• Un exemple de #justice de #classe : la #délinquance patronale concernant le #droit du #travail
    http://mouvements.info/un-exemple-de-justice-de-classe-la-delinquance-patronale-concernant-le-

    Il est courant dans les milieux militants révolutionnaires ou tout simplement progressistes de dénoncer l’institution judiciaire et les arrêts qu’elle rend comme relevant d’une justice de classe. Reste à savoir ce que nous mettons derrière cette expression et quelle réalité nous désignons.

    Dans Surveiller et punir, Michel Foucault évoque la justice de classe en ces termes : « si on peut parler d’une justice de classe ce n’est pas seulement parce que la loi elle-même ou la manière de l’appliquer servent les intérêts d’une classe, c’est que toute la gestion différentielle des #illégalismes par l’intermédiaire de la pénalité fait partie de ces mécanismes de #domination. Les châtiments légaux sont à replacer dans une stratégie globale des illégalismes »[1] .

    Dans cette optique, c’est en s’attardant sur le traitement des délinquances dites « complexes » (environnementale, économique, droit du travail, etc.) et non, comme on le fait habituellement, sur la délinquance de droit commun, que le fonctionnement de la justice de classe se laisse appréhender au mieux.

    Ce qu’on peut qualifier, à juste titre, de justice de classe ne se donne jamais aussi bien à voir que lorsque l’on se situe aux marges du droit commun, dans le traitement des illégalismes en col blanc. De ce point de vue, rendre visibles ces délinquances volontiers invisibles (médiatiquement, politiquement) se révèle souvent édifiant pour le profane.

    Dans le cadre du présent article nous allons évoquer le traitement de la délinquance patronale à travers le prisme du droit du travail et du sort réservé à l’institution étatique chargée de faire respecter ce droit : l’inspection du travail.

    Car pour reprendre les termes de Foucault, les infractions au droit du travail font bien l’objet d’une gestion entièrement différenciée d’un bout à l’autre de la chaîne pénale :

    – par les moyens réels accordés à l’inspection du travail, police du droit du travail ;

    – par la façon dont l’institution judiciaire traite les procédures de l’inspection du travail ;

    – par le type de pénalité appliquée au droit du travail, le droit pénal du travail étant dérogatoire ;

    – par la délégitimation systématique du droit du travail par le pouvoir politique et l’administration du travail, sur fond de discours sécuritaire ambiant.

    #patronat

  • Obiang and the #samba School
    http://africasacountry.com/teodoro-obiang-and-the-samba-school

    Last week, the countries formerly under the reign of the Catholic Kings celebrated their annual week of debaucherous revelry in the lead up to Lent. Yes, it was #carnival time again,.....

    #AFRICA_IS_A_COUNTRY #Brazil #carnaval #corruption #Guinea_Equitorial #Lusophone #MUSIC #oil #Patronage #POLITICS #Teodoro_Obiang #wealth

  • Moins de sanctions pour les #patrons - La cgt
    http://www.cgt.fr/Moins-de-sanctions-pour-les.html

    La loi Macron vise donc à faire des patrons une catégorie de citoyens à part, protégés de la #justice pénale et des audiences publiques, dont les infractions se régleront en toute discrétion dans les bureaux feutrés de hauts fonctionnaires. L’employeur n’aura plus à s’expliquer devant un juge, mais simplement à négocier avec l’administration.

    • Bonjour, Pour ma part je ne comprends plus rien, pourquoi les personnes de droite votent-ils encore à droite ? on leur fée des trucs contre les prolos et autres fainéants « sic » et eux ils ne sont tjrs pas contents, c’est à désespérer du changement des vestes de la gauche. Plaisir.

  • Macron et Valls : les démolisseurs des droits des travailleurs - [Portail de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/macron-et-valls-les-demolisseurs

    Avec Hollande, le #patronat aura été comblé. Le Medef voulait une réforme des #retraites, il l’a eue. Il voulait une baisse du coût du travail, il l’a obtenue avec le crédit d’#impôt compétitivité. En prime, avec le pacte de solidarité, le #gouvernement lui a même servi une baisse d’impôt.

    Mais il y a une chose à laquelle le patronat rêve depuis longtemps : pouvoir négocier « librement » de patron à salarié, de façon à profiter de sa position de force et passer outre les limitations imposées par le code du travail.

    Et là encore, le gouvernement s’y est engagé. La loi de juin 2013 a donné le droit aux employeurs de déroger au code du travail s’ils parvenaient à faire signer des accords d’#entreprise. En refusant par exemple d’inscrire dans sa loi, au nom du dialogue social, la majoration salariale pour les salariés qui travailleront le dimanche dans les zones touristiques, Macron continue dans la même veine.

    Macron a d’ailleurs salué les bons résultats de Renault et de Peugeot en louant le dialogue social. « Les efforts ont payé ! », a-t-il dit. C’est sûr, entre les suppressions d’emplois, le blocage des salaires, l’allongement du temps de travail et l’augmentation des cadences, les ouvriers en ont fait, des efforts. Mais ce n’est pas pour eux que ça paye, c’est pour les actionnaires !

  • #LoiMacron : une nouvelle offensive contre les travailleurs [éditorial de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/loi-macron-une-nouvelle-offensive

    Démolir les lois et les conventions collectives, démolir les recours devant les tribunaux, imposer des négociations entreprise par entreprise, c’est livrer encore plus les travailleurs à la férocité patronale, à commencer par les petites entreprises où le salarié se retrouve seul face au patron.
    Il a fallu des décennies de luttes pour que les travailleurs n’aient plus à vivre au jour le jour, pour qu’ils obtiennent le droit à être soignés, le droit à une retraite et pour qu’ils imposent des limites à l’exploitation patronale. Tout cela est en train d’être démoli gouvernement après gouvernement.

    #patronat #réaction #gouvernement #valls #bourgeoisie

  • L’après Charlie : défis, et tensions dans la rédaction (Le Monde) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2015-02-20/L-apres-Charlie-defis-et-tensions-dans-la-redaction-Le-Monde-id18584

    Val n’a pas laissé que des bons souvenirs. L’équipe ne veut pas revivre ce qui s’est passé en 2008 : un an avant son départ, Val avait empoché 300 000 euros de dividendes, grâce notamment à la vente du numéro sur Mahomet « C’est dur d’être aimé par des cons ». A l’époque, le versement de ces dividendes (Cabu avait perçu la même somme, Bernard Maris et Portheault un peu moins) avait suscité de vives critiques. Devant ces réticences, Val a donc fini par jeter l’éponge et renoncer à revenir : « Je n’y retournerai pas. Je ne connais pas les gens de cette équipe », a-t-il déclaré au Point, le 5 février.

    Au-delà du cas de Philippe Val, d’autres tensions sont apparues au sein de l’équipe : « Les manières de Riss, cultivé mais moins rond que Charb ne l’était, heurtent, assure Le Monde. L’influence qu’exercerait Richard Malka, l’avocat de Charlie, suscite parfois la controverse. L’arrivée d’Anne Hommel, recommandée par le défenseur du journal pour gérer la presse dans l’urgence, a semé ­le trouble. La jeune femme avait été la conseillère en communication de ­Dominique Strauss-Kahn et de Jérôme Cahuzac ». Malgré ces tensions, l’équipe est prête pour sortie d’un nouveau numéro de Charlie. « Nous sommes là à empêcher pour les autres que les limites de la liberté d’expression ne se referment. Mais le plus dur, ce sera de retrouver une légèreté d’esprit, cette envie de rire de tout qui était notre ADN », conclut Riss.

    Et aussi l’article des Inrocks :
    Vieux dossiers, règlements de comptes, rumeurs : l’histoire troublée de “Charlie Hebdo”
    http://www.lesinrocks.com/2015/02/20/actualite/vieux-dossiers-reglements-de-comptes-rumeurs-lhistoire-troublee-de-charl

    Et l’opus finkielkrautien de Philippe Val, à paraître en avril
    http://grasset.fr/malaise-dans-linculture-9782246856740

    « Quand on ne trouve pas d’intellectuel pour organiser un débat, on invite un sociologue, qui nous explique qu’il faut être contre l’injustice, contre la misère, contre le racisme, contre la guerre, contre les patrons, contre l’Amérique, contre Israël, contre le sida et contre tous les méchants qui sont pour ce qui est mal. La culture servait à multiplier nos expériences du monde. A quoi bon, puisque le monde tient désormais en deux catégories : like et unlike ?
    C’est ainsi qu’on subit jusqu’à la nausée les dénonciations d’Edwy Plenel, les sentences d’Edgar Morin, les transgressions marketing de Bedos père et fils, et si les tables tournantes fonctionnaient, on entendrait encore Stéphane Hessel nous réciter, les yeux mi-clos, un poème de Verlaine à la gloire des combattant du Hamas, car dans l’au-delà, tout est possible.

    #Charlie

  • Au Liban, les bonnes se rebellent
    http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/02/17/au-liban-les-bonnes-se-rebellent_4574367_4497186.html

    Exploitées, sous-payées, parfois violentées, les #employées_de_maison ont créé leur syndicat. Le ministre du travail l’estime non conforme à la loi libanaise.

    C’est une première dans le monde arabe : les bonnes à tout faire du #Liban se sont syndiquées. Corvéables à merci pour un #salaire de misère, parfois #battues, voire #violées et poussées au suicide, les employées de maison, d’origine asiatique ou africaine, ont décidé de dire «  assez  ». Dimanche 25 janvier, dans une salle de mariage de la banlieue de Beyrouth, 200 d’entre elles, issues des communautés sri-lankaise, philippine, bangladeshie ou encore sénégalaise, ont participé au congrès fondateur de leur organisation.

    Dans une ambiance fiévreuse, où la fierté de redresser la tête se mêlait à la crainte d’être sanctionnée par les autorités, les toutes petites mains de la société libanaise ont élu leurs représentantes. «  Leur principale revendication, c’est d’obtenir une réforme de la loi du travail, dont elles sont scandaleusement exclues, explique Castro Abdallah, secrétaire générale de la Fédération nationale des #syndicats des ouvriers et des employés au Liban (Fenasol), qui parraine l’initiative. Leur #travail doit être mieux encadré, avec des horaires et un salaire décents. Nous autres Libanais, aimerions-nous que nos enfants, qui partent souvent travailler à l’étranger, soient traités comme ces femmes ? (...)

    La jeune femme trime depuis sept ans au Liban comme #nounou, #femme_de_ménage et #cuisinière à plus que plein temps. Avec un beau sourire las, elle évoque la chambre à peine plus grande qu’un placard dans laquelle elle dort, les caprices de ses #patrons, qui peuvent la réveiller à 3 heures du matin «  parce qu’ils découvrent, de retour de soirée, que le chien a uriné sur le tapis du salon  », et tous ses dimanches passés à nettoyer la maison de la grand-mère. «  Pendant mes trois premières années ici, je n’ai pas eu un seul jour de #congé  », soupire Sujana. Le tout pour 135 dollars (119 euros) par mois, quinze de moins que le montant promis à la signature du contrat, à Katmandou.
    Les 250 000 domestiques du Liban n’ont pas le droit de changer d’emploi à leur guise. C’est le système de la #kafala (tutelle), en vigueur également dans les monarchies du golfe Arabo-Persique, qui interdit aux immigrés de chercher un meilleur emploi sans l’agrément de leur kafil (tuteur) qui, la plupart du temps, est aussi leur patron. Dans les situations d’abus ou de violence, beaucoup choisissent donc de prendre la fuite et, dans le pire des cas, de mettre fin à leurs jours.

    En 2008, l’organisation Human Rights Watch avait comptabilisé un #suicide par semaine, la « technique » la plus fréquente consistant à enjamber le balcon. «  Bien sûr, la police n’enquête jamais sérieusement sur ces affaires, souligne Bernadette Daou, de l’ONG Kafa, qui lutte contre les #violences_faites_aux_femmes. Elle se contente de la version des familles qui, la plupart du temps, affirment que leurs employées étaient “dérangées”. Il n’y a jamais eu de condamnation.  »
    Sans surprise, le ministre du travail, Sejean Azzi, du parti de la droite chrétienne #Kataëb, a rejeté la création du syndicat, contraire selon lui à la loi libanaise. Mais la Fenasol et les associations de défense des #immigrés entendent continuer la bataille. «  Nous sommes unies, dit Sujana Rana. Nous ne changerons sûrement pas la loi tout de suite, mais peut-être au moins pourrons-nous changer les mentalités.  » Un pari qui, dans son cas, a fonctionné. Depuis qu’elle s’est engagée dans Nari, il y a deux ans, ses patrons ont accepté de lui rendre son dimanche. «  Ma madame est fière de moi, dit-elle avec un air espiègle. Elle montre nos brochures à ses amies. Et elle me laisse même partir à des conférences à l’étranger ! »

    #travailleuses_migrantes #domestiques #contrôle_de_la_mobilité_sur_le_marché_de_l'emploi

    Un papier destiné à flatter la bonne conscience des employeurs et employeuses de domestiques ici, avec happy end : le respect de Madame est possible, etc. , mais pas seulement...

  • La fille du patron de Korean Air condamnée à un an #prison pour son esclandre en vol
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/02/12/l-heritiere-de-korean-air-reconnue-coupable-apres-son-esclandre-en-vol-pour-

    L’incident a rapidement viré au #scandale. L’opinion publique y a vu la quintessence du comportement arrogant des fils et filles de puissants #patrons de #chaebols, ces conglomérats qui dominent l’économie sud-coréenne, et auxquels tout serait dû. Comme Cho Hyun-ah, ces futurs héritiers se voient nommés à de hautes fonctions au sein de la société familiale après une période d’apprentissage souvent de courte durée.

    Dans le passé, les patrons de chaebols ont pu sembler être au-dessus des lois. Ceux qui ont été reconnus coupables de fraudes ont été condamnés à des peines légères ou #graciés après une courte période d’emprisonnement. L’esclandre a fait les titres de la presse nationale mais aussi internationale si bien que des éditorialistes sud-coréens ont en outre accusé la fille du patron de KAL d’avoir ridiculisé le pays.

    À #boucs_émissaires puissants, légèreté du #châtiment ?

    On peut parier qu’ici, après la mise au pilori symbolique (avec les images américaines surtout), la fragile qualification pénale de « proxénétisme aggravé » utilisée contre DSK ne sera pas requalifiée en « viol » par des juges qui en auraient pourtant le pouvoir.

  • Où va Michel Onfray ?

    Depuis longtemps maintenant, Michel Onfray s’est spécialisé dans l’anticommunisme et l’antisyndicalisme. Après avoir raillé « les vieilles scies militantes d’hier et d’avant-hier : cosmopolitisme des citoyens du monde, fraternité universelle, abolition des classes et des races, disparition du travail et du salariat, suppression du capitalisme, pulvérisation de toutes les aliénations, égalitarisme radical », il lance en 2008 une grande campagne nationale de diffamation à l’encontre de Guy Môquet, absurdités historiques à la clé. Le créateur de l’Université populaire de Caen se consacre ensuite au dénigrement médiatique du candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Ce dernier, parce qu’il défend la figure de Robespierre, est dépeint comme l’incarnation contemporaine du totalitarisme – voter pour lui, c’est voter pour la réinstallation de la guillotine en place de Grève. Ainsi, faisant siennes sans barguigner les thèses de l’historiographie néolibérale, le philosophe, qui se réclamait parfois de l’antilibéralisme (de moins en moins souvent il est vrai), vire sa cuti pour entonner les refrains d’une plate philosophie des droits de l’homme empruntée à Bernard Henri-Lévy. Dans la foulée, il affirme sur le plateau d’un journal télévisé que Chavez a truqué sa réélection au moyen de machines électroniques (alors que même la Fondation Carter valide les résultats).

    Mais ces harangues douces aux oreilles de la droite n’étaient qu’un premier pas. Après tout, un philosophe qui fait si continûment profession de nietzschéisme a-t-il grand-chose d’autre à offrir à la gauche que des absurdités comme « Marx a contribué à nous faire penser de manière binaire : les méchants riches contre les bons pauvres » ? Or, si l’on observe sa trajectoire récente, Michel Onfray donne à voir ce qu’il faut bien appeler une radicalisation.

    La première étape s’opère sous le signe de son ralliement halluciné à Albert Camus. L’essai L’ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus, dithyrambe officiel, sert de prétexte au philosophe normand pour cracher sur Sartre, coupable – entre autres – d’avoir été compagnon de route du Parti communiste. Onfray pousse si loin sa vénération pour le « philosophe pour classes terminales » qu’il s’active à faire débarquer l’historien Benjamin Stora du projet d’une « Expo Camus » conduit par la municipalité d’Aix-en-Provence et les héritiers de l’auteur de La Peste. Cette éviction ne doit rien au hasard : Stora n’était pas dans la ligne pro-Algérie française du maire Maryse Joissains-Masini, membre de la Droite populaire et proche des milieux d’extrême droite sur ces thématiques. Albert Camus, partisan comme eux de l’assimilation, s’était en effet distingué par une franche hostilité à l’indépendance et à la décolonisation de l’Algérie, point auquel ses héritiers semblent tenir. Aussi Onfray se voit-il un temps comme l’ordonnateur rêvé d’une grand-messe exaltant « la pensée de midi » et une Algérie préservée du FLN. Si cette collaboration n’aura finalement pas lieu, cela n’a pas empêché Onfray de se répandre, dans les média, pour défendre une conception très camusienne de la question algérienne. Au point que le numéro deux du Front National, Bruno Gollsnisch, s’est fendu d’une note sur son blog pour féliciter Onfray de défendre une vision compatible avec la sienne selon laquelle « la France n’a pas à rougir de son œuvre civilisatrice en Algérie » !

    En mars, c’est au site proche de l’extrême droite nationaliste israélienne Dreuz.info que notre hédoniste en chef accorde une interview complaisante où il claironne que « le versant solaire de la Méditerranée se manifeste sur les plages de Tel-Aviv ».

    De fait, difficile de ne pas voir que le discours onfrayen résonne maintenant très favorablement aux oreilles de l’extrême droite. Ainsi, les attaques récurrentes du philosophe contre la religion musulmane et les musulmans lui valent désormais la sympathie des groupuscules satellites du FN comme Riposte laïque. Célèbres pour avoir organisé les « apéros saucisson-pinard », les membres de cette secte raciste se posent la question sur leur site  : « Michel Onfray serait-il une taupe de Riposte laïque ? ». Il faut dire qu’en plus de propos d’une rare violence contre l’islam, on trouve dans la bouche du « révolté » autoproclamé des sorties pour le moins flatteuses vis-à-vis de la présidente du Front national : « Si la gauche était moins conne, elle aurait le discours de Marine Le Pen sur la laïcité » ; « Marine Le Pen a raison ! ».

    Notons que cette focalisation sur la laïcité (utilisée avant tout contre l’Islam) correspond très exactement à l’approche de la droite « décomplexée » (celle d’un Jean-François Copé). Il s’agit de rallumer sans cesse la torche de la question religieuse pour faire écran au drame économique. Comme si les périls du monde actuel se résumaient, comme sous la Troisième République, à l’emprise des Églises et aux querelles de libre-penseurs ! Alors que la planète et des peuples entiers agonisent sous le boisseau d’un système économique affolé, Onfray, Copé et Le Pen pointent de concert les vrais problèmes : le Coran !

    Le 24 mai dernier a marqué l’ultime étape (jusqu’ici) de la triste route de Michel Onfray vers l’extrême droite. Invité pour la énième fois d’un plateau de télévision, le laudateur de Camus, en roue libre, s’est déchaîné contre la religion musulmane (violente et sanguinaire), déclarant voir l’islam comme une menace. Reprenant mot pour mot les arguments des idéologues de la haine antimusulmans, Onfray, devant un Jean-Jacques Bourdin conquis, outrepassa même la violence des diatribes d’une Marine Le Pen... Au moment de commenter le suicide de l’historien d’extrême droite Dominique Venner (païen antireligieux et nietzschéen vitaliste), Onfray lâche ces mots sibyllins : « N’est pas samouraï qui veut ». Une référence élogieuse à Mishima, autre suicidé de l’ultra-droite nationaliste. À croire que, dans l’esprit de Michel Onfray, l’ultime samouraï dans « l’Europe décadente », c’est lui.

    Ce qui l’a conduit, le 15 novembre dernier, à prophétiser, pour « dans cinquante ans », une « Europe islamisée. »

    Elias Duparc

  • #Medef et gouvernement veulent « affaiblir les #droits collectifs des travailleurs » - Basta !
    http://www.bastamag.net/Pour-ne-plus-perdre-sa-vie-a-la
    http://www.bastamag.net/IMG/arton4653.jpg?1421255908

    La #négociation collective entre #syndicats et #patronat reprend ces 15 et 16 janvier. L’enjeu : la modernisation du dialogue social. Le Medef souhaite remettre en cause les modes de représentation des salariés au sein des entreprises. En clair, réduire drastiquement la possibilité pour les salariés d’intervenir, voire de s’opposer, aux choix de l’employeur. Les Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) risquent ainsi d’être supprimés alors qu’ils jouent un rôle crucial pour la protection de la #santé des travailleurs. Voici un appel à mobilisation lancé par des médecins du travail, des inspecteurs du #travail, des syndicalistes et des chercheurs.

  • #Pomplamoose 2014 Tour Profits — Medium
    https://medium.com/@jackconte/pomplamoose-2014-tour-profits-67435851ba37

    We lost $11,819 [on the tour].

    But this isn’t a sob story. We knew it would be an expensive endeavor, and we still chose to make the investment. We could have played a duo show instead of hiring six people to tour with us. That would have saved us over $50,000, but it was important at this stage in Pomplamoose’s career to put on a wild and crazy rock show. We wanted to be invited back to every venue, and we wanted our fans to bring their friends next time. The loss was an investment in future tours.
    Crowdsurfing somewhere in the middle of the country.
    Rock and Roll.

    At the end of the day, Pomplamoose is just fine: our #patrons give us $6,326 per video through our #Patreon page. We sell about $5,000 of music per month through #iTunes and #Loudr. After all of our expenses (yes, making music videos professionally is expensive), Nataly and I each draw a #salary of about #$2500 per #month from Pomplamoose. What’s left gets reinvested in the band

    We’re entering a new era in history: the space between “starving artist” and “rich and famous” is beginning to collapse. #YouTube has signed up over a million partners (people who agree to run ads over their videos to make money from their content). The “#creative_class” is no longer emerging: it’s here, now.

    We, the creative class, are finding ways to make a living making #music, drawing webcomics, writing articles, coding games, recording podcasts. Most people don’t know our names or faces. We are not on magazine covers at the grocery store. We are not rich, and we are not famous.

    We are the mom and pop corner store version of “the dream.” If Lady Gaga is McDonald’s, we’re Betty’s Diner. And we’re open 24/7.

    We have not “made it.” We’re making it.

    Jack Conte

    #financement #creation #musique #internet

  • En #Allemagne, le #patronat prend position dans le débat sur l’#immigration

    Alors que le pays connaît une vague de protestation anti-islam, Ulrich Grillo, le président de la #Fédération_allemande_de_l'industrie (#BDI), qui rassemble plus de cent mille entreprises, employant au total huit millions de salariés, estime, dans un entretien à l’agence de presse allemande DPA que l’Allemagne devait accueillir plus de réfugiés.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/23/le-patronat-allemand-appelle-a-accueillir-plus-de-refugies_4545460_3214.html
    #migration #asile #réfugiés #accueil

  • Et si on appliquait vraiment les 35 heures ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/et-si-on-appliquait-vraiment-les

    Durant la période 1998-2002 ( c’est à dire avant que la Loi Aubry ne commence à être détricotée), la France a créé 2 millions d’emplois – niveau sans précédent depuis les années 1950 – dont 350.000 sont dus aux 35 heures. « Le gouvernement ne cesse de dire qu’il veut lutter contre le #chômage, mais il n’envisage jamais la #réduction du #temps de #travail ! Tout ce qu’il trouve, c’est de faire travailler les gens douze dimanche par an ! », déplore Barbara Romagnan.

    « Contrairement aux idées largement véhiculées, un véritable #plein-emploi est possible, mais il suppose un affrontement avec le #patronat », expliquent les économistes Michel Husson et Stéphanie Treillet dans un article paru dans Contretemps. D’après eux, les créations nettes d’emploi dépendent essentiellement de la réduction du temps de travail : « Durant le XXe siècle, la productivité horaire du travail a été multipliée par 13,65. Comment se sont répartis ces gains de productivité ? En élévation du niveau de vie moyen (le PIB a été multiplié par 9,7) et en réduction de la durée du travail, qui a baissé de 44%. L’emploi, quant à lui, n’a augmenté que de 26 % et le nombre total d’heures travaillées a baissé de 30%. Bref, nous travaillons à mi-temps par rapport à nos arrière-grands-parents et si tel n’avait pas été le cas, le chômage aurait atteint des niveaux insurmontables. Cela ne s’est pas fait “naturellement” : ce sont les #luttes sociales qui ont assuré cette #redistribution. »

  • #croissance_plus ou la croisade intrépide des #start-up de bénitiers Ces lobbies qui nous pourrissent la vie – épisode 5
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4365

    Les bons élèves de la « nouvelle économie » ne devraient-ils pas être écoutés, eux qui créent chaque jour les emplois de demain ? Dans la galaxie des officines patronales, Croissance Plus prétend défendre le point de vue des entreprises à forte croissance et du web. Mais que l’on gratte un peu et …

    #lobbys_patronaux #Nos_enquêtes #beigbeider #bourse #défiscalisation #ESSEC #Kiala #Nous_citoyens #Patronat #payre #UPS #Versaillais

    • Dans une lettre ouverte adressée dès le 17 novembre à la présidence de la Commission, le Bureau européen de l’#environnement (EEB) rappelait que « 400 000 #citoyens européens meurent prématurément chaque année du fait de la #pollution atmosphérique ». Selon ce groupe d’ONG influent, Bruxelles passerait à côté d’un « énorme bénéfice en termes de #santé pour l’#économie européenne ». La Commission avait elle-même évalué de 40 à 140 milliards d’euros les gains attendus de la nouvelle directive.

      Le 1er décembre, onze ministres de l’environnement – dont Ségolène Royal pour la France, Céline Fremault pour la Belgique, Isabel Garcia Tejerina pour l’Espagne, Barbara Hendricks pour l’Allemagne – ont eux-mêmes écrit à Jean-Claude Junker pour s’alarmer de ces projets de suppression. Ils rappellent que « 79 % des Européens, selon un récent sondage, souhaitent que l’Union agisse » sur l’air.

      « Une politique de l’air progressivement plus contraignante et une économie circulaire efficace sont fondamentales pour faire progresser l’Union vers une économie à faible teneur en carbone et économe en ressources et pour préserver les citoyens européens des risques sanitaires liés à l’environnement, soulignent ces ministres. Les bénéfices de ces deux paquets législatifs dépassent de loin la sphère environnementale. Ils sont aussi des éléments clés de la mise en œuvre de la stratégie de croissance et d’emploi de l’Union pour les dix prochaines années. » 180 000 nouveaux #emplois pourraient être générés par les mesures en faveur de l’économie circulaire.

      Intense #lobbying du #patronat
      Depuis plusieurs semaines le patronat européen fait un intense lobbying auprès de #Bruxelles pour demander l’abandon du paquet air et la réécriture du projet de directive sur l’économie circulaire d’un « point de vue économique, et non purement environnemental ».

  • #éditorial #LO : C’est le grand #patronat qu’il faudra jeter à la rue
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/c-est-le-grand-patronat-qu-il

    [...] Les grands patrons ont tout pour eux. Ils sont à la tête de grands groupes qui ont des filiales partout dans le monde. Ils ont les banquiers à leurs pieds, quand ils ne sont pas aussi banquiers eux-mêmes. Ils ont guichet ouvert auprès des pouvoirs publics, ils ont mille et un moyens de s’arranger avec le fisc. Et, bien sûr, ils ont le #gouvernement pour eux.

    #Hollande a fait tout ce qui était en son pouvoir pour favoriser le patronat et reporter le poids de la crise sur les travailleurs eux-mêmes.

    Cette semaine « patronale » risque d’accélérer encore les coups portés contre la #classe_ouvrière. Pour les empêcher, ce sera aux travailleurs de se mettre en action et de revendiquer pour eux, pour leurs #conditions_de_travail et pour leur vie.

  • La vraie vie des cuisiniers tamouls de Paris | StreetPress
    http://www.streetpress.com/sujet/1416216981-la-vraie-vie-des-cuisiniers-tamouls-de-paris

    Les #cuisiniers_tamouls « sont des photocopieurs » vantent les #patrons, bien contents de cette main d’œuvre pas chère. Les postes se refilent par la « connexion tamoule ». Enquête derrière les fourneaux.

    La tarte tatin sort du four et son auteur en est fier. « Il y a vingt-deux pommes dedans », nous dit-il en vérifiant qu’elle est nickel – et elle l’est. Sans doute qu’il n’en est pas à sa première. Le chef de cuisine du café Le Paris, boulevard Richard-Lenoir, vient de loin. Regan, 32 ans, un petit diamant dans l’oreille gauche, est sri-lankais, plus précisément Tamoul, comme des centaines de plongeurs et cuisiniers dans les restos de Paris.

    Difficile de leur faire évoquer leur vie. L’un d’eux a refusé car « ça pourrait faire parler dans la communauté », très soudée autour du quartier de la Chapelle. Ces quelques rues à deux pas de la gare du Nord sont l’épicentre culturel et économique de la diaspora. Mais prix de l’immobilier oblige, beaucoup vivent en banlieue.

    Anushan, second de cuisine dans un restaurant « bistronomique » (tarif du steack tartare : 18 €) du Marais, vit à Saint-Ouen avec sa femme et ses deux enfants. Même chose pour Regan et pour Christy, plongeur/cuisinier au Paris. Toute la journée au boulot, ils cuisinent français, mais chez eux, c’est leur femme qui fait les repas, et plutôt du sri-lankais. Anushan détaille le menu de la semaine :
    « En général on mange du curry-poulet avec du riz, et le mardi et le vendredi du curry de légumes, car je suis hindou, et ma religion interdit la viande ces jours-là. »
    PHOTOCOPIEURS
    Pourquoi autant de Tamouls dans les cuisines de Paris ? Un gérant, qui veut rester anonyme, répond d’abord que ce sont « essentiellement des Sri-Lankais et des Maliens » qui répondent lorsqu’il poste une offre d’emploi. « Souvent, ce sont eux qui viennent au resto pour proposer leurs services. » Mais le gérant leur trouve aussi des qualités propres :
    « Ce sont des photocopieurs. Il suffit de leur montrer ce que l’on veut, et ils le reproduisent avec exactitude. »
    Le boss du café Le Paris, lui-même d’origine sri-lankaise, ne dit pas autre chose. Sangarasivam Suthakaran, français depuis 2008, emploie presque exclusivement d’anciens compatriotes. « Beaucoup de restaurateurs cherchent des Sri-Lankais », explique-t-il, vantant leur motivation :
    « Ils demandent moins et travaillent mieux. Et une fois qu’ils ont fini leur boulot, ils n’attendent pas sans rien faire, ils aident les autres. »

    Lui aussi utilise le terme « photocopieur ». Dans les faits, c’est un type qui sait se servir d’un micro-ondes. Au café Le Paris, on vient de commander un rôti de porc. En deux minutes, Regan reproduit sous nos yeux ces gestes qu’il connaît par cœur : découper trois tranches de porc que l’on disposera dans l’assiette. Ajouter trois grosses cuillères d’un gratin de pommes de terre préalablement préparé et stocké dans un Tupperware orange. Placer l’assiette dans un four micro-ondes. Sous ce micro-ondes, un jumeau se charge de réchauffer la sauce au poivre. Une minute trente passée, c’est chaud. Verser la sauce, ajouter quelques feuilles de salade aspergées d’une vinaigrette en bouteille. Et histoire de donner une touche gastro : disperser de la poudre de paprika sur les contours de l’assiette. Déposer le plat près de l’ouverture donnant sur la salle et faire tinter la clochette.

    TAMOULE CONNEXION
    Comme les autres, Regan explique avoir appris « sur le tas ». La cuisine est rarement une vocation. A priori, le destin d’Anushan n’était pas de préparer des cochons de lait au romarin et aux olives à 27 € pour les hipsters du Marais :
    « Dans ma famille, on est menuisiers. »
    Seulement, pour être menuisier en France, il faut des diplômes. Et pour y vivre, il faut tout de suite gagner sa croûte. D’autant que la plupart envoient de l’argent au pays pour « aider la famille qui y est restée », explique Tharshan, de l’Organisation de Réhabilitation Tamoule (ORT), que nous avions déjà rencontré lors de l’organisation des JO tamouls . Et d’ajouter :
    « C’est très difficile de trouver un travail, même avec des papiers »
    Fuyant la guerre civile et ses suites, les Tamouls demandent l’asile, mais « le statut est souvent refusé », assure Tharshan, évoquant « des gens qui attendent depuis 13 ou 17 ans ».

    GUERRE CIVILE AU SRI LANKA

    Entre 1983 et 2009, une guerre civile au Sri Lanka a opposé les séparatistes tamouls des Tigres (LLTE) au gouvernement sri-lankais, soutenu par l’ethnie majoritaire cingalaise. Un conflit qui aurait entraîné la mort de plus de 80.000 personnes et des centaines de milliers de réfugiés.

    Les Tigres Tamouls ont reconnu leur défaite en 2009.

    Le plus simple est donc de trouver un poste en cuisine par le biais de la « connexion tamoule », pour reprendre l’expression d’Anushan. Arrivé en France il y a dix ans, à l’âge de 23 ans, il y a retrouvé un oncle. Après un boulot dans une boutique d’alimentation dans le quartier de La Chapelle, Anushan s’est trouvé un job de plongeur dans un restaurant à Luxembourg. Il a gravi les échelons et changé de boîte, pour se retrouver aujourd’hui second de cuisine.

    #sans_papiers #salariat #restauration #service_à_la_personne #précarité

  • Suivre le modèle allemand, Bruno Amable
    http://www.liberation.fr/economie/2014/11/17/suivre-le-modele-allemand_1144805

    « Vous me dites : "On ne peut pas embaucher car ensuite il est impossible de licencier !" C’est faux, il est parfaitement possible à un chef d’entreprise en difficulté de licencier. » Cette citation ne provient ni du blog de Gérard Filoche (1) ni d’un discours de Thierry Lepaon. C’est François Ceyrac, le « patron des patrons », président du #CNPF, le #Medef d’avant 1998, qui faisait cette déclaration en 1977.
    En comparant avec les revendications actuelles de l’organisation patronale, on mesure à quel point les choses ont changé. Le Medef n’est pas plus monolithique que le CNPF de 1977, mais il est assez uni sur l’objectif de « #flexibilisation » du #marché_du_travail ; sa ligne la plus dure étant de l’avis de profiter de la faiblesse du gouvernement Valls pour pousser dans le sens d’une transformation radicale du #contrat_de_travail. Une des dernières revendications était de supprimer l’obligation de donner un motif de licenciement, ce qui nécessiterait de dénoncer la convention 158 de l’Organisation internationale du travail signée en 1982.

     
    L’objectif, envisagé par l’actuel gouvernement, semblerait être de faciliter la mise en place d’un « #contrat_unique » qui remplacerait les actuels #CDI et #CDD et serait caractérisé par une faible protection augmentant éventuellement avec la durée d’#emploi. Cette mesure figurait dans le programme électoral de Sarkozy en 2007 et dans celui de Bayrou en 2012 ; pas étonnant que Manuel Valls soit tenté de reprendre l’idée.

    Le « modèle » à suivre en matière de « réformes indispensables » se trouvant, comme chacun est tenu de le savoir, de l’autre côté du Rhin, il n’est pas inutile de revenir sur le rôle que le patronat a joué chez nos voisins allemands.

    Die Initiative Neue Soziale Marktwirtschaft, initiative (pour une) nouvelle économie sociale de marché (INSM) a été fondée et financée (160 millions d’euros d’ici à la fin 2018 tout de même) par le #patronat allemand de la métallurgie en 2000, avec pour objectif d’agir en vue d’une transformation du modèle allemand en une économie libérale à l’anglo-saxonne. Plus concrètement, son activité de propagande et lobbying visait à définir un agenda de #réformes #néolibérales à l’usage des partis politiques de gouvernement, et de tenter de retourner une opinion publique majoritairement hostile et inquiète face aux tentatives de libéralisation.

    Wolfgang Clement, le ministre, à l’époque social-démocrate, de l’Economie et du Travail du gouvernement #Schröder qui allait mettre en œuvre les réformes du marché du travail et de la protection sociale du début des années 2000 (réformes #Hartz, Agenda 2010), était partie prenante de l’INSM dès le début. Il a d’ailleurs fini par remplacer Hans Tietmeyer, ancien président de la Bundesbank, à la tête du conseil d’administration de l’INSM en 2012.

    Selon Daniel Kindermann, de l’université du Delaware, on peut distinguer deux périodes dans l’action de l’INSM : de 2000 à 2006, elle a préparé, puis soutenu les réformes Hartz, trouvant même le slogan principal de l’Agenda 2010 du chancelier Schröder : « Est social ce qui crée des emplois » . Pour le patronat allemand, cet Agenda 2010 n’était que la première étape vers des changements plus substantiels.

    #salariat #précarisation

  • Présidence Hollande : deux ans et demi de bons et loyaux services rendus au patronat [éditorial de Lutte Ouvrière] #valls #hollande #PS #medef
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/deux-ans-et-demi-de-bons-services

    Cela fait deux ans et demi que Hollande est au pouvoir. Deux ans et demi pendant lesquels le grand #patronat a continué de faire payer la crise aux travailleurs à coups de fermetures d’usines, de restructurations et de #licenciements. Au nom de la compétitivité, les jours de congés ont été rognés, le travail a été intensifié, les #salaires ont été bloqués ou baissés. Et deux ans et demi pendant lesquels le gouvernement a justifié, secondé et aggravé l’offensive patronale.

    Réforme des #retraites, augmentation des impôts, loi sur la flexibilité, coupes dans les services publics, le gouvernement a accumulé les réformes anti-ouvrières et multiplié les cadeaux au patronat.

    Le #budget 2015 est le résumé de cette politique pro patronale. Pour atteindre les 50 milliards de coupes budgétaires, combien de lits et de services seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien d’écoles ne pourront être restaurées, combien de prestations sociales amputées ? Et tout cela pourquoi ? Pour que le gouvernement fasse 41 milliards de cadeaux au patronat.

    Car il s’agit bien de cadeaux. Le Crédit d’impôt compétitivité emploi est en place depuis janvier 2013. Il n’a eu aucun effet, ni sur les emplois, ni sur l’investissement. Aujourd’hui, le gouvernement fait mine de hausser le ton : « Maintenant, il faut que le patronat tienne ses promesses », dit-il. Quel cinéma ! Si le #gouvernement n’a mis aucune condition et aucune obligation sur l’utilisation de ces 41 milliards d’aides, c’est qu’il veut les laisser à la libre disposition du patronat.

    Comme les enfants gâtés, les représentants patronaux en demandent toujours plus. Après avoir obtenu du gouvernement le report de la mise en place du « compte pénibilité » pour les retraites, le patronat demande sa suppression pure et simple : « trop compliqué », dit-il ! Alors que 80 % des contrats de travail signés sont déjà des CDD, le patronat demande la suppression du #CDI ! Pourquoi se priverait-il quand ses désirs sont des ordres pour le gouvernement ?

    Pendant ces deux ans et demi, le gouvernement n’a pas seulement épousé la politique du patronat, il en a épousé les discours et les mots. Il est désormais de bon ton dans la gauche gouvernementale de dénoncer le « carcan » du code du travail, le « verrou » des #35_heures ou encore le « tabou » des allocations #chômage.

    Valls comme le patronat veulent faire passer les travailleurs qui défendent leurs droits pour des passéistes. À les entendre, la modernité, ce serait de banaliser le travail du dimanche, de supprimer des droits syndicaux, de revenir sur le CDI et de travailler jusqu’à 67 ou 70 ans, autrement dit… de revenir au 19ème siècle !

    La modernité qu’ils nous construisent, on ne la connaît que trop ! C’est celle que l’on a vue chez Gad, des ouvriers mis en rangs d’oignons et appelés par ordre alphabétique pour savoir qui, parmi eux, aura encore le droit de travailler et qui sera licencié. C’est 6 millions de chômeurs, 3,3 millions de personnes sans mutuelle, des retraités ou des smicards forcés de compter chaque euro. Et à l’opposé, ce sont des actionnaires choyés aussi bien qu’avant la crise, un nombre de milliardaires en hausse et des grandes fortunes qui n’ont jamais été aussi élevées.

    C’est encore au nom de la modernité que Valls veut jeter aux orties la référence au socialisme, car « le socialisme, ça a été une merveilleuse idée, une splendide utopie… mais c’est daté. Ça ne signifie plus rien », estime-t-il.

    Eh bien, les idées socialistes continueront d’exister longtemps après que Valls et Hollande, ces prétendus socialistes qui ne sont que les paillassons de la bourgeoisie seront tombés dans l’oubli !

    Car ni l’un ni l’autre, ni même les candidats à leur succession, qu’ils soient à gauche, à droite ou à l’extrême droite, ne contestent le capitalisme et les véritables lieux de pouvoir et de décision que constituent les grands groupes capitalistes.

    Les tares du #capitalisme, l’accumulation de richesses à un pôle, la spéculation effrénée, le chômage de masse et les ravages sur la planète, ne peuvent être combattues sans remettre en cause leurs racines, la dictature de la classe capitaliste.

    Cette conviction, qui était à la base des idées socialistes et communistes, est plus que jamais valable. Le socialisme n’a jamais été une utopie au sens d’un rêve inaccessible. Cela a été un combat politique porté par une classe sociale consciente qu’elle pouvait libérer la société de l’exploitation et l’entraîner vers un avenir meilleur.

    Pour les travailleurs, conscients que le capitalisme est en train de pourrir sur pied, ce combat est d’une actualité brûlante, et il se mènera contre le parti dit « socialiste ».

  • L’Institut Supérieur du Travail ou le #Syndicalisme expliqué au #Patronat Ces lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 3
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4159

    Encore récemment avec le mouvement de grève des pilotes Air France, on a eu droit à leurs fines analyses. Dans la presse de droite, dans C dans l’air ou sur BFM TV, les analystes de l’Institut Supérieur du Travail sont omniprésents. Avec un nom pareil, on pourrait s’attendre à trouver …

    #lobbys_patronaux #Nos_enquêtes #anti-syndicalisme #Bernard_Vivier #DRH #formation #Harmel #IST #répression_syndicale #UIMM

  • Trophée en plastique et gare du Nord : un patron anglais juge la France « foutue » - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/10/03/plastique-gare-nord-grand-patron-anglais-juge-france-foutue-255267#

    Andy Street est le directeur général des magasins John Lewis, la chaîne de magasins prisée par la classe moyenne-supérieure anglaise et régulièrement citée en exemple pour sa réussite et le traitement de ses salariés.

    Fin septembre, il est passé par Paris pour récupérer un prix au salon professionnel World Retail Congress. Il n’a pas du tout aimé ce qu’il a vu, a-t-il raconté à son retour à Londres, après que son Eurostar a été retardé. Cité par le Times, le patron a déclaré :

    « Vous montez dans l’Eurostar en partant d’un endroit que je ne peux que décrire comme l’épicentre de la misère en Europe, la gare du Nord, et vous en sortez dans une gare moderne, qui va de l’avant [Saint-Pancras, à Londres, ndlr]. »........

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    le Produit intérieur brut britannique reste inférieur à celui de la France, leur balance commerciale est plus déficitaire que celle de la France et les Britanniques sont plus nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté que les Français ;

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    PM ; Angleterre dette publique -> 127 % PIB

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    #Grande-Bretagne
    #patronat
    #Eurostar
    #tourisme
    #PIB

  • L’AFEP ou le « bon flic » du #Patronat Ces #lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 2
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4058

    Si certains porte-paroles patronaux recherchent les micros des journalistes, l’AFEP est plutôt du genre « discrète ». Pas vraiment le genre à vous mettre en avant un Ernest- Antoine vociférant sur « l’aberration » des 35 heures. Non. Plutôt le genre « flic affable qui vous tend un verre d’eau après 8 heures de garde …

    #Abus_patronaux #Nos_enquêtes #AFEP #Jospin #Macron #Pernod-ricard #Pringuet #Rocard #Roux #Schrameck #valls

  • Les 35 heures : le cadeau du #Parti_socialiste au #patronat
    http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/les-35-heures-le-cadeau-du-parti

    L’opinion du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, sur les 35 heures, telle qu’il l’a exprimée sans fard dans une interview au Point quelques jours avant sa nomination, a relancé le débat sur les #35_heures. Macron proposait d’« autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunérations », c’est-à-dire d’en finir avec la loi régissant le temps de travail, d’en finir avec toute réglementation générale puisque de simples accords d’entreprise régiraient les horaires et les salaires. Évidemment cette déclaration va dans le sens du démantèlement du Code du travail réclamé à cor et à cri par le #Medef.

    La loi sur les 35 heures a été présentée comme le symbole des réalisations sociales du gouvernement #Jospin, elle a servi aussi d’épouvantail à la droite, qui en fait la responsable de tous les maux frappant l’économie du pays, du manque de compétitivité au « coût trop élevé » du travail qui plomberaient les entreprises. Les 35 heures seraient donc responsables de la faible croissance économique et de l’impossibilité de résorber le chômage... Pourtant la droite, une fois revenue au pouvoir, ne s’est pas empressée d’abolir une loi présentée comme si néfaste pour le patronat...