• Présidence Hollande : deux ans et demi de bons et loyaux services rendus au patronat [éditorial de Lutte Ouvrière] #valls #hollande #PS #medef
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/deux-ans-et-demi-de-bons-services

    Cela fait deux ans et demi que Hollande est au pouvoir. Deux ans et demi pendant lesquels le grand #patronat a continué de faire payer la crise aux travailleurs à coups de fermetures d’usines, de restructurations et de #licenciements. Au nom de la compétitivité, les jours de congés ont été rognés, le travail a été intensifié, les #salaires ont été bloqués ou baissés. Et deux ans et demi pendant lesquels le gouvernement a justifié, secondé et aggravé l’offensive patronale.

    Réforme des #retraites, augmentation des impôts, loi sur la flexibilité, coupes dans les services publics, le gouvernement a accumulé les réformes anti-ouvrières et multiplié les cadeaux au patronat.

    Le #budget 2015 est le résumé de cette politique pro patronale. Pour atteindre les 50 milliards de coupes budgétaires, combien de lits et de services seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien d’écoles ne pourront être restaurées, combien de prestations sociales amputées ? Et tout cela pourquoi ? Pour que le gouvernement fasse 41 milliards de cadeaux au patronat.

    Car il s’agit bien de cadeaux. Le Crédit d’impôt compétitivité emploi est en place depuis janvier 2013. Il n’a eu aucun effet, ni sur les emplois, ni sur l’investissement. Aujourd’hui, le gouvernement fait mine de hausser le ton : « Maintenant, il faut que le patronat tienne ses promesses », dit-il. Quel cinéma ! Si le #gouvernement n’a mis aucune condition et aucune obligation sur l’utilisation de ces 41 milliards d’aides, c’est qu’il veut les laisser à la libre disposition du patronat.

    Comme les enfants gâtés, les représentants patronaux en demandent toujours plus. Après avoir obtenu du gouvernement le report de la mise en place du « compte pénibilité » pour les retraites, le patronat demande sa suppression pure et simple : « trop compliqué », dit-il ! Alors que 80 % des contrats de travail signés sont déjà des CDD, le patronat demande la suppression du #CDI ! Pourquoi se priverait-il quand ses désirs sont des ordres pour le gouvernement ?

    Pendant ces deux ans et demi, le gouvernement n’a pas seulement épousé la politique du patronat, il en a épousé les discours et les mots. Il est désormais de bon ton dans la gauche gouvernementale de dénoncer le « carcan » du code du travail, le « verrou » des #35_heures ou encore le « tabou » des allocations #chômage.

    Valls comme le patronat veulent faire passer les travailleurs qui défendent leurs droits pour des passéistes. À les entendre, la modernité, ce serait de banaliser le travail du dimanche, de supprimer des droits syndicaux, de revenir sur le CDI et de travailler jusqu’à 67 ou 70 ans, autrement dit… de revenir au 19ème siècle !

    La modernité qu’ils nous construisent, on ne la connaît que trop ! C’est celle que l’on a vue chez Gad, des ouvriers mis en rangs d’oignons et appelés par ordre alphabétique pour savoir qui, parmi eux, aura encore le droit de travailler et qui sera licencié. C’est 6 millions de chômeurs, 3,3 millions de personnes sans mutuelle, des retraités ou des smicards forcés de compter chaque euro. Et à l’opposé, ce sont des actionnaires choyés aussi bien qu’avant la crise, un nombre de milliardaires en hausse et des grandes fortunes qui n’ont jamais été aussi élevées.

    C’est encore au nom de la modernité que Valls veut jeter aux orties la référence au socialisme, car « le socialisme, ça a été une merveilleuse idée, une splendide utopie… mais c’est daté. Ça ne signifie plus rien », estime-t-il.

    Eh bien, les idées socialistes continueront d’exister longtemps après que Valls et Hollande, ces prétendus socialistes qui ne sont que les paillassons de la bourgeoisie seront tombés dans l’oubli !

    Car ni l’un ni l’autre, ni même les candidats à leur succession, qu’ils soient à gauche, à droite ou à l’extrême droite, ne contestent le capitalisme et les véritables lieux de pouvoir et de décision que constituent les grands groupes capitalistes.

    Les tares du #capitalisme, l’accumulation de richesses à un pôle, la spéculation effrénée, le chômage de masse et les ravages sur la planète, ne peuvent être combattues sans remettre en cause leurs racines, la dictature de la classe capitaliste.

    Cette conviction, qui était à la base des idées socialistes et communistes, est plus que jamais valable. Le socialisme n’a jamais été une utopie au sens d’un rêve inaccessible. Cela a été un combat politique porté par une classe sociale consciente qu’elle pouvait libérer la société de l’exploitation et l’entraîner vers un avenir meilleur.

    Pour les travailleurs, conscients que le capitalisme est en train de pourrir sur pied, ce combat est d’une actualité brûlante, et il se mènera contre le parti dit « socialiste ».

  • L’Institut Supérieur du Travail ou le #Syndicalisme expliqué au #Patronat Ces lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 3
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4159

    Encore récemment avec le mouvement de grève des pilotes Air France, on a eu droit à leurs fines analyses. Dans la presse de droite, dans C dans l’air ou sur BFM TV, les analystes de l’Institut Supérieur du Travail sont omniprésents. Avec un nom pareil, on pourrait s’attendre à trouver …

    #lobbys_patronaux #Nos_enquêtes #anti-syndicalisme #Bernard_Vivier #DRH #formation #Harmel #IST #répression_syndicale #UIMM

  • Trophée en plastique et gare du Nord : un patron anglais juge la France « foutue » - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/10/03/plastique-gare-nord-grand-patron-anglais-juge-france-foutue-255267#

    Andy Street est le directeur général des magasins John Lewis, la chaîne de magasins prisée par la classe moyenne-supérieure anglaise et régulièrement citée en exemple pour sa réussite et le traitement de ses salariés.

    Fin septembre, il est passé par Paris pour récupérer un prix au salon professionnel World Retail Congress. Il n’a pas du tout aimé ce qu’il a vu, a-t-il raconté à son retour à Londres, après que son Eurostar a été retardé. Cité par le Times, le patron a déclaré :

    « Vous montez dans l’Eurostar en partant d’un endroit que je ne peux que décrire comme l’épicentre de la misère en Europe, la gare du Nord, et vous en sortez dans une gare moderne, qui va de l’avant [Saint-Pancras, à Londres, ndlr]. »........

    >>>

    le Produit intérieur brut britannique reste inférieur à celui de la France, leur balance commerciale est plus déficitaire que celle de la France et les Britanniques sont plus nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté que les Français ;

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    PM ; Angleterre dette publique -> 127 % PIB

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    #Grande-Bretagne
    #patronat
    #Eurostar
    #tourisme
    #PIB

  • L’AFEP ou le « bon flic » du #Patronat Ces #lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 2
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4058

    Si certains porte-paroles patronaux recherchent les micros des journalistes, l’AFEP est plutôt du genre « discrète ». Pas vraiment le genre à vous mettre en avant un Ernest- Antoine vociférant sur « l’aberration » des 35 heures. Non. Plutôt le genre « flic affable qui vous tend un verre d’eau après 8 heures de garde …

    #Abus_patronaux #Nos_enquêtes #AFEP #Jospin #Macron #Pernod-ricard #Pringuet #Rocard #Roux #Schrameck #valls

  • Les 35 heures : le cadeau du #Parti_socialiste au #patronat
    http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/les-35-heures-le-cadeau-du-parti

    L’opinion du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, sur les 35 heures, telle qu’il l’a exprimée sans fard dans une interview au Point quelques jours avant sa nomination, a relancé le débat sur les #35_heures. Macron proposait d’« autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunérations », c’est-à-dire d’en finir avec la loi régissant le temps de travail, d’en finir avec toute réglementation générale puisque de simples accords d’entreprise régiraient les horaires et les salaires. Évidemment cette déclaration va dans le sens du démantèlement du Code du travail réclamé à cor et à cri par le #Medef.

    La loi sur les 35 heures a été présentée comme le symbole des réalisations sociales du gouvernement #Jospin, elle a servi aussi d’épouvantail à la droite, qui en fait la responsable de tous les maux frappant l’économie du pays, du manque de compétitivité au « coût trop élevé » du travail qui plomberaient les entreprises. Les 35 heures seraient donc responsables de la faible croissance économique et de l’impossibilité de résorber le chômage... Pourtant la droite, une fois revenue au pouvoir, ne s’est pas empressée d’abolir une loi présentée comme si néfaste pour le patronat...

  • Comment le patronat réprime les syndicats allemands L’avocat Naujock et ses disciples
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4016

    Loin d’être le pays de la bonne entente entre syndicalistes et patrons, l’Allemagne connaît son lot d’experts en répression et en contournement syndical. L’extrait suivant de l’ouvrage du journaliste Günter Wallraff, Parmi les perdants du meilleur de mondes, en donne un exemple en décrivant les méthodes antisyndicales de l’avocat Helmut Naujocks. Cet …

    #Abus_patronaux #Allemagne ;_droit_syndical ;_répression ;_avocats ;_experts ;_méthodes_antisyndicales

  • La seule cohérence de #Valls, c’est la défense des intérêts patronaux - [dernier éditorial de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/la-seule-coherence-de-valls-c-est #extrait

    #Hollande et Valls savent très bien qu’eux et le #PS vont continuer à se discréditer auprès de leur électorat. Mais ils sont prêts à le faire jusqu’au bout pour satisfaire le patronat.
    De son côté, la fraction du #Parti_socialiste qui a été écartée du gouvernement, autour de Montebourg et de ceux qui se nomment les « #frondeurs », est maintenant sur la réserve. Elle sait elle aussi que le gouvernement va continuer à subir un discrédit, mais espère éviter d’en être touchée. Elle voudrait même pouvoir prétendre d’ici un an ou deux, à l’approche de prochaines élections, qu’elle aurait eu une autre politique à défendre, qui aurait mieux marché. Mais laquelle ?
    Montebourg ne dit rien contre la politique de subventions au grand patronat. Il fait diversion en s’en prenant à l’Allemagne, l’accusant d’imposer l’austérité car il voudrait qu’en #France l’État puisse faire plus de déficit. #Montebourg voudrait pouvoir consacrer encore plus d’argent à aider le grand patronat, mais cela aussi serait payé d’une façon ou d’une autre par les classes populaires.
    Ce n’est pas de ce côté-là que les travailleurs peuvent chercher un sauveur. Bien sûr, c’est encore moins du côté de la droite, qui n’a rien d’autre à proposer, ni de l’extrême droite de #Le_Pen, qui derrière ses discours ne fait que proposer la même chose, si possible en pire.
    Alors, comme le dit « L’Internationale », il n’y a pas de sauveur suprême. Ce #gouvernement, comme les précédents, est l’ennemi déclaré des travailleurs, le soutien déclaré du #patronat, et pour défendre leurs intérêts ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. En réalité, c’est beaucoup car, à condition de savoir s’organiser et lutter tous ensemble pour leurs intérêts vitaux, les travailleurs peuvent représenter une force invincible. Il est urgent pour eux de s’en servir

  • Les #Dossiers_de_Terrains_de_Luttes n°6 Recettes patronales pour cuisiner un bon plat de « profits »
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3797

    Pour s’assurer des bénéfices et des profits records, les grandes entreprises ne sont pas en manque d’imagination. Jeux d’écriture comptables et « #comptabilité_créative », distinction entre centres de coûts et centres de profits, fausse dégradation des comptes et dettes internes aux groupes, optimisation fiscale, sous-traitance en cascade et externalisation …

    #délocatlisations #Evasion_fiscale #facturation_interne #fermeture_d'usine #Moleix #Patronat #Stracel #UPS #Vinci

  • Austérité : le gouvernement s’attaque aux victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles
    http://larotative.info/austerite-le-gouvernement-s.html

    Le dernier numéro du magazine Santé & travail révèle que la Sécurité sociale a décidé de réduire sa dotation aux centres de consultations de pathologies professionnelles. Le gouvernement a aussi cherché à geler les rentes versées aux victimes d’accidents du travail et aux patients souffrant de maladies professionnelles. Un nouveau cadeau au patronat qui a été rejeté par les députés.

    Sous le titre « Menace sur les consultations de pathologies professionnelles », le magazine Santé & travail annonce que le directeur de la prévention des risques professionnelles de la Caisse nationale d’assurance maladie a décidé de réduire la dotation versée par la branche accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale aux consultations de pathologies professionnelles. Ces consultations de pathologie professionnelles participent pourtant activement à la reconnaissance des maladies professionnelles. Assurées par des médecins spécialisées, elles aident au diagnostic et au traitement des maladies liées aux expositions professionnelles des patients, et sont aussi un lieu d’écoute pour les personnes souffrant de harcèlement moral au travail.

    Santé & Travail conclut son article en indiquant :

    « Plusieurs enseignants en médecine du travail craignent que l’objectif de la mesure soit précisément de "réduire une source de reconnaissance de nombreuses maladies professionnelles". »

    Encore un motif de satisfaction pour le patronat, qui serait ainsi dédouané de son obligation de prendre en charge des maladies contractées par les salariés du fait de leur travail.

    Dans le même temps, le gouvernement a cherché à geler le montant des rentes versées aux victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. La mesure, inscrite dans l’avant-projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 consistait à suspendre temporairement le mécanisme d’indexation automatique de ces rentes sur l’inflation. Soit une baisse de pouvoir d’achat pour les victimes du travail.

    #santé #travail #patronat

  • Pénibilité, conférence sociale : la stratégie de pression du patronat semble payer
    http://www.usinenouvelle.com/article/penibilite-conference-sociale- la-strategie-de-pression-du-patronat-semble-payer .N272384

    Mardi 1er juillet au soir, une réunion se tenait entre le président du Medef, de la CGPME et de l’UPA pour décider de leur participation à la conférence sociale des 7 et 8 juillet. Dans un entretien aux Echos, ce mercredi 2 juillet, le Premier ministre,

    >> Manuel Valls donnait des gages de souplesse sur deux sujets qui cristallisaient la grogne des patrons . <<

    Qui sera présent à la grande conférence sociale ? Le Medef a décidé de faire durer le suspense jusqu’au bout sur sa participation les 7 et 8 juillet. « Y aller ou pas ? Réponse vendredi après-midi, après le Conseil exécutif du Medef », assure Pierre Gattaz, dans une note publiée mardi 1er juillet sur son site internet, après avoir listé une dizaine d’arguments, autant pour que contre sa participation. Mardi soir, une réunion se tenait au siège de la CGPME avec Pierre Gattaz, le président du Medef, Jean-François Roubaud, le patron de la CGPME et le président de l’UPA pour discuter de l’attitude à adopter. Mais dans un entretien aux Echos, mercredi 2 juillet, le Premier ministre Manuel Valls semblait déjà vouloir dégonfler quelques abcès d’exaspération en proposant de reporter d’un an, à 2016, la mise en œuvre complète du compte pénibilité et de compléter la législation sur les temps partiels de moins de 24 heures pour éviter les contentieux......

    #pénibilité
    #PS
    #Manuel_Valls

    #pression
    #stratégie
    #patronat
    #Medef
    #Gattaz
    #CGPME
    #UPA

  • #Gauche, #syndicats, #patronat : ensemble, tout devient possible !
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article687

    En ces temps de « crise économique », François Hollande et son gouvernement s’appliquent à mettre en place les lois et mesures nécessaires à la poursuite de la logique libérale de développement capitaliste, sous l’égide de l’UE et de Bruxelles. C’est aujourd’hui officiel : malgré les discours de façades, la « gauche » ne prend même plus la peine de préserver un semblant de social-démocratie. On peut même penser qu’elle fait mieux que ses homologues de droite pour la préservation des intérêts capitalistes. L’ANI en 2013 et le « pacte de responsabilité » de 2014 en sont de très bons exemples.

    #Anarchosyndicalisme ! n°140

  • Précariser, un combat idéologique
    entretien avec Samuel, Alice, Danièle et Axelle, intermittents et précaires
    http://www.vacarme.org/article2648.html

    Depuis des années le patronat et les syndicats « partenaires » s’emploient à réformer le système d’assurance-chômage, prétendument trop favorable aux intermittents du spectacle et aux précaires. Le dernier accord, signé sans concertation dans la nuit du 21 au 22 mars 2014 accentue la précarisation. La mobilisation continue pour que le gouvernement ne ratifie pas cet accord qui institue le plein emploi précaire pour tous. Retour sur les vrais enjeux de la réforme de l’Unédic.

  • Le lobby secret des super-patrons, par Laure Daussy | Arrêt sur images, 13 mai 2014
    http://www.arretsurimages.net/articles/2014-05-13/Le-lobby-secret-des-super-patrons-id6748

    On connait le #Medef, mais beaucoup moins l’#Afep, association française des entreprises privées, qui rassemble les 100 plus grandes entreprises françaises (parmi elles : Total, Sanofi, Bouygues…) Particularité : elle ne cherche pas le débat public, et fuit les médias. Récemment, l’association a combattu pied à pied contre la proposition de loi de vigilance des entreprises, élaborée dans le sillage du drame du Rana Plaza, pour rendre pénalement responsable des entreprises françaises dans de tels accidents, y compris si des sous-traitants sont concernés. Nous l’évoquions dans cette émission. Radiographie d’un #lobbying discret mais efficace.

  • Tous syndiqués ?
    http://www.laviedesidees.fr/Tous-syndiques.html

    Pourquoi le droit de représentation sur le lieu de #travail a-t-il été historiquement refusé à des millions de salariés aux États-Unis ? En proposant une histoire résolument nouvelle de la catégorie d’« employé », Jean-Christian Vinel dévoile les enjeux politiques associés à cette désignation. Il vient ainsi combler un vide de l’histoire sociale des États-Unis.

    Livres & études

    / égalité, #patronat, travail

    #Livres_&_études #égalité

  • Ces #prud’hommes dont le #patronat veut la fin
    http://www.groupe-crc.org/Ces-prud-hommes-dont-le-patronat.html

    Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement socialiste multiplie les cadeaux au patronat et la grande bête noire du patronat, c’est la protection des salariés en général et les prud’hommes en particulier. Cette institution avait déjà fait l’objet d’attaques en bonne et due forme sous N. Sarkozy. Le gouvernement actuel ne fait malheureusement que terminer le travail de sape initié par la droite : la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati qui avait déjà supprimé un quart des tribunaux de prud’hommes, la réforme de la représentativité des syndicats de salariés en 2008, le report systématique des élections prud’homales depuis 2007, la réduction du champ de saisine directe des prud’hommes et des délais de contestation dans l’Accord National Interprofessionnel de janvier 2013… Toutes ces mesures participent du même projet de diminution de la fréquence d’implication nationale des salariés dans leur justice. La suppression des élections prud’homales finira d’affaiblir une institution dont le patronat veut la mort. Ce qui nous satisferait, c’est donc l’abandon définitif de cette réforme.

  • 30 ans avant le « pacte de responsabilité »... Gattaz & Fils : Bluff repetita placent - L’Humanité
    http://www.humanite.fr/social-eco/gattaz-fils-bluff-repetita-placent-559957

    Difficile de démêler 
ce qui relève 
de la tragédie et ce qui renvoie à la farce, mais entre les socialistes et les patrons, entre Mitterrand puis Hollande et les Gattaz père et fils, 
l’histoire se répète, à trente ans de distance, du tournant au tête-à-queue. 
Au final, des cadeaux à gogo, beaucoup de promesses et très peu d’emplois…

    Selon le patriarche qui l’a maintes fois répété, c’est le 16  avril 1982 que tout se joue entre le gouvernement Mauroy et le CNPF. Ce jour-là, des mois avant le «  tournant  » de la rigueur, les socialistes jurent, en coulisses, qu’ils ne toucheront plus au temps de travail, qu’ils allégeront la taxe professionnelle et stabiliseront les prélèvements obligatoires. «  Cette promesse verbale, qui ne devait être confirmée par aucun accord écrit pour raison de discrétion vis-à-vis de la presse et aussi vis-à-vis des alliés communistes toujours soupçonneux, fut tenue sans défaillance pendant quinze ans, rapportera plus tard Yvon Gattaz. On peut s’étonner de la discrétion qui entoura cette décision importante. En fait, ni le gouvernement ni le CNPF n’avaient intérêt à crier victoire, il fut donc décidé que nous serions tous discrets et je pus, comme président du CNPF, affirmer aux journalistes nombreux sur le perron que seules quelques mesurettes d’atténuation avaient été tentées pour sauver les entreprises en danger.  »

    Alors que le fils Gattaz engage aujourd’hui le Medef dans une vaste opération de communication, avec distribution de pin’s à l’appui, autour du «  million d’emplois  » que les entreprises pourraient bien créer, sans engagement formel, si et seulement si l’État leur offre 100 milliards d’euros de baisse des cotisations sociales et des impôts, tout en libéralisant totalement le marché du travail ainsi que le droit social, le père Yvon a, également, durant son mandat multiplié les promesses de créations d’emplois par centaines de milliers contre quelques menus cadeaux au patronat.

    En juillet  1984, réclamant l’expérimentation pendant cinq ans d’«  emplois nouveaux à contraintes allégées  » (Enca), Yvon Gattaz met un marché sur la table : si les socialistes acceptent de supprimer l’autorisation administrative préalable en cas de licenciement, de fermer les yeux sur les obligations sociales et fiscales liées aux seuils du nombre de salariés dans les entreprises et d’exonérer de taxes et de cotisations sur ces emplois, le CNPF pourrait créer «  471 000 emplois supplémentaires, dont 400 000 dès la première année  ». Devant les railleries que suscite ce chiffrage précis, Yvon Gattaz s’abrite derrière un obscur cabinet de conseils, Pragma, dont l’étude a été réalisée, on l’apprendra plus tard, à partir d’un sondage auprès de 230 chefs d’entreprise. En février  1985, dans l’Express, le président du CNPF en rajoute une couche, affirmant, toujours sur la base d’un sondage Pragma, que la suppression de l’autorisation administrative de licenciement «  peut à elle seule débloquer plus de 300 000 emplois nouveaux  ». D’après les travaux de l’Insee et du Plan, relayés par la presse à l’époque, cette mesure devait entraîner plutôt la destruction de 200 000 emplois, et dès la première année, là encore !

    Faciliter les licenciements pour permettre les embauches, quelle idée de génie ! Le 18  décembre 1985, sur Europe 1, un journaliste interpelle Yvon Gattaz : «  Alors, les mesures immédiates que vous prendriez s’il y avait un changement de gouvernement ? D’abord la liberté de licencier ? Massacrer le Code du travail, comme dit l’Humanité ce matin ?  » Et le patron des patrons de s’offusquer : «  Oh, massacrer le Code du travail ! Le résultat de cette suppression sera une embauche massive, nous la garantissons.  »

    Aujourd’hui, plus besoin de tour de passe-passe à la tête du Medef. L’année dernière, lors de la remise de la Légion d’honneur à Yvon Gattaz, «  un partenaire exigeant, mais toujours soucieux de construire une relation de confiance  », François Hollande avait rappelé la «  relation paradoxale  » qu’il avait su nouer avec François Mitterrand. Le mois dernier, lors de sa visite d’État aux États-Unis, le président de la République a fait applaudir Pierre Gattaz, empêtré dans un couac de communication sur le pacte de responsabilité. «  Il sera même dit que j’ai fait applaudir le président du Medef, a-t-il cru pouvoir blaguer. Je ne doute pas qu’il me rendra la pareille le moment venu, ça fait partie du pacte de responsabilité, je l’avoue.  » En 1993, se demandant si un gouvernement de droite aurait pu «  obtenir un tel consensus  » pour offrir autant de cadeaux au patronat, Yvon Gattaz s’était exclamé dans un bouquin : «  Vive les socialistes !  » Derrière l’ironie, l’histoire fait parfois des pieds de nez.

    Derrière les légendes, toujours le coup de pub
    http://www.humanite.fr/social-eco/derriere-les-legendes-toujours-le-coup-de-pub-559958

    Toujours disponible pour rudoyer les syndicats – qu’il rebaptise subtilement les «  saints-dicats  » – ou pour apprendre aux Français les joies héroïques de la création d’entreprise, Yvon Gattaz n’a rien aimé tant que raconter des histoires à ses contemporains. Un jour, en septembre 1986, alors que la droite revenue au pouvoir disserte sur les «  petits jobs  », le patron des patrons témoigne à la radio : «  J’ai rencontré, moi, un garçon qui avait une maîtrise de lettres et qui pressait des oranges, il était ravi.  » Le problème, c’est que, parfois, certains posent des questions derrière : à l’époque, l’Huma, en l’occurrence, avait cherché à obtenir du CNPF les coordonnées de ce jeune homme «  ravi  » de son boulot, mais, au terme d’une journée d’investigations de haut vol dans tous ses services, le patronat avait fini par éconduire notre journaliste, en lâchant le morceau : «  Ah mais vous êtes obsédé par cette opération de relations publiques !  »

    (...)

    Au bout du compte, Yvon Gattaz invite à prendre exemple sur les Américains, «  toujours prêts à s’investir dans une nouvelle aventure  ». «  Lorsque nous avons fermé une usine dans le Connecticut, décrit-il, nous avons été surpris par les réactions positives des salariés, prêts à se mettre à leur compte dans les domaines les plus variés, par exemple gérant de station-service, avec l’appui moral de leur famille et de leurs amis, toujours prêts à les aider dans ces nouvelles aventures.  » Où peut-on joindre ces «  ravis  » licenciés, monsieur Gattaz ?

    #patronat #pacte_de_responsabilité #travail #emploi

    • Ah, enfin ! Systématiquement daté de 1983 (blocage des salaires), le « #tournant_de_la_rigueur » commence à prendre place dans une #chronologie moins falsifiée.
      1982 est aussi l’année où La CFDT et le PS ont diminué les droits de tous les chômeurs, pour « sauver l’Unedic »... C’est de ce moment que datent des « filières d’indemnisation » qui lient étroitement la durée d’alloc’ à la durée antérieure d’emploi, ce qui n’était pas le cas précédemment.
      C’est cette décision qui a été à l’origine de ce qui fut appelé les "Nouveaux pauvres" durant toutes
      ces années 80 où l’#entreprise ( remember Tapie) fut glorifiée par le parti au pouvoir.
      C’est à ce moment que la majorité des chômeurs deviennent non indemnisées.

      Aujourd’hui, le principe central qui règle le fonctionnement de l’Unedic, c’est « un jour cotisé, un jour chômé ». Merci patron.

      #socialisme

  • C’est leurs profits ou nos emplois [le dernier édito de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/c-est-leurs-profits-ou-nos-emplois

    La réalité est que le gouvernement est au service de la bourgeoisie et qu’il ne conçoit pas d’autre politique que de lui servir la soupe

    #bourgeoisie #france #gouvernement #PS #Hollande #medef #gattaz #ayrault #pacte_de_responsabilité #patronat #editorial #Lutte_ouvriere #lutte_de_classe

  • Quand « #développement_économique local » rime avec régressions sociales
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=2783

    En marge des fermetures d’usines, de nombreuses collectivités territoriales se sont engagées dans des politiques de développement économique local. Or, sous couvert de favoriser l’emploi, elles tentent également de satisfaire les exigences des chefs d’entreprise. Nous revenons ici sur l’exemple d’une politique d’aménagement menée dans l’intérêt du #Patronat local, des …

    #Abus_patronaux #Rural_ ! #aménagement_du_territoire #délocalisation #élus_locaux #industrialisation #paix_sociale #répression

  • « Civiliser » les organisations syndicales Le point de vue d’un ancien #DRH
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=2755

    Comment se débarrasser de syndicalistes trop combatifs ? C’est tout le travail des professionnels des ressources humaines. Petite leçon de stratégie de #domestication syndicale par un DRH. Cet entretien a été réalisé en avril 2006, avec l’ancien DRH d’une entreprise de papeterie du nord de la France, employant 900 salariés. Au moment …

    #Abus_patronaux #industrie #management #Patronat #répression #syndicaliste #syndicat

  • Le patronat inflige un camouflet au président de la République
    http://www.filoche.net/2014/01/24/le-patronat-inflige-un-camouflet-au-president-de-la-republique

    Même Mme Parisot, qui dit ne plus rien avoir à faire avec le Medef, est ressortie pour crier : « pas de contreparties ». Pour Pierre Gattaz ce serait « suicidaire » de s’engager dans la voie de donner des objectifs chiffrés d’embauche. Le #patronat veut bien encaisser les milliards que lui propose le Président de la République mais n’a pas l’intention de rendre quoi que ce soit en retour, ni en emploi, ni en compétitivité. Aucun engagement, rien.

    Les patrons dominés par la #finance n’ont aucun intérêt à l’#emploi : ils utiliseront les « aides » reçues dans l’#économie-casino exactement comme les banques l’ont fait depuis 2009. Le total du bilan des 4 banques françaises les plus importantes représente 400 % du PIB de notre pays (ce qui rend bien dérisoire la comparaison avec la France qui atteint 94,3 % de dette par rapport à son Pib – dette envers ces banques !). Le seul bilan de la BNP-Paribas, à lui seul, est égal à 100 % de ce PIB. Elles vont très bien mais ne font rien pour contrarier la #récession de l’économie ni le #chômage de masse du pays. Les banques privées « sauvées » par le public ont continué comme avant, elles se sont recapitalisées, elles ont continué à spéculer et, sans aucune reconnaissance, sont revenues aux bénéfices antérieurs, redistribuant des dividendes massifs. 177 banquiers français ont touché en moyenne 1,56 million d’euros en 2012. Ceux de Dexia, qui ont rendu leur banque toxique, se gavent.

    Les #entreprises font et vont faire pareil : elles feront tourner l’activité ce qu’il faut pour dégager le maximum de marges que les #actionnaires exigent d’encaisser. Déjà elles ne produisent qu’à 70 % des capacités de production qui sont les leurs. Ca rapporte plus de ne pas produire que de produire. Comme le regrette un industriel de Aéroengines « les marges ont baissé parce qu’on a vendu plus que prévu ». « Les entreprises » ne veulent pas être compétitives, elles veulent être rentables au maximum. Si elles voulaient être compétitives, elles le seraient immédiatement, il suffirait de baisser les 210 milliards de dividendes qui grèvent l’an passé le coût de leurs produits. Mais non, elles s’attaquent au « coût du travail » plutôt qu’au coût du capital. Ces milliards qu’elles gagnent ou reçoivent, plutôt que de développer l’#économie, elles les placent aux Iles Caïmans !

    • Le Medef a tort ; un engagement à moyen terme sur les effectifs les contraindrait peu ou pas #cynisme . Un premier engagement sur la part des salaires dans la Valeur ajoutée (augmentation de salaires ou embauches) et un second engagement sur la part des investissements dans les bénéfices me paraitraient plus efficaces

    • Dans les commentaires, quelques propos de Filoche.

      il n’y aura pas de victoire par les urnes sans le PS, il gagnera toujours, un mouvement social est indispensable et pour qu’il existe il faut AUSSI (peut être surtout) une gauche socialiste, le PG est un groupuscule sans lien social sérieux, comme la LCR des années 70, et je sais de quoi je parle,

      Ah, il y aurait une union PS et FDG... Comme quoi, il fait comme si le dézinguage du FdG par le PCF à Paris était généralisé...

      pour les listes union de la gauche PS EELV FdG ils sont plutôt « bons » vu les circonstances défavorables mais cela dépendra de l’abstention…

      Ça se confirme, dans son esprit, le FdG est allié avec le PS...

      il y a plus de 120 villes de plus de 30 000 habitants ou les listes sont unitaires PS EELV FDG, c’est la majorité des grandes villes en jeu… on s’en félicite, c’est ce qu’il fallait faire partout,

      Ah... Et si le FdG est divisé, ce n’est pas à cause de l’offre faite aux cadres parisiens du PCF...

      le FdG désolé est divisé, et c’est normal, il ne peut y avoir de front unique « partiel », il se divise toujours sur la façon de faire un front unique complet

      Alors... Oui, Filoche est très intéressant dans les réflexions qu’il partage... Mais dans les actes, bon sang, mais quel boulet.

    • Je partage sinon le fruit de mes réflexions, car j’ai tiqué face à la comparaison des bilans bancaires et du PIB effectuée par Filoche.
      Le bilan bancaire, c’est le « patrimoine » que gère un banque à un instant t. Quand on dit que BNPP a un bilan équivalent au PIB français, ça veut dire que BNPP gère les actifs équivalents à la richesse créée en un an par l’économie française.
      Cela ne veut pas dire que la richesse de la banque est égale à la richesse de la France, comme la formulation peut le laisser entendre.
      Dire que le bilan bancaire vaut 400% du PIB, c’est comme si on s’étonnait que le patrimoine des gens du village était 4 fois supérieur à la somme des revenus annuels des gens du village. Comme il nous faut 20 ans pour se payer une maison, le facteur 4 n’a rien de choquant...

      Par contre la croissance vertigineuse des bilans bancaires, ça dit un truc essentiel, c’est que la richesse est de plus en plus capitalisée dans dans les banques, ce qu’on peut résumer en disant que la richesse est de plus en plus accaparée par les capitalistes, les possédants, et donc de moins en moins par les autres...

      http://www.lesbanquesetlasociete.be/le-bilan-bancaire
      http://www.etudier.com/dissertations/Diff%C3%A9rence-Entre-Bilan-De-La-Banque/350422.html

  • Une Europe des patrons ?
    http://www.laviedesidees.fr/Une-Europe-des-patrons.html

    Le #syndicalisme patronal au niveau européen n’a rien d’évident. En aucun cas un lobby, il est tiraillé par des divisions et peine à épouser une échelle supranationale. Un ouvrage collectif explore les modalités de représentation et d’action des entreprises européennes.

    Livres & études

    / #patronat, syndicalisme, #Union_Européenne

    #Livres_&_études

  • Les chefs d’entreprise exigent plus d’austérité
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=2310

    La plèbe devra souffrir. C’est le funeste message – évidemment exprimé en termes moins directs – que de puissants hommes d’affaire ont transmis à huis clos aux dirigeants européens à Bruxelles. J’ai eu personnellement en main les notes d’information préparées pour un déjeuner d’affaire entre un groupe de hauts dirigeants …

    #Du_côté_des_dominants #Nos_enquêtes #austérité #Europe #Patronat

  • ZONES _ Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot La violence des #riches
    http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=176

    Chronique d’une immense casse sociale Zones Sommaire Remerciements Avant-propos 1. Patrons spéculateurs et salariés jetables 2. La délinquance des riches 3. L’#oligarchie dans la France de François Hollande 4. La domination dans les têtes 5. La mécanique de la domination 6. La ville comme champ de bataille Conclusion. Le « Bourgeoisisme » et ses ennemis

    Tags : .ebook riches #inégalités (...)

    #.ebook #Capitalisme #patronat #banque #Politique #salariat #luttes_des_classes #:Pinçon-Charlot