• Lessons From the #COVID-19 Pandemic: Updating Our Approach to Masking in Health Care Facilities | Annals of Internal Medicine
    https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M23-1230

    In a recent article, Shenoy and colleagues (2) proposed a transition back to prepandemic approaches to mitigating health care–associated respiratory viral infections by using Standard Precautions and Transmission-Based Precautions in health care settings. This recommendation assumes that our prepandemic approach to preventing hospital-acquired respiratory viral infections was adequate. In fact, it is likely that before the pandemic, we vastly underappreciated the degree of harm caused by hospital-acquired respiratory viral infections that were preventable by masking among patients and HCWs (7). Prior policies focused exclusively on limiting health care–associated infections from identified ill patients to HCWs. As Palmore and Henderson highlight (3), the lessons learned from the COVID-19 pandemic have led to a greater appreciation of asymptomatic, presymptomatic, and pauci-symptomatic transmission of SARS-CoV-2 and other endemic respiratory viruses (8). Prior policies assumed that patients with active infection are identified, tested, and isolated appropriately. Yet it is estimated that asymptomatic and presymptomatic cases account for the majority of SARS-CoV-2 spread (9). These findings mean that it is not possible to consistently identify patients and HCWs who are capable of transmitting virus, especially as hospitals discontinue universal SARS-CoV-2 admission testing. We also recognize that nonrespiratory symptoms and diagnoses (10) may further delay identification of ill persons and may require a clinician to suspect and then place patients on traditional transmission-based precautions.

    […]

    We should be mindful of continuing areas of uncertainty while integrating the lessons learned into our hospital-based practices to prevent harm to vulnerable patients rather than reverting to suboptimal prepandemic behaviors.

    #leçons #prévention

  • Interview de Paul Rocher, auteur de « Que fait la police ? Et comment s’en passer » - La Grappe
    https://lagrappe.info/spip.php?article348

    Les évènements récents, qui ont bouleversé l’actualité de notre pays suite à la mort de Nahel, ont rappelé la nécessité de pousser la critique de l’institution policière et ce jusqu’au questionnement concernant la poursuite de son existence même. Paul Rocher, déjà auteur en 2020 de « Gazer, mutiler, soumettre. Politique de l’arme non-létale » aux éditions La Fabrique, de passage il y a peu à Bordeaux, a accepté de répondre à nos questions. Voici la présentation de son travail et de sa pensée abolitionniste.

    […]

    Pour le démontrer, je mobilise une série de travaux académiques qui montrent que seulement une toute petite partie du temps de travail d’un policier concerne les affaires criminelles, entre 10 et 1%.

    […]

    Se pose donc la question de ce que fait réellement la police. Pour y répondre, un examen du contexte dans lequel la police moderne voit le jour est édifiant. Il est alors frappant de constater que la fondation de cette institution dans la 2e moitié du 19e siècle n’est pas une réponse à une augmentation de la criminalité. Cette dernière n’augmente pas à ce moment. C’est une réponse à la formation de la classe ouvrière, dont la classe dominante se méfie. Autrement dit, la police est une institution indissociable au capitalisme et des rapports de classe qui en résultent. Elle a été fondée pour maintenir un ordre qui est constamment menacé par sa propre progéniture : la vaste majorité des perdants systématiques.

    #police #violences_policières #histoire #Paul_Rocher #interview

  • L’Hécatombe invisible - Matthieu Lépine
    https://lundi.am/L-Hecatombe-invisible-Matthieu-Lepine

    Cette année 2023 a été marquée par le mouvement de protestation contre la #réforme_des_retraites et son point d’orgue, le passage de l’âge de départ de 62 à 64 ans. Cette protestation était évidemment légitime, encore plus si l’on tient compte des différences entre les #riches et les #pauvres, les premiers jouissant d’une espérance de vie plus longue de plusieurs années que celles des seconds. Travailler longtemps à des postes pénibles et mourir peu après avoir arrêté, c’est en gros ce qu’imposent à la plupart de salariés celleux qui ne se font guère de soucis pour leurs vieux jours. Il y a de quoi s’énerver. C’est ce qui arriva à certain député de la France insoumise, traitant carrément d’assassin le ministre du Travail au cours des débats houleux sur ce projet de #loi_scélérate – une de plus. De fait, il ne parlait pas alors précisément de la question des retraites, mais de celle des morts au #travail, soit avant la retraite, souvent même bien avant, puisque « la fréquence des accidents du travail est 2,5 fois plus importante chez les moins de 25 ans que pour le reste des travailleurs ». Scandale dans l’hémicycle : le député dut présenter ses excuses, comme si la politique du gouvernement n’avait rien à voir avec ce qui est le plus souvent rapporté sous la rubrique « faits divers » de la presse quotidienne régionale. Le livre de #Matthieu_Lépine a lui-même eu droit à un traitement semblable : les médias en ont parlé quelques jours lors de sa sortie, qui ne semble malheureusement pas avoir eu de suite comme cela avait été le cas, par exemple, après la publication du livre Les Fossoyeurs autour du scandale de la gestion privée des maisons de retraite (et même si j’imagine qu’il ne faut pas surestimer les conséquences du scandale soulevé alors – business must go on).

    https://seenthis.net/messages/936212

  • Écologistes, au #travail !
    https://laviedesidees.fr/Paul-Guillibert-Exploiter-les-vivants

    Comment réconcilier les travailleurs et l’écologie ? En rappelant que celle-ci doit s’intéresser aux modes de production autant que de consommation. Se constituerait alors un « communisme du vivant » dont Paul Guillibert esquisse les concepts fondamentaux. À propos de : Paul Guillibert, Exploiter les vivants. Une #écologie politique du travail, Amsterdam

    #Philosophie #nature #marxisme #exploitation #animaux
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230925_guillibert.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230925_guillibert-2.docx

  • #Pauvreté : le faux plan du gouvernement | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/pauvrete-faux-plan-gouvernement/00108113

    […] permettre à davantage d’enfants de profiter des temps périscolaires est une bonne chose, mais l’objectif affiché est ridicule : seuls 278 000 enfants seront concernés d’ici 2027, alors que 2,9 millions d’enfants vivent dans des ménages pauvres.

  • #Précarité_alimentaire : « Les a priori sur les pauvres représentent un frein politique puissant »

    La crise liée à l’#inflation met en lumière la réalité de millions de personnes qui dépendent de l’#aide_alimentaire. Benjamin Sèze est l’auteur de “Quand bien manger devient un luxe” (Les Éditions de l’Atelier, 2023), une enquête fouillée sur la réalité de la précarité alimentaire en #France. Interview.

    « Ça ne coûte pas plus cher de bien manger », disait la réclame de Casino. Un slogan publicitaire, mais aussi une idée reçue démontée pied à pied dans l’ouvrage de Benjamin Sèze, “Quand bien manger devient un luxe. En finir avec la précarité alimentaire”, (Les Éditions de l’Atelier, 2023) : https://editionsatelier.com/boutique/accueil/372-quand-bien-manger-devient-un-luxe--9782708254114.html

    Alors que l’inflation des #prix de l’#alimentation culmine à plus de 21 % sur deux ans, cette enquête jette une lumière crue sur les millions de personnes qui dépendent de l’aide alimentaire. Mais aussi sur celles qui ne peuvent se nourrir comme elles le souhaiteraient.

    Ce livre invite à changer de regard sur l’aide alimentaire et sur l’accès à une alimentation saine et durable. Il envisage également de véritables #politiques_publiques « pour en finir avec la précarité alimentaire ». Interview.
    Inflation, hausse du nombre de bénéficiaires… Récemment, les Restos du cœur ont tiré la sonnette d’alarme. Doit-on lire cette séquence comme un épiphénomène ou comme le révélateur d’une crise plus profonde ?

    À chaque crise, il y a une montée de la précarité alimentaire. Il y a à la fois une augmentation des ménages concernés qui, du fait d’une baisse des revenus ou d’un accroissement des charges, se retrouvent pris à la gorge. Mais il y a aussi une montée de l’intensité de la précarité pour les ménages qui sont déjà en difficulté. On ne peut pas seulement parler de nouveaux pauvres. Cette crise révèle des situations de précarité existantes qui se sont intensifiées.
    Dans votre ouvrage, vous mettez en exergue le fait que des millions de personnes dépendent de l’aide alimentaire. Un pourcentage en augmentation depuis 15 ans…

    Oui, même depuis 30 ans. Les chiffres peuvent différer, mais, aujourd’hui, on sait qu’on est au moins autour de 5 millions de personnes qui dépendent de l’aide alimentaire.

    Le dernier chiffre sur l’insécurité alimentaire porte le nombre de personnes concernées à 8 millions. On ne parle pas que des personnes qui recourt à l’aide alimentaire, mais aussi des personnes qu’on considère en situation d’insécurité alimentaire par rapport à certains critères.

    À partir de là, on se rend compte que l’aide alimentaire va bien au-delà des personnes les plus marginalisées de notre société. Le public de l’aide alimentaire, c’est un peu monsieur et madame tout le monde. Ce sont les étudiants précaires de la classe moyenne, le travailleur précaire, le chômeur de longue durée, la mère seule, le petit retraité…

    Pour beaucoup de personnes, c’est une aide qui est pérenne depuis plusieurs années et parfois jusqu’à la fin de leur vie. Je pense aux retraités, il y a des femmes qui ont travaillé avec de petits salaires, en temps partiel, et qui se retrouvent avec des pensions d’environ 700 euros.

    Nous sommes complétement sortis de l’objectif initial de l’aide alimentaire qui, dans les années 80, était celui d’une aide d’urgence, ponctuel. Nous sommes arrivés à un système d’approvisionnement parallèle au marché classique pour des millions de personnes en France.
    Est-ce le résultat de choix politiques ?

    C’est la résultante de choix et de non-choix politiques. L’existence de ce système caritatif repose sur quatre grands acteurs que sont les Restos du cœur, la Croix rouge, le Secours populaire et les banques alimentaires.

    Aujourd’hui, l’État se repose sur ce système qui est porté par des acteurs associatifs qui, eux-mêmes, dépendent du bon vouloir des citoyens de donner de l’argent ou de s’engager bénévolement pour pouvoir assurer le fonctionnement de ces structures.

    De ce fait, les gouvernements successifs n’ont entamé aucune réflexion politique sur la lutte contre la précarité alimentaire. L’État se contente de soutenir ces acteurs à coup de millions d’euros.

    Mais c’est aussi la résultante de choix politiques, dans la mesure où depuis sa création, au milieu des années 80, le système d’aide alimentaire a eu d’autres finalités que sa finalité sociale. Dès le début, l’aide alimentaire a servi à écouler les stocks de produits agricoles stockés par les États pour éviter que les prix agricoles ne s’effondrent.

    Avec la politique agricole commune (PAC), on a demandé aux producteurs européens de surproduire avec le risque que les cours des produits agricoles ne s’effondrent en même temps que le revenu des agriculteurs. Pour éviter cela, les États achetaient le surplus.

    La création de ce système d’aide alimentaire a donc été une opportunité d’écouler ces stocks et de faire une politique anti-gaspillage de ces stocks et une politique de maintien des prix agricoles.

    Ensuite, l’aide alimentaire a été détaché de la PAC, mais on l’a remplacée par un autre objectif, celui de la lutte contre le gaspillage de l’industrie agroalimentaire. Depuis la loi “Garot” de 2016, les supermarchés sont obligés de se mettre en lien avec des associations pour distribuer leurs invendus et éviter le gaspillage alimentaire.
    Quelles sont les limites de cette politique ?

    Il permet la non-réflexion sur la surproduction et le gaspillage de l’industrie agroalimentaire. Mais ça pose aussi un certain nombre de problèmes en termes de qualité de l’alimentation et d’adéquation par rapport aux besoins des personnes.

    On sait que l’aide alimentaire est une nourriture essentiellement de mauvaise qualité nutritionnelle. Les maladies liées à une mauvaise alimentation sont surreprésentées parmi le public de l’aide alimentaire.

    Ça pose également un problème de dignité. Comment s’envisage-t-on en tant que citoyen quand, pour remplir un besoin aussi primaire que celui de se nourrir et de nourrir sa famille, on dépend du don des autres, des invendus des supermarchés, donc de ce que les autres n’ont pas voulu acheter ?
    Vous le soulignez dans votre livre, la précarité alimentaire ne concerne pas seulement les personnes qui ont recours à l’aide alimentaire…

    Selon une étude du Crédoc, une personne sur deux se débrouille sans l’aide alimentaire. Aujourd’hui, on se rend compte qu’il y a deux fois plus de personnes en précarité ou en insécurité alimentaire que de personnes qui recourt à l’aide alimentaire.

    Il y a différentes raisons à cela. Certains ne rentrent pas dans les critères pour s’inscrire à la distribution de colis. D’autres ne sont pas informés ou sont trop éloignés des points de distribution. Il y a aussi, plus simplement, des questions de dignité. Un refus de perdre sa liberté, son autonomie dans son alimentation, devoir aller dans un lieu stigmatisant, bénéficier du don des autres pour se nourrir…

    Beaucoup de personnes préfèrent s’en passer et utilisent d’autres stratégies. On va être là dans de la privation, l’aide de proches et le recours à une alimentation à bas coup, souvent de mauvaise qualité.

    Olivier de Schutter (ancien rapporteur pour le droit à l’alimentation, à l’ONU, NDLR) regrette que l’aide alimentaire et l’alimentation low cost servent de substitut à des politiques sociales plus protectrices. L’État se repose sur ces deux piliers. Il y a l’idée que pour les gens qui ont peu de moyens, il existe toute une gamme de produits à bas coût. L’idée que le marché est bien fait.

    Sauf que c’est une illusion. On ne prend pas en compte le fait que des millions de personnes sont contraintes dans leur alimentation. Elles sont obligées d’acheter des produits qui ne correspondent ni à leurs besoins ni à leurs goûts et qui, objectivement, ne sont pas bons pour elles.
    Dans votre livre, vous battez en brèche l’idée qu’il y aurait des « goûts de pauvres ». Récemment, dans les colonnes de Ouest France, Olivia Grégoire, la ministre chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, appelle à réintroduire des cours de cuisine à l’école pour lutter contre l’inflation alimentaire. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

    La question de l’éducation à une meilleure alimentation n’est pas une mauvaise idée en soi, mais elle le devient quand elle ne concerne que les précaires. Elle est inefficace pour énormément de ménages en situation de précarité alimentaire qui n’ont absolument pas besoin d’être éduqués. Par ailleurs, elle est stigmatisante.

    Depuis 20 ans, les questions sur les pesticides, les OGM, l’obésité infusent dans le débat public. Aujourd’hui, tout le monde est plus ou moins au courant de ce qu’est une alimentation saine et durable et des intérêts d’une telle alimentation.

    Par ailleurs, il y a une étude du Crédoc qui montre que les plus gros consommateurs de produits sucrés sont les CSP+. Sauf qu’ils consomment par ailleurs autre chose. Le problème de la précarité alimentaire, c’est surtout la non-consommation de certains produits comme les fruits et légumes.

    Les a priori sur les pauvres représentent un problème, un frein politique puissant. S’ils sont pauvres, ils sont présumés irresponsables, mauvais gestionnaires et fainéants. À partir de là, ça oriente la réflexion politique. Il s’agira de faire des dons en nature et pas en liquide au risque que les pauvres achètent des écrans plats.

    Les préjugés sur les pauvres, c’est aussi ce qui justifie l’aide alimentaire. À partir du moment où on considère que les pauvres sont responsables de leur situation, on ne se questionne pas sur les raisons de la pauvreté et sur les dysfonctionnements de notre société. On n’a pas de réflexion systémique, on envisage la pauvreté comme une espèce de verrue sur un corps sain, comme une anomalie dans un système qui fonctionne, un monde à part.

    Donc, on n’est pas choqués que pour ces gens-là les règles ne soient pas les mêmes. On n’est pas choqués que ces gens-là doivent dépendre du don des autres pour pouvoir manger. Par contre, on est choqués quand il refuse les produits qui ont atteint la date de péremption. On est choqués quand les associations refusent des lasagnes à la viande de cheval.
    À quoi pourraient ressembler des politiques publiques de lutte contre la précarité alimentaire ?

    Il y a de nombreuses pistes de réflexions. La précarité alimentaire est souvent le produit d’autres formes de précarité. C’est-à-dire que l’alimentation est une variable d’ajustement, comme le chauffage, quand le budget est trop serré.

    Une politique de lutte contre la précarité alimentaire ne vise pas forcément l’alimentation. Ça peut passer par une hausse des minimas sociaux, une augmentation des bas salaires. Ça peut être des politiques publiques de protection sociale qui vont aboutir à améliorer les conditions d’alimentation des ménages.

    À Grande-Synthe, ils ont mis en place Minimum Social Garantie (MSG). Une aide de la commune pour compléter le revenu des ménages qui n’atteignent pas le seuil de pauvreté. Après une évaluation, ils se sont rendu compte que cette augmentation de revenu, pour la plupart, partait dans l’alimentation.

    La stratégie de l’aide financière est intéressante, elle permet de redonner de l’autonomie et de la liberté aux ménages dans leur consommation alimentaire. Lever une première contrainte de l’aide alimentaire qui n’est pas des moindres sur les questions de dignité et puis mettre en adéquation l’alimentation par rapport à ses besoins.

    Il pourrait aussi y avoir une politique incitative sur la structure de l’offre alimentaire. Sur la structure de l’offre des supermarchés, sur les recettes des industriels qui transforment les produits… Sur les questions de santé, il y a des recommandations en fixant des taux minimaux en gras, en sel, en sucre dans les produits. Ce sont seulement des recommandations. Sur la fiscalité, en taxant les produits de trop mauvaises qualités, mais avec le risque de pénaliser les précaires si rien n’est proposé à côté. Avec les aides, on peut favoriser la production de produits sains et durables

    Mais on en est bien loin d’une vraie réflexion politique… Pour le trimestre anti-inflation, le gouvernement n’a même pas réuni un collège de spécialiste de la santé pour déterminer des produits de bases sur lesquels baisser les prix. Le gouvernement à laisser ça au libre choix des enseignes qui ont décrété ces panels selon leurs propres critères. Ça a été plus ou moins rectifié, mais les premiers paniers ne comportaient même pas de fruits et légumes. Par contre, il y avait des sodas et des produits ultra-transformés.

    https://www.bondyblog.fr/opinions/precarite-alimentaire-les-a-priori-sur-les-pauvres-representent-un-frein-p
    #alimentation #préjugés #pauvres #pauvreté

  • « L’aide alimentaire n’est pas la solution à la pauvreté » | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/laide-alimentaire-nest-solution-a-pauvrete/00108050

    Début septembre, les Restos du cœur, l’une des grandes associations d’aide alimentaire avec le Secours populaire, la Croix rouge et les Banques alimentaires, a tiré la sonnette d’alarme : il lui manque 35 millions d’euros. Rapidement, le gouvernement a annoncé qu’il donnerait 15 millions, Bernard Arnauld, PDG de LVMH, a promis 10 millions d’euros. Les Bleus y sont eux aussi allés de leurs annonces, et on ne compte plus les mobilisations de grandes entreprises pour la cause.

    https://justpaste.it/aztd6

    #aide_alimentaire #pauvreté

    • Il y aurais des « bébés trans » et on devrait les repéré en prénatal... Et aider les prises d’hormones pour des mineurs et accéléré les interventions chirurgicales. Tu peu pas voter ni te faire tatoué mais te faire détruir le corps à coup d’hormones et sous le bistouri de chirugiens vereux tout est ok
      #terf #sexisme

    • Yop, je ne suis pas sûr qu’on ait compris la même chose, il me semble bien que quand elle dit ça, elle parle de gens qui se sont découverts et qui commencent leur parcours de trans : c’est ça qu’elle appelle les bébés trans !

      Pour le reste ya plusieurs choses qui me questionnent ou avec lequel je ne suis pas d’accord, mais peu importe, c’est parce que majoritairement l’argumentation tranche complètement avec d’autres et qu’elle critique l’identité intérieur comme concept politique, et qu’elle pense qu’il faut bien se baser sur comment la société, les autres gens, nous traitent et/ou nous maltraitent, càd bien binairement en tant qu’hommes ou femmes.

    • La formule est pas terrible, d’autant plus qu’elle l’utilise après avoir affirmé qu’elle aurais du etre écouté plus jeune, prendre des bloqueurs de puberté (donc avant ou pendant la puberté) et acceleré sa transition chirurgicale. Pour les nuances que tu fait effectivement c’est un peu plus construit que le discours transactiviste mais j’ai pas pu écouté en entier, son adresse aux « terfs » a eu raison de moi.

    • Le coup des TERF d’entrée de jeu, évidemment…

      – J’ai tendance à trouver cette histoire de « matérialisme trans » assez artificielle (ici, en l’introduisant comme une réponse aux critiques venues des TERFs, ça aurait même le don de la rendre encore plus artificielle). C’est pas inintéressant, parce que pourquoi pas, classe sociale des hommes et des femmes, donc la transition comme changement de classe sociale, mais je ne trouve pas ça concluant pour autant. Par analogie : personne racisée, on peut aussi considérer qu’il s’agit de classe sociale, et dans ce cas, Michael Jackson qui se blanchissait, certes c’est sa liberté, mais est-ce la façon de dépasser le racisme que la lutte contre la négrophobie a envie de promouvoir ? Et à l’inverse, je pourrais décider d’avoir l’apparence d’une personne noire, et revendiquer ainsi que j’ai changé de classe sociale, et prétendre qu’ainsi je lutte contre les stéréotypes racistes et ce cis-patriarcho-raço-capitalisme qui ne reconnaît qu’une seule façon d’être noir ou blanc. Ce que je veux dire par là c’est qu’en introduisant la question de la classe sociale, certes on se donne un vocabulaire différent, mais je n’ai pas vraiment l’impression qu’on réponde à grand chose non plus avec ça.

      – J’ai l’impression qu’on reste encore à la question de l’identité tout en prétendant la dépasser : il s’agit toujours d’expliquer pourquoi elle est « une femme comme les autres » (c-à-d. autant qu’une femme cis). Ici non pas parce qu’elle se ressentirait de l’identité femme, mais parce qu’elle appartiendrait désormais objectivement à la classe sociale des femmes. Encore une fois, ça semble toujours largement déterminé par le fait qu’elle veut répondre à une critique des TERFs, à savoir si elle est complètement une femme, donc au final une question d’identité.

      – Il y a deux passages où j’ai trouvé qu’elle allait particulièrement vite et de manière pas du coup convaincante, sur des questions qu’elle introduit elle-même et alors que je ne suis même pas certain qu’il était indispensable d’aller par là. (1) Elle pose la question de savoir pourquoi, si ce n’est pas une question d’identité personnelle, une personne deviendrait trans : c’est il me semble là qu’elle utilise l’expression « bébé trans », et de mémoire c’est expédié en deux phrases et je n’ai pas trouvé ça bien intéressant. (2) Et l’autre passage franchement flottant qu’elle expédie vite fait, c’est qu’elle serait physiquement femme après la transition, et il n’y aurait que les chromosomes qui ne seraient pas modifiables, mais que de toute façon les chromosomes ne sont si importants que ça ; là c’est super-super léger (euphémisme). Ne serait-ce que parce qu’elle dit elle-même qu’on choisit soi-même son niveau de transition, donc là elle n’est pas loin de décrire qu’une « vraie » trans serait une personne opérée, alors qu’elle soutenait le contraire juste avant (le méchant médecin qui ne veut pas « fabriquer des brésiliennes »). Et surtout parce que ça fait l’impasse sur les caractères sexuels primaires, c’est-à-dire liés à la reproduction, et justement c’est ce qui pour les féministes est largement considéré comme le fondement du patriarcat : les hommes contrôlent le système reproductif des femmes.

      – Et surtout puisqu’elle annonce qu’elle se positionne comme répondant aux TERFs, il me semble qu’elle évite totalement les critiques habituelles. La question de l’identité et la critique de la théorie du genre sont évidemment importantes (déjà discuté ici). Mais ce qu’on entend largement, ce sont des problèmes « pratiques », sur l’impact que les revendications trans posent. La question de l’identité sexuelle ou de troubles psys qui risquent d’être détournés en « solution » trans (filles qui refusent les stéréotypes de genre, adolescent·es homosexuel·es, prévalence de troubles autistiques, hypothèse de la contagion sociale…), alors que la dysphorie de genre était un phénomène ultra-minoritaire. Lié à cette question de « simplifier » en transidentité ce qui pourrait relever d’autre chose, la question des bloqueurs de puberté, voire des opérations chirurgicales, avant l’âge adulte. Ensuite les risques que la simple « autodéclaration » fait peser sur les espaces féminins (toilettes, vestiaires, prisons). Puis la question du sport féminin, et le problème de l’inégalité de force physique entre mâles et femelles humaines. Mais aussi les conséquences sur l’exploitation des femmes qu’impliquent la prostitution et la GPA (autres revendications habituelles).

      – C’est d’ailleurs un intérêt de son intervention : en évacuant la question de l’identité personnelle, elle évacue aussi le fait que les TERFs, en critiquant la théorie du genre, seraient en train de nier l’identité même des gens, et de ce fait ça ouvrirait la porte à se comporter de manière un peu moins insultante. Par contre, elle introduit l’idée de matérialisme, mais ce faisant, elle se limite à la question de son identité de classe, mais elle occulte en quoi « matériellement », justement, certaines revendications du transactivisme impactent la classe sociale des femmes (perturbation du suivi statistique des inégalités liées au sexe, espaces protégés des femmes, protection contre les prédateurs, survie du sport féminin de haut niveau, exploitation et violence de la prostitution, marchandisation par la GPA). Et évidemment on dénonce d’entrée de jeu les médecins réactionnaires, mais on évacue les risques de la médicalisation (hormonale voire chirurgicale) précoce des adolescents. Donc « maintenant j’appartiens à la classe sociale des femmes », mais j’évacue les risques que certaines de des revendications trans impliquent pour cette « classe sociale » des femmes, des lesbiennes et des adolescent·es. (Et bien sûr je commence mon discours en insultant des femmes féministes, sinon je ne serais pas féministe.)

    • Je suis globalement d’accord, j’ai noté les mêmes points de désaccord, mais pour moi ce qui est important reste d’évincer au max (même si pas entièrement) la question de l’identité intérieure (comme une sorte de spiritualité), et se rebaser sur comment les autres dans la rue nous perçoivent, càd la vie en société à tel instant donné.

      Si déjà uniquement ce point c’était un peu plus partagé, alors on pourrait avoir des débats moins insultants, voire des débats tout court, quand bien même on serait pas d’accord sur plein d’autres points. Ça serait la base de départ d’être d’accord là-dessus.

    • Merci pour ton résumé critique @arno
      @rastapopoulos le soucis c’est que le ressenti de la personne est opposé comme un absolu et après cela on ne peu pas discuté du ressenti puisque c’est interieur à chacune. A mon avis c’est du domaine des psy (ou des religieux mais bof), et c’est avec un psy qu’on peu chercher ce qui fait qu’on se ressent d’être d’un certain genre ou autre.

      Pour la perception que les autres ont de notre genre choisi, c’est simplement jouer sur les apparences : changer sa garde-robe, se maquiller, épilé, modifié hormonalement, chirugicalement et civilement. Tout cela concerne des domaines economiques très juteux et le marché capitaliste adore le ressenti trans. Car les trans consomment énormément de tous ces produits dont l’offre s’élargit et ils représente potentiellement un marché captif à vie, ils sont très prosélyte.

      Au passage à un moment la conférencière dit qu’il faut arrêter de faire des hystérectomie aux hommes trans. Elle dit cela comme si les hystérectomies étaient faites par sadisme transphobe de la part des medecins, mais la prise de testostérone sur une période prolongée de quelques années pour une femelle de l’espèce humaine provoque l’apparition de fibromes, atrophie des tissus, ovaires polykystiques et risques de tumeurs à l’utérus et aux ovaires (entre autre pbl). Si les hommes trans sont stérilisés ce n’est pas par transphobie, mais c’est pour des raisons de santé liée à la dangerosité des hormones de transition et aussi de confort car ces atrophies et polykystes sont douloureux même si ils ne sont pas tous cancérigènes.
      source : https://entousgenresblog.wordpress.com/2020/02/21/666

      ici un article qui alarme sur la forte prévalence des cancer du col de l’uterus des hommes trans par manque de suivi gynecologique
      https://www.gyneco-online.com/colposcopie/prevention-du-cancer-du-col-uterin-chez-les-transgenres-hommes

  • San Franciscos Niedergang : Warum ich ausgerechnet hier an einen Witz aus DDR-Zeiten denken musste
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/san-francisco-innovativ-schoen-arm-li.388253

    L’auteur de ce récit de voyage constate une dégradation des conditions de vie en Californie comparable à la situation en #URSS autour de 1990.

    16.09.2023 von Rumen Milkow - Unser Autor hat sich San Francisco einmal genauer angesehen und festgestellt: Die lange Wartezeit bei der Passbehörde ist hier das kleinere Übel.

    Der bekannte Song „Are you going to San Francisco“ von John Phillips von The Mamas & The Papas aus den Sechzigern, bekannt in der Version von Scott McKenzie, besagt, dass man unbedingt Blumen im Haar haben sollte, wenn man nach San Francisco kommt, wo man einige „sanfte Menschen“ treffen würde.

    Wir hatten keine Blumen im Haar und die einzigen, die wir zu den frühen Stunden in den Straßen Downtown San Francisco antrafen, waren gebrochene Menschen, Drogenabhängige und Obdachlose, und das in großer Stückzahl. Überall roch es nach Urin, Kot und Erbrochenem.

    Die Bürgersteige ganzer Straßenzüge waren mit Zelten vollgestellt. Im letzten Jahr soll es sogar eine richtige Zeltstadt vor dem Rathaus gegeben haben, wie ich später erfuhr.
    Menschen leben in Zelten

    Dass ich ausgerechnet in San Francisco an einen Witz aus DDR-Zeiten denken würde, der mir sogleich im Hals stecken blieb, hätte ich mir nie träumen lassen. In dem Witz kommt Erich Honecker zurück von einem Staatsbesuch in der Mongolei, von dem er die Erkenntnis mitbringt, dass man außerhalb der Hauptstadt auch in Zelten wohnen kann. Der Witz war auf das DDR-Wohnungsbauprogramm gemünzt, das ins Stocken geraten war.

    Mit den Zelten waren die in der Mongolei bis heute üblichen Jurten gemeint. Die Straßen von San Francisco im Jahr 2023 sind nicht von Großfamilien mit Jurten bevölkert, sondern von Obdachlosen in Zelten. Viele haben auch nur einen Schlafsack.

    Meine Frau kommt aus Kalifornien, weswegen ich im Sommer zwei Monate dort war. Die Hauptstadt Kaliforniens, Sacramento, ist eine Stunde von Grass Valley entfernt, dem Heimatort meiner Frau. Grass Valley ist eine Kleinstadt im Nordosten Kaliforniens am Fuße der Sierra Nevada mit 13.000 Einwohnern.

    Braucht man einen Pass, so wie meine Frau, kann man ihn nicht in Grass Valley beantragen und auch nicht in Sacramento, sondern muss ins drei Stunden entfernte San Francisco fahren. Diese Praxis ist durchaus üblich in den USA. Manche müssen sogar in einen anderen Bundesstaat fahren, um an einen Reisepass zu gelangen.

    Die Wartezeit für einen neuen Pass betrug in San Francisco bereits vor Corona 9 bis 13 Wochen. Jetzt dürfte sie eher 13 Wochen plus X betragen. Nicht nur in Berlin hapert es mit der Personalausstattung der Behörden.

    Da meine Frau im Ausland lebt und wir wenige Tage später nach Berlin zurückfliegen wollten, bestand berechtigte Hoffnung, dass man dies als ausreichende Gründe akzeptieren würde, um in den Genuss eines Express-Services zu kommen. Ob man ihr auch wirklich innerhalb eines Tages einen neuen Pass ausstellen würde, das konnte ihr zuvor niemand bei der Passbehörde sagen. So machten wir uns auf den Weg nach San Francisco, um es herauszufinden.

    Diebstähle und Einbrüche an der Tagesordnung

    Zu früher Morgenstunde fanden wir zunächst ausschließlich Menschen, die in gewisser Weise „sanft“ waren, wie in dem bekannten Song beschrieben, allerdings eher im Sinne von abgestumpft und betäubt. Ein Grund dafür ist die Droge Fenthanyl, die nicht nur in San Francisco ein großes Problem ist, auch weil mit ihrer Beschaffung Diebstähle und Einbrüche verbunden sind.

    Viele Geschäfte in San Francisco stehen deswegen heute leer, oft sind die Eingänge und Scheiben mit Holzplatten verbarrikadiert. Schilder an Fensterscheiben von Autos weisen darauf hin, dass sich ein Einbruch nicht lohne, weil sich keine Wertsachen im Wageninneren befänden.

    Auch in den selbstfahrenden Autos, die immer mehr Menschen alleine, also ohne Fahrer, durch eine dystopische Kulisse befördern, dürfte kaum etwas zu holen sein, sieht man von den unzähligen Kameras auf dem Fahrzeugdach ab. Ich musste an Filme wie „Soylent Green“ und „Idiocracy“ denken. In beiden Filmen werden Straßen einer amerikanischen Großstadt von verwahrlosten Menschen bevölkert.

    Die Nähe zum Silicon Valley mit Hightech-Unternehmen wie Apple, Google und Facebook hat die Preise für Mietwohnungen und Häuser in der Stadt in den vergangenen Jahren explodieren lassen. Rund 35.000 Menschen gelten in San Francisco und der Bay-Area aktuell als obdachlos.

    Öffentliche Plätze fallen durch das Fehlen von Bänken auf, was Obdachlosen einen dauerhaften Aufenthalt erschweren soll. In nicht wenigen Haltestellen öffentlicher Verkehrsmittel, denen in aller Regel die Glasscheiben fehlen, haben sie sich mit ihren Schlafsäcken niedergelassen.

    Die Wohnungskrise ist außer Kontrolle geraten, Familien mit einem Einkommen von 120.000 Dollar gelten offiziell als arm. Diese Ziffer hat das amerikanische Ministerium für Wohnungsbau festgelegt, sie ist die höchste im ganzen Land. Politiker und Hilfsvereine fordern deswegen nun sogar Bürger auf, Obdachlose bei sich aufzunehmen.

    Wirtschaftlich stärkster Bundesstaat

    Ein Problem, das auch in Berlin nicht ganz unbekannt ist, wenngleich nicht in diesem Ausmaß. Auch in der deutschen Hauptstadt gibt es hin und wieder Zelte von Obdachlosen. In aller Regel werden die Leute, die darin leben, von Ordnungsamt und Polizei rasch zum Abbau ihrer Unterkunft bewegt. Auch Berlin zieht viele Obdachlose aus dem Rest des Landes und aus dem Ausland an.

    Ähnliches gilt auch für San Francisco, wobei hier das milde kalifornische Klima hinzukommt. Ein weiterer Unterschied ist, dass San Francisco eine nicht unbedeutende Stadt im wirtschaftlich stärksten Bundesstaat der USA ist, der immerhin 14 Prozent zum Gesamtbruttoinlandsprodukt der Vereinigten Staaten beiträgt und darüber hinaus, wäre er ein Nationalstaat, die fünftgrößte Volkswirtschaft der Welt darstellt, vor Großbritannien, Frankreich und Indien.

    Es war ein sonniger Tag Ende Juli, an dem wir kurz nach sieben Uhr morgens in San Francisco ankamen. Eine knappe Stunde später tauchten die ersten Menschen, die aller Wahrscheinlichkeit nach noch eine Wohnung hatten, auf den Straßen von Downtown San Francisco auf, die zuvor praktisch ausschließlich von Obdachlosen und Suchtkranken bevölkert waren.

    Es waren vor allem Mitarbeiter der Stadt, unter anderem der Passbehörde, zu der wir wollten, die sich auf dem Weg zur Arbeit einen Kaffee holten. In Downtown San Francisco gibt es heute nur noch wenige Cafés, und an ihren Eingängen patrouillieren in aller Regel Mitarbeiter der Firma „Urban Alchemy“, die darauf achten, dass keine Obdachlosen in das Café gelangen.

    Meine Frage, ob sie von der Stadt oder von einer Privatfirma bezahlt werden, konnten die Mitarbeiter nicht recht beantworten. Unklar ist auch, ob die Mitarbeiter von „Urban Alchemy“ wirklich für Ruhe und Ordnung sorgen, nicht nur in San Francisco, sondern auch in Los Angeles und Sausalito in Kalifornien und Austin in Texas. Denn es gibt Kritik an der „gemeinnützigen Organisation“, die sich vor allem aus ehemaligen Häftlingen rekrutiert und „non profit“ sein soll.

    Obwohl offiziell kein Sicherheitsdienst, zeigt eine Suche auf LinkedIn Mitarbeiter von „Urban Alchemy“, die sich selbst als solche bezeichnen. Es war kurz nach 9.30 Uhr, als meine Frau ihren Antrag auf einen neuen Pass bei der Behörde, bei der es einen regen Andrang gab, abgeben konnte. Um 15 Uhr am Nachmittag sollten wir wiederkommen.

    Auch in Berlin muss man auf seinen Pass warten, wenngleich nicht so lange wie in San Francisco. Dort sind es nur sechs bis acht Wochen. Und man braucht ebenfalls zwei Termine, die oft nicht ganz einfach zu ergattern sind. Einen Termin, um den Pass zu beantragen. Den anderen, um ihn abzuholen.

    Ob der Pass meiner Frau wirklich am Nachmittag fertig sein würde, konnte uns immer noch niemand garantieren. Dass man ihren Antrag entgegengenommen hatte, nahmen wir als gutes Omen. Da wir jetzt frei und nichts weiteres geplant hatten, gingen wir runter zur Market Street, der bekanntesten Straße in Downtown San Francisco, in der sich unter anderem die Twitter-Zentrale befindet.

    Das Technologie-Unternehmen Uber hat die Market Street bereits verlassen. Twitter könnte dem Vorbild bald folgen. Mit Ausnahme eines lichtdurchfluteten Großraumbüros von „Urban Alchemy“ stehen die Räumlichkeiten nahezu aller großen Geschäfte, Hotels, Banken und Fast-Food-Ketten heute leer und Nachmieter sind nur schwer zu finden.

    Eine Tourismus-Region

    Trotzdem treibt es weiterhin Touristen hierher, vor allem wegen der Endstation der historischen Cable Cars. Auch wenn gegen Mittag einige Besucher der Stadt auf der Market Street unterwegs sind, dominieren auch jetzt Obdachlose und Suchtkranke das Straßenbild. Bei ihrem Anblick stelle ich mir die Frage, was Touristen antreibt, sich durch von obdachlosen und suchtkranken Menschen bevölkerte Straßen kutschieren zu lassen? Eine Antwort will mir nicht einfallen.

    Meine Frau, die in den Neunzigern selbst einige Jahre in San Francisco gelebt hatte, verglich ihren aktuellen Eindruck mit dem Gefühl, das sie Anfang der Neunziger als 17-Jährige bei ihrer Reise in die Sowjetunion Gorbatschows hatte: ein gebrochenes Reich, das bald darauf unterging. Vielleicht so gebrochen wie viele Menschen in San Francisco heute?

    Auch ich war schon mehrfach hier gewesen. Das San Francisco von heute hat mit der Stadt, wie ich sie kenne, nichts mehr zu tun. Ob sie auch untergehen wird? Wer weiß.

    Pünktlich um 15 Uhr waren wir zurück in der Passbehörde. 16.30 Uhr, die Behörde schließt offiziell um 16 Uhr, hielt meine Frau ihren neuen Pass freudestrahlend in den Händen.

    Um der Rush Hour aus dem Weg zu gehen, fuhren wir nicht sogleich aus der Stadt, was um diese Uhrzeit viele tun, sondern „nur“ zur Golden Gate Bridge. Hier gab es ausschließlich Touristen, dazu einen fantastischen Blick auf die imposante Hängebrücke, dem vielleicht bekanntesten Wahrzeichen San Franciscos, die ehemalige Gefängnisinsel Alcatraz und rüber zur Stadt.

    Obdachlose und Drogenabhängige waren dort nicht auszumachen. Fast war es so wie in dem Song von John Phillips: „If you come to San Francisco – Summertime will be a love-in there“.

    #USA #impérialisme #sans_abris #San_Francisco #pauvreté

  • Höchstens 1500 Euro im Monat : Zahlreiche Berliner - Vollzeitbeschäftigte erwartet niedrige Rente
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/hochstens-1500-euro-im-monat-zahlreiche-berliner-vollzeitbeschaftigte-e
    Prèsque la moitié des Allemands travaillant à plein temps c’est à dire entre 40 et 48 heures par semaine n’ont droit qu’à une retraite en dessous de 1500 €/mois. Bonjour la queue devant les poubelles où « tout le monde » essaye de ramasser quelques bouteilles consignées afin d’arrondir non plus les fins mais les mi-temps des mous.

    Depuis 1989 les gouvernements ont d’abord dépoullié les fonds de retraite pour financer l’annexion de la RDA où on a bradé toutes les ressources crées par le peuple depuis 1949, puis on a réduit le montant de chaque retraite individuelle tout en introduisant des jobs de moins en moins bien payés. Le résultat n’est pas une surprise mais le résultat prévisible des efforts systématiques des social- et chrétien-démocrates, verts et libéraux afin de rendre l’Allemagne « plus compétitive » c’est à dire de donner aux riches en prenant aux pauvres.

    – Vous avez voté pour un des partis mentionnés plus haut ? Vous n’avez pas voté du tout ? Alors tant pis pour vous. Vous saviez ce qui vous attendait.
    – ...
    – Ah bon, vous n’étiez pas au courant ? Fallait lire et écouter les infos. Tout se préparait devant vos yeux.
    – ...
    – Vous étiez trop occupés par vos soucis quotidiens ? Désormais vous le serez davantage !

    L’ennemi de classe ne fait pas de prisonniers. Vous ne crèverez pas de faim mais de l’absence de tout ce dont vous avez besoin pour rester en forme. Alors bougez vos culs avant qu’il ne soit trop tard pour bouger du tout. La révolte des grabataires sera vouée à l’échec.

    16.9.2023 - Knapp 40 Prozent der derzeit sozialversicherungspflichtig Vollzeitbeschäftigten in Berlin können im Alter nur mit einer Rente von höchstens 1500 Euro rechnen. In Brandenburg betrifft das sogar fast zwei Drittel. Das geht aus einer Antwort des Bundesarbeitsministeriums auf eine parlamentarische Anfrage der Linken im Bundestag hervor.

    Demnach haben in Berlin 400.640 der 1,02 Millionen Arbeitnehmer mit Vollzeitstelle nach 45 Versicherungsjahren eine Rentenanwartschaft von höchstens 1500 Euro monatlich. In Brandenburg sind es 328.980 von 540.057 Beschäftigten in Vollzeit. Bundesweit betrifft das 42,5 Prozent, wie das „Redaktionsnetzwerk Deutschland“ vor einigen Tagen unter Berufung auf Angaben der Bundesregierung berichtet hatte.

    Um auf einen Rentenbetrag von 1500 Euro monatlich zu kommen, ist laut Bundesarbeitsministerium bei 40 Stunden Wochenarbeitszeit ein Stundenlohn von aktuell 20,78 Euro erforderlich. Das sind 3602 Euro brutto im Monat. Zum Vergleich: Der Mindestlohn in Deutschland liegt momentan bei 12,00 Euro pro Stunde.

    Die stellvertretende Fraktionsvorsitzende der Linken im Bundestag, Gesine Lötzsch, forderte die Bundesregierung auf, für eine „armutsfeste Rente“ zu sorgen. „Die Rentenpolitik der vergangenen 30 Jahre war ungerecht.“

    #Allemagne #retraitres #pauvreté

    • dans la parabole des ouvriers de la 11e heure qui est aussi la tendance de la politique sociale l’attitude des lésés (ont travaillé plus) ne semble ni injuste ni déplacée ?

  • Le secours catholique appelle à mieux reconnaître le rôle social des « inactifs » comme les bénévoles ou les aidants


    Dans un local des Restos du cœur, à Paris, le 13 octobre 2020. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP

    Emmanuel Macron avait parlé, en 2018, du « pognon de dingue » que l’Etat consacre aux #minima_sociaux. Le Secours catholique et l’association AequitaZ consacrent un rapport, mercredi 13 septembre, au « boulot de dingue » effectué par les personnes hors de l’#emploi, afin de faire « reconnaître [leurs] contributions vitales à la société ». Il est le fruit d’ateliers associant chercheurs, professionnels associatifs et personnes concernées, dont une partie touche le revenu de solidarité active (RSA). « Ces gens ressentent une injustice à être souvent considérés, dans le discours public, comme des #assistés, des profiteurs et des fainéants. Tandis que, de notre côté, nous voyons des personnes très actives, voire débordées, dont les activités sont utiles, pour elles comme pour la société », résume Jean Merckaert, directeur action plaidoyer France Europe au Secours catholique.

    [...]

    Les auteurs préconisent de « transformer notre système de protection sociale », afin qu’il reconnaisse et sécurise les personnes qui s’investissent auprès des autres, de la société et du vivant, sans pour autant créer d’obligation. Et « la bonne nouvelle, salue Jean Merckaert, c’est qu’il existe déjà une zone grise, avec des activités non rétribuées qui bénéficient d’une forme de reconnaissance » : les sapeurs-pompiers volontaires, les proches aidants salariés, les jurés d’assises, les élus locaux et responsables associatifs bénéficient d’indemnités ou d’un remboursement de frais, les mères de trimestres de retraite supplémentaires, et il est possible de valider les acquis de l’expérience… s’y ajoute la reconnaissance symbolique, « telles ces cérémonies organisées en mairie pour remercier les couturières ayant confectionné des masques contre le Covid-19 », rappelle le responsable du Secours catholique.

    Le rapport appelle à s’en inspirer pour débattre et créer de nouveaux droits, y compris celui à un revenu minimal garanti sans contrepartie. Il s’agirait, selon Jean Merckaert, de « sortir du procès fait aux pauvres, qui s’assortit de peines très concrètes, puisque le projet de loi pour le plein-emploi, en cours d’examen au Parlement, prévoit de suspendre le RSA à celui ou celle qui refusera d’effectuer quinze heures d’activités hebdomadaires ».
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/13/le-secours-catholique-appelle-a-mieux-reconnaitre-le-role-social-des-inactif
    https://justpaste.it/2a3ok

    #travail #revenu #activité #RSA

    • « un boulot de dingue » reconnaître les contributions vitales à la société
      https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2023/09/Boulot-Dingue-RAP23-1.pdf

      Chacun est actif. Chacun contribue à sa façon. Il n’y a pas à le demander. Encore moins à
      l’obliger. Il faut surtout nous faire confiance, le reconnaître et nous apporter de la sécurité car notre société a besoin de ces contributions. Elles sont essentielles.

      Extrait d’un texte collectif écrit durant le Carrefour des savoirs à l’attention des députés.

      Les personnes en situation de précarité se démènent pour faire face aux difficultés qu’elles rencontrent. Elles prennent sur elles. Elles tentent de survivre. La pauvreté, la vie avec très peu de ressources représentent un parcours du combattant, une charge mentale lourde avec des choix compliqués au jour le jour.
      Pourtant, nos organisations peuvent en témoigner : les personnes que nous rencontrons sont actives, n’en déplaise à la statistique qui classe nombre d’entre elles parmi les « inactifs ». Elles aident souvent un proche, un parent âgé ou un enfant à grandir, elles règlent de multiples problèmes administratifs, pour elles ou pour des proches, certaines s’engagent dans la vie du quartier, dans le voisinage, dans des associations. Elles nous disent à quel point personne ne peut passer son temps à ne rien faire : « Ça n’est pas humain, c’est trop dur. »
      Nous sommes très loin de l’éternel cliché de l’assisté ayant besoin d’être remobilisé, que cer- tains responsables politiques veulent leur appliquer. Ce cliché est un poison, à la fois pour les personnes visées, qui le ressentent comme une injustice, mais aussi parce qu’il fonde toute une politique publique sur un postulat erroné : il faudrait « activer » des « inactifs ». Puisse ce rapport servir d’antidote.
      Nous aspirons à une société qui protège chacune et chacun, en particulier les plus précaires. Nous aspirons à sereinement contribuer à la solidarité et au mieux-vivre. Nous voulons compter pour les autres et pouvoir compter sur les autres, dans une relation d’interdépendance féconde.
      Or notre système de protection et de reconnaissance a fait de l’emploi son unique clé de voûte. De lui dépend l’essentiel des cotisations et des protections. Comme si le reste n’avait pas d’im- portance. Comme si les 40 milliards d’heures annuelles de travail domestique (au moins autant que le travail rémunéré) et les 680 000 équivalents temps plein que représente le travail des bénévoles ne comptaient pas.
      Avec ce rapport, nous voulons montrer comment ces actes du quotidien contribuent à faire so- ciété dans une dimension fraternelle. Nous voulons rendre visible tout ce travail invisible et non rémunéré des personnes hors emploi et obtenir la reconnaissance que ces contributions sont utiles et vitales à la société.
      La bonne nouvelle, c’est que des pistes existent, des dispositifs visent déjà à donner de la valeur et à sécuriser ce travail invisible. Que ce soit le statut d’aidant familial, de pompier volontaire ou la validation des acquis de l’expérience, ces dispositifs sont porteurs d’espoir et devraient servir de point d’appui pour penser de nouveaux droits. Ces pistes esquissent une voie à approfondir, à élargir. Elles invitent à débattre de la place des plus pauvres dans notre société en d’autres termes que ceux de la conditionnalité des aides sociales ou de la pression sur le retour à l’emploi.
      C’est à leurs côtés qu’il nous revient, élus, acteurs de la recherche, de la protection sociale, de la société civile, journalistes, de nous emparer de cet enjeu pour transformer notre modèle de protection sociale afin qu’il n’oublie personne.

      Véronique Devise, présidente du Secours Catholique Fabien Laperrière, président d’AequitaZ

    • Avant de nous juger
      https://www.aequitaz.org/ressources-2/avantdenousjuger

      Glandeur, rêveur, profiteur, jamais content… autant d’a priori qui en disent long sur la perception des personnes sans emploi dans notre société. Parce que c’est toujours utile de vérifier ce qui se cache derrière des affirmations faciles, on décrypte pour vous quelques fausses vérités sur les réalités du chômage, de la précarité et du « hors-emploi ». Une campagne 100% maison imaginée par Aequitaz et le collectif Tenir le Cap, à base de répliques réellement entendues lors de repas de famille et assaisonnées par Vas-Y Paulette.

      – « Les gens ne veulent plus bosser ! »
      – « Avoir un boulot, c’est une question de volonté, si tu veux, tu peux ! »
      – « Les chômeurs et les précaires nous coûtent un pognon de dingue !! »

      Toutes ces phrases, nous les avons entendues, au coin de la rue, au café, lors d’un repas de famille ou à la télé. Quand elles résonnent aux oreilles de celui ou celle qui vit le chômage, ce sont des mots qui blessent, qui indignent, qui donnent envie de répondre avec des témoignages de ce qui se vit au quotidien dans le chômage et la galère, mais aussi avec des données plus objectives qui remettent parfois les idées en place !

      Y a-t-il du boulot pour tout le monde ?
      Les gens ne veulent-ils encore travailler ?
      Les aides sociales nous coûtent-elles trop cher (et sont-elles inefficaces) ?
      Les chômeurs et les #pauvres sont-ils des profiteurs ?
      La discrimination à l’embauche, mythe ou réalité ?
      Que font les #chômeurs et les gens au #RSA de leur journée ?
      Retrouver un boulot est-il le moyen de sortir de la #pauvreté ?

  • Par le carreau dépoli d’une chambre meublée
    https://laviedesidees.fr/Fabrice-Langrognet-Voisins-de-passage-5848

    Concentrant l’histoire de la #migration dans l’espace de cinq immeubles à Saint-Denis, F. Langrognet fait parler des archives inattendues qui en disent long sur la coexistence d’étrangers multiples et variés, unis par la précarité et l’incertitude. À propos de : Fabrice Langrognet, Voisins de passage. Une microhistoire des migrations, La découverte

    #Histoire #pauvreté #banlieue
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230913_voisins_de_passage.docx

  • Luttes LGBTI, luttes des classes ?
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Luttes-LGBTI-luttes-des-classes

    Au contraire, si le militantisme LGBT est depuis une dizaine d’années bien vivant et actif, c’est parfois sur des bases politiques peu solides, voire franchement libérales… à l’image d’ailleurs du reste de la société, centrée sur l’individu, qui sous-estime les déterminations sociales, l’interdépendance entre les personnes, les phénomènes de captivité et qui surestime la liberté de chacun·e, son indépendance et son mérite personnel. Nous avons perdu l’habitude de nous envisager en tant que classe, nous nous voyons comme faisant partie d’une improbable classe moyenne dont se croient membres à la fois des gens qui luttent pour finir le mois et des gens aisés qui pour d’obscures raisons refusent de se penser riches. Nous ne sommes plus capables de nous placer correctement dans un décile de revenu, nous ne savons plus ce qu’est le revenu médian. « Des politiques sociales trop généreuses vont spolier les smicard·es », « les baisses d’impôt vont alléger nos budgets », etc. On peine à mesurer ses intérêts de classe !

    Et puis il y a une certaine fierté à se croire dégagé·e des logiques sociales, c’est ce que j’appelle l’anti-sociologisme ou le refus d’admettre qu’on puisse avoir un mode de vie déterminé par son appartenance de classe. Autant on se reconnaît facilement dans son signe astrologique, autant on a du mal à accepter son classement dans une catégorie sociologique. Ce que je veux dire par là, c’est que ce rapport au collectif est parfois assez incohérent, on le récuse mais on a toujours besoin d’appartenance. Conséquence de tout cela, nous peinons à penser des stratégies favorables aux classes auxquelles nous appartenons et préférons l’empowerment individuel (c’est tout le féminisme libéral avec son accent sur les choix individuels des femmes, sur leur attitude individuelle face aux inégalités, etc.). Et le genre, malgré toutes ses définitions comme un rapport social, est souvent perçu comme une caractéristique propre aux individus et une réalité intime.

    Des conflits très durs ont lieu entre des camps qui ont deux visions contradictoires de ce qu’est l’appartenance à un genre ou à l’autre.

    #Aude_Vidal #genre #LGBT #libéralisme #individualisme #politique #sociologie #matérialisme_trans #transidentité #Pauline_Clochec #transitude (attitude trans sociale) #classes_sociales #psychologisme

  • #PAUVRETÉ : “IL Y A LARGEMENT ASSEZ DE RICHESSES POUR TOUT LE MONDE”

    Les pauvres sont paresseux, ils ne savent pas gérer leur argent, et ils méritent la situation qui est la leur. Voici quelques clichés sur la pauvreté que l’économiste #Esther_Duflo démonte depuis des années, au travers de son vaste travail sur la pauvreté.
    A l’heure où les #inégalités explosent, qu’une poignée de privilégiés détiennent un niveau de richesses toujours plus important, et ce alors qu’ils sont ceux qui polluent le plus, comment réduire ce fossé, comment lutter contre la pauvreté et offrir des conditions de vie dignes à toutes et à tous ?
    Comment les économistes peuvent-ils impacter les prises de décision des dirigeants politiques, comment lutter contre les #clichés sur les pauvres ? Esther Duflo répond à toutes ces questions au micro de Salomé Saqué.

    0:00 : Introduction
    1:36 : La pauvreté expliquée aux enfants
    8:09 : #Définition de la pauvreté
    9:29 : Pauvreté et #universalité
    12:35 : Le bond en arrière de la pauvreté
    14:13 : L’#extrême_pauvreté
    16:35 : Comment répartir les richesses ?
    20:42 : Un #impôt_international sur les #grandes_fortunes ?
    27:07 : Pauvreté : quel est le #discours_politique ?
    34:38 : Faut-il distribuer de l’argent aux pauvres ?
    36:34 : L’impact de l’#économie sur la #politique
    44:46 : Que peut-on faire en tant que citoyen ?

    https://www.youtube.com/watch?v=H7syPQvbHOU


    #richesse #idées-reçues #répartition_des_richesses #préjugés #interview #vidéo

  • 18% des Français vivent à découvert, alerte le Secours populaire
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/18-des-francais-vivent-a-decouvert-cette-annee-alerte-le-secours-populair

    Près de la moitié [des « français » ? habitants de l’hexagone ?] (47%) affirment qu’ils sont parvenus à mettre de l’argent de côté en 2023 en dépit de l’inflation.

    Mais 34% des sondés considèrent que « leurs revenus leur permettent juste de boucler leur budget » et 18% disent vivre à découvert, c’est trois points de plus qu’en 2022. Cette proportion varie selon la catégorie sociale : 31% des ouvriers, 25% des employés et 24% des personnes interrogées ayant un niveau d’étude inférieur au baccalauréat déclarent ainsi être à découvert.

    La part des Français ayant un proche en situation de pauvreté continue de progresser et dépasse les deux tiers des sondés cette année (67%) , indique encore l’association qui constate que de plus en plus de foyers rencontrent des difficultés pour faire trois repas par jour (un tiers), pour pratiquer une activité sportive ou de loisirs ou encore pour payer une mutuelle (un quart).

    #pauvres #pauvreté #alimentation

  • 🛑 La faim justifie les moyens... - Contre Attaque

    Se nourrir coûte 25% de plus qu’en janvier 2022 selon l’UFC Que Choisir. Dans le même temps, les salaires n’ont quasiment pas augmenté. L’argument du gouvernement pour ne pas rehausser les salaires était que cela risquait d’accélérer l’inflation. L’inflation est là, et les salaires stagnent. Cela veut dire qu’en valeur réelle, les salaires ont massivement baissé. C’est comme si tous les patrons avaient amputé massivement toutes les paies ! (...)

    ⚡️ #capitalisme #CAC40 #patronat #profits #bénéfices #milliardaires
    #anticapitalisme #inégalité #précarité #pauvreté #faim...

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://contre-attaque.net/2023/09/03/la-faim-justifie-les-moyens-2

  • Berliner Tafel feiert 30. Geburtstag : „Man muss ehrlich über das Thema Armut reden“
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berliner-tafel-feiert-30-geburtstag-man-muss-ehrlich-uber-das-thema-arm


    C’est un anniversaire triste : il y a trente ans à Berlin l’inauguration du premier servce de distribution de nourriture privé "Tafel" marque la fin de l’État-providence ouest-allemand. Après le démantèlement de l’état socialiste allemand on n’en avait plus besoin pour afficher la supériorité du système capitaliste. On entrait dans l"époque du déclin inexorable de la société allemande vers la déchirure sociale et la pauvreté suivant l’exemple états-unien.

    Le système "Tafel" est un concept de la. McKinsey Coporation avec le but de remplacer les secteurs étatiques couteux par le bénevolat et la charité. Depuis l’état allemand à privatisé tous ses hôpitaux et services sociaux. Seulement les écoles et jardins d’enfants sont encore majoritairement des institutions communales. Dans le secteur social et médical le type d’emploi de fonctionnaire à été remplacé par des jobs dans le privé moins rémunérés et sans sécurité de l’emploi.

    Depuis sur chaque Euro alloué aux pauvres sous forme de servce social quelques centimes sont détournés vers les poches profondes des riches.

    Les "Tafel" se chargent de remplacer les allocations supprimés par les restes dont les "Gutverdiener" ne veulent plus. Elles ont établi un secteur économique de la misère où des milliers de volontaires pour la plupart pauvres distribuent aux encore plus pauvres des produts alimentaires autrement destinés à la poubelle. Les gérants du sytème pervers en sont fiers.
    A vomir !

    3.9.2023 von Frank Bachner - Dutzende Holzpaletten sind aufgeschichtet, unzählige Kisten, von Plastikplanen umhüllt, ragen in die Höhe, dazu sind zusammenklappbare Obst- und Gemüsekörbe aufgetürmt. So sieht es immer aus in Halle 1 der Berliner Tafel auf dem Großmarkt in der Beusselstraße, Bezirk Wedding.

    Auch die 13 Transporter mit der Aufschrift „Berliner Tafel“, die vor dem Zentrallager der Hilfsorganisation geparkt sind, gehören zum gewohnten Bild.

    Aber an diesem Sonntag Anfang September haben die Helfer noch Infostände aufgebaut und Schautafeln, auf denen zum Beispiel Gerda erzählt, warum sie seit 2021 Tüten packt („Möchte mit meiner Arbeit der Gemeinschaft etwas zurückgeben“). Und in einer Ecke der riesigen Hallen hängen an Plastikschnüren Dutzende Fotos, Dokumente von „30 Jahren Berliner Tafel“.

    Die beeindruckende Idee der Tafel ging von Berlin aus.

    Lisa Paus, Familienministerin

    Der Geburtstag wird heute hier mit politischer Prominenz gefeiert. Deshalb wird diese Frau, die ein T-Shirt mit der Aufschrift „Die Welt können wir nicht retten, aber Lebensmittel“ und von Kamera zu Kamera hetzt, auch mit Lob überschüttet. Sabine Werth hat die Berliner Tafel vor 30 Jahren mitbegründet, sie ist seit 30 Jahren die Vorsitzende des Vereins „Berliner Tafel“.
    In der Halle stehen auch Infostände und hängen Fotos aus früheren Zeiten

    Kai Wegner (CDU), der Regierende Bürgermeister von Berlin, verkündet: „Sabine Werth ist das Herz der Tafel“. Und Lisa Paus (Grüne), die Bundesfamilienministerin und seit 20 Jahren Mitglied der Tafel, nennt Werth „Mutter der Tafel“ und erklärt, dass die Vereinsvorsitzende völlig zu Recht das Bundesverdienstkreuz erhalten habe.

    „Es ist ja unfassbar, was hier geleistet wird“, sagt Lisa Paus. Die Tafel unterstützt 400 soziale Einrichtungen mit 92.000 Menschen im Monat, sie verteilt rund 660 Tonnen Lebensmittel im Monat, die Partnerorganisation „Laib und Seele“ – getragen von der Tafel, den Kirchen und dem RBB – versorgt monatlich 75.000 Menschen in Privathaushalten kostenlos mit Lebensmitteln.

    Derzeit gibt es in ganz Deutschland fast 1000 Tafeln, aufgestellt nach dem Vorbild von Werths Verein. „Die beeindruckende Idee der Tafel ging von Berlin aus“, erklärt Lisa Paus. Sie konstatiert auch, „dass die Tafel seit Jahren an der Belastungsgrenze ist und fordert, dass der Staat helfen muss“. Darauf hat sie eine klare Antwort: „Ja, Sabine Werth hat Recht.“

    Dann kurz der Schwenk auf die große Politik. Die Bundesfamilienministerin lobt sich ausführlich für das viel diskutierte und durchaus umstrittene Gesetz zur Kindergrundsicherung, das sie vorgelegt hat, sie lobt sich für die Erhöhung des Bürgergelds, und sie erklärt stolz, „dass die Tafel Sozialgeschichte in Deutschland geschrieben hat“.
    Wgner und Paus liegen beim Thema Armutsbekämpfung beieinander

    In Sachen Armutbekämpfung liegen Lisa Paus und Kai Wegner grundsätzlich auf einer Linie. Auch für den Regierenden Bürgermeister „bekommt das Thema Armut in der Gesellschaft immer größere Bedeutung. Die Politik muss sich viel mehr mit dem Thema auseinandersetzen.“ Denn an diesem Punkt beginne auch das Thema Chancengleichheit. „Man muss ehrlich über Armut reden“.

    Aber Wegner redete auch über die Tafel, über „deren „herausragendes Engagement“. Er sei beeindruckt von der „riesengroßen bürgerschaftlichen Initiative“.

    Sabine Werth, der Motor der Tafel, kündigt an, dass sie „mit 90 nur noch halbtags arbeitet“. Wenn sie bis dahin ganztags durchhält, dann erledigt sie ganztags „eine knochenharte Arbeit“. Eine extrem belastende Arbeit für jeden der Helfer. Der größte Teil der insgesamt 2700 Mitarbeiter sind Ehrenamtler. Aber die Arbeit ist so umfangreich geworden, dass auch 35 Festangestellte die Tafel täglich am Laufen halten müssen.

    Aber sie alle, sagt Sabine Werth, haben einen Riesenvorteil: „Man hat herausgefunden, dass Ehrenamtler länger leben als Menschen, die nicht freiwillig einspringen, und dass sie auch mehr Lebensqualität haben. Also leben wir gesünder und haben mehr Spaß.“

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Tafel_(Organisation)

    Anlässlich des zwanzigjährigen Jubiläums der Tafeln im Jahr 2013 gründete der Sozialwissenschaftler Stefan Selke mit Armutsbetroffenen, Verbandsvertretern und der Wissenschaft, darunter Peter Grottian das Kritische Aktionsbündnis 20 Jahre Tafeln,[67] das sich für eine armutsfreie, bedarfsgerechte und existenzdeckende Mindestsicherung einsetzt, die Tafeln und andere mildtätige Angebote in Zukunft überflüssig machen könnte.

    Armgespeist
    20 Jahre Tafeln sind genug !
    https://web.archive.org/web/20121204233314/http://www.aktionsbuendnis20.de/forderungen.html
    https://web.archive.org/web/20130216231722im_/http://aktionsbuendnis20.de/fileadmin/templates/images/bg_header.gif

    2. 20 Jahre Tafeln in Deutschland zeigen, dass der Staat seine aktive und verantwortungsvolle Rolle in der Armutsbekämpfung zunehmend einbüßt.

    Wir sehen kritisch, dass...

    Unternehmen vom Staat zunehmend aus ihrer Verantwortung entlassen werden, über Steuern und Sozialabgaben gesellschaftliche Verantwortung zu übernehmen. Freiwillige, punktuelle und imagefördernde „Corporate Social Responsibility“-Maßnahmen können den Mangel an gesetzlicher Regulierung nicht ersetzen.

    Tafeln und ähnliche Angebote als Lückenbüßer für mangelnde sozialstaatliche Sicherung missbraucht werden. Ehrenamtliche werden im Rahmen der sogenannten „Engagementpolitik“ für die reine Linderung von Armutsfolgen instrumentalisiert, ohne dass diesem Engagement ausreichende Armutspräventions- und bekämpfungsmaßnahmen gegenüber stehen.

    Wir fordern daher dass...

    der Staat seinem Verfassungsauftrag umfassend nachkommt und die Daseinsvorsorge aller Bürger garantiert.

    Jobcenter und andere staatliche Stellen nicht mehr auf Tafeln als Einsparmaßnahme verweisen und Politiker keine Schirmherrschaften bei Tafeln u. ä. Einrichtungen übernehmen.

    Unternehmen gesetzlich verpflichtet werden, über eine gerechte Steuerpolitik, Sozialabgaben und faire Löhne gesellschaftliche Verantwortung zu übernehmen, anstatt durch Spenden von Überschüssen an Tafeln ihr Image zu verbessern und Entsorgungskosten zu sparen.

    Überschuss- und Armutsproblematik unabhängig voneinander behandelt und auf politischem Wege nachhaltig und ursächlich bekämpft werden. Das Tafelsystem darf nicht als vermeintliche Lösung beider Probleme propagiert werden.

    #Allemagne #pauvreté #injustice_sociale #exploitation #néolibéralisme #privatisation

  • De nombreux cas de rachitisme inquiètent l’Écosse afp - Le figaro

    Le rachitisme, qui frappait les quartiers pauvres au Royaume-Uni au XIXe siècle, est en essor en Écosse, selon des données obtenues par le journal The Times .

    Au total, 442 cas de rachitisme, une maladie liée à un manque d’exposition au soleil et à une malnutrition, ont été observés en Écosse en 2022, contre 354 en 2018, selon les données des autorités locales de santé.

    L’espérance de vie la plus faible au Royaume-Uni
    « Des maladies généralement évitables comme celles-ci illustrent aussi que l’Écosse a l’espérance de vie la plus faible du Royaume-Uni » , a expliqué au Times Chris Williams, coprésident du Royal College of General Practitioners Scotland. La maladie, qui peut entraîner des déformations squelettiques lors de la croissance comme des jambes arquées ou des genoux cagneux, est liée à un manque d’exposition au soleil et donc de vitamines D, que l’on peut aussi trouver dans des aliments comme les poissons gras ou les œufs.

    En comparaison aux 442 cas en Écosse, 482 cas de rachitisme ont été enregistrés en Angleterre, pour une population pourtant dix fois plus importante. Le rachitisme a quasiment disparu au Royaume-Uni il y a plus d’un demi-siècle après des campagnes pour améliorer les régimes alimentaires et l’exposition au soleil.

    En Écosse, la plupart des cas ont été recensés autour de Glasgow, l’une des régions les plus pauvres de la province, avec un tiers des enfants vivant dans la pauvreté selon les dernières études. Selon des données de 2019, les hommes vivant dans les quartiers les plus pauvres de Glasgow vivent en moyenne 15 ans de moins que ceux qui vivent dans les quartiers les plus riches.

    Diversité ethnique
    Certains professionnels de santé suggèrent que l’augmentation de la diversité ethnique à Glasgow, avec certains types de peau réduisant la production de vitamines D, le développement d’activités plus sédentaires et une mauvaise alimentation peuvent expliquer la recrudescence de la maladie.

    D’autres maladies, comme la tuberculose ou la scarlatine, sont également en pleine augmentation en Écosse, rapporte le Times. Ces maladies sont des « maladies de pauvreté et sont fréquentes dans certaines parties du monde où les gens sont pauvres », explique un scientifique interrogé par le Times.

    #pauvreté #misère #Ecosse #Angleterre #capitalisme #Enfants #rachitisme #maladie #surnuméraires

    Source : https://www.lefigaro.fr/international/de-nombreux-cas-de-rachitisme-inquietent-l-ecosse-20230821

    • Les vols à l’arraché de montres de luxe suisses se multiplient à Londres Hélène Krähenbühl - RTS

      Le vol de montres suisses est en plein boom dans la plupart des grandes villes. Mais c’est à Londres que la situation est la plus grave. Dans la capitale britannique, une centaine de Rolex et une cinquantaine de Patek Philippe sont volées chaque mois, souvent en plein jour et avec une extrême violence.

      C’est lors d’une journée ensoleillée, peu avant la pandémie, que Paul Thorpe, propriétaire d’un magasin de bijoux et de montres dans la banlieue londonienne, a vu sa vie basculer.

      « Je venais de quitter le magasin et je marchais vers ma voiture. J’ai vu une moto passer sur ma gauche. Et soudainement, deux hommes qui portaient des masques m’ont attaqué par derrière. Ils m’ont tabassé et ont volé ma montre qui valait 55’000 francs », témoigne-t-il dimanche dans l’émission Mise au point. Le passionné de montres se retrouve inconscient et en sang sur le trottoir. La police ne retrouvera jamais les criminels.

      Toutes les dents de Paul Thorpe ont été cassées, fissurées ou broyées. Elles ont dû être remplacées. « Malheureusement, là où j’ai reçu l’impact initial, il n’y avait rien à faire. Du coup, j’ai perdu ces dents à jamais et je porte un dentier. Mon dentiste m’a facturé 22’000 francs », explique le Londonien, encore traumatisé par cette douloureuse expérience.

      Une patrouille spéciale dans les rues de Londres
      Ce type de scène d’une extrême violence est de plus en plus fréquent dans la capitale britannique
      . . . . . . .
      La suite : https://www.rts.ch/info/monde/14253657-les-vols-a-larrache-de-montres-de-luxe-suisses-se-multiplient-a-londres

      #luxe #montres #bourgeoisie #violence des #riches

  • Les mots de l’exclusion dans l’Europe médiévale
    https://laviedesidees.fr/Vivre-la-misere-au-moyen-age

    En s’attachant aux textes et à l’histoire des mots, Jean-Louis Roch met l’accent sur l’ambivalence du sentiment de charité au Moyen âge, et montre comment la figure du pauvre se désacralise à la lisière de la modernité. À propos de : Jean-Louis Roch, Vivre la misère au #Moyen_Âge, Les Belles Lettres

    #Histoire #pauvreté
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202308_roch_jlm.docx

  • New study finds far more hurricane-related deaths among poor and vulnerable
    https://centraloregondaily.com/more-hurricane-deaths

    Parks said meteorologists do an admirable job counting people killed during the height of the storm, but so many people die indirectly and especially after the storm, he said “it does seem to be an undercount” that misses the poorest and most vulnerable Americans.

    #climat #pauvres

  • ★ Les années se suivent et se ressemblent - Le Libertaire GLJD

    (...) L’Etat et le patronat s’attaquent à tout ce qui est collectif. Les syndicats sont marginalisés même si la récente réforme des retraites a coalisé l’intersyndicale, ce qui ne fut pas pour autant un succès de lutte. Les solidarités s’étiolent sauf quelques exemples qui confirment la règle. Les relations humaines s’estompent notamment dans les grandes villes. L’égoïsme et la solitude triomphent. En tant qu’anarchistes, nous faisons bien le distinguo entre la philosophie individualiste qui enrichit l’autonomie personnelle et l’individualisme bourgeois qui ne tient aucun cas des autres.

    Des trois tendances socialistes historiques, seul l’anarchisme n’a pu montrer ses possibilités hormis le bref été de l’anarchie en Espagne durant la Révolution espagnole en 1936-1937. La social-démocratie a été usée par le pouvoir mitterrandien et hollandais et le communisme marxiste n’a produit que des dictatures avec à la clef une répression féroce et morbide de millions de personnes (URSS, Chine, Cuba, Vietnam…). Marx et ses successeurs qui ont eu foi dans un parti progressiste de bourgeois et d’ouvriers sont vite tombés dans les travers de la dictature sur le prolétariat (...)

    #anarchisme #anticapitalisme #émancipation
    #Nahel #pauvreté #macronie #répression #capitalisme #Etat #patronat #socialisme #social-démocratie #communisme #marxisme #écologie #extrêmedroite #Immigration #quartiers...

    https://le-libertaire.net/les-annees-se-suivent-et-se-ressemblent

  • A Los Angeles, la maison individuelle, un modèle même pour les sans-abri


    Une allée de maisons dans le Tiny Home Village du quartier de Westlake, à Los Angeles, le 19 juillet 2023. Le site accueille des personnes sans-abri. Il est entouré d’une palissade pour le protéger des regards de l’extérieur. SINNA NASSERI POUR « LE MONDE »

    « Los Angeles, rêve d’architecte » (3/6). La Cité des anges compte 42 000 personnes sans abri, dont une petite partie est relogée dans des bicoques de 5 mètres carrés. La nouvelle maire a fait de leur hébergement sa priorité, mais la tâche s’annonce rude, dans une ville où les logements sociaux n’existent pas.

    Au cœur de Westlake, quartier populaire et à majorité latino du centre de Los Angeles, une cinquantaine de minuscules maisons ont été installées sur une parcelle en lisière d’un parking. C’est un village pour #sans-abri. Une palissade empêche de voir l’intérieur. Ailleurs, on suspecterait une activité honteuse ou secrète. Mais, à Los Angeles, la moindre terrasse de café est bardée de rouleaux de barbelés, les galeries d’art prospèrent à l’ombre des hangars, les villas aux façades aveugles signalent la richesse des propriétaires. La clôture est signe de distinction.

    « Elle garantit la sécurité des habitants, assure Deborah Weintraub, l’architecte en chef de la ville qui pilote ces Tiny Home Village qu’on voit fleurir depuis deux ans en différents points de la ville. L’autre jour, l’un d’eux m’a lancé : “Ça y est, on a notre propre gated community [quartier résidentiel fermé]. C’était une blague, mais il y avait une pointe de fierté dans sa voix. »

    D’un village à l’autre, le design peut varier, mais le modèle est le même : des bicoques en plastique préfabriquées, 5 m2 de surface, un ou deux lits à l’intérieur, une tablette et une grosse poubelle pour ranger ses affaires. Les douches sont collectives. Conçus pour des séjours de trois ou quatre mois, ils sont une alternative aux grandes tentes et petites chambres d’hôtel qui résumaient, jusque-là, l’offre d’#hébergement_temporaire de la ville. « Le but est que les gens se stabilisent pour évoluer ensuite vers un logement permanent. » A Westlake, les maisons sont blanches, mais le sol est bariolé, ainsi que les tables de pique-nique et leurs parasols. « La couleur, c’est la meilleure manière de faire quelque chose avec rien, se félicite Michael Lehrer, l’architecte du lotissement. C’est l’idée du sigle Hollywood planté sur la colline, qu’on voit de très loin dans la ville : quelque chose de très simple, avec un impact très fort. » Il part du principe que les résidents apprécieront.

    Risque de récidive

    Les couleurs s’adressent aussi aux riverains, souvent hostiles à l’implantation de populations défavorisées : c’est le phénomène nimby – pour not in my backyard, « pas dans mon jardin ». Tout, dans le projet, vise donc à le rendre acceptable : l’implantation sur un terrain inexploitable, le faible coût des maisons (10 000 dollars, soit un peu plus de 9 000 euros), le caractère démontable de l’ensemble… « On vend le truc comme provisoire, explique l’architecte. C’est plus facile à pérenniser quand les gens ont vu que ça se passait bien… »

    Dans le village de Westlake, les journalistes n’ont pas le droit de parler aux résidents. La visite se fait en compagnie d’un employé d’Urban Alchemy, l’ONG chargée de la gestion du site. « Ne vous fiez pas à l’entrée ultrasécurisée : on n’est pas en prison, ici ! », claironne-t-il. Les résidents sont libres d’entrer et de sortir à leur guise, mais, à l’intérieur, il y a des règles. Pas de drogue. Les armes, que chacun dans ce pays, sans-abri ou non, a le droit de posséder, doivent être déposées dans un casier à l’entrée. Prise de tension et de température toutes les heures, y compris pendant le sommeil. Et toutes les demi-heures pour ceux qui souffrent d’addictions sévères. « C’est pour leur sécurité, se défend le guide : on ne veut pas se retrouver avec un mort ! »

    Les règlements varient d’un village à l’autre, nous assure Deborah Weintraub, pour qui ces villages « ont le mérite de sortir les gens de la rue ». L’expérience a toutefois prouvé que, sans accompagnement médical, sans prise en charge psychologique, le risque est fort qu’ils y retournent vite. Ce n’est pas en trois mois qu’on guérit d’une addiction aux opiacés, ni des dommages causés par des années à vivre dans des cartons.

    Une tâche immense

    Karen Bass, maire démocrate de Los Angeles depuis près de neuf mois, a promis des solutions plus durables. Originaire de la ville, cette femme noire a centré sa campagne sur la crise des sans-abri et y consacre en 2023 pas moins de 1,3 milliard de dollars, soit 10 % de son budget. En juin, la municipalité avait déjà acheté des dizaines d’hôtels et de motels pour reloger 14 000 personnes. Des critiques ont fusé pour dénoncer une politique du chiffre au détriment de l’accompagnement ou de la prise en compte des cas individuels. Mais la maire assume : « On ne peut pas se permettre d’attendre l’étude qui détaillerait le plan parfait. On fabrique l’avion alors qu’on est déjà en vol. »
    https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2023/08/10/a-los-angeles-la-maison-individuelle-un-modele-meme-pour-les-sans-abri_61849
    https://justpaste.it/aizca

    #pauvreté #logement #U.S.A #Los_Angeles

  • RSA : Elle vit grâce aux aides de la CAF… sur une île paradisiaque !
    https://www.lesecransdeparis.fr/rsa-elle-vit-grace-aux-aides-de-la-caf-sur-une-ile-paradisiaque

    Cette femme a pu profiter d’un train de vie confortable grâce aux fonds versés par la CAF. Cependant, ses fausses déclarations ont finalement été découvertes, mettant fin à sa fraude. Par conséquent, elle devra rembourser les sommes indûment perçues. De plus, les risques de poursuites pénales sont attendus.

    Les failles du système de contrôle des allocations

    Les #fraudes aux aides sociales représentent une perte de plus de deux milliards d’euros pour l’État français chaque année. Malgré les efforts des autorités pour identifier et sanctionner les fraudeurs, certains parviennent toujours à échapper au système de contrôle. Ce qui nous incite à poser des questions sur l’efficacité réelle du système actuellement déployé par la #CAF. Il faut aussi noter que ce cas n’est pas isolé.

    Par ailleurs, les fraudes aux aides sociales peuvent avoir des conséquences néfastes pour les personnes réellement dans le besoin. Cela peut engendrer un climat de suspicion envers les bénéficiaires d’aides. Ce qui n’est décidément pas en faveur des personnes qui dépendent réellement de ces aides sociales. Les #contrôles peuvent par conséquent [wtf !] s’alourdir rendant les procédures longues et difficiles. L’efficacité des politiques publiques en matière d’aides sociales se trouvent aussi critiquées. Ce qui n’avantage toujours pas les bénéficiaires du #RSA ou des aides de la CAF.

    #cépourvotrebien #assistanat #media #pauvres #guerre_aux_pauvres

  • Le CPAS d’Anderlecht manifeste devant le 16 rue de la Loi face à la hausse de la pauvreté
    https://www.sudinfo.be/id684384/article/2023-07-05/le-cpas-danderlecht-manifeste-devant-le-16-rue-de-la-loi-face-la-hausse-de-l

    Les crises successives ont considérablement augmenté la #précarité, affirme le #CPAS d’#Anderlecht. « Le nombre de citoyens qui font appel au CPAS augmente de manière significative. » De nombreux profils qui n’avaient jamais eu besoin d’aide auparavant s’ajoutent en prime à la liste des bénéficiaires du #revenu_d_intégration.

    Le CPAS d’Anderlecht indique que certaines communes font face à un niveau de #pauvreté plus important que d’autres, sans pour autant disposer des mêmes moyens de financement. « 8,4 % de la population active d’Anderlecht a droit à un revenu d’intégration, ce qui en fait la troisième commune la plus pauvre du pays », rapporte le centre public d’action sociale.

    #RIS

  • Mit Bestätigungsmail für die Spende
    https://taz.de/Obdachloser-mit-Kartenleser/!5946349
    Le TAZ, ancien journal de gauche mué en organe du néolibéralisme vert nous présente le nouveau mendiant high-tech qui n’oublie jamais son lecteur de cartes. Pourtant la mendicité par carte bancaire est un leurre. Lors de la prochaîne demande d’aide sociale le Jobcenter soustraira chaque don de l’allocation. Les lois allemandes et commentaires de loi sont formels : chaque entrée d’argent est à soustraire du montant à verser à l’ayant-droit.

    26. 7. 2023 von Eva Müller-Foell - Ein Obdachloser taucht in einem Café auf und fragt nach Bargeld. Gäste entschuldigen sich, keins dabei zu haben – doch er kennt einen anderen Weg.

    Ich saß in einem Café in Kreuzberg, als ein Obdachloser auftauchte. Er war schon älter, das Leben auf der Straße hatte seine Spuren hinterlassen. Er lief zu einem Tisch, an dem zwei jüngere Leute saßen, und meinte: „Hallo, ich habe keine Zähne und keine Wohnung, dafür viel Hunger. Habt ihr vielleicht eine kleine Spende für mich?“ Die Frau schüttelte den Kopf, sagte freundlich: „Nein, tut mir leid.“ Und der Mann meinte: „Ich hab leider auch kein Bargeld dabei.“ Anstatt weiterzuziehen, holte der Obdachlose etwas aus seiner Umhängetasche heraus. Es war ein kleines Kartenlesegerät.

    „Kein Problem, du kannst auch mit Karte spenden. Wie viel möchtest du mir denn geben?“ Verwunderte Blicke. „Äh, zwei Euro“, sagte der Mann und holte zaghaft seine Kreditkarte aus dem Geldbeutel.

    Der Obdachlose tippte etwas in sein Smartphone und hielt dem Mann das kleine Gerät vors Gesicht. Dieser legte seine Karte darauf, ein leises Piepgeräusch ertönte und schon war das Spendengeschäft abgewickelt. „Vielen Dank“, sagte der Obdachlose und verstaute Handy und Kartenlesegerät wieder in seine Umhängetasche. Es dauerte vielleicht zwei Minuten, bis der Mann am Nebentisch aufsprang und losrannte. „Was ist passiert?“, fragte ich die Frau. Sie lächelte und meinte, dass er gar nicht darauf geachtet habe, welche Summe er mit seiner Karte gespendet hätte.

    Wenig später kam der Mann zurück und musste erst mal lachen. „Er hat mir tatsächlich eine Bestätigungsmail für die Spende in Höhe von zwei Euro geschickt.“ Er zeigte uns die Mail. „Vielleicht haben wir ja gerade die Zukunft gesehen“, meinte ich. „Ist ja eigentlich voll die gute Idee für Obdachlose, wenn immer weniger Leute Bargeld einstecken haben“, sagte der Mann, der auch ein wenig stolz wirkte, sich auf dieses Novum eingelassen zu haben.

    #Allemagne #Berlin #mendicité #pauvreté #aide_sociale #Bürgergeld