait pris l’initiative d’une structure collective avec ses voisines, défiant alors le qu’en-dira-t-on et les ragots. Parfaitement incarné par Yllka Gashi, son personnage impressionne par sa détermination d’airain et sa colère froide, comme renforcées par sa tragédie personnelle qui lui impose de ne jamais s’effondrer – du moins aux yeux des autres. Autour d’elle, les hommes aux mentalités rétrogrades et formatés par des règles tacites qui assurent leur domination n’agissent jamais frontalement mais toujours dans son dos, ou en son absence. Âpre et sobre, une œuvre à l’os, et l’histoire d’une combattante qui se reconstruit et s’émancipe dans le même mouvement.

    https://www.arte.tv/fr/videos/114148-000-A/la-ruche
    #film
    #Kosovo #ajvar #femmes #sororité #indépendance #autonomie #patriarcat #massacre #disparus #identification #veuves #Fahrije_Hoti #massacre #Krushë_e_Madhe #Velika_Kruša

  • La lente disparition des filles dans les filières scientifiques : « On ne veut pas, mais surtout on ne peut pas se passer de cette moitié de la population »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/01/14/la-lente-disparition-des-filles-dans-les-filieres-scientifiques-on-ne-veut-p

    La lente disparition des filles dans les filières scientifiques : « On ne veut pas, mais surtout on ne peut pas se passer de cette moitié de la population »

    Le système français peine à abattre les barrières à l’orientation des femmes vers les mathématiques et les sciences. Au point que les écoles d’ingénieurs, en bout de chaîne, commencent à fortement s’alarmer de l’insuffisance du vivier étudiant.

    #quelle_surprise #blanquet #patriarcat #sexisme #femmes #étudiantes #paywall

  • #Gisèle_Pelicot, Medical Misogyny and How Disabled People Face Increased Risk of Abuse

    Most of us have heard Gisele’s story. It’s a reminder that even men you trust can harm you. Did you know that she went to her doctors for help? A look at how medical misogyny contributed to her abuse.

    First things first - I want to put a trigger warning on this article as it will deal with issues of rape, assault, abuse and medical neglect. Please feel free to skip if these topics will be difficult for you - or read in small chunks when you feel comfortable.

    There’s absolutely no pressure here - come and go as you please. My goal with this article is not to trigger or frighten people - but to look at the case involving Gisele Pelicot and what the rising tide of misogyny could mean for disabled individuals.

    The verdicts in her case are due in tomorrow - so let’s dive in and learn about this incredible woman, what happened to her and the unique role medical misogyny played in her abuse.
    Who’s Gisele Pelicot?

    If you aren’t familiar with Gisele - she’s making headline news in France for changing the traditional face of a rape victim. Her husband spent a decade drugging her and soliciting men on the internet to rape and assault her while she was unconscious.

    She found out about these atrocities by accident when he was caught filming up women’s skirts in a supermarket. The police checked his computer and found a folder filled with photos and videos of the egregious attacks on his wife.

    Over eighty men participated in these assaults - with many more declining to participate but not alerting Gisele or the authorities to her husband’s actions. Fifty one men have been identified and are now facing trial for rape - and Gisele waived her right to privacy so that they would be identified and have to face what they did to her. As she’s said many times - shame must change sides.

    Her case has sent shockwaves through women across the world - in large part because of just how many men participated in these horrific acts. She was married to her husband for FIFTY years. She believed him to be a good and safe man. Yet he wasn’t just hurting her - he was actively soliciting strangers to hurt her as well.

    The men who are charged with assaulting her range in age from 26 to 74 and come from all walks of life. Some were married, many had children of their own. They came from surrounding French towns after connecting with her husband on a website called Coco which has a history of overlooking dangerous and illegal behaviour. These men were invited to Gisele’s home for the express purpose of having intercourse with an unconscious woman.

    The list of men involved includes truck drivers, nurses, prison guards, firefighters, journalists, students, pensioners and municipal councillors. It’s frightening how most of the men seemed like ‘good men.’ There was no reason to suspect them of being capable of these crimes. They didn’t have a criminal record and they were active members of their communities.

    These men saw a post online about an opportunity to assault an unconscious woman with her husband’s permission - and they saw nothing wrong with taking that opportunity. Or if they DID see something wrong with it - they didn’t care.

    Either way - they harmed an innocent woman who wasn’t capable of consenting or fighting back. Many of them had sexually transmitted infections - Gisele caught four. Some men came back to the Pelicot home to assault her more than once.

    Can you even imagine the pain she’s feeling right now? To believe you’re in a loving marriage and then have the police show up at your door one day and shatter your entire world?

    To find out that not only was your husband drugging and assaulting you - he was actively encouraging others to do the same. Your marriage was a lie - and you’ve been put in danger for a decade.

    I consider myself an empathetic person who’s generally capable of putting myself in someone else’s shoes - but I genuinely can’t fathom the pain and betrayal she’s having to deal with.

    “Not All Men” and Why It Rings Hollow

    We NEED men to condemn this behaviour. To hold their fellow men responsible. Too many men participated in these atrocities and what’s galling is of the men who declined … no one sought help. They knew it was wrong - which is why they didn’t assault her - but they also didn’t warn her or go to police.

    How many men could have protected her? How many opportunities were there over a ten year period to stop this abuse? Why did no one even TRY?

    Not one of them went to the police - or even to Gisele herself - to let them know a woman was being repeatedly drugged, raped and assaulted and her husband was arranging it.

    They did nothing. They declined to actively participate and then patted themselves on the back for being “good men”.

    Newsflash: “Good men” would have sounded the alarm. They wouldn’t have expected a gold star for simply NOT raping an unconscious woman. I’m horrified whenever I read about it - but I keep talking about it so men realize WHY we’re angry. WHY we’re demanding they speak out.

    Now is not the time to shout “not all men” and demand we give you props for not being abusive. Now’s the time to say LOUDLY that you condemn this behaviour and that you will hold the men in your lives to a higher standard.

    Whenever I talk about this case - women share horrifying stories of their own rapes and abuse. Some share things they’ve never shared before. Gisele’s courage is helping other women speak out and find their voice.

    The response from men has been less encouraging. Some are appalled and quick to condemn these actions. But too many will immediately insert themselves in the conversation to ‘demand’ I clarify that it’s ‘not all men.’ They will tell me that it’s not necessary to condemn these actions as ‘they’re obviously wrong.’

    Men - it’s not obvious. Perhaps it should be - but too many women are raped and assaulted every single day for us to possibly believe that you know this behaviour is wrong. We need you to say it. We need you to be allies.

    When you insert yourself into the conversation and talk over the women - when you make demands and expect us to acknowledge that you are ‘one of the good ones’ - you’re inadvertently proving our point. You’re showing us that our voices don’t matter. That our safety means less to you than making sure you’re seen as a ‘good guy.’ That you are more interested in appearing to be a good man than actually learning what it takes to become a good man and ally.

    I promise you - we know it’s ‘not all men.’ The issue is - how can we know which men are the dangerous ones? How can we tell? Gisele had been married for fifty years and obviously thought her husband was a ‘good man.’ Most rapes are not carried out by strangers - but by men the women know and trust.

    We don’t know you’re a ‘bad man’ until it’s too late. Which means for our own safety - we must move through the world with a degree of caution towards ALL men. This isn’t because of misandry. We don’t hate men. We hate being harmed. We hate being raped. We hate not knowing who we can trust. We hate having to watch our drinks, where we walk, what we wear and who we are alone with. We’re exhausted, afraid and tired of being in danger.

    How Did Medical Misogyny Play a Role?

    I’ve noticed that there isn’t much discussion of the role medical misogyny played in what happened to Gisele. Some people don’t even realize how many times she sought medical help - because she KNEW something was wrong.

    We know our bodies and when something isn’t right with us - we notice. We can’t always determine what the problem is - we rely on doctors to do that. They’re the experts.

    Gisele went to her doctors looking for help - and they failed her. They had an opportunity to figure out what was happening to her - or at least involve the right people who COULD have figured it out. Imagine if she had been able to find out about her husband’s betrayal from a healthcare worker she knew and trusted - versus from police who randomly showed up at her door?

    How you receive a devastating diagnosis or traumatic news matters. She should have found out sooner and from someone she had a trusted relationship with.

    Why Did She Seek Medical Care?

    According to reports - Gisele sought medical care for a variety of symptoms including confusion, memory loss, vaginal and anal bruising and pain. She didn’t know WHAT was wrong - but she knew enough to try and get help.

    I think this is something we often overlook - our bodies are incredibly intuitive. They know when something isn’t right - even if our brain is unaware and/or unable to accept it. That little voice in your head will niggle at you that you’re missing something, your gut will send out repeated warning signs begging you to pay attention.

    Gisele went to her doctors and explained her symptoms - and her husband went with her. He informed them that she was forgetful and perhaps experiencing signs of early onset dementia.

    Rather than speaking to Gisele on her own - the doctors allowed her husband to drive the conversation - and Gisele ended up convinced that she was suffering from Alzheimers. In an article in The Telegraph - Gisele recalls asking her husband if he was drugging her:

    I didn’t understand why I had moments like this, I have an excellent memory,” said Ms Pelicot, adding that when she jokingly asked her husband, if he was drugging her, he “broke down in tears” and said: ‘You actually think I could do that?’.

    Remember what I said about how intuitive our bodies are? She may have asked jokingly - but I suspect her gut was trying to tell her something. Imagine abusing your wife repeatedly in such a barbaric manner - and then allowing her to suffer the horror and devastation of believing she had a terminal illness that was going to rob her of her mental faculties?

    The depths of her husband’s depravity clearly knew no limits - but why didn’t the doctors do more?

    I’m not suggesting they should have realized exactly what he was doing to her - I don’t think many people could conceive of such heinous acts being a possibility. But there were other clues that should have alerted them to the possibility of a bigger problem.

    When her STIs were discovered - he accused HER of cheating. She was convinced she was losing her mind, which gave him the opportunity to gaslight her into believing that maybe she was stepping out of their marriage and then forgetting what happened.

    She had no memory of having any affairs - and yet the doctors clearly took the word of her husband over her own. They didn’t investigate further. They deferred to HIM.
    This Is Medical Misogyny

    Giving more weight to the word of a man than your patient. Not speaking to your patient one on one without the man present. Assuming your patient is at fault when there’s no evidence to suggest that’s the case.

    What could they have done differently? They could have spoken to her without her husband present. They could have believed her that something was dreadfully wrong that went beyond ‘aging’. They could have involved social work to speak with her and perhaps they would have encountered more red flags. They could have called the police to investigate.

    There were ways they could have helped - and they failed her. As they fail so many women, marginalized people and those with disabilities.

    We are treated as invisible. Less than. Incapable of being the experts in our own bodies. We are frequently dismissed, talked down to and psychologized.

    Serious medical conditions are brushed off as anxiety, menopause, hormones, having a ‘delicate constitution’… the list goes on and on.

    Women’s pain is repeatedly under treated compared to men. The average time to a diagnosis of many serious illnesses are longer for us than our male counterparts. The ‘health gap’ is very real - and can destroy lives.

    If you’re tempted to dismiss this phenomenon - let me share some personal examples:

    - My Mom’s pancreatic cancer was initially brushed off as ‘anxiety’. She had intense itching and severe bruising which they said was due to stress from starting a new school year (she was a teacher). A few weeks later she turned yellow and received a terminal diagnosis

    - After my hysterectomy - I developed a severe post operative infection due to internal bleeding from a medical error. I went to the ER for help three times - and all three times was dismissed as ‘attention seeking.’ I had to bring a man with me to get testing done - and was immediately rushed for emergency surgery where I was only given 50/50 odds of survival

    – My POTS and various cardiac issues were dismissed for years as anxiety. Doctors missed the classic signs of postural tachycardia and repeatedly told me that I was fine and just needed to learn to relax more

    - My vEDS was missed for decades. Chalked up to growing pains and being a ‘sensitive’ child

    - When I need healthcare workers to wear a mask for me - I have considerably more success if I bring a man with me to the appointment

    - I’m frequently talked over, ignored and/or not trusted to know my own body. When I needed a hysterectomy - it was delayed for three years despite causing me enormous health issues. The reason? “You might meet a man who wants kids.” Not YOU might want kids (I didn’t) … you might meet a man who does.

    - In many medical situations over the course of my life - what a hypothetical man might want from me has come before what I want for myself. If I bring a man to the appointment - healthcare workers have deferred to him even if it’s clear I know far more about my condition

    Why Do I Say Disabled People Are at Increased Risk?

    The problems that exist within our medical system run deep. Misogyny, patriarchy, bias, discrimination - these are not things that can or will change overnight. Any inequality in the medical system is likely to disproportionately impact disabled people because of the deep rooted ableism that is pervasive in society.

    We interact with the medical system more than our non-disabled counterparts, which gives it more opportunities to let us down. We are treated as invisible, ‘useless eaters’, or unimportant nuisances.

    Our concerns are frequently brushed off as ‘nothing’ even when we present with very serious issues. One need not look further than the global response to the Covid pandemic - which has been to say repeatedly that ‘only the vulnerable are at risk.’ We ARE the vulnerable - and in the last five years the vast majority of people - healthcare workers included - have decided we’re expendable. A worthwhile sacrifice so they can go ‘back to normal’.

    We are far more likely to suffer from medical abuse and/or have significant medical PTSD - which means many of us don’t feel safe in healthcare situations. In fact - disabled people often say they would rather die than go to the hospital.

    We are also more likely to be in abusive relationships. We are often forced to rely on people who treat us poorly - because we can’t take care of ourselves and social supports are not sufficient to allow us to maintain our independence and autonomy.

    Some sobering statistics on disability violence (trigger warning - these numbers are shocking). All statistics taken from The Center for Disability Rights and quoted below:

    In 2015, disabled people were 2.5 times more likely than nondisabled people to experience violence

    Serious violent crimes like sexual assault, aggravated assault and robbery were more than three times as likely to impact disabled people

    Institutional violence is a serious issue - and disabled people constitute a significant portion of those who are institutionalized

    82% of violence against developmentally disabled adults was carried out in institutions (and in case you doubt how little the system cares for people in these situations - remember that in the UK those who were disabled and institutionalized had DNRs placed in their files without their consent during the early days of the Covid pandemic)

    Sexual assault is 7 times more likely to impact intellectually disabled people and 12 times more likely to impact intellectually disabled women

    More than 90% of people with developmental disabilities will experience sexual abuse in their lives, 49% will experience this abuse at least ten times

    Violence from intimate partners - is 40% more likely to affect disabled women than non disabled women

    In the past five years there have been more than 550 reported cases of disabled people - many of whom were children - murdered by their families

    The long and short of it is that disabled people are at far greater risk for abuse, neglect and medical trauma than non disabled individuals - and if they can’t safely confide in their doctor or healthcare worker - who can they turn to?

    We want to believe what happened to Gisele was an anomaly - but it wasn’t. The scope and severity of the abuse she endured may be an anomaly - but intimate partner abuse is not uncommon. The fact that she was dismissed by the medical system is also not surprising.

    Misogyny, rape culture and patriarchal values are alive and well. Medicine is not - and never has been - immune to these issues. When you combine them with rampant ableism and discrimination - you get a very unsafe situation for disabled people.
    Where Do We Go From Here?

    It starts with recognizing there is a problem. We must stop acting like these stories are outliers and start accepting that they are often the norm.

    We have a societal tendency to dismiss the concerns of both women and disabled individuals. To not trust us to know our own bodies. To refuse to believe us when we say something is wrong.

    We are not given autonomy over our bodies. We are regularly stripped of our agency and safety by family members, spouses and medical professionals.

    It must stop. We need to call out medical misogyny whenever it happens. Call out rape, sexual assault and patriarchal values that drive the harmful narrative that women are somehow the property of their male counterparts.

    It can be scary to share your story. It’s terrifying to speak up. But the more we refuse to be shamed into silence - the faster things will change. Gisele could have opted for privacy - she decided to allow her story to be public because ‘shame must change sides.’

    She wanted everyone to know that she did nothing wrong - the blame lies with those who chose to hurt her.

    That’s the most important takeaway - if you’ve been the victim of assault, medical neglect or misogyny - it was NOT your fault. You did nothing wrong. The individual, the system and society failed you.

    Abuse thrives in the dark. It relies upon victims being too scared to speak up. So let’s collectively support one another in loudly saying that enough is enough. Let’s demand better for ourselves and the generations that come after us.

    Let’s also lift up the good medical professionals that are out there. It’s important we recognize that they exist and need our support. When you find one - thank them. Ensure they know how much you appreciate their genuine willingness to listen, learn and allow patients to participate in their own care.

    We should also demand better from healthcare. We can and should support studies into the gender gap - and support anyone working to close the discrepancies that exist in the way men and women are treated in medicine.

    We can support women like Gisele. Say her name. Thank her for the sacrifice she’s making for the women who will come after her.

    I hope everyone pays attention to the verdict in this case - and if justice is not done I encourage every one of us to raise our voices in opposition. Hold Gisele in your thoughts and support one another wherever possible.

    We are stronger together.

    https://www.disabledginger.com/p/gisele-pelicot-medical-misogyny-and

    –—

    en partie traduit sur Mastodon:

    "Gisèle est allée voir ses médecins pour obtenir de l’aide - et ils l’ont lachée. Ils ont eu l’occasion de comprendre ce qui lui arrivait - ou du moins d’impliquer les bonnes personnes qui auraient pu comprendre la situation. Imaginez si elle avait pu découvrir la trahison de son mari grâce à un·e travailleur·e de santé qu’elle connaissait et en qui elle avait confiance, plutôt qu’à la police qui s’était présentée à sa porte par hasard ?

    "La façon dont vous recevez un diagnostic dévastateur ou des nouvelles traumatisantes est importante. Elle aurait dû l’apprendre plus tôt et de quelqu’un avec qui elle entretenait une relation de confiance.

    "Pourquoi a-t-elle demandé des soins médicaux ?

    "Selon les rapports, Gisèle a consulté un médecin pour divers symptômes, dont la confusion, la perte de mémoire, des ecchymoses vaginales et anales et des douleurs. Elle ne savait pas CE QUI clochait, mais elle en savait suffisamment pour essayer d’obtenir de l’aide.

    "Je crois que c’est quelque chose que nous négligeons souvent - notre corps est incroyablement intuitif. Il sait quand quelque chose ne va pas - même si notre cerveau n’en est pas conscient ou incapable de l’accepter. Cette petite voix dans votre tête se plaindra à vous disant que vous ratez quelque chose ; votre instinct vous enverra des signaux d’avertissement répétés vous demandant d’être attentif·ve.

    "Gisèle est allée voir ses médecins et leur a expliqué ses symptômes - et son mari l’a accompagnée. Il les a informés qu’elle était oublieuse et qu’elle avait des signes de démence précoce.

    "Au lieu de parler seule à Gisèle - les médecins ont laissé son mari de conduire la conversation - Gisèle a fini par se convaincre qu’elle souffrait de la maladie d’Alzheimer. Dans un article du Telegraph, Gisèle se souvient avoir demandé à son mari s’il la droguait :

    « Je n’ai pas compris pourquoi j’ai vécu des moments comme celui-ci, j’ai une excellente mémoire », a déclaré Mme Pelicot, ajoutant que lorsqu’elle a demandé à son mari, en plaisantant, s’il la droguait, celui-ci" a fondu en larmes « et a dit : ’Tu penses vraiment que je pourrais faire ça ?’. »

    https://climatejustice.social/@estelle/113681003679198532

    #viols_de_Mazan #médecine #mysogynie #mysogynie_médicale #patriarcat #viols #not_all_men #errance_médicale #corps

  • Pourquoi les mannequins de secourisme n’ont pas de seins ? | Les Glorieuses
    https://lesglorieuses.fr/mannequins-sans-seins

    Les sondages suggèrent que certaines personnes hésitent à effectuer un massage cardiaque sur des femmes parce qu’elles pensent qu’elles sont fragiles et donc sujettes aux blessures. D’autres s’inquiètent d’être accusées d’agression sexuelle ou se sentent gênées à l’idée de devoir retirer des vêtements. Les conséquences sont mortelles. Les femmes ont deux fois plus de risques que les hommes de mourir d’un arrêt cardiaque.

    “Nous pensons qu’il existe un lien entre la façon dont nous formons les gens et le fait que les femmes ne reçoivent pas de RCP”, a déclaré une des autrices de l’étude, Jessica Stokes-Parish, infirmière en soins intensifs et professeure de médecine à l’Université Bond en Australie.

    C’est en réfléchissant à la manière de préparer le personnel aux urgences obstétricales que Jessica Stokes-Parish et sa co-autrice, Rebecca Szabo, ont réalisé qu’elles n’avaient jamais croisé de mannequins de secourisme avec des seins auparavant, et encore moins un mannequin qui ressemblerait à une femme enceinte.

    “En tant que soignant·es travaillant en soins intensifs, la RCP est notre pain quotidien. Nous savons comment faire”, a déclaré l’infirmière. “En tant que femmes, la question des seins ne nous était jamais venue à l’esprit. Mais ensuite, nous avons pensé : qu’en est-il des formations
    de premiers secours et des jeunes qui n’ont jamais vu une autre personne nue auparavant ? Dans ces cas, être confronté·e à des seins est un sacré choc ! Alors nous avons décidé de creuser la question.”

    Elles se sont mises à cataloguer les fournisseurs de mannequins de RCP pour adultes, identifiant 72 fournisseurs qui travaillaient avec neuf fabricants différents, et proposant un total de 20 mannequins. Cinq de ces mannequins étaient supposément féminins, mais un seul avait des seins. Un autre seulement proposait une surcouche mammaire en option.

  • #Soumission_chimique : il n’y a pas de “#drogue_du_violeur

    Comme en témoigne l’affaire “des #viols_de_Mazan”, 42 % des agressions et viols par soumission chimique se déroulent dans un cadre privé. Depuis qu’il s’est ouvert le 2 septembre 2024, ce procès très médiatisé nous pousse à démonter les #mythes sur la soumission chimique : elle n’est pas circonscrite aux contextes festifs ou perpétrée seulement par des inconnus avec du #GHB – appelé la “drogue du violeur”.

    Qui sont ces #hommes qui utilisent de la drogue pour agresser des femmes ? Quels sont leurs modes opératoires et leurs motivations ? En quoi les agresseurs par soumission chimique sont un miroir grossissant d’une culture masculine de la #sexualité ?

    Pour répondre à ces questions, Naomi Titti reçoit #Félix_Lemaître, journaliste, écrivain, scénariste et auteur de l’essai La Nuit des hommes. Une enquête sur la soumission chimique (éd. Les nouveaux jours, JC Lattès, 2024). Alors qu’il croyait partir à la chasse aux monstres dans les bars, les clubs et les festivals, Félix Lemaître a découvert qu’enquêter sur la soumission chimique revenait plutôt à interroger l’apprentissage masculin de la #séduction et la construction de leurs #fantasmes.

    https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/soumission-chimique-il-ny-a-pas-de-drogue-du-violeur
    #viols #podcast #audio
    #banalité #violences_sexuelles #culture_du_viol #agressions_sexuelles #masculinité #femme-objet #patriarcat #alcool #virilité
    ping @_kg_

  • « La violence sexuelle ne s’explique pas seulement par un manque d’éducation, mais aussi par un manque d’intérêt et d’engagement des hommes »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/06/la-violence-sexuelle-ne-s-explique-pas-seulement-par-un-manque-d-education-m

    L es faits sont désormais bien établis, par les associations de terrain comme par les recherches en sciences humaines et sociales sur les rapports de genre, et le procès des viols de Mazan est l’occasion de le rappeler : la grande majorité des viols sont commis par des hommes adultes connus de la victime, et tous les milieux sociaux sont concernés.
    Ces violences sont, en outre, naturalisées et normalisées par les représentations dominantes de la virilité et de l’hétérosexualité. Dans la culture populaire comme dans la culture légitime, la contrainte sexuelle des femmes par les hommes est en effet volontiers présentée comme désirable : loin d’être seulement l’apanage de la pornographie ou de la dark romance, ces scénarios se retrouvent également dans le cinéma d’auteur et dans les dessins animés pour enfants.
    La violence sexuelle n’est pas explicable par une seule source d’influence culturelle que l’on pourrait isoler et censurer. La disposition des hommes à dominer et à contraindre s’inscrit dans une socialisation à la virilité hétérosexuelle, qui est elle-même favorisée par un environnement culturel patriarcal.

    #patriarcat

    • Mères solos. Le combat invisible

      Elles sont plus d’1,5 million de mères célibataires en France : un chiffre qui a quasiment doublé en 30 ans. Prises à la gorge par les difficultés économiques et le gouffre de la précarité qui les absorbe prioritairement, elles souffrent pour la plupart d’isolement et d’épuisement.
      Ce livre a pour objectif d’alerter sur celles que la société ne veut pas voir, d’identifier les blocages systémiques qui grèvent leur quotidien – casse-tête de la garde des enfants, pensions alimentaires impayées,
      injustice fiscale, etc. – et d’exhorter les politiques à se saisir du problème.
      Mais cet essai a aussi pour but de leur permettre de relever la tête, quel que soit leur niveau de vie, en
      recensant nombre de conseils et témoignages pour vivre mieux, et de se défaire du jugement péjoratif que
      la société porte sur elles, en promouvant notamment de nouveaux modèles familiaux.
      Les familles monoparentales représentent aujourd’hui un quart des foyers français, avec dans leur écrasante
      majorité des femmes à leur tête : il est temps de changer de regard sur les mères solos et d’exiger des mesures politiques dignes de ce nom pour les soutenir !

      Johanna Luyssen est journaliste spécialiste des questions féministes et sociales. Elle a travaillé pour divers médias – Le Monde, Arte, Stylist – avant de devenir cheffe adjointe du service Société de Libération.

      https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/m%C3%A8res-solos-9782228936545
      #livre #Johanna_Luyssen

    • Gouverner la vie privée. L’encadrement inégalitaire des #séparations_conjugales en France et au Québec

      L’implication de l’État dans la vie privée pose problème : les individus ont davantage de #droits que par le passé, mais certains de leurs comportements, jugés problématiques pour la collectivité, justifient un interventionnisme renouvelé, dans lequel acteurs privés et mécanismes de marché occupent une place croissante. En tension entre libéralisme et normalisation, cette action publique participe aux recompositions des rapports sociaux, entre les classes sociales, entre les genres, ainsi qu’entre la population majoritaire et les personnes racisées. Objet de vifs débats et de réformes récurrentes, la régulation par le droit des séparations conjugales est un observatoire précieux de ces recompositions, ici analysées à partir de trois enquêtes collectives, qualitatives et quantitatives, menées des deux côtés de l’Atlan­tique. En France comme au Québec, l’accès aux procédures, les interactions avec les professionel.les et l’encadrement des modes de vie sont les trois dimensions constitutives du gouvernement de la vie privée. Cependant, chacun des contextes n’articule pas de la même manière inégalités de classe et inégalités de genre. En scrutant la production institutionnelle des inégalités privées, cet ouvrage invite à imaginer des voies alternatives, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, pour que la politique des droits tienne ses promesses émancipatrices.

      https://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100500480

    • Maternités rebelles

      Comme toutes les petites filles hétéros, Judith Duportail a grandi avec un idéal de vie de famille bien précis, et une suite d’étapes à respecter pour réussir sa vie : rencontre, cohabitation de long terme, mariage ou pacs, et enfin bébé. Sans mec officiel depuis longtemps, pas de bébé. C’est tout.
      Elle a toujours su pourtant qu’un jour, elle voudrait un enfant, une famille. Plus elle a vu sa vie et ses choix s’éloigner de cet horizon, plus une terreur grandissait au fond d’elle : « elle ne serait jamais mère ».
      Même si elle a connu l’amour, elle n’a jamais réussi à se fondre dans le moule du couple idéal. Alors, comment faire pour devenir mère ? Pendant plusieurs années, elle a tenté de se normaliser, elle a même envisagé de se "forcer un peu", le temps qu’il faudrait, pour faire un bébé.
      En vérité, rien ne clochait chez elle. Elle ne savait juste pas qu’il existait d’autres chemins.
      Maternités rebelles est un essai incarné, documenté et sourcé, qui veut montrer qu’il est possible de dissocier la maternité du couple. Il s’adresse à toustes celleux qui s’interrogent sur les façons de construire leur vie librement, pas uniquement celleux qui nourrissent un projet d’enfant.

      https://www.librairie-des-femmes.fr/livre/9782491260217-maternites-rebelles-judith-duportail

  • #Nous_sans_l'État

    Une réflexion profonde et vivifiante sur les #résistances aux États-nations, par l’une des voix les plus fécondes de la critique décoloniale en Amérique latine.

    À rebours des assignations et représentations homogénéisantes façonnées par le #pouvoir, ce recueil de textes fondateurs de #Yasnaya_Aguilar, interroge à la source l’« #être_indigène », ce « nous » inscrit dans une catégorie paradoxale, à la fois levier de #résistance et d’#oppression. Yasnaya Aguilar mène la discussion sur trois points-clés de la recherche d’alternatives à la mondialisation néolibérale : l’importance de la #langue et de la #culture dans la résistance, la complexité de situation des #femmes_autochtones face à l’#assimilationnisme et enfin, la critique de l’État-nation colonial par les « premières nations ».

    Nous sans l’État rappelle avec force une donnée fondamentale : les États-nations modernes ont façonné leur politique d’oppression des peuples par le croisement de logiques capitalistes, patriarcales et coloniales.

    Cette parole située nous invite, chacun depuis nos géographies, à décoloniser nos #imaginaires pour une émancipation définitive et globale.

    https://editionsicibas.fr/livres/nous-sans-letat-une-reflexion-profonde-et-vivifiante-sur-les-resistan
    #Etat-nation #nationalisme #décolonial #peuples_autochtones #intersectionnalité #patriarcat #colonialisme #colonialité #capitalisme
    #livre
    ping @karine4 @reka

    • Yásnaya Aguilar: la defensora de lenguas que imagina un mundo sin Estados

      #Yásnaya_Elena_Aguilar_Gil es lingüista, escritora, traductora y activista mixe; su voz es cada vez más relevante en un país enfrentado con su propio racismo y donde los pueblos indígenas aún son discriminados y despojados de sus territorios

      En febrero de 2019, Yásnaya Elena Aguilar Gil subió a una de las tribunas más importantes del país y dio un discurso en mixe, o ayuujk, su lengua natal, con motivo de la celebración del Año Internacional de las Lenguas Indígenas. Advirtió que cada tres meses muere una lengua en el mundo, y que esta pérdida cultural acelerada es resultado de las prácticas y políticas nacionalistas de los Estados, en general, y de México, en particular. Sus oyentes en la sala eran los diputados del Congreso de la Unión, uno de los pilares de esa entidad abstracta que llamamos Estado mexicano.

      “Fue México quien nos quitó nuestras lenguas, el agua de su nombre nos borra y nos silencia”, pronunció Yásnaya en su idioma. “Nuestras lenguas continúan siendo discriminadas dentro del sistema educativo, dentro del sistema judicial y dentro del sistema de salud. Nuestras lenguas no mueren solas, a nuestras lenguas las matan”.

      De acuerdo con los datos presentados por la lingüista originaria de Ayutla Mixe (Oaxaca), en 1820, 65 por ciento de quienes habitaban el recién creado territorio mexicano hablaba una lengua indígena. En la actualidad, dos siglos más tarde, esa proporción se redujo a 6.5 por ciento de la población. “Se quitó el valor a nuestras lenguas en favor de una lengua única, el español. Con el fin de hacer desaparecer nuestras lenguas, a nuestros antepasados se les golpeó, se les regañó y se les discriminó por el hecho de hablarlas”, continuó Yásnaya, quien advierte que, de mantenerse la tendencia, en cien años sólo 0.5 por ciento de los mexicanos se considerarán a sí mismos indígenas.

      La desaparición de la diversidad lingüística es una de las mayores preocupaciones de Aguilar Gil, y por eso trata el tema desde distintos ángulos en buena parte de sus ensayos. Sus ideas pueden encontrarse en diversas publicaciones colectivas e individuales, como la antología de autoras mexicanas que escriben sobre feminismo en Tsunami (Sexo Piso, 2018); o el libro breve Un Nosotrxs sin Estado (OnA Ediciones, 2018), donde la autora se pregunta si “necesitamos al Estado para nombrarnos o podemos gobernarnos nosotrxs mismxs”.

      Su voz se vuelve cada vez más relevante en un país enfrentado con su propio racismo, y en el que las comunidades indígenas aún son despojadas de sus territorios por gobiernos y empresas con proyectos extractivistas. A Yásnaya se le escucha en conferencias y en ferias de libros; en los medios de comunicación y en Twitter, la red que amplifica sus reflexiones, sus demandas y sus historias de Ayutla.

      ¿Cómo llega una lingüista mixe, nacida y criada en la sierra norte de Oaxaca, a plantear un debate sobre la deseable —aunque improbable en el corto plazo— desaparición de los Estados? La propia Aguilar Gil describe su recorrido intelectual en una entrevista telefónica. Cuando cursaba la licenciatura de Literaturas Hispánicas, en la UNAM, la estudiante descubrió su pasión por la gramática, y pronto se dio cuenta de que no conocía la descripción gramatical del mixe. No sabía cómo escribir su propia lengua materna. Por eso, ella y uno de sus amigos se propusieron analizarla.

      “Empezamos a transcribir un casete de mi abuela para tratar de entender la fonología y el funcionamiento de la lengua. Muchos de mis trabajos fueron sobre ese tema y así me conecté, por fin, con el movimiento que estaba escribiendo el mixe desde hacía más de veinte años”, cuenta la escritora, quien más tarde cursó la Maestría en Lingüística en la misma universidad. También, de esa forma, Yásnaya entró en contacto con aquellos con quienes después fundaría el Colmix, un colectivo de jóvenes que realiza actividades de investigación y difusión de la lengua, la historia y la cultura mixes (colmix.org).

      En los periodos vacacionales, cuando regresaba a su pueblo desde Ciudad de México, Aguilar Gil comenzó a notar un proceso de pérdida lingüística en su comunidad: “Veía diferencias respecto a la época en la que yo era una niña; cada vez escuchaba menos hablantes de mixe y esto me empezó a preocupar”. Aunque es verdad que para un observador externo puede parecer una lengua muy viva, hablada por más de 80 por ciento de la población mixe, también es cierto que la tendencia a perder hablantes es la misma en todas las lenguas no oficiales del mundo.

      El foco de atención de Yásnaya se centró entonces en la pérdida de las lenguas indígenas, y su primer objetivo fue buscar el porqué. “La respuesta que encontré, y que hoy me parece evidente —aunque no me lo parecía entonces—, es que el fenómeno tiene que ver con la conformación de los Estados”, dice. En otro de sus ensayos, titulado “Lo lingüístico es político” (2019), Aguilar Gil hace una distinción “entre las lenguas de Estado y las lenguas a pesar del Estado”.

      Como lingüista, analiza el origen y la carga simbólica de las palabras. Indio viene del sánscrito, sindhu, y su uso por los colonizadores españoles fue, como se sabe, el resultado de una confusión geográfica. La autora explica que la palabra indígena comenzó a utilizarse varios siglos después, tras la creación del Estado mexicano, y que, contrario a lo que se cree, ambos términos no tienen una relación etimológica. Indígena viene del latín indi (“de allí”) y gen (“nacido”), y significa “nacido allí” u “originario”. Hoy usamos esta palabra indistintamente para referirnos a las más de 68 naciones y las 12 familias lingüísticas que coexisten en territorio mexicano, aunque haya diferencias radicales entre ellas.

      Por eso, Aguilar Gil sostiene, como una de sus tesis principales, que “la categoría indígena es una categoría política, no una categoría cultural ni una categoría racial (aunque ciertamente ha sido racializada)”. Indígenas, propone, son las más de siete mil naciones en el mundo que no conformaron Estados, tales como “el pueblo ainú en Japón, el pueblo sami en Noruega y el pueblo mixe en Oaxaca”.

      El problema radica en que los cerca de 200 Estados modernos suelen negar o combatir la existencia misma de otras naciones con lengua, territorio y un pasado común propios. Estas naciones son la negación del proyecto de Estado, dice la lingüista, ya que dicho proyecto se fundamenta en una supuesta identidad homogénea, con una sola lengua, una bandera, un himno, una historia, unas fiestas y un territorio. “El nacionalismo mexicano es la narrativa que justifica la violencia racista que han padecido los pueblos indígenas de México”, afirma en su ensayo.

      Pero la autora también nos recuerda que tal división política del mundo funciona apenas desde hace un par de siglos —de los nueve mil años de historia mesoamericana—, y que no tiene por qué ser eterna. En un mundo sin Estados, deduce Aguilar Gil, ella dejaría de ser indígena para ser sólo mixe, y lo mismo pasaría con los ainú, los sami, los mapuche, los rarámuri o los wixaritari. El gran reto es imaginar cómo podría funcionar un mundo así.

      Las primeras lecturas

      Yásnaya Elena Aguilar Gil es parte de la segunda generación en su familia que terminó la educación primaria y la primera en obtener el grado de maestría. En un breve ensayo titulado “Los actos de lectura están inmersos en una red tejida por el colonialismo”, cuenta que su abuelo estudió hasta el segundo grado y que aun así trabajó como escribano, campesino y albañil: “Ayudaba con la correspondencia de las personas, leía las cartas a los destinatarios de mi comunidad cuando así se lo pedían, les traducía al mixe, escuchaba la respuesta, la traducía de nuevo al español, y por fin escribía la contestación con una hermosa letra que nunca he podido lograr”.

      Las letras siguieron presentes en la casa familiar. Los tíos de Yásnaya pudieron salir de Ayutla en la década de 1970 para estudiar la preparatoria y la universidad, y a su regreso se convirtieron en mentores de lectura para la futura escritora. Pero Aguilar confiesa que no siempre disfrutó leer, pues en los inicios tuvo que lidiar con textos complejos sin entender demasiado el español. Sus tíos se habían enfrentado a contextos de discriminación y querían evitar que ella pasara por lo mismo. La solución que idearon fue enseñarla a leer el castellano antes de entrar a la escuela, para eliminar su acento de mixehablante.

      Yásnaya describe la alfabetización que el Estado mexicano llevó a cabo en las comunidades indígenas como “un proyecto castellanizador belicoso y amedrentante”. Sucedió sobre todo a partir de la primera mitad del siglo XX, con el objetivo, afirma, de desaparecer las lenguas indígenas. “Alfabetizar significaba hacer triunfar la llamada lengua ‘nacional’ sobre dialectos que significaban pobreza y atraso en los discursos de educadores rurales oficiales como Rafael Ramírez” (quien colaboró con la reforma educativa impulsada por José Vasconcelos).

      Algunos de los textos con los que Aguilar Gil aprendió a pronunciar las palabras del nuevo idioma, sin entender su significado, provenían de ejemplares traducidos de la revista soviética Sputnik y del Libro Rojo, de Mao Tse-Tung. Los tíos de la autora estaban entusiasmados con el comunismo y con la urss, y gracias a esas lecturas se enteraban de la existencia de lugares “donde los obreros podían asistir a clases de Física o talleres de arte y donde todas las personas eran iguales”. De hecho, Yásnaya se llama así gracias a esa filia por lo ruso que existía en su familia. Su primer nombre lo eligió el mayor de sus tíos a partir de un sitio particular: Yásnaia Poliana, una finca rural a unos 200 kilómetros al sur de Moscú donde nació, vivió y fue enterrado el novelista León Tolstoi.

      “Con el paso del tiempo, conforme fui aprendiendo castellano, los edificios sonoros comenzaron a tomar sentido. Islas de significado iban emergiendo entre los textos del libro Español Lecturas que nos repartían en la escuela”, narra la lingüista. Sus tíos le dejaron una indicación muy concreta antes de tener que emigrar de Ayutla: elegir los libros que estuvieran clasificados como clásicos. Así fue como Yásnaya leyó adaptaciones infantiles de Las mil y una noches, La Ilíada o La Odisea. Y fue gracias a estas historias que comenzó a amar la lectura.

      Agua para Ayutla

      Además de su activismo por la diversidad lingüística, la escritora afirma que su otra gran lucha es por devolverle el agua a su comunidad. Ella ha denunciado una y otra vez, en distintos foros, que, desde junio de 2017, los habitantes de San Pedro y San Pablo Ayutla no tienen acceso al agua potable. Las autoridades estatales lo han llamado un conflicto agrario entre este municipio y su vecino, Tamazulápam del Espíritu Santo. Pero es más que eso, pues los habitantes de este último están respaldados por un grupo armado presuntamente ligado a la siembra de amapola.

      Aguilar Gil habló de este problema en su discurso ante los diputados: “Por medio de armas y de balas nos despojaron del manantial, por medio de armas tomaron y callaron la fuente de agua para nosotros. A pesar de que las leyes dicen que el agua es un derecho humano, ya el agua no llega desde hace dos años a nuestras casas y esto afecta, sobre todo, a ancianos y niños”.

      El día en que su sistema de agua potable fue dinamitado, la comunidad de Ayutla también perdió a uno de sus miembros —Luis Juan Guadalupe, quien fue asesinado—, debió atender a más de seis heridos y sufrió la ausencia temporal de cuatro compañeras que fueron secuestradas y torturadas. En más de dos años y medio, las autoridades responsables no han hecho justicia ni han sido capaces de devolver el servicio básico a un poblado de más de tres mil habitantes.

      La lingüista no duda que el Estado es parte del problema al solapar las violencias cometidas contra su pueblo. “Hay una impunidad activa, voluntaria, que no entiendo. Hay una complicidad, incluso, un dejar hacer”, lamenta.

      A pesar de las enormes dificultades que supone la carencia de agua potable, la comunidad continúa su vida colectiva en Ayutla. Aguilar Gil regresó al pueblo cuando la asamblea comunitaria —el máximo órgano de decisión— la nombró secretaria del presidente municipal y guardiana del archivo. Ahora, explica, se encuentra en un periodo de descanso al que tienen derecho todos los servidores públicos de este sistema normativo propio —conocido como “usos y costumbres”—, gracias al cual algunos pueblos indígenas ejercen un grado de autonomía establecido en la ley.

      En la asamblea comunitaria están obligados a participar todos los ciudadanos mayores de 18 años, excepto los estudiantes, los mayores de 70 o quienes hayan cumplido ya con todos sus cargos. El presidente municipal es nombrado por la asamblea y no puede hacer nada sin consultarla; a escala local no hay partidos políticos ni elecciones tradicionales y las autoridades municipales no cobran sueldos. Por el contrario, un cargo público supone un desgaste económico para quien lo asume.

      Aunque actualmente Yásnaya no tiene un cargo oficial, la asamblea le ha conferido un encargo: acompañar la interlocución con el Estado en el problema del agua. Por eso, el pasado 13 de enero, Aguilar Gil acudió, junto a las responsables de bienes comunales, a interpelar, una vez más, al gobernador de Oaxaca. Alejandro Murat hablaba en el Foro Estatal Hacia una Nueva Ley General de Aguas sobre el derecho humano de acceso a este recurso, cuando la lingüista y sus compañeras se pusieron de pie para mostrar una cartulina con la leyenda: “Agua para Ayutla”.

      La otra gran razón por la que Yásnaya decidió regresar a la vida rural fue su abuela, la persona con la que se crió. Quienes siguen a la lingüista en las redes (su cuenta en Twitter es @yasnayae) saben de su amor incondicional por ella, y lo difícil que ha sido su duelo tras perderla. “Ahora estoy tratando de continuar con todo lo que ella hacía; estoy concentrada en mantener todo vivo: la siembra, sus animales, sus plantas”, cuenta. Esto también la ha obligado a bajar el ritmo en la escritura. Mientras se acopla a sus nuevas labores, dice, escribe sólo cuando tiene un encargo o cuando aterriza alguna nueva idea.

      La organización comunitariacomo alternativa

      El pasado 13 de diciembre, la Banda Filarmónica de Ayutla sufrió el robo de la mitad de sus instrumentos musicales, que estaban resguardados en la escoleta municipal. De inmediato, figuras como el alcalde, el presidente de la banda y la lingüista Yásnaya Aguilar Gil denunciaron el hecho y pidieron ayuda para recuperar los instrumentos que, en su mayoría, son tocados por niños y niñas de entre seis y 13 años. El mensaje se difundió rápidamente. Tanto, que en pocos días la Secretaría de Cultura de Oaxaca resarció parte de los daños al entregar, de manos del gobernador, 36 instrumentos nuevos a los jóvenes músicos.

      El pueblo entero y algunos de sus vecinos se movilizaron para recuperar cuanto antes “el corazón de la comunidad”, como nombró Yásnaya a la agrupación musical. También tuvo un efecto significativo el llamado de la escritora vía su cuenta de Twitter, donde tiene más de 23 mil seguidores. Algunos de ellos hicieron donaciones que se convirtieron en tres flautas transversales, un saxofón alto, un clarinete, un violín, una trompeta, un arpa pequeña, una flauta alto y un atril. El 26 de diciembre, después de que la banda realizara los rituales de agradecimiento, la música en Ayutla volvió a sonar.

      También la lingüista ha puesto a discusión con sus interlocutores tuiteros su idea utópica de la desaparición de los Estados, llamando a aportar ideas sobre posibles formas de autogestión. Aguilar cuenta que, en efecto, ha recibido propuestas interesantes, pero, sobre todo, una lluvia de comentarios que expresan preocupación. “Resulta casi imposible pensar el mundo sin estas divisiones que se asumen como existentes desde siempre”, escribe en Un Nosotrxs sin Estado. Y en la entrevista agrega: “Yo les digo que no se preocupen, no creo que lo lleguemos a ver en esta vida; pero, ¿por qué no podemos imaginarlo? Hay incluso una colonización de la imaginación”.

      Lo que ella imagina “es una diversidad de sistemas políticos; una confederación o alianzas libres de unidades mucho más pequeñas y autogestivas que no dependan del famoso monopolio del uso legítimo de la violencia del Estado”. También señala que, en este ejercicio imaginativo, es importante no caer en la tentación de replicar el modelo de opresión al que siempre han resistido los pueblos indígenas: “Los Estados administran un sistema colonialista, capitalista y patriarcal, ¿por qué habríamos de replicarlo?”.

      Hacia el final de su ensayo, Yásnaya esboza algunas propuestas concretas para este mundo imaginario, relacionadas con la seguridad, la educación, la salud y la impartición de justicia. Además, deja abierta una invitación generalizada: arrebatar cada vez más funciones al Estado. Lo anterior ya se hace, en cierta medida, en Ayutla y otros municipios de Oaxaca, donde las asambleas de comuneros han cooptado la institución municipal.

      Pero el primer gran paso, sostiene Aguilar, sería declarar la existencia de territorios indígenas autónomos en los que el Estado no pueda concesionar proyectos extractivos que atenten contra la salud y la calidad de vida de las personas. “A nuestras lenguas las matan cuando no se respetan nuestros territorios, cuando venden y hacen concesiones con nuestras tierras”, pronunció Yásnaya en mixe durante su discurso en la Cámara de Diputados. “Es la tierra, el agua, los árboles los que nutren la existencia de nuestras lenguas. Bajo el ataque constante de nuestro territorio, ¿cómo se puede revitalizar nuestra lengua?”.

      https://magis.iteso.mx/nota/yasnaya-aguilar-la-defensora-de-lenguas-que-imagina-un-mundo-sin-estados

  • Sortir les mères seules de la pauvreté grâce à l’emploi : mais quel emploi ?
    https://theconversation.com/sortir-les-meres-seules-de-la-pauvrete-grace-a-lemploi-mais-quel-em

    La monoparentalité est un phénomène massif, un quart des familles sont monoparentales en France. 82 % des parents qui élèvent seuls leurs enfants sont des femmes. Leurs conditions de vie sont moins favorables que celles des couples avec enfant(s), que ce soit en matière de logement, de santé, de revenus, de conditions de travail et d’emploi ou d’articulation vie familiale/vie professionnelle. Elles sont plus nombreuses à être touchées par la pauvreté : la pauvreté en conditions de vie, qui mesure les privations matérielles mais aussi sociales, concerne 31 % des familles monoparentales contre 11 % des couples avec un enfant.

    #femmes #pauvreté #famille_monoparentale #enfants #patriarcat #guerre_aux_pauvresses

    • Toutes celles que j’ai rencontrées avaient des bouts de job qui les maintenaient sous le seuil de pauvreté.
      Parce qu’il n’y a pas de services de garde d’enfants qui soient abordables et compatibles avec un emploi à plein temps.
      Parce que même qualifiées, les femmes continuent à toucher de bas salaires et à se voir imposer des temps partiels.

  • #bergoglio alla crociata contro le donne
    https://radioblackout.org/2024/10/bergoglio-alla-crociata-contro-le-donne

    Una delle cifre del pontificato di Jorge Bergoglio è stata una certa moderazione verbale nei confronti di chi ha condotte di vita in contrasto con la morale cattolica. Cruciale nel suo pontificato è che la condanna delle azioni con implichi una criminalizzazione di chi le compie. In questo modo può permettersi di apparire accomodante nei […]

    #L'informazione_di_Blackout #aborto #chiesa_cattolica #patriarcato #transfemminismo
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/10/2024-10-01-bergoglio-aborto.mp3

  • Au #procès des folles

    « Les violences sont déplacées dans le champs du #fantasme »

    Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux #démarches_juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.

    De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de #psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d’avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.

    https://www.arteradio.com/son/61684896/au_proces_des_folles
    #justice #violence #procès_pénal #procès #traumatisme #masochisme #hystérie #occultation #invisibilisation #psychologie #anxiété #VSS #violences_sexuelles #expertise #peur #honte #répétition #larmes #humiliation #culturalisation #religion #histoire_familiale #hystérie #suspicion #intimité #expertise_psychologique #enquête_de_crédibilité #crédibilité #toute_puissance #traumatisme #post-traumatisme #consentement #colère #tristesse #témoignage #anxiété_généralisée #traumatisme_de_trahison #troubles_du_stress_post-traumatique (#TSPT) #subjectivité #psychanalyse #névrose #masochisme #analyses_paradoxales #présomption_de_masochisme #présomption #concepts #mise_en_scène #jeu #mensonge #manipulation #exagération #répétition #co-responsabilité #dépsychologisation #féminisme #violences_politiques #vulnérabilité #expertises_abusives #maltraitance_théorique #théorie #rite_de_domination #violences_conjugales #analyse_sociale #psychologisation_de_la_violence #patriarcat #domination #violence_systémique #féminicide #sorcière #pouvoir #relation_de_pouvoir #victimisation #violences_conjugales #crime_passionnel #circonstances_atténuantes #injustice #haine #haine_contre_les_femmes #amour #viol #immaturité #homme-système #empathie #désempathie #masculinité #masculinité_violente #violence_psychologique #humiliations #dérapage #déraillement #emprise_réciproque #reproduction_de_la_violence #émotions #récidive #intention #contexte #figure_paternelle #figure_maternelle #imaginaire #violence_maternelle #materophobie #mère_incenstueuse #parentalité_maternelle #parentalité_paternelle #dénigrement

    #audio #podcast

    ping @_kg_

    • Merci
      Cette émission a fait un écho tremblant aux accusations et dénigrements de psychologues dont j’avais requis les compétences pour m’aider (croyais-je) alors que j’étais en soin pour un cancer du sein métastasé. La première, je n’ai pas ouvert la bouche que déjà elle me dit que je me suis assise de façon présomptueuse et un autre moment elle rit en me disant qu’elle voudrait bien voir mon enfant pour savoir comment il s’en sort d’avoir une mère comme moi. Une autre, à qui j’ai demandé d’agir en relais le temps des soins pour mon enfant qui débute ses études, et qui présente des phases dépressives suite à des maltraitances de son père, lui conseille d’aller vivre chez lui devenu SDF à 600km de là et me donne un rdv où j’apprends qu’il sera présent, refusant de m’entendre alors que c’est moi qui l’ai toujours payé. Tellement choquée que je pars en voir une autre pour lui demander si il est normal d’agir ainsi. Cette fois, en sortant, j’étais responsable du cancer qui m’avait fait perdre mon sein dû à des problèmes psys de maternité non résolu, j’allais détruire mon entourage, mon enfant également et j’avais juste envie de me suicider.
      J’ai quand même repris trois mois plus tard un suivi par une psychologue de la clinique qui m’a cette fois réellement écoutée et aidée. Jamais eu le courage cependant de retourner voir les 3 autres pour dénoncer leur incompétence et leurs humiliations.

      #psychologues #violences_psychologiques #maternophobie #courage_des_femmes

  • Coups de fouet, colères... Les révélations choc d’Anthony Delon sur son père Alain Delon : Femme Actuelle Le MAG
    https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/alain-delon-violent-avec-son-fils-le-livre-choc-danthony-delon-2131045

    « C’est la fourchette qui va à la bouche et pas le contraire », ordonne l’ami de Jean-Paul Belmondo. Mais ce qui devait être une simple leçon d’éducation comme il y en a dans toutes les familles aurait rapidement tourné au cauchemar.

    La discussion père-fils aurait très rapidement dégénéré, pour faire place à une colère incontrôlée d’Alain Delon. « Pris d’une rage subite, il attrapa mon assiette et la projeta par la fenêtre ». Alors que l’adolescent aurait été envoyé dans sa chambre, son père l’aurait rejoint, avant de le frappe avec un fouet en cuir. Mais au delà des coups, ce sont aussi les mots qui ont durement blessés Anthony Delon, puisque son père lui aurait lancé, entre deux coups de fouet : « Même mes chiens, je ne les frappe pas avec ce fouet ».

    #maltraitance #violence_intra-familiale #patriarcat #grand_homme

  • Pour une politique écoféministe

    Dans son livre « Pour une politique écoféministe. Comment réussir la #révolution_écologique », qui paraît aujourd’hui aux éditions le passager clandestin et aux Éditions Wildproject, la chercheuse et activiste australienne #Ariel_Salleh déconstruit le système « productif-reproductif » capitaliste et patriarcal à partir d’un #matérialisme_incarné, pour déjouer la #domination croisée de la Nature et des femmes. Extraits choisis.

    https://www.terrestres.org/2024/05/10/pour-une-politique-ecofeministe

    #écoféminisme #féminisme #écologie #patriarcat #production #reproduction #capitalisme #livre

    • Pour une politique écoféministe

      La moitié de la population mondiale pratique au quotidien des valeurs dites féminines – qui s’avèrent être aussi des valeurs écologiques. Loin de tout essentialisme, Ariel Salleh met en évidence le rôle majeur des femmes, mais aussi des paysan·nes et des peuples autochtones, dans le soin et le maintien des milieux de vie, un travail vital mais invisible aux yeux du capital. Là où le prolétariat de Marx a échoué, elles et ils sont en mesure de constituer une nouvelle classe révolutionnaire – le moteur manquant d’une véritable révolution écologique.

      Engagée dans les luttes contre l’exploitation des terres aborigènes dans les années 1970, Ariel Salleh priorise le rôle des femmes des Suds. Selon elle, l’écoféminisme est la synthèse de quatre révolutions – écologique, féministe, socialiste et décoloniale – qui ne pourront pas aboutir les unes sans les autres.

      Un manuel politique pour refonder le mouvement écologiste.

      https://www.lepassagerclandestin.fr/catalogue/boomerang/pour-politique-ecofeministe

  • Un crime de possession : épisode • 1/4 du podcast Féminicides, la guerre mondiale contre les femmes
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/un-crime-de-possession-7888885
    https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production-eu3/2024/04/59a7ae7f-0ce4-4e21-b7e3-18be98537b00/560x315_sc_ciudad-juarez.webp

    La première colonie de l’humanité, c’est le ventre des femmes. Le crime féminicidaire remonte au moins au néolithique et structure toutes les sociétés patriarcales.
    Dans ce système, les hommes considèrent les femmes, leurs corps, leurs ventres comme leurs propriétés. L’anthropologue argentine Rita Laura Segato compare le féminicide à une sorte d’écriture, de signature de ces auteurs, sous la forme du “surmeurtre” (overkilling), c’est-à-dire que ces hommes tuent au-delà de la mort, profanent, violent, démembrent les corps de ces femmes qu’ils chosifient. Son travail et ses enquêtes démontrent pour elle “la féminisation de la guerre, c’est-à-dire qu’aujourd’hui les nouvelles guerres se réalisent au travers du corps des femmes. C’est une forme de guerre où l’ennemi est vaincu sur le corps des femmes… en le détruisant, en l’utilisant, en le capturant, en le violant ou en le prostituant.”

    Car le féminicide recèle toujours le même message de possession. Qu’il s’agisse dans le cadre des féminicides conjugaux d’une menace pour la conjointe qui souhaiterait retrouver sa liberté (si tu me quittes, je te tue), ou bien encore d’une déclaration de guerre dans les conflits entre ethnies, pays ou cartels : les femmes sont le champ de bataille sur lequel les hommes marquent leur territoire. Mais c’est aussi là où les femmes résistent à l’accaparement de leurs terres, que la violence exercée contre elles est la plus forte, aboutissant aujourd’hui aux nouvelles chasses aux sorcières. Pour la chercheuse étatsunienne Silvia Federici : c’est avec la naissance de la modernité que les femmes doivent renoncer à la propriété de terres pour devenir la propriété des hommes.

    Quant à l’historienne Christelle Taraud, elle explique : “Le féminicide n’est jamais un acte spontané. Comme les génocides, ils font l’objet d’une très longue préparation. Il faut donc saisir le spectre de violences qui autorise des hommes à tuer. Pendant très longtemps, le féminicide restait impuni, donc ça acclimatait le droit du propriétaire.”

    Une série de 4 émissions exceptionnelles.
    Attention les faits relatés sont pour certains d’une violence extrème, et les témoignages plus qu’éprouvants.
    #patriarcat #féminicide

  • Il reste encore demain

    https://www.youtube.com/watch?v=GqaSLCDN7ZQ

    Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.

    https://www.imdb.com/title/tt21800162/?ref_=fn_al_tt_1

    #film #patriarcat #violences_domestiques #Italie #Paola_Cortellesi