• Des initiatives militantes en #allemagne contre les représailles antisyndicales
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5286

    Depuis quelques mois, les attaques à l’encontre du syndicalisme se développent singulièrement en France, à travers la remise en cause des hébergements municipaux des structures syndicales notamment, mais pas seulement. […]

    #Abus_patronaux #Lutte_des_classes_en_Europe #Répression_syndicale #S'organiser #antisyndicalisme #experts_patronaux #Patronat #répression #riposte_syndicale #union_busting

  • La Sécurité sociale a 70 ans : quelle conquête ouvrière ? | Le Journal Lutte Ouvrière
    http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/09/23/la-securite-sociale-70-ans-quelle-conquete-ouvriere_37922.ht
    Extrait :

    À la tête du gouvernement, de Gaulle eut comme politique de remettre en selle toutes les structures de l’État, l’armée, la police, l’administration. La situation économique, après les destructions massives, était catastrophique. La situation des classes pauvres était très difficile. L’enjeu, pour le #patronat, était d’imposer aux travailleurs des efforts et des bas salaires sans susciter de révoltes.

    Pour faire accepter cette politique, de Gaulle obtint la collaboration totale des appareils politiques et syndicaux. Le #PCF et la #CGT appelèrent les travailleurs à retrousser leurs manches, et empêchèrent que des luttes ne se développent en dénonçant les grèves comme « l’arme des trusts ».

    C’est dans ce contexte que fut créée la #Sécurité_sociale, en tant qu’assurance contre un risque de contestation sociale. Elle offrait un minimum de garantie sociale aux travailleurs, sans augmenter leurs salaires ni améliorer leurs conditions de vie, alors qu’ils se voyaient imposer le maximum de sacrifices.

    À la tête du gouvernement, de Gaulle eut comme politique de remettre en selle toutes les structures de l’État, l’armée, la police, l’administration. La situation économique, après les destructions massives, était catastrophique. La situation des classes pauvres était très difficile. L’enjeu, pour le #patronat, était d’imposer aux travailleurs des efforts et des bas salaires sans susciter de révoltes.

    Pour faire accepter cette politique, #de_Gaulle obtint la collaboration totale des appareils politiques et syndicaux. Le PCF et la CGT appelèrent les travailleurs à retrousser leurs manches, et empêchèrent que des luttes ne se développent en dénonçant les grèves comme « l’arme des trusts ».

    C’est dans ce contexte que fut créée la Sécurité sociale, en tant qu’assurance contre un risque de contestation sociale. Elle offrait un minimum de garantie sociale aux travailleurs, sans augmenter leurs salaires ni améliorer leurs conditions de vie, alors qu’ils se voyaient imposer le maximum de sacrifices.

  • – Ils lui ont arraché sa chemise au manager ?
    – Ouais, ils voulaient en découdre. (lu sur touiteure)
    Air France va porter plainte pour « violences aggravées » après une réunion agitée
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/05/air-france-confirmerait-2-900-suppressions-d-emplois-lors-d-un-cce-interromp

    La situation se tend à Air France. Plusieurs centaines de salariés ont envahi le siège de la société, interrompant la réunion du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire. Selon plusieurs sourcs syndicales, la direction venait de confirmer que 2 900 postes étaient menacés par le nouveau plan de #restructuration, principalement au sol. Un chiffre similaire à celui annoncé vendredi en conseil d’administration.

    Près d’une heure après le début de la réunion, « plusieurs centaines » de manifestants sont entrés dans le siège d’Air France aux cris de « De Juniac démission » et « On est chez nous ». Le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, est sorti précipitamment, indemne. Mais des #salariés ont malmené leur directeur des ressources humaines (#DRH), Xavier Broseta. Sa chemise arrachée, il s’est enfui de la salle de réunion torse nu, entouré d’un important service d’ordre. Après ces événements, Air France a annoncé le dépôt d’une plainte pour « violences aggravées ». Le CCE qui devait reprendre à 14 h 30 ne reprendra pas lundi.

    Plus de cinq cents personnes avaient commencé à manifester à 10 heures devant le siège à l’appel d’une large intersyndicale intercatégorielle. « Gagey dégage », « le plan D ? Démission de la direction » ou « Valls arbitre vendu ! » pouvait-on lire sur les pancartes tenues par des salariés vêtus de leur uniforme. « Direction irresponsable » ou encore « ras-le-bol d’être mis les uns contre les autres », criaient certains devant les fenêtres du siège. Trois syndicats (FO, CGT et UNSA) ont également appelé les personnels à la grève.

    2 900 personnes menacées

    La mise en œuvre du plan « alternatif » au projet de développement « Perform 2020 » concernerait 300 pilotes, 900 PNC (hôtesses et stewards) et 1 700 personnels au sol, selon elles. La direction avait chiffré à 2 900 postes le sureffectif induit par ce « plan B », vendredi en conseil d’administration. Mais elle avait alors évoqué 700 postes menacés chez les PNC et 1 900 au sol.

    Le président d’Air France, Frédéric Gagey, a également confirmé que cinq avions quitteraient la flotte long-courrier en 2016, puis neuf autres en 2017. La compagnie dispose actuellement de 107 avions sur ce réseau, actuellement déficitaire pour moitié. Air France procèdera à des réductions de fréquences sur 22 lignes en 2016 et à une « plus forte saisonnalité » sur six autres lignes, qui « n’existeront que l’été ou l’hiver par exemple », a rapporté une source syndicale. En 2017, la compagnie fermera par ailleurs cinq lignes, en Inde et en Asie du sud-est, ont indiqué plusieurs sources.

    #management #action_collective

  • Travailler « normalement » Les salariés de la pizzéria La Mamma en ont assez de se faire rouler dans la farine
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5256

    La patronne de la pizzeria La Mamma n’aurait jamais dû fermer son restaurant quinze jours en août : ses cinq salariés, algériens et tunisiens #Sans_papiers, en ont profité pour aller […]

    #Abus_patronaux #Récit_de_luttes #S'organiser #CGT #Grève #Patronat #restauration_rapide

  • Au nom de la mère : ces parents qui choisissent le « matronyme »
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/28/au-nom-de-la-mere-ces-parents-qui-choisissent-le-matronyme_4775134_3224.html

    S’il semble que les décisions aient été prises de manière consensuelle au sein des couples, la même sérénité n’est pas à l’œuvre du côté des familles « lésées ». Jean-François Ficard se souvient que, pour sa mère, la nouvelle a été « très dure à avaler » : « Elle m’a demandé ce qui m’avait pris, elle me disait : “Mais tu es fou, ça n’a pas de sens.” Pour elle, j’avais abdiqué devant ma compagne, ça signifiait que j’étais plus dominé que dominant dans ma relation. On n’a jamais pu dépasser le niveau zéro de la conversation. »

    Les amis proches de Jean-François Ficard ont aussi eu « du mal à comprendre [qu’il] puisse abandonner une part de ce qui était relié à [sa] paternité, une partie de [ses] prérogatives en quelque sorte » . « Lorsque je me suis séparé, se remémore t-il, ces mêmes personnes sont revenues à la charge en me demandant comment j’allais faire. Ça leur paraissait évident que désormais ma fille ne m’appartiendrait plus. Alors que ça n’a rien à voir. Clara, je l’ai en garde partagée. »
    « Mes beaux-parents ont été très offusqués. Ils craignaient que je parte avec les enfants sous le bras »

    Delphine Marchand, qui a été confrontée aux mêmes réticences, y voit la persistance d’une « société patriarcale » : « On m’a souvent reproché de mettre en doute la paternité de mon conjoint », se rappelle t-elle. « Mes beaux-parents ont été très offusqués. Ils avaient l’impression d’une disparition du droit parental et craignaient que je parte avec les enfants sous le bras. Il y a eu beaucoup de confusion, ils se sont braqués. On a eu beau leur expliquer, ça n’a pas été entendu et on s’est fâché. »

    Pour éviter d’« attrister » ses grands-parents paternels, Nicola G. a carrément préféré « ne rien leur dire ». « Je n’étais pas sûr qu’ils comprendraient », avoue t-il. En revanche, ses parents n’ont pas tiqué : « Ils voulaient des petits-enfants et ils en étaient contents. » Certains couples se sont arrangés pour que la famille paternelle trouve une place dans l’ordre symbolique des choses : « On a donné le prénom de mon grand-père paternel en deuxième prénom à mon fils, explique Michaël Taupin. De façon à faire une sorte d’écho à ma famille dans l’état civil. »

    Fanny Baroukh et François David ont également tricoté la situation qu’ils estimaient la plus juste. Ces deux trentenaires ont opté pour le nom maternel par choix esthétique et volonté de transmettre des « racines » hébraïques. Mais ont aussi donné à leurs deux fils, nés en 2013 et 2014, le nom paternel en deuxième prénom. « Ça a été une manière d’arrondir les angles avec la belle-famille, développe Fanny Baroukh, enseignante à Perpignan. On a senti qu’il y avait une gêne mais on n’a jamais eu à se justifier. »

    Les justifications sont plus fréquentes face aux administrations, qui n’assimilent pas toujours la démarche : « A la crèche, ils appellent mon mari M. Baroukh, même si je leur ai expliqué, ils ne comprennent pas. Quand j’ai inscrit mon fils à l’école, le directeur m’a dit : “On a l’habitude des enfants qui n’ont pas de papa.” » De manière générale, Fanny Baroukh remarque : « Les gens nous regardent avec les yeux ronds. » Et pour cause : elle ne connaît personne dans son entourage ayant fait un choix semblable.

    #famille #patronyme #matronyme #nom

    • Pourquoi ne pas mettre les deux noms ? (pour la généalogie plus de problème, au passage jusqu’à présent on a toujours fait avec un seul nom, celui du père). Ou pourquoi ne pas être plus créatif et faire un panachage des 2 noms ? (bon là ok on a sans doute pas le droit)

    • Pour la génération suivante, si les parents ont chacun le double nom (ou même un seul des 2), ils donnent à leur enfant un nom composé d’un nom de l’un et de l’autre (on peut choisir indifféremment de transmettre le nom du grand père ou de la grand mère).

    • Rappel : dans d’autres pays, les enfants n’ont pas le même nom de famille si ils sont filles ou garçons, dans d’autres ils ont le nom du père et de la mère, celui de la mère, celui de sa famille plus celui du père, et il existe encore d’autres variations voir pas de nom du tout ou un nom unique qui est juste le sien et qui n’a rien à voir avec celui d’aucun parent... Tout ça n’empêchant ni généalogie, ni lien familial, ni rien du tout.

    • Lol quelle virile interpellation ! Oui bien sur que c’est à toi que je m’adresse @alexcorp.
      Et non justement les gens ne font pas ce qu’ils veulent c’est le sujet de l’extrait que j’ai posé ici. Il se trouve que les gens ne font tellement pas ce qu’ils veulent que dans cette histoire de nom matronymique la loi française laisse toujours le dernier mot au père. Et puis les familles sont très fachés et ils faut leur caché la vérité et puis l’administration veille alors n’ai pas peur pour tes divines roupettes et leur postérité, elles sont et seront toujours les bijoux vénérés de ta famille qui te garantiront le privilège de la chefferie.

      Maintenant lâche moi et ne cherche pas a avoir le dernier mot, parce que je t’assure que je suis encore loin d’être agressive et ce n’est pas moi qui suis déplacé ici.

    • @mad_meg je n’aime pas cette manière intimidante d’intervenir, je la trouve d’autant plus déplacée, justement, que dire comme ce fut le cas "C’est à moi que tu t’adresses ? Si c’est le cas c’est juste parfaitement déplacé et agressif. Je ne proteste pas, les gens font bien ce qu’ils veulent." , n’a rien d’une « intervention virile », contrairement à la tienne, en l’occurrence. Il ne s’agit pas làa pour moi de défendre des positions de @alexcorp dont je ne sais rien (à part cet intenable « les gens font bien ce qu’ils veulent ») mais de bien autre chose.

      Cette intervention brutale (et pas toi, dont je me garderais bien de prétendre pouvoir dire quelque chose, je ne sais rien) est un exemple de ce que les hommes n’ont le monopole ni du virilisme ni des pauses macho. Si c’était le cas, ce type de rapports seraient d’ailleurs plus aisé à défaire. Les oripeaux du machisme (comme ceux de la féminité) flottent partout, libres à l’usage. Par là (c’est à dire souvent du mauvais côté) nous sommes au delà de la « différence des sexes ».

      Tu vas certainement me tomber dessus, montrer que tes menaces sont sérieuses. Et même en faire au passage une « affaire personnelle » (comme c’est souvent le cas ici où à l’image de ce qui se passe dans la société il est plus fait appel à un ressenti impartageable qu’au partage d’une réflexion, une manière de voir qui est le complément ad hoc d’une société de concurrence ?) qui sera exhibée comme l’indice d’un état du monde. Tant pis.

      Je tenais simplement à souligner que pour ce qui est de l’intimidation à gros bras et à grande gueule, l’important c’est pas « en avoir ou pas », mais bien l’endroit où ce quelle tombe.

    • Oui je me suis énérvé, et oui je peu être agressive mais ca ne fait pas de moi un macho virile. La rage et la violence peuvent être féminine alors ne m’affuble pas des tares de ton sexe et de ton genre.
      Bon je vais prendre le large ca fera du bien à tout le monde.

    • Ce qui est tout de même incroyable, c’est qu’à aucun moment je n’ai dit que donner le nom de la mère était quelque chose de mal. Je préfère simplement la solution des deux noms, ce qui n’écarte pas d’autres possibilités (quant à ma phrase « les gens font ce qu’ils veulent », oui j’admets que c’est bien maladroit, je voulais simplement exprimer le fait que je n’avais pas l’intention de juger qui que ce soit sur cette affaire).

  • Fat cat pay at fossil fuel companies drives climate crisis – report
    http://www.theguardian.com/environment/2015/sep/02/fat-cat-pay-at-fossil-fuel-companies-drives-climate-crisis-report

    Executives at the 30 biggest publicly held coal, oil and gas companies in the US were paid more than leaders of other major corporations, about 9% higher than the S&P 500 average, the Institute for Policy Studies (IPS) found.

    The big pay days extended across the industry to executives of coal companies whose share prices have gone into free fall last year.

    The report, “Money to Burn: How CEO pay is accelerating climate change”, argued that such out-size pay packages – inflated by bonuses for expanding reserves – encouraged executives to hunt for oil, coal and gas even though those new fuel sources can not be tapped without triggering dangerous climate change.

    #qui_l_eut_cru #patrons #salaire #changement_climatique

  • Why Rudeness At Work Is So Contagious | Fast Company | Business + Innovation
    https://www.fastcompany.com/3050075/ask-the-experts/why-rudeness-at-work-is-so-contagious-explained-by-science?partner=rss

    (...) when we experience rudeness, our brain dedicates cognitive resources to process the event. In the back of your mind, you’re thinking about the rude encounter. It’s sucking your attention away from doing other things—like the ones you’re actually paid to do.
    Rudeness Is Contagious

    (...) workplaces where small doses of incivility are tolerated can develop cultures of rudeness. In other words, people respond to perceived rudeness by being rude themselves.

    Rudeness is so contagious because there’s a mechanism in our brains that’s switched on when we experience or even witness it. “That part of your brain wakes up and is now scanning your environment for rudeness,”

    Je suis plus mitigé sur la conclusion :

    Few employers have begun thinking about rudeness as a behavior to be sanctioned, but the more we understand about it, the greater the need becomes to address it like the real issue it is

    car l’“exemple” à ne pas suivre vient souvent … d’en haut

    #travail #impolitesses #grossièretés #insultes #violence_verbale #patrons #santé_mentale

  • Open data : qui veut des données de Pôle emploi ? - L’Express
    http://www.lexpress.fr/emploi/open-data-qui-veut-des-donnees-de-pole-emploi_1709979.html

    Converti depuis peu à l’open data, l’organisme ouvre aux acteurs privés les informations qu’il récolte sur le marché du #travail et les #chômeurs. Une aubaine pour certains sites d’annonces, mais #Pôle_emploi pose ses conditions.

    Le débat resurgit régulièrement : comment peut-il y avoir en France plusieurs centaines de milliers postes non pourvus, alors que le chômage atteint des records - malgré une infime décrue en juillet ? Pour maximiser les chances que demandeurs d’#emploi et recruteurs se rencontrent, une nouvelle idée a la cote : publics ou privés, les acteurs de l’emploi doivent partager leurs données pour « fluidifier » le marché du travail. De quoi s’agit-il ? A la fois de faire circuler les annonces et les CV d’une plateforme à l’autre pour les rendre visibles par le plus grand nombre, et de confier des informations à des start-up capables d’inventer des services autour de la recherche d’emploi : un moteur de recherche géolocalisée, une visualisation en temps réel des recrutements dans tel secteur, etc. Ça tombe bien, Pôle emploi n’échappe pas à l’#open_data, la publication des données publiques. Le gouvernement a promis d’accélérer le mouvement initié en 2011 avec la création de data.gouv.fr. 

    Pôle emploi s’y est mis progressivement à partir de fin 2013. Aujourd’hui, son « emploi store », un portail ouvert en juillet, propose par exemple « six jeux de données accessibles aux développeurs, qui sont libres de tester des applications », explique Reynald Chapuis, directeur de l’innovation et de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) : la liste complète des agences, les statistiques du marché du travail, l’enquête annuelle sur les besoins en main d’oeuvre, entre autres. Pour parfaire ce saut dans la modernité, Pôle emploi lance des compétitions pour encourager les développeurs à imaginer des solutions autour d’une problématique, comme la #mobilité des chômeurs. Composées de « startupeurs » mais aussi de conseillers Pôle emploi, six équipes planchent en ce moment dessus.

    #contrôle

  • INFOGRAPHIES. Moins nombreuses, moins bien payées... Qui sont les patronnes en France ?
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/infographies-moins-nombreuses-moins-bien-payees-qui-sont-les-patronnes-

    Beaucoup de patronnes dans les services et la santé, très peu dans la construction

    Le parcours professionnel de ces femmes se concentre sur quelques secteurs d’activité. « Elles sont particulièrement nombreuses dans les services personnels, en particulier la coiffure et les soins de beauté, dans l’enseignement et dans l’hébergement-restauration », détaille le document. Elles sont 25,4% à occuper un poste à responsabilité dans le secteur de la santé, contre 10,6% pour les hommes.

    A l’inverse, les hommes continuent de dominer massivement les secteurs de la construction, de l’industrie ou des transports : 21,2% des patrons français sont ainsi à la tête d’une entreprise dans la construction, contre seulement 1,8% des dirigeantes.

    #patronnat #sexisme #discrimination #salaire #inégalités

  • Les #Dossiers_de_Terrains_de_Luttes n°18 Banaliser l’exposition aux #risques_industriels ?
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5133

    Les rapports sociaux de domination conduisent certaines populations à être bien plus exposées que d’autres aux activités de production nocives pour la santé, en tant que riverain-e-s ou en tant […]

    #Abus_patronaux #Santé_au_travail #amiante #greenwaching #maladies_professionnelles #Patronat #pollution #santé_au_travail

  • Les #Dossiers_de_Terrains_de_Luttes n°16 L’anti-syndicalisme : plongée dans les techniques patronales de combat
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5117

    L’anti-syndicalisme plonge ses racines dans une longue tradition réactionnaire et l’anti-communisme. Il dispose d’appuis historiques dans le #Patronat, notamment dans le patronat de la métallurgie qui a très tôt cherché […]

    #Abus_patronaux #Non_classé #Répression_syndicale #antisyndicalisme #luttes_syndicales #management #répression

  • Les #Dossiers_de_Terrains_de_Luttes n°15 : Profiteurs de #Crise, un business en or
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5110

    Depuis le krach boursier de 2008, plus de 60 000 entreprises déposent le bilan en France chaque année. Ces faillites plongent dans l’angoisse des milliers de salariés, mais elles ne font […]

    #Abus_patronaux #Vautours_&_Délinquance_en_col_blanc #consultant #Patronat #plans_sociaux #profit

  • Malades du travail en #chine : chronique d’un désastre
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5055

    En Chine, les conditions de travail sont très mauvaises dans un grand nombre d’entreprises : un nombre d’heures qui dépasse de beaucoup la réglementation, pas d’équipements de sécurité, le non-respect des […]

    #Abus_patronaux #Lutte_des_classes_en_Chine #maladies_professionnelles #ONG #Patronat

  • La peur de l’embauche
    http://www.lenouveleconomiste.fr/la-peur-dembaucher-27537


    #Ouin-Ouin est devenu #patron

    La réalité que personne ne veut avouer et mettre sur la table est que les nouvelles générations sont de moins en moins formatées psychologiquement pour s’adapter à la vie en entreprise.

    Du coup, j’ai posé la question à Ouin-Ouin :

    Et l’idée que l’organisation actuelle des entreprises n’est plus adaptée à une société où les gens sont de plus en plus autonomes et éduqués, ça n’a effleuré personne ?

    • Ah oui, joli #chouineur..
      Je partage avec lui quelques constats dans ma vie professionnelle, ce sont nos conclusions qui divergent..
      Oui on peut baisser toujours plus les charges, la peur d’embaucher sera toujours là, parce qu’en France on ne sait pas manager, et on ne sait pas manager parce qu’on ne sait pas diriger une entreprise de façon adulte...

      Et qu’on ne sorte pas la rengaine de la formation, car ce n’est pas de cela dont il est question mais d’état d’esprit. Au risque de passer pour un vieux jeu, il faut quand même rappeler qu’il n’y a encore pas si longtemps, les gens rentraient dans les entreprises pour y faire carrière, souvent à la suite de leurs pères ou oncles, qu’ils étaient fiers d’y être admis et d’y progresser. A cette époque, les entreprises étaient respectées et parfois célébrées. C’est comme cela sans doute que certaines sont devenues des champions mondiaux.
      Alors que faire ? Pas seulement réformer le code du travail. Surtout stopper le discours encore quotidien et caricatural sur les entreprises, les patrons, le travail. Vaste sujet mais n’est-ce pas cela la responsabilité des politiques, plus que de tricoter tous les jours un nouveau texte de loi ?

      Non bordel, en ce moment les entreprises reçoivent plus de cadeaux et de déclarations d’amour des politiques que de nouvelles charges ou contraintes !
      Et pour changer d’image, faut déjà changer soi-même !
      Et c’est aux entreprises de se bouger pour se montrer enfin responsables, c’est à dire adultes, et assumer. Etre professionnel, exemplaire, respectueux, digne de confiance, compatible avec l’intérêt général en bonne intelligence avec son environnement ça s’appelle la #RSE, et c’est comme ça qu’on sortira de l’infantilisme qui règne partout, et qui fera que l’Etat sera moins paternaliste avec les entreprises...

      Plus globalement, la responsabilité, ça va de pair avec le pouvoir. Et aujourd’hui le pouvoir économique a supplanté le pouvoir politique...
      http://opinions-opiniez.blogspot.fr/2014/11/le-privilege-de-lirresponsabilite.html

  • À Tours, les partis de gauche s’allient avec Nouvelle Donne. À la Baule, Larrouturou trinque avec Gattaz
    http://larotative.info/a-tours-les-partis-de-gauche-s-1056.html

    Alors qu’à Tours, Nouvelle Donne pourrait être associée à une union de la gauche pour les élections régionales, le patron de cette formation conclura dimanche le « sommet des dirigeants » organisé à la Baule par l’Expansion et l’Express et ouvert par Pierre Gattaz. De quoi s’interroger sur la présence de Nouvelle Donne dans une telle alliance.

    Un parti qui recrute des militants sur la base du ras-le-bol de la politique traditionnelle en vendant de la « participation » et de la « citoyenneté » à tours de bras mais qui sert essentiellement à satisfaire les ambitions de son leader, Pierre Larrouturou. Un leader qui s’était démarqué lors de la mort de Rémi Fraisse en réclamant des arrestations préventives pour les méchants militants. On imagine qu’il doit être aujourd’hui ravi puisque la « commission d’enquête parlementaire sur les missions et modalités du maintien de l’ordre républicain dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation » (ça ne s’invente pas !) créée suite à cet évènement tragique propose une interdiction de manifester pour les militants reconnus comme « violents » afin d’éviter que la police ne les tue ou ne les mutile.

    (...)

    On imagine que c’est cette même idée — à moins que ce ne soit son désir éternellement inassouvi de lumière médiatique — qui a poussé Pierre Larrouturou à accepter d’assurer la conclusion (en collaboration avec Michel Barnier (UMP)) du premier « Sommet des dirigeants ». Un évènement organisé par l’Express et l’Expansion à la Baule les 12, 13 et 14 juin 2015.

    Le titre — « comment redresser la France ? » — laisse assez peu de place au doute quand à ce qui va s’y dire d’un point de vue politique tant cela sonne dans l’air du temps d’un pessimisme économique dont le seul salut serait l’amplification de la logique néolibérale. Les doutes se dissipent encore quand on voit que l’introduction est assurée par le patron du MEDEF, Pierre Gattaz. Le programme précise que cette introduction sera « modérée » par le directeur de la rédaction de l’Express, Christophe Barbier. Quand on connaît les inclinaisons idéologiques de ce dernier, on doute que tout cela soit très modéré [2].

    Ce sommet d’entre-soi des classes dirigeantes — politiques et économiques — se tiendra dans un hôtel 5 étoiles, l’Hermitage Barrière de la Baule avec un dîner d’ouverture sur, tenez vous bien, « l’Eden Beach ». Pour y venir, des rames de TGV depuis Paris seront spécialement réservées aux participants afin qu’ils soient bien assurés de ne pas trop croiser la plèbe. Le programme mêle loisirs et conférences.

    (...)

    Une dernière info pour la route. S’il vous venait l’envie de participer, sortez vite le chéquier parce que ce n’est pas donné. Il en coûte ainsi 2580€ TTC pour un participant. Bien sûr, comme dans ces milieux là on est bien élevé, vous pourrez amener votre « accompagnant » (sic ! c’est qu’on sait ménager les subtilités au cas où madame ne soit pas une épouse légitime...) pour quelques menus euros supplémentaires, le tarif couple étant de 4080€ TTC pour trois jours de sauterie. Une paille. Notez, qu’à ce tarif tout est compris... ou presque. Le programme précise ainsi que tous les loisirs ne sont pas accessibles et que golf, spa, tennis et activités nautiques comptent en suppléments. Mesquin ! On espère qu’à Nouvelle Donne ils ont organisé une quête pour payer le 18 trous de Pierre Larrouturou.

    #Nouvelle_Donne #presse #medef #patronat #prends_ton_maillot_on_va_a_la_plage_avec_christophe_barbier

  • patrons-voyous.fr
    http://www.patrons-voyous.fr
    Vaste programme.... mais en voilà une idée qu’elle est bonne !

    patrons-voyous.fr, agence indépendante de notation sociale, a pour objectif de répertorier les patrons-voyous en France.

    C’est à dire ceux qui, sciemment, ne respectent ni le code du #travail, ni les salariés, ni la collectivité, ni les syndicats, ne vénèrent que l’argent, le pouvoir.

    Seront présents sur ce site : Les #patrons condamnés de manière définitive, procédure individuelle ou collective, notamment en correctionnelle, cour d’appel ou cour de cassation, chambres criminelles, pour : non respect du code du travail, discrimination, entrave, infraction à l’hygiène, homicide ou blessure involontaire, mise en danger d’autrui, abus de recours au CDD, atteinte à la dignité de la personne, annulation d’une élection professionnelle au tort de l’employeur, etc…

    Les affaires pendantes (c’est-à-dire non définitives) ne seront pas présentes sur le site.
    Si une affaire présente s’avérait infirmée ou pendante, merci d’indiquer le renvoi, l’appel, le pourvoi ou la cassation.
    .

    Si vous avez connaissance d’une condamnation d’un patron-voyou, envoyez la retranscription du jugement ou de l’arrêt.

    Article 133-11 du Code pénal :
    Il est interdit à toute personne qui, dans l’exercice de ses fonctions, a connaissance de condamnations pénales, de sanctions disciplinaires ou professionnelles ou d’interdictions, déchéances et incapacités effacées par l’amnistie, d’en rappeler l’existence sous quelque forme que ce soit ou d’en laisser subsister la mention dans un document quelconque. Toutefois, les minutes des jugements, arrêts et décisions échappent à cette interdiction. En outre, l’amnistie ne met pas obstacle à l’exécution de la publication ordonnée à titre de réparation.

  • Le slogan pervers : pour embaucher faut pouvoir débaucher. Faudrait protéger le licencieur pas le licencié ? – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2015/06/01/le-slogan-pervers-%c2%ab-pour-embaucher-faut-pouvoir-debaucher-%c2%bb-faudr

    Etrange quand même : avant de penser à la naissance du contrat il faut penser à sa mort. Ce qui occupe en premier chef le cerveau d’un #patron, serait de se débarrasser demain de celui qu’il va salarier aujourd’hui. Il n’est pas intéressé par ce que celui-ci va produire ni sa qualification, il est obsédé par la procédure finale, la rapidité, le coût de la rupture de son #contrat. Un patron ca n’a rien de positif dans la tête, genre « je vais garder longtemps un salarié » ni genre « mon carnet de commande impose que j’embauche ». Non, l’essentiel serait de ne plus être obligé d’envoyer une lettre, ni de convoquer le salarié les yeux dans les yeux, ni de motiver sa décision, et encore moins de payer des indemnités. Fini les #licenciements humains, droit aux licenciements comme des chiens.

  • Tiens, tiens, tiens ...

    La déclaration tronquée d’Amazon à la Sécurité sociale | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/la-declaration-tronquee-damazon-la-securite-sociale-574200

    Alors que la médecine du travail de Saône-et-Loire a rendu un rapport accablant sur les conditions de travail dans les entrepôts logistiques Amazon, la multinationale est prise en flagrant délit d’une fraude qui vise à faire baisser ses statistiques élevées d’accidents du travail.

    À l’évidence, les commentateurs boursiers ne s’y trompent pas lorsqu’ils louent les formidables capacités d’innovation du géant de l’industrie numérique Amazon, le numéro un mondial du e-commerce. Après ses pratiques d’optimisation fiscale, son exploitation intensive de sa main-d’œuvre pilotée par ordinateurs, ses pressions permanentes sur les syndicalistes, la multinationale se lance désormais dans la fausse déclaration d’accidents du travail.

    «  Le soir du 18 février dernier, dans l’entrepôt, en quittant mon poste, j’ai ressenti uneparalysie à la jambe, raconte Sébastien (1), ex-salarié de l’entrepôt Amazon de Sevrey (Saône-et-Loire). Je ne ressentais pas de douleur et sur le moment j’ai pensé que c’était seulement à cause d’une dure journée de travail. Je ne me suis pas inquiété. Mais le lendemain matin, en allant travailler, ma jambe était toujours engourdie. Je n’avais jamais eu ce genre de problème. Si bien qu’en sortant du travail, le 19 février, je suis allé consulter mon médecin traitant car cela me paraissait anormal. Il m’a longuement ausculté et interrogé pour savoir ce que je faisais dans la vie et quand je lui ai dit que, la veille, j’étais resté toute la journée accroupi à mon poste de travail, il a diagnostiqué “une paralysie du sciatique poplité externe” et considéré qu’il s’agissait d’un accident du travail.  » Lorsqu’il retourne à l’entrepôt, Sébastien remet les documents de son médecin aux managers d’Amazon qui, immédiatement, le raillent et lui répètent que son médecin n’y connaît rien.

    La multinationale s’est livrée 
à un acte répréhensible par la loi

    « Je me suis retrouvé face à deux managers qui me disaient que pour eux ce n’était pas un accident du travail. Je n’ai pas insisté, je n’ai pas voulu leur tenir tête. J’ai dit aux managers qu’ils pouvaient téléphoner à mon médecin et voir cela avec lui, et qu’en ce qui me concerne je m’en tenais aux compétences d’un médecin. Mais pris de doute, je suis retourné consulter une seconde fois mon médecin traitant, qui a confirmé son diagnostic. Il m’a dit que je n’étais pas le premier salarié déglingué de chez Amazon qu’il voyait dans son cabinet. Puis, quelques jours plus tard, je reçois un courrier de la Sécu m’informant que mon dossier sera bientôt étudié et que j’ai la possibilité d’en consulter les pièces. Je l’ai fait, et bien m’en a pris ! »

    Ce que découvre Sébastien le stupéfie. Amazon s’est livrée à un acte répréhensible par la loi en rédigeant, signant et adressant à la Sécurité sociale une fausse déclaration d’accident du travail. «  Aucun fait accidentel le 18 février 2015, indique-t-elle. Est allé chez son médecin traitant le 19 février pour une douleur à la cuisse sans lien avec le travail  », y affirme Amazon dans le questionnaire employeur. Plus loin, on lit : «  Il relate que cette douleur est chronique, ancienne, et qu’il n’y a pas eu de fait accidentel le 18 février.  » Un mensonge qui se reproduit dans le Cerfa de déclaration d’accident du travail : «  Aucun fait accidentel : l’opérateur nous déclare avoir mal à la jambe depuis longtemps.  »

    Choqué, Sébastien a depuis adressé une attestation sur l’honneur à sa caisse primaire d’assurance maladie afin de rétablir la vérité et a également démissionné de l’entreprise. «  Quand j’ai quitté Amazon, les managers m’ont menacé, en me disant que si je parlais trop de cette affaire ils étaient prêts à parler de moi aux employeurs du coin pour me tailler une sale réputation, pour que je ne retrouve plus de travail nulle part. Mais j’ai décidé de parler car, selon moi, il faudrait vérifier une à une toutes les déclarations d’accidents du travail signées par Amazon afin de savoir si mon cas est unique. Avec tout ce que j’ai vu chez eux, je ne serais pas étonné qu’il y ait d’autres cas.  »

    Le signataire de ce faux est le manager Julien Lefevre, responsable hygiène sécurité environnement (HSE) de l’entrepôt de Sevrey. Bras droit du directeur pour l’évaluation des risques, il est normalement chargé de la sécurité des salariés et des programmes de prévention de réduction des accidents.

    Seule une enquête globale des pouvoirs publics sur les activités logistiques d’Amazon en France permettrait désormais d’établir si la fraude de ce manager d’Amazon relève du cas isolé ou d’une pratique courante de la multinationale visant à réduire illégalement son taux d’accidents du travail (2). «  Ce qui est sûr, témoigne Khaled Bouchajra, représentant de la section syndicale CGT du site d’Amazon Saran (Loiret), c’est que, systématiquement après un accident du travail, les managers courent vers l’infirmerie pour faire pression sur les salariés. Ils cherchent à les convaincre de rentrer chez eux et à ne pas déclarer leur accident du travail. Certains ont peur et obtempèrent. C’est une honte, un scandale ! »

    Un travailleur sur six est victime 
de troubles musculo-squelettiques

    Le nombre officiel d’accidents du travail chez Amazon demeure néanmoins élevé, comme l’indique un rapport accablant de la médecine du travail de Saône-et-Loire récemment présenté en comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’entrepôt de Sevrey. Bien que l’entrepôt n’ait été ouvert qu’en 2013, ce rapport indique que, parmi l’effectif total du site, un travailleur sur six est déjà victime de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un ratio qui serait bien entendu d’autant plus élevé s’il était calculé sur la base des seuls « associates », anglicisme qualifiant les ouvriers d’Amazon. «  Les risques psychosociaux sont très présents, liés au contrôle continu de l’activité, à la pression pour la productivité, aux difficultés de prise en charge lors des arrêts liés à des problèmes de santé, à la prise en compte très insuffisante des difficultés physiques. S’y ajoutent aussi des tensions entre les personnes  », alerte le rapport.

    « La présence de deux pauses était un élément de prévention  », souligne-t-il également. Amazon, préférant l’intensification de la pénibilité du travail plutôt que la prévention, a en effet récemment supprimé la règle des deux pauses de vingt minutes et les a remplacées par une seule pause de trente minutes. «  La pression à la productivité joue un rôle aggravant car la succession trop rapide des gestes ne permet pas aux muscles de se relâcher, certains muscles restant donc en tension pendant toute l’activité. Exiger d’une personne qu’elle soit toujours à sa productivité maximale est donc une aberration en termes de prévention TMS. De nombreux salariés m’ont décrit cette situation. Il ne faut pas laisser toujours au même poste une même personne, on a beaucoup plus de risques d’en faire une personne malade, mais j’ai vu plusieurs personnes dans ce cas  », dit encore le médecin à l’origine du rapport. Le sourire imprimé sur les colis Amazon n’est décidément pas celui des travailleurs.

    * Journaliste, auteur de En Amazonie.
Fayard, 2013.
(1) Le prénom a été changé.
(2) Le service de presse d’Amazon n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien.

    Amazon, c’est la zone.

    #patrons_voyous #droit_du_travail et #santé_au_travail (sur lesquels les #petits_chefs s’assoient) #MEDEF_power

    • Innovation ? pas vraiment, la fausse déclaration d’AT est un très grand classique du patron voyou. Il y a tout plein de variantes ; l’intérimaire est souvent une cible privilégiée.

      Quelques techniques - liste non exhaustive :
      • en cas d’accident, ne pas laisser l’ambulance entrer dans l’entreprise et lui faire prendre en charge le salarié à la porte,
      • "offrir" quelques jours rémunérés de repos à la maison.

      Ceci dit, faire une déclaration à la CRAM sans l’avoir fait valider par le salarié, c’est quand même particulièrement débile.

  • RSA, la rentière Touraine déclare qu’il « Il n’y a pas d’assistanat dans ce pays »... Oui, il y a plus de pauvres et moins d’assistance aux pauvres, aux élèves, aux malades et aux vieux, et celle-ci est toujours plus révocable, sélective et contrôlée, comme l’emploi. Mais quand même, pour l’entreprise et les riches, ça Gattaz non ? Tout se passe comme si la « #dette sacrée » de la #société à l’égard de ses membres, invoquée peu après la Révolution Française, avait changé de protagonistes et de sens. La société doit désormais tout à l’économie, tout à la politique du #capital.
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/04/12/97002-20150412FILWWW00075-rsa-il-n-y-a-pas-d-assistanat-dans-ce-pays.php

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a répondu dimanche à Nicolas Sarkozy en se défendant d’encourager l’#assistanat via le #RSA et en affirmant au contraire « encourager le #travail ».

    « Il n’y a pas d’assistanat dans ce pays. Les gens, ce qu’ils veulent, c’est du travail », a déclaré la ministre sur le plateau du « 12-13 dimanche » sur France 3, en écho à l’appel lancé par le #patron de l’UMP aux présidents de départements de droite pour qu’ils expérimentent l’obligation pour les allocataires du RSA, le revenu de solidarité active, de travailler 7 heures par semaine.

    « C’est une vieille lune. Nicolas Sarkozy avait déjà appelé à ça lorsqu’il était président de la République. Et ça s’était fait (...) », mais « ça n’a pas marché », a-t-elle ajouté. « Il avait dit +on va créer des milliers et des milliers de contrats pour le RSA avec les départements de droite+. Vous savez combien ont été créés ? Quelques centaines », a ajouté Mme Touraine.

    Bref, causerie entre nos patrons ou nos représentants, sur les mérites comparés du travail obligatoire (qui permet de renforcer la stigmatisation et le contrôle), et de la mise en concurrence la plus généralisée possible dans la lutte dividuelle pour l’emploi afin de servir l’économie ? Contrôler nos vies ou contrôler nos vies ? Vaste et prometteur débat.

  • Maud Fontenoy, l’imposture écologiste que le gouvernement prend en exemple
    http://www.reporterre.net/Maud-Fontenoy-l-imposture

    Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale, invite les professeurs à se servir des « #kits_pédagogiques » de la #Fondation_Maud_Fontenoy. Une #privatisation de l’#éducation d’autant plus surprenante que la navigatrice à la rame, fidèle de Nicolas Sarkozy, tient un discours sur l’#environnement qui reprend celui du #patronat. Et que sa Fondation compte parmi ses trois directeurs… le milliardaire François #Pinault !

  • Des actionnaires d’Apple veulent acheter #Tesla
    http://www.linformaticien.com/actualites/id/36134/des-actionnaires-d-apple-veulent-acheter-tesla.aspx

    Lors d’un rendez-vous des actionnaires qui s’est tenu voici quelques semaines, plusieurs questions ont été posées à Tim Cook quant à l’opportunité de racheter Tesla Motors. Le CEO d’Apple a dû montrer son art de l’esquive pour s’en sortir.

    Que faire des 180 milliards de dollars en cash dont dispose Apple ? Chacun a évidemment son idée sur le sujet et plusieurs actionnaires vont aujourd’hui dans le même sens. Pourquoi ne pas racheter Tesla Motors, se lancer dans l’automobile et, au passage, faire venir de nombreux cadres très brillants avec à leur tête le charismatique Elon Musk. La question du rachat de Tesla revient donc à intervalles de plus en plus réguliers, particulièrement si l’on considère qu’Apple chercherait à travailler sur son propre véhicule électrique avec l’embauche d’une centaine de nouveaux employés qui plancheraient sur un tel projet.

  • Dialogue #social : le #mythe de la #simplification créatrice d’emplois | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1170

    Il faut donc sortir du faux #débat de la simplification pour aborder les vrais débats : une société démocratique d’un pays développé peut-elle se passer d’instances qui représentent les intérêts des #salariés et agissent comme un contre-pouvoir dans l’entreprise ? Les instances représentatives du personnel ne sont-elles qu’une contrainte pour les entreprises, ou bien sont-elles surtout une chance ?

    Contrairement à ce qui est admis du coté du gouvernement et du #patronat, l’intérêt des actionnaires n’est pas lié, loin de là, ni aux intérêts de l’#entreprise ni à ceux des salariés.

    L’exigence de retours sur investissement à court terme, avec des objectifs de taux de #rendement du capital investi de 15%, quelquefois jusqu’à 50% par an dans certains LBO, alors que dans le même temps les banques prêtent à 3%, est un frein à l’investissement, et donc au développement de l’entreprise.

    Au-delà de la nécessité que la #citoyenneté ne s’arrête pas à la porte de l’entreprise, et que ceux qui créent les #richesses, c’est-à-dire les salariés, puissent faire valoir leurs intérêts propres, celui de préserver et de développer l’#emploi et le pouvoir d’achat, il est indispensable pour l’entreprise que sa situation et les décisions des actionnaires soient transparentes, puissent être discutées, et même contestées.

  • Luttes sociales en #chine : vers un renouveau du mouvement ouvrier
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4640

    L’augmentation du nombre de grèves au cours de ces dernières années en Chine est un phénomène majeur qui est trop peu connu dans les pays capitalistes avancés. Après un article sur la refonte d’un mouvement syndical autonome, Terrains de luttes publie ici la première partie d’un article du chercheur britannique …

    #Nos_enquêtes #S'organiser #auto-organisation #Capitalisme #Grève #Luttes-sociales #mouvement_social #Patronat #Syndicalisme

  • Projet de réforme du dialogue social : « un retour de quarante ans en arrière »
    http://larotative.info/projet-de-reforme-du-dialogue-908.html

    Suite à l’échec des négociations sur le dialogue social entre le patronat et les confédérations syndicales de salariés, le gouvernement Valls a décidé de reprendre le dossier, et a annoncé un projet de loi sur le sujet. Sous prétexte d’ « adapter les règles de la représentation au nombre de salariés de l’entreprise », il est notamment question de fusionner les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans les comités d’entreprise (CE). Échange sur le sujet avec Stéphane, militant à la CGT, secrétaire d’un des CHSCT de l’entreprise Schindler.

    L’idée principale, c’est que le patronat veut détruire les CHSCT. Parce que le CHSCT dispose de compétences étendues pour s’occuper de l’organisation du travail, et peut notamment mettre en place des enquêtes et des expertises sur différents sujets. Les patrons ont donc le sentiment qu’on touche à leurs prérogatives.

    Ce que je comprends du projet du gouvernement, c’est qu’il s’agit de donner des garanties à la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), en leur assurant qu’il n’y aura pas de CHSCT dans leurs entreprises. Le gouvernement envisage la création d’une instance unique qui regrouperait les compétences du CE, des délégués du personnel (DP) et du CHSCT. C’est un retour de quarante ans en arrière, avant les lois Auroux !

    (...)

    Vouloir passer par des accords, c’est s’assurer que le projet de la direction passe, sauf révolution dans l’entreprise. Avec la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013, les projets d’entreprise sont désormais pliés en 4 mois maximum. Et il sera difficile de mobiliser les salariés d’une entreprise autour de la survie et des prérogatives du CHSCT : il est déjà difficile de mobiliser sur ce qui les concerne au quotidien. Le gouvernement en profite pour poursuivre le détricotage du code du Travail entamé sous l’ère Sarkozy.

    (...)

    Quand un salarié se blesse, le CHSCT est l’espace où l’on peut batailler sur les questions d’équipement et de protection collective. Mais c’est aussi l’espace où l’on peut aborder la question des troubles psychosociaux ; la blessure invisible, c’est-à-dire la blessure morale, psychologique, entre aussi dans le champ de compétence des CHSCT. Le CHSCT peut interpeller la direction, l’inspection du travail, le médecin du travail, les contrôleurs CARSAT [4] quand l’organisation du travail est susceptible d’engendrer des troubles psychosociaux. Or, c’est un sujet dont les entreprises ne veulent absolument pas parler.

    Derrière le projet du gouvernement, c’est surtout la possibilité pour le CHSCT de recourir à un expert extérieur qui est en ligne de mire, pour des questions financières et judiciaires. Alors que la parole syndicale est suspecte (elle serait « idéologique », « politique », « déconnectée des réalités économiques »), le rapport de l’expert permet de la soutenir et de l’accréditer, surtout face aux juges. Ce qui est déterminant compte-tenu de la judiciarisation actuelles des relations sociales. Aujourd’hui, dans mon entreprise, à chaque fois que le CHSCT lance une procédure de droit d’alerte pour dénoncer un danger grave et imminent, il est contesté au tribunal par la direction. Pareillement, les expertises que nous votons sont systématiquement contestées devant les tribunaux.

    #patronat #syndicalisme #Macron #santé

    • Quand, au sein de notre entreprise, les instances de coordination des CHSCT ont demandé des expertises, comme la loi l’autorise, on a été qualifiés de « fous furieux », et on a entendu la DRH nier les difficultés soulevées par les experts. Même les interventions des médecins du travail ou du contrôleur CRAMIF [6] ont été mises en cause. Et il n’y a même plus d’institution pour rappeler les employeurs à l’ordre : avec la réorganisation par Michel Sapin de leur administration, les inspecteurs du travail ont perdu 20 % de leurs effectifs.

      quand tout aura été pété sous les effets de la loi Macron et de ce nouveau projet, il restera plus grand chose pour se défendre...

    • vu l’importance du sujet (l’idée est quand même de faire table rase de de 30 ans de luttes dans les boîtes sur la question des conditions de travail et de la santé des salariés), ça vaut p’t’être un petit tour sur @rezo ? cc @moderne @fil