#pauline_delwaulle

  • De la #cartographie dans l’#art et vice versa

    www.paulinedelwaulle.com

    http://cargocollective.com/paulinedelwaulle

    Je viens de redécouvrir le travail de cette artiste subtile qui revisitela cartographie dans son art quand elle ne se précipite pas elle-même dans la carte comme dans son projet « linescape ». C’est très beau et très fin.

    Le travail de #Pauline_Delwaulle invite à un autre regard sur le monde. Il tend à révéler ce qu’on ne voit plus. La question de l’écriture de l’espace et de sa représentation est centrale dans ses projets. Le paysage et la cartographie servent de support à ses interrogations, que ce soit par le land art, les cartes numériques ou le film. La rencontre avec le lieu, l’espace, est le moteur de sa création. Elle se confronte au monde, puis vient comme le couvrir, le doubler, pour mieux le voir, le présenter. Aller chercher, aller trouver, chaque projet est une sorte d’aventure, une expérience. Puisant à la fois dans le documentaire, l’art contemporain et la littérature, le
    travail de Pauline Delwaulle se développe en rhizome. Un même projet se déploie en plusieurs médiums au gré des découvertes.
    Actuellement, elle travaille sur l’idée de paysage sémantique, à travers des films et oeuvres numériques.

    linescape - www.paulinedelwaulle.com

    http://cargocollective.com/paulinedelwaulle

    Une ligne-frontière qui divise un pays en deux entités autonomes et dépendantes. Partir à la recherche de cette ligne, chercher comment elle apparaît dans le paysage.
    Voir si le territoire imprègne l’espace, si les lignes sont perceptibles. Mais le film se retourne sur lui-même, on ne peut marcher en dehors des routes et des parcs.

    Linescape est un road-movie qui s’ignore, un film sur un paysage inaccessible.

    Prendre conscience que cette recherche n’a plus de sens, sinon celui de chercher. Tenter de sortir des routes, atteindre le paysage, chercher une passerelle, s’approprier un regard, atteindre une certaine image.
    Le film s’achève par un plan séquence super 8 de la durée de la bobine, une descente de la piste de bobsleigh de Sarajevo, qui survole la forêt minée. Course effrainée de liberté, dont on ne verra jamais l’arrivée, le film se termine par la lumière du projecteur qui s’éteint.
    Linescape mélange la vidéo, le film, le dessin, la voix, le texte, la photo et le son, pour donner naissance à un paysage tout en ambiguïté.

    #cartoexperiment