#Etat_d’urgence : à Troyes, les soldes plutôt que le #football
▻http://delinquance.blog.lemonde.fr/2016/01/17/etat-durgence-a-troyes-les-soldes-plutot-que-le-football
Tout est dans le titre. #ultras #répression
#Etat_d’urgence : à Troyes, les soldes plutôt que le #football
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Tout est dans le titre. #ultras #répression
c’est vrai que samedi après-midi on marchait dans le centre-ville de Troyes avec mes enfants quand on a vu surgir plusieurs voitures de police pour protéger l’entrée de la cathédrale.
Ensuite dans la rue plusieurs policiers avec brassards et gilets pare-balle et fusils d’assaut, postés à un pâté de maison.
On a cru à une attaque imminente de djihadistes, on n’est pas restés. En fait y avait juste une trentaine de supporters rennais confinés dans un bar, ils n’avaient pas le droit de sortir..
#pays_au_bord_de_la_crise_de_nerfs
Réforme des rythmes scolaires : chronique d’une révolte programmée - Le Point
▻http://www.lepoint.fr/societe/reforme-des-rythmes-scolaires-chronique-d-une-revolte-programmee-02-10-2013-
C’est à se demander qui est satisfait de cette réforme. Où sont les pontes de l’académie de médecine et les enseignants qui assuraient que les enfants avaient besoin de changer de rythme ? Où sont les chronobiologistes, ces fameux spécialistes qui promettaient monts et merveilles à ceux qui voulaient bien écouter leurs arguments en faveur de la semaine de 4,5 jours ? Aujourd’hui, leurs voix sont peu à peu devenues inaudibles, dépassées par les décibels hurlants de la foule qui gronde.
Je pense que c’est un cas d’école de tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de changement d’une organisation collective.. dommage.. #conduite_du_changement
Quelques initiatives conduites à une échelle réduite ont pu faire croire qu’il était simple d’amener un tel changement. Ce qui se passe dans notre bonne ville d’ #Angers correspond tout à fait à ce qui est décrit dans l’article du Point. Une réelle cacophonie, des enseignants et des élèves déboussolés, une municipalité qui colmate les voies d’eau et des parents qui hurlent. Et bien sûr, comme nous sommes encore (et toujours) en campagne électorale, on ne compte plus les salves vengeresses qui fusent de tout côté.
Au final, l’école le samedi matin matin et un vrai jour de coupure en milieu de semaine, c’était pas si mal ...
Il y a deux problèmes :
1/ Le problème du temps de l’enfant qui ne peut être traité que par l’éducation nationale à travers du seul temps scolaire. Cette question ne peut être résolue sans entrer dans le social (tant que ses parents finissent tard le soir et travaillent le dimanche, c’est un peu mort pour le temps de l’enfant qui brasse du kapla en collectivité) et le sociétal (temps des familles recomposées etc), et des réformes plus ambitieuses (question du temps annuel et des vacances, articulation temps scolaire-périscolaire-extrascolaire).
2/ La question du financement. L’idée d’une réforme des rythmes scolaires sans moyens supplémentaires est un projet de dupes.
Je suis navré de voir les « activités libres » que subissent mes filles tous les soirs de 15h30 à 17h00 (et encore ce ne sont pas les plus mal loties). J’observe qu’entre mon école (où des moyens ont été mis) et celles de mes filles, la réforme se déroule différemment.
Mais on ne me fera jamais dire que la semaine #Darcos à 4 jours, c’était mieux…
@heautontimoroumenos : non, non ! La semaine à Darcos était une aberration d’un point de vue biorythmes des enfants. C’était seulement pour satisfaire certains familles urbaines afin qu’elles disposent d’un WE entier pour pouvoir s’évader. Si on considère les différences sociales, on voit bien et ce n’est plus à prouver que les enfants de certaines familles ont beaucoup à profiter du temps scolaire. Et plutôt que de proposer des activités « occupationnelles » type pâte à modeler, pourquoi ne pas organiser un vrai temps de soutien scolaire pendant les heures dégagées par l’emploi du temps (une heure par jour) et organiser des activités d’aides aux devoirs ou de jeux éducatifs ciblant les disciplines enseignées mais aussi l’aspect comportemental (jeux de coopération) par petits groupes (huit au maximum) encadrés par les enseignants en poste dans l’école ou en supplément dans chaque école, des EVS ou AVS, et des bénévoles (parents ou grands-parents formés à l’encadrement d’un groupe de jeunes enfants et reconnus pour leurs compétences).
D’accord avec toi, mais pour mettre en place toutes ces bonnes idées, il aurait fallu des moyens.
Et des moyens, il n’y en avait point…