• Évolution du revenu moyen par foyer aux États-Unis selon le niveau de richesse
    http://visionscarto.net/evolution-revenu-moyen-1967-2013

    Titre : Évolution du revenu moyen par foyer aux États-Unis selon le niveau de richesse Mots-clés : #États-Unis #Revenus #Inégalités #Pauvreté #Richesse #Riches #Pauvres Source : US Census Bureau, 2013 Apparition(s) : Figure inédite Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : 2015

    #Collection_cartographique

  • Géographie des revenus par foyer et par comté aux États-Unis en 2013
    http://visionscarto.net/geographie-revenus-comte-foyer

    Titre : Géographie des revenus par foyer et par comté aux États-Unis en 2013 Mots-clés : #États-Unis #Revenus #Inégalités #Pauvreté #Richesse #Riches #Pauvres Sources : Sources : US Census Bureau, 2013 Apparition(s) : Carte inédite Auteur : US Census Bureau pour la carte originale, adaptée et redesignée par Philippe Rekacewicz Date de création : 2014

    #Collection_cartographique

  • Millionaires projected to own 46 percent of global private wealth by 2019 - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2015/06/18/econ-j18.html

    Millionaires projected to own 46 percent of global private wealth by 2019

    By Gabriel Black
    18 June 2015

    Households with more than a million (US) dollars in private wealth are projected to own 46 percent of global private wealth in 2019 according to a new report by the Boston Consulting Group (BCG).

    This large percentage, however, only includes cash, savings, money market funds and listed securities held through managed investments—collectively known as “private wealth.” It leaves out businesses, residences and luxury goods, which comprise a substantial portion of the rich’s net worth.

    #riches #pauvres #millionnaires #inégalités #richesse #pauvreté

  • #Millionaires control 41% of world’s wealth
    http://www.cnbc.com/id/102759742

    The Global Wealth report from Boston Consulting Group (BCG) said the number of millionaires in the world grew to 17 million in 2014, up from 15 million in 2013. The world’s millionaires now control 41 percent of the $164 trillion in global private wealth, up from 40 percent in 2013. The report said millionaires are expected to control 46 percent of the world’s wealth in 2019.

  • Brutalité ordinaire : un policier en voiture s’en prends aux #biffins de la Porte Montmartre - via @paris luttes.info
    https://paris-luttes.info/brutalite-ordinaire-un-policier-en-3419

    Ce lundi 8 juin 2015, j’ai filmé un policier qui a sa façon à lui de faire partir la sauvette du trottoir : monter dessus en voiture et puis le descendre toutes sirènes hurlantes en roulant sur les affaires des biffons.

    #police #pauvres #vidéo

  • Un enfant sur cinq vit sous le seuil de #pauvreté en France
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/06/09/droits-de-l-enfant-les-echecs-de-la-france_4649967_3224.html

    L’Unicef dresse un bilan alarmant. En France, plus de 3 millions d’enfants, soit un sur cinq, vivent sous le seuil de pauvreté, 30 000 sont sans domicile, 9 000 habitent des bidonvilles et 140 000 arrêtent l’école chaque année, s’alarme le Fonds des Nations unies pour l’enfance dans un rapport rendu public mardi 9 juin.

    Autre sujet de « forte inquiétude et de déception », l’abandon d’une réforme d’envergure de la justice pénale pour mineurs. Le glissement de celle-ci vers celle des adultes opéré dans les années 2000 est en contradiction avec les principes de la CIDE et l’esprit de l’ordonnance de 1945, souligne le rapport. Les tribunaux correctionnels pour mineurs n’ont ainsi toujours pas été supprimés, malgré les promesses gouvernementales. L’Unicef France demande par ailleurs qu’un seuil de responsabilité pénale soit fixé, à l’âge le plus élevé possible, sans exception prévue, et assorti d’un critère complémentaire de discernement.

    #enfants

  • La justice française, une machine à punir les plus faibles
    http://blogs.mediapart.fr/blog/simone-gaboriau/080615/la-justice-francaise-une-machine-punir-les-plus-faibles
    #Justice lente et faible pour les #riches, expéditive, lourde et toute-puissante pour les #pauvres : #injustice globale et #inégalités totales.

    Seule une alliance de compétences permettra de s’attaquer à la délinquance astucieuse qui sévit dans ce domaine. Il faut doter les services d’outils juridiques et techniques garants de leur efficacité dans ce difficile combat (voir notamment les préconisations du Service central de prévention de la #corruption).

    A cet égard pour contribuer à l’indispensable effectivité de l’égalité devant la justice pénale de telle façon que ceux qui possèdent argent et pouvoir ne soient pas épargnés, il importe d’abroger un des obstacles au rôle tant du ministère public que de la société civile surnommé « le verrou de Bercy » qui empêche toute poursuite en matière de #fraude fiscale en l’absence du feu vert du ministère des finances. En temps de crise, alors que l’on demande de plus en plus d’efforts à la population, la question fiscale devient plus que jamais une question de justice sociale et la question de la répression de la fraude fiscale une question de justice.

    Faut-il rappeler, à l’appui de cette impérieuse exigence de l’égalité devant la loi pénale la surreprésentation des catégories sociales les plus démunies au sein des prisons françaises qui demeurent surpeuplées malgré une très légère baisse du nombre des détenus (sous écrou : 78.708, détenus : 66.967, la différence s’expliquant notamment par le nombre de personnes portant un « bracelet électroniques » ) certains établissements pénitentiaires restant toujours insalubres (voir les recommandations urgentes récentes du contrôleur des lieux de privation de liberté). Non les précaires ne sont pas des activistes de la délinquance mais ils sont les plus exposés aux mécanismes procéduraux d’incarcération de leur interpellation à leur jugement, très souvent pratiqué selon la procédure expéditive de la comparution immédiate. La délinquance des plus démunis n’est ni complexe ni sophistiquée au contraire de la délinquance économique et financière évoquée plus haut ; l’intervention de la police et de la justice s’en trouve d’autant facilitée et le système fonctionne comme une « machine à punir ». Et la #prison aggrave cette précarité sans apporter des gages de sécurité à la population française, tout au contraire.

  • Les plus #pauvres décrochent, qui s’en soucie ?
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2066

    Ce décrochage de la France d’en bas, que l’Observatoire des #inégalités a été le premier à mettre en lumière, est inédit. Jusqu’au milieu des années 2000, les inégalités s’accroissaient par le haut. Les très riches comme l’ensemble des catégories aisées (déguisées en « classes moyennes supérieures ») voyaient leurs niveaux de vie progresser bien plus que les autres. Et encore, la situation de 2015 est sans aucun doute plus dégradée que ce que nous présentons dans ce rapport, mais elle n’est pas visible dans les statistiques de l’Insee, connues avec deux années de retard. Depuis 2012, date des dernières données disponibles, tout porte à croire que les plus pauvres se sont encore appauvris et les plus riches enrichis.

  • L’Art d’ignorer les #pauvres, par John K. Galbraith
    http://www.les-crises.fr/ignorer-les-pauvres-galbraith

    Chaque catastrophe ” naturelle ” révèle, s’il en était besoin, l’extrême fragilité des #classes populaires, dont la vie comme la survie se trouvent dévaluées. Pis, la compassion pour les pauvres, affichée au coup par coup, masque mal que de tout temps des penseurs ont cherché à justifier la #misère – en culpabilisant au besoin ses victimes – et à rejeter toute #politique sérieuse pour l’éradiquer.

    Je voudrais livrer ici quelques réflexions sur l’un des plus anciens exercices humains : le processus par lequel, au fil des années, et même au cours des siècles, nous avons entrepris de nous épargner toute mauvaise conscience au sujet des pauvres. Pauvres et riches ont toujours vécu côte à côte, toujours inconfortablement, parfois de manière périlleuse. Plutarque affirmait que ” le déséquilibre entre les riches et les pauvres est la plus ancienne et la plus fatale des maladies des républiques “. Les problèmes résultant de cette coexistence, et particulièrement celui de la justification de la bonne fortune de quelques-uns face à la mauvaise fortune des autres, sont une préoccupation intellectuelle de tous les temps. Ils continuent de l’être aujourd’hui.

  • « Le Figaro » en mode propagande anti-squat
    https://fr.squat.net/2015/05/29/le-figaro-en-mode-propagande-anti-squat

    Lundi dernier, paraissait dans le quotidien de droite Le Figaro un gros dossier anti-squat, en pages 2 et 3, intitulé « Squats : la riposte des propriétaires s’organise ». Comme si la société et ses lois n’étaient pas déjà fondamentalement organisées pour bénéficier aux propriétaires plutôt qu’aux démuni-e-s… Comme si la propriété privée n’était pas déjà un gros pilier de la société capitaliste.

    #squat #droite
    @coutoentrelesdents @touti @rezo

  • Le langage militaire, dernier moyen de résistance de la Culture, #Noémi_Lefebvre
    http://www.rue89lyon.fr/2015/05/28/le-langage-militaire-dernier-moyen-de-resistance-de-la-culture

    Le budget de la Culture est sanctuarisé. Le candidat François Hollande s’y était engagé à Nantes, le 19 janvier 2012, parce que :

    « la culture c’est le lien entre des individus, entre des classes sociales, entre des pays, entre des générations, parce que la crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend plus indispensable, parce que la #culture c’est l’avenir, c’est le redressement, c’est l’instrument de l’émancipation et le moyen de faire une société pour tous » , etc etc.
    Adopter un langage militaire pour mieux ne rien faire

    Suivant l’art de la guerre et son vocabulaire, la Culture est un territoire d’importance vitale qui doit être défendu à tout prix contre les attaques ennemies, et plus précisément couvert par la dissuasion nucléaire. Aussi quand le #budget de la Culture a diminué de 6% en deux ans, dont 4% dès la première année, Aurélie Filipetti n’a pas compris (article payant)  :

    « Personne ne comprend notre stratégie » , a-t-elle écrit au Président.
    Autrement dit l’art d’organiser et de conduire un ensemble d’opérations militaires prévisionnelles et de coordonner l’action des forces armées sur le théâtre des opérations.

    L’art, le théâtre, la musique aussi…les alertes partout ! a-t-elle encore écrit, c’est-à-dire des signaux prévenant une force militaire ou une population d’une attaque ennemie l’invitant à prendre des dispositions d’intervention ou de défense passive, car la situation budgétaire du ministère, a-t-elle dû constater, ne permet plus de mener à bien ses missions, actions de combat confiées à une personne ou à une formation.

    La décision qui consiste à stopper l’avancée du recul a donc été prise et artistiquement présentée par le nouveau Commandement comme une nouvelle page de la #politique_culturelle.

    La #sanctuarisation est une politique de défense nationale qui démontre qu’il est possible de faire quelque chose sans rien faire et qu’il n’est pas impossible de ne rien faire quand on a fermement décidé de faire quelque chose.

    Car « la France décide elle seule de ce qu’elle doit faire , a dit Manuel Valls dans sa déclaration de politique générale le 16 septembre 2014, et ce malgré l’évolution exceptionnelle de la conjoncture économique européenne » .
    La crise, si vous voulez.

    L’utilité sociale réduite à la réussite et au pouvoir d’achat

    Cette crise n’est pas le résultat de la politique européenne mais de l’incapacité des #pauvres à rembourser l’argent qu’ils n’ont pas.

    Car enfin, ce sont les #entreprises qui créent des richesses patronales ainsi que des choses qui servent de plus en plus à rien, sinon à occuper des types à préparer des powerpoints, remplir des tableaux excel et développer des stratégies marketing en étant bien contents de ne pas être au chômage pendant que d’autres marchent dans les rues sans regarder les vitrines, incorporant chaque jour plus cruellement le rapport entre nullité sociale et absence de pouvoir d’achat.

    Car enfin, ce sont les entreprises qui créent les emplois précaires et les licenciements, c’est pourquoi l’Etat agit en aidant à l’émergence de leaders français, compétitifs au niveau mondial.

  • Sidéré je m’efforce de lire les messages de certaines et certains auteurs Seenthis.
    Pourtant elles et ils sont violents, grossiers, certains de leur fait. Une surtout qui parle de ses deux enfants avec une brutalité renversante, une vulgarité digne d’un soudard, paraissant leur reprocher d’être des garçons ? Comment comprendre ? On se prend à espérer qu’ une douleur dissimulée explique ces affreuses fanfaronnades.

    • « riche » ? Bien balancé, certes ( et même en pleine gueule) mais riche de quoi ? Mépriser ainsi sa progéniture ? Je n’y vois que la cruauté de l’impuissance, des termes pour salir...

    • Ces remarques là (j’imagine que tu causes de billets de @povrs, si je me gourre tu préciseras) j’y vois plutôt de l’exigence et pas du mépris. "L’amour" (maternel compris) ça permet de tartiner. Là le choix est inverse il me semble (autrement que Rilke conseillant au "jeune poète" de ne pas écrire de poème d’#amour). #Ne_pas parler d’amour peut permettre d’être plus juste, et puis il y a là une forme de pudeur. Et la lecture des post l’indique bien, et pas seulement en creux, (" Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. », dit-on).
      Comme disait un Gilles, méfiance avec les gros mots, les gros concepts...

      Je trouve plus emmerdant pour ma part, je l’ai indiqué, que cette sorte de retenue là ne soit pas aussi à l’oeuvre dans l’analyse sociale, politique. Avec une #binarité (vrais #pauvres et pas vraiment pauvres, par exemple) ou le reprise de gros concepts de l’idéologie dominante (#classes_moyennes), d’évidences non mises en cause et qui ne mènent selon moi à rien d’autre, dans les conditions actuelles, qu’à reconduire la balkanisation, l’atomisation capitaliste.

    • Il faudrait que j’aille relire le billet qui te choque, mais le jour où, je n’ai pas ressenti de haine ou de mépris pour ses enfants. Juste j’ai lu cette dénonciation de ce système qui fait que le privilégié ne pourra jamais comprendre ce que les autres (les non-privilégiés) lui reprochent. Bref, je n’ai pas lu de mépris pour sa progéniture comme tu sembles l’exprimer.

      Ceci dit, ce qu’elle vit me fait penser à la merde dans laquelle on a pataugé quand j’étais gamin. Ce n’était pas à ce point. Mais les combats étaient les mêmes. Mère seule, deux fils à élever, boulot de merde.

    • Tu dois avoir raison, @colporteur , je l’espère. Il n’est pas nécessaire et souvent menteur de parler d’amour, ( j’imagine ici que tu parles de « minauder », )c’est vrai, reste étrange pour moi ce type de vidange-provocation ( car je n’y vois pas de retenue, « pudeur » dis-tu sans crainte) et j’ai du mal à en percevoir l’exemplarité -et le profit dans le domaine social et politique.
      J’ai bien lu derrière ces imprécations une revendication « sociale » que je mets entre guillemets car cogner ainsi à côté me parait sans enseignement... Je regrette d’ailleurs d’avoir employé le mot vulgarité , brutalité conviendrait mieux
      Si l’envie t’en prend, @colporteur, développe un peu, je te lirais avec intérêt.

    • j’ai lu ce message, qui m’a fait rire d’abord (il y a aussi beaucoup d’humour (noir) là), et qui m’a rappelé les macho-feintes d’ado que j’utilisais pour esquiver la vaisselle... Plutôt pas mal dit tout ça, me suis pas sentis un pét’ agressé, plutôt du genre : ouais-c’est-vrai-’tain et voilà, c’est bien de le dire. Point. Je l’ai même envoyé à ma mère... Mais là, je trouve vraiment pas poli, et plutôt vraiment violent, de parler de quelqu’un comme ça, indirectement, en douce, façon hm hm, ça sent pas bon cette "vidange", cette "une surtout" pourrait-elle à tout hasard mieux articuler son propos dégueu, nous sommes tout de même sur Seenthis, j’attendais un peu de retenue et de réflexion... Effectivement psychanalyse sauvage et pour le coup vraiment bien plus crade et grossière (nan mais « être des garçons » qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, à part que rien ne changera jamais ? (Dans la famille gros concept, je voudrais « être des garçons » s’il vous plaît))... Beaucoup de condescendance, de violence et de mépris là-dedans. Typiquement le genre de truc que ma mère s’est entendu dire presque tout sa vie... Pas glop du tout cette envie d’entresoi sur un truc ouvert il me semble... C’est pas pour distribuer les bons points, mais au moins Colporteur cherche le dialogue (et directement), avec de vrais arguments...

    • @tintin, merci pour les fleurs m’enfin après quelque temps ici, je suis pas du tout certain d’arriver à des échanges heureux (y compris pour cerner des désaccords sans toujours s’embarrasser de « bonnes manières »). Dans ce cas, je suis intéressé car j’ai découvert ailleurs @povrs, était content qu’elle débarque ici car j’apprécie bcp nombre de ses propos, bien que je sois aussi en désaccord sur plein de points qui me paraissent décisifs, sans trop savoir comment nourrir un échange à ce sujet.

      du coup, j’avais fait un machin indirect et mal ficelé, sur les classes moyennes
      http://seenthis.net/messages/374035

      et là de suite j’en découvre un autre de 2011 à ce sujet (avec du Wauquiez dedans)
      http://seenthis.net/messages/41883

      Pourquoi ? parce que je me rappelle que l’on entendait « mange ta soupe, il y a des Biaffrais qui meurent de faim », qu’on entend que les retraités sont comme les chômeurs des « parasites », que la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective.
      Le capitalisme capture des affects et des désirs (il ne fait pas qu’exploiter le travail). Et c’est une de ses réussites que de canaliser ainsi l’hostilité à ce qui existe, la société du capital, pour en faire un des ressort de son maintien. Cette société fait la guerre à la population, y compris en brouillant sans cesse à son profit la distinction ami/ennemi... (cf. aussi le succès du complotisme)

      @paulo, sur l’aaaamour, faudrait peut-être regarder quelques critiques féministes :) on peut pas réifier à pertes de vue les relations, le concret, derrière des catégories aussi massives à perte de vue. Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. @povrs donne ailleurs une réponse directe sur la "#dévotion_maternelle
      http://seenthis.net/messages/375058

      sinon, sur les différents politiques avec @povrs j’aurais du mal à développer sans moultes pérégrinations et digressions, ou pire, renvoi à des citations qui seraient supposée m’économiser le soin de formuler, mais j’essayerais (...) d’y revenir ; par delà le dialogue, ça pose d’énormes problèmes politiques, bien plus durs, généraux, et dont je sais pas comment ils pourraient être posé de façon maniable, de façon à faire jouer quelque chose contre l’actuel, à gagner de la marge de manœuvre, un peu d’espace.

    • Voilà, quand je disais riche et bien balancé, ça rejoint à mon sens ce que dit @intempestive. La forme choque sans doute, mais le fond se tient, et à chaque fois, tu as une thèse derrière. Y-en a combien des gens capables de t’expliquer cette histoire de privilèges ? Là, c’est bien expliqué, et c’est illustré :-D Les autres billets, pareil. On est d’accord, c’est pas propre comme du journalisme. Mais c’est à mon goût au moins aussi intéressant que du Vive le Feu... s’il s’agit de comparer avec une autre forme d’écriture peu orthodoxe.

    • @povrs le seuil de pauvreté n’est qu’une #convention, et il y en a plusieurs, c’est un pourcentage du revenu médian disponible.
      (En France, un #individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 828 euros ou 993 euros selon le seuil de pauvreté adopté."). La question qui est pauvre, elle se pose, si c’est sur le mode de l’accusation (faux pauvres), c’est un appui à tous les dénonciateurs d’assistés de profiteurs, à tous ceux qui veulent faire croire que c’est la richesse qui fait défaut, alors que c’est la politique qui manque.

      La politique c’est justement ce qui détermine les conventions, un rapports de forces.

      Tu réponds guère à ce que je disais par ailleurs mais pour reprendre ton exemple, une femme mère vélib de deux enfants qui touche 2500 boules (près de 1000 boules au-dessus du revenu médian), ben si elle est en CDD et que c’est à Paris, ça a rien d’évident, pas du tout, du moins je crois (sauf bonne pension alim, patrimoine, black).

      J’ai aimé les mouvements de chômeurs et précaires dans les moments ou personne n’y était trop assigné à une place, où les différences, les disparités donnaient lieu à un style d’intervention aiguisé, ouvert, une composition de forces. Puis, il y a eu des gens pour dire que à moins d’être au minima (ce qui était aussi mon cas à cette époque, c’est chronique) on était trop « privilégié », par exemple en touchant une alloc chômage. Un poujadisme du pauvre, typique de la défaite, passée et à venir. C’est rester sur le terrain indiqué par Jospin en 1998, lorsque disant « je préfère une société de travail à l’assistance », il a joué le travailleur pauvre (imaginaire) contre le chômeur (imaginaire).

      Déjà dans les années 80 il y avait dans les mouvements de chômeurs de l’époque une propension a considérer les ceusses « ayant » un emploi comme des privilégiés. On les connait les emploi non ? Il est où le privilège ? Pas partout.

      A part ça, ayant été un bout de temps au RMI (avec un loyer en sous loc) sans APL je ne sais même plus comment j’y arrivais à l’époque, à deux ou trois sources bien trop annexes près. Et pourtant je suis au RSA depuis un bout de temps à nouveau.
      L’imagination sur comment sont ou font les autres, ça marche encore moins bien dans pas mal de cas, sauf « enquête », analyse concrète des situations concrètes.

    • @colporteur dit : « Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. »
      Non. Il y a de la pensée sans violence, surtout quand on évoque les violences sociales et c’est même celle qui fait avancer chacun. ( toutes les _réactions_ou presque sont des jugements expéditifs, oui. ) Cet échange est une empoignade dans laquelle chacun aimerait me foutre sur la gueule.
      Quant à « l’entre-soi » évoqué, c’est hors de propos, procès d’intention. Je ne connais personne, je pose des questions.

      Colporteur, tu as résumé la question, je te cite :
      « la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective. »

      ça doit soulager ?

    • La honte et sa violence sont des causes de la pensée :

      « Un des motifs de l’art et de la pensée, c’est une certaine #honte_d’être_un_homme. L’écrivain qui l’a dit, redit, le plus profondément, c’est Primo Levi. Il a su parler de cette honte d’être un homme, dans un livre extrêmement profond puisque c’est à son retour des camps d’extermination. Il dit : quand j’ai été libéré, ce qui dominait, c’était la honte d’être un homme. C’est une phrase à la fois très splendide, très belle, et puis ce n’est pas de l’abstrait. C’est très concret, la honte d’être un homme. Mais ça ne veut pas dire nous sommes tous des assassins. Ca ne veut pas dire nous sommes tous coupables. Il dit : ça ne veut pas dire que les bourreaux et les victimes sont les mêmes. On ne nous fera pas croire ça. La honte d’être un homme, ça ne veut pas dire : on est tous pareils, on est tous compromis, etc. Mais ça veut dire plusieurs choses. [...]

      Cela veut dire à la fois : comment est-ce que des hommes ont pu faire ça ? DES hommes, c’est-à-dire d’autres que moi. Et deuxièmement, comment, moi, est-ce que j’ai quand même pactisé ? Je ne suis pas devenu un bourreau, mais j’ai quand même pactisé assez pour survivre. Et puis une certaine honte, précisément, d’avoir survécu à la place de certains amis qui n’ont pas survécu. Moi je crois qu’à la base de l’art, il y a cette idée, ce sentiment très vif, une certaine honte d’être un homme qui fait que l’art, ça consiste à libérer la vie que l’homme a emprisonnée. [...]

      Mais quand je parle de la honte d’être un homme, ce n’est pas seulement au sens grandiose de Primo Lévi. Chacun de nous, dans notre vie quotidienne, il y a des événements minuscules qui nous inspirent la honte d’être un homme. On assiste à une scène où quelqu’un est un peu trop vulgaire, on ne va pas faire une scène, on est gêné, on est gêné pour lui, on est gêné pour soi puisqu’on a l’air de le supporter. Et là aussi, on passe une espèce de compromis. Et si on protestait en disant « mais c’est ignoble ce que tu dis ! » ? On aurait l’air de faire un drame... On est piégé, on éprouve alors, ça ne se compare pas avec Auschwitz, mais même là, à ce niveau minuscule, il y a une petite honte d’être un homme. »

      Abécédaire de Gilles Deleuze.

      On pense depuis des contraintes, une violence. La béatitude, c’est ne pas penser (transe, télé, médiation, sport, peu importe ici) autre chose que la béatitude et les moyennes d’y parvenir ou de l’accroître.

      Le post sur le dévouement maternel le montre bien, être féministe et devoir admettre que d’autres, sans théories explicite, « s’en sortent mieux » de la culpabilité, du travail de reproduction (production de travail vivant, par exemple l’élevage des enfants). Voilà un truc brutal.

      Ce qui est brutal autrement, c’est d’en arriver à des justifications du genre « moi aussi je sais ce que c’est que d’être pauvre » ou puisque me dit que j’aime pas mes enfants, je vais monter que j’en suis l’esclave pour que cela soit difficile à soutenir" (alors que la démonstration d’amour - qui comme la révolution dans la chanson est la sans être nommée, pudeur, superstition ? mais aussi précaution : que le mot ne vienne pas tenir lieu de...) à déjà été donnée par divers post de povrs.

      Y a pas d’empoignade, juste deux personnes qui ont eu l’amabilité de dire que ce n’est pas élégant de parler de quelqu’un sans s’adresser à la personne concernée. C’est une attitude empathique. On peut le dire autrement, en terme juridique, « principe du contradictoire ».
      Mais c’est aussi comme de parler de quelqu’un qui est là, présent, à la troisième personne. Si on est trois au troquet et que je te dis du 3eme, « il parle avec brutalité », il n’y a que deux possibilités, soit c’est une forme de connivence entre les trois locuteurs qui ponctuellement s’expriment comme ça, acceptent que l’un des locuteurs cause comme ça, par exception, soit c’est à l’inverse effectivement un entre soi brutal pour le coup, où on est passé de de trois à 2, l’un des présent étant nié.
      Il était là l’entre soi, pas dans le fait de « se connaître » ou pas.

    • @povrs et donc on va évaluer l’urgence de chacun⋅e, un⋅e par un⋅e, on va se donner un ticket avec un numéro, et ensuite on attend notre tour ? :)

      (arg… on risque d’attendre longtemps avant les milliards de gens non-occidentaux dont on a pourri la vie - oui toi aussi, le pauvre - et qui auront un ticket avant nous.
      ben oui si on se met à s’évaluer et se concurrencer entre pauvres, c’est ça que ça donne.)

      ou bien on essaye de s’organiser dans la majorité qui vit plus (les vrais pauvres ?) ou moins (les faux pauvres ?) dans la même merde, contre celleux qui n’ont vraiment que des privilèges [1], ainsi que contre la manière de vivre actuelle en général ?

      [1] je ne parle ici que des privilèges de classe sociale évidemment, je n’oublie pas, quelque soit la classe, les autres privilèges (genre, race, handicap, etc)

    • Encore cette histoire de classemoyenne. Le truc c’est que pour l’instant, par rapport à ce que j’ai lu, on a l’impression que pour toi ya « pauvres-(seuildepauvreté)-classemoyenne-(seuildejesépakoi)-riches », et que ça, avec le truc du milieu énorme.

      Un⋅e prolétaire smicard⋅e ça a pas d’impôt que je sache. Et à ta manière d’écrire on a l’impression qu’illes font partie des sales bourgeois à étriper, et qu’il n’y a aucune unité possible avec ces sales privilégiés de merde. Enfin perso je l’ai ressenti comme ça pour l’instant. Mais c’est peut-être que des maletears ou des smictears… :)

    • En fait, on oublie un peu qu’être pauvre, c’est se priver, c’est devoir gérer les privations. Mais il y a aussi être misérable. C’est quand la somme des privations attaque le noyau dur de la survie. La misère, c’est autre chose, c’est effectivement ne plus pouvoir avoir de vie sociale du tout, parce que pas assez pour bouffer, pour inviter à bouffer, pour aller bouffer, pour aller où que ce soit d’ailleurs, ne pas avoir d’autre activité concrète que de survivre.
      Moi, je suis pauvre et surtout précaire, ce qui est une autre sous-espèce. Des fois, j’ai du fric. Donc je n’en fais rien. Je le garde pour toutes les fois où je n’en ai pas. Pour durer jusqu’à la prochaine fois où j’aurai du fric, sans savoir quand ça arrivera ou si ça arrivera. Mais en moyenne, j’ai juste de quoi payer les factures au moment où elles arrivent. C’est déjà bien.
      Mais pas d’éponger un coup dur. Pas d’avoir des loisirs.

      Donc, ce n’est pas la misère. Mais c’est la pauvreté.

      Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

    • Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

      Et même que chez ces gens-là, on envie les pauvres (traduire par « chômeurs ») parce qu’ils gagnent autant que vous sans rien branler. Elle est pas belle la vie ?

    • Sauf que les smicard⋅e⋅s, illes sont pas forcément tou⋅te⋅s seul⋅e⋅s. Loin de là. Ça peut être pratique d’imaginer des choses sur les gens pour répondre, mais des fois ça rate. :)

      Au-delà de ces détails, mes remarques précédentes correspondaient à l’inverse d’un concours, puisque je ne cesse de dire que même avec des revenus différents ou des vies différentes (et je rejoins carrément la distinction de @monolecte juste avant, avec les mêmes baffes), quand on reste plus ou moins dans la merde, c’est quand même mieux d’essayer de s’unir un tant soi peu.

      Concurrence vs Coopération… toussa… (ce qu’on apprend pas à l’école quoi.)

      Bon et au dodo, parce que ya des gosses qui se lèveront tôt même si les adultes traînent sur le net trop tard. :)

    • Mise à part s’il a beaucoup de chance avec son loyer, le célibataire SMICard peut très bien être pauvre.
      Le truc, c’est les dépenses contraintes. Elles tuent les misérables, étranglent les pauvres et paupérisent une grande partie de ceux qui surnagent un peu au-dessus.
      Et le gros des dépenses contraintes et vachement sous-évaluées par l’INSEE et les autres, c’est le logement.

      Nous, on est bien : 30% d’efforts par rapport aux revenus du foyer. + le chauffage. L’hiver, on monte à... 60% d’efforts. Là, ça rigole moins. Sans l’électricité, la flotte et les assurances.
      Pour le logement, en vrai, toutes dépenses confondues, on est à 50% d’effort toute l’année. En se pelant les miches l’hiver. Le premier hiver, on a chauffé comme quand j’étais gosse, autour de 19-20℃. Là, on a eu du mal à payer.

      Ensuite, tu ajoutes le fait que si notre logement est moins cher, c’est parce qu’il est moins confortable, mais surtout, en pleine cambrousse. Donc, il faut absolument un véhicule pour faire... tout. Environ 20-25% d’efforts en conduisant au minimum (tu calcules toujours tes trajets pour faire le maximum de choses en un minimum de kilomètres. Et tu renonces à pas mal d’autres pour ne pas plomber la facture... comme aller voir tes amis un peu éloignés.

      Une fois qu’on a réglé les autres factures, comme la mutuelle, la cantoche et les autres putains d’assurances obligatoires qui sont juste du racket, parce qu’ils ont bien l’intention de ne rien te rembourser en cas de problèmes, ben c’est plus que serré pour la bouffe. Et rien d’autre ne passe.

  • USA : The worst place in the developed world to be a mother
    http://www.digitaljournal.com/life/health/usa-the-worst-place-in-the-developed-world-to-be-a-mother/article/432510

    Les #Etats-Unis restent « l’endroit le plus #dangereux parmi les pays développés pour devenir une mère », les #pauvres et les #noirs étant toujours les plus mal lotis,

    #santé maternelle : 61 ieme,
    Le plus riche des pays riches mais avec le plus grand taux de #mortalité_infantile (décès avant l’âge de 5 ans- parmi ces pays riches)

    The U.S. is the most dangerous place in the developed world to become a mother, says a Save the Children report. In the world’s richest country, the chance of dying in childbirth and levels of child mortality are not far removed from the third world.

    Statistics from the Save the Children’s report shames the U.S. in its care of women and babies during childbirth and early childhood. The findings show that the U.S. is 61st in the world in terms of maternal health.

    The under-fives mortality rate in the US is 6.9 per 1,000 live births, almost on a par with Bosnia and Herzegovina, Macedonia, Serbia and Slovakia, says RT.

    With regard to maternal deaths during childbirth, the U.S. figure was one in 1,800 lifetime risk compared to one in 19,800 in Poland and one in 45,000 in Belarus, says the Independent. An American mother is ten times more likely to die during childbirth than women in Belarus, Poland or Greece.

    The US is strikingly absent from the list of the top 25 countries in the Mother’s index, as well.
    1 Norway
    2 Finland
    3 Iceland
    4 Denmark
    5 Sweden
    6 Netherlands
    7 Spain
    8 Germany
    9 Australia
    10 Belgium
    11 Austria
    12 Italy
    13 Switzerland
    14 Singapore
    15 Slovenia
    16 Portugal
    17 New Zealand
    18 Israel
    19 Greece
    20 Canada
    21 Luxembourg
    22 Ireland
    23 France
    24 United Kingdom
    = 25 Belarus
    = 25 Czech Republic
    In that ranking, the U.S. came in at 33rd in the world.

    With regards to infant mortality rates in the 25 richest capital cities in the world, the survey showed that Washington DC had the highest rate, at 6.6 deaths per 1,000 live births in 2013. Other U.S. cities were even worse. Cleveland and Detroit reported infant mortality rates of 14.1 and 12.4 per 1,000 live births respectively in 2011.

    The statistics also highlighted the terrible inequalities between rich and poor in the US, which were particular high among African-Americans. CNN cites the reports findings on Washington, which stated

    Babies in Ward 8, where over half of all children live in poverty, are about 10 times as likely as babies in Ward 3, the richest part of the city, to die before their first birthday.

    RT says that, “In San Francisco.. an African-American mother is six times as likely as a white mother to lose her baby before her child’s first birthday.”

    These inequalities are also evident for women’s life expectancy in general. Asian American women, for example, outlive African American women by more than 14 years.

    #inégalité #sociale #raciale #mortalité #enfants

  • La violence des riches - Rhizome TV
    http://www.rhizome-tv.be/spip.php?article183

    http://www.rhizome-tv.be/IMG/mp4/up_pincon-6.mp4

    Une conférence de Michel et Monique Pinçon-Charlot
    Université Populaire de Bruxelles publié le 14/01/2015

    Dans leur ouvrage #La_violence_des_riches – Chronique d’une immense casse sociale (Editions Zones-La Découverte 2013), ils dressent une liste non-exhaustive des violences de ceux qui concentrent les richesses et les pouvoirs. Pour les #Pinçon-Charlot, la casse sociale, sur fond de crise, bat son plein : les vies deviennent jetables et les existences sont sacrifiées. Nous sommes confrontés à une violence et une misère sociales qui n’ont de cesse de s’intensifier. Avec pour premières victimes… les classes populaires. Nous vous invitons à rencontrer ce couple de sociologues qui cogne dur et parle clair ! Avec eux, nous analyserons les rouages de cette véritable « guerre des classes » et réfléchirons à la manière de transformer ce système en redevenant des citoyens à part entière. Afin de ne pas perdre le combat par KO.

  • The ten richest Africans own as much as the poorest half of the continent | Let’s Talk Development

    http://blogs.worldbank.org/developmenttalk/ten-richest-africans-own-much-poorest-half-continent

    In January 2014, Oxfam released a widely-cited briefing paper which argued that the richest 85 people in the world owned more than the poorest half of the population in 2013 (Oxfam, 2014).[1] In this blog post I estimate this statistic for Africa. The blog builds on background research for an upcoming flagship report “The State of Poverty and Inequality in Africa” led by the World Bank’s Africa Chief Economist Office. I find that the ten richest Africans own more than the bottom half of the continent.

    Calculating this number requires two ingredients: (1) The wealth of the richest people, and (2) the distribution of wealth around the world (and by region) to estimate the total wealth of the bottom 50%.

    #afrique #inégalités #développement #riches #pauvres #richesse #pauvreté

  • Les pauvres vivent dans les grandes villes, pas en périphérie
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article2038

    64 % des #pauvres vivent dans les grandes #villes. Les plus démunis résident dans les communes les plus peuplées, là aussi où habitent les plus riches, et où les #inégalités de revenus sont les plus grandes. (...) Le tiers qui reste vit pour 17 % dans les communes périurbaines, pour 13,4 % dans les petites et moyennes agglomérations ou leurs communes proches et 5,4 % dans les communes rurales isolées. La France périurbaine et rurale ne regroupe qu’une minorité de personnes pauvres.

    le camembert :
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=graphe&num=1249&ligne_depart=0&ligne_fin=5&colonnes=0&type=

    #Guilluy (vs) #Insee

  • Le Kansas veut limiter les loisirs des plus #pauvres - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/04/07/le-kansas-veut-limiter-les-loisirs-des-plus-pauvres_1236375

    Si l’article du Washington Post ne datait pas du lundi 6, on aurait immédiatement pensé à un poisson d’avril. Mais non : une proposition de loi dans le Kansas, aux Etats-Unis, prévoit réellement de limiter l’accès aux activités récréatives pour les personnes bénéficiant des minima sociaux (qui reçoivent entre 454 et 497 dollars par mois), rapporte le quotidien. Les deux chambres législatives de l’Etat, toutes deux contrôlées par les républicains, l’ont approuvée la semaine dernière. Le sénateur Michael O’Donell, un républicain originaire de Wichita, défend ce projet sous prétexte qu’il aiderait les familles recevant l’aide de l’Etat à dépenser leur argent de manière « plus responsable ». « Nous essayons de nous assurer que ces aides sont utilisées pour ce qu’elles prévoient. C’est une question de prospérité. C’est une question d’avoir une belle vie », a-t-il dit au Topeka Capital-Journal.

    #immonde #crétins_abyssaux #gorafi_encore_plagié

    • Oh ben, pas besoin d’aller si loin, en Midi-Pyrénées si le pauvre veut toucher les aides financières pour les livres de ses enfants, il est obligé de passer par un système de cartes informatiques auprès de librairies équipées pour ce fichage, des fois qu’il dépense l’argent à le boire …
      #carte-jeune

    • Justifier que « C’est [pour] une question de prospérité » sert à tromper et manipuler la population.

      C’est « [pour] une question de contrôle et de surveillance ». Tout à fait d’accord avec @colporteur.

      C’est aussi pour une question d’obéissance (le conditionnement à l’obéissance qu’on retrouve dans le dressage des animaux) amenant à la servitude. Enfin, c’est ce qu’il me semble.

    • Sur le chemin de servitude et d’obéissance de l’ animal à l’ être humain , il y a le pauvre .
      Sa liberté ne nécessite pas d’être protégée, c’est la monnaie d’échange qui l’autorise à être maintenu en vie et qui fait la fortune des maquignons des données informatiques, car la seule richesse du pauvre est de se faire analyser et contrôler.
      Tous les services aux pauvres représentent un juteux marché, de la formation du pauvre pour lui apprendre les bonnes manières jusqu’aux industries de l’armement pour en faire de la chair à drones, que roule l’économie sur le dos des pauvres !
      Mais que les non pauvres n’espèrent pas pour autant échapper à la notion avilissante de bétail, tant que les riches continueront de les représenter, les animaux seront de la merde à rentabiliser, et l’humain, une marchandise, à soupeser, ficher, contrôler et surveiller.

    • hihi @aude_v
      Oh grand seenthis, je n’aurais pas du te calomnier, car l’éditeur de texte externe avait bien heureusement sauvegardé mes écrits misérables, et ton courroux motivé par mon outrecuidance est alors apparu avec la mise en rade du serveur au moment même où je m’apprêtais à poster. ;)

  • Avec les communications surtaxées, les #pauvres casquent pour faire valoir leurs #droits,
    http://blogs.mediapart.fr/blog/siemprecha/030415/les-pauvres-casquent-aussi

    J’appelle la CPAM à propos de ma demande de #CMU-Complémentaire en date du 26 février 2015 (plus d’un mois) : 7 minutes d’attente (contre 10 minutes annoncées) et 5 minutes de communication. J’obtiens une réponse complète à ma question : je vais devoir attendre entre 15 jours et 1 mois de plus pour que soit traité mon dossier. Ils traitent actuellement les demandes du 1er février 2015… = 3,95€

     J’ai oublié quelques questions alors je rappelle la #CPAM : rupture inopinée de la #communication au terme du message d’accueil = 0,40€. Troisième appel à la CPAM : 2 minutes d’attente et 5 minutes de communication : j’obtiens un début de réponse à mes questions, puis rupture inopinée de la communication = 2,48€. Quatrième appel à la CPAM : 3 minutes d’attente et 6 minutes de communication : j’obtiens enfin des réponses complètes à mes questions sur mes remboursements, puis rupture inopinée de la communication = 3,22€. Opération CPAM = 10,05€, 13 minutes d’attente au total, et des réponses que j’aurais pu obtenir sur internet si mon espace abonné n’avait pas été immédiatement fermé sur améli.fr lors de mon inscription au #RSI alors que j’avais encore des droits au régime de #sécurité_sociale général... Impossible d’accéder à ameli.fr donc d’obtenir simplement et gratuitement des relevés de décomptes de la caisse primaire d’assurance maladie.

    #précarité #Appels_surtaxés #CAF #RSA #39_49 #Pôle_emploi

  • Maps of Where the Global Super-Rich Live - CityLab
    http://www.citylab.com/work/2015/03/mapping-the-global-super-rich/387307

    It’s not just that the one percent is on the rise: The locational prerogatives of the global super-rich are changing the face of some of the world’s greatest cities. Foreign buyers are, for example, buying up huge chunks of central London and Manhattan, helping to push those cities’ already astronomical housing prices even higher.

    But outside of these two leading superstar cities, what are the favored locales of the global elite?

    One useful source is the recently released Knight Frank’s Wealth Report 2015, which identifies the location of ultra-high-net-worth individuals (UHNWI), each with a whopping $30 million or more in net assets. There are nearly 173,000 such individuals worldwide, making them an even more rarefied group than the “one percent.” Indeed, these super-rich account for the upper 0.002 percent. Collectively, they hold just over $20 trillion in global wealth.

    The map below, by my Martin Prosperity Institute colleague Isabel Ritchie, charts the global cities of the super-rich.

    #cartographie #riches #pauvres #richesse #pauvreté

  • Rich nations urged to cut temperature rise targets - Climate News Network

    http://www.climatenewsnetwork.net/rich-nations-urged-to-cut-temperature-rise-targets

    By Tim Radford

    Senior scientist says voices of poorer nations must be heard in the political tussle over reducing the “utterly inadequate” global warming limit.

    LONDON, 31 March, 2015 − The official target of limiting global warming to a 2˚C rise has been described by a senior scientist as “utterly inadequate” to protect the people most at risk from climate change.

    That’s the conclusion reached by one of the authors of the recent Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) assessment report, in an analysis of the political tussle between rich and poor nations at last December’s UN conference on limiting temperature rise.

    Richer countries were happy to limit global average temperature rises to 2˚C, while middle and low-income nations would have preferred to contain warming within 1.5˚ C or lower.

    #climat #mondialisation #riches #pauvres #richesse #pauvreté #température

  • L’#austérité a fragilisé de nombreux #droits fondamentaux en UE | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/sections/politique/lausterite-fragilise-de-nombreux-droits-fondamentaux-en-ue-313217


    Ben oui, on découvre que l’austérité, c’est l’autre nom de la #guerre totale contre les #pauvres ou même juste les #classes populaires, c’est juste #anti_social, dans le sens d’un reniement du contrat social.

    L’accès à l’#éducation et aux soins est fragilisé dans les pays d’UE où des plans d’austérité ont été mis en place. Si la Grèce offre l’exemple le plus dramatique, l’Espagne, l’Irlande ou l’Italie ont également été affectées, selon un rapport du Parlement européen.

    #santé

  • 57 euros en plus par an pour des enfants #pauvres... des #minima_sociaux revalorisés pour les #familles_monoparentales et nombreuses
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/03/21/les-minima-sociaux-revalorises-pour-les-familles-monoparentales-et-nombreuse

    ... les taux de calcul de l’allocation de soutien familial (ASF), pour les parents isolés, et du complément familial majoré (CF), pour les familles nombreuses modestes, sont tous deux augmentés. ... l’ASF, qui concerne près de 740 000 enfants, sera relevée à 99,75 euros par mois et par enfant au 1er avril, soit une augmentation de 4,75 euros par mois par rapport à 2014 et 57 euros sur l’ensemble de l’année, précise le ministère des affaires sociales.

    Le CF, touché par environ 400 000 familles, passera à 203,50 euros par mois pour les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté, soit une hausse de 18,50 euros par mois et 222 euros sur l’année.

    #miettes #Valls

  • Les Américains du Nord se sentent irrésistiblement poussés à faire le bien. Trait de caractère inné puisqu’ils sont les seuls à sembler croire qu’il leur faut constamment choisir quelqu’un avec qui partager leurs avantages. Et ils sont persuadés d’être capables de faire ce choix. Cette conviction les conduit au besoin jusqu’à bombarder certains peuples pour qu’ils acceptent leurs cadeaux.

    Ivan Illich, Libérer l’avenir , 1971, œuvres complètes volume 1, Fayard, 2013.
    p 51
    #géopolitique #lecture

    • Tout homme de bonne volonté, qu’il soit travailleur social à Watts ou missionnaire en route pour la Bolivie, ne saurait manquer de ressentir une douleur paralysante quand il comprend que la grande majorité des êtres humains le considère comme l’étranger exploiteur qui, pour défendre ses privilèges, propage une croyance trompeuse dans les idéaux de la #démocratie, de l’#égalité des chances et de la libre #entreprise, parmi des hommes qui n’ont pas la moindre chance d’en profiter.

      52

    • En comparant les trois théâtres de la #guerre et de l’effort missionnaire américain, on se convaincra d’une simple vérité : la société fondée sur la réussite et la #consommation, avec son bipartisme et son enseignement pour tous, convient peut-être à ceux qui en jouissent, mais certainement pas au reste du monde . Une minorité de 15 % aux États-Unis qui gagne moins de 3000 dollars par an et une majorité à l’étranger de 80 % dont le revenu annuel est de moins de 300 dollars sont enclins à des réactions violentes devant les projets qui visent à les faire vivre en coexistence avec la société de l’abondance. Ne serait-ce pas l’instant de faire toucher du doigt aux Américains le fait que le mode de vie qu’ils ont choisi n’est pas suffisamment viable pour être partagé ? Je me souviens d’avoir déclaré il y a huit ans à Mgr Manuel Larrain, qui présidait alors la conférence des évêques latino-américains (il est aujourd’hui décédé), que je me sentais prêt à m’efforcer, au besoin, de mettre un terme à l’envoi de missionnaires en Amérique latine. Sa réponse résonne encore à mes oreilles : « ils nous sont peut-être inutiles en Amérique latine, mais ce sont les seuls Américains du Nord que nous aurons la possibilité d’éduquer. Nous leur devons bien cela. »
      Aujourd’hui, alors que ni l’attrait de l’argent, ni la persuasion, ni les armes ne suffisent à faire disparaitre les perspectives de #violence, que ce soit au cours de l’été dans les taudis des États-Unis ou tout au long de l’année au Guatemala, en Bolivie, au Venezuela, nous avons la possibilité d’analyser les analogies entre les réactions face à la politique de l’Amérique sur les trois théâtres principaux de sa guerre défensive : une guerre par laquelle elle entend, en effet, défendre ses convictions quasi religieuses à Watts, en Amérique latine, au Viêt-nam ; sur les trois fronts, une même guerre qui « défend » les valeurs occidentales, qui se découvre des motifs élevés, qui se réclame de l’idéal ambitieux de donner à tous les hommes une vie plus riche. Mais, comme l’envers menaçant de cet idéal commence d’apparaitre, l’entreprise est condamnée à se limiter à une seule tâche pressante : protéger un certain style de vie qui n’est accessible qu’au petit nombre ; et comme la protection requiert un effort d’expansion, celui qui bénéficie de l’abondance déclare alors qu’elle est obligatoire pour tous. C’est à ce moment qu’apparait dans sa véritable lumière la phrase : « Pour qu’ils puissent avoir plus... », qu’il faut compléter par « pour que je puisse ne pas avoir moins ».
      Une stratégie semblable s’applique aux trois théâtres d’opérations : on envoie de l’argent, des troupes, des instructeurs. Dans les ghettos, comme en Amérique latine et au Viêt-nam, I’argent ne profite qu’au petit nombre, et ces avantages qui ne vont qu’à quelques-uns exigent en contrepartie une protection sans cesse renforcée des bénéficiaires. Pour le plus grand nombre, tenu à l’écart, la croissance économique qui s’accomplit autour d’eux exacerbe leur sentiment de frustration. Sur ces trois frontières de l’abondance, le révolver devient indispensable à la protection de celui qui réussit . Aux États-Unis, les renforts de police fraternisent avec les groupes de citoyens armés. Au Guatemala, l’attaché militaire américain, juste avant d’être assassiné, reconnaissait que l’ambassade se voyait contrainte de fournir des armes aux bandes d’extrémistes de droite parce que, disait-il, en matière de maintien de l’ordre, leur efficacité (et sans doute leur cruauté) est plus grande que celle de l’armée.
      De l’argent, des armes, puis l’idéaliste américain qui fait son entrée sur tous les théâtres de guerre : enseignant, volontaire, missionnaire, organisateur communautaire, expert en développement économique. Tous conçoivent leur rôle comme un service. En fait, ils sont contraints le plus souvent de s’efforcer l’atténuer les dommages causés par l’argent et les armes, ou de circonvenir les « #sous-développés » pour qu’ils croient aux avantages du monde de l’abondance et de la réussite. Généralement, l’« ingratitude » les récompense bien mal de leurs efforts et naïvement ils s’exclament comme le brave Charlie Brown* : « Comment peut-on perdre lorsque l’on est sincère ? »

      54-55

      Donc, comme certains l’ont peut-être compris, j’ai mis la main sur le premier tome des œuvres complètes d’Ivan Illich et c’est terrible de voir que 44 ans plus tard, rien n’a pris une ride et que sa vision des choses continue à expliquer bien des réalités contemporaines que beaucoup ne comprennent plus.

      Maintenant, je suis ruinée, mais je suis aussi super contente !

    • Ce n’est pas la façon de vivre américaine dont bénéficient quelques millions qui soulève le cœur de milliards d’hommes, mais plutôt de s’apercevoir chaque jour un peu plus que ceux-ci n’auront de cesse que les malheureux n’aient admis la supériorité de leurs convictions quasi religieuses. La #violence spontanée éclate toujours contre la volonté de soumettre l’homme à des idoles. La violence organisée s’installe ensuite et se justifie par la nécessité de réduire un homme ou un peuple au service de l’idole qu’ils menacent de rejeter.

      57

      Les armes vaincront toujours les #pauvres qui les reçoivent. Seuls la brique et le bâton qu’un homme en colère ramasse ne souilleront pas sa vertu d’homme

    • Dans les économies dépourvues de capitaux de l’Amérique latine, la majorité des habitants vit tenue à l’écart, maintenant et à jamais, des avantages dont bénéficie l’#élite de la #société : une #bourgeoisie prospère de style américain. Au sein de l’#économie immensément riche des États-Unis une petite minorité clame que, de la même façon, elle est exclue de la masse de la classe moyenne. La comparaison devrait permettre à l’observateur américain de comprendre le développement à l’échelle mondiale de deux sociétés séparées et de conditions inégales, et de se rendre compte des forces qui font éclater entre elles la violence.

      58

  • Voilà pourquoi je refuse de prendre une décision de suspension/radiation de #RSA | Actuchômage
    http://www.actuchomage.org/2015031526592/Mobilisations-luttes-et-solidarites/voila-pourquoi-je-refuse-de-prendre-une-decision-de-suspensionradiation

    Le bénéficiaire du RSA serait un #non-adulte qu’il faudrait éduquer. Considérer l’allocataire du RSA comme un adolescent, un adulte indigne qui ne peut emprunter le droit chemin qu’en étant sanctionné, en le privant de moyens vitaux, relève de plusieurs clichés hautement discutables.

    L’allocataire serait reconnu responsable juridiquement dans tous les actes de la vie, mais irresponsable dans certaines de ses attitudes, infantilisé par une puissance publique et donc contraint d’accepter une diminution de ses #droits pécuniaires. Le délit est donc avéré, attesté, conduit à la #punition.

    Les CLLE s’appuyant sur la loi et réglementation sont donc des tribunaux informels, de fait en dehors le domaine juridique. Le droit fondamental à la défense de l’allocataire, inscrit constitutionnellement tant au plan national qu’européen par la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales (qui a pour objectif de garantir un certain nombre de droits et libertés individuels), ratifiée par la France, reste donc à garantir...

    Faire dire le droit, une fois les recours administratifs épuisés, reste un parcours du combattant pour le privé d’emploi, de ressources, de moyens de mobilité.
    Pousser un peu plus loin le raisonnement des CLLE qui décident de sanctions tendrait à mettre tous les #pauvres sous tutelle, proclamant ainsi une incapacité à gérer un RSA à taux plein, et a minima un mésusage du revenu de #subsistance.