• Migrations : l’Union européenne, droit dans le mur

    La Commission européenne affirme que l’UE ne finance pas de « murs » anti-migrants à ses #frontières_extérieures, malgré les demandes insistantes d’États de l’est de l’Europe. En réalité, cette « ligne rouge » de l’exécutif, qui a toujours été floue, s’efface de plus en plus.

    Le 14 juin dernier, le naufrage d’un bateau entraînait la noyade de centaines de personnes exilées. Quelques jours auparavant, le 8 juin, les États membres de l’Union européenne s’enorgueillissaient d’avoir trouvé un accord sur deux règlements essentiels du « Pacte européen pour l’asile et la migration », qui multipliera les procédures d’asile express dans des centres de détention aux frontières de l’Europe, faisant craindre aux ONG une nouvelle érosion du droit d’asile.

    Dans ce contexte délétère, un groupe d’une douzaine d’États membres, surtout d’Europe de l’Est, réclame que l’Union européenne reconnaisse leur rôle de « protecteurs » des frontières de l’Union en autorisant le financement européen de murs, #clôtures et #barbelés pour contenir le « flux migratoire ». Le premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, avait même estimé que son pays était en première ligne face à « l’invasion de migrants ».

    Officiellement, la Commission européenne se refuse toujours à financer les multiples projets de clôtures anti-migrants qui s’érigent le long des frontières extérieures de l’UE. « Nous avons un principe bien établi : nous ne finançons pas de murs ni de barbelés. Et je pense que cela ne devrait pas changer », avait encore déclaré Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, le 31 janvier. Pourtant, la ligne rouge semble inexorablement s’effacer.

    Le 7 octobre 2021, les ministres de douze États, dont la #Grèce, la #Pologne, la #Hongrie, la #Bulgarie ou les #Pays_baltes, demandaient par écrit à la Commission que le financement de « #barrières_physiques » aux frontières de l’UE soit une « priorité », car cette « mesure de protection » serait un outil « efficace et légitime » dans l’intérêt de toute l’Union. Une demande qu’ils réitèrent depuis à toute occasion.

    Les États membres n’ont pas attendu un quelconque « feu vert » de la Commission pour ériger des clôtures. Les premières ont été construites par l’Espagne dans les années 1990, dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Mais c’est en 2015, après l’exil de centaines de milliers de Syrien·nes fuyant la guerre civile, que les barrières se sont multipliées. Alors que l’Union européenne comptait 315 kilomètres de fil de fer et barbelés à ses frontières en 2014, elle en totalisait 2 048 l’an passé.

    Depuis 2021, ce groupe d’États revient sans cesse à la charge. Lors de son arrivée au sommet des dirigeants européens, le 9 février dernier, Victor Orbán (Hongrie) annonçait la couleur : « Les barrières protègent l’Europe. » Les conclusions de ce sommet, ambiguës, semblaient ouvrir une brèche dans la politique européenne de financement du contrôle aux frontières. Les États demandaient « à la Commission de mobiliser immédiatement des fonds pour aider les États membres à renforcer […] les infrastructures de protection des frontières ».

    Dans ses réponses écrites aux questions de Mediapart, la Commission ne mentionne plus aucune ligne rouge : « Les États membres ont une obligation de protéger les frontières extérieures. Ils sont les mieux placés pour définir comment le faire en pratique d’une manière qui […] respecte les droits fondamentaux. »

    Si l’on en croit le ministre de l’intérieur grec, Panagiótis Mitarákis, les dernières résistances de la Commission seraient en train de tomber. Le 24 février, il affirmait, au sujet du projet grec d’#extension et de renforcement de sa clôture avec la Turquie, le long de la rivière #Evros, que la Commission avait « accepté que certaines dépenses pour la construction de la barrière soient financées par l’Union européenne ».

    Pour Catherine Woollard, de l’ONG Ecre (Conseil européen pour les réfugiés et exilés), « c’est important que la Commission résiste à ces appels de financement des murs et clôtures, car il faut respecter le droit de demander l’asile qui implique un accès au territoire. Mais cette position risque de devenir symbolique si les barrières sont tout de même construites et qu’en plus se développent des barrières d’autres types, numériques et technologiques, surtout dans des États qui utilisent la force et des mesures illégales pour refouler les demandeurs d’asile ».

    D’une ligne rouge à une ligne floue

    Au sein de l’ONG Statewatch, Chris Jones estime que « cette “ligne rouge” de la Commission européenne, c’est du grand n’importe quoi ! Cela fait des années que l’Union européenne finance des dispositifs autour ou sur ces clôtures, des #drones, des #caméras, des #véhicules, des #officiers. Dire que l’UE ne finance pas de clôtures, c’est uniquement sémantique, quand des milliards d’euros sont dépensés pour fortifier les frontières ». Même diagnostic chez Mark Akkerman, chercheur néerlandais au Transnational Institute, pour qui la « #ligne_rouge de la Commission est plutôt une ligne floue ». Dans ses travaux, il avait déjà démontré qu’en 2010, l’UE avait financé l’achat de #caméras_de_vidéosurveillance à #Ceuta et la construction d’un #mirador à #Melilla.

    Lorsqu’il est disponible, le détail des dépenses relatives au contrôle des frontières montre que la politique de non-financement des « murs » est une ligne de crête, car si la Commission ne finance pas le béton ni les barbelés, elle finance bien des #dispositifs qui les accompagnent.

    En 2021, par exemple, la #Lituanie a reçu 14,9 millions d’euros de fonds d’aide d’urgence pour « renforcer » sa frontière extérieure avec la Biélorussie, peut-on lire dans un rapport de la Commission. Une frontière qui, selon le ministère de l’intérieur lituanien, contacté par Mediapart, est « désormais longée d’une clôture de 530 km et d’une barrière surmontée de fils barbelés sur 360 kilomètres ». Si la barrière a pesé 148 millions d’euros sur le #budget de l’État, le ministère de l’intérieur affirme que la rénovation de la route qui la longe et permet aux gardes-frontières de patrouiller a été financée à hauteur de « 10 millions d’euros par des fonds européens ».

    En Grèce, le détail des dépenses du gouvernement, dans le cadre du fonds européen de sécurité intérieur, de 2014 à 2020, est éclairant. Toujours le long de la rivière Evros, là où est érigée la barrière physique, la police grecque a pu bénéficier en 2016 d’un apport de 15 millions d’euros, dont 11,2 millions financés par le fonds européen pour la sécurité intérieure, afin de construire 10 #pylônes et d’y intégrer des #caméras_thermiques, des caméras de surveillance, des #radars et autres systèmes de communication.

    Cet apport financier fut complété la même année par 1,5 million d’euros pour l’achat d’#équipements permettant de détecter les battements de cœur dans les véhicules, coffres ou conteneurs.

    Mais l’enjeu, en Grèce, c’est avant tout la mer, là où des bateaux des gardes-côtes sont impliqués dans des cas de refoulements documentés. Dans son programme d’action national du fonds européen relatif à la gestion des frontières et des visas, écrit en 2021, le gouvernement grec envisage le renouvellement de sa flotte, dont une dizaine de bateaux de #patrouille côtière, équipés de #technologies de #surveillance dernier cri, pour environ 60 millions d’euros. Et malgré les refoulements, la Commission européenne octroie les fonds.

    Technologies et barrières font bon ménage

    Les États membres de l’UE qui font partie de l’espace Schengen ont pour mission de « protéger les frontières extérieures ». Le droit européen leur impose aussi de respecter le droit d’asile. « Les exigences du code Schengen contredisent bien souvent l’acquis européen en matière d’asile. Lorsqu’un grand nombre de personnes arrivent aux frontières de l’Union européenne et qu’il existe des pressions pour faire baisser ce nombre, il est presque impossible de le faire sans violer certaines règles relatives au droit d’asile », reconnaît Atanas Rusev, directeur du programme « sécurité » du Centre pour l’étude de la démocratie, basé en Bulgarie.

    La Bulgarie est au cœur de ces tiraillements européens. En 2022, la police a comptabilisé 164 000 passages dits « irréguliers » de sa frontière, contre 55 000 l’année précédente. Des demandeurs d’asile qui, pour la plupart, souhaitent se rendre dans d’autres pays européens.

    Les Pays-Bas ou l’Autriche ont fait pression pour que la #Bulgarie réduise ce nombre, agitant la menace d’un report de son intégration à l’espace Schengen. Dans le même temps, des ONG locales, comme le Helsinki Committee Center ou le Refugee Help Group, dénoncent la brutalité qui s’exerce sur les exilé·es et les refoulements massifs dont ils sont victimes. Le pays a construit une clôture de 234 kilomètres le long de sa frontière avec la Turquie.

    Dans son plan d’action, le gouvernement bulgare détaille son intention de dépenser l’argent européen du fonds relatif à la gestion des frontières, sur la période 2021-2027, pour renforcer son « système de surveillance intégré » ; une collecte de données en temps réel par des caméras thermiques, des #capteurs_de_mouvements, des systèmes de surveillance mobiles, des #hélicoptères.

    Philip Gounev est consultant dans le domaine de la gestion des frontières. Il fut surtout ministre adjoint des affaires intérieures en Bulgarie, chargé des fonds européens, mais aussi de l’érection de la barrière à la frontière turque. Il explique très clairement la complémentarité, à ses yeux, des différents dispositifs : « Notre barrière ne fait que ralentir les migrants de cinq minutes. Mais ces cinq minutes sont importantes. Grâce aux caméras et capteurs qui détectent des mouvements ou une brèche dans la barrière, l’intervention des gardes-frontières est rapide. »

    L’appétit pour les technologies et le numérique ne fait que croître, au point que des ONG, comme l’EDRi (European Digital Rights) dénoncent la construction par l’UE d’un « #mur_numérique ». Dans ce domaine, le programme de recherche européen #Horizon_Europe et, avant lui, #Horizon_2020, tracent les contours du futur numérisé des contrôles, par le financement de projets portés par l’industrie et des centres de #recherche, au caractère parfois dystopique.

    De 2017 à 2021, « #Roborder » a reçu une aide publique de 8 millions d’euros. L’idée est de déployer une armada de véhicules sans pilotes, sur la mer ou sur terre, ainsi que différents drones, tous munis de caméras et capteurs, et dont les informations seraient croisées et analysées pour donner une image précise des mouvements humains aux abords des frontières. Dans son programme d’action national d’utilisation du fonds européen pour la gestion des frontières, la Hongrie manifeste un intérêt appuyé pour « l’adaptation partielle des résultats » de Roborder via une série de projets pilotes à ses frontières.

    Les #projets_de_recherche dans le domaine des frontières sont nombreux. Citons « #Foldout », dont les 8 millions d’euros servent à développer des technologies de #détection de personnes, à travers des #feuillages épais « dans les zones les plus reculées de l’Union européenne ». « Le développement de technologies et de l’#intelligence_artificielle aux frontières de l’Europe est potentiellement plus puissant que des murs, décrypte Sarah Chandler, de l’EDRi. Notre inquiétude, c’est que ces technologies soient utilisées pour des #refoulements aux frontières. »

    D’autres projets, développés sous l’impulsion de #Frontex, utilisent les croisements de #données et l’intelligence artificielle pour analyser, voire prédire, les mouvements migratoires. « Le déploiement de nouvelles technologies de surveillance, avec la construction de barrières pour bloquer les routes migratoires, est intimement lié à des dangers accrus et provoque davantage de morts des personnes en mouvement », peut-on lire dans un rapport de Statewatch. Dans un contexte de droitisation de nombreux États membres de l’Union européenne, Philip Gounev pense de son côté que « le financement de barrières physiques par l’UE deviendra inévitable ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/170723/migrations-l-union-europeenne-droit-dans-le-mur
    #murs #barrières_frontalières #migrations #financement #UE #EU #Union_européenne #technologie #complexe_militaro-industriel

  • Porc aux pommes et baies de sorbier
    https://www.cuisine-libre.org/porc-aux-pommes-et-baies-de-sorbier

    Un dîner d’automne où l’amertume des baies de sorbier et l’acidité des pommes se marient au porc caramélisé. Mélanger les pommes et les baies avec le brandy et le miel. Si vos pommes sont trop sucrées, ajoutez un peu d’acide : jus de citron ou vinaigre de vin. Préchauffer le #Four à 200°C. Saisir le porc dans une poêle très chaude, jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré de tous côtés. Saler et poivrer. Verser la moitié des fruits dans un plat allant au four, disposer le porc par dessus et verser le reste des… #Roti_de porc, #Viandes_rôties, #Pomme_à cuire, #Pays_baltes, #Sorbe / #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten, Four

  • #Latvia: Refugees and migrants arbitrarily detained, tortured and forced to ‘voluntarily’ return to their countries

    Latvian authorities have violently pushed back refugees and migrants at the country’s borders with Belarus, subjecting many to grave human rights violations, including secret detention and even torture, according to new findings published in a report by Amnesty International.

    Latvia: Return home or never leave the woods reveals the brutal treatment of migrants and refugees – including children – who have been held arbitrarily in undisclosed sites in the Latvian forest, and unlawfully and violently returned to Belarus. Many faced beatings and electric shocks with tasers, including on their genitals. Some were unlawfully forced to return ‘voluntarily’ to their home countries.

    “Latvia has given refugees and migrants a cruel ultimatum: accept to return ‘voluntarily’ to their country, or remain stranded at the border facing detention, unlawful returns and torture. In some cases, their arbitrary detention at the border may amount to enforced disappearance,” said Eve Geddie, Director of Amnesty International’s European Institutions Office.

    “The Latvian authorities have left men, women and children to fend for themselves in freezing temperatures, often stranded in forests or held in tents. They have violently pushed them back to Belarus, where they have no chance of seeking protection. These actions have nothing to do with border protection and are brazen violations of international and EU law.”

    On 10 August 2021, Latvia introduced a state of emergency following an increase in numbers of people encouraged to come to the border by Belarus. In contrast with EU and international law and the principle of non-refoulement, the emergency rules suspended the right to seek asylum in four border areas and allowed Latvian authorities to forcibly and summarily return people to Belarus.

    Latvian authorities have repeatedly extended the state of emergency, currently until November 2022, despite the decrease of movements over time, and their own admission that the number of attempted entries were the result of multiple crossings by the same people.

    Dozens of refugees and migrants have been arbitrarily held in tents at the border in unsanitary conditions, A small percentage of people were allowed into Latvia, the vast majority of whom were placed in detention centres and offered limited or no access to asylum processes, legal assistance or independent oversight.

    Amnesty’s report on Latvia follows and supplements similar reports focussing on abuses against refugees and migrants by Belarus, Poland and Lithuania.
    Violent pushbacks, arbitrary detention and possible enforced disappearances

    Under the state of emergency, Latvian border guards, in cooperation with unidentified “commandos”, the army and the police, repeatedly subjected people to summary, unlawful and violent forced returns. In response, Belarusian authorities would then systematically push people back to Latvia.

    Zaki, a man from Iraq who was stranded at the border for around three months, told Amnesty International that he had been pushed back more than 150 times, sometimes eight times in a single day.

    Hassan, another man from Iraq who spent five months at the border, said: “They forced us to be completely naked, sometimes they beat us when naked and then they forced us to cross back to Belarus, sometimes having to cross a river which was very cold. They said they would shoot us if we didn’t cross.”

    In between pushbacks, people were forced to spend prolonged periods stranded at the border or in tents set up by the authorities in isolated areas of the forest. Latvian authorities have so far denied using tents for anything other than providing “humanitarian assistance”, but Amnesty International’s findings show that tents were heavily guarded sites used to arbitrarily hold refugees and migrants and as outposts for illegal returns.

    Those not held in tents sometimes ended up stranded in the open at the border, as winter temperatures at times fell to -20C. Adil, a man from Iraq, who spent several months in the forest since August 2021, told Amnesty International: “We used to sleep in the forest on the snow. We used to light fire to get warm, there were wolves, bears.”

    At the border and in the tents, authorities confiscated people’s mobile phones to prevent any communication with the outside world. Some families searched for people who were last known to be in Latvia but could not be reached by phone. A Latvian NGO reported that between August and November 2021, they were contacted by the relatives of more than 30 refugees and migrants feared to have gone missing.

    Holding migrants and refugees in tents in undisclosed locations or leaving them stranded at the border without access to communication or safe alternatives to being continuously shuttled back and forth between Latvia and Belarus constitutes ‘secret detention’ and could amount to enforced disappearance.
    Forced returns, abuse and torture

    With no effective access to asylum under the state of emergency, Latvian officers coerced some people held at the border into agreeing to return ‘voluntarily’ to their countries of origin as the only way to be taken out of the forest.

    Others were coerced or misled into accepting voluntary returns in detention centres or police stations.

    Hassan, from Iraq, told Amnesty International that he tried to explain that his life would be in danger if he was returned: “The commando responded: ‘You can die here too’”.

    Another Iraqi, Omar, described how an officer hit him from behind and forced him to sign a return paper: “He held my hand and said you should do the signature, and then with force, he made me do the signature.”

    In some cases, the IOM representative for Latvia ignored evidence that people transferred as part of “voluntary” return procedures had not provided their genuine consent to returning.

    “Latvia, Lithuania and Poland, continue to commit grave abuses, under the pretext of being under a ‘hybrid attack’ from Belarus. As winter approaches and movements at the border have resumed, the state of emergency continues to allow Latvian authorities to unlawfully return people to Belarus. Many more could be exposed to violence, arbitrary detention and other abuses, with limited or no independent oversight,” said Eve Geddie.

    “Latvia’s shameful treatment of people arriving at its borders presents a vital test for European institutions, which must take urgent measures to ensure that Latvia ends the state of emergency and restores the right to asylum across the country for everyone seeking safety, irrespective of their origin or how they crossed the border.”
    Background

    As pushbacks at the Belarus border with Latvia, Lithuania and Poland re-intensify, the EU Council is prioritizing the adoption of a Regulation on the “instrumentalization” of migrants and asylum seekers. This would allow member states facing situations of “instrumentalization” – as experienced by Latvia – to derogate from their obligations under EU asylum and migration law. The proposal disproportionately impacts the rights of refugees and migrants and risks undermining the uniform application of EU asylum law.

    In June, the Court of Justice of the EU ruled that the Lithuanian law on asylum and migration, which limited people’s ability to make asylum applications under the state of emergency and provided for the automatic detention of asylum seekers, was incompatible with EU law.

    The Court’s analysis and conclusions should apply directly to the situation in Latvia, where, since August 2021, the state of emergency effectively prevents most people entering or attempting to enter “irregularly” from Belarus from accessing asylum.

    https://www.amnesty.org/en/latest/news/2022/10/latvia-refugees-and-migrants-arbitrarily-detained-tortured-and-forced-to-vo

    #Lettonie #réfugiés #asile #migrations #détention #détention_arbitraire #torture #retour_volontaire (sic) #renvois_forcés #pays_baltes #rapport #Amnesty #Amnesty_international #Biélorussie #forêt #push-backs #refoulements #état_d'urgence #police #gardes-frontière #armée #militarisation_des_frontières #violence #abandon #limbe #encampement #commando #milices

    ping @isskein @reka

    • Asylum seekers who claimed torture and abuse in Latvia are using the courts to fight back

      Some of the people looking to take the Latvian state to court have alleged ill-treatment including beatings, electric shocks and cigarette burns.

      Earlier this year, Sidya Sompare, 20, a Guinean man who had attempted to claim asylum in Latvia, tried to end his life in a Latvian detention centre by drinking shampoo in his toilet stall.

      Having fled Guinea in the wake of threats against his safety due to his participation in anti-government protests, Sompare arrived in Belarus in September 2021 on a quest to find a secure life in Europe, before spending six months in the forested border zone between the country and Latvia.

      There, in addition to being pushed back and forth across the border by authorities in both countries, he alleges he was severely beaten, verbally abused, and given barely any food for days on end by Latvian border guards. Sompare then spent eight months in the closed detention center after he lost his passport in the woods and his asylum efforts were denied.

      When Sompare was found on the floor of his toilet stall after his suicide attempt, detention center authorities promptly took him to a hospital.

      “I’m not sick, I’m alright,” he recalled saying to a doctor during an interview with Euronews. “Just I need to be free.”

      He was finally released from detention in April with the help of Doctors Without Borders, an NGO, and a local Latvian human rights group. But Sompare didn’t stop there — having previously filed two unsuccessful complaints against the Latvian state last year for his detention and the dehumanizing treatment he experienced in the forest along the border, he has taken his fight to the European Court of Human Rights (ECHR), where his case was formally registered on July 5.

      Beatings and electric shocks

      Sompare is not alone in turning to legal pathways to seek justice for ill-treatment by Latvian border authorities during the migrant crisis along the Belarusian border.

      As allegations of torture and ill-treatment by Latvian authorities have continued to emerge since last year, an increasing number of migrants and refugees who say they have experienced life-altering trauma at the hands of Latvian security forces have been mounting court challenges against them over the last few months, aiming to hold their former tormentors and the Latvian state accountable.

      These cases, which are mostly taking place at the national level with the exception of Sompare’s, represent some of the first legal efforts in Latvia since the start of the border crisis in 2021 that are specifically focused on the harrowing abuse that border authorities have allegedly inflicted on people crossing the border.

      “All the Latvian institutions, even the ombudsperson of Latvia, they deny that Latvia did anything illegal with those migrants,” said Nikita Matyushchenkov, a human rights lawyer at Respect, Protect, Fulfill (RPF), the legal organisation that helped Sompare file his ECHR case. “So these will be very important judgements.”

      In addition to challenging ongoing deportation procedures against him, Sompare’s ECHR case is focused on the ill-treatment he received in Latvian custody in the forests of the border area, which he and RPF claim was illegal. RPF has also filed three cases at the national level in Latvia, two in March and one in June of this year, on behalf of individuals who claim they were abused by Latvian border authorities between August 2021 and March 2022.

      But these may not be the only cases that will be brought to bear against the Latvian state — Matyushchenkov said that RPF has identified up to 100 people who were abused in one way or another by Latvian border guards while in the forest in the border area.

      Some of Matyushchenkov’s clients have told him that they were beaten with electric shock devices — claims that are consistent with findings documented in 2022 in an Amnesty International report on Latvia’s border. In another report published this month, the European Committee for the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment or Punishment stated that it had received several claims of “severe ill-treatment” from people who were detained after crossing into Latvia, again recounting beatings and electric shocks to areas of the body “including the genitals.”

      ’I got sick physically and mentally’

      The ongoing migrant border crisis has, according to European states, been manufactured by Belarusian leader Alexander Lukashenko, whose government has incentivised people from the Middle East, Africa, and South Asia to journey to Belarus before forcing them to cross the borders of Poland, Lithuania, and Latvia illegally as a means of putting pressure on the European Union.

      After establishing a state of emergency along its border in August 2021, Latvia adopted new amendments to its border laws in June of this year that have been denounced by Amnesty International, the Council of Europe Commissioner for Human Rights, and the UNHCR as legalising internationally-condemned pushbacks. Crucially, these amendments have also enshrined into law the State Border Guard’s broadly defined use of force to prevent illegal entry into Latvia.

      Although Poland and Lithuania have both faced accusations of ill-treatment of migrants as well, Matyushchenkov said that Latvia has been much more extreme in its abuse of people crossing its border.

      In one particularly gruesome case that has previously been reported in international media, Abdulrahman Kiwan, a humanitarian worker who fled Syria following pressure from the government of Bashar al-Assad, has alleged that he not only received electric shocks from Latvian guards, but that they extinguished cigarettes in the places where he had previously been injured.

      Now, Kiwan said he is in touch with a Latvian human rights group about filing his own complaint against the Latvian state — and if it fails, he is also ready to escalate his efforts to the ECHR with the help of legal NGOs.

      “I got sick physically and mentally because of them,” Kiwan, 28, who is now based in Germany, said of the Latvian border authorities. “I want my voice to reach the world and other migrants, that the Latvian Border Guards are liars and are extremely racist.”

      A Latvian human rights group is currently working on preparing a complaint for another refugee based in Germany, Hadi, 26, from Yemen, who told Euronews that Latvian guards beat him, violently struck him in the head, and shocked him with an electric baton. In addition to seeking compensation for crimes committed against him, Hadi, who requested to use an alias due to his ongoing asylum case in Germany, also wants his experience to be a cautionary tale.

      “Legally, I want this complaint [to ensure] that no human being will be harmed after me,” he told Euronews.

      ’The government is scared of me’

      Although Matyushchenkov said the chances of success for migrant cases like these at the ECHR may be significant, the same cannot be said for complaints within the Latvian system.

      “From the way it was investigated at the national level, it seems like the authorities are not willing to investigate such complaints properly,” he said, referencing Sompare’s initial complaint procedure. “In the response to his complaint, they identified a person who allegedly beat the complainant, and they interviewed that person. That security official said he didn’t beat this person, and this was basically the end of the investigation.”

      The Latvian government, including the Latvian State Border Guard, have previously denied any claims of abuse and torture from migrants. As of the writing of this article however, the Latvian State Border Guard, together with the country’s Internal Security Bureau and Prosecution Office which handle legal complaints from people crossing the border, were unavailable for comment.

      Sompare, who is currently living in Latvia’s capital Riga, has no plans to leave Latvia anytime soon. As he fights his still ongoing deportation procedure and the traumatic abuse he suffered in the country, he can feel he is already making an impact.

      “Something is going to change in Latvia,” he said. “Right now for sure the government is scared of me.”

      Despite being severely disappointed in Europe’s capacity to help desperate people like himself, Sompare said he wants to continue his university studies after he wins his case, and hopes to find work at a human rights organization for refugees in Latvia. Until then however, he understands that he is fighting an uphill battle not only to save himself, but also many other asylum seekers who are in the same situation.

      “I want to be an example for the people [to whom] the Latvian government did something illegal,” Sompare said. “The things that I started, I will finish them in Latvia.

      https://www.euronews.com/my-europe/2023/08/01/asylum-seekers-who-claimed-torture-and-abuse-in-latvia-are-using-the-court

      #justice #CEDH #cour_européenne_des_droits_de_l'homme

  • « Ils nous ont traités comme des sauvages » : en #Lituanie, les espoirs déçus des demandeurs d’asile

    Arrêtées l’été dernier après leur entrée illégale dans le pays, plus de 4 000 personnes ont été envoyées dans des centres gérés de manière carcérale, au mépris des lois européennes. Relâchés mais déboutés du droit d’asile, des exilés racontent leurs désillusions.

    Thierno (1) a quitté la Guinée avec un rêve un peu naïf : jouer au football dans une équipe européenne. « Peut-être même une équipe d’amateurs au début. Je ne doute pas de moi, j’arriverai à me faire repérer avec le temps », espère-t-il toujours, à 23 ans. Il a déjà perdu une année de détention – illégale – en Lituanie. Au printemps 2021, il embarque pour le Bélarus avec un visa d’étudiant. Il vivote quelques mois, se cherche un club convenable. En juillet, comme des centaines d’autres Africains venus au Bélarus pour les études ou en quête d’un hypothétique travail, il profite de la crise migratoire créée par le régime de Loukachenko et entre en Lituanie. A ce moment de l’été, des centaines d’Irakiens arrivent au Bélarus, attirés par la promesse d’une entrée facile dans l’Union européenne voisine, et convergent vers la frontière du pays balte, que les douaniers bélarusses les aident à franchir.

    Dans son petit sac, le jeune Guinéen n’embarque presque rien, une paire de crampons et le maillot bleu et blanc de son équipe de troisième division guinéenne. Comme plus de 4 200 migrants arrivés dans le pays balte au cours de l’été 2021, il est arrêté la frontière à peine franchie et envoyé dans un « centre d’enregistrement des étrangers ». Une nouvelle législation tout juste adoptée a mis en place un régime « d’hébergement temporaire sans liberté de mouvement ». Pendant un an, Thierno ne sortira pas des camps où il a été envoyé.

    C’est d’abord celui, temporaire, de l’école de Vydeniai, où Libération l’a rencontré. Dans ce village du sud du pays, sont rassemblés des migrants africains qui dorment sur des lits de camp dans les salles de classe bleu et rose. 140 personnes se partagent les douches du gymnase et font la queue pour les distributions alimentaires. Le chauffage est défectueux et dès septembre, les migrants se plaignent du froid. « La Lituanie n’est pas la première à accueillir quelques milliers de migrants d’un coup mais elle refuse de gérer correctement. La seule chose qu’ils veulent, c’est nous renvoyer, ils nous voient juste comme une menace », raconte Pape (1) au téléphone, en septembre. La conversation est hachée, des cris et des bousculades couvrent souvent la voix du Sénégalais, arrivé en Lituanie deux mois plus tôt. « Les gens sont à bout », dit-il.
    Prison désaffectée

    A force de protestations, Thierno et certains de ses camarades sont transférés à l’automne à Pabradé, une ville de l’est, où le petit immeuble du centre d’enregistrement des étrangers s’est vite retrouvé entouré de grandes tentes kaki puis de structures en conteneurs. D’autres sont envoyés à Kybartai, dans une prison désaffectée. Au pire moment, ils sont 645 dans un bâtiment prévu pour 450 détenus. Les migrants dorment dans les cellules aux fenêtres grillagées, ont l’interdiction de passer d’un bâtiment à l’autre et font un peu de sport dans la cour de promenade entourée de barbelés. Ils n’ont accès aux douches qu’en groupe, une fois par semaine. « En utilisant une fiction juridique pour présenter la détention comme un « hébergement temporaire », les législateurs lituaniens ont cherché à priver les migrants et les réfugiés de garanties procédurales essentielles contre la détention arbitraire », écrit Amnesty International dans un rapport publié en juin.

    « On essaie toujours de voir le positif, mais c’est dur de garder le moral. La privation de liberté est très dure à supporter », écrit Thierno par message en octobre. Dans sa chambre étroite se serrent deux lits superposés et quatre occupants vissés à leur téléphone. Leur première question est toujours la même : « Quand serons-nous libérés ? » La durée maximale de cet emprisonnement qui ne dit pas son nom a d’abord été limitée à six mois, puis étendue à douze mois en décembre à l’approche de l’échéance.

    « Ils sont malhonnêtes, ils ne respectent rien, même pas leur parole », s’énerve Eric (1) par téléphone, à la veille de Noël. Congolais originaire du Nord-Kivu, une région minée par l’insécurité, il a suivi le même parcours migratoire que Thierno : visa d’études pour le Bélarus, quelques mois de galère, entrée en Lituanie et arrestation par les gardes-frontières. « Je ne comprends pas ce pays. Depuis tout ce temps, j’aurais pu commencer à m’intégrer et à apprendre la langue, chercher un travail et peut-être trouver une copine. La vie aurait continué. Aujourd’hui, plus personne n’a confiance en la Lituanie. Les droits de l’homme, ça n’existe pas ici », assène-t-il.
    « Comme si nous n’étions pas des êtres humains »

    Dans les camps, la tension monte pendant l’hiver. Les migrants sont exaspérés. Ils pointent la faible qualité de l’eau et de la nourriture, le manque de prise en charge médicale, les remarques racistes qu’ils essuient. Leurs échanges avec l’administration du camp se résument souvent à des pressions pour qu’ils signent un document de retour volontaire et soient placés dans le premier avion avec 300 euros de compensation. Des rumeurs circulent : certaines personnes seraient mises à l’isolement une semaine et tabassées pour essayer de les faire craquer.

    A Medininkai, Pabradé et Kybartai, les trois principaux camps, des manifestations éclatent. Depuis le camp de Pabradé, plusieurs migrants envoient des vidéos. A genoux dans la neige, quelques dizaines d’hommes en doudoune, bras en l’air, crient « freedom » face à des policiers en tenue antiémeute. Sur des morceaux de carton accrochés au grillage, ils ont écrit « nous ne sommes pas des criminels » ou « vous nous aviez dit six mois [d’enfermement], ça en fait déjà sept ». « C’est comme si nous n’étions pas des êtres humains pour eux. Ils nous ont traités comme des sauvages, à coups de matraques et de gaz lacrymogène », raconte Thierno.

    Le matin du 7 février, au lendemain d’une nouvelle manifestation, des policiers débarquent dans le camp et raflent 27 personnes, dont le jeune Guinéen. « Ils n’ont pas cherché à comprendre, ils ont pris tous ceux qu’ils ont pu attraper », dit-il. Dépouillé de son téléphone, Thierno est transféré en « prison » dans la zone d’isolement du camp de Kybartai, de l’autre côté du pays, avec une « quarantaine d’autres noirs ». Il y est resté en captivité jusqu’à début juillet, quand il a enfin été libéré et ramené à Pabradé, un an après son arrivée.

    La liberté enfin accordée par les autorités lituaniennes a un goût amer. Eric et Thierno sont autorisés à quitter le centre de Pabradé mais ils y vivent toujours. « On a des permis de circuler mais pas d’autorisation de travail, donc on ne peut pas trouver d’emploi pour avoir un salaire et un logement », explique le Guinéen. Les entraînements de foot dans le club de la ville sont sa seule distraction, mais « deux fois par semaine, c’est vraiment trop peu ». En théorie, des permis de travail peuvent être demandés aux autorités, mais la plupart des migrants n’ont pas été informés de cette possibilité. « Tu peux sortir la journée, tu te promènes à rien faire et tu rentres dormir au centre », résume Eric, le Congolais. Faute de moyens, ils n’ont pas été plus loin que Pabradé, où l’animation se résume à une grande rue bordée de quelques supermarchés. Impossible aussi d’ouvrir un compte pour recevoir un soutien financier : les banques réclament un titre de résidence.
    Vide législatif

    De tous les migrants hébergés dans les centres, seuls les demandeurs d’asile reçoivent une toute petite somme d’argent (12,90 euros par mois), les autres ne vivent que des distributions de nourriture et de vêtements. Thierno comme Eric ont été déboutés de l’asile. Seuls 3 % à 4 % des demandes ont abouti selon le ministère de l’Intérieur. « Les dossiers ne sont pas traités comme il faut. Par exemple, tu fais ton entretien en français, la réponse arrive en lituanien et si tu traduis, ça ne colle même pas à ton histoire », pointe Thierno. « Les demandes de tous ceux que je connais ont été rejetées, rapporte Rose (1), une Congolaise du camp de conteneurs de Medininkai. On nous donne un avocat pour les audiences, mais il ne nous défend pas, il accepte tout. » Comme le pointe Amnesty, les avocats sont choisis et payés par le département des migrations, soit l’organisme qui décide d’accorder ou non l’asile.

    Les centaines de personnes déboutées de l’asile mais originaires d’un pays avec lequel la Lituanie n’a pas d’accord d’expulsion se retrouvent dans un vide législatif, avec des droits très limités. Aux yeux de Vilnius, la seule solution repose sur les accords de « retours volontaires » que les autorités migratoires cherchent à faire signer par tous les moyens. Une somme de 300 euros a d’abord été promise à tous ceux qui signeraient, avant de grimper à 500 puis 1 000 euros. Près de 1 100 personnes ont fini par céder, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur en juin. Les autres, les 1 400 personnes qui vivent toujours dans les camps, rêvent d’ailleurs, parlent de « s’évader » et sont à l’affût de plans pour quitter le pays. Au cours du mois de juillet, 800 personnes ont ainsi disparu des radars du ministère de l’Intérieur.
    « Deux poids, deux mesures »

    Plus d’un an après le pic de la crise migratoire orchestrée par le Bélarus pour faire pression sur son voisin, Vilnius ne relâche pas la bride. Les tentatives d’entrée dans le pays ont nettement diminué, passant de 93 par jour en juillet 2021 à 12 par jour en 2022, malgré un nouvel afflux le mois dernier. Le nombre de personnes admises est quant à lui extrêmement faible. Depuis août 2021, un décret autorise les gardes-frontières à repousser les migrants vers le Bélarus, ce qui a donné lieu à plus de 10 000 pushback (« renvois illégaux ») en un an.

    Cette mesure, comme le placement en détention de tous ceux qui ont franchi illégalement la frontière, est contraire au droit européen : la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) l’a confirmé dans un arrêt rendu le 30 juin. Pourtant, la Lituanie s’apprête à inscrire dans la loi ces pratiques jusque-là permises par un simple arrêté. Il suffira d’enclencher l’état d’urgence, comme l’an dernier, pour les mettre en œuvre.

    La nouvelle loi devrait conserver l’une des mesures les plus décriées, pointée du doigt par la CJUE pour restreindre drastiquement le droit d’asile. Pour être autorisés à déposer une demande de protection, les migrants doivent faire la demande dans les consulats lituaniens à l’étranger ou dans certains postes-frontières. Les ressortissants étrangers en situation irrégulière dans le pays en sont privés. Dans son arrêt, la CJUE estime que cette mesure empêche « l’accès effectif à la procédure d’octroi de la protection internationale ».

    La Commission européenne a pourtant laissé faire, malgré les entorses au droit communautaire. En visite à Vilnius l’été dernier, la commissaire européenne Ylva Johansson a félicité le gouvernement lituanien pour sa « réaction exemplaire » et souligné la nécessité de « faire comprendre clairement qu’il n’y a pas de libre accès au territoire de l’UE ». Un an d’abus plus tard, et alors que le pays a depuis remarquablement accueilli les Ukrainiens fuyant la guerre, cela révèle surtout « le deux poids, deux mesures appliqué au traitement des réfugiés, en fonction de leur appartenance ethnique, de leur nationalité ou de leurs origines », comme le souligne Amnesty.

    https://www.liberation.fr/international/europe/ils-nous-ont-traites-comme-des-sauvages-en-lituanie-les-espoirs-decus-des

    #asile #migrations #réfugiés #conditions_de_vie #pays_baltes

  • Titanic - Das ahnungslose Porträt
    https://www.titanic-magazin.de/news/das-ahnungslose-portrait-32-12131

    Tucholsky - Die Beamtenpest
    https://www.textlog.de/tucholsky-beamtenpest-i.html

    Man sollte nun annehmen, dass die kleinern Staaten so denken:

    So groß wie Rußland sind wir nicht; so volkreich wie Deutschland sind wir nicht; so mächtig wie England sind wir nicht – also treten wir auf einem Gebiet an, auf dem uns niemand schlagen kann: nämlich auf dem des friedlichen Wettbewerbs der Kultur. Aber davon ist keine Rede.

    Das starrt von Waffen; das starrt von Imperialismus, von dummen und nichtigen Minoritätsfragen, deshalb dumm und nichtig, weil die aufgewendete Energie meist in gar keinem Verhältnis zur Bedeutung dieser Minderheiten steht, es sind oft weniger Prätentionen von Völkern als solche ehrgeiziger Sekretäre; das erlaubt sich Rechtsbrüche genau wie die großen; das stabilisiert die Macht der legalen Polizei-Illegalitäten genau wie die großen; das rast gegen Fremde genau wie die großen – kurz: die ganze Klasse mauschelt schon.

    Sie äffen die Großen, und wenn die sich lausen, lausen sie sich auch. Sie haben ihre ›Geschichte‹, und wenn sie sie erst konstruieren mußten, so haben sie sie konstruiert; sie haben ihre ›Traditionen‹, und wenn die erst zehn Jahre alt sind, so riechen sie doch schon, als hätten sie ein Alter von hundert; sie haben ihren Staatsdünkel, ihre Selbstgefälligkeit, ihren Gruppenwahnsinn und ihre eigenstaatlichen ›Belange‹ wie die großen. Sie haben überhaupt alles. Nur eins haben sie nicht.

    Es fehlt ihnen völlig die Existenzberechtigung. Man weiß gar nicht, wozu das da ist. Der Föderalismus ist nicht abzulehnen – diese Staaten-Spielerei ist abzulehnen.
    ...
    Ignaz Wrobel Die Weltbühne, 23.10.1928, Nr. 43, S. 624.

    #parodie #politique #éducation #cartographie #Europe #Baltikum #pays_baltes

  • Rail Baltica, le train qu’il ne faut pas rater - REGARD SUR L’EST

    http://regard-est.com/rail-baltica-le-train-quil-ne-faut-pas-rater

    Rail Baltica, la liaison ferroviaire entre Tallinn et la frontière lituano-polonaise, est sans aucun doute l’un des projets les plus importants de ce début de 21e siècle en matière d’infrastructures de transport dans les États baltes, visant au désenclavement des trois pays et à leur intégration au réseau ouest-européen.

    #transport #train #voies_ferrées #pays_baltes #infrastructures

  • (De)friending in the Baltics: Lessons from Facebook’s Sputnik Crackdown - Foreign Policy Research Institute
    https://www.fpri.org/article/2019/01/defriending-in-the-baltics-lessons-from-facebooks-sputnik-crackdown

    On January 17, Facebook shut down more than 350 pages and accounts linked to Russian state-owned media company, Rossiya Segodnya, and its radio and online service, Sputnik. Citing “coordinated inauthentic behavior,” the social media monolith nixed the 289 pages and 75 accounts tied to the outlets across the Baltic states, Central and Eastern Europe, the Caucasus, and Central Asia. Another network of nearly 150 fake Facebook and Instagram accounts originating in Russia, but mostly operating in Ukraine, were also closed.

    Accruing audiences based on neutral topics ranging from tourism, to news, medicine, food, and sports, these Sputnik-linked pages and accounts also pushed coordinated Kremlin propaganda to around 800,000 unsuspecting followers with the intent to inorganically inflate their audience and promote Rossiya Segodnya outlets—spreading mis- and disinformation, curated in support of Russian state narratives.

    #pays_baltes #réseaux_sociaux #russie

  • Nordic/Baltic Tech Startup Databases and Maps — SiliconVikingsSilicon Vikings Events
    http://siliconvikings.com/nordicbaltic-tech-startup-databases

    10 Estonian startups to look out for in 2019 and beyond. By @EU_Startups
    https://www.eu-startups.com/2019/01/10-estonian-startups-to-watch-in-2019-and-beyond

    10 Latvian startups to look out for in 2019. By @mary_loritz via @EU_Startups
    https://www.eu-startups.com/2019/01/10-latvian-startups-to-look-out-for-in-2019

    10 Swedish startups to watch in 2019. By @mary_loritz via @EU_Startups
    https://www.eu-startups.com/2019/01/10-swedish-startups-to-watch-in-2019

    10 European startups that will help you keep your New Year’s resolution incl FitnessCollection, FLOW VR Meditation, Resilio, and Plant Jammer. By EU-Startups (2019)
    https://www.eu-startups.com/2019/01/10-european-startups-that-will-help-you-keep-your-new-years-resolution

    #affaires #business #pays_baltes

  • Plaquette Baltique
    https://www.defense.gouv.fr/dgris/action-internationale/enjeux-regionaux/plaquette-baltique

    La France face aux enjeux de sécurité en Baltique

    Totalisant un tiers du produit intérieur brut européen et abritant près de 200 000 ressortissants français, l’espace baltique revêt une importance majeure pour les intérêts de sécurité français et européen, en particulier en raison du voisinage russe. Théâtre de tensions croissantes depuis 2014, provoquées par la posture agressive de Moscou, la région Baltique s’est remilitarisée avec la remontée en puissance des outils de défense des pays de la zone (renforcement des budgets et modernisation des forces). En signe de leur solidarité, les Alliés, dont la France, ont également renforcé leurs dispositifs de protection à l’Est au profit des partenaires du flanc Est (mesures de réassurances, enhanced Forward Presence, Baltic Air Policing) afin de les aider à faire face aux défis de sécurité régionaux. En parallèle, la France a continué de développer ses partenariats bilatéraux de défense avec les pays de la zone.

    #pays_baltes

  • Surprise over names found inside and missing from the KGB archives / Article / LSM.LV

    https://eng.lsm.lv/article/society/society/surprise-over-names-found-inside-and-missing-from-the-latvian-kgb-archives.a

    The publication of the KGB archives has attracted great public attention, and people are surprised both about the names that are missing and that have been found inside the archives.

    Exactly a year ago, notable poet Jānis Rokpelnis used an interview to admit that he had been a KGB agent. “99% of the people who know me were very understanding, because what’s important is the motive for collaborating with the Cheka. I wanted to write a revealing book about the Cheka. I was a writer and a publicist. I cannot confirm this motive with documents, but I do know about it myself,” said Rokpelnis, adding that he did not know whether his name was found in the KGB archives.

    “I came out myself, without any KGB index cards. It was simply the case that my conscious subordinated the instinct of self-preservation,” he said.

    #lettonie #kgb #histoire #urss #pays_baltes

  • Voyage du Pape François aux pays baltes : Programme du 22 au 25 septembre 2018 - [Lettonie-Francija]

    Voyage du Pape François aux pays baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie

    Le programme de la visite du Pape François dans les pays baltes a été dévoilé ce jeudi 5 juillet. Comme annoncé le 9 mars dernier, le Saint-Père se rendra du 22 au 25 septembre prochain en Lituanie, Lettonie et Estonie. Les trois États baltes fêtent cette année, le centenaire de leurs indépendances à la fin de la première Guerre mondiale. En France la chaîne KTO bouleverse ses programmes pour vous faire vivre en direct cette visite apostolique, et propose également des documentaires et des reportages tout au long de la semaine.

    Principaux moments du voyage du pape François dans les pays Baltes

    Samedi 22 septembre 2018 : Bienvenue en Lituanie.
    Dimanche 23 septembre 2018 : Messe au parc Santakos de Kaunas (Lituanie) suivie de l’Angélus.
    Lundi 24 septembre 2018 : Accueil officiel en Lettonie .
    Mardi 25 septembre 2018 : Accueil officiel depuis l’aéroport international de Tallinn (Estonie) .

    Précisions et détails des retransmissions télévisuelles dans la suite de l’article :
    https://www.lettonie-francija.fr/voyage-pape-francois-pays-baltes-programme-1582?lang=fr

    #Pape_François #Pays_baltes #Lituanie, #Lettonie #Estonie

  • Les Cafés Géo » Quand Vladimir Poutine se fait géographe

    http://cafe-geo.net/quand-vladimir-poutine-se-fait-geographe

    Une approche très originale.

    Pourquoi faire un parallèle entre Vladimir Poutine et la géographie ? En 2009, le pouvoir organise une OPA sur la Société de Géographie russe, siégeant à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine, alors Premier Ministre, organise la reprise en main de cette vieille institution : il fait nommer un proche Sergueï Choïgou, alors ministre des situations d’urgence, au poste de Président de la Société russe de géographie. De son côté, le dirigeant russe prend la tête d’un Comité de parrainage composé des principaux oligarques russes. L’État russe redonne vie à cette vieille institution en conférant à la géographie une place enviable dans la mobilisation patriotique de l’opinion et en impulsant de nouveaux projets de recherches et d’expéditions, façon de remettre le territoire au centre de la politique.

    Les instruments de la puissance

    Pour « sortir des idées préconçues et ignorances respectives », Jean Radvanyi revient sur les débuts du dirigeant russe, car cette volonté de grandeur n’est pas nouvelle. Dès 1999, Vladimir Poutine énonce ses idées dans un programme clair. Constatant qu’il a hérité d’une Russie affaiblie sur tous les plans, au bord de l’éclatement, le Président souhaite redonner tous les instruments de puissance à son pays, par une remobilisation des populations, et une réorganisation structurelle (économique principalement). Cette même année, Boris Eltsine quitte le pouvoir et laisse entre les mains de Vladimir Poutine un pays au bord de l’éclatement. L’actuel Président a transformé la gestion, l’organisation du territoire et les rapports entre la Russie et ses voisins en quelques années seulement. Pour ce faire, Vladimir Poutine n’a hésité devant aucun « levier », afin de remobiliser la société russe autour d’un nouveau consensus patriotique.

    #russie #poutine #géographie #pays_baltes

  • Les #arts dans les #pays_baltes avant et après leur indépendance - 26 avril 2018 - Le Journal des Arts - n° 500

    https://www.lejournaldesarts.fr/expositions/les-arts-dans-les-pays-baltes-avant-et-apres-leur-independance-1373

    Le Musée d’Orsay célèbre le centenaire de la constitution en État indépendant de l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie en montrant les artistes symbolistes baltes qui témoignent de ce tournant du XXe siècle.

  • Les âmes baltes

    Très beau documentaire sur les pays baltes (Culture, peinture, chants et symbolisme). Le film est magnifique, simple, sobre et fort.

    https://www.arte.tv/fr/videos/078723-000-A/les-ames-baltes

    Intéressant aussi de voir que leur président·es sont musicologues, ou psychologues et expert en poésie... Ça me fait rêver pour la France (où on a des banquiers prédateurs ou des énarques condescendants et arrogants), mais bon.

    lors que les trois pays baltes célèbrent les 100 ans de leur indépendance, ce beau documentaire montre comment les musiciens, les poètes et les peintres ont fait revivre des mythes fondateurs pour que germe dans leurs peuples un sentiment d’appartenance commune.

    En 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, les Empires russes et allemands sont démantelés. Les trois petits territoires des rives de la Baltique, qui vont devenir la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie, s’émancipent de la domination de leurs écrasants voisins : après des siècles d’occupation et d’asservissement, ils obtiennent, enfin, leur indépendance. Mais il ne suffit pas d’un traité pour acter de la naissance d’une nation : il lui faut une identité et une culture qui soudent ses communautés en un tout cohérent.

    Immersion à la fois historique et artistique, ce film nous entraîne à la découverte des œuvres qui ont contribué, à partir du milieu du XIXe siècle, à faire naître le sentiment national chez les Baltes. Comment les musiciens, les poètes et les peintres, influencés par le romantisme européen, ont-ils fait revivre des mythes fondateurs pour que germe dans leurs peuples un sentiment d’appartenance commune ? Nourri d’archives rares et d’éclairages d’experts, parmi lesquels Rodolphe Rapetti, commissaire général de l’exposition qui se tient au musée d’Orsay (Âmes sauvages – Le symbolisme dans les pays baltes), l’historien Julien Gueslin, et de nombreux spécialistes baltes de l’art, ce documentaire passionnant met en lumière l’importante contribution des artistes baltes à l’émancipation politique de leur nation.

    #pays_baltes #documentaires #art #peinture

  • Focus sur 6 artistes majeurs de la création balte | Beaux Arts

    https://www.beauxarts.com/expos/focus-sur-6-artistes-majeurs-de-la-creation-balte

    Focus sur 6 artistes majeurs de la création balte
    Par Stéphanie Pioda, Gérard-Georges Lemaire et Marie-Charlotte Burat • le 12 avril 2018
    L’histoire de l’art des pays baltes est très récente, et les peintres exposés au musée d’Orsay ont été très peu montrés tout au long du XXe siècle. Lorsqu’ils exposaient à Paris, on les qualifiait même de peintres russes. À travers ces cinq artistes, plongée dans un monde en construction.

    #art #pays_baltes #peinture

  • President Donald J. Trump’s Support for Estonia, Latvia, and Lithuania

    https://www.whitehouse.gov/briefings-statements/president-donald-j-trumps-support-estonia-latvia-lithuania

    Donc, nous, forcément, on est très rassuré.

    We are very protective of the Baltic region… We have great friends there.

    President Donald J. Trump

    BOOSTING DEFENSE AND SECURITY COOPERATION: President Donald J. Trump supports strengthening efforts to enhance the defense and security of our Baltic NATO Allies.

    The United States plans to provide nearly $100 million for procurement of large-caliber ammunition and over $70 million in training and equipping programs to the Baltics to build the capacity of the national military or national-level security forces of Estonia, Latvia, and Lithuania.

    #trump #pays_baltes #états-unis #otan #sécurité_collective

  • Dr Vaira Vike-Freiberga est en conférence en France au Sénat ce 19 mars 2018

    [Lettonie-Francija]
    https://www.lettonie-francija.fr/Lettonie-presidente-Vaira-Vike-Freiberga-europe-130?lang=fr

    Dr Vaira Vike-Freiberga lors de plusieurs conférences en France, à Riga, en Europe
    "Mesdames, du courage, de la conviction et de l’énergie !"

    Dr Vaira Vīķe-Freiberga, ancienne Présidente de Lettonie, Présidente actuelle du Club de Madrid, s’exprime lors de différents interviews. De 1999 à 2007 Vaira Vīķe-Freiberga a occupé le poste de Présidente de la Lettonie, période durant laquelle elle a travaillé activement à la démocratisation du pays et au renforcement de sa base juridique. Elle a mis en œuvre avec succès les intérêts de la politique étrangère de la Lettonie et a agrandi la reconnaissance de la nation dans le monde. Elle évoque les missions du groupe chargé de réfléchir à l’avenir de l’Union européenne à l’horizon 2020-2030 et autres sujets scientifiques, internationaux, ainsi que sa passion pour les musiques et folklores

    "Je voudrais souligner notre plus grand défi - celui de construire des sociétés ouvertes et démocratiques tout en respectant l’héritage ethnique, culturel et linguistique de chaque nation européenne. Pour la première fois dans notre histoire collective, nous avons entrepris de construire ensemble l’Europe de demain non par la force, mais par la libre volonté.
    Sans un regard critique sur nos hontes autant que nos gloires, sans cultiver un esprit de communauté et de fraternité, notre grand projet commun risque de rester inachevé. Libérés des entraves du passé, par contre, nous avons tout pour en faire un succès."

    https://youtu.be/0miIjjt2MOU

    .../...

    Écoutez et regardez les diverses interventions de Vaira Vīķe-Freiberga sur [Lettonie-Francija]
    https://www.lettonie-francija.fr/Lettonie-presidente-Vaira-Vike-Freiberga-europe-130?lang=fr

    #Vaira_Vīķe-Freiberga, #colloque, #Sénat, #Présidente_Lettonie, #Club-de-Madrid, #lettonie, #pays_baltes

  • Musée d’Orsay : Âmes sauvages. Le symbolisme dans les pays baltes
    http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/aux-musees/presentation-generale/article/ames-sauvages-46485.html?tx_ttnews[backPid]=254&cHash=b38d1549e0

    Les #pays_baltes, #Estonie, #Lettonie et #Lituanie, se sont constitués en états indépendants peu après la fin de la première Guerre mondiale. Pour célébrer ce centenaire, cette exposition invite à découvrir le symbolisme balte, des années 1890 aux années 1920-1930.

    Le symbolisme européen et l’émancipation de la conscience qu’il véhicule sont indissociables dans les pays baltes de leur indépendance. L’exposition retrace les jeux d’influences et de résistances à travers lesquels les artistes ont forgé un langage propre à leur univers.
    En ayant recours aux éléments de la culture populaire, du folklore et des légendes locales, ainsi qu’à la singularité de leurs paysages, ils font émerger un art d’une réelle originalité.

    Si l’on excepte le Lituanien Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, peintre et compositeur mondialement célèbre, la plupart des artistes sont remis en lumière pour la première fois hors de leur pays.

    #art

  • Denmark will increase defense spending to counter Russia : PM

    RIGA (Reuters) - The Danish government expects to win backing for a substantial increase in defense spending next month, to counter Russia’s intensified military activity in eastern and northern Europe, the NATO-member’s prime minister said Monday.

    Denmark last week deployed 200 troops to a UK-led NATO mission in Estonia aimed at deterring Russia from attacking the Baltic NATO members.

    https://www.reuters.com/article/us-russia-security-denmark/denmark-will-increase-defense-spending-to-counter-russia-pm-idUSKBN1F42LT
    #Danemark #armée #armes #armement #Russie #Estonie #pays_baltes

    cc @reka

    –-> un petit air de guerre froidre

  • En 2018 le Pape François prévoit de se rendre en Lettonie et dans les États Baltes pour leur Centenaire

    [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija]
    https://www.lettonie-francija.fr/Pape-Francois-en-Lettonie-2018-Centenaire-independance-Balte?lang=

    Le Pape François prévoit de se rendre en Lettonie en 2018
    Centenaire de la Lettonie

    Estonie, Lettonie et Lituanie vont probablement accueillir le Pape François en 2018. Une visite dans le cadre du Centenaire des trois États Baltes, selon les informations diffusées par la Chancellerie du Président de la Lettonie. Le Vatican pourrait bientôt annoncer la date et le déroulement de la visite du Pape. Les précisions dans l’article au fur et à mesure ...

    Le pape avait été invité à se rendre en Lettonie par Raimonds Vējonis , Président de la République, et par le Premier ministre Maris Kucinskis , lors d’une audience au Vatican le vendredi 2 juin 2017. Raimonds Vējonis s’est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin , secrétaire d’Etat du Saint-Siège et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États.

    Selon un communiqué publié par le bureau de presse du Saint-Siège, les entretiens ont porté sur les bonnes relations entre la Lettonie et le Saint-Siège, ainsi que sur la contribution positive de l’Église catholique à la société lettone.

    Parmi les autres thèmes évoqués : l’accueil des migrants, les perspectives pour le futur du projet européen, et le contexte régional.

    Selon la tradition, la confirmation officielle de ces visites est donnée après accord des parties.

    "Le Pape a exprimé son intérêt à visiter les États baltes. Nous espérons que le pape se rendra en Lettonie l’année prochaine " , a déclaré le ministère.

    Mercredi, Daiva Ulbinaite , la porte-parole du Parti du Président lituanien, a déclaré que le Pape se rendrait en Lituanie l’année prochaine. "La visite du pape François est prévue pour l’automne prochain" , a-t-elle dit, ajoutant que le Vatican pourrait annoncer le calendrier exact et le statut de la visite dans un proche avenir.

    Le pape devrait se rendre en Estonie l’année prochaine. L’évêque Philippe Zurdana l’a annoncé dimanche après une erreur dans la cathédrale catholique de Tallinn. Selon lui, il peut maintenant être revendiqué à 99%, a écrit « Postimees ».

    #Lettonie, #Lv100, #centenaire, #Pays_baltes, #Estonie, #Lituanie, #Raimonds_Vējonis, #Pape_François,

  • THE SOUTH CHINA SEA : - the Mediterranean of Asia, Ellen Wasylina - livre, ebook, epub
    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-13360-7

    THE SOUTH CHINA SEA :
    the Mediterranean of Asia
    The geostrategic Maritime Review n°9
    Ellen Wasylina
    ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE GÉOPOLITIQUE, RELATIONS INTERNATIONALES, DIPLOMATIE ASIE Chine

    The South China Sea is a classic Mediterranean sea-structure with a long history of populations living in the basin and taking advantage of a permanent trading activity interrupted by some dramatic war moments. The Chinese preponderance on the development and the history of the basin has been a permanent element of both equilibrium and dilemma. Political and military tensions are heating up with a sharp increase in commercial relations amongst the regional countries and the great international powers.

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    Revues QUEST OF THE ARCTIC, Ellen Wasylina, The geostrategic Maritime Review 7
    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=52253&no_revue=934

    QUEST OF THE ARCTIC
    The geostrategic Maritime Review n°7
    Ellen Wasylina
    ENVIRONNEMENT, NATURE, ÉCOLOGIE GÉOPOLITIQUE, RELATIONS INTERNATIONALES, DIPLOMATIE ARCTIQUE

    This seventh issue of the Geostrategic Maritime Review comes on the sixth year of activity of the International Geostrategic Maritime Observatory. This publication contains five articles : Arctic Geopolitics as a Major Public Issue : the Reasons Behind a Lack of Awareness ; Harvesting Arctic Authority : The Protection of Arctic Biomarine Resources, Sovereignty and Global Security ; The Case for an International Régime for the Arctic ; 25 years ago : the Odyssey of the Astrolabe and A life in the service of France, of the Pacific, and the Arctic and Antarctica : Michel Rocard (1930-2016), Regions.

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    Revues STRATEGIC BALTIC SEA, Ellen Wasylina, The geostrategic Maritime Review 8
    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=54076&no_revue=934

    STRATEGIC BALTIC SEA
    The #geostrategic_Maritime_Review n°8
    Ellen Wasylina
    ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE QUESTIONS EUROPÉENNES GÉOPOLITIQUE, RELATIONS INTERNATIONALES, DIPLOMATIE EUROPE

    This issue of the Geostrategic Maritime Review gives the reader some background and depth on the history of the Baltic Sea region. The studied topics are the geostrategic situation, the geopolitical and geoeconomic stakes of logistic hubs in the Baltic states, and finally, the digitalization and modernization of European transportation and the roles that the US, Russia and the EU play together to ensure national, economic and energy security in Eurasia.

    #arctique #mer_de_chine_méridonale #pays_baltes #mer_baltique #bibliographie #

  • The Specter of Red October Still Haunts the Baltics | The Red Legacy
    https://theredlegacy.org/en/stories/the-impact-of-1917-on-the-baltics
    https://theredlegacy.org/system/story/5/share/en/original/5.jpg?1508940975

    The Baltic states followed a unique trajectory following the October Revolution, breaking free from Bolshevik power and enjoying two decades of independence. When Sovietization finally arrived, the region’s peoples responded by leading double lives. It was a tactic that ultimately played an important role in hastening the Soviet Union’s demise.

    During the late-Soviet era, in the 1970s and 80s, festive celebrations of the October Revolution would occur across the Baltics every November, as elsewhere in the Soviet Union. In schools, pupils like myself studied the life of Bolshevik leader Vladimir Lenin in great detail, and dutifully learned to sing catchy tunes celebrating the Red Army’s exploits during the Civil War.

    #révolution_russe #pays_baltes #1917

    • Peut-Être faut-il rappeler que, en 1917, les bolcheviks ont été en tête, lors des élections à la Constituante, en Lettonie (je ne sais pas pour les deux autres républiques). Et que le 1er régiment letton a été le fer de lance de l’armée rouge à partir de 1918. Donc il me semble un peu réducteur de prétendre que, à l’époque au moins, tout le monde était hostile au pouvoir soviétique.

  • La #littérature lettone, un long chemin vers la reconnaissance internationale - REGARD SUR L’EST
    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1542

    C’est sans doute le succès de la Révolution chantante des peuples baltiques, dans les années précédant le rétablissement de leur indépendance en 1991, qui inspira les nationalistes et indépendantistes catalans à organiser une nouvelle « Voie baltique », en 2013 : plus d’1,5 million de personnes se donnèrent la main de la frontière française aux limites de la province valencienne en passant par Barcelone.

    La chaîne humaine qui lia Tallinn, Riga et Vilnius en traversant les trois républiques, elle, avait réuni près de 2 millions de personnes, le 23 août 1989. Cinquante ans après la signature du Pacte germano-soviétique, cette action pacifique ouvrit les yeux du monde sur l’occupation de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie par les forces soviétiques.

    #catalogne #pays_baltes #littérature #lettonie

  • Les identités baltes au défi des migrations - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1688

    Depuis quelques années, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont pris conscience des dangers que fait peser sur leur devenir l’évolution de leur démographie. Tout particulièrement, les flux migratoires sont désormais appréhendés comme un risque, encore loin d’avoir trouvé sa solution.

    Si, au moment du recouvrement de leur indépendance par ces États en 1991, certains observateurs semblaient sceptiques quant à la pérennité de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, arguant d’un prétendu seuil minimum de population, force a été de constater que ces pays ont affirmé leur existence avec une vigueur que personne ne leur dénierait aujourd’hui. Pourtant, leur évolution démographique ne laisse pas d’inquiéter : l’Estonie compte aujourd’hui 1,3 million d’habitants (contre 1,5 en 1992), la Lettonie 1,9 million (contre 2,6 en 1992) et la Lituanie 2,8 (contre 3,7 en 1992)[1].

    #lettonie #pays_baltes