• Dans les interstices de la ville - imago mundi
    https://www.imagomundi.fr/article109.html


    Se cacher ou se montrer ? Alerter sur sa situation ? Se faire discrèt·e, tout en espérant la protection du regard public, surtout quand on est une femme à la rue. S’écrouler dans l’urgence ou se construire un abri de fortune et faire « maison » pour un moment, jusqu’à ce que l’on vous déloge. S’installer là où vous poussent le hasard et le désespoir... Quelques instantanés du sans-abrisme qui ronge les grandes villes de notre monde capitaliste, là où des humains partagent le même espace et pourtant s’ignorent.
    par Nepthys Zwer

    #sans-abrisme #pauvreté #photographie

  • La pauvreté n’a jamais été aussi élevée en France et les inégalités s’envolent | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/pauvrete-na-jamais-ete-elevee-france-inegalites-s/00115481

    Les dernières statistiques publiées par l’Insee dévoilent un accroissement record des écarts de richesse. En cause, les effets de l’inflation et des politiques publiques anti-redistributives du gouvernement.

    L’inflation a fait des ravages dans les rangs des classes populaires, c’est officiellement confirmé. On le craignait, bien sûr, mais on reste surpris devant la violence du choc subi par les Français les plus modestes. C’est ce que montrent les dernières statistiques publiées par l’Institut national de la statistique publique (Insee), qui documentent l’évolution de la pauvreté et des inégalités en France en 2023. Des chiffres qui donnent le vertige et sanctionnent sévèrement la politique économique et sociale mise en œuvre par les différents gouvernements d’Emmanuel Macron.

    https://archive.ph/6uMTR

  • « On a honte de notre situation, même si l’on n’y est pour rien » : les « travailleurs pauvres » sollicitent de plus en plus les associations de solidarité
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/08/les-travailleurs-pauvres-nouveau-public-des-associations-de-solidarite_66199

    La part des personnes en #emploi et #pauvres augmente, selon les données 2023 publiées lundi 7 juillet par l’Insee. Certaines recourent aux associations de lutte contre l’exclusion et aux épiceries solidaires.


    Dans les locaux du Secours islamique France, à Massy (Essonne), le 4 juillet 2025. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

    « Depuis l’inflation, travailler ne protège plus autant des difficultés », regrette Carole Jacon, 48 ans, qui vit près de Bourg-en-Bresse, dans l’Ain. Son propos résonne avec les chiffres publiés, lundi 7 juillet, par l’Insee, qui montrent que les « travailleurs pauvres » représentaient 8,3 % des personnes en emploi en 2023, contre 7,3 % en 2021. Elle-même en fait partie : mère isolée ayant connu un burn-out, elle termine un contrat de professionnalisation pour travailler dans la protection de l’enfance et perçoit, avec une fille à charge, 1 426 euros de smic, 250 euros de prime d’activité et 120 euros de pension alimentaire, longtemps versée de façon irrégulière.

    Elle se situe ainsi sous le seuil de #pauvreté de 2023, fixé à 1 932 euros pour une famille monoparentale avec un enfant de plus de 14 ans. Une fois ses charges déduites, dont 640 euros d’emprunt immobilier, 200 euros d’eau, de gaz et d’électricité, et 159 euros de saisie sur salaire liés à une dette contractée par son ex-mari, le reste à vivre ne dépasse pas 20 euros par jour pour deux, ce qui ne suffit pas à se nourrir, à s’habiller, à se déplacer et à faire face aux imprévus.

    « Sans le soutien de mes deux filles [l’aînée travaille], je ne serais très certainement plus là, confie Carole Jacon. On a honte de notre situation, même si l’on n’y est pour rien. » Pour s’en sortir, elle a « osé frapper aux portes et prendre les mains tendues » : elle a accepté les colis alimentaires de l’association d’aide à domicile qui l’emploie, et sollicité ceux du Secours populaire – « on verse une participation, c’est plus facile à assumer ».

    https://archive.ph/jvPr3

    #travailleurs_pauvres

  • La pauvreté et les inégalités au plus haut depuis trente ans
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/07/la-pauvrete-et-les-inegalites-au-plus-haut-depuis-trente-ans_6619650_3224.ht


    L’entrée du centre d’accueil de jour et de mise à l’abri du Secours islamique France, à Massy (Essone), le 4 juillet 2025. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

    L’Insee a publié, lundi 7 juillet, ses données pour l’année 2023 : le taux de pauvreté atteint 15,4 %, son plus haut niveau depuis le début du décompte en 1996. L’écart entre les 20 % plus riches et les 20 % plus pauvres s’est creusé, proche de celui du début des années 1970.

    Six cent cinquante mille personnes ont basculé dans la pauvreté en l’espace d’une année (...)

    Comment expliquer ces constats ? « Le niveau de vie, soutenu par une conjoncture favorable de l’emploi, a augmenté plus vite que l’inflation, sauf pour les plus modestes », résume M. Duée. Le niveau de vie médian a atteint 2 150 euros mensuels pour une personne seule, une hausse plus forte (5,9 %), que l’inflation ( + 4,9 % en moyenne annuelle), soit une augmentation en euros constants de 0,9 %. Mais les évolutions à chaque extrémité du spectre des revenus ont été très différentes : le niveau de vie des 10 % les plus riches a progressé de 2,1 % en euros constants, « porté par les rendements des produits financiers », souligne M. Duée. Tandis que les 30 % d’habitants les plus modestes ont connu une baisse de leur niveau de vie, particulièrement marquée pour les 10 % les plus pauvres (− 0,9 % en euros constants).

    https://archive.ph/AyYnT

    edit Alternatives économiques https://archive.ph/6uMTR

    #pauvreté #taux_de_pauvreté #inflation

  • Crise des #opioïdes au Canada : des « zombies » dans les rues de Calgary et Montréal
    https://www.sudouest.fr/international/canada/crise-des-opioides-au-canada-des-zombies-dans-les-rues-de-calgary-et-montre

    Les autorités canadiennes sont dépassées. Eugène Oscapella conclut : « Notre façon de gérer la drogue pose plus de problèmes qu’il n’en résout. La principale difficulté vient de ce que nous avons traité cette crise comme une affaire criminelle plutôt que comme un problème de santé publique. Le droit criminel n’est pas le bon instrument. On l’a utilisé pendant un siècle et cela n’a pas marché. La drogue est liée à des problèmes sociaux, de santé mentale, de pauvreté et de solitude dans notre société. »

  • Immigration : la République dominicaine construit une nouvelle section de son mur à la frontière avec Haïti
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/21/la-republique-dominicaine-construit-une-nouvelle-section-de-son-mur-a-la-fro

    Immigration : la République dominicaine construit une nouvelle section de son mur à la frontière avec Haïti
    Le Monde avec AFP
    La République dominicaine a commencé, vendredi 20 juin, à prolonger le mur frontalier la séparant de son voisin haïtien, une construction initiée en 2021 par le gouvernement de Luis Abinader pour lutter contre l’arrivée illégale de migrants.La nouvelle section du mur, longue de 13 kilomètres, est en cours de construction dans la province de Dajabon (Nord). Elle portera la longueur totale du mur à environ 170 kilomètres, soit la moitié de la frontière séparant, sur l’île caribéenne d’Hispaniola, la République dominicaine hispanophone et son voisin, Haïti, francophone, pauvre et miné par la violence.
    Le ministre de la présidence, José Ignacio Paliza, et son homologue de la défense ont dirigé la cérémonie de pose de la première pierre, a précisé le gouvernement, dans un communiqué.
    « La clôture périmétrique n’est pas simplement une infrastructure de sécurité, mais aussi un symbole de souveraineté, d’intégrité institutionnelle et d’engagement pour la protection du territoire national », a déclaré M. Paliza. Le mur, composé d’une base en béton et d’une clôture surmontée de fils barbelés, est une initiative du président Abinader, qui a adopté une ligne dure sur la question migratoire depuis son arrivée au pouvoir, en 2020. La construction du mur a débuté l’année suivante.
    Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques, a été mis à genoux par des gangs accusés de meurtres, de viols et d’enlèvements. La violence s’y est intensifiée au cours de l’année écoulée et un nombre record de près de 1,3 million de personnes ont été forcées de fuir pour trouver refuge ailleurs dans le pays, selon l’Organisation des Nations unies. Environ 500 000 Haïtiens vivent désormais en République dominicaine.En 2024, Luis Abinader a remporté un second mandat en promettant d’intensifier les expulsions. Au cours des cinq premiers mois de l’année, les autorités dominicaines ont expulsé un peu plus de 143 000 Haïtiens sans papiers, selon des données officielles.

    #Covid-19#migrant#migration#haiti#republiquedominicaine#sante#politiquemigratore#expulsion#pauvrete

  • Penser la pauvreté, forger la solidarité
    https://laviedesidees.fr/Penser-la-pauvrete-forger-la-solidarite

    Investi depuis les années 1950 contre la misère, le mouvement ATD Quart Monde a su conjuguer action de terrain, recherche et plaidoyer, jusqu’à influencer durablement les politiques sociales en France et à l’échelle internationale.

    #Société #pauvreté #solidarité #précarité #dignité #exclusion
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250613_brodiez.pdf

  • Privatvermögen bricht ein – Experte schlägt Alarm : „Deutschland verarmt“
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/privatvermoegen-bricht-ein-experte-schlaegt-alarm-deutschland-verar

    La situation sociale des Allemands est dramatique. A l’exception des millionaires chaque citoyen arrivé à l’age de la retraite est menacé par la pauvreté. Pour avoir droit à une retraite de 2000 Euros à 67 ans il faut avoir gagné en moyenne au dessus de 4000 Euros par mois pendant quarante ans.

    L’inflation des prix d’alimentation et des loyers fait que même les persomnes de cette catégorie expériencent un déclin considérable de leur niveau de vie. Les prix immobiliers en constante hausse rendent impossible l’acquisition d’un patrimoine immobilier pour la majorité. Le pourcentage des habitants qui sont propriétaires de leur appartement est en baisse. Le nombre de milliardaires allemands par contre a augmenté de sept pour cent.

    Le nouveau gouvernement est composé de lobbyistes du patronat . Il n’y changera rien.

    9.5.2025 von Lukas Kuite - Ein Bericht der Bundesbank zeigt, dass die privaten Vermögen der Deutschen zuletzt geschrumpft sind. Gleichzeitig wird die Schere zwischen Arm und Reich größer.

    Die neue Regierung ist im Amt, die Ministerien haben ihre Arbeit begonnen, doch die alten Probleme bleiben. Der Sozialstaat steckt tief in der Krise: Soziale Ungleichheit, Armut in Ballungsräumen, Wohnungsnot, keine zukunftssichere Rente sowie die schwindende Aussicht auf gute Arbeit mit fairen Löhnen prägen das Bild von Europas größter Volkswirtschaft. Neben steigenden Arbeitslosenzahlen und Rezession macht sich das zunehmend auch an den Nettovermögen der Deutschen bemerkbar.

    Die Bundesbank stellte in ihrem jüngsten Bericht fest, dass der mittlere Wert (Median) der Nettovermögen deutscher Haushalte deutlich von 90.500 Euro im Jahr 2021 auf 76.000 Euro im Jahr 2023 zurückgegangen ist. „Die Wahrheit: Deutschland verarmt“, kommentierte der frühere Chefökonom von Barclays Capital und VWL-Professor an der Universität Bayreuth, Thorsten Polleit, den Bericht auf LinkedIn. Ist das so?

    Deutschland verarmt? Linke-Ökonom: „So pauschal wie falsch“

    „Wir sehen das in der Tat mit großer Sorge“, sagt die Vorstandsvorsitzende des Sozialverbandes Deutschland (SoVD), Michaela Engelmeier, der Berliner Zeitung. Denn die Unterschiede zwischen Arm und Reich würden weiter auf sehr hohem Niveau verharren. „Die reichsten zehn Prozent verfügen über mehr als die Hälfte des Vermögens, während Millionen kaum über die Runden kommen.“ Zu sparen oder Rücklagen für das Alter zu bilden, sei für immer weniger Menschen möglich.

    Im vergangenen Jahr ist das Gesamtvermögen der Milliardäre in Deutschland laut Oxfam um 24 Milliarden Euro angewachsen. Die Zahl der Milliardäre ist um neun Personen auf 130 gestiegen. Die Reichen verarmen also nicht. Es scheinen die Menschen mit mittleren und kleinen Einkommen zu sein, die die steigenden Preise bei Wohnen, Essen und Heizen zu spüren bekommen und weniger Vermögen zurück- oder anlegen.

    „Die Aussage, dass Deutschland verarmen würde, ist so pauschal, wie sie falsch ist“, sagt seinerseits Jörg Cezanne, Experte für Wirtschaftspolitik und Mitglied der Fraktion Die Linke im Bundestag, auf Anfrage. Das Befragungsergebnis der Bundesbank beziehe sich auf Veränderungen zwischen 2021 und 2023. „Da steckten wir noch in den Turbulenzen der Corona-Pandemie und des Ukrainekriegs.“ Derartige Krisen hätten immer Einfluss auf Vermögenswerte, etwa Immobilien, Betriebsvermögen oder Aktien.
    Inflationsbereinigte Vermögen schrumpfen seit 2021

    Ein Punkt, der den Linke-Ökonomen bei der Lektüre des Bundesbankberichts dennoch „schockiert“: dass die Eigentumsquote noch weiter gesunken ist. In Deutschland wohnten im Jahr 2023 nur noch 42 Prozent in ihren eigenen vier Wänden. „Die Mehrheit der Menschen in Deutschland wohnt zur Miete. Sie müssen sich die unaufhörlich steigenden Mieten vom Mund absparen.“ Es sei an der Zeit, dass die Bundesregierung Politik für die Mehrheit mache. „Wir fordern den bundesweiten Mietendeckel!“

    Der Mittelwert der Nettovermögensverteilung privater Haushalte ist laut dem Bundesbankbericht im Jahr 2023 nach wie vor in Zahlen angestiegen – doch in Preisen, also inflationsbereinigt, gesunken (s.o.). Im Durchschnitt ergab sich ein Rückgang von 268.700 auf 239.200 Euro. Und auch der Median, der die Mitte der Vermögensverteilung markiert und die Haushalte in eine vermögensärmere und vermögensreichere Hälfte teilt, ging inflationsbereinigt deutlich zurück (s.u.).
    Arme Haushalte kämpfen noch immer mit Teuerung

    Die Teuerung hatte vor zwei Jahren ihren Höhepunkt. Doch die erlittenen Kaufkraftverluste sind aufgrund ausbleibender Lohnerhöhungen noch lang nicht ausgeglichen. Menschen im Niedriglohnsektor und ohne Tarifbindung stehen noch viel schlechter da. Die Abschaffung der Mehrwertsteuer auf Grundnahrungsmittel und Hygieneprodukte sowie die Absenkung der Stromsteuer könnten in den kommenden Jahren unmittelbar Abhilfe schaffen. Doch wäre die Erleichterung spürbar?

    „Inflation ist Gift für den Wohlstand einer Volkswirtschaft. Das bekommen die Deutschen jetzt umso mehr zu spüren“, sagt der Ökonom Polleit auf Anfrage. „Deutschland wird ohne drastischen Kurswechsel regelrecht verarmen“, bekräftigt er. Das werde vor allem Menschen mit geringeren Einkommen hart treffen, aber auch die bürgerliche Schicht. „Wenn die Leistungsträger gehen, dann wird es denen, die in Deutschland verbleiben, zusehends schlechter gehen.“

    Besonders gefährlich seien die weiter anschwellenden Staatsschulden im Euroraum, die „marktwirtschaftsfeindliche“ Politik in vielen Ländern, insbesondere in Deutschland. „Denn die offenen Rechnungen, die Arbeitslosigkeit, die Bedürftigkeit, die wachsenden Staatsdefizite, die dadurch entstehen, werden sehr wahrscheinlich mit dem Anwerfen der elektronischen Notenpresse finanziert.“ Das heißt laut Polleit: Die Inflation kommt früher oder später zurück.

    Eine Regierung aus „Konzernlenkern und Bossen“ wird das Armutsproblem nicht lösen

    „Alle bisherigen politischen Maßnahmen haben also keine ausreichende Verbesserung gebracht. Und der Kostendruck bei Wohnen, Energie und Konsumgütern steigt stetig“, meint die SoVD-Chefin Engelmeier. Ärmere Menschen würden bei finanziellen Belangen oft zusätzlich benachteiligt, zum Beispiel durch teurere Stromtarife aufgrund niedrigerer Bonitätsscores. „Geringe Vermögen von Haushalten mit niedrigen und mittleren Einkommen zeigen, wie wichtig die sozialen Sicherungssysteme sind.“ Sonst sei bei Schicksalsschlägen wie längerer Krankheit schnell die Existenz gefährdet. Aber auch Sozialleistungen müssten armutsfest werden.

    Versprechen von großen und spürbaren Steuersenkungen konnte die neue Regierung bislang nicht einhalten. Niemand hat sich außerdem getraut, Sozialversicherungsvergünstigungen und weniger Ausgaben auf staatlicher Seite auch nur ansatzweise zu versprechen. Im gegenwärtigen System sind die jährliche Anpassung sowie die Stabilisierung des Rentenniveaus auf 48 Prozent für Millionen Rentner nach wie vor von existenzieller Bedeutung. Dass mehr Netto vom Brutto bleiben wird, ist nicht ersichtlich.

    „Das Problem der aufgelaufenen Kaufkraftverluste wird die neue Regierung, die zu einem nicht geringen Teil aus Wirtschaftsvertretern besteht, wohl nicht lösen. Es ist eine Regierung aus Konzernlenkern und Bossen“, sagt Cezanne. Ein „beschämender“ Fakt hat nach Ansicht des SoVD nach wie vor Bestand und scheint sich noch weiter zu verfestigen: Armut wird in Deutschland weiterhin vererbt. „Wer aus finanziell benachteiligten Verhältnissen stammt, hat bei uns weiter schlechte Chancen, aus dem Teufelskreis ausbrechen zu können“, sagt Engelmeier.

    Linke drängt auf Anhebung des Mindestlohns auf 15 Euro

    Wie kann es insgesamt vorangehen? „Wenn es keinen drastischen wirtschaftspolitischen Kurswechsel gibt, dann wird Dramatisches passieren“, sagt Polleit. Talentierte Deutsche würden verstärkt auswandern, auch Produktionskapital werde das Land verlassen – und dahin streben, wo es bessere Bedingungen gibt wie niedrigere Steuern und weniger „staatliche Drangsale, weg von sozialistischen Heilslehren, hin zu marktwirtschaftlichen Prinzipien“. Der Staat müsste Steuern und Abgaben senken, gleichzeitig seine Ausgaben verringern, insgesamt schrumpfen, damit Nettosteuerzahlern mehr Netto vom Brutto bleibe.

    Das mit Lars Klingbeil neu besetzte Bundesfinanzministerium stützt sich derweil auf die Hoffnung eines Wirtschaftswachstums, wie ein Sprecher der Berliner Zeitung mitteilte: „Dies wird sich positiv auf die Vermögensentwicklung der privaten Haushalte auswirken.“ Zudem sehe der Koalitionsvertrag eine Vielzahl von Entlastungen vor, so etwa die Senkung der Einkommensteuer für kleine und mittlere Einkommen zur Mitte der Legislatur, die ebenfalls positive Effekte auf das Nettovermögen der privaten Haushalte haben solle.

    „In erster Linie müssen die Gewerkschaften und Beschäftigten für höhere Löhne kämpfen. Politisch muss dieser Kampf aber mit konkreten Maßnahmen begleitet werden“, kritisiert Cezanne. Ein wichtiger Punkt sei, dass die Politik mit Gesetzen die Tarifflucht der Unternehmen zurückdrängen müsse. Dies bedeute, dass immer mehr Beschäftigte in Unternehmen mit Tarifverträgen arbeiten würden. Zudem müsse der Mindestlohn auf das in der Mindestlohnrichtlinie der EU vorgesehene Maß von rund 15 Euro angehoben werden. Haushalten mit niedrigen Einkommen würde eine Lohnerhöhung sicher helfen. Fraglich bleibt, ob Unternehmen das genauso sehen.

    #Allemagne #pauvreté

  • La baisse du chômage n’a pas entraîné de baisse de la pauvreté en France, alerte le CNLE
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/09/la-baisse-du-chomage-n-a-pas-entraine-de-baisse-de-la-pauvrete-en-france-ale

    L’importante baisse du chômage entre 2015 et 2022 en France n’a pas fait reculer la #pauvreté, constate le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) dans une étude publiée mercredi 7 mai.
    Tandis que le taux de chômage a reculé de 10,3 % à 7,3 % sur la période, le taux de pauvreté monétaire, défini comme la part des personnes gagnant moins de 60 % du revenu médian, a très légèrement augmenté de 14,2 % à 14,4 %, selon les données recueillies par le comité scientifique du CNLE.
    Le taux de privation matérielle et sociale est, lui, passé de 12,1 % à 13,1 % de la population sur la période. Il mesure la part des personnes qui ne peuvent pas couvrir au moins cinq dépenses de la vie courante sur une liste de treize, comme avoir une voiture personnelle, chauffer son logement, s’offrir une semaine de vacances ou avoir une activité de loisirs régulière.
    La part des personnes se considérant comme pauvres a fortement augmenté sur la période, passant de 12,4 % à 18,7 %. Le sentiment de pauvreté a gagné du terrain chez les 20 % de la population aux niveaux de vie les plus modestes, mais aussi dans le deuxième quintile, relève l’étude.

    #pauvres

  • #Territoires_zéro_chômeur ou les chantiers d’un projet politique d’avenir

    Face aux diverses transformations sociales qui menacent le travail, il est urgent de penser à des alternatives à la création d’#emplois par le seul secteur privé, répondant à une logique de #rentabilité immédiate. Alors que l’offre politique actuelle propose, pour résoudre ce problème, soit de le flexibiliser et donc de dégrader toujours plus les #conditions_de_travail des individus, soit d’en nier le besoin et l’utilité future en le présentant comme un fardeau dont le #revenu_universel nous déchargerait, le projet d’ATD Quart Monde promet une solution peu onéreuse et vertueuse, car utile socialement, pour garantir à tous un #emploi.

    Les universitaires ont abondamment documenté les effets négatifs d’une période d’#inactivité, même courte, à la fois sur l’individu, sur la famille et sur la communauté. Une période de #chômage affecte en effet la #santé et la #satisfaction_de_vie d’un individu [i], mais également le montant de son salaire futur [ii] – si réinsertion économique il y a. La baisse de #revenu induit en outre une diminution des biens et services consommés par la famille, et une augmentation de l’#anxiété et des symptômes dépressifs des personnes concernées susceptibles d’affecter leurs apparentés. Plusieurs études ont, par exemple, mis en évidence que la perte d’un emploi du père était associée à un plus faible poids à la naissance [iii], ou à des performances scolaires moindres [iv] de l’enfant. Enfin, si les personnes inactives sont concentrées autour d’une même aire géographique, c’est sur l’ensemble de la communauté [v] que peuvent se répercuter les conséquences du chômage prolongé via l’augmentation de consommation des #services_publics combinée à une diminution de la base d’imposition nécessaire au financement de ces services, ce qui conduit presque inéluctablement à leur #dégradation.

    À l’heure où trois grands événements, à savoir la crise du COVID 19, la transition écologique et la transition numérique, menacent l’emploi, et où les politiques successives de l’offre, supposées le stimuler, ont échoué, il est nécessaire d’envisager des #alternatives à la création d’emplois par le seul secteur privé, répondant à une logique de rentabilité immédiate.

    C’est précisément ce que propose le projet Territoires Zéro Chômeur (#TZC) initié par le mouvement ATD Quart Monde, dont l’objectif premier est d’éviter que des individus ne tombent dans des trappes à inactivité et ne deviennent inemployables en raison de la dégradation de leur #capital_humain (c’est l’une des explications du fameux #effet_d’hystérèse, mécanisme par lequel un #chômage_conjoncturel se transforme en #chômage_structurel après une #récession). Fondé sur un principe de #garantie_à_l’emploi, ce dispositif, dont l’expérimentation sur dix territoires a débuté en 2017, permet à tout chômeur de longue durée (un an minimum) qui le souhaiterait, d’être employé en CDI au sein d’une #Entreprise_à_But_d’Emploi (#EBE) chargée de pallier un besoin économique ou social local qui ne soit pas déjà couvert par une entreprise. Concrètement, il s’agit d’identifier des besoins économiques ou sociaux d’un territoire et de réfléchir à une activité qui fasse coïncider ces besoins avec les compétences des personnes inactives. Le tout, sans concurrencer les entreprises locales. A ce jour, les emplois créés dans les territoires d’expérimentation concernent le service à la personne, le gardiennage, le maraîchage ou encore le transport, autant d’emplois non pourvus car précisément dépourvus de valeur marchande, mais non moins utiles socialement.

    Le modèle économique des EBE est, par ailleurs, relativement simple : le coût d’un chômeur pour la collectivité est estimé à 15000€ par an si l’on inclut les dépenses liées à l’emploi (allocation spécifique de solidarité, aide au retour à l’emploi), les dépenses sociales (RSA, allocations logement), les coûts indirects (santé) et le manque à gagner d’impôts et de cotisations. A peu de choses près, le coût d’une personne inactive équivaut ainsi à un SMIC. L’idée est donc de transformer les prestations sociales et les coûts indirects liés au chômage en salaire ; autrement dit d’activer des dépenses « passives ».

    L’extension du projet en débat

    Trois ans après le début de l’expérience initiée sur dix territoires, le bilan semble plutôt positif : 700 personnes qui étaient dans une période d’inactivité prolongée, ont été embauchées en CDI, et 30 d’entre elles ont, par la suite, retrouvé un emploi dans une entreprise locale. Surtout, le dispositif a permis de sortir des individus d’une grande #pauvreté qui allait jusqu’à contraindre leur consommation alimentaire :

    « L’un d’entre eux nous a dit, en aparté du questionnaire, pouvoir faire trois repas par jour alors qu’avant il ne mangeait qu’au petit déjeuner et au dîner. En outre, les salariés déclarent des achats « plaisirs » qui sont devenus possibles, notamment au niveau vestimentaire (vêtements, chaussures, montres…) » (Source : Rapport de la métropole de Lille, DARES, p. 37)

    La suite de l’enquête révèle que les salariés de l’EBE de Tourcoing, embauchés dans des entreprises de récupération de matériaux, garages ou épiceries solidaires, ont davantage confiance en eux depuis qu’ils travaillent (55,9%). Dans l’ensemble, la classe politique est donc favorable au dispositif et salue l’initiative d’ATD Quart Monde. C’est pourquoi le contrat des dix territoires actuels a été renouvelé, permettant ainsi la continuation du projet.

    En revanche, la question de son extension divise : dans le projet de loi étudié par l’Assemblée en début de mois, il est question d’étendre l’expérience à 30 nouveaux territoires. Or, comme le suggère les rapports IGAS/IGF, le #coût du dispositif aurait été sous-estimé. D’un côté, les personnes ayant bénéficié de ce programme ne demandaient pas toujours les minimas sociaux, donc l’économie de prestations sociales devant être réalisée au départ s’avère plus faible que prévue – en moyenne, 5000€ au lieu de 15000€. De l’autre, les EBE ont dû acquérir du capital (local, machines) pour mener à bien leur projet, un coût fixe qui a contraint ces entreprises à revoir à la hausse leurs dépenses.

    Un coût, certes plus élevé que prévu, mais destiné à s’amortir avec le temps

    Il n’est toutefois pas surprenant que le lancement des premières EBE ait nécessité un investissement de base dans du capital. Cela ne permet en rien de conjecturer sur le coût réel du dispositif dans le futur, puisque, par définition, ces coûts fixes s’amortiront dans le temps. Certaines entreprises pourront même devenir rentables en dégageant du profit grâce à la vente de biens ; on pense par exemple aux épiceries solidaires ou aux usines de recyclage qui ont servi de support au film Nouvelle Cordée de Marie-Monique Robin. Il est donc probable que le dispositif soit moins onéreux dans les années à venir. C’est d’ailleurs ce qu’on peut lire dans le rapport IGAS :

    « L’expérimentation s’est vue également dans certains cas évoluer vers la création de structures (ex : SCIC Laine à Colombey-les-Belles) qui, si leurs activités s’avéraient rentables, pourraient quitter le cadre de l’expérimentation. » (Source : L’évaluation économique visant à résorber le chômage de longue durée, rapport IGAS, 2019, p.73)

    Certaines EBE pourraient donc même, à terme, être assez productives pour ne plus nécessiter d’aides publiques.

    Le « coût faramineux » des politiques de l’offre qui ont été menées ces dernières années

    Pierre Cahuc, qui n’en est pas à sa première attaque contre toute forme d’emploi subventionné par l’État[vi], a dénoncé, sur un ton proche du subtil « pognon de dingue », le « coût faramineux » de ce projet. Le grand prédicateur de la méthode expérimentale en matière de politiques publiques ne serait sans doute pas opposé à une comparaison de ce coût à celui des politiques publiques décidées ces dernières années pour tenter de réduire le chômage. Bien souvent en effet, l’expérimentation consiste à comparer plusieurs groupes tests (qui se voient attribuer un traitement) à un groupe contrôle (qui ne perçoit pas de traitement), afin de tester l’efficacité d’un traitement par rapport à un autre.

    A titre de comparaison justement, prenons le cas du CICE, politique votée en 2012 et destinée entre autres à réduire le chômage. Dans son dernier rapport de 2020 [vii], #France_Stratégie évalue que le dispositif aurait permis la création de 100 000 emplois, 160 000 au maximum, entre 2013 et 2017. Pour un coût – sous forme d’allègement fiscal – s’élevant à 18 milliards d’euros simplement pour l’année 2016. Au total, ce sont près de 47 milliards d’euros qui auraient été dépensés entre 2013 et 2015 pour un modeste résultat de 100 000 personnes embauchées. Plusieurs rapports pointent également un effet quasiment nul de la mesure sur l’#investissement, en dépit des objectifs annoncés en la matière. Finalement, ces allègements fiscaux auraient principalement servi à baisser les prix et augmenter les plus hauts salaires [viii]. Un travailleur embauché aurait donc coûté 435 000€ [ix] au contribuable, ou 100 000€ si l’on prend la fourchette la plus haute de l’OFCE, qui estime le nombre d’emplois créés ou sauvegardés à 400 000. Un coût largement supérieur à la plus haute estimation de celui d’un salarié en EBE, soit 26 000€.

    Pour l’économiste, d’autres alternatives plus efficaces existeraient pour résorber le #chômage_de_longue_durée. Il cite, par exemple, des dispositifs combinant la miraculeuse « formation » et un « soutien personnalisé », « aspects quasi absents de l’expérimentation territoire zéro chômeur ». Pourtant, à la lecture du rapport publié par le ministère du Travail sur le territoire de Colombelles, on constate que de nombreuses entreprises de la nouvelle économie (haute technologie, recherche et développement, informatique) se sont implantées dans cette région, et que les tentatives pour former les anciens travailleurs industriels aux compétences requises n’ont pas manqué. Mais quand le décalage entre les compétences des travailleurs et celles requises par les nouvelles entreprises est trop important, le chômage d’inadéquation persiste. Comme le souligne le rapport :

    « Il existe un décalage entre les besoins des entreprises qui s’implantent sur les zones d’activités situées sur le territoire et les compétences des chômeurs qui y vivent. Le niveau de formation des demandeurs d’emploi Xois ne leur permet pas de profiter des opportunités d’emploi liées à cette activité économique naissante. » (Source : Rapport du territoire de Colombelles, DARES, p.12)

    En dépit des efforts déployés pour limiter les conséquences du démantèlement de l’activité métallurgique dans cette région normande[x], et malgré de nombreux emplois privés à pourvoir dans la région, le chômage s’élevait donc à 20% en 2016. En clair, l’emploi privé ne peut être une solution au chômage de masse de cette région. Et au-delà des échecs successifs des dispositifs qu’évoque Pierre Cahuc pour résorber le chômage, il semble de toute manière utopique d’imaginer que la capacité des organismes de formation en France sera en mesure d’absorber tous les licenciements à venir.

    Les Territoires zéro chômeur, un projet politique

    C’est avec un effarement qui confine au complotisme que #Pierre_Cahuc révèle finalement un secret de polichinelle dans sa tribune : la défense des TZC, au-delà du seul objectif de résorption du chômage, serait un #projet_politique. Et en effet, ATD Quart Monde n’a jamais dissimulé son ambition de transformer le rapport au travail et d’en faire un droit de « première nécessité sociale ». De ce point de vue, le travail n’est plus conçu comme un fardeau, dont le revenu universel pourrait nous décharger, mais comme un besoin quasi-anthropologique, nécessaire à la réalisation de l’individu autant qu’au bon fonctionnement d’une société.

    En conséquence, les TZC évacuent les aspects aliénants du travail : tout d’abord, le projet n’a aucun pouvoir contraignant sur les individus. Ils peuvent choisir de travailler ou de continuer de percevoir leurs prestations sociales, selon leur bon vouloir. Le projet assure également des conditions de travail décentes aux salariés puisqu’ils sont sécurisés via l’emploi en CDI et qu’ils décident des tâches qu’ils devront effectuer, moyen efficace pour garantir la concordance entre leurs compétences et leur emploi. On ne peut pas en dire autant des quelques politiques entreprises pour réduire le chômage ces dernières années, en particulier la flexibilisation du marché du travail ou la baisse des indemnités chômage, qui ont plutôt eu pour effet de précariser davantage les travailleurs et de leur laisser toujours moins de marge de manœuvre quant au choix de leur emploi.

    Enfin, les individus retrouvent du sens à leur métier – composante plus que nécessaire au travail à l’heure où les « #bullshit_jobs » inondent le marché de l’emploi – puisque ce dernier doit être socialement et écologiquement utile. Dans les enquêtes menées sur les territoires concernés, on trouve ainsi de nombreuses EBE spécialisées dans l’agriculture bio, la permaculture ou encore l’entretien des forêts. A titre d’exemple, les employés de l’EBE de la Nièvre ont transformé des jardins ouvriers tombés à l’abandon en potager afin de répondre aux besoins du territoire (écoles, maisons de retraite) en circuit court.

    Il ne s’agit pas de nier que le dispositif mérite encore d’être amélioré. S’il représente pour l’instant une solution efficace au délaissement de certains territoires désindustrialisés, à l’instar de Tourcoing et Colombelles, il n’est pas, en l’état, en mesure de proposer une solution de long terme à l’ensemble des problèmes liés à l’emploi et à la crise écologique. Le projet repose en effet sur une décentralisation de la gestion du dispositif et sur l’autonomie des employés (ils choisissent eux-mêmes les tâches à effectuer) qui semble difficilement compatible avec une planification écologique. Il serait par exemple souhaitable qu’au lieu de prendre des décisions sans être coordonnées, les régions se concertent pour recenser les besoins nationaux de production afin de maximiser l’impact écologique du dispositif. Pour représenter une solution pérenne au chômage de masse, il serait par ailleurs bon de renforcer l’acquisition de compétences des employés au sein des EBE, d’une part pour augmenter leur taux de réinsertion sur le marché du travail, d’autre part pour ne pas renoncer à former des travailleurs dans des secteurs d’avenir et productifs, également nécessaire à la transition écologique.

    Bien que le projet ne soit pas entièrement abouti pour prétendre à être un dispositif révolutionnaire contre le chômage et le réchauffement climatique, il faut lui reconnaître ses mérites à la fois empiriques et théoriques. Il a permis une réduction non négligeable de la pauvreté dans des régions jusqu’alors délaissées par les autorités publiques en redonnant un emploi digne à ses travailleurs. De plus, il pose les premières briques d’un chantier plus vaste de redéfinition du travail, à l’heure où celui-ci est menacé par les reconversions à venir. A rebours d’une idée défendue par une frange anarchisante de la gauche selon laquelle les sociétés de demain ne nécessiteraient plus de travail – perspective pour le moins inquiétante pour bon nombre d’individus – ATD Quart Monde propose de réhabiliter la valeur travail en tant qu’élément essentiel à l’individu et la société. Celui-ci, en étant synonyme de sécurité, autonomie et consistance, retrouverait sa pleine fonction de réalisation de l’individu pour permettre à « l’homme qui travaille de reconnaître dans le monde, effectivement transformé par son travail, sa propre œuvre[xi] », comme l’écrit le philosophe et commentateur de Hegel Alexandre Kojève. Les réflexions ultérieures devront se pencher sur la tension entre autonomie des travailleurs – élément phare du projet qui propose d’éradiquer l’aspect aliénant de l’exécution de tâches – et nécessité de planifier.

    Notes :
    [i] Burgard, S. A., Brand, J. E., & House, J. S. (2007). Toward a better estimation of the effect of job loss on health. Journal of health and social behavior, 48(4), 369-384.

    [ii] Barnette, J., & Michaud, A. (2012). Wage scars from job loss. Working paper. Akron, OH : University of Akron. http://www. uakron. edu/dotAsset/2264615. pdf.

    [iii] Lindo, J. M. (2011). Parental job loss and infant health. Journal of health economics, 30(5), 869-879.

    [iv] Rege, M., Telle, K., & Votruba, M. (2011). Parental job loss and children’s school performance. The Review of Economic Studies, 78(4), 1462-1489.

    [v] Nichols, A., Mitchell, J., & Lindner, S. (2013). Consequences of long-term unemployment. Washington, DC : The Urban Institute.

    [vi] Algan, Y., Cahuc, P., & Zylberberg, A. (2002). Public employment and labour market performance. Economic Policy, 17(34), 7-66.

    [vii] Rapport CICE 2020, France stratégie https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-rapport-cice2020-16septembre-final18h.pdf

    [viii] Libé, « Mais où sont passés les milliards du CICE ? », 29 septembre 2016. https://www.liberation.fr/france/2016/09/29/mais-ou-sont-passes-les-milliards-du-cice_1515075

    [ix] Médiapart, « Créer un emploi avec le CICE coûte trois fois plus cher qu’embaucher un fonctionnaire », 16 décembre 2018. https://blogs.mediapart.fr/stephane-ortega/blog/161218/creer-un-emploi-avec-le-cice-coute-trois-fois-plus-cher-qu-embaucher

    [x] Colombelles abritait la Société Métallurgique de Normande, grand bastion d’emplois normand, qui a fermé en 1980 après avoir été racheté par Usinor-Sacilor (aujourd’hui Arcelor).

    [xi] Alexandre Kojève, Introduction to the Reading of Hegel : Lectures on the Phenomenology of Spirit (Ithaca : Cornell University Press, 1989), p. 27. Citation originale : « The man who works recognizes his own product in the World that has actually been transformed by his work. »

    https://lvsl.fr/territoires-zero-chomeur-ou-les-chantiers-dun-projet-politique-davenir

  • « Je ne peux plus recevoir d’argent, je ne peux plus travailler » : en Tunisie, la politique du gouvernement pousse les migrants subsahariens dans l’extrême pauvreté - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64290/je-ne-peux-plus-recevoir-dargent-je-ne-peux-plus-travailler--en-tunisi

    « Je ne peux plus recevoir d’argent, je ne peux plus travailler » : en Tunisie, la politique du gouvernement pousse les migrants subsahariens dans l’extrême pauvreté
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 18/04/2025 Dernière modification : 01/05/2025
    Depuis l’été 2023, le gouvernement tunisien multiplie les restrictions à l’encontre des migrants sans-papiers. À l’interdiction de travailler s’ajoute l’impossibilité de recevoir des devises de l’étranger - notamment de la part des familles de migrants. Le but des autorités : empêcher les exilés de financer leur traversée de la Méditerranée et tarir les revenus des passeurs, notamment dans la région de Sfax. Dans la réalité, ces mesures ont fait sombrer les Subsahariens, désormais sans ressources, dans une extrême précarité.
    Thomas* vit dans le dénuement le plus complet à Tunis. Chaque jour, ce Nigérian installé depuis plusieurs années sans papiers en Tunisie, sombre un peu plus dans la précarité. « Avant, je m’en sortais un peu, mais maintenant je mendie dans les rues », confie celui qui a survécu à une expulsion dans le désert tuniso-libyen, vers Ras-Jedir à l’été 2023. Comme l’immense majorité des Subsahariens sans titre de séjour en Tunisie, Thomas ne peut pas compter sur une aide extérieure. Il ne peut ni envoyer ni recevoir de l’argent via les agences de transfert de devises – banques ou bureaux de postes. « Si tu essaies d’entrer dans une agence avec la peau noire, on te demandera de sortir », affirme-t-il.
    En Tunisie, le transfert de devises est soumis à une réglementation stricte, rappelle un professeur spécialiste des migrations, contacté par InfoMigrants. Les Tunisiens, comme les étrangers en règle, peuvent recevoir des devises en provenance de l’étranger, impossible en revanche de transférer de l’argent hors de Tunisie. « Et pour les étrangers en situation irrégulière, c’est pire. Les autorités tunisiennes ont drastiquement restreint l’accès aux banques et aux bureaux de poste pour encaisser les mandats internationaux et les virements venant de l’étranger ».
    Des restrictions décidées à l’été 2023, à l’issue d’une réunion présidentielle organisée le 14 juillet - et visible sur Facebook. Ce jour-là, dans un long discours hostile à l’immigration irrégulière, le président Kaïs Saïed a vivement dénoncé les transferts d’argent depuis des pays africains vers Sfax (centre-est du pays) notamment : des « sommes énormes […] choquantes », qui permettent de faire prospérer une économie parallèle gérée par les passeurs. « [Ces transferts] prouvent que les trafiquants d’êtres humains s’en prennent à la patrie », a encore déclaré le chef de l’État. Pour rappel, Sfax est la principale ville de départ des traversées de la Méditerranée pour rejoindre Lampedusa, porte d’entrée de l’Union européenne (UE). Les trafiquants y sont donc nombreux et la circulation de devises - notamment pour payer son trajet en mer - aussi.
    Selon les chiffres affichés sur grand écran durant cette réunion, la valeur des transferts adressés aux seuls Africains subsahariens dans la ville de Sfax, pour les six premiers mois de l’année 2023, s’élèverait à 23 millions de dinars, soit environ 6 millions d’euros. « Nous avons les noms des gens qui ont reçu ces sommes », affirme même le chef de l’État tunisien."Les autorités tunisiennes ont donc serré la vis", explique de son côté Romdhane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), association qui vient en aide aux migrants. « Depuis ce virage politique en juillet 2023, la vie est devenue économiquement impossible pour les migrants [...] Avant, ils pouvaient se débrouiller avec MoneyGram, Western Union... [des agences de transfert d’argent, ndlr] Ce n’était pas toujours évident mais ils pouvaient récupérer de l’argent en présentant leur passeport, quelle que soit leur situation administrative. Maintenant c’est fini. Il faut des papiers en règle pour retirer de l’argent », explique le président du FTDES. « Les autorités veulent rendre la situation intenable pour pousser les migrants à quitter le pays », avance de son côté le professeur. Les exilés subsahariens seraient entre 20 000 et 25 000 dans le pays, selon les ONG.
    À cet interdit bancaire, se sont ajoutés d’autres avertissements de la présidence tunisienne : il est désormais défendu pour les Tunisiens d’employer des Africains subsahariens sans-papiers, de leur louer des appartements. Concernant les migrants, il leur est formellement interdit d’installer des campements informels dans les oliveraies de la région de Sfax. « Il ne faut pas sous-estimer la pression de l’opinion publique qui pousse le gouvernement à appliquer une politique sévère envers les Subsahariens », ajoute encore le professeur spécialiste des migrations.
    Pour Romdhane Ben Amor, "le gouvernement veut instaurer une forme d’apartheid, une rupture totale avec une partie de population : les migrants ne peuvent plus se loger, ils ne peuvent plus travailler, ils ne peuvent plus recevoir de l’argent de leur famille, ils ne peuvent plus être approchés par les ONG [victimes elles aussi de la politique tunisienne, elles sont accusées d’être des « agents de l’étranger » et d’avoir encouragé l’immigration irrégulière, ndlr]", énumère-t-il.
    Depuis l’été 2023, Thomas comme de nombreux migrants sont ainsi passés de la précarité à l’extrême pauvreté. Le système D a viré au cauchemar. « Moi, je connaissais un Tunisien qui pouvait m’aider », explique Thomas, à Tunis. « Il recevait l’argent pour moi via son compte en banque et il me donnait la somme ensuite en retenant une commission, je pouvais manger, payer mon loyer ». Mais depuis quelques mois, le contact a pris peur. « Il m’a juste dit qu’il ne pouvait plus m’aider, qu’il avait peur d’être repéré par la police ».
    Economiquement, Thomas et les autres migrants sont acculés, ils dépendent exclusivement d’intermédiaires de plus en plus rares – et de plus en plus « gourmands ». Non seulement, certains prennent des commissions « trop » élevées mais d’autres disparaissent même avec la totalité de l’argent. Impossible aussi de compter sur l’aide des Tunisiens. « Les autorités ont déjà arrêté des civils qui avaient reçu des mandats pour les Africains. Surtout dans la région de Sfax. Même des femmes tunisiennes ont été arrêtées à cause de ces petits trafics d’argent », affirme Romdhane Ben Amor.
    Dans les oliveraies, les migrants ont donc appris, bon gré mal gré, à vivre sans ressources. « Ça ne change rien pour moi, je n’ai jamais pu recevoir de l’argent », raconte Marie, jointe par InfoMigrants, dans un des campements de la région de Sfax. « Je vis loin de la ville loin des banques. Ici, pour avoir de l’argent, on se débrouille », dit-elle sans détailler. Certains pratiquent le troc, affirme-t-elle, d’autres passent par Orange Money, un système qui ne nécessite pas de se déplacer dans les agences bancaires ou postales. D’autres encore comme Louis vivent de la solidarité de leurs voisins de campements.
    « Ça fait trois mois que je ne travaille plus. Avant, à Sfax, on pouvait se faire embaucher », explique cet Ivoirien, père de deux enfants, de huit mois et huit ans, qui vit au campement du « km 27 », entre Sfax et Jebenania. « On se baladait, on croisait des Tunisiens et ils nous donnaient du travail à la journée. Moi, je travaillais dans les champs ici, je gagnais 25 dinars par jour [environ 7 euros, ndlr]. Et quand j’étais à Tunis, j’étais maçon sur des chantiers. Maintenant, c’est fini, je reste au campement toute la journée, les Tunisiens n’osent plus nous engager. C’est très dur. Tout a basculé… Heureusement que mes amis m’aident, c’est leur générosité qui me sauve ».
    Sans salaire, Louis ne peut plus non plus payer les passeurs pour tenter une traversée de la Méditerranée. Il a essayé deux fois d’atteindre l’île italienne de Lampedusa avant que la Garde nationale ne stoppe son embarcation. C’était avant l’arrivée de son petit dernier. Mais aujourd’hui, il se retrouve dans une impasse avec sa famille. « Je ne peux pas rentrer en Côte d’Ivoire, j’y suis menacé de mort et je ne peux pas payer les passeurs. Je suis bloqué ici, je ne sais pas quoi faire ».
    En 2024, un nombre record d’exilés étaient retournés chez eux via l’Organisation internationale des migrations (OIM) : 7 250 personnes contre 2 250 en 2023. Des rapatriements « volontaires » encouragés par Kaïs Saïed. « Toutes les organisations » devraient soutenir « davantage les efforts tunisiens visant à faciliter le ’retour volontaire’ des migrants irréguliers », avait-il déclaré fin mars. Le chef de l’État avait regretté que « seuls 1 544 migrants » aient été rapatriés durant les trois premiers mois de l’année. La tendance semble cependant s’inverser. Selon les derniers chiffres des autorités, pour le seul mois d’avril 2025, un peu plus de 1 000 Africains subsahariens sont rentrés « volontairement » dans leur pays d’origine. Pour les ONG, c’est un constat d’échec. Ces Africains n’ont pas eu d’autres choix que de fuir la Tunisie après être devenus les boucs émissaires d’une politique présidentielle devenue virulente à leur égard.
    Outre les sanctions économiques, les migrants sont aussi la cible d’arrestations arbitraires, de condamnations pour « séjour irréguliers », de rafles et d’abandons dans le désert. « Je ne sors plus trop de mon appartement », conclut Thomas bloqué dans la capitale tunisienne. « J’ai peur d’être dénoncé, j’ai peur de marcher dans la rue, j’ai peur de mourir ».

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#subsaharien#pauvrete#retour#OIM#sante#discrimination#violence

  • Où vivent les plus pauvres ? - Centre d’observation de la société
    https://www.observationsociete.fr/revenus/ou-vivent-les-plus-pauvres

    Les pauvres vivent-ils en ville ou à la campagne ? Ce sujet fait l’objet d’intenses polémiques depuis plus de dix ans. De nombreuses études réalisées sur le sujet montrent pourtant toutes que les plus démunis vivent d’abord dans les grandes #villes. Une étude récente de l’Insee, qui décompose le territoire en fonction de la densité de population, apporte de nouvelles informations.

    Le taux de #pauvreté est le plus élevé dans les grands centres urbains, ceux qui se constituent autour d’un pôle urbain comportant au moins 50 000 habitants (on y retrouve toutes les métropoles). Il y atteint 17,6 % alors que la moyenne française est de 15 % en 2022, selon l’Insee1. Le taux est de 16,9 % dans les centres urbains moins denses, constitués autour de pôles urbains de 5 000 à 50 000 habitants (des villes comme Saint-Nazaire, Montauban, Bastia, etc.). Le taux de pauvreté est le plus faible dans l’habitat pavillonnaire périurbain en milieu rural (9,8 %), puis il remonte dans les campagnes isolées (14,4 %) mais demeure bien moins élevé qu’en ville. Au total, les villes rassemblent les trois quarts des personnes #pauvres, dont plus de 40 % vivent dans les grands centres urbains. 12,2 % sont logés dans le périurbain rural et 13,3 % en milieu rural isolé.

    Les données de l’Insee contredisent depuis des années la thèse d’une France abandonnée vivant au loin des villes. C’est surtout au sein de ces dernières que vivent les plus démunis. L’étude des niveaux de vie occulte souvent l’effet de la densité de population. Pour le visualiser, on peut utiliser l’outil mis en place par l’Observatoire des inégalités, qui permet de mesurer le nombre de ménages pauvres à partir de carrés de 200m de côté.

  • Comme une guerre qui ne finissait jamais

    Deux vieux Piémontais de la province de #Cuneo racontent leur XXe siècle. Des vies de migrants, dans ces mêmes #montagnes qui marquent la #frontière entre France et Italie, et qui sont aujourd’hui franchies par des milliers d’Africains en quête d’une vie meilleure.
    Lus par deux jeunes Italiens vivant et travaillant à Marseille, les #récits_de_vies de ces deux Piémontais, recueillis dans les années 1970 par Nuto Revelli (1919-2004), anthropologue autodidacte, racontent la #pauvreté et la migration, le franchissement des frontières, le travail et la guerre, la circulation des cultures et des langues, l’attachement de l’exilé au pays natal plus qu’à la patrie. Ils sont accompagnés d’archives de différentes époques, qui renvoient à la migration comme constante historique de cette #frontière_alpine. Des enregistrements conservés au Mucem et des prises de son contemporaines in loco (#Briançonnais et #Valle_Stura) reconstruisent des paysages sonores réalistes.

    https://soundcloud.com/user-897145586/comme-une-guerre-qui-ne-finissait-jamais-raphael-botiveau


    #giorno_della_marmotta
    #guerre #migrations #réfugiés #Matteo_Renzi #Matteo_Salvini #catégorisation #histoire #Piémont #montagne #Italie #France #frontières
    #podcast #audio #Alpes_Maritimes #pas_de_la_mort #travail #décès #mourir_aux_frontières #frontières_sud-alpine #jour_de_la_marmotte #Oulx #Marmora

  • Comme Une Guerre Qui Ne Finissait Jamais - Raphaël Botiveau

    Deux vieux Piémontais de la province de Cuneo racontent leur XXe siècle. Des vies de migrants, dans ces mêmes #montagnes qui marquent la frontière entre #France et Italie, et qui sont aujourd’hui franchies par des milliers d’Africains en quête d’une vie meilleure.
    Lus par deux jeunes Italiens vivant et travaillant à Marseille, les récits de vies de ces deux #Piémontais, recueillis dans les années 1970 par #Nuto_Revelli (1919-2004), anthropologue autodidacte, racontent la #pauvreté et la migration, le franchissement des frontières, le #travail et la #guerre, la circulation des cultures et des #langues, l’attachement de l’exilé au pays natal plus qu’à la patrie. Ils sont accompagnés d’#archives de différentes époques, qui renvoient à la migration comme #constante_historique de cette frontière alpine. Des enregistrements conservés au Mucem et des prises de son contemporaines in loco (Briançonnais et Valle Stura) reconstruisent des paysages sonores réalistes.

    Raphaël Botiveau est post-doctorant MUCEM/EHESS. Venu à la création artistique par les sciences sociales, il explore des formes interdisciplinaires de représentation du réel. Son film London Calling (2017), co-réalisé avec la sociologue Hélène Baillot, a été montré en festivals et a reçu plusieurs prix.

    https://soundcloud.com/user-897145586/comme-une-guerre-qui-ne-finissait-jamais-raphael-botiveau


    #histoire #frontières #migrations #Italie #audio #son #podcast #frontière_sud-alpine #jour_de_la_marmotte

  • À Aubervilliers, la solidarité entre commerçants et glaneurs menacée - Bondy Blog
    https://www.bondyblog.fr/reportages/a-aubervilliers-la-solidarite-entre-commercants-et-glaneurs-menacee

    À l’origine, #glaner consistait à ramasser les fruits tombés après la moisson. Cette pratique, légalisée en France depuis le Moyen Âge, perdure encore aujourd’hui. Que ce soit dans les champs à la campagne ou sur les marchés en ville, « le geste est le même : les glaneurs se baissent pour ramasser. Il n’y a pas de honte, mais du tracas et du désarroi », observait Agnès Varda dans son documentaire Les Glaneurs et la Glaneuse (2000).

    [...]

    La plupart du temps, les gens glanent seuls et ce sont surtout des personnes âgées. Djimon, 67 ans, est vendeur dans la partie du #marché ouvert et vit ses derniers jours de travail. Il prépare en amont des sacs qu’il donne discrètement aux glaneurs pendant la vente. Djimon a noué une vraie relation avec les glaneurs qui deviennent des habitués.

    « Quand je vois des gens de 80-85 ans qui viennent ramasser des #invendus par terre ou dans les poubelles, ça me fait de la peine. Alors, je leur dis de venir chez moi le matin. Je n’aime pas que des gens qui ont travaillé toute leur vie aient un pouvoir d’achat si limité. Je leur donne discrètement des carottes, des pommes de terre, des oignons… Je remplis leurs cadis. Ils sont très contents et moi, je suis encore plus content qu’eux. Je le fais de très bon cœur ! », confie le marchand.

    Une solidarité mise à mal par un arrêté municipal
    Cette solidarité informelle est mise à mal depuis plus d’un mois à cause d’un arrêté de la mairie : la vente est interdite après 13h30 pour les commerçants extérieurs et 14 heures pour les commerçants intérieurs, au lieu des 16h30 avant le règlement. « On doit vraiment se dépêcher de remballer la marchandise. Sinon, on risque une amende de 1500 euros », déclarent deux vendeurs non loin du stand de Djimon.

    « On a toujours beaucoup de choses à donner. Et il faut bien que les plus nécessiteux mangent, quand même ! Mais en ce moment, on ne peut plus à cause de la #police qui patrouille plus tôt que d’habitude » se désolent-ils. Cet arrêté suscite l’indignation et l’incompréhension des vendeurs : elle nuit à la fois à leur économie, mais aussi à cette solidarité établie au profit des glanneurs.

    (nb on hésitera pas à lire davantage que l’extrait qui précède)

    Santé mentale : la maire d’Aubervilliers [Karine Franclet, UDI] annonce son retrait temporaire de la vie politique pour se préserver
    https://www.liberation.fr/politique/sante-mentale-la-maire-daubervilliers-annonce-son-retrait-temporaire-de-l

    Projets de rénovation urbaine, arrivée de la prolongation de la ligne 12 du métro, faits de délinquance, installation du campement de consommateurs de crack…. ces dernières années, la ville a eu à gérer plusieurs dossiers. Bien que collée à Paris et son XIXe arrondissement, #Aubervilliers reste une ville très populaire qui doit faire face à un haut taux de #pauvreté, de 42 % d’après les dernières données disponibles de l’Insee (2021), chiffre qui la classe devant toutes les communes de Seine-Saint-Denis limitrophes de la capitale, de Saint-Ouen à Montreuil en passant par Saint-Denis et Pantin.

    #alimentation #récupération #survie #solidarité #Seine-Saint-Denis

  • La centralité discrète de #Trabzon dans le #commerce mondial « entre pauvres »
    https://metropolitiques.eu/La-centralite-discrete-de-Trabzon-dans-le-commerce-mondial-entre-pau

    Loin des dynamiques de #mondialisation les plus visibles, l’anthropologue Alain Tarrius évoque les réseaux mondiaux de l’économie souterraine et comment ils se sont un temps structurés au bénéfice de Trabzon, ville turque de la #mer_Noire. Entretien réalisé par Antoine Fleury et Jean-François Pérouse. Lorsqu’on parle de mondialisation, les premières images qui viennent à l’esprit sont souvent celles des places financières ou des multinationales. Depuis plusieurs décennies, Alain Tarrius et ses collègues #Entretiens

    / Trabzon, mer Noire, mondialisation, pauvreté, mobilité, commerce, #transport, #Méditerranée

    #pauvreté #mobilité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_entretien_tarrius.pdf

  • Faut-il abolir le système pénal ? | France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-du-soir-le-debat/faut-il-abolir-le-systeme-penal-1706622

    Avec

    Denis Salas Magistrat et chercheur français
    Geoffroy de Lagasnerie Philosophe et sociologue français

    La France compte aujourd’hui plus de 80 000 détenus pour environ 62 000 places, un record qui illustre la crise du système carcéral. Malgré des réformes annoncées, la surpopulation et les conditions de vie en prison restent préoccupantes. Face à ce constat, le mouvement abolitionniste, théorisé notamment par des penseurs comme Michel Foucault ou Angela Davis, propose une refonte radicale de la justice. Aujourd’hui, des intellectuels comme Shaïn Morisse rappellent que la prison touche principalement les populations marginalisées et ne remplit ni un rôle dissuasif ni réhabilitatif.

    Pour ses partisans, la prison ne réduit ni la criminalité ni la récidive. Elle accentue au contraire les inégalités et s’attaque davantage aux populations précaires qu’aux véritables causes des infractions. Certains abolitionnistes plaident pour une suppression totale du système pénal, tandis que d’autres défendent un modèle de justice réparatrice, axé sur la médiation et la réinsertion plutôt que sur la sanction.

    (...)

    #Société
    #Justice
    #Prison #Système_carcéral
    #Pauvreté #Précarité
    #Inégalités_sociales

    G. de Lagasnerie parle de #punitivisme et de #séquestration_d'état

    • (...) la surpopulation et les conditions de vie en prison restent préoccupantes (...)

      Tjs cette volonté de faire comme si on était nuancé et équilibré, à la façon dont on pourrait dire que la politique de Frontex est préoccupante, quand il s’agit d’institutions dont les politiques provoquent des crimes contre l’humanité.

      Ces politiques sont des infractions aux diverses déclarations et traités relatifs aux droits humains, mais quand on est un journaliste sérieux, on se doit d’avoir un point de vue équilibré qui préserve les dominants et euphémise leurs infractions.

  • Vous vous rendez compte ? Ces étudiant·es pauvres qui sont obligé·es de rentrer dans "l’illégalité" ! ...

    « Ce n’est pas bien, mais ça permet de mieux manger » : face à la précarité, des étudiants tentés par l’illégalité – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/ce-nest-pas-bien-mais-ca-permet-de-mieux-manger-face-a-la-precarite-des-e

    « Ce n’est pas bien, mais ça permet de mieux manger » : face à la précarité, des étudiants tentés par l’illégalité

    Faudrait qu"on explique à Libé que certains vols procèdent d’une plus juste répartition des richesses produites par les gueux et que si ces mêmes gueux se regroupaient en organisations militantes on pourrait appeler tout ça "autoréduction".

    Dire qu’on est obligé de tout faire soi-même pour rééduquer la "presse de gôôche" ... Quel naufrage !
    http://www.anarchisme.wikibis.com/autoreduction.php

    • M’enfin, c’est pas un article de propagande en faveur de jeunes irresponsables malhonnêtes, c’est un cri d’alerte ! Et puis la FAGE s’en occupe (il semble que, entre les magouilles socialistes et gauchistes, les coordinations, l’Unef, syndicat étudiant historique ait disparue).

      Voler au supermarché, sous-louer sans l’accord du propriétaire, #frauder les #transports : alors que plus d’un étudiant sur deux vit avec moins de 2 euros par jour, nombre d’entre eux se tournent vers des actes illicites pour survivre, malgré les risques.

      Chaque fois que Claire (1) va faire les courses, elle « oublie » toujours de passer des produits à la caisse. « Je vole du pesto, du houmous, du pain, tout ce qui peut se mettre au fond du sac », reconnaît l’étudiante de 22 ans. Avec la peur de finir le mois avec un chiffre négatif sur leur compte en banque, des étudiants mettent en place des stratégies illégales pour subvenir à leurs besoins. Du #vol au supermarché en passant par la sous-location sans l’accord du propriétaire ou encore la fraude des transports, les pratiques illicites sont variées, mais largement utilisées par des jeunes aux profils hétérogènes, dans des situations de vulnérabilité financière. S’ils savent qu’ils encourent des amendes particulièrement salées (jusqu’à 45 000 euros) et même de la prison, certains préfèrent courir le risque.

      « Comme beaucoup d’#étudiants, mes parents sont eux-mêmes #précaires. Je dois donc m’assumer seule. Mes 520 euros de bourses vont chaque mois dans mon #loyer, et je reçois 300 euros d’aides au logement qui me permettent de vivre. Tout part dans les courses, dans mon compte Izly [cagnotte pour payer les restaurants du Crous, ndlr], et pour maintenir des activités, avoir une vie sociale », explique Claire, qui vit à Strasbourg. Alors la jeune femme a commencé à voler au supermarché. « Je sais que ce n’est pas bien, mais ça permet de mieux manger, de ne pas se nourrir de pâtes tous les jours. Sur un ticket de caisse à 30 euros, j’économise en moyenne 10 à 15 euros. Et honnêtement, je suis à 10 euros près. »

      « Du déodorant, des serviettes hygiéniques »

      Ariane, 28 ans, estime que le vol lui permet surtout d’avoir accès à des produits de meilleure qualité. Elle vise particulièrement les #caisses_automatiques. « Je vole de bonnes bouteilles d’huile d’olive, des steaks de soja, mais aussi des produits de première nécessité comme du déodorant ou des serviettes hygiéniques », assume la doctorante en sciences sociales, qui estime faire entre 40 et 60 euros d’économies par mois. Pour elle, la pratique n’est pas un tabou entre étudiants, au contraire, mais elle peut conduire à certains débats. « Certains trouvent que ça n’est pas #éthique, mais je sais que je ne le ferais jamais chez des petits commerçants », assure Sarah, 23 ans, étudiante à Brest (Finistère), qui reconnaît subtiliser parfois jusqu’à 50 euros de courses au supermarché. Elle n’est pas boursière et ses parents ne l’aident pas financièrement. « J’ai un job alimentaire en grande surface à côté de mes études. Ça me permet tout juste de payer mon loyer, de manger et d’avoir une vie sociale : aller au cinéma, faire des pique-niques avec mes copains… Mais je fais beaucoup l’impasse sur les bars, c’est trop cher », raconte l’étudiante en master de sciences sociales.

      Interview
      Précarité étudiante : « Les constats sont alarmants »
      A l’occasion d’un stage obligatoire qu’elle a dû réaliser à Rennes, la jeune femme a sous-loué un appartement illégalement, et fait de même avec le sien. « A la base, je voulais faire les choses correctement, mais Rennes, c’était trop cher. En sous-loc, je payais 230 euros par mois, bien moins cher qu’une location. De mon côté, je sous-louais aussi mon appartement à des étudiants dans une situation comme la mienne. Ça n’a jamais été dans un but lucratif. C’était surtout pour ne pas me retrouver dans le rouge », précise-t-elle. Pendant ses quatre années d’études à Brest, elle reconnaît également n’avoir jamais payé d’abonnement aux transports. « L’abonnement est à 200 euros l’année, ça me serait revenu à 800 euros en quatre ans. Alors finalement, je n’ai payé que deux amendes à 50 euros », calcule-t-elle. Mais à l’instar de Claire, elle reconnaît bénéficier d’un privilège : « En tant que jeune femme blanche, je ne me fais pas souvent contrôler. »

      « Un cri d’alerte »

      En stage à Paris pour un mois, où les prix des titres de transport ont augmenté en ce début d’année, Alice, 23 ans, a elle aussi commencé à frauder. « J’avais d’abord privilégié l’option Vélib’, mais avec 40 minutes de trajet, j’ai commencé à frauder le métro. Je passais avec les gens dans les portes battantes – les tourniquets, c’est la honte, il faut passer dessous… » raconte-t-elle. En ne payant pas l’abonnement au mois à 88,80 euros, et en privilégiant la fraude, elle estime avoir économisé une soixantaine d’euros. « Ça m’arrivait de payer parfois des tickets à l’unité quand j’avais de gros changements à faire » [à cause des risques accrus de #contrôle ], précise la jeune femme, qui étudie à Strasbourg à l’année. Alice n’est pas boursière mais ses parents ne lui envoient de l’argent que le 18 du mois. « Après les fêtes, je n’avais juste pas assez pour payer l’abonnement », s’excuse-t-elle.

      Pour Elisa Mangeolle, porte-parole de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), ces témoignages ne sont pas isolés : « On le voit vraiment comme un cri d’alerte. Il faut agir à la source. Ce ne sont pas des jeunes qui volent ou qui fraudent pour le plaisir. C’est une expression supplémentaire de la #pauvreté étudiante. » Selon une étude de l’association d’#aide_alimentaire Linkee, réalisée sur plus de 5 000 de ses bénéficiaires et parue en février 2024, « Trois étudiants sur quatre disposent de moins de 100 euros par mois, soit moins de 3,33 euros par jour, pour s’alimenter, se soigner […], s’habiller, se cultiver, se divertir, etc. Plus de la moitié des étudiants ont même moins de 50 euros de reste à vivre par mois, soit moins d’1,67 euros par jour. » Claire l’assure : « Je ne volerais pas si j’étais riche. Et pour moi être riche, c’est pouvoir ne pas se poser la question des prix. » Pour répondre à ces situations, la Fage demande une réforme « en profondeur des #bourses ». « Il faut que l’on s’adapte aux ressources des étudiants et non celles de leurs parents. Certains parents n’aident pas, peu ou n’ont pas les moyens d’aider leurs enfants dans leurs études », estime la représentante étudiante. Une réforme des bourses avait été prévue pour 2025 avant d’être reportée à 2026 par Patrick Hetzel, le précédent ministre de l’Enseignement supérieur.

  • Ist das Bürgergeld zu hoch ? Warum das ein Trugschluss ist
    https://www.fr.de/wirtschaft/ist-das-buergergeld-zu-hoch-warum-das-ein-trugschluss-ist-zr-93526185.html

    En Allemagne les allocations pour les pauvres ne prennent pas en compte une bonne partie des besoins effectifs. Pour couvir les véritables besoins d’une personne il faudrait augmenter l’allocation « Bürgergeld » de 563 Euros à 813 Euros.

    28.01.2025 von Max Schäfer - Es wird oft behauptet, das Bürgergeld sei zu hoch. Jedoch bleibt der Basisbetrag im Vergleich zu Einkommen und Preisen von notwendigen Gütern zurück. Was ist wirklich notwendig?

    Berlin – Die Bürgergeld-Höhe war 2024 ein großer Streitpunkt innerhalb der Ampel-Koalition. Auch vor der Bundestagswahl ist die Höhe ein Streitpunkt. Die FDP will das Bürgergeld kürzen, auch die AfD plant diesen Schritt. Im Wahlprogramm von CDU und CSU findet sich keine konkrete Angabe, allerdings ist dort von einer „überproportionalen Erhöhung“ die Rede – damit verbunden ist die Forderung, die jährliche Anpassung zu „modernisieren“. Letztendlich läuft das auch auf Kürzungen hinaus.

    Kritik an Bürgergeld-Höhe: „Der Regelsatz wird kleingerechnet, er deckt nicht den wahren Bedarf“

    Zum 1. Januar 2024 war das Bürgergeld um zwölf Prozent erhöht worden – von 502 Euro monatlich für Alleinstehende auf 563 Euro. Hintergrund war eine Änderung bei der Berechnung, welche die Inflation stärker berücksichtigt hat. 2025 gab es jedoch eine Nullrunde, die Höhe blieb also gleich. Auch daran gibt es jedoch Kritik.

    Joachim Rock vom Paritätischen Gesamtverband kritisiert die Bürgergeld-Höhe, die aufgrund methodischer Fehler bei der Berechnung nicht den wahren Bedarf decke. (Montage) © Jan Woitas/dpa/Studio Monbijou/Paritätischer Gesamtverband

    „Beim Bürgergeld bleibt 2025 leider alles beim Alten: Der Regelsatz wird weiterhin kleingerechnet. Er deckt nicht den wahren Bedarf. Er schützt nicht vor Armut“, erklärte Joachim Rock, Hauptgeschäftsführer des Paritätischen Gesamtverbands, IPPEN.MEDIA. Trotz steigender Preise gebe es „nicht einmal einen Inflationsausgleich“. Die drohende Konsequenz: „Das treibt die soziale Spaltung weiter voran.“

    Bei Berechnung der Bürgergeld-Höhe werden nur zwei Drittel der Ausgaben berücksichtigt

    Bei der Berechnung der Bürgergeld-Höhe gibt es laut dem Paritätischen Gesamtverband methodische Mängel. Bei der Orientierung nach den Ausgaben an der Referenzgruppe werde nicht geprüft, ob diese überhaupt ihre Bedarfe decken kann oder eine Mangellage auf das Existenzminimum übertragen werde.

    Zudem werden bei der Ermittlung des Bürgergeld-Regelsatzes nur zwei Drittel der tatsächlichen Ausgaben der Gruppe als relevant angesehen. Die übrigen Ausgaben fließen bei der Ermittlung des Existenzminimums nicht ein. Laut einer Auflistung der Diakonie fallen etwa Versicherungen wie eine Kfz-Haftpflicht und Kaskoversicherungen für ein eigenes Auto weg, das Bürgergeld-Beziehenden besitzen dürfen. Auch in den zentralen Bereichen Bildung, Gesundheit und Verkehr werden Summen als nicht bedarfsrelevant angesehen. Das gilt auch für Aspekte der sozialen Teilhabe.
    813 Euro statt 563 Euro: Wie hoch müsste das Bürgergeld eigentlich sein?

    Der Paritätische Gesamtverband sieht dagegen ein Bürgergeld in Höhe von 813 Euro statt der aktuellen 563 Euro im Monat als nötig an. Die Summe ergibt sich, wenn sie das Statistikmodell bei der Bildung des Regelsatzes konsequent anwenden und die Streichung „nicht-regelbedarfsrelevanter“ Bereiche wegfällt.

    Unterstützung erhält der Verband von der gewerkschaftsnahen Hans-Böckler-Stiftung. Die Nullrunde bedeute reale Verluste für Bedürftige. Das Bürgergeld zu kürzen, wäre „eine fatale Fehlentscheidung, gerade für diejenigen, die zu den Schwächsten der Gesellschaft gehören“, erklärte Jutta Schmitz-Kießler, Professorin für Politikwissenschaft im Fachbereich Sozialwesen an der Hochschule Bielefeld.

    Extreme Preisentwicklungen für einzelne Güter werden beim Bürgergeld nicht berücksichtigt

    Laut Schmitz-Kießlers Analyse ist der Regelsatz der Grundsicherung, also des Bürgergelds und dessen Vorgänger Hartz IV, seit 2005 bis 2023 in etwa gleich gestiegen wie die Preise. Im Vergleich zur Lohnentwicklung blieb der Regelsatz jedoch zurück. Auch die Erhöhung 2024 ändere nichts daran.

    Es sei zudem „problematisch“, dass die Entwicklung der Verbraucherpreise den Durchschnitt aller Konsumgüterpreise darstelle, da sich einzelne Güter „extremer“ entwickelt haben. Das gelte für Nahrungsmittel und alkoholfreie Getränke, deren Preise um 80 Prozent gestiegen sind. Auch der Strompreis sei um 143 Prozent gestiegen. „Beides sind existenzielle Güter, die aus dem Regelbedarf bestritten werden müssen. Das wird bei der Regelbedarfsanpassung aber nicht in besonderer Weise berücksichtigt“, heißt es in der Analyse für die Hans-Böckler-Stiftung, die bereits im August 2024 veröffentlicht wurde.

    Höherer Mindestlohn als „einfaches Mittel“ gegen zu geringen Lohnabstand zum Bürgergeld

    Kritikerinnen und Kritiker führen jedoch bereits jetzt einen zu geringen Abstand zwischen dem Bürgergeld und dem Niedriglohnbereich an, obwohl Erwerbstätige immer mehr haben. „Gegen einen vermeintlich zu geringen Lohnabstand gibt es ein einfaches Mittel: Anhebung des gesetzlichen Mindestlohns“, sagte dagegen Joachim Rock vom Paritätischen Gesamtverband.

    „Mit der Höhe des Bürgergeldes steht und fällt auch das steuerfreie Existenzminimum aller Beschäftigten“, sagte Rock. „Das Bürgergeld unterstützt schon jetzt Aufstockende und andere Beschäftigte mit geringen Einkommen, es schützt Arbeitnehmende vor Ausbeutung.“ Ein höherer Mindestlohn von 15 Euro sei ein „wichtiger Beitrag, um effektiv Armut zu bekämpfen.“

    #Allemagne #Bürgergeld #allocations_sociales #pauvreté

  • « C’est un stress quotidien » : quand la précarité alimentaire affecte la santé physique et mentale des étudiants
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/c-est-un-stress-quotidien-quand-la-precarite-alimentaire-affecte-la-san

    Près d’un étudiant sur deux déclare limiter ses achats alimentaires ou y renoncer, pointe une étude de l’Ifop et de l’association COP1. En cascade, ces jeunes développent des carences et des troubles anxieux.

    La file s’étire sur une trentaine de mètres. Les cabas vides attendent les provisions. Dans le 18e arrondissement de Paris, une centaine de jeunes, parmi lesquels se trouvent beaucoup d’#étudiants, patientent dans le froid avant de récupérer de quoi remplir leur réfrigérateur pour quelques jours.

    Un bénévole de l’association Linkee, qui organise ce mardi soir de décembre cette #distribution_alimentaire, passe dans les rangs pour proposer un café à la chaleur réconfortante. Mais ce sont surtout les pâtisseries données à la sortie qui provoquent de francs sourires. Une gourmandise à la vanille dans la main et une pointe de crème sur le nez, une jeune femme se réjouit auprès d’une autre : « C’est trop bon, non ? ».

    Nadia*, elle, a jeté son dévolu sur un cake, plus consistant. L’étudiante en école d’infirmière ouvre son sac : bananes, mangue, avocat, carottes, oignons, patates, ail, lait, pain… La jeune femme se réjouit d’avoir récupéré de quoi se cuisiner de « vrais » repas. « Ce soir, je vais me faire une bonne soupe et une salade de fruits », imagine celle dont les mèches brunes encadrent le visage.

    (c achement mieux que ce que filent les restos du coeur https://seenthis.net/messages/1094880#message1094882 penser à se fabriquer une carte étudiant)

    #pauvres #alimentation #vol

  • « Nous sommes en présence d’un trop grand nombre de personnes en difficulté » : l’alerte lancée par le président des Restos du cœur
    https://www.midilibre.fr/2025/01/13/nous-sommes-en-presence-dun-trop-grand-nombre-de-personnes-en-difficulte-l.

    Les Restos du cœur font toujours face à une hausse des demandes. Entretien avec le président de l’association, Patrice Douret.

    Les Restos du cœur se sont retrouvés dans une situation critique l’an dernier, rencontrez-vous toujours les mêmes difficultés ?

    Nous connaissons toujours le même niveau d’activité, nous sommes en présence d’un trop grand nombre de personnes en difficulté. Nos équipes sont donc extrêmement mobilisées actuellement sur cette 40e campagne des Restos du cœur.

    Le nombre de demandes est-il toujours en augmentation ?

    Oui, malheureusement, et nous avons du refuser 110 000 personnes l’a dernier, mais nous avons accueilli 1 300 000 personnes, c’est un chiffre très élevé.
    On n’a pas encore de tendances suffisamment consolidées cette année, en pleine période d’hiver, mais je suis à Montpellier aussi pour écouter nos équipes et les besoins sont importants. Les personnes qui viennent chez nous ont besoin d’une aide alimentaire vitale, mais souvent aussi d’un accompagnement (budgétaire, scolaire, accès aux droits…).

    Le profil des personnes qui poussent la porte des Restos du cœur évolue-t-il ?

    À l’époque de la création des Restos par Coluche, on parlait des nouveaux pauvres, on était en pleine crise économique avec le chômage de masse. Ces nouveaux pauvres sont toujours là, mais ils sont plus nombreux.

    On a beaucoup plus de familles désormais, des personnes qui travaillent et qui le 10 du mois, n’ont plus un seul euro. Ce qui nous frappe, c’est cette jeunesse, la moitié des personnes qu’on accueille ont moins de 25 ans, 39 % sont des mineurs et ce qui nous révolte, c’est que les bébés sont en constante augmentation.

    Comment l’expliquez-vous ?

    On a de plus en plus de familles monoparentales avec souvent des mamans seules, qui s’occupent de leurs bébés, elles sont obligées de s’arrêter de travailler parce qu’elles n’ont pas de solution de garde, ou c’est beaucoup trop cher, et l’arbitrage est de plus en plus difficile entre nourrir son enfant, lui acheter des produits d’hygiène, des couches, tout ça coûte très cher pour des familles en situation de précarité.
    C’est pour ça qu’on a décidé cette année de mettre la priorité sur la petite enfance, pour le dire modestement, parce qu’on ne sauvera pas le monde, on va essayer de lutter contre cette reproduction de la précarité pour qu’on arrête de constater que c’est une fatalité d’année en année. Il y a de plus en plus d’enfants qui naissent pauvres et ils mettront ensuite six générations avant de s’en sortir, comme le montrent les données de l’OCDE.
    Si on ne veut pas constater que les enfants qu’on reçoit aujourd’hui deviennent les adultes accueillis demain aux Restos du cœur, il faut essayer de tout faire pour les aider dès les trois premières années, c’est là que se construit le reste de la vie de cet enfant.

    Avec cet afflux de demandes, de plus en plus de personnes restent-elles à la porte des Restos
    du cœur ?

    Il y a de plus en plus de personnes en difficulté, en 2022 l’Insee estimait qu’il y avait un peu plus de 9 millions de personnes en situation de pauvreté monétaire en France et, parmi elles, beaucoup passent en dessous des radars, notamment les personnes qui vivent à la rue.
    Il y a toujours des publics aujourd’hui qui n’ont pas accès aux aides, c’est ce qu’on a constaté après la crise sanitaire avec beaucoup de personnes isolées en ruralité. Mais les associations ne peuvent pas remplacer les pouvoirs publics pour couvrir tous les besoins,

    Recensez-vous des difficultés particulières dans la région Occitanie ?

    Oui, dans cette région, où nous avons un peu plus de près de 9 000 bénévoles, on a constaté une augmentation de près de 30 % de la fréquentation des Restos l’année dernière, avec de fortes variations selon les départements, c’est un chiffre considérable.

    Dans l’Hérault, un peu plus de 3,6 millions de repas ont été distribués pendant la précédente campagne, c’est énorme pour un seul département. En Occitanie, ne serait-ce que sur les personnes que l’on rencontre à la rue, sur nos maraudes, sur nos camions du cœur, plus de 220 000 contacts ont été établis l’an dernier. Ce sont des chiffres importants et qui sont en évolution, avec une fréquentation qui ne cesse d’augmenter

    Quelles sont les perspectives ? Craignez-vous une aggravation de la situation ?

    Nous sommes inquiets, parce que le climat politique est instable. Lorsque nous avons lancé notre cri d’alarme en 2023, nous espérions des mesures réellement structurantes pour lutter contre la précarité à la racine. Nous restons très attentifs aussi à l’évolution de la situation économique et il n’y a rien qui nous rassure aujourd’hui.

    Vous ne bénéficiez pas, de plus, du même élan de solidarité que l’an dernier.

    Oui, très clairement. Les Français sont obligés déjà de faire des arbitrages dans leur propre vie personnelle pour se nourrir, se chauffer, se déplacer, s’habiller, il est clair que le choix d’aider les associations est plus difficile.

    #pauvres #pauvreté #alimentation #précarité_alimentaire

    • « Ça fait du bien d’aider les gens » : le succès des Restos du coeur ne se dément malheureusement pas
      https://www.midilibre.fr/2025/01/13/ca-fait-du-bien-daider-les-gens-le-succes-des-restos-du-coeur-ne-se-dement

      Le nombre de bénéficiaires aux #Restos_du_Cœur et de repas distribués augmente en région. Comme par exemple dans la petite antenne de Frontignan (Hérault) où Astrid, la nouvelle responsable est aussi aidée par l’association. Qu’importe le froid mordant, ils seront là, comme chaque mardi matin, certains arrivés à l’aube, résolus à attendre, pour l’ouverture hebdomadaire de l’antenne des Restos du cœur de Frontignan Un "petit" centre de "130 bénéficiaires, avec, notamment des personnes âgées ou des #mères_isolées", indique Astrid, la nouvelle responsable.

      Le regard bienveillant sur les allées et venues des bénéficiaires, elle fait feu de tout bois, un léger stress se dessinant sur son visage. Pensez donc : inscrite aux Restos depuis trois ans pour joindre les deux bouts, elle qui vit seule avec sa fille, devenue #bénévole voilà un an, elle dirige désormais le centre depuis un mois.

      "Quand on voit comment la vie est dure"

      "J’ai dit “non”, puis “oui”… Quand on voit comment la vie est dure, tu te sens utile, tu œuvres à la bonne cause. En fait, ça fait du bien d’aider… Et puis j’ai du temps et la gnaque", sourit Astrid, elle-même toujours dans le besoin alimentaire.
      "Quand tu n’as pas de courses à faire, tu gères mieux tes factures", dit-elle devant Monique, 60 ans, qui s’apprête à repartir le panier plein.
      "J’ai des endives, du riz, des pâtes, des bâtonnets végans qui me font la viande", énumère la sexagénaire en regardant son sac.
      Cette Sétoise, qui travaillait en maison de retraite, vit seule et avec 800 € de revenus, elle ne peut pas s’en sortir. Elle consacre 270 € au loyer, quelques euros pour s’acheter des vêtements "à la fripe", mais aussi 30 € chaque mois pour payer les factures de réparation de sa vieille voiture ou encore 80 € de gaz.

      "Et je ne mets pas le chauffage, sinon ça me fait augmenter la facture… Il ne reste pas grand-chose au final", calcule-t-elle. "Je remercie tous les Restos du cœur, des gens disent : "C’est la honte". Mais honte de quoi ? À mon âge ? J’ai eu les moyens, je ne les ai plus. Moi, l’alimentaire, ça me tient la semaine."

      Et pour s’aider, Monique consulte les recettes des Restos de l’Hérault, punaisées sur les murs du vaste local, une ancienne caserne.
      "Certains venaient une ou deux fois par mois,
      désormais, les gens ne vont pas louper une seule distribution alimentaire, ils en ont besoin tout le temps, c’est une tendance forte"
      , observe Sylvie Cadic, déléguée Occitanie de l’association forte de 13 associations départementales, 219 centres d’activité et 8700 bénévoles.

      Les bénéficiaires qui vivent dans la rue en forte augmentation de + 30 %

      Elle confirme "la précarisation qui s’est installée en région comme partout en France", avec beaucoup de personnes âgées, de familles monoparentales et de plus en plus de personnes à la rue : + 30 % pour la campagne 2023-24, soit 221 000 qui sont venus
      fréquenter l’association en Occitanie. Qui accueille toujours plus de nouveaux bénéficiaires, d’année en année.
      "J’ai encore fait quatre inscriptions aujourd’hui, c’est la moyenne chaque semaine", indique Ingrid, assise à la petite table qui lui sert de bureau.
      "Une dame m’a fait pleurer ce matin, tu t’impliques dans la vie des gens, elle avait les larmes aux yeux, en perdition, tout juste logée avec ses trois enfants… La vie est compliquée."
      La quadragénaire doit gérer l’équipe de 18 bénévoles – "une équipe en or qui m’aide" –, passer les commandes et les bons de livraison chaque semaine, assurer la chaîne du froid et de l’hygiène, axer l’accueil sur la petite enfance, priorité nationale cette année des Restos du cœur et donc gérer aussi les inscriptions suivant les barèmes de revenu.
      Patrice, à 50 ans tout rond, profitera de l’aide alimentaire pour la premières fois ce 14 janvier. Il vient de s’inscrire à Frontignan et assume.
      "Je viens de perdre mon boulot et mon appartement, je suis chez ma mère qui a une petite retraite… J’ai jamais demandé d’aide à qui que ce soit, à 50 ans, vous vous rendez compte ? J’avoue que là, c’est plus dur qu’avant… Mais je ne suis pas orgueilleux, quand j’ai besoin d’aide, je le demande, pour que l’on puisse manger à notre faim", nous indique cet homme au sourire affable et au petit bouc sur le menton. "Et je suis un fan de Coluche, c’est ma génération."
      Alors Patrice, qui recherche du boulot dans la restauration, se nourrit de pâtes à la sauce tomate, récupère les paniers des invendus dans les supermarchés, "4 € les quatre kilos d’endive" et se connecte sur Too good to go, une application de géolocalisation qui recense, localement, des paniers anti-gaspi à très peu de frais.

      "Nous avons une augmentation de nombre de repas distribués de 30 % en Occitanie avec une pointe dans l’Aude, + 76 %", précise Sylvie Cadic, la déléguée régionale.

      (détail : Too good to go c’est souvent seulement 30% moins cher que les produits avec DLC, pas mieux)

    • La baisse des dons entraîne la fin du libre-service alimentaire du Secours populaire d’Argentan
      https://www.ouest-france.fr/normandie/argentan-61200/la-baisse-des-dons-entraine-la-fin-du-libre-service-alimentaire-du-seco.

      Hausse des bénéficiaires, #baisse_des_dons [tout comme dans les épiceries solidaires https://seenthis.net/messages/1094887 ] : le calcul a fini par être trop négatif pour le libre-service alimentaire du #Secours_populaire d’Argentan (Orne). Fermé durant le mois de décembre 2024, ce service d’aide alimentaire à tout petits prix, sans critères sociaux, ne rouvrira pas.

      « Nous avons eu beaucoup trop de monde par rapport aux denrées qui sont en baisse, explique Charlène Brindejonc, directrice et secrétaire générale du Secours populaire de l’Orne. On privilégie les gens qu’on accompagne pour un coup de pouce ou sur la durée, sur entretien. »

      « On cherche de nouveaux leviers »

      La baisse des dons n’est pas nouvelle. « Tout ce qui est produit alimentaire baisse en continu depuis 2018, indique Charlène Brindejonc. Nous essayons d’aller chercher des dons auprès des industriels [car la grande distribution a trouvé des moyens de valoriser ses surplus et autres invendables] et nous avons de plus en plus recours à l’achat de produits. » Une situation qui n’est pas durable. « On cherche de nouveaux leviers mais la tendance n’est pas favorable. »

      Tout se passe comme si après les « nouveaux #pauvres » des années 80 (création des restos du coeur), il fallait de nouveaux nouveaux pauvres (sous certaines conditions, cf. le réfugié ukrainien, mais ça s’use vite) pour encourager les dons commerciaux ou individuels, comme c’est le cas pour les étudiants depuis le covid https://seenthis.net/messages/1094885

      Sauf exception micro-locales, les pauvres ne sont pas vintage

    • Précarité : « Je sais que je vais mourir dans cette ville », les bénévoles de l’association humanitaire de Montpellier confrontés à la détresse des sans-abri
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/precarite-je-sais-que-je-vais-mourir-dans-cette-ville-l

      Depuis sa création voilà 10 ans, l’association humanitaire de Montpellier ne chôme pas. Chaque soir, c’est la queue devant le local où quelque 200 #repas sont distribués par des bénévoles, au quotidien. L’AHM est souvent le dernier refuge pour de nombreux SDF, qui y trouvent un repas chaud à défaut d’un toit.

      (où l’on voit poindre la menace d’un très relatif trouble à la bienséance donc à l’ordre public : mourir sur un trottoir ou dans un parking)

  • « Le plus efficace contre la délinquance, c’est l’etat social » - Sebastien Roché (entretien filmé)
    https://www.off-investigation.fr/interview-le-plus-efficace-contre-la-delinquance-etat-social-inter

    Je n’ai pas le savoir-faire et la pugnacité pour aller sur un plateau. Il y a des responsables politiques qui sont de très bons communicants, qui vont aller sur ces plateaux et qui vont savoir se battre. Moi, je ne sais pas faire ça. Nous, on est à l’université, on se bat autour des idées, des résultats, des interprétations. Il y a beaucoup de discussions, parfois vives, mais c’est toujours appuyé sur des faits et sur des études. Sur les plateaux télé, ce n’est pas possible. Vous avez différents experts et tous ont la même valeur. C’est-à-dire que quelqu’un qui n’a jamais étudié le sujet a autant de valeur que quelqu’un qui a étudié le sujet pendant 20 ans. Donc pour nous, c’est très déstabilisant et je n’estime pas que j’ai quelque chose à y faire.

    #État_social #pauvreté #inégalités #déviance #incivilités #délinquance #criminalité #police #gauche #criminologie

    edit
    – quant à ce média qui joue les ordures en demandant si il faut exécuter tous les délinquants, je crois nécessaire de rappeler ce que Freud disait du mot d’esprit, à savoir qu’il comporte toujours une part de vérité.
    – matez le décor, qui est je le suppose le domicile de Roché (pauvre France, misérables intellectuels, ici, cadre amidonné et blazer velours)

  • Réforme du RSA : la menace de « marginaliser des publics déjà vulnérables » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/120125/reforme-du-rsa-la-menace-de-marginaliser-des-publics-deja-vulnerables

    Si l’objectif, c’est de sortir ces familles de la pauvreté grâce à l’emploi, cela ne fonctionne pas. C’était d’ailleurs une des conclusions d’une étude de 2018. Reste à s’interroger sur comment substituer ces dispositifs.

    À ce stade, nous avons plusieurs niveaux de réponse possibles. Pour ce public, pour les bénéficiaires de minima sociaux en général, sous forme de rustine ou de réforme plus structurelle. Si on veut continuer ces approches d’accompagnement, il semble qu’il faille aussi les accompagner de transferts monétaires généreux.
    Illustration 2
    © Photo École d’économie de Paris

    Mais on peut aussi imaginer des approches différentes, avec moins de contraintes, plus d’opportunités et des ressources suffisantes. Ce serait une révolution structurelle et cela permettrait de renoncer à une tradition d’infantilisation très ancrée dans les pouvoirs publics, comme si les personnes pauvres étaient inaptes à vivre leur vie et qu’il faudrait à ce titre les chapeauter. Et alléger les contraintes financières permet de sécuriser les personnes. La pauvreté reste une charge mentale considérable pour celles et ceux qui la subissent.

  • Jubilé 2025
    https://www.iubilaeum2025.va/fr.html

    Allez, vous pouvez racheter vos péchés, c’est comme un black friday pour assassins mais pendant toute une année et seulent au Vatican. Attentention, ce n’est pas pour les pauvres.

    Le Jubilé commence ...

    Calendrier des événements

    24 décembre 2024
    Ouverture Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre
    24 - 26 janvier 2025
    Jubilé du Monde de la Communication
    8 - 9 février 2025
    Jubilé des Forces Armées, de la Police et des Agents de Sécurité

    Ils en ont sacrément besoin.

    Les autres n’ont que le Dictionnaire du diable pour se débarrasser de leurs remords .
    https://seenthis.net/messages/1087725

    Par exemple :

    FORMA PAUPERIS. [Latin] In the character of a poor person—a method by which a litigant without money for lawyers is considerately permitted to lose his case.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/In_forma_pauperis

    In the United States, the IFP designation is given by both state and federal courts to someone who is without the funds to pursue the normal costs of a lawsuit or a criminal defense. The status is usually granted by a judge without a hearing, and it entitles the person to a waiver of normal costs, and sometimes in criminal cases the appointment of counsel. While court-imposed costs such as filing fees are waived, the litigant is still responsible for other costs incurred in bringing the action such as deposition[citation needed] and witness fees. However, in federal court, a pauper can obtain free service of process through the United States Marshal’s Service.

    Conclusion : sans fric tu perds, pour toi les portes du ciel et les portes de prison resteront fermées. On s’en serait douté. Il fallait en parler car il y a toujours un milliard de pauvres âmes qui croient au dieux catholique. Va savoir pourquoi.

    Plus efficace : Jubilee de Derek Jarman
    https://www.youtube.com/watch?v=SpgzXMZbeBE


    https://www.youtube.com/watch?v=aFRg5pLD9EI

    #tourisme #religion #catholicisme #Vatican #Rome #acab #droit #USA #pauvreté