• Brigitte Macron confinée : ce qu’elle vit mal au quotidien : Femme Actuelle Le MAG
    https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/brigitte-macron-vit-mal-son-confinement-les-details-de-son-quotidien-d

    Pour le couple Macron, rester confinés ne serait pas chose aisée. Ainsi, Emmanuel et Brigitte Macron vivraient mal cet enfermement forcé, comme de nombreux Français. Dans son édition du vendredi 27 mars 2020, le magazine ELLE raconte comment la présidence de la République s’est adaptée au confinement dans un article intitulé L’Elysée sous cloche. Nos consoeurs y décrivent un palais “désormais retranché” abritant en son sein un chef d’Etat qui “n’aime pas ça” mais “fait attention.”

    La Première dame ne sort guère plus. La plupart du temps, elle déjeune dans son bureau, sur la table de réunion, avec le conseiller présent. Lorsqu’ils sont plus nombreux, pour respecter le mètre de distance de chacun, ils changent de pièce. Plusieurs déjeuners se sont ainsi tenus dans le salon Paulin : la table y est plus grande. Le service à la française, où chacun pioche dans les plats, a été remplacé par le service à l’assiette, plus hygiénique.” Si, contrairement à des membres du gouvernement, séparés de leur bien-aimé.e à cause du confinement (le ministre de la Santé Olivier Véran, par exemple, fait partie de ceux-là), le couple présidentiel peut se retrouver une fois la nuit tombée, Brigitte Macron supporte tout de même mal cette claustration. L’hebdomadaire conclut ainsi : “Tard, le soir, elle retrouve son mari, pour dîner, à deux. A l’instar des Français, l’épouse du Président vit ce retranchement avec difficulté. “Ça lui coûte”, observe un proche.”

    #pauvres_riches ! #exploiter_l'empathie

  • Les aveugles ont demandé « la fin du mélange des genres »

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/21/01016-20171121ARTFIG00179-edouard-philippe-bannit-l-ecriture-inclusive-de-l

    Lundi, la fédération des Aveugles de France avait demandé la fin du « mélange des genres » concernant l’écriture inclusive avec le point milieu. Cette écriture, a-t-elle indiqué dans un communiqué, donne une « langue illisible, incompréhensible » et « proprement indéchiffrable par nos lecteurs d’écrans ». « Vouloir à tout prix dans une même phrase faire référence aux deux genres revient à faire naître une langue illisible, incompréhensible en particulier par ceux qui éprouvent quelques difficultés avec cette même langue, les dyslexiques par exemple », explique dans un communiqué cette fédération. « S’il est un combat qui retient l’attention de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France, c’est bien celui pour l’égalité des droits et des chances » mais « faire de la question de la construction de la langue un sujet qui aurait rapport avec une quelconque discrimination sexuelle, c’est faire preuve d’une inculture incroyable et de confusion redoutable », dit son président

    Franchement, arguer de l’immuabilité de la langue sous le prétexte des lecteurs d’écran, c’est soit une blague soit de la mauvaise foi.
    Tout à l’heure à vélo je demande poliment à la conductrice du bus handicapé qui était arrêté au milieu d’une petite rue et qui ne pouvait elle-même pas en descendre de penser si possible la prochaine fois de laisser un passage aux vélos. Elle m’a répondu qu’il fallait que je pense aux handicapés ce à quoi j’ai retorqué que les handicapés avaient bon dos pour ceux qui ne savaient pas conduire.
    Donc, moi qui suis femme et également disons le : amblyope (car il faut croire que cela donne un droit sur la langue française, contrairement à ma première identité) je vous le dis de suite : j’emmerde les technologies si elles ne sont pas là pour servir la politique et non l’inverse.

    #pauvres_aveugles
    #sur_le_dos_des_handicapés
    #bouc_et_misère
    #sexisme
    #langue_sauce_gribiche
    #informatique
    #lecteurs_d'écran
    #idéologie

    • Il me semble que les logiciels de synthèse vocal se mettent à integré l’écriture inclusive. Pour beaucoup utilisé la synthèse vocal pour écouter les textes que je met sur seenthis pendant que je dessine, je sais que les points médians sont pas une gène particulières. ca fait des « EU-ESSE » à la fin des mots, c’est pas la mort. Le Figaro dit n’importe quoi pour faire des cliques chez son lectorat misogyne et réactionnaire. D’ailleur leur idole Finkielkraut ca le dérrange pas de se foutre de la gueule des bègues alors instrumentalisé les mal voyant·e·s c’est pas ca qui va les étouffé·e·s.

    • WP le dit mieux que moi

      Hélène Carrère, dite Hélène Carrère d’Encausse, est une historienne et femme politique française née le dans le de Paris.

    • Ah bah j’arrive en retard (j’avais fait un doublon, je l’ai supprimé du coup) !

      L’argument des lecteurs d’écran est intéressant quand même je trouve (si effectivement la lecture est gênante avec les technologies actuelles, ce que semble contredire @mad_meg). De mon souvenir tous les mots avec un trait d’union sont mal lus déjà (ça fait un grand blanc comme si c’était 2 phrases distinctes). Est-ce qu’illes demandent la suppression des traits-d’union ?

      Pour le reste la circulaire semble surtout s’en prendre au point médian (que le Figaro a raté en faisant un point normal d’ailleurs).

      Ces collages de mots féminins/masculins avec des séparateurs, c’est pas ce que je trouve le plus intéressant dans ces formes d’écritures ; ça me fatigue plus à lire que la forme décomposée qui écrit tous les mots (par ordre alphabétique par exemple), mais ça prend effectivement plus de place (et c’est plus long à écrire aussi !)… Par contre appliquer des accords de proximité, ça me plait beaucoup mieux !

    • Oui @rastapopoulos mais c’était avant que Macron mette l’égalité homme-femme au centre de son programme...

      Il n’y aura pas d’écriture inclusive dans les textes officiels. Le premier ministre, Edouard Philippe, a donné consigne aux membres du gouvernement de bannir des textes officiels cette forme d’écriture qui remet en cause la règle d’accord de la langue française selon laquelle, au pluriel, « le masculin l’emporte sur le féminin ».

      On devrait changer notre devise nationale car Liberté et égalité c’est un gros vilain mensonge. Je propose « Fraternité, bite et couilles » puisque il est si fondamental que le masculin l’emporte.

      On peu noté que symboliquement c’est la réponse du gouvernement à l’affaire Weinstein, et aux demandes de justice des femmes et féministes. Dans le contexte actuel, quelle urgence y-a-t’il à imposer la règle du masculin l’emporte ? C’est une question rhétorique, l’urgence est de faire diversion car en ce moment illes sont occupé·e·s à détruire les retraites.

      @marcimat le point médian est plus facilement lu par les synthèses vocales que le tiret, car il n’y à pas ce long silence que tu souligne. Je doute pas qu’il y ai des mal voyant·e·s qui sont opposé·e·s à l’écriture inclusive, en particulier parmi les lecteurices du figaro. Pour la préférences des styles et techniques inclusives j’aime bien l’accord de proximité mais j’aime bien toutes sortes d’options et la recherches de celles-ci. Il y a des recherches de neutre, des recherches de féminisations plus ou moins inventives, utilisables, satisfaisantes... Le point médian peut être évité si on le désir et les opposant·e·s à cette écriture devraient profité de l’occasion comme d’un exercice ou un jeu littéraire plutot que de casser les pieds à celleux qui trouvent leur compte avec cette graphie.

      Ca me rappel l’opposition au langage SMS qui était un autre « péril mortel » pour la langue gauloise. C’était un mélange de classisme, agisme et racisme car ce langage était identifié comme celui des « jeunes de cité » qui n’ont pas leur brevet de bon français AOC.

      Aujourd’hui la différence c’est qu’on dit « quartiers pourris » et on supprimerait carrément l’éducation dans les quartiers pauvres cf les propos de Luc Ferry :

      Si on supprimait les 15% de quartiers pourris qu’il y a en France – des établissements où il y a 98 nationalités représentées et où on n’arrive pas à faire cours -, eh bien nous serions premiers du classement Pisa

      #guerre_aux_pauvres #surnuméraires

      La culture et la langue française sont des culture et langue de l’exclusion. Les femmes ont osées parlées sur internet, et voici le niveau du débat qui fait suite à cette prise de parole et ce que les institutions françaises ont à dire. Les personnes racisées osent se réunir entre elles, et pour ce crime de lèse-blancs le ministre du #sens_commun #en_marche veille à les réduire au néant et au silence.
      http://www.20minutes.fr/societe/2173307-20171121-formation-enseignants-non-mixite-blanquer-va-porter-plain

    • J’ai posé la question sur Mastodon, @notabene ma cité un article de Sylvie Duchateau qui est aveugle et qui a un avis plus intéressant que celui de la fédération, probablement parce qu’elle est impliquée dans les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      https://access42.net/langage-non-genre-accessibilite

      Conclusion

      Afin que tout le monde comprenne le texte, il vaudrait donc mieux tout écrire, comme « lectrices et lecteurs ». Si ce n’est pas faisable, il est possible d’utiliser le point médian, sans en abuser.

      Lorsqu’une convention de rédaction non genrée sera établie, les habitudes se feront et il sera ensuite possible de trouver la façon la plus appropriée de gérer cette écriture avec un lecteur d’écran. En attendant, les débats restent ouverts !

      Elle cite également l’article de @tetue, très nuancé aussi :
      http://romy.tetue.net/feminiser-au-point-median

    • Ya un truc de base quand même : le lecteur d’écran est un outil technique qui s’applique à des choses. Un outil ça se code et ça s’améliore. Quand les lecteurs d’écran sont apparus, ça ne gérait que l’anglais en départ par exemple, on n’a pas dit « il ne faut plus écrire qu’en anglais », la logique était évidemment « il faut coder des règles de prononciation et fournir des voix pour le français, le chinois, etc ». Là c’est pareil, si une manière d’écrire est décidée, et bien c’est aux lecteurs d’écran de s’améliorer au fil du temps pour savoir prononcer ces règles, c’est juste logique.

    • @nicod_ ton lien 42 ne fonctionne pas

      les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      Comme il est question des personnes mal et non voyantes, de quelles autres applications impliquant le point médian tu veux parlé ? Comme le dit @rastapopoulos il s’agit de mettre à jour les logiciels. Ce qui commence à être le cas puisque pas mal de logiciels de traitement de texte l’intègrent. Les mêmes réactionnaires se servent des mal-voyants pour justifier leur crispations masculinistes déplorent simultanément que la technologie intègre dans ses fonctionnalités cette nouvelle écriture.

      Au pays de la prétendue liberté d’expression il est remarquable de voire le premier ministre intervenir pour interdire la liberté grammaticale.

    • Cet article ne parle pas des personnes non-voyantes et pour l’avoir écouté avec une synthèse vocal, tout c’est très bien passé, Amélie s’en est très bien sortie et j’ai pas eu de pbl à la comprendre.
      Quant aux dyslexiques et dysorthographiques qui ne sont pas le sujet ici, pour être copieusement pourvu de ce coté là, l’écriture inclusive est plutot une aide pour moi car elle me permet facilement de reconnaître les noms et adjectifs. Elle décompose les mots et les phrases, pour les rendre plus facile à lire et à comprendre. Si on voulait vraiment aider les dyslexiques et dysorthographiques il y a beaucoup de choses à simplifier dans la langue française avant ces prétendus problèmes de point médian.

      Par rapport aux problèmes de la synthèse vocal, le point médian c’est rien si on compare à l’effet produit par une citation en anglais dans un texte en français Enjoy :
      https://www.youtube.com/watch?v=5jrggr_JKmM

      Encore une chose sur les dyslexiques et dysorthographiques. Si on voulait m’aider/nous aider sur ce plan ca serait justement en intégrant les règles nouvelles dans les correcteurs automatiques, car ce problème me fait perdre un temps fou vu que mes messages sont encore plus saturés de zig-zags rouges quand je l’utilise et que ca rend mon correcteur beaucoup moins efficace. Pour aider les dys mieux vaut leur donner les outils pour etre libre de choisir leur orthographe et etre moins stricte sur ces domaines.

    • Oui, je suis aussi très agacée de la façon dont on se sert du handicap (aveugle, dys, etc. ont bon dos en ce moment) comme prétexte à bannir l’« écriture inclusive » alors qu’on se fiche tellement d’elles et eux ordinairement : ça fait 20 ans que je bosse dans l’accessibilité, plus de 10 ans que c’est une obligation légale, et que ça n’avance guère et paf, il suffit d’un tout petit point ajouté dans certains mots pour que d’un coup on se soucie d’elles et eux ? Foutaises.

      #FraternitéBiteCouilles oui :P

    • J’ai eu une discussion par mp avec un des journalistes impliqués via un journaliste à la rédac’ web qui est un de mes amis (William Audureau, rubrique jeux vidéo)

      Il a compris que la formulation sur l’embargo était mauvaise. Du coup, il va modifier le texte.

      Je lui ai dit que c’était pas suffisant, que d’autres points importants méritaient d’être revus (pour rester soft). J’espère que c’est l’ensemble qui va être remanié mais je ne me fais pas de grosses illusions.

    • En plus d’être fausse cette vidéo est aussi vraiment obscène avec leur « banzaï » et les déclarations triomphantes sur cette merveilleuse réussite française, avec la voix réjouie de la narratrice... ce n’est pas seulement l’approche du fond qui est problématique, c’est aussi la forme et le mode narratif.

      Et Le Monde essaye de nous faire croire que c’est du vrai journalisme, chaque jour un peu plus bas.

    • Pour la modification du fond, la considération du CV de l’auteure, membre distinguée du #complexe_militaro_industriel, pardon !, de la #base_industrielle_et_technologique_de_défense (#BITD) laisse peu de place à une évolution sensible…

      À propos de CMI, et de comment on en est arrivé là, on peut réécouter le discours de fin de mandat de Dwight D. Eisenhower (17/01/61) (à partir de 7:45) rappelant le rôle crucial du politique (et du secteur public) dans le pilotage de la politique de défense mais aussi, c’est moins souvent rappelé que le CMI, dans le pilotage de la recherche scientifique et technique.

      https://www.youtube.com/watch?v=OyBNmecVtdU

      À l’entendre, on a un peu de mal à imaginer qu’il appartient au même parti politique que son lointain (onzième !) successeur.

    • En même temps, Eisenhower a comme tu le dis été l’architecte de ces partenariats public/privé. J’ose espérer que les journalistes reprendront la main mais je n’y crois guère. Par contre, nous, assos, militants, on a clairement perdu en influence pour que les journalistes s’autorisent à écrire de telles choses... Impensable il y a 20 ans.

    • Commentaire …

      Ah ah ah
      Présenté comme un secteur « pas comme les autres » mais traité comme « d’habitude ».

      http://dessinemoileco.com/lindustrie-de-defense-francaise-secteur-autres

      Bonjour Philippe et merci pour votre commentaire.

      Nous avons retranscrit les informations récupérées auprès de notre experte de manière fidèle, l’idée étant d’expliquer le fonctionnement de la vente des armes au grand public et non de prendre parti sur cette question, comme d’habitude.
      Nous allons néanmoins modifier un point qui paraissait effectivement imprécis (raison pour laquelle la vidéo a été temporairement enlevée de la section des décodeurs).

      Pour le reste, nous avons suivi la ligne éditoriale qui est la nôtre depuis le début de la série Dessine-moi l’éco : les représentations graphiques ont le même style que d’habitude, la voix de la comédienne n’est ni plus ni moins enjouée que dans toutes les autres vidéos DME et la réalisation globale a pour objectif de capter l’attention des spectateurs et de vulgariser le message.

      Cordialement,

      L’équipe Dessine-moi l’éco.

      je note l’argument

      expliquer le fonctionnement de la vente des armes au #grand_public

      Donc il serait préjudiciable que le grand public apprenne la vérité ? le grand public veut de la fable, remercions les journalistes qui savent comprendre le vulgus, cet être infantile à qui il faut servir la bonne sous soupe de leur maître.

    • texte du pdf
      http://dessinemoileco.com/wp-content/uploads/2017/07/DMETexte_armements.docx.pdf

      L’industrie de défense française : un secteur pas comme les autres

      La France se situe aujourd’hui au 4e rang mondial des Etats producteurs et exportateurs d’armement, derrière les EU, la Russie et la Chine.


      L’industrie de défense française, aussi appelée Base industrielle et technologique de défense (BITD), emploie environ 165 000 personnes au sein de 4 000 entreprises dont les principales sont Dassault Aviation, Thales, Airbus Group, Safran ou encore Naval group (ex DCNS).

      La BITD française produit des armements de haut niveau technologique, notamment :
      des sous-marins ;
      des avions de combat comme le Rafale ;
      des hélicoptères ;
      des véhicules blindés ;
      des systèmes électroniques (radars ou systèmes de communication par exemple).


      L’industrie de défense n’est pas une industrie ordinaire car ses clients sont des Etats : l’Etat français tout d’abord, qui commande à sa BITD des équipements pour sa propre défense, et qui finance par ailleurs la recherche et développement.


      Les ventes d’armes à des pays étrangers sont soumises à autorisation de l’Etat français : la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) délivre des licences d’exportation en fonction des relations stratégiques entre les pays notamment.


      Par exemple, la France ne vend pas d’armes aux pays qui font l’objet d’un embargo décrété par l’ONU et l’UE, comme la Syrie.


      L’Arabie Saoudite est son principal client ces 10 dernières années.


      La France a par ailleurs récemment vendu des Rafales à l’Inde, au Qatar et à l’Egypte et des sous-marins à l’Australie.


      Les Etats qui commandent des armements à la France souhaitent la plupart du temps que la production, voire la conception et l’entretien, se déroulent sur leur propre territoire, grâce à des transferts de compétences et de technologies.


      On parle d’offsets directs.


      Pour répondre à ces exigences, les entreprises françaises installent des filiales ou encore établissent des coentreprises (ou Joint Ventures – JV) avec des entreprises locales.


      A terme, ces Etats aspirent ainsi à se constituer une BITD nationale afin de devenir à leur tour indépendants en matière d’armement.


      Le défi pour l’Etat français et ses entreprises est donc d’éviter de favoriser l’émergence de nouveaux concurrents et de conserver une certaine avance technologique.


      Pour soutenir son industrie, l’Etat doit continuer à passer des commandes à ses propres industries et à financer leur R&D


      Cela ne l’empêche pas d’acheter des équipements à l’étranger, par exemple des drones aux Etats-Unis et des fusils d’assaut à l’Allemagne.


      Avec plus de 14 milliards d’euros de prises de commandes en 2016, la France est devenue un acteur majeur sur le marché mondial de l’armement.
      –---------


      0 Plus d’informations ici : http://dessinemoileco.com/conditions-dutilisation
      Pour nous contacter : Sydo – 13 rue Burdeau 69001 Lyon – contact@sydo.fr


      fr – +33 (0)4 26 78 32 77

    • bio d’Hélène Masson, chercheuse qui a « validé le contenu »
      Fondation pour la recherche stratégique
      https://www.frstrategie.org/frs/chercheurs/helene-masson

      Expérience professionnelle

      Maître de recherche, en charge du pôle Défense&Industries
      Rédacteur en chef de la revue Défense&Industries
      Responsable du séminaire « Stratégies industrielles et économie de la défense », Master 2 Droit Stratégies industrielles et politiques publiques de défense, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
      Intervenante à Polytechnique Palaiseau (FAMIA : Formation des ingénieurs de l’armement)
      Membre du Conseil scientifique de l’IHEDN
      Membre du Conseil scientifique de la Chaire Economie de défense, IHEDN
      Auditeur de la 47ème session IHEDN/Armement et Economie de défense

    • La vidéo a été remise en ligne en douce hier (pas d’annonce sur les fils twitter des @décodeurs ni de @lemondefr).

      Il semble que la différence tienne dans une phrase : on passe de “La france ne vend pas” à “La France n’a pas le droit de vendre” (aux pays sous embargo).

      L’ancienne version est toujours en ligne sur dessinemoileco.

    • Les causes de la mort d’Adama Traoré sont encore loin d’être claires. Les deux rapports d’autopsie diligentés depuis le décès du jeune homme de 24 ans à la suite de son interpellation à Beaumont-sur-Oise le 19 juillet, avaient unanimement signalé des « lésions » - des"abrasions cutanées" au cuir chevelu, au front et sur l’épaule ont été relevées par les médecins légistes - mais indiqué qu’elles n’avaient « pas d’incidence dans le processus mortel ».

      « L’Obs » a appris de source judiciaire que les gendarmes qui ont arrêté Adama Traoré se sont expliqués sur procès verbal devant les enquêteurs : « Nous avons employé la force strictement nécessaire pour le maîtriser ». Mais ils ajoutent également :

      « Il a pris le poids de nos corps à tous les trois au moment de son interpellation ».

      La précision est importante : les deux expertises évoquent dans leurs conclusions un « syndrome asphyxique » à l’origine du décès .

      ... mais il aura fallu plus d’une semaine aux représentants de l’Etat et aux médias pour commencer de renoncer aux bobards éhontés ("infection grave", puis « anomalie cardiaque ») et d’évoquer (avec quelle prudence !) un « syndrome asphyxique » !

      #pauvres_types
      #minables

    • les deux expertises évoquent dans leurs conclusions un « syndrome asphyxique » à l’origine du décès.

      ...mais il aura fallu plus d’une semaine pour que média et représentants de l’Etat cessent de colporter des bobards ("infection grave" !) et commencent à daigner parler de « syndrome asphyxique » (quelle prudence !)...

      #pauvres_types
      #minables

  • Inégalités et pauvreté : l’effet solitude - Olivier Galland, Telos
    http://www.telos-eu.com/fr/societe/inegalites-et-pauvrete-leffet-solitude.html

    Les inégalités sont généralement pensées comme étant liées à la position professionnelle : en haut les dirigeants d’entreprises ou les traders, en bas les ouvriers ou les petits employés, au milieu les cadres moyens et techniciens. Cette vision stratificationniste des inégalités conserve bien sûr sa valeur, les inégalités de #revenu entre catégories socioprofessionnelles ou entre salariés et détenteurs de patrimoine et de capitaux restent une question centrale. Pourtant de nouvelles lignes de fracture apparaissent dans la société, qui ne sont plus seulement indexés sur la position professionnelle. Parmi ces nouveaux facteurs de risque, partiellement indépendants du statut social, le développement de la #vie_solitaire tient une place importante. 

    Aujourd’hui en France, d’après le recensement de 2011, 34% des ménages sont constitués d’une seule personne. Dans le nord de l’Europe, ces situations sont encore plus fréquentes : les « #singletons » forment entre 40 et 45% de l’ensemble des foyers ! Mais ce phénomène se développe dans le monde entier. Aux ménages d’une personne stricto sensu, on peut ajouter les familles monoparentales (surtout constituées de femmes vivant avec un ou plusieurs enfants), qui représentent 8,5% des foyers français.

    La progression de la vie solitaire a été spectaculaire : la part des Français concernés (c’est-à-dire vivant dans un ménage de ce type) a plus que doublé de 1975 à 2012 (passant de 8% à 19%). Les #familles_monoparentales étaient quasiment inexistantes en 1975, 8% des Français y vivent dorénavant. Au total, nettement plus d’un quart des Français sont concernés par ces situations. C’est donc loin d’être un phénomène marginal.

    Il y a bien sûr une assez grande #hétérogénéité dans les populations qu’elles touchent. Tous ceux qui vivent seuls ne connaissent pas la #précarité, ni forcément la solitude entendue comme une raréfaction des liens sociaux. Les étudiants, par exemple, qui vivent souvent seuls (40% sont dans ce cas), sont le plus souvent entourés et très fortement aidés matériellement et affectivement par leur famille. Ils ont aussi souvent une vie sociale intense.

    En réalité deux phénomènes ont surtout favorisé le développement de la vie solitaire et contribué à en faire un nouveau problème social : la hausse de la divortialité et le vieillissement démographique associé à la mortalité différentielle des hommes et des femmes. La première cause est bien connue et explique en grande partie qu’un nombre important d’hommes et de femmes dans la force de l’âge vivent seuls (avec ou sans enfants). Si la vie en solo touche les deux sexes, hommes et femmes ne sont pas égaux devant elle. Au début de la maturité (entre 30 et 40 ans) ils sont certes touchés également (20%). Mais progressivement, à mesure qu’elles avancent en âge, les femmes sont de plus en plus surreprésentées dans le contingent des personnes seules. Sans doute les hommes, même relativement âgés, ont-ils plus de facilités à reformer un couple, éventuellement avec des femmes plus jeunes.

    Par ailleurs, en se séparant, les femmes conservent le plus souvent la garde des enfants et il est fréquent alors que leur situation économique devienne précaire. Le taux de #pauvreté des enfants vivant dans une famille monoparentale est de 40%. Autre chiffre spectaculaire : en 2014 28% des allocataires du #RSA sont des personnes seules avec une ou des personnes à charge (le plus souvent des enfants) dont 92% sont des femmes. Parmi les allocataires du RSA socle la proportion de personnes seules avec enfant(s) est encore plus élevée : 34%. Mais les effets délétères de la vie solitaire ne concernent pas que les femmes vivant avec un ou plusieurs enfants : pour preuve 40% des mêmes allocataires du RSA sont des personnes seules sans enfants dont 64% d’hommes. Au total 68% des allocataires du RSA vivent seuls (86% des allocataires du RSA socle) contre seulement 24% de l’ensemble des personnes de 18 à 64 ans ! Il n’est pas besoin de beaucoup d’autres démonstrations pour montrer le lien entre la vie solitaire et la pauvreté. (...)

    On peut légitimement se demander comment une personne seule (si elle n’a pas fraudé dans sa déclaration bien sûr) peut vivre avec 500 euros par mois. Quant aux jeunes sans ressources, ils étaient jusqu’à peu totalement exclus du dispositif. ...

    ...il faudrait aller vers une uniformisation et une individualisation du système d’#allocations de solidarité, voire vers une allocation sociale unique qui diminuerait les coûts bureaucratiques et les #fraudes et assurerait un #revenu décent _aux plus #pauvres_ .

    #bureaucratie #contrôle #tri_des_pauvres

  • La future #prime_d’activité selon Le Monde
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/02/28/comment-la-nouvelle-prime-d-activite-va-fonctionner_4585089_823448.html

    La prime pour l’emploi (PPE) et le #RSA_activité sont bientôt morts, bienvenue à la nouvelle « prime d’activité ».

    La PPE, qui consiste en un crédit d’impôt versé en septembre, bénéficie en effet à 6,3 millions de foyers qui gagnent entre 0,3 et 1,3 smic, mais son montant moyen mensuel était de seulement 36 euros. Trop de bénéficiaires pour un montant trop faible, versé trop tard : la PPE était critiquée pour son absence d’effet incitatif. Elle sera versée pour la dernière fois en septembre 2015. De son côté, le RSA activité (à différencier du RSA socle pour les personnes qui ne travaillent pas du tout et qui va perdurer) bénéficiait lui à seulement 700 000 personnes, mais pour un montant moyen de 176 euros.

    Jugée trop complexe, cette prestation est sous-utilisée, avec à peine un tiers des bénéficiaires potentiels qui en font la demande. « Le bénéficiaire doit effectuer deux déplacements physiques, remplir six pages de formulaires et fournir de nombreuses pièces justificatives pour déposer une demande », dénonçait le député PS Christophe #Sirugue, dans un rapport remis en juillet 2013 et qui a servi de base à la réforme du gouvernement.

    Selon nos informations, M. #Valls devrait annoncer que la nouvelle prime, dont le fonctionnement sera très proche du RSA activité, sera concentrée sur les travailleurs gagnant entre 570 et 1 360 euros net, soit entre 0,5 et 1,2 #smic. Tous les bénéficiaires actuels de la PPE au-delà de ce seuil ne percevront plus rien, mais le gouvernement estime que la perte sera très faible, de l’ordre de quelques dizaines d’euros par an.

    La prime d’activité sera bien versée dès le premier euro gagné mais les #salariés touchant jusqu’à 0,5 smic (soit environ 570 euros) ne devraient pas voir de grand bouleversement, le montant de la nouvelle prime d’activité restant pour eux à peu près le même que celui du RSA activité. « Il s’agit de ne pas inciter les tout petits contrats à temps partiel », justifie un des acteurs du dossier [ah ! ah ! ah !, ndc]. « Le dispositif doit fonctionner comme une incitation à travailler davantage », abonde Matignon. Quitte à ne pas aider les #travailleurs les plus #pauvres. Le montant devrait être maximum pour les salariés gagnant autour de 800 euros . Le collectif Alerte, qui regroupe les associations de lutte contre la pauvreté, a demandé que ce maximum soit de 250 euros, mais le rapport Sirugue avait évoqué de son côté 215 euros.

    Un geste pour les #apprentis ?

    Surtout, la prime d’activité sera ouverte aux #jeunes entre 18 et 25 ans, qui n’ont aujourd’hui pas accès au RSA. Selon le rapport Sirugue, environ #300000_jeunes pourraient ainsi toucher cette prestation. Mais les derniers arbitrages du gouvernement pourraient finalement être bien moins généreux, car les jeunes résidant chez leurs parents verront les revenus de l’ensemble du foyer fiscal pris en compte . « Nous voulons que les jeunes de moins de 25 ans qui travaillent puissent en bénéficier quoi qu’il arrive de manière autonome, sinon seulement 200 000 jeunes pourront en profiter », critique François Soulage, président du collectif Alerte. Le gouvernement s’y oppose pour l’instant, mais serait prêt à faire un geste pour les apprentis qui au départ ne devaient pas bénéficier de la prime. « C’est un point qui pourra bouger lors de l’examen parlementaire [prévu cet été] et faire l’objet d’amendement », confirme Matignon.

    Cette nouvelle prime, qui entrera en vigueur début 2016, devrait coûter environ 4 milliards d’euros par an, le même coût que la PPE et le RSA cumulés. Environ 7 millions de personnes y seraient éligibles, mais Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels en feront au final la demande . En revanche, l’allocation spécifique de solidarité (ASS), versée par Pôle emploi à 450 000 chômeurs en fin de droit, ne sera pas incluse dans la réforme et gardera donc son − complexe − fonctionnement propre. Au grand regret des associations de lutte contre la pauvreté.

    En 1998, lorsqu’il était premier ministre et confronté à une mobilisation massive des #chômeurs et #précaires, Lionel Jospin dénigrait déjà -bien avant Sarkozy...- la #solidarité. Il avait déclaré : "je préfère une société de travail à l’#assistance" .

    Voir À gauche poubelle, précaires rebelles
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5374

    #Droits #non_recours #précarité #salaire #travail #emploi #travaillisme #inégalité #idéologie_du_travail #activation_des_dépenses_passives (comme ils disent)

    • Toujours à la rubrique, #l'économie_est_la_politique_du_capital, les 5,3 milliards d’économie réalisées actuellement par l’état grâce au non-recours des #ayants_droits potentiels qui ne demandent pas le RSA ne seront pas perdus avec cette #prime_d'activité : « Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels de cette prime en feront au final la demande. »...
      Le salaire que soutiendra le moins mal cette prime c’est 800 boules. Pour les #jeunes, faudra pas qu’ils soient déclarés sur les impôts de leur parents, sinon ceinture. Et toujours pas de droit au RSA « socle » pour ces centaines de milliers d’entrants dans le #salariat qui n’ont pas droit à une #allocation_chômage..

      #austérité #pauvreté #exploitation

    • La « #préférence_nationale » introduite dans la loi RMI en 1988 continue à faire des petits...Ègalite ? mon oeil. Extraits dun mel reçu :

      La future nouvelle « prime d’activité » va remplacer (fusionner) le RSA activité (qui relève, avec le RSA dit « socle », du CASF) et la prime pour l’emploi (qui relève du code des impôts). Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2016 (article 26 avant projet de loi), sauf pour Mayotte où ce sera une ordonnance...

      Le RSA activité, comme le RSA, est conditionné pour les étrangers non UE à une résidence régulière depuis plus de 5 ans (cadeau Hirsch-Sarkozy de la loi RSA)
      La prime pour l’emploi ne comporte pas de telles conditions, elle était due à tout contribuable, donc y compris au sans papiers.
      Eh bien pour la nouvelle prime d’activité (qui relèvera du Code de la sécurité sociale), quelle est la condition retenue ? bingo ! c’est la plus restreinte et discriminatoire des deux... (seul point positif, tous les étrangers UE y ont droit, mais c’est une obligation du droit de l’UE, cela découle de la libre circulation des travailleurs).

      Politiquement, puisque cette prime d’activité est destinée aux #pauvres_méritants car ils travaillent (même pour des semblants de boulot, des bribes de travail, des heures..), et non comme le RSA socle à ces feignasses d’assistés qui se prélassent dans l’oisiveté, on peut se demander pourquoi en priver les étrangers en situation régulière « méritants » qui travaillent ?
      Et pourquoi, puisque l’objectif de la prime d’activité, comme le RSA activité, est d’inciter au travail (), d’encourager à la vertu, de permettre l’insertion professionnelle, pourquoi ne pas vouloir de cet objectif pour les #étrangers résidant régulièrement en France et qui y travaillent ? () selon l’exposé des motifs « encourager l’activité en soutenant le pouvoir d’achat des travailleurs modestes, de façon simple et lisible, avec une prime mensuelle, dont le montant est étroitement lié aux revenus d’activité des bénéficiaires »
      Le maintien de la condition d’antériorité de 5 ans (en séjour régulier avec droit au travail) est lamentable. Lamentable de la part du mnistère du travail Rebsamen en charge de ce projet de loi, et probablement de la ministre des affaires sociales Touraine (sans doute co-responsable sur le volet sécurité sociale / prime d’activité).

      Voir l’avant projet de loi dialogue social dans lequel figure cette condition, l’article 23 concerne la prime d’activité.
      Pour les autres conditions de la prime d’activité, il semble que c’est un copié-collé des articles du CASF sur le RSA (ce serait à vérifier), avec des choses renvoyées aux décrets.

      #Xénophobie_d'état

  • Quelques exemples édifiants du socialo-bolchévisme à l’œuvre en France avec Le Monde
    Impôt sur le revenu : la note s’annonce salée
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/09/05/impot-sur-le-revenu-la-note-s-annonce-salee_1755895_3234.html

    « En théorie, un célibataire avec un revenu imposable de 84 000 euros peut donc totalement effacer son impôt sur le revenu en usant exclusivement d’investissements concernés par le plafonnement. Idem pour un couple marié avec deux enfants et gagnant 130 000 euros »,

    Des situations comme on en croise tous les jours à la supérette du coin. Ces honnêtes représentants des classes laborieuses vont donc être prochainement spoliés.

    Exemple :

    Couple de cadre supérieurs, marié avec 2 enfants, déclarant 142 000 euros de revenus annuels (salaires + 12 000 euros de revenus fonciers). Défiscalisation : 15 000 euros (emploi à domicile + investissements concernés par le plafonnement).

    Montant de l’impôt sur le revenu 2012 :
    Avant la réforme : 8 195 euros
    Après la réforme : 13 867 euros
    Hausse : 69 %

    Mais comment vont ils s’en sortir ?

    Exemple :

    Chef d’entreprise, marié, un enfant, déclarant 425 000 euros de revenus annuels (315 000 euros de salaires, 60 000 euros de dividendes et 50 000 euros de revenus fonciers). Défiscalisation : 18 000 euros.

    Montant de l’impôt sur le revenu 2012 :
    Avant la réforme : 109 303 euros
    Après la réforme : 121 991 euros
    Hausse : 11,6 %

    Comment voulez vous que le redressement productif prenne son élan si les entrepreneurs sont ainsi privés du fruit de leur travail ...
    #impots #pauvres_riches

    • Des pistes pour s’en sortir malgré tout.
      Mobilier : Emmaüs
      Alimentation : Resto du Cœur
      Logement : Fondation Abbé Pierre pour le mal-logement
      Bons de chauffage : Secours Populaire
      Habillement : Secours catholique
      Café chaud qui réconforte : Croix-Rouge
      Sauvons les riches !