• Pourquoi #Staline a-t-il réhabilité l’#Église_orthodoxe russe ? - Russia Beyond FR

    https://fr.rbth.com/histoire/83907-staline-rehabilitation-eglise-urss

    Les bolcheviks ont opprimé l’Église orthodoxe après s’être emparés du pouvoir en Russie - mais Staline, malgré toute sa cruauté, a amélioré la situation dans ce domaine.

    #russie #religion #urss #union_soviétique

  • #Robert_Jensen : La masculinité : est-elle toxique, saine ou humaine ?
    https://tradfem.wordpress.com/2019/12/04/la-masculinite-est-elle-toxique-saine-ou-humaine%e2%80%89

    Certains peuvent penser que le patriarcat est un terme dépassé, mais c’est une description avérée des sociétés fondées sur la domination masculine institutionnalisée — un phénomène répandu dans le monde entier, y compris aux États-Unis.

    Les sociétés patriarcales évoluent avec le temps et varient selon les cultures, mais quand nous reconnaissons que « c’est encore un monde d’hommes », c’est la preuve que le patriarcat demeure bien ancré.

    Les schémas que reflètent les attitudes et comportements toxiques des hommes ne sont pas aléatoires : ils sont le produit de ce système social. Nous ferons plus de progrès si nous nommons le système et si nous reconnaissons les disparités qui en résultent en termes de richesse et de pouvoir.

    Parler de « masculinité toxique » attire notre attention sur les pires comportements, et ces formes de violence doivent certainement cesser. Mais nos chances de succès augmentent si nous pouvons parler honnêtement de la formation « normale » à la masculinité que reçoivent les hommes dans le patriarcat : être compétitif, poursuivre les conquêtes, ne pas reculer devant l’affrontement et toujours conserver le contrôle de soi et des autres.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://goodmenproject.com/ethics-values/masculinity-toxic-healthy-or-human-mkdn
    #masculinité_toxique #patriarcat #violences_masculines

    • Mais si nous commençons à énumérer les qualités d’une masculinité saine — comme la bienveillance, la compassion et la connexion — ou si nous utilisons notre force et notre détermination pour protéger et nourrir plutôt que pour contrôler, nous constatons vite que tous ces traits positifs ne sont pas propres aux hommes. Les femmes sont tout aussi capables des mêmes comportements. Il s’avère donc embrasser une masculinité saine signifie simplement être une personne décente, d’une manière que les hommes comme les femmes doivent, et peuvent, s’efforcer d’atteindre. En dernière analyse, une masculinité saine s’avère être une humanité saine.

      –—

      J’imagine une réponse pragmatique : D’accord, mais une nouvelle conception de la masculinité n’est-elle pas nécessaire à une contestation féministe du patriarcat ?

      Non. Au cours de mes trois décennies de participation à un mouvement féministe, je n’ai jamais entendu des femmes parler de façons de créer une « saine féminité ». Dans le patriarcat, la féminité est un marqueur de statut de seconde classe, un moyen de rappeler aux femmes qu’elles sont subordonnées aux hommes. Les féministes avec lesquelles je travaille veulent se libérer du contrôle patriarcal sur les femmes plutôt que de racheter la féminité.

      Encore une fois, rien dans mon argument ne nous oblige à ignorer les différences physiques entre les hommes et les femmes. Mais la masculinité dans le patriarcat est le marqueur de la domination masculine, tout comme la féminité est le marqueur de la subordination féminine.

      #masculinité #hommerie

    • Cette conversation tourne souvent autour de la critique de la « masculinité toxique » et de la recherche d’une « saine masculinité », ce qui a l’avantage de jeter sur ces formes d’agressions un éclairage nécessaire. Mais nous devrions nous méfier de la façon dont ces phrases peuvent limiter notre compréhension des phénomènes et en venir à renforcer le patriarcat.

      Je propose de remplacer l’expression « masculinité toxique » par celle de « masculinité dans le patriarcat », pour attirer l’attention sur le système dont émergent des problèmes.

      #virilisme #genre #patriarcat

  • La dette : une arme patriarcale déployée dans les pays du Sud
    http://www.cadtm.org/La-dette-une-arme-patriarcale-deployee-dans-les-pays-du-Sud

    Quand nous parlons de l’impact de la dette sur les femmes au Sud, nous nous retrouvons face à deux problématiques fondamentales. Il s’agit, d’une part, de reconnaître la dette comme instrument néocolonial aux impacts désastreux sur les populations des Suds [1]. D’autre part, de comprendre en quoi la dette, élément constitutif du capitalisme, système lui-même structurellement patriarcal, impacte spécifiquement les femmes. Il est nécessaire d’adopter une posture intersectionnelle afin de visibiliser l’imbrication des rapports de classe, de race, de sexe, et de domination Nord-Sud. Seulement ainsi pourrons-nous espérer réellement comprendre et soutenir les situations, luttes et revendications variées et spécifiques des femmes des Suds.

    #dette #patriarcat #colonialisme #suds

  • Guzmán: «Nos quieren explotadas en sus tierras y de sirvientas en sus casas, por eso este golpe necesita ser racista» | Diario Contexto
    https://www.diariocontexto.com.ar/2019/11/18/guzman-nos-quieren-explotadas-en-sus-tierras-como-sus-sirvientas-

    Frente a la terrible situación que existe en Bolivia desde el golpe de Estado contra el presidente Evo Morales, Contexto dialogó con Adriana Guzmán, integrante del movimiento Feminista Antipatriarcal de Bolivia.

    Guzmán analizó las características del golpe, explicó qué sectores están realmente detrás de la autoproclamada «presidenta», Jeanine Áñez, y aseguró que la resistencia de los pueblos originarios «no se acaba con el Evo, esta lucha es por la defensa de nuestra dignidad frente a un golpe de Estado racista y fascista».

    #Bolivie #féminisme #patriarcat #fascisme #répression #racisme

  • « Les colleuses », reportage sonore avec celles qui recouvrent les murs contre les féminicides - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Les-colleuses-reportage-sonore-avec-21277

    Elles sont féministes et elles luttent. Alors que le gouvernement organise un « Grenelle contre les violences conjugales », elles s’approprient les rues pour alerter sur les féminicides. Depuis début septembre 2019, des groupes de femmes recouvrent les murs de plusieurs villes de messages qui rendent hommage aux femmes assassinées et dénoncent le patriarcat et ses complices. De la peinture des messages dans un appartement à leur collage sur les murs de Lyon, plongée sonore avec les colleuses.

    #audio #violences_conjugales #violences_masculines #Lyon #féminisme #féminicide

  • Attaquer l’accouchement à domicile est une conduite patriarcale | Marie-Hélène Lahaye
    http://marieaccouchela.net/index.php/2019/11/20/attaquer-laccouchement-a-domicile-est-une-conduite-patriarcale

    Chaque fois qu’une femme annonce son souhait d’accoucher à domicile, une armée de personnes, médecins et chirurgiens en tête, poussent des cris d’orfraie pour dénoncer tous les risques de cette entreprise. Cette réaction est non seulement contraire à la science mais relève en plus d’une conduite patriarcale. Le dernier exemple flagrant est le tweet du Dr Laurent Alexandre affirmant sur les réseaux sociaux qu’il fallait interdire l’accouchement à domicile. Source : Marie accouche là

    • Dans le forum, une femme souligne que l’accouchement à l’hôpital coûte plus cher que l’accouchement à domicile. Même avec ça la sécurité sociale va essayer de ne pas régler sa participation en AAD, non prise en charge de la balance, sage femme sous payée etc.
      L’accouchement est vraiment un espace de soumission des femmes physique, mental, financier dont les rênes sont réservées à l’élite /souvent très masculine/ des médecins. C’est le lieu où peuvent s’exercer leurs privilèges, là où la femme est mise totalement sous contrôle et sous la dépendance de cette domination de sachants. Peu importe ses choix, peu importe que l’accouchement à domicile ne soit pas plus dangereux qu’à l’hôpital, il y en a, comme tout bon #masculiniste, qui trouveront public pour imposer leurs points de vue archaïques.
      C’est une politique systémique, c’est pas juste un étron de chirurgien de bites de rats qui se lâche sur twitter.

      Ce qui est grave, c’est que les quelques sages femmes françaises qui osent encore aider les femmes à accoucher à la maison sont systématiquement dénigrées en premier par les médecins, et harcelées au point de devoir abandonner. Quant aux maisons de naissance qui donnent un peu plus de #libertés aux femmes, il n’y en a presque pas en france.
      Quel espace de liberté reste-t-il pour les femmes ? quelle force faut-il déployer alors pour se déterminer à accoucher à la maison, qui peut encore choisir face aux dénigrements systématiques ?
      J’ai une amie qui a du s’expatrier 5 ans en Nouvelle Zélande pour accoucher et élever ses enfants comme elle l’entendait, parce qu’en france c’est considéré comme un crime d’accoucher à la maison. C’est ça la réalité des attaques de ces pourritures de crétins ignares de l’aristocratie médicale dépassée. Ça m’étonne pas que doctissimo soit derrière.

  • A propos des tremblements déters en Amérindies du Sud, au travers des traductions de textes & prises de paroles de féministes indigènes :

    Les veines ouvertes de l’Amérique du SUD
    https://nantes.indymedia.org/articles/47363

    Nous, Femmes autochtones du monde, nous devons nous unir et nous battre avec spiritualité et sagesse, car c’est seulement ainsi que nous gagnerons.
    /.../
    La #plurinationalité des territoires n’a pas besoin d’autorisation pour exister. Abattons les #frontières, la solidarité va s’étendre sans barrières. Ni le pouvoir des Églises ni celui des militaires n’arrêteront la lutte pour une vie juste, digne et diverse dans chaque territoire.

    +

    À propos des évènements en cours en #Bolivie / Cette conjoncture nous offre une grande leçon contre le triomphalisme. Participation de Silvia Rivera Cusicanqui au Parlement des femmes de La Paz, à La Paz, en Bolivie, le 12 novembre 2019
    https://portapluma.blogspot.com/2019/11/a-propos-des-evenements-en-cours-en.html

    Je ne crois en aucune des deux hypothèses qui ont été présentées. Le triomphalisme qui dit qu’avec la chute de Evo nous avons retrouvé la démocratie me paraît excessif, une analyse qui vise à côté.
    /.../
    La seconde fausse hypothèse, qui me semble à moi hautement dangereuse, c’est celle du #coup_d’État, qui ne cherche qu’à légitimer, tout entier, avec le paquet et tout, enveloppé de cellophane, tout le gouvernement de #Evo_Morales dans ses moments d’abâtardissement les plus forts.

    Et ce passage ô combien important pour la compréhension :

    Il a fait croire que nous étions face à un gouvernement révolutionnaire dans le style cubain, mais nous engueulait pour les nostalgies gauchistes d’un groupe de machos qui ne sont pas seulement les #machos de Camacho, mais aussi les machos gauchistes, misogynes, qui nous traitent comme chair à canon et comme chair à hameçon afin de créer leurs réseaux de perversion des secteurs populaires.

    + lire aussi

    "Le coup d’État en Bolivie est raciste, patriarcal, ecclésiastique et économique" / “El golpe de Estado en Bolivia es racista, patriarcal, eclesiástico y empresarial”
    source : https://www.pagina12.com.ar/230580-el-golpe-de-estado-en-bolivia-es-racista-patriarcal-eclesias

    traduction de l’intro :

    #Adriana_Guzmán représente le #féminisme #communautaire antipatriarcal de Bolivie et les féministes d’Abya Yala. Elle s’est reconnue dans cette lutte avec d’autres compagnes de la guerre du gaz en 2003, raison pour laquelle elle dit souvent qu’elle a appris dans la rue ce qu’était le #patriarcat et pourquoi le #féminisme était un outil fondamental pour la création d’autres modes de vie. À l’heure actuelle, elle résiste aux progrès des #milices qui ont célébré, sur la place publique l’incinération du #Whipala, le drapeau des peuples #indigènes, geste de violence symbolique tel qu’il est difficile de le nommer sans se déchirer le cœur. Dans ce dialogue, elle définit le coup d’État, appelle à y faire face et à soutenir les actions de la Résistance.

    • El_portaplumas ajoute ces liens en complément sur son blog :
      – cet article plutôt honnête et relativement complet sur la situation (pour un média mainstream) : https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/l-article-a-lire-pour-comprendre-ce-qui-se-passe-en-bolivie_3699383.htm
      – un texte qui date d’avant la crise bolivienne et qui donne sans doute à comprendre l’une des clefs de la chute de Morales, l’extractivisme : https://www.bastamag.net/Bolivie-Amazonie-Evo-Morales-Industries-minieres-extractivisme-Terre-Mere-
      – un texte qui tente de prendre en compte le contexte de l’histoire politique bolivienne mais qui porte une vision politique sans doute trop marquée par l’émergence de cette gauche latino-américaine de gouvernement : https://blogs.mediapart.fr/pablo-stefanoni/blog/141119/bolivie-comment-evo-est-tombe
      – enfin, un texte plus politiquement marqué, quoi qu’encore emprunt d’un certain légitimisme, mais qui sans se noyer dans le contexte socio-historico-politique, se focalise sur les évènements présents et les forces en présence : https://agitationautonome.com/2019/11/13/bolivie-un-soulevement-populaire-exploite-par-lultra-droite

      (@tradfem peut-être les deux traductions et le 3ème texte non-traduit peuvent vous intéresser ?)

    • Coup d’État réactionnaire et révolte populaire en Bolivie
      ACTA : https://acta.zone/coup-detat-reactionnaire-et-revolte-populaire-en-bolivie

      « Un argument environnemental, tout d’abord, avait fait basculer une partie de l’électorat – indigène notamment – du président Morales dans le camp de l’opposition. Après ses premières années de gouvernance, Morales avait en quelque sorte rompu le "pacte environnemental" de défense de la Pachamama (Terre-Mère) qui le liait à une partie de la population indigène depuis son arrivée au pouvoir et s’était lancé dans une politique de plus en plus extractiviste, allant parfois jusqu’à l’expulsion des indigènes de leurs terres. Une telle politique lui permettait de garantir le rôle important de l’exportation de matières premières pour la croissance économique bolivienne.

      [...] Camacho est à la tête de l’opposition depuis le début de la crise bolivienne, et même depuis plusieurs années. Il est le président du comité pro-Santa Cruz (Santa Cruz étant la capitale économique du pays et le bastion de l’opposition), mais est aussi connu pour avoir été le leader de la Unión Juvenil Cruceñista, un groupe paramilitaire raciste (anti-indigène) et fasciste, mettant en avant des symboles tels que la croix gammée. Aujourd’hui, Camacho promeut un discours évangélique, fustigeant le communisme et en appelant à la justice divine pour que l’élite blanche, occidentalisée et urbaine du pays prenne sa revanche sur des années de politique indigéniste et socialiste.

      [...] Face à ce coup d’État en bonne et due forme, les franges indigènes de la population, celles qui étaient opposées à une réélection d’Evo Morales comprises, des partisans du MAS, mais aussi des opposants au MAS qui s’insurgent contre le coup d’État réactionnaire, sont descendus dans les rues. En témoigne le soulèvement de la ville d’El Alto, surnommée "El Alto l’endormie", qui est entrée mardi dernier en "grève civique illimitée". Tous les jours depuis mardi, malgré la répression, les "alteños" descendent par milliers à la Paz, capitale bolivienne, pour protester contre la présidence auto-proclamée de Jeanine Añez et le coup d’État. »

      #Bolivia #FueraGolpistas #NoAlGolpe #LaLuchaSigue

    • Traduction du 3ème texte par serpent@plumes :

      C’est encore une voix féminine, une voix indigène également qui s’exprime ici, à travers la voix d’Adriana Guzmán, pour le média Pie de Pagina.

      « Ce n’est pas un coup porté à l’État, mais aux peuples »
      https://portapluma.blogspot.com/2019/11/toujours-propos-de-la-bolivie.html

      Adriana Guzmán, féministe communautaire aymara, prévient : ce qui se joue en Bolivie, ce n’est pas le siège présidentiel ou le retour d’Evo Morales, mais la volonté d’une nouvelle colonisation des peuples indigènes. Elle questionne le féminisme qui, depuis l’université, est incapable de regarder un mouvement indigène, et elle envoie un message au Evo : « les morts ne se négocient pas ».
      Source : https://piedepagina.mx/este-no-es-un-golpe-al-estado-es-a-los-pueblos

  • Aimer son père
    https://tcrouzet.com/2019/11/12/aimer-son-pere

    Nous autres #auteurs sommes d’éternels insatisfaits. Qu’on ne parle pas de nos #livres et nous nous morfondons, qu’on en parle et nous nous estimons incompris. Je me range dans les deux camps. Si certains lecteurs on saisit Mon père, ce tueur avec une lucidité bouleversante, d’autres se sont arrêtés au titre, parlant d’un père ultraviolent qui terrorisait sa famille.

    La vérité n’est pas si simple. Le paradoxe : j’ai vécu une enfance heureuse, malgré les coups de folie de mon père et la pression psychologique qu’ils exerçaient sur nous. Pour mettre les points sur les i, voici une collection de réponses, parfois redondantes, à quelques questions récurrentes qui m’ont été posées depuis la sortie du livre.

  • Ecoféminisme, 1er volet : Défendre nos territoires (21)

    « Respecter la #vie dans toute sa diversité, c’est ça pour moi l’écoféminisme »

    Comment articuler féminisme et #écologie ? Quel rapport entre la destruction de la planète et les violences faites aux #femmes ? Entre l’énergie nucléaire et le féminisme ? Entre les grands chantiers extractivistes en Amérique latine et les corps des femmes ? Entre les semences et le genre ? Entre le retour à la terre et le patriarcat ? Entre le véganisme et les droits des femmes ? Et pourquoi tout cela nous amène à parler de maternité, de spiritualité, de rapport au travail, de sorcières, de décolonisation et d’anticapitalisme...
    Ce premier épisode d’une série d’Un podcast à soi consacrée aux écoféminismes tente de répondre à ces questions. Avec les paroles de #Vandana_Shiva, militante écologiste et féministe indienne, d’#Emilie_Hache, autrice de Reclaim, d’#Isabelle_Cambourakis, directrice de la collection Sorcières. Ainsi que les voix du collectif « Les bombes atomiques » réuni, fin septembre, pour une #marche en non mixité choisie contre l’enfouissement de déchets radioactifs à #Bure, dans l’est de la France.


    https://www.arteradio.com/son/61662635/ecofeminisme_1er_volet_defendre_nos_territoires_21
    #écoféminisme #audio #éco-féminisme #féminisme #non-mixité #nucléaire #colonialisme #travail #nature #patriarcat #Chipko #agriculture #économie_mortifère #extractivisme #biodiversité #semences #diversité #inégalités #hiérarchie #racisme #écologie #mothering #égalité #partage
    signalé par @isskein

    • Ecoféminisme, 2ème volet : Retrouver la terre

      « J’avais envie d’expérimenter, dans mon #corps, ce que c’était que vivre »

      Elles ont construit des cabanes et réparé des tracteurs seules, entre femmes. Elles ont appris à reconnaitre les plantes, à cultiver des légumes, à élever des chèvres. Elles ont vécu en pleine nature, sans eau ni électricité, pendant des années. A l’inverse d’autres féministes qui revendiquaient de se libérer d’un corps aliénant, et d’une nature à laquelle on les avait associée depuis toujours (contrairement aux hommes, associés à la culture), elles voulaient retrouver la #terre, se reconnecter avec leur corps, le connaitre, et s’en servir comme force.

      Mutsie, Mayana, Xai racontent dans cet épisode comment, dans les années 70, dans le sillage du mouvement de retour à la terre, elles ont participé à la création de communautés en #non_mixité : des terres de femmes. En France, une dizaine de terre de femmes a existé et de nombreuses autres en Europe, en Australie, et aux Etats Unis. Beaucoup étaient portés par des femmes lesbiennes qui souhaitaient vivre leur #sexualité librement. Elles revendiquaient aussi l’idée d’#autonomie et d’#autosuffisance. Et aspiraient à se reconnecter avec l’ensemble du monde vivant, dont les animaux.

      Certaines terres ont disparu, d’autres existent encore, comme celle où je vous emmène aujourd’hui.

      À la rencontre, aussi de Celeste, Emmanuelle et Laure, arrivées plus récemment, qui nous racontent à quel point des lieux comme celui-ci , à l’écart du monde capitaliste et patriarcal, sont essentiels. Pour se retrouver, se ressourcer, se re découvrir.

      Leurs paroles donnent à entendre et comprendre de nombreuses facette du mouvement Ecoféminisme, entre reconnexion à la #nature et au corps, redéfinition et revalorisation du #travail_domestique, réappropriation des #émotions, #spiritualité, et articulation avec les questions de #classe, de #race et de #genre.

      https://www.arteradio.com/son/61662820/ecofeminisme_2eme_volet_retrouver_la_terre_22

      #décolonial #lutte_décoloniale

    • Expliquez-moi l’écoféminisme

      L’écoféminisme est très peu connu en France. Pourtant, les préoccupations qui ont animé les écoféministes il y a un peu plus de trente ans sont toujours d’actualité aujourd’hui : la peur de léguer aux générations futures un monde en ruines, d’arriver à un point de non-retour dans la dégradation de l’environnement, de tomber malade à cause des pollutions… En quelques mots : de détruire la planète et les espèces qui y habitent.

      Dans cet article, nous vous proposons de découvrir comment, face à un avenir sombre, les écoféministes ont repensé leur(s) rapport(s) à la nature et quels messages d’espoir iels nous ont transmis. Beaucoup de textes cités proviennent de l’anthologie Reclaim ! Recueil de textes écoféministes coordonnée par Émilie Hache, aux éditions Cambourakis.


      https://simonae.fr/militantisme/les-indispensables/expliquez-ecofeminisme

    • Écologie et Féminisme - Révolution ou mutation ?

      L’auteure, qui est à l’initiative de la notion d’écoféminisme, ce nouveau concept opère la synthèse entre l’idée d’une double #exploitation : celle de la nature par l’homme et celle de la femme par l’homme. Dans cet ouvrage initialement paru en 1978, mais d’une actualité brûlante, l’auteure remet radicalement en question la notion de #croissance_économique et démographique, dénonçant le capitalisme comme stade ultime du patriarcat. La #surpopulation et l’#épuisement des ressources illustrent l’« #illimitisme » caractéristique de ce qu’elle nomme le « #système_mâle », et elle est l’une des premières à affirmer qu’il faut préserver ce qui reste encore de l’environnement, sous peine de mort. Dans ce combat universel, les femmes, fortes de leur longue expérience d’exploitation, ont un rôle déterminant à jouer.

      https://libre-solidaire.fr/Ecologie-et-Feminisme-Revolution-ou-mutation
      #livre

    • À Bure, l’écoféminisme renouvelle la lutte antinucléaire
      https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480

      /arton18615-85bc4.jpg ?1570720649#.jpg

      Samedi 21 septembre, pour la première fois en France, plus de 450 femmes, trans, queer, personnes non-binaires ont marché contre le nucléaire, à Bure, malgré l’extrême difficulté à manifester dans la zone. Une action réussie qui pourrait redonner un souffle à la lutte contre Cigéo.

      La cloche de l’église de Montiers·sur·Saulx vient à peine de sonner 8 heures, mais déjà une petite foule se serre autour d’une table où fument des carafes de café et de tisane. Les rubans colorés d’un attrape-rêve volent dans la brise matinale. Autour des tartines de pain et confitures maison, des femmes discutent, ainsi que plusieurs personnes transgenres, non-binaires et intersexes [1]…. Mais point d’hommes cisgenres (des hommes en accord avec le genre – masculin – qui leur a été assigné à la naissance). Ces 21 et 22 septembre, ce petit coin de Meuse, à quelques kilomètres de Bure, accueille un rassemblement original — antinucléaire et féministe, en non-mixité [2] — inédit par son ampleur : des centaines de personnes ont afflué des quatre coins de la France.

      « Un objectif fondamental de ce rassemblement est de créer un espace inclusif, qui vise à ne pas reproduire les systèmes de domination dans lesquels nous sommes toustes impliqué·e·s », explique le petit livret imprimé pour l’occasion et distribué aux arrivant·e·s. Le fascicule propose également des « outils pratiques sur la transinclusivité », pour l’intégration des personnes trans, et indique les lieux et activités accessibles aux personnes à mobilité réduite. « Dans les milieux écolos et antinucléaires, la priorité va à l’urgence écologique, et les rapports d’oppression passent souvent au second plan », regrette Carie, sa chevelure ornée d’un serre-tête à grandes plumes. Avec d’autres, Carie propose d’être « une oreille » attentive : « Si une personne a un problème, qu’elle ne se sent pas bien, nous sommes là pour l’écouter, pour chercher et proposer des solutions ou des médiations, précise-t-iel [3]. Car même dans un espace ‘safe’ comme celui là, il peut y avoir des comportements ou des propos sexistes, racistes, transphobes ».

      Assise sous des fanions chamarrés, Juliette observe en souriant l’assemblée fourmillante : « il y a plein de nouvelles têtes, des gens que l’on n’avait jamais vu à Bure, se réjouit la militante, impliquée dans la lutte contre le projet d’enfouissement des déchets radioactifs, alias Cigéo. Des féministes et des personnes qui ne seraient pas venues pour une simple manif anti-nucléaire débarquent là pour la première fois, c’est inédit ». La répression, féroce, et l’image d’un combat « de papys blancs », comme nous l’ont expliqué des organisatrices du week-end, constituaient une barrière difficile à franchir pour beaucoup. A l’inverse, l’intitulé du rassemblement a pu décourager de venir certaines femmes, notamment des « historiques » de la lutte anti-Cigéo, estime Juliette ; « antinucléaire et féministe, ça peut paraître très précis, sectoriel et donc excluant. Alors que c’est l’inverse, il s’agit de construire des ponts ! »

      Car entre écologie et féminisme, les liens sont multiples, reconnaissent la majorité des personnes rencontrées sur ce camp, à l’instar de Coline : « C’est le même système, la même logique, qui entraîne l’appropriation des corps des femmes et celle des ressources naturelles », dit la réalisatrice, qui a tourné un documentaire à ce propos en Amérique latine. Avec elle, une bonne soixantaine de participant·e·s se sont réunies ce samedi matin pour discuter de ce terme intriguant d’ « écoféminisme ». Au milieu d’une assemblée absorbée, une enceinte crachote une interview enregistrée de la philosophe Émilie Hache, spécialiste du sujet. « Dans les années 1980 aux États-Unis, les premières écoféministes ont fait le lien entre le nucléaire et les violences faites aux femmes, en montrant qu’il s’agit d’une même culture mâle guerrière qui entretient un rapport destructeur à la nature et contre les femmes », rappelle la chercheuse. Une culture dualiste, qui sépare la nature de la culture, le corps de l’esprit, les femmes des hommes, « toujours en posant que l’un est supérieur à l’autre ». Ainsi, particulièrement depuis l’avènement du capitalisme, « les femmes ont été dévalorisées en étant naturalisées, et l’exploitation du vivant a été justifiée par une féminisation de la nature », précise Émilie Hache. L’écoféminisme propose donc une réappropriation [le terme anglais de « reclaim » est plus juste] de son corps, des activités et des valeurs (dé)considérées comme « féminines » telles le soin, ou le « care » en anglais, ainsi qu’une réinvention des liens avec la nature.

      « Je trouve ça un peu enfermant de ramener les femmes au soin et au care », s’interroge une auditrice, une fois l’écoute achevée. Quelques têtes acquiescent, des mains se secouent en signe d’assentiment. Après un instant de silence collectif, une autre reprend : « C’est enfermant si on se retrouve à nouveau coincées dans ‘le rôle de la femme’. Mais il s’agit aussi de se réapproprier des savoirs, des pratiques, et des compétences, de s’autonomiser du système capitaliste et de l’État ».

      Un peu plus loin dans un champ d’herbes sèches, un groupe s’initie à l’auto-défense, muni de gants et de boucliers en mousse. En petits cercles, iels se bousculent et se frappent, mêlant cris et rires, sous le regard d’Elo. « Il s’agit d’accepter sa peur d’être frappée et de frapper, d’intégrer son propre corps, pour apprendre à se défendre en fonction de soi-même, de ses limites, de ses capacités », explique la formatrice, qui mélange plusieurs arts martiaux asiatiques dans ses cours. Comme beaucoup d’autres sur ce camp, elle évolue plutôt dans les milieux féministes et queer de Paris, et se trouve pour la première fois à Bure. « Mais ça fait sens d’être là, explique-t-elle. La crise écologique et les violences de genre viennent du même problème, le système capitaliste et patriarcal ». Et à même cause, même réponse : « L’autonomie et la défense collective ».

      Peu après 11 heures, dans la grande salle des fêtes pleine à craquer, quatre Bombes atomiques, nom du collectif à l’initiative du rassemblement, présentent le point d’orgue de la journée : la « marche bruyante contre Labo minable ». « Le contexte particulier de Bure nous demande de suivre quelques principes pour assurer notre sécurité et que cette marche soit inclusive pour tous et toutes », expliquent-elles, le visage dissimulé derrière des masques. Une feuille distribuée en préambule rappelle qu’ici, « l’état d’exception règne dans le but d’étouffer toute résistance à la poubelle nucléaire, le territoire est militarisé, la surveillance généralisée (…) le droit de manifestation a été littéralement confisqué. » Ainsi, la marche n’a pas été déclarée, et les organisatrices ne donnent aucune précision quant à son tracé et sa destination.

      Après une rapide – mais gargantuesque – galette végane, les quelques 450 personnes présentes se répartissent dans des voitures pour se rendre au départ de la marche. Les consignes sont précises : il faut rester en queue, « pare-choc contre pare-choc », « afin d’éviter que les flics ne nous divisent pendant le trajet », et « refuser tout contrôle, en expliquant que ‘nous sommes des bombes atomiques et nous allons nous promener en forêt’ ». Lentement, le convoi se met en route, dans un vacarme festif de klaxons, à travers le village puis au milieu d’une forêt parée des premières couleurs d’automne. Un petit guide fourni à chaque véhicule décrit au fur et à mesure du trajet « la présence violente de l’industrie nucléaire sur ce bout de territoire » : le collège fermé de Montiers-sur-Saulx malgré les promesses de l’Andra (l’agence nationale des déchets radioactifs, porteuse du projet Cigéo), les bois et les terres agricoles rachetées par la même agence, le bâtiment du Commissariat à l’énergie atomique, destiné à l’origine à un projet de diesel de synthèse, la voie ferrée abandonnée mais bientôt, peut-être, réhabilitée pour acheminer les déchets radioactifs…

      Au bout d’une heure de lente circulation entre plaines céréalières et bosquets, les 85 autos du cortège s’immobilisent dans un champ, formant une longue chenille sur pneus. Dans le ciel, trois hélicoptères vrombissent, alors qu’au loin, des camions de gendarmes soulèvent la poussière du chemin forestier. Sans attendre, les manifestant·e·s déguisées déplient une banderole indiquant en lettres capitales « Vous n’enfouirez pas nos colères féministes », déploient un grand « radio chat » bleu, animal radioactif symbole du week-end, puis se mettent en marche vers la forêt. Venu·e·s de Liège, de Toulouse et de Grenoble avec leur carnet de chants, une bande de joyeuses drilles enchaînent les chansons féministes, de la « Mal mariée », aux « Penn grévistes ».

      Chapeaux pointus et masques à paillettes, certain·e·s arborent des parures délurés tandis que d’autres, profitant d’un soleil brûlant, préfèrent avancer seins nus. Au fur et à mesure qu’un groupe de gardes mobiles se rapproche, la futaie résonne de hurlements lupins et de slogans choisis, tels « plus de caresses, moins de CRS ». « On est là pour vous empêcher de vous approcher du laboratoire de l’Andra », annonce bientôt un homme en uniforme. « On veut marcher sur les traces de Jeanne d’Arc », réplique-t-on, en référence au nom du chemin de randonnée sur lequel le défilé se déroule [il s’agit du GR703, dit GR Jeanne d’Arc, NDLR]. Après quelques minutes de discussion, les gendarmes laissent repartir la troupe, et se replient à une centaine de mètres.

      « C’est un des week-ends les plus dépaysants de ma vie, dit Catherine, venue de Franche-Comté, pour la première fois à Bure. Je ne vois pas forcément le lien entre écologie et féminisme, mais c’est surprenant et fort de se retrouver entre femmes ». A ses côtés, sa fille, arrivée la veille de Bruxelles, est tout sourire : « Dans d’autres événements militants, les hommes prennent vite beaucoup de place, raconte-t-elle. Ils parlent plus fort, enchaînent plus vite, savent comment avoir le dernier mot, alors qu’entre femmes, j’ai l’impression qu’on fait attention à ce que chacun et chacune ait sa place ». Pour cette Belge d’adoption, « la non-mixité permet de donner un espace-temps où l’on est sûre de ne pas être emmerdée, et ainsi de nous ouvrir à d’autres pratiques, à d’autres horizons ». Un peu plus loin, Marie-José, 65 années dont un certain nombre à lutter contre le nucléaire, exprime elle aussi son « plaisir d’être entre nous », « de ne pas être contraintes, reprises par les hommes comme c’est le cas au quotidien ». « En tant que femme dans les milieux militants, on est vite la petite main, ou la ‘copine de’ tel, ou encore celle qui prend soin, qui écoute », ajoute Camomille, qui a vécu à Notre-Dame-des-Landes et à Bure.

      C’est là que les pratiques féministes peuvent renouveler la lutte antinucléaire, d’après Lune, membre du collectif Radiaction : « À Bure, la répression est très forte, le combat est dur, il faut donc un collectif militant qui ne s’affaiblit pas de lui-même sur des logiques d’oppression, dit-elle. Il y a déjà beaucoup à faire quand on s’attaque au nucléaire, il ne faut pas que le groupe se fissure sur des violences sexistes ». Pour la militante, « c’est important que le milieu dans lequel on lutte ne reproduise pas certains aspects du système contre lequel on se bat ».

      Parvenu·e·s en haut d’une colline surplombant, à quelques centaines de mètres en contrebas, le laboratoire de l’Andra, le groupe amasse brindilles et branches, puis y place le chat géant. Un cercle frémissant se forme autour de ce foyer improvisé. Dès les premières flammes, une ronde se forme, farandole bigarrée, au rythme des chants entrecoupés de slogans. « Andra, dégage, résistance et sabotage », « Sorcière, véner, antinucléaire ». Certain·e·s ont les yeux qui brillent, d’autres sautent au-dessus du feu de joie.

      Bientôt, pendant que le brasier se consume, une idée se met à circuler : « Et si on se rapprochait ? » Comprendre : s’avancer vers ce fameux laboratoire de l’Andra, malgré l’avertissement sans nuance des gendarmes. Très vite, on déclare une AG (assemblée générale) et la foule s’installe à l’orée du bois. « Pourquoi on s’arrête là ? », demande une participante, qui propose de se diriger vers les bâtiments, « pour créer un rapport de forces ». « C’est déjà énorme ce qu’on a fait, répond une autre. On montre qu’il est possible de manifester à Bure sans s’en prendre plein la gueule, et de donner envie à des gens qui n’osent plus venir ici ». A chaque réplique, des mains s’agitent. « Les flics pensent qu’on est faibles parce qu’on est des meufs, repartir comme ça, c’est leur donner raison, argue une femme. Profitons du fait qu’ils ne s’y attendent pas pour agir ! » Deux personnes rappellent le contexte de répression, et les importantes violences policières déjà survenues autour de Bure. « Il s’agit d’un week-end féministe, où la question du consentement est essentielle, fait valoir une militante. Certaines et certains ont exprimé qu’elles étaient mal à l’aise avec l’idée d’avancer, donc si on le fait, on ne respectera pas leur consentement. »

      Après quelques minutes de discussion, et malgré le dissensus, les manifestant·e·s reprennent le chemin du retour, sans encombre. Une pièce de théâtre sur la chasse aux sorcières, un concert et une boum les attendent encore. Pour les Bombes atomiques, le pari est tenu : manifester à plus de 400 personnes près de Bure, sans violences policières, voilà qui n’était pas arrivé depuis bien longtemps.

      Au retour sur le camp, heureuse et émue, Camomille espère que « cette marche sera un premier pas, qui va permettre d’ouvrir quelque chose à Bure ». Car pour les Bombes atomiques dont elle fait partie, ce week-end est autant un début qu’un aboutissement. « Le féminisme, la non-mixité ont beaucoup à apporter à la lutte, pense-t-elle. Le soin, le bien-vivre, le respect de rythme de lutte qui nous vont, ce sont des outils précieux qui peuvent participer à donner un nouveau souffle à la lutte anti-Cigéo ». Dimanche 22 était ainsi consacré à des discussions de bilan, mais surtout de perspectives (non ouvertes aux médias). Toutes les personnes rencontrées partagent en effet cette envie de renouveler l’expérience et « de continuer à tisser les liens entre écologie et féminisme ».

      https://reporterre.net/A-Bure-l-ecofeminisme-renouvelle-la-lutte-antinucleaire

  • LA PUTAIN RESPECTUEUSE | Irrédentiste !
    https://sporenda.wordpress.com/2019/10/15/la-putain-respectueuse

    Ce texte est-il extrait d’une allocution de Ludivine de la Rochère prenant la parole dans un meeting catho tradi contre la PMA ? « Je tiens la famille pour un endroit, un moment, un environnement où l’on rit et se parle et se confie plus que n’importe où ailleurs, où l’on a les mêmes victoires, les mêmes défaites ; la famille est un endroit où la race humaine semble plus belle, plus noble et fragile, élevant une communauté au-dessus de la fange… »

    Raté, en fait c’est extrait de « La Maison » le livre d’Emma Becker qui fait le buzz en ce moment.

    Le problème avec Emma Becker, c’est qu’elle n’a aucune analyse politique de la famille comme lieu de violences et d’exploitation patriarcale des femmes, ni par conséquent d’analyse du bordel en tant qu’autre lieu de cette même exploitation/oppression patriarcale des femmes, ni des rapports de force qui régissent les interactions entre les sexes, ni en général ne perçoit comment les rapports d’exploitation et de domination-soumission structurent toute la société.

    Car ces femmes qui oeuvrent « avec leur chair et leur infinie patience pour le bien des individus qui composent cette société… s’oublient elles mêmes par définition… »
    C’est dégoulinant de sentimentalité-guimauve, ce sacrifice masochiste de la prostituée qui offre son corps à des hommes qui la dégoûtent. Emma Becker, c’est Harlequin au bordel, une midinette porno qui met un petit coeur sur le i de Justine, son pseudo de « travailleuse du sexe ».
    Elle le dit à plusieurs reprises : si les prostituées sont des vraies femmes, c’est parce qu’elles sont au service des hommes–la féminité, c’est le masochisme et le servage.

    « La Maison » sert au moins à rappeler qu’être du côté de la prostitution, ce n’est ni transgressif ni révolutionnaire, c’est au contraire parfaitement conformiste et traditionaliste, c’est être complètement du côté du pouvoir.

    #prostitution #patriarcat

    • Le même texte + 2 autres sur le blog de Christine Delphy
      https://christinedelphy.wordpress.com/2019/11/08/francine-sporenda-la-putain-respectueuse-plus-deux-textes/#more-1503

      « je pense que, dans la condition même de la pute, d’une femme que l’homme paie pour la posséder, en fait dans cette espèce de vérité toute nue, il y a quelque chose qui je pense se rapporte aussi d’une façon ou d’une autre à la condition féminine, c’est-à-dire la femme dont la fonction est de servir l’homme avant tout. »

      Emma Becker dans l’émission « la Grande Librairie » du 12 septembre 2019
      https://seenthis.net/messages/806058
      #strass

    • Si la prostitution était un travail comme un autre...
      https://sporenda.wordpress.com/2019/11/03/si-la-prostitution-etait-un-travail-comme-un-autre

      – il y aurait des IUT qui feraient passer des examens et délivreraient des diplômes de prostitution, et où des professeur-es donneraient des cours de fellation, de psychologie du client, de proxénétisme etc.

      – Pôle emploi publierait des annonces de bordels et de salons de massage, et toute femme qui refuserait un tel job verrait ses indemnités de chômage réduites ou supprimées.

      – il n’y aurait pas besoin de recourir à la violence et à la traite pour recruter des personnes prostituées.

      – dans la mesure où ce sont des comportements punis par la loi, les femmes en prostitution pourraient déposer plainte contre les clients en cas de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle.

      – les femmes prostituées enregistrées légalement auraient droit à des congés payés, 35 heures par semaine, heures sups payées, mois double, etc.

      – l’entrée en prostitution ne se ferait pas à l’âge moyen de 13/14 ans : la loi interdit le travail des enfants dans toutes les professions.

      – les clients n’exigeraient pas exclusivement des femmes très jeunes et jolies : on n’engage pas un plombier ou une comptable uniquement sur la base de sa jeunesse et de son apparence physique.

      – il ne serait pas nécessaire d’accompagner les personnes voulant sortir de la prostitution par des aides financières et une prise en charge psychotraumatologique.

      – le taux de mortalité des femmes en prostitution ne serait pas 40 fois ce qu’il est pour la population ordinaire.

      – il n’y aurait pas besoin d’installer des « boutons d’urgence » dans les chambres des bordels pour que les femmes prostituées puissent donner l’alarme si un client devient violent.

      – les « syndicats de travailleur-euses du sexe » organiseraient des manifestations et des grèves contre leurs patrons, c’est-à-dire contre les propriétaires de bordels et de salons de massage et autres proxénètes. A ma connaissance, ça ne s’est jamais produit nulle part.
      Parce que ces syndicats ne défendent pas les « travailleur-euses du sexe », ils défendent la prostitution.

    • J’ai une amie qui dit souvent que si les prostitué·es partageaient le sort des femmes de ménage (même métier féminin au service des hommes), ils et elles ne manifesteraient pas avec des slogans « On aime nos clients » et déjà les appelleraient des patrons !

    • On n’est pas des maquerelles, on est des directrices d’agence
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/nest-pas-des-maquerelles-est-des-directrices-dagence


      https://schlaasss.bandcamp.com/track/pupute

      Ça défonce trop ta schneck comme un dauphin dans un poisson mort wallah. Viens t’enjailler le reste on s’en balec, ça va t’ambiancer un peu comme quand tu bédaves de la banane. Et tu verras même si t’as le seum ça passe crème, après tu seras trop oklm frérot-e. Et le la premier-ère qui dit qu’ils « font du bon son » je le la démonte sa gueule.

      https://schlaasss.bandcamp.com/music
      #schlaasss

  • Ce que l’interview d’Adèle Haenel dit du rapport des adultes aux adolescentes | Slate.fr
    http://www.slate.fr//story/183933/adele-haenel-interview-hebephilie-agressions-sexuelles-adolescentes-age-defens

    Les accusés dans ce genre d’affaires ont des lignes de défense à peu près identiques. D’abord, c’est comme si, selon eux, on pouvait mesurer la maturité sexuelle d’une fille à la taille de ses seins. Si elle est formée, eh bien elle n’est pas innocente. (C’est ce qu’ont plaidé tous les défenseurs de Polanski.) Comme si on était soit une enfant, soit une jeune femme, mais qu’il n’existait rien entre les deux. Est-ce qu’il faut vraiment avoir été une fille de 12, 13, 14 ans pour se rendre compte d’à quel point cette idée est stupide ? Leur argument est de dire que si elles ont un corps de femme (ce qui déjà, se discute franchement), ils ne peuvent pas deviner qu’elles n’ont pas le cerveau d’une femme de 25 ans. Sérieusement ? La vérité, ce ne serait pas plutôt qu’ils n’ont jamais cherché à savoir ce qu’elles pensaient ? Ce dont elles avaient envie ? Elles ne sont que des surfaces sur lesquelles ils projettent leurs fantasmes. Pour eux, elles sont des corps à disposition. Elles ne sont pas des individus, mais des tentations.

    #femmes #viol #patriarcat #impunité #enfants

    • Il me semble important de ne pas invisibilisé le sexisme de ce discours, or je ne voie pas grand monde pour en parler. Les commentaires font comme si ce type de discours était rare et interdit alors que la fenêtre est grande ouverte sur l’injonction faites aux femmes de se mettre au service d’hommes à travers la conjugalité et surtout la procréation. Dans le concret c’est le message que toute la société porte aux femmes.

      #sexisme #violence_économique #couple #femmes #divorce #déni #invisibilisation

      http://www.payetondivorce.fr/2019/11/06/divorce-violence-argent

      Une fois débarrassées de notre conjoint violent, nous tombons sous le coup d’une autre violence, dans l’indifférence générale.

      Et si hier une banale et proprette nazillonne a pu tranquillement cracher sur une chaîne d’info que les femmes au smic n’ont pas à divorcer, ce n’est pas du tout parce qu’elle a eu le culot dégueulasse des fachos décomplexés, mais parce qu’elle n’a fait qu’exprimer une vérité que la société toute entière approuve, sans même le savoir. La petite faf d’hier n’a pas proféré une horreur inédite : elle a verbalisé un constat que nous, femmes divorcées avec les huissiers au cul, nous faisons chaque jour. Quand on a pas de fric on ne divorce pas. Et si on divorce quand même, on le paiera.

      Depuis le 6 mai la société ne me dit qu’une seule phrase, toujours la même, à chaque courrier, à chaque mise en demeure, à chaque prélèvement rejeté, à chaque article que je sors de mon caddie : “Marche ou crève, connasse”.

      Et je crois que je fais les deux en même temps, jour après jour. Je marche, et je crève. Je suis dévorée de colère, mais ma colère est politique, et elle se dresse contre une violence économique, infligée de façon systémique à des femmes parce qu’elles ont divorcé. Cette violence n’est pas le fruit de notre inconséquence ou d’une décision mal pesée au regard de nos moyens financiers. Elle est le fruit d’une répression organisée, visant à nous tenir en laisse, à nous empêcher de sauver notre peau. Et comme on ne plie pas et qu’on divorce quand même, on n’a qu’à se débrouiller et crever sous les dettes et le manque de pognon, le manque d’aides, le manque de soutien. Après tout, on s’en est sorties, on l’a quitté ce sale con, qu’est-ce qu’on veut de plus, il y a des femmes qui meurent assassinées quand même, un peu de décence, fermez vos gueules les survivantes au frigo vide. Vous êtes indésirables, invendables pour les assos, invendables dans les médias, tout le monde s’en fout de ce qui va vous arriver.

      Ne l’oubliez pas quand vous me voyez mendier du fric sur internet, ou quand vous voyez passer les appels au secours de celles qui comme moi paient leur décision à chaque minute de leur nouvelle existence, toujours vivantes et dépérissant face à des gens qui détourneront forcément le regard à la fin de la première saison, puisque leur histoire n’est plus assez sexy pour émouvoir, et que le récit d’un naufrage quotidien, à base de paquets de nouilles et de rage frustrée, sera toujours moins vendeur que la photo d’un visage couvert de bleus ou des pancartes agitées sous vos yeux. Vous nous préférez mortes, en fait.

      Sentez-vous coupables de nous laisser crever en espérant que ça s’arrangera tout seul ou qu’on aura un truc plus passionnant à raconter au prochain épisode. Vous êtes tous coupables. Comme je le suis d’avoir divorcé, alors que je n’ai même pas un SMIC. C’est ce qu’on me prouve chaque jour.

    • Elle a joué son rôle, elle a étendu la fenêtre d’Overton ; L’incorrect va pouvoir passer pour un magazine modéré ; mission accomplie pour la soldate ultra conservatrice Graziani.

      Après ses propos polémiques sur les mères célibataires, l’éditorialiste Julie Graziani renvoyée du magazine « L’incorrect »

      « La rédaction a décidé qu’en aucun cas Julie Graziani ne pouvait plus la représenter, à la télévision ni ailleurs, sur les réseaux sociaux ou dans quelques médias », explique le directeur du mensuel sur son site internet.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/apres-ses-propos-polemiques-sur-les-meres-celibataires-l-editorialiste-
      #violences_faites_aux_femmes

  • Isère : la collégienne visée par une procédure disciplinaire pour un débardeur jugé provocant ne sera pas sanctionnée (France 3 Auvergne-Rhône-Alpes)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/isere-collegienne-visee-procedure-disciplinaire-debarde

    Une collégienne iséroise de 14 ans faisait l’objet d’une procédure de discipline pour avoir porté des tenues jugées inappropriées par son établissement.

    Que le règlement intérieur intègre des éléments sur la tenue vestimentaire cela paraît raisonnable. Mais la lourdeur de la sanction envisagée intrigue. Et on découvre avec stupéfaction l’argumentaire de l’établissement tel que rapporté par la mère de la collégienne :

    "Les principaux arguments sont : « ça excite les garçons, ils sont en pleine crise d’adolescence, il faut cacher le corps car vous comprenez, il peut arriver des accidents »", déclarait Marion, ​​la mère de cette jeune fille de 14 ans […].

    Donc :
    #culture_du_viol : la tenue vestimentaire justifie les « accidents ».
    #regard_masculin : ce n’est pas tant l’adéquation de la tenue vestimentaire au règlement intérieur qui pose problème que le regard masculin sexualisant qui est porté sur la collégienne.
    NB : le regard masculin est attribué aux collégiens adolescents mais comme les propos sont tenus par l’institution et non par ses camarades, on peut penser qu’il s’agit d’abord d’un regard d’adulte, la réaction putative des collégiens servant de prétexte oratoire.

    Notons que dans le collège d’à-côté d’autres jeunes filles seront exclues pour une robe trop longue ou aux couleurs trop ternes.
    cf. https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2015/04/28/une-jupe-trop-longue-peut-elle-etre-consideree-comme-une-atteinte-a-la-laici

    #éducation #collège #sexisme #contrôle_des_corps #patriarcat

  • The New Patriarchy : How Trans Radicalism Hurts Women, Children—and Trans People Themselves - Quillette
    https://quillette.com/2018/12/04/the-new-patriarchy-how-trans-radicalism-hurts-women-children-and-trans-pe

    Important article que j’attire à l’attention de @tradfem. Et dont l’autrice Helen Joyce parle avec respect des femmes trans, ce qui ajoute à sa crédibilité. Il est question de #transidentité, de #détransition, d’un activisme misogyne orienté vers la définition de la #non-mixité aux dépens des femmes cis alors que les violences transphobes viennent d’ailleurs que des féministes radicales. Bref : #backlash post-moderne ?

    A simple declaration—“gender self-identification”—is all it takes to override biology.

    One consequence is a huge increase in the number of people who say they do not identify with their natal sex. In Britain, for example, since the GRA came into force, just 5,000 people have used its provisions. Now the government reckons that approximately 1% of the population is transgender—around 650,000 people.

    Another consequence relates to the question of who is permitted to use single-sex facilities. What Americans call the “bathroom wars”—between liberals, who have embraced gender self-ID, and conservatives, who have largely resisted it—in fact goes far beyond public toilets. Changing rooms, school residential trips, rape and domestic-violence refuges, and prisons are going self-ID. So are electoral shortlists and even sporting competitions.

    Redefining what it means to be a man or woman redefines what it means to be gay. Depending on how they identify, people with male bodies who prefer female sexual partners may regard themselves as either heterosexual men or lesbian women. It also affects women’s political activism, since defining womanhood as based on a feeling rather than anatomy is incompatible with the feminist position that women are oppressed because they are physically weaker than men and bear the entire burden of reproduction. And it affects education: Many schools now tell children that being a boy or girl is not a matter of what it says on their birth certificates, but what they feel like. Since that is a circular definition, lessons quickly degenerate into endorsing sex-stereotypes: If you like trains and trucks, maybe you’re a boy. If you like pink chiffon, a girl.

    This essay will trace the evolution of the notion of gender identity and how it has supplanted biological sex in law and practice. It will examine the consequences for four groups in particular: children, women, gays and lesbians, and trans people themselves.

    By the 1960s, male-to-female “sex changes” were available in many countries, including the United States. Surgeons generally required would-be patients to live as a member of the opposite sex for some time, and sought to screen out anyone likely to change their mind, or who was depressed, or psychotic, or had perverse reasons to transition—for example a man’s voyeuristic desire to gain access to women’s spaces or a pedophile’s to gain access to children.

    Some specialists thought the desire to transition had external causes, such as childhood abuse, which might lead someone to reject the body that had been violated. Others posited internal causes, such as a disorder of body image akin to anorexia, or autogynephilia, a paraphilia by which a heterosexual man finds the idea of himself as a woman erotic and seeks to give flesh to that notion.

    But alongside these varied theories ran two lines of thinking that originated in America in the 1950s and fused into a single, dominant narrative half a century later.

    By twists and turns, a dominant theory about cross-sex identities had emerged. It held that humans come equipped with an innate, gendered sense of who they are—not just those who wished to transition from one sex to another, but also “cis” people (those content with their natal sex) and people who are non-binary, genderqueer or dozens of similar terms. In 2007, Julia Serano, a trans woman (natal male), called this sense “subconscious sex”: a “profound, inexplicable, intrinsic self-knowing”—much like a spirit. Since then, in a borrowing of Stoller’s term, it has come to be known as “gender identity.”

    Though entirely at odds with the way most people live their lives and regard the society around them, this esoteric concept caught on—in part because it aligned with ideological trends on campus, and in part because those who disagreed with it didn’t see it as anything except harmless theorizing. “If the entire faculty believes something, and you never hear anyone discussing an alternative point of view, you come away believing it too,” says Michael Biggs of Oxford University, who studies social movements.

    Everything trans people had sought for decades, such as better treatment, more research into gender dysphoria and greater protection from harassment and discrimination, became absorbed into a single demand: instant, unfettered gender self-identification. The demand bears a superficial resemblance to a civil-rights movement, says Chetan Bhatt, a sociologist at the London School of Economics. But unlike grass-roots human-rights movements, its development has been top-down: It originated in elite institutions, including governments, universities, gender clinics and large charities, rather than community-based groups.

    The movement has been shockingly successful. In many American states, access to designated single-sex facilities is now governed by self-ID. New Zealand is planning to allow people to change the sex on their birth certificates by making a statutory declaration; some Australian states are considering removing sex from birth certificates altogether. In Britain, all the main political parties support gender self-ID.

    GIDS may prescribe drugs to delay puberty from around age 12, in order to give children time to reconsider without puberty changing their bodies irreversibly. It will not prescribe cross-sex hormones until age 16, or offer surgery until age 18.

    In America, by contrast, an increasing number of clinics take a “gender-affirmative” approach, quickly acquiescing to a child’s professed cross-sex identity. Therapists at UCSF’s Child and Adolescent Gender Centre in San Francisco have supported social transition (change of name, pronouns and clothing) for children as young as three.

    Privately, some experienced clinicians admit they are worried. One says she hears of people leaving the field more often than she used to, and sometimes fears that she is doing more harm than good. She thinks the wave of transitioning teenagers may be followed in a decade or two by another of “de-transitioners” reverting to their natal sex. Their bodies will have been irreversibly marked by cross-sex hormones and perhaps surgery. Some may sue, arguing that the adults around them should have known they could not fully comprehend what they were consenting to.

    Those who missed puberty in their own sex will probably be sterile—indeed, sexually functionless.

    Bish, a British website aimed at teenagers, encourages them to work out their “gender identities” by placing themselves on several “gender spectrums” with words like rational, tough, active and independent under “looks masculine,” and emotional, soft, passive and sharer under “looks feminine.”

    The stereotyping has even made it as far as materials intended for adults. The British Association for Counselling Practitioners, which licenses marriage counsellors and so on, recently produced a guide to “Gender, Sexual and Relationship Diversity” for its members. It defines a woman thus: “It is important not to assume…that being a woman necessarily involves being able to bear children, or having XX sex chromosomes, or breasts. Being a woman in a British cultural context often means adhering to social norms of femininity, such as being nurturing, caring, social, emotional, vulnerable, and concerned with appearance.”

    Eileen Fairweather (...) recalls “anguished, earnest” discussions with feminist friends about what they should write about it. “I did draft something, arguing that the existing age of consent was not ‘patriarchal’, but protected children,” she says. “But I never even dared show it to anyone.” No-one back then realized the extent and brutality of child-abuse. And the pedophile movement had so thoroughly hijacked the gay movement that, if you said you were against “child sexual liberation”—as, outrageously, they put it—you were branded “anti-gay.” She says she sees “the same intimidation and paralysis of intelligence” with the transgender debate, with people terrified to express legitimate concerns about infiltration and safeguarding.

    Far more women will be affected by the trend towards self-ID for single-sex spaces. For public toilets, gym changing rooms, women-only swimming sessions and the like, women who do not want to disrobe in mixed company may decide to opt out. Some have a strong preference for privacy; others have religious reasons. Rosa Freedman, a human-rights lawyer and Orthodox Jew, points out that her beliefs, and those of many Muslim women, mean she cannot use such spaces if the sexes mix.

    Others are fearful for their safety. Though no reasonable person thinks most trans women (or men for that matter) are violent or rapists, most violent crimes are committed by males. There is no evidence that simply identifying as a woman means a male should be regarded as lower-risk. Women therefore have reason to be wary of biological males, including trans women, in situations where they are vulnerable. Many women also worry that predatory men will profess to identify as women in order to gain access to spaces where women are exposed.

    Earlier this year Karen White, a self-identified trans woman with a record of sexual offences against women, was placed in a women’s prison in Britain—and promptly assaulted several other prisoners. In October, White was given a life sentence for these assaults and two previous rapes. The prosecution argued that White had used a “transgender persona” to gain access to vulnerable women to abuse.

    Most British rape-crisis centres and domestic-violence refuges admit self-identified trans women, even though the Equality Act of 2010 permits them to restrict their services to biological females. According to someone who has worked in the women’s sector for more than 20 years, those running such services sometimes truly believe that is reasonable. But far more have gone self-ID because they fear becoming targets of trans-activist campaigns and losing funding.

    Without single-sex services, vulnerable women will suffer, says Judith Green. In the 1980s, as a teenager, she suffered repeated sexual abuse, and eventually received help from a survivors’ group in Brighton that arranged self-help sessions and therapy. Participants had been traumatised at men’s hands and their recovery required them to rebuild trust, she says. For her, and many other women, that would have been impossible in a mixed-sex group, no matter how well-meaning or sympathetic the males.

    Since it is impossible to tell why someone might wish to use facilities designated for the opposite sex, such cases may mean service-providers in places where self-ID is mandatory end up designating all facilities mixed-sex. That would be a bad outcome for women. Figures gathered by the Times, a British newspaper, under freedom-of-information laws found that the minority of changing-rooms in sports centres that are mixed-sex were the site of 90% of reported sexual assaults in changing-rooms of all kinds.

    https://www.thetimes.co.uk/article/unisex-changing-rooms-put-women-in-danger-8lwbp8kgk

    JY, who uses a man’s name and whose profile picture is clearly male, asked if Ms Poyer did Brazilians (removal of pubic hair). “Not for men, sorry,” she replied. “I’m a woman, I transitioned last year,” JY replied. JY then made a complaint to British Columbia’s human-rights tribunal, alleging discrimination on the grounds of gender identity, seeking an apology and damages of C$2,500. (The tribunal has asked that JY be referred to only by those initials, rather than the full name, as would be usual for cases it hears.)

    The Justice Centre for Constitutional Freedoms, a Canadian non-profit libertarian group, offered to represent Ms. Poyer. It prepared two defences: that waxing male genitalia requires different training and equipment, which she does not possess, and that, as a woman, she, too, has protected rights, namely to privacy and safety.

    “This is a philosophy that agrees with the drunks on the Tube that I’m not a ‘real woman,’ ” says a young lesbian in London who gets her hair cut by a barber and wears suits from a men’s tailor. “We used to fight to smash open the pink and blue boxes of gender,” says a veteran of the fight to decriminalize homosexual relations. “Now they’re telling kids that if they don’t fit into one of those boxes, they must belong in the other one.” Both are among the growing number who think the doctrine of gender self-ID is a retrograde philosophy that relies on obsolete gender stereotypes and harms gay people.

    Some gay people think that organizations set up to fight for gay rights made a mistake in throwing their weight behind trans activism. In an open letter in the Times in October, some prominent gays and lesbians accuse Stonewall, Britain’s biggest LGBT charity, of “uncritically adopting a form of transgender politics which undermines…the concept of homosexuality itself.”

    https://www.ipetitions.com/petition/dear-stonewall-please-reconsider-your-approach

    Get the L Out, a small group of lesbians who insist that opposite-sex-attracted males cannot be lesbians whatever their gender identity, forced its way to the front of the Pride march in London this year, with banners reading “Transactivism erases lesbians” and “lesbian equals female homosexual.” Ms. Hunt called the group “transphobic” and said it was spreading “myths and lies.”

    Whether people are attracted to sexes or gender identities is an empirical question. A study published in the Journal of Personal and Social Relationships in the Spring suggests it is usually the former (though the authors have a different interpretation, namely endemic transphobia).

    https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0265407518779139

    Riley J. Dennis, a trans woman, attributes “preferences for women with vaginas over women with penises” to “cis-sexism”—anti-trans prejudice. “Look, it’s not like I require the women I date to be cool with having my dick inside them,” writes another trans woman, Avery Edison. “But being shut off from the very idea of it, not even considering that having my penis inside you is different from having a man’s penis inside you? That hurts.”

    But according to Charlie Montague, a young lesbian in Dunedin, New Zealand, both online dating sites and real-world meet-ups for lesbians now contain a fair share of males who have been through no sort of physical transition but describe themselves as lesbians. Some are predatory men who fantasize about sex with lesbians, she says; others genuinely regard themselves as same-sex attracted women. She and a few other “female lesbians” have set up a group, the Lesbian Rights Alliance Aotearoa. They have faced a barrage of abuse, both on- and offline. “When we say ‘no means no’, they regard that as transphobic,” she says. “They don’t like lesbians asserting firm boundaries.”

    The main social-media platforms are making it very hard for women to discuss these issues. Meghan Murphy, a Canadian feminist who runs a website, Feminist Current, has been kicked off Twitter for “hateful conduct”—that is, tweeting that “Men aren’t women” and “How are transwomen not men? What is the difference between a man and a transwoman?” Twitter also temporarily locked various women’s accounts for, inter alia, quoting remarks made by British parliamentarians in the debate over the Gender Recognition Act of 2004; for stating the British definition of rape (which can be committed only by a male, since it involves penetration by a penis); and for referring to JY of Brazilian-waxing fame as “he.” It even locked a trans woman’s account for self-describing as “male.”

    Women seeking to organize in person are being silenced, too. (...) WPUK has scheduled nearly 20 meetings around Britain to date, every one of them disrupted. Some venues cancelled bookings after trans activists claimed it was a far-right hate group.

    In Canada, even complaining can get a woman into trouble. In July, Kristi Hanna, a former resident at Palmerston House, a women’s shelter in Ontario, left after being assigned a transgender room-mate, who stomped around in combat boots, had facial and chest hair, and talked about a pregnant fiancée. All the residents found the situation intimidating, she says, and after two sleepless nights she complained and was told to “deal with it or leave.” But when she phoned Ontario’s human-rights legal helpline, she referred to the individual as a “man,” at which point the adviser said that her words and behaviour were potentially discriminatory and ended the call.

    “I can’t think of any genuine human-rights activism that demands attacks on the rights and protections of other civil-society groups, or advocates hateful language against them,” says Professor Bhatt. Trans activism is also unusual in that it gives men a chance to claim they are oppressed compared with women, and plenty of opportunity to tell women to shut up, says Ms. Gerlich. “It’s a postmodern patriarchal backlash.”

    The code of omertà extends to academia. After lobbying by trans activists, Brown University in Rhode Island withdrew a press release about Prof. Littman’s paper on ROGD, citing concerns that it might be used to “discredit efforts to support transgender youth and invalidate the perspectives of members of the transgender community.” Last year, Bath Spa University, in southwest England, rejected a proposal by James Caspian, a psychotherapist who specializes in transgender clients, to write a thesis on de-transitioning, explaining that the research might be criticised on social media and it would be “better not to offend people.” Kathleen Stock, a philosopher at Sussex University, wrote a Medium post in May about the lack of discussion of gender self-ID within academic philosophy. Trans-activists called for her to be sacked—and she received dozens of supportive emails from other academics, most saying they dared not speak out publicly.

    #censure #liberté_académique pour @cdb_77

    And the feisty British tabloid press has not shied away from covering rapists self-identifying themselves into women’s jails, boys allowed into Girlguiding and the like. The Daily Mail fought an injunction to be able to report on Jess Bradley, a trans woman suspended in July from the post of trans-rights officer at the National Union of Students because of allegations that she ran a blog named Exhibitionizm, where she posted pictures of her exposed penis, taken in public places and in her office.

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-6003331/Britains-official-transgender-student-officer-suspended.html

    The singular focus on gender self-ID, along with the shutting down of academic work on trans issues, harms not only women, but trans people. Although trans activists’ ire is focused on women who object to self-ID, it is overwhelmingly men who commit violence against trans people, a problem that by comparison is ignored. And other causes that are important to trans people, such as more research on the causes and treatment of gender dysphoria and its links with other mental-health issues, not to mention the long-term effects of puberty blockers and cross-sex hormones, have become taboo.

    Overall, the push for gender self-ID does more harm than good to the interests of gender-dysphoric people whose main concern is to be accepted by members of the sex they wish they had been born into. And as we see more cases of people claiming transgender status in bad faith, we may see a backlash.

    • Who Are the Rich, White Men Institutionalizing Transgender Ideology?
      https://thefederalist.com/2018/02/20/rich-white-men-institutionalizing-transgender-ideology

      As an environmental activist who was deplatformed from a speaking venue by transactivists, in 2013 I developed curiosity about the power of this group to force this development. A year later, when Time magazine announced a transgender tipping point on its cover, I had already begun to examine the money behind the transgender project.

      I have watched as all-women’s safe spaces, universities, and sports opened their doors to any man who chose to identify as a woman. Whereas men who identify as transwomen are at the forefront of this project, women who identify as transmen seem silent and invisible. I was astonished that such a huge cultural change as the opening of sex-protected spaces was happening at such a meteoric pace and without consideration for women and girls’ safety, deliberation, or public debate.

    • https://twitter.com/LaraAdamsMille1/status/1169370302880669698

      A very incomplete list of wealthy, socially powerful men who now identify as women (and thus have a strong interest in keeping the transgender snowball growing):

      Theresa Sparks, 70, is the Executive Director of the San Francisco Human Rights Commission, the former president of the San Francisco Police Commission, & the former CEO of Good Vibrations (prominent sex shop). Pre-trans: Navy career, engineer, & private waste mgmt patent holder.

      Marci Bowers, 61, is one of the wealthiest working surgeons today, having performed over 3300 gender surgeries (at more than $17k a pop). Pre-trans: Navy helicopter pilot, medical school, Navy surgeon, private practice, wife, 3 kids. Has done a lot of TV and print stories.

      Jennifer Pritzker, GOP billionaire Hyatt hotel & industrial firm heir, founder/CEO private wealth management firm. One of the largest single donors to trans causes. Pre-trans: Army ’74-’79 82nd airborne sargeant, ’79, commissioned officer, Army reserve, 3 children by 2 ex-wives.

      Martine Rothblatt, 65, lawyer, entrepreneur, chairman and CEO of United Therapeutics. Net worth: $390 million. Pre-trans: UCLA law and MBA degrees, NASA, created Sirius Satellite Radio, ceo of Geostar, multiple satellite communication projects, wife, four kids.

      Caitlyn Jenner, 69, reality TV star, spokesmodel for H&M sports, Trump supporter. Net worth: $100 million. Pre-trans: college football player, Olympic decathlete, entrepreneur, auto racer, tv actor, celebrity endorser, 6 kids by 3 wives.

      Martine Rothblatt, 65, lawyer, entrepreneur, chairman and CEO of United Therapeutics. Net worth: $390 million. Pre-trans: UCLA law and MBA degrees, NASA, created Sirius Satellite Radio, ceo of Geostar, multiple satellite communication projects, wife, four kids.

      Lynn Conway, 81, computer scientist, inventor, trans activist. Pre-trans: Educated at MIT, Columbia, in engineering and applied science, recruited by IBM, wife, two kids. Holds five patents, many honors and awards, extensive involvement/investment in early computing.

      Les données sont intéressantes (des hommes de droite très conformistes ou réacs) et les hypothèses également mais le ton est assez dégueulasse, comme si toutes les femmes trans étaient anti-féministes, ce qui est loin d’être le cas.

      J’ai parlé de ça autour de moi et certaines personnes risquent l’hypothèse que ces femmes trans ont été des mecs parfaits (armée, hétérosexualité, misogynie ou conservatisme) pour compenser une identité féminine pas assumée. Cette autrice pense que ces personnes sont véritablement des misogynes qui ont entamé des transitions par #auto-gynophilie, mues par un désir pour les femmes et pour la femme en elles... En tout cas ce ne sont pas des camarades.

      https://twitter.com/LaraAdamsMille1/status/1169566532810104837

    • Et

      « Oui, il y a des barbares qui commandent et qui obéissent, il y a une police qui se met en marche contre le peuple, et pire encore, un gouvernement qui se donne pour priorité de réduire nos libertés. »

      https://twitter.com/Poulin2012/status/1176970191558893569

      Oui les barbares sont parmis nous !
      Ce qui est indigne de la République, ce sont ces manifestants mutilés à vie, qui n’obtiendront jamais justice.

      Un résumé du monde actuel.
      J’interviens à l’Assemblée nationale sur le débat sur la #PMA : rien.
      Trois mots volés par un téléphone portable : une journée de bashing et le 20h de TF1.
      La chasse à l’homme, c’est étouffant !
      Jlm

    • Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale le 25 septembre 2019. Il a défendu l’ouverture du droit à la PMA pour les couples de femmes et pour les femmes célibataires.

      Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a réfuté l’idée, défendue par Marine Le Pen, selon laquelle la filiation serait d’abord biologique. Tout au contraire, il a défendu le primat absolu et radical du lien social, culturel et d’amour qui unit le ou les parents et le ou les enfants.

      Jean-Luc Mélenchon a dit qu’avec cet article, une « révolution du principe de filiation » s’apprêtait à voir le jour. Il a déclaré : « C’est la fin du #patriarcat ».

  • « Nous, citoyennes et citoyens marocains, déclarons que nous sommes hors la loi »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/23/nous-citoyennes-et-citoyens-marocains-declarons-que-nous-sommes-hors-la-loi_

    Nous, citoyennes et citoyens marocains, déclarons que nous sommes hors la loi. Nous violons des lois injustes, obsolètes, qui n’ont plus lieu d’être. Nous avons eu des relations sexuelles hors mariage. Nous avons subi, pratiqué ou été complices d’un avortement. Nous avons appris à feindre, à composer, à faire semblant. Pour combien de temps encore ?

    Chaque jour, chaque heure, en secret, en cachette, des femmes comme moi, des hommes comme toi, conservateurs ou progressistes, personnalités publiques ou anonymes, de tous les milieux et de toutes les régions, osent et s’assument, jouissent et existent par eux-mêmes, brisent des chaînes et bafouent des lois. Parce qu’ils aiment.

    Chaque jour, je me rends coupable d’aimer et d’être aimée. Chaque fois qu’une femme est arrêtée, je me rends complice. Je me dis : ça aurait pu être moi… Puis je me tais, je passe mon chemin, je m’efforce d’oublier… Mais je n’y arrive plus. Je n’en peux plus. Car mon corps m’appartient, il n’appartient ni à mon père, ni à mon mari, ni à mon entourage, ni aux yeux des hommes dans la rue, et encore moins à l’Etat.

    Je ne veux plus avoir honte

    Aujourd’hui, je ne veux plus avoir honte. Moi qui aime, avorte, ai des relations sexuelles sans être mariée. Moi qui me cache. Moi qui risque le déshonneur, l’infamie, la prison. Cette culture du mensonge et de l’hypocrisie sociale génère la violence, l’arbitraire, l’intolérance. Ces lois, liberticides et inapplicables, sont devenues des outils de vengeance politique ou personnelle. C’est une épée de Damoclès qui nous menace et nous rappelle que notre vie ne nous appartient pas. Comment l’accepter ? Pourquoi l’accepter ? Encore et encore…

    pis après paywall #femmes #Maroc #résistance #amour #rébellion #patriarcat

  • Le concept de soumission : l’exemple du #patriarcat
    https://www.franceculture.fr/conferences/ecole-normale-superieure/la-soumission-lexemple-du-patriarcat

    La philosophie n’a pas, jusqu’à aujourd’hui, conceptualisé la #soumission comme telle. D’un côté, la philosophie politique classique a formé et étudié les concepts de domination, de pouvoir, de subordination, de servitude ; d’un autre côté la philosophie morale, notamment dans ses liens avec la psychologie sociale, a pu thématiser les concepts de volonté, d’obéissance, d’influence ou encore d’amour, mais la soumission n’a pas le rang d’un concept, elle n’est pas l’objet de l’étude et de la conceptualisation des philosophes. Cette absence s’explique par le fait que la philosophie – et la philosophie politique fondée sur le droit naturel en particulier – conçoit la liberté comme la valeur centrale de la vie humaine et, de ce fait, dépeint la soumission, comprise comme l’attitude de celui qui ne résiste pas activement à la domination, comme une anomalie, une impossibilité ou une faute morale. Pour autant, l’expérience de la soumission est quotidienne et largement partagée, et il semble que cette expérience ait quelque chose à dire de la nature du pouvoir. Dans cet exposé, je défendrai la thèse selon laquelle la soumission non seulement peut, mais encore doit, faire l’objet d’une analyse philosophique, que l’on peut à bon droit construire un concept philosophique de soumission et que ce concept est fécond pour l’analyse des rapports de pouvoir : c’est ce que j’entends établir à partir de l’exemple du patriarcat.

  • Loi bioéthique : les banques du sperme redoutent la rupture de stock - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/loi-bioethique-les-banques-du-sperme-redoutent-la-rupture-de-stock-08-08-

    Loi bioéthique : les banques du sperme redoutent la rupture de stock
    La révision des lois de bioéthique va entraîner la destruction d’une partie des gamètes conservés dans les Cécos et lever, très partiellement, l’anonymat des donneurs.

    alors que le secteur est déjà en tension avec 3 000 couples en attente de gamètes dans toute la France ? La levée partielle de l’anonymat des donneurs va-t-elle entraîner une baisse massive des dons ? Après l’entrée en vigueur de cette disposition, que deviendra le stock de paillettes congelées provenant de donneurs qui ont fait la démarche alors que l’anonymat était la règle ? Le ministère de la Santé a répondu il y a quelques jours : il devra être détruit.

    #PMA #misogynie #discrimination #domination_masculine #patriarcat #sexisme_d’état