• #Pays_Basque
    Un acto del Friendship en Bruselas renovará hoy el compromiso internacional con el proceso

    El Friendship ha organizado para este martes una conferencia con #Brian_Currin y #Frieda_Brepoels coincidiendo con el quinto aniversario de la Declaración de Bruselas. El acto acogerá la presentación de una iniciativa internacional sobre #Arnaldo_Otegi y los presos y presas vascas. El arzobispo sudafricano #Desmond_Tutu, Nobel de la Paz, y la activista afroamericana #Angela_Davis son dos de las personalidades firmantes.
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    http://www.naiz.eus/eu/actualidad/noticia/20150324/un-acto-del-friendship-en-bruselas-renovara-hoy-el-compromiso-internacional-co

  • #euskara, #langue_basque,
    Du 19 (Urepele) au 29 mars (Bilbo)

    La #Korrika est une course-relais qui parcourt le #Pays_Basque durant 11 jours et 10 nuits sans interruption. Elle est organisée par #AEK, la coordination des cours de basque aux adultes et a un double objectif : d’une part étendre et renforcer la mobilisation des habitants du Pays Basque en faveur de la langue basque et d’autre part, collecter les fonds nécessaires au développement des centres d’apprentissage de la langue aux adultes.

    Depuis la 1ère édition qui traversa le Pays Basque d’Oñati à Bilbo en 1980, la Korrika est devenue l’une des manifestations populaires en faveur de la langue basque la plus importante par le nombre de personnes qui y participent. 18 Korrika se sont déroulées en 34 ans et le 19 mars 2015 une nouvelle édition démarrera pour parcourir plus de 2000 kilomètres sur 11 jours sans interruption.

    Durant la course les coureurs portent un témoin transmis de main en main à chaque kilomètre, à l’intérieur duquel se trouve un message rendu public à l’arrivée.

    La participation estimée à plusieurs centaines de milliers de personnes lors des éditions précédentes est en augmentation régulière. L’engouement suscité par la Korrika démontre l’ampleur de l’engagement de la société du Pays Basque pour la ré-appropriation et le re-développement de sa langue. Des milliers de personnes prennent part à la préparation de la Korrika dans les quartiers, villes ou villages, ainsi qu’à l’organisation des centaines de fêtes et autres rendez-vous culturels qui la précèdent ou émaillent son parcours.


    http://www.korrika.eus/index.php?lang=fr

  • Quelle belle journée ! Jos de Putter 1993

    Il n’y a pas à dire après plusieurs heures sur le web, se voir un documentaire et la campagne des Pays Bas, même si ça dur une heure seulement, et bien ça nous fait être quelqu’un d’autre. On peut bien dire que c’est le public qui fait l’oeuvre, et bien dans certaines conditions c’est bien l’oeuvre qui permet au spectateur de faire l’oeuvre.

    Ca fini par me sembler vain les documentaires sur les paysans qui vieillissent, qui n’ont plus de descendants alors que derrière eux plusieurs générations se sont succédées. Filmer des personnes qui constatent leur mort. La mort de leur métier. La mort de leur terre. La mort en marche. En fait c’est ça le documentaire. Et on comprend pourquoi filmer des paysans de 70 ans et bien c’est presque un exercice de style. C’est cruel de dire ça, mais faire des films, c’est pas cruel ?

    Celui-ci n’est vraiment pas pire. Après une once de raz-le-bol devoir enchaîner ces lieux commun cinématographique du vieux qui plante ses graines à la main, qui se fait tout un champ sous la pluie à ramasser le foin, il se pose enfin et parle au réalisateur qui est son fils. Et la non de Dieu ça prend une autre dimension. Il y a son père qui ne veut pas parler, qui ne parle plus et qui en dit tant et temps aussi. Qu’est-il allé foutre à faire des études de cinéma au lieu de reprendre la terre.
    Et putain de merde, pas moyen de trouver une foutue bande-annonce ou un foutu extrait pour ce film. Youtube ne sert vraiment à rien.

    #critique_a_2_balles #Jos_de_Putter #Pays_Bas #documentaire #paysans #cinéma #1993 #B&W

    http://www.docsurgrandecran.fr/film/quelle-belle-journee

  • Afghan minister for refugees and repatriation warns against force returns

    Today in the morning we met Mr Rasooli in his office in the Ministry. He confirmed that a number of Afghans who had been sent back to Afghanistan in the last couple of weeks had not been accepted at the airport and were returned to the removing countries (Netherlands, Norway). Mr Rassouli said that they had not been allowed to disembark because their removal to Afghanistan was in breech of the current Memorandum of Understanding between the deporting countries and Afghanistan, because for example they were ill or woman without any support in Afghanistan.

    https://kabulblogs.wordpress.com/2015/02/28/afghan-minister-for-refugees-and-repatriation-warns-against-fo
    #Afghanistan #renvoi #réfugiés #asile #migration #expulsion #Pays_Bas #Norvège #pays_sûr #pays_tiers_sûr

  • Brazil and Netherlands recall Indonesia ambassadors over drug executions | World news | The Guardian

    Brazil and Netherlands recall Indonesia ambassadors over drug executions

    Brazilian Marco Archer Cardoso Moreira and Dutchman Ang Kiem Soei among six convicts executed by firing squad under tough anti-drugs laws

    http://www.theguardian.com/world/2015/jan/18/brazil-netherlands-recall-ambassadors-indonesia-executes-drugs-offender

    #peine_de_mort #indonesie #brésil #pays_bas

  • Usage et dénonciation de la notion d’ethnie basque par l’anti-départementalisme en Pays basque nord
    http://lapurdum.revues.org/60#tocto1n3
    Le #double_bind auquel les jacobins assignent les revendications de #minorités culturelles et linguistiques : soyez ce que je vous demande de ne pas être.

    le recours aux idées polygénistes, à partir desquelles se formule l’argumentaire de l’opposition à la départementalisation [du #Pays_Basque], ne fait que réitérer de façon symétrique et inverse, le modèle raciste qu’il entend dénoncer. Au delà du fait que cette position soit paradoxale, elle participe à la stigmatisation du mouvement départementaliste. Aussi, une telle prise de position n’est légitime que dans le cadre de la légitimité totale de la représentation nationale de l’#identité instaurant une hiérarchisation entre les cultures dites régionales et la culture nationale citoyenne.

    L’effet central de cette idéologie est que s’instaure une hiérarchisation des cultures. Deux catégories apparaissent alors :

    – La culture française est perçue comme apte à créer du politique. C’est une culture démocratique. Le fait qu’elle soit démocratique la rend, dans un contexte de forte croyance en la race - ou autrement dit, en référence au présupposé mythique d’une équivalence inconditionnelle entre traits de « #nature » et faits de #culture - apte au « #métissage ». Tout le monde peut être français. En contre partie, cette faculté est parfois vécue comme ayant pour conséquence de rendre ce qui est pensé comme relevant de la culture française comme faible, comme peu culturel mais de « Culture » politique très forte. L’idée de #citoyenneté française, et en filigrane d’identité française, est perçue comme compatible avec la #diversité culturelle.

    – La culture basque est perçue, dans le cas où l’on admet qu’elle soit une culture, comme intrinsèquement non-apte à s’inscrire dans un cadre politique, comme par nature incompatible avec le champ politique de la citoyenneté. Le fait qu’elle soit pensée comme régionale, folklorique, bio-raciale et a-temporelle suggère qu’elle est une culture forte donc pure, non apte au métissage. L’idée étant qu’en Pays basque, tout le monde ne peut pas être basque. Cela débouche sur l’idée qu’il serait tout à fait dangereux de la rendre politique.

    Dans un numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine, financée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou, s’inscrivant dans ce même type de représentations, écrit :

    « Ce que j’ai toujours admiré chez le Basque, c’est la force de sa foi absolue dans le domaine religieux et politique. Il y a chez lui un aspect granitique. Pour lui, les choix sont tranchés : blanc ou noir. Le Basque est toujours prêt à aller au bout de son combat. Le Béarnais est, lui, souvent sceptique, comme s’il savait que toute médaille a son revers. L’ironie est chez lui une seconde nature, comme une sorte de politesse. Son intelligence est ennemie des certitudes. Il y a, chez les Béarnais, une manière de s’engager qui ne laisse jamais de doute sur leur sentiment. Je suis un peu comme cela. Mais, dans ma famille, heureusement nous savons mélanger les genres. Si je suis un pur produit du Béarn, ma femme est née à Bayonne d’une vieille famille boucalaise avec des racines à Bidache, à Hasparren, à Saint-Pée-sur-Nivelle. Nos enfants sont vraiment basco-béarnais ! C’est peut-être pourquoi j’aime tant les Pyrénées-Atlantiques ».

    L’argumentaire de ce texte suggère que l’identité basque ou béarnaise, et en filigrane l’identité dite régionale en général, correspond à des traits de caractères prédéfinis, à une condition culturelle a-temporelle « ethnique » puisque strictement pensée comme un élément du passé. Cette position permet de montrer que la basquité ne peut être par nature que singulière et donc étrangère à la sphère du politique. En ce sens, elle est forcément pensée, dans le cas où elle se voudrait politique, comme « ethniciste » et en compétition avec l’identité citoyenne française considérée, elle, a contrario, du fait de sa condition nationale comme apte à l’évolution, à la pluralité. Ce numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine est publié quelques semaines après la manifestation du 9 octobre 1999, en faveur du Département Pays Basque. La composition de ce numéro hors série apparaît en effet comme une réponse à la revendication départementaliste. En conséquence, on ne peut comprendre le ton de ce texte militant que si l’on prend en compte le fait qu’il s’inscrit dans ce contexte et qu’il a recours à l’usage de la distinction hiérarchisante entre culture régionale et nationale de manière à démontrer le caractère irréaliste des revendications du mouvement départementaliste. Par ailleurs, la référence à l’origine tient un rôle particulièrement important au sein de cette dialectique. Effectivement, l’utilisation des termes ou expressions « pur produit du Béarn », « née », « vieille famille », « racines » permet de confirmer le caractère par nature essentialiste de l’identité culturelle locale.

    Enfin, François Bayrou, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, en conclut que ses « enfants sont vraiment basco-béarnais » : il considère donc ici les caractéristiques de la filiation comme étant les garants d’une équivalence de traits culturels, et participe donc clairement d’une vision « ethniciste » du monde.

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    au sein de l’opposition au projet, ce qui est pensé comme relevant de l’identité basque ne l’est généralement qu’en fonction de la famille, de la filiation, de l’ascendance, de l’hérédité, et au final qu’en rapport à la nature. Notre informateur membre de l’association CAP Vivre Ensemble estime que la volonté d’apprentissage des langues régionales doit correspondre « à un terrain culturel familial ». Il se dit « personnellement, un peu bouche bée de voir des gens qui viennent d’Amiens ou de Tourcoing ou d’ailleurs mettre des enfants à l’ikastola quand ils arrivent ici ». Selon lui, ce comportement est contraire à l’esprit de la République. Il qualifie de « rien de plus normale » l’attitude des personnes qui ont leurs « racines au Pays basque » et qui veulent voir « leur langue pratiquer, durer et être transmise à leurs enfants », mais estime qu’« il ne faut pas non plus en arriver à des extrêmes ». Il précise que les langues régionales doivent être « la continuité d’abord d’une tradition et d’une transmission avec un terreau quelque part, je conçois mal, en effet, que cela ne corresponde pas à une tradition ».

    Du point de vue #linguistique, la demande de co-officialisation de la langue basque revient donc, pour les opposants au projet départementaliste, à ethniciser la région. Aussi, l’anti-départementalisme n’adhère pas à l’argument soutenant que l’enseignement public du basque au Pays basque éviterait que ne se désignent dans les écoles ceux qui veulent apprendre le basque et ceux qui ne veulent pas l’apprendre. Ce type de réforme ne fait pas sens pour les associations anti-départementaliste puisqu’elles considèrent que ce qui relève de la culture basque ne peut être politique, ne peut être pour tous. Le mouvement départementaliste, lui, tente de conceptualiser l’idée d’une « identité territoriale » qui impliquerait qu’en Pays basque tout le monde apprendrait le français et le basque, tout le monde parlerait ou en tout cas maîtriserait les deux langues. Avec cette logique territoriale, les associations départementalistes tentent de s’inscrire dans une logique étrangère à tout #essentialisme.

    Ainsi, paradoxalement, ce sont les opposants à la co-officialisation qui s’inscrivent - tout en la dénonçant - dans une logique ethnique : en soutenant que seuls apprendront le basque ceux qui voudront l’apprendre ; ils désignent alors la communauté des Basques, la communauté des bascophones au sein du Pays basque lui-même.

    Cette manière de présenter les choses permet de passéifier et de folkloriser la condition de Basque, de l’inscrire définitivement comme une culture « régionale » et « minoritaire » ; et d’écarter définitivement la supposition que cette culture minoritaire est aussi, du fait de sa non représentation politique, minorisée.

    #langues_sans_frontières

    • même usage racialiste à l’encontre des Corses :

      Qu’est ce la nationalité corse ? J’ai 10000 ans de sang corse et d’histoire de la corse mais je n’ai pas 5 ans de résidence... alors que Talamoni fils de portuguais et de sarde prétend représenter la "nation corse’ qui est inséparable son histoire

      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509033532338176
      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509859705397248

      de la même teneur dans « le courrier picard »

      Dès que vous en avez assez de bâfrer avec des châtaignes et du fromage de chèvre, amis corses, dites-le nous !

      (sans relever les autres allusions et amalgames foireux dont l’article est assez chargé)
      http://www.courrier-picard.fr/france-monde/quelque-chose-est-casse-en-corse-ia210b0n693513

    • Nous sommes alors en présence d’une conception de la nation, partiellement déterminée par un critère culturel, la langue, et non strictement par une adhésion à des valeurs politiques. Cette conception de l’État-nation demeure aujourd’hui la conception dominante et consensuelle en France. C’est en référence à cette conception de la nation que l’opposition à la départementalisation du Pays basque (5) considère que la reconnaissance de la langue basque (euskara) impliquerait également celle d’un territoire, le Pays Basque, ainsi que celle d’un groupe (les Basques). Au final, ce type de reconnaissance introduirait une relation conflictuelle entre deux interprétations de la nation. C’est pourquoi, dans ses réponses aux revendications linguistiques régionalistes, le Conseil constitutionnel fait régulièrement référence à l’article 2 de la loi fondamentale, selon lequel « la langue de la République est le français ».

      Aussi, le Conseil ne conçoit pas que les citoyens français puissent avoir le droit, dans la vie publique, de pratiquer une autre langue que le français. Ce raisonnement tend à laisser penser que le Conseil définit la nation non pas par le strict partage de valeurs politiques mais également par le partage d’une réalité linguistique, l’usage collectif du français. Dans ce cadre, la conception républicaine de la nation française est culturalisée. La profondeur historique de cette conception de l’État-nation et sa vigueur maintenue expliquent la paralysie du pouvoir politique en la matière. La difficulté majeure à laquelle se heurte le processus de reconnaissance des langues régionales provient de la conception même de la nation sur laquelle la Constitution se fonde. À partir du moment où l’on conçoit la communauté nationale selon une logique culturelle – du moins partiellement –, on est conduit à ne concevoir l’existence collective de groupes au sein de cette nation qu’à partir d’une logique communautariste. En France, la référence que l’on fait volontiers à l’idée de nation comme produit politique, fondé sur des normes et des valeurs qui définissent la citoyenneté, est intimement mêlée à un imaginaire collectif qui rassemble les images d’une histoire largement mythique. Le rôle accordé à la langue nationale est originaire et reste central dans cette construction. Ainsi, du point de vue factuel, l’opposition entre la conception ethniciste de la nation – qui serait revendiquée par le nationalisme basque et dont le départementalisme basque serait l’héritier –, et celle dont l’État français aurait le secret, exclusivement issue d’une adhésion librement consentie à un ensemble de valeurs politiques, ne tient pas.

  • Seule l’histoire collective a un sens | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/seule-lhistoire-collective-a-un-sens

    Rien n’est programmé à l’avance. C’est l’histoire qui trace le chemin. Notre seule référence a été le type d’#agriculture qu’on allait définir plus tard comme #agriculture_paysanne. Notre engagement à la FDSEA (#FNSEA) était naturel pour qui, dans le contexte de l’époque, voulait s’investir dans le milieu #paysan. Certes, on était critique par rapport à “notre maison commune” dans laquelle on s’investissait, mais on pensait qu’on pouvait y exprimer nos convictions et notre projet agricole pour le Pays Basque. Malheureusement cela n’a pas été possible. On s’est rendu compte que la FDSEA n’est pas le syndicat que les paysans d’un #territoire en font, mais qu’elle porte en elle un projet agricole en contradiction avec la réalité et les besoins de l’agriculture du Pays Basque. Ce n’était donc pas une question de personne mais d’orientation et de fonds. Il a fallu rompre pour créer un autre outil.

    Quels ont été vos conflits internes au sein de cette fédération, notamment à la Chambre d’agriculture de Pau, et quelles en étaient les raisons profondes ?

    Il y avait d’abord, le débat lié au type d’agriculture à défendre et promouvoir. Notre passage à la JAC nous avait donné des clés d’analyse essentielles. Pour nous, défendre l’agriculture, c’était défendre un type d’agriculture, c’était défendre prioritairement la catégorie de paysans qui pouvait être menacée par l’évolution des choses, c’était défendre un modèle agricole lié au sol et au territoire, c’était éviter à tout prix la soumission aux industries agroalimentaires et aux banques qui cherchaient à avoir une emprise sur l’agriculture et les paysans. Pour nous toutes les agricultures n’étaient pas les mêmes, tous les paysans n’avaient pas les mêmes intérêts.

    Nous étions déjà convaincus que le type d’agriculture dont la société mais aussi les paysans avaient besoin était une agriculture avec des paysans nombreux. Le but d’un syndicat agricole et de la chambre d’agriculture ne devait donc pas être celui d’organiser le cannibalisme à l’intérieur du monde paysan où les gros boufferaient toujours les petits au nom d’une pseudo loi de la nature et d’une conception désastreuse de la compétitivité. Nous voulions que des choix soient faits en faveur des petits et moyens paysans et en faveur d’une agriculture liée au sol. Nous voulions peser sur les politiques agricoles pour qu’elles aillent dans ce sens.

    Nous étions persuadés que les systèmes intensifs et industriels qui se dessinaient déjà n’étaient rentables que parce qu’elles bénéficiaient du soutien accru de la puissance publique. Notre engagement à la FDSEA d’abord, puis à la Chambre en tant que #ELB était basé sur cette analyse. Il s’est traduit par énormément de travail par rapport à l’agriculture de #montagne, à la filière lait de brebis ou lait de vache, sur une autre répartition des aides, etc. etc. toujours en lien avec l’agriculture que nous voulions pour le #Pays_Basque (qui était aussi, d’après nous, l’agriculture dont les autres territoires avaient besoin…). Chaque fois, la FDSEA et la chambre se sont opposées de toutes leurs forces en imposant leur diktat à l’administration.

    En même temps, mais tout est lié, nous plaidions pour une organisation de la chambre qui prennent en compte le territoire Pays Basque. Mais, là aussi, c’était le niet ! En fait, si un jour ELB puis Euskal Herriko Laborantza Ganbara (#EHLG) ont été créés et dans les deux cas avec succès, les principaux artisans auront été ceux qui, durant près de trente ans ont écarté tous nos dossiers. C’est comme s’ils s’étaient acharnés à nous démontrer que le cadre départemental n’était pas le bon cadre pour le Pays Basque. Ils n’ont pas voulu voir comment le divorce entre le Pays Basque et Pau s’amplifiait tous les six ans, d’élection en élection à la chambre d’agriculture… Il ne nous restait plus qu’à tirer les conclusions et on ne peut pas nous dire qu’on les a tirées à la première occasion…

    Quel a été le déclic qui vous a fait décider de créer Laborantza Ganbara ?

    Le déclic, c’est la conjonction de plusieurs choses : le fait que la revendication de la chambre d’agriculture était à son maximum et que s’il n’y avait pas un débouché, la mobilisation allait inévitablement baisser en créant une frustration terrible qui pouvait déboucher peut-être sur des types d’actions que nous ne voulions pas voir.

    Nous nous étions engagés à poursuivre le rapport de force, mais dans la non-violence, ce que le syndicat #ELA du PB Sud qui nous soutiendra fortement par la suite, appelait “la #confrontation_démocratique ” ; Il y avait aussi Batera, mouvement dans lequel on était impliqué, qui portait aussi notre revendication et qui appelait à la #désobéissance_civile pour faire avancer les causes. Enfin, il y a eu la visite de José Bové à l’occasion d’une fête de ELB, qui a donné comme exemple de lutte la construction de la bergerie de la Blaquière sur le terrain que l’armée voulait acquérir au #Larzac. Avec tous ces éléments, nous nous sommes dit qu’on avait l’obligation de trouver une sortie, et que la chambre qu’on devait construire n’était pas de pierres mais de contenu. Et on a travaillé cette option. Elle a été validée par une AG extraordinaire de ELB et annoncée publiquement quelques jours plus tard à l’AG de Batera.

    Quel a été l’accueil de la société basque à la mise en place de cette Chambre d’agriculture spécifique au Pays Basque ?

    L’accueil a été extraordinaire. C’était le fruit d’une campagne de 10 ans qui a permis d’expliquer l’importance d’une chambre d’agriculture avec le projet d’une agriculture paysanne pour les #paysans, les #consommateurs, les élus, pour la vie de nos villages. Il y avait un véritable #mouvement_social pluriel, citoyen, démocratique, plein d’énergie et d’audace. L’attitude stupide de l’Etat n’a fait que renforcer la détermination et l’obligation de réussir ! Des gens très différents se sont retrouvés pour soutenir Euskal Herriko Laborantza Ganbara. Certains pour créer de la proximité, d’autres pour le projet d’agriculture, d’autres pour doter le Pays Basque d’un premier cadre institutionnel, d’autres pour s’opposer à la bêtise de l’Etat, d’autres enfin pour mener un combat juste, voire juste un combat avec les paysans…

    Pensez-vous que la série de procès et des offensives du préfet soient derrière nous ?

    Je pense que oui, mais sait-on jamais ? Tout est possible, surtout dans le mauvais sens…

    Quel avenir pour Laborantza Ganbara dans les dix prochaines années ?

    Je ne sais pas. On ne fonctionne pas avec une carte routière où le chemin pour aller d’un point à un autre est tracé. Nous fonctionnons avec une boussole. Je pense que Laborantza Ganbara dans les dix prochaines années continuera à être une référence par son organisation, ses compétences et sa capacité à aborder tous les sujets, des plus faciles aux plus délicats. Au lieu de faire de la résistance face à l’inéluctable, Laborantza Ganbara aura la volonté et la capacité d’intégrer dans son projet agricole au service des paysans les défis les plus importants que sont l’#énergie, le #climat, la #biodiversité, l’attractivité et la viabilité économique du métier de paysan.

    La seule question qui vaille est celle de savoir si nous serons capables de démontrer qu’un autre modèle agricole que celui de la restructuration et de l’élimination permanente des paysans est possible dans la durée, ou si, comme l’affirment les libéraux, il n’y qu’un chemin possible que l’on rejoindra avec 20 ou 30 ans de décalage par rapport aux autres. Nous sommes persuadés qu’un autre modèle social, économique et environnemental est possible sans que cela coûte plus cher ; que la diminution de la population active agricole n’est pas LE critère de modernité de l’agriculture et de la société. Quant à la question institutionnelle, je pense qu’au jour d’aujourd’hui personne ne sait ce que sera ce cadre pour le Pays Basque, ni la place de l’agriculture là-dedans. Ce que je sais c’est qu’on y avance et que dans le nouveau dispositif, Laborantza Ganbara
    devra trouver une place.

    #paysannerie vs #agrobusiness
    voir aussi http://mediabask.naiz.eus/es/info_mbsk/20150114/mixel-berhocoirigoin-nous-sommes-dans-la-normalite-des-partenaires-d
    et http://www.enbata.info/articles/lart-de-la-guerre

    L’importance d’Euskal Herriko Laborantza Ganbara se mesure aux moyens qui ont été mis en oeuvre pour l’anéantir. Des moyens consignés dans les 680 pages d’un Livre noir et qui constituent un aveu. L’État, qui pendant des années a joué de promesses vagues, de rapports incertains, de SUAT, qui a maintenu par le jeu démocratique les membres d’ELB dans une posture du “cause toujours”, a été contraint d’abattre son jeu publiquement et de montrer un acharnement presque irrationnel.

    C’est cette leçon qu’on peut encore méditer dix ans après, comme un art de la guerre inspirant de nouveaux chapitres aux revendications en panne. Il n’en manque pas.

  • Nouvel acte de #sabotage du #processus_de_paix en #Pays_Basque.
    Après une manifestation de 80 000 personnes samedi à Bilbao http://seenthis.net/messages/329938, réclamant la fin de la dispersion des #prisonniers_politiques et #prisonnières_politiques (pour les épisodes précédents voir http://seenthis.net/messages/216214 ), ce matin la Guardia Civil a arrêté les avocats de 35 prévenus dont Aurore Martin http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Martin, dont le procès était censé s’ouvrir aujourd’hui, et en a profité pour saisir les fonds récoltés pendant la manif, d’après le syndicat LAB qui a communiqué cette photo

    http://www.basquepeaceprocess.info/2015/01/12/urgent-police-raid-against-lawyers

    On the morning of the 12th January Guardia Civil officers have arrested 16 people (12 Basque Lawyers and 4 individuals allegedly linked with Herrira). Police is searching several premises including the offices of Basque Trade Union LAB in Bilbao.

    Spanish Media says, citing police sources, that they have been arrested on terrorist membership grounds and fiscal crime (not declaring VAT and not paying social security charges).

    3 of the Lawyers have been arrested in Madrid where they were to act as defendants for 19 of the 35 individuals taken to trial for their political activity. #35akLibre

    This operation has taken place after the huge demonstration on Saturday. Over 80.000 people took over Bilbao to ask for the end of the dispersal policy and respect for prisoners’ rights.

    One year ago several lawyers and former prisoners were arrested on an operation dubbed “Jaque” by Spanish Security forces, this operation seems to have been dubbed “Mate” (Jaque-Mate, means Checkmate as in Chess).

    Protest have been called all around the Basque Country and Social Media has taken #JesuisBasque and #abokatuakLibre as main hashtags.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/operation-policiere-contre-des-avocats

    Ce matin, lundi 12 janvier, la Guardia Civil a arrêté 16 personnes dont les avocats d’inculpés au procès de Madrid. Sur 35 inculpés de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, 19 se retrouvant sans avocat, à leur demande, le procès est suspendu jusqu’à nouvel ordre a déclaré Pernando Barrena, sur son compte Twitter.

    Parmi les personnes arrêtées, les avocats Arantxa Aparicio, Alert Larrarte, Onintza Ostolaza, Ainhoa Baglieto, Atxarte Salvador, Kepa Manzisidor, Jaione Karrera, Ane Ituno, Amaia Izko, Haizea Ziluaga, Eukene Jauregi d’après le site d’information Naiz.

    Ces trois dernières ont été arrêtées à Madrid alors qu’elles devaient défendre les militants abertzale dans le macro procès qui devait démarrer aujourd’hui à l’Audiencia Nacional. Parmi eux, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin.

    D’autres personnes ont également été arrêtées à Barakaldo et Tolosa notamment. Ces avocats seraient accusés « d’intégration à une organisation terroriste ».

    D’après des informations de Naiz, un an après l’opération policière « Jaque » (Echec en espagnol) contre les avocats Arantxa Zulueta et Jon Enparantza, cette opération se nommerait « Mate » ("[et] mat" en espagnol).

    Le local du syndicat abertzale LAB de Bilbo serait aussi perquisitionné.

    La parlementaire d’EH Bildu Julen Arzuaga a dénoncé sur son compte Twitter l’opération et considère que c’est une réponse « misérable aux demandes des droits fondamentaux d’une volonté forte de paix de ce peuple », en référence à la manifestation de samedi dans les rues de Bilbo, qui a rassemblé plus de 80 000 manifestants.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/l-operation-policiere-suscite-l-indignation-au-pays-basque

    Le tant attendu procès à l’encontre de 35 représentants de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, est suspendu suite aux arrestations de 16 personnes ce matin par la Garde Civile epsagnole, dont des avocats du procès. Des deux côtés de la Bidasoa, les réactions ne se sont pas faites attendre.

    Anaiz Funosas, au nom de Bake Bidea (mouvement civil en faveur du processus de paix au Pays Basque) a fait part de son inquiétude : « c’est une violation des droits fondamentaux contre des personnes engagées dans le processus de paix ». Elle affirme que la population a montré une réelle volonté de paix ces dernières années mais Madrid voudrait qu’ils se « résignent ; il ne faut pas tomber dans ce piège ».

    Les politiques aussi ont tenu à déclarer leur indignation. Le parti politique Sortu (gauche abertzale), joint par téléphone, a dénoncé fermement l’opération policière et demandé la libération immédiate de l’ensemble des personnes arrêtées. « L’opération arrive dans un contexte particulier au moment où la majorité de la population veut une résolution de la question des prisonniers pour la paix », a déclaré Jean-François Lefort, dit « Lof », représentant du parti. Il affirme que l’heure est aujourd’hui au dialogue mais que les Etats français et espagnol s’entêtent. « Nous demandons de travailler autour d’un schéma qui amène la libération de tous les prisonniers politiques basques », a t-il poursuivi.

    Les jeunes abertzale de l’organisation Aitzina ont dénoncé ces arrestations sur leur compte Twitter.

    La conseillère régionale Europe-Ecologie les Verts et membre du collectif de soutien pour A. Martin et H. Abrisketa, a déclaré en son nom être choquée « qu’on puisse marcher hier à Paris pour la liberté d’expression et empêcher le Pays Basque de le faire. On est tous Charlie mais pas au Pays Basque ».

    La députée PS Colette Capdevielle, avocate de profession, a déclaré sur son compte Twitter : « les droits de la défense sont des droits fondamentaux en France et en Espagne » et « le libre choix de l’avocat est un droit fondamental ».

    D’autres avocats se sont aussi exprimés. Me Jone Goirizelaia, depuis l’Audencia Nacional de Madrid a demandé la remise en liberté immédiate des avocats détenus. Me Xantiana Cachenaut, avocate de militants abertzale est elle aussi scandalisée par « cette violation honteuse des droits fondamentaux au lendemain de la manifestation de Bilbo et à la veille de la décision du Tribunal Suprême sur le cumul des condamnations ». Elle explique que dans la situation dans laquelle se trouvent les 19 inculpés, le droit français prévoit trois possibilités : la suspension du procès, les avocats toujours présents prennent la défense des inculpés privés d’avocat ou la mise en place d’avocats commis d’office. L’inculpé n’a alors pas le droit de le refuser et l’avocat bénéficie d’une durée définie pour étudier le dossier.

    Analyse d’Antton Etxeberri
    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/des-obstacles-sur-la-voie-de-la-paix

    L’opération de la garde civile contre les avocats du Pays Basque intervient à un moment bien particulier. Deux jours après la très importante mobilisation de la société basque à Bilbo qui réclamait une nouvelle fois l’arrêt de la dispersion des prisonniers basques, le gouvernement espagnol a souhaité répondre de manière directe, en s’attaquant à la défense de ces prisonniers.

    Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, défilait dimanche dans les rues de Paris, auprès du président français François Hollande, pour défendre la liberté d’expression et de la presse. Comment peut-on justifier la présence du chef du gouvernement espagnol à cette manifestation ? N’est-ce pas un gouvernement dans lequel Rajoy était ministre qui a fermé des organes de presse, arrêté et emprisonné ses dirigeants, qui pour certains ont dénoncé des tortures ? La présence de Mariano Rajoy à Paris dimanche relève d’une #hypocrisie et d’un besoin de #récupération démocratique : elle représente plus une insulte à ceux qui défilaient pour la #liberté_d'expression.

    Le lendemain même de cette manifestation de Paris, l’Etat espagnol ouvre un procès contre 35 citoyens du Pays Basque, qui ont pour seul tort de défendre leurs idées politiques de manière publique. Parmi eux, deux ont la nationalité française, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin. Celles-ci se retrouvaient donc convoquées dans un procès sans leur propre avocat, comme 17 autres accusés. La démocratie défendue par Rajoy. Les juges espagnols n’ont eu finalement d’autres choix que de suspendre le procès.

    L’arrestation de ces avocats intervient également à la veille d’une décision importante : le Tribunal Suprême espagnol doit rendre ses conclusions concernant une décision du Conseil de l’Europe à l’Etat espagnol. En effet, la Justice européenne estime qu’un condamné qui a accompli une peine de prison dans un Etat européen (ici en France) doit se voir décompter ces années de prison de la peine totale infligée dans un autre pays européen (ici l’Espagne).
    La Justice espagnole qui devrait suivre la décision du Conseil européen (celle-ci étant prioritaire), quelques dizaines de détenus devraient être libérés immédiatement. Les arrestations de ce lundi interviennent donc dans cette ambiance, et n’ont d’autre but que d’influer sur les magistrats espagnols qui doivent se retrouver mardi pour prendre leur décision. En effet, ce débat de libérer ou non les condamnés qui ont purgé leurs peines, a été forcé par le gouvernement espagnol, et a créé une forte division entre les juges espagnols.

    Depuis plus de trois ans, le Pays Basque travaille à la mise en place d’un processus de paix. Les gouvernements français et espagnol n’y ont jusqu’à présent répondu que par la répression et le déni. Le procès des 35 de Batasuna à Madrid, celui de Paris le 21 janvier contre Intza Oxandabaratz, l’arrestation de nombreux avocats... Autant d’éléments qui souhaitent entraver la volonté des habitants du Pays Basque de parvenir à la paix.

    Cette actualité fait repenser à cette vieille couverture de Reiser pour #Charlie_Hebdo

    Ça me rappelle cette interview de Jean-Marc Rouillan en 2013 http://www.argia.eus/argia-astekaria/2362/umiliatu-nahi-gaituzte-gauarekin-atera-atzeko-atetik où il disait

    On l’a vu dans l’histoire de l’Allemagne : pendant 20 ans ils disaient que si la Faction Armée Rouge déposait les armes ils libèreraient les prisonniers. La RAF a déposé les armes et la libération des prisonniers a trainé 4-5 ans de plus [...] Ils ne veulent pas de reconnaissance des torts, ils veulent juste nous humilier

  • Crowded streets in Bilbao with a silent cry: Repatriation of Basque Political prisoners now
    http://www.argia.eus/albistea/crowded-streets-in-bilbao-with-a-silent-cry-repatriation-of-basque-political-

    Tens of thousands of people gathered in Bilbao. (Photo: Dani Blanco/Argia)

    The City of Bilbao was becoming crowded by people arriving from all over the Basque Country as the day went on. By noon it was impossible to walk around the city centre. The main streets surrounding the meeting points from which the demonstration was going to start at 17:00 hours were getting packed as this time got closer. “Sare” (meaning literally “Network” in Basque, a citizen network struggling for the rights of Basque political prisoners) was in the way of achieving the objective of the day. This article is a chronicle of that demonstration.

    25 years ago the Spanish and French governments applied the policy of dispersal against the Basque political prisoners. Since then and according to the information given by “Sare” the family members and friends that visit the these prisoners travel 352.329 km every week, as much as turning around the earth 8.8 times weekly. The policy of dispersal has an average cost of 12.257 Euros per family a year and 16 people have died in traffic accidents while going to visit their dear ones. Like in the last years there has been a massive demonstration in Bilbo in order to demand the respect towards the rights of the Basque political prisoners and the end of the policy of dispersal.

    This year the demonstration had a different structure. Instead of starting from a square and going down to the City Hall (a distance of 2 kilometres) it started from both sides and they met together in a middle point between both ends. The families of the political prisoners opened the way in their usual lined structure.

    Currently there are around 460 Basque political prisoners in 73 jails in France and Spain. Within this collective there are members of ETA, pro-independence politicians, trade union members, members of the youth movement, journalists... even though the Spanish government catalogues the whole of them as “everything is ETA”.

    Like the organizers had underlined once and again the protagonists were the citizens and the families of the political prisoners. On Saturday those political parties, trade unions, organizations and well known people that had shown their support for the demonstration were kept in a second line.

    Among the protagonists there were also those that are key figures in this issue of the dispersal policy applied against the Basque political prisoners; the Mirentxin vans that week after week drive voluntarily the families to the prisons scattered all over France and Spain as a sign of solidarity. On Saturday they were the ones opening the roads of Bilbao too.

    Mirentxin drivers opened the road. (Photo: Dani Blanco/Argia)

    Two kilometres of distance packed with citizens. Lots of them didn´t have even the possibility of moving at all and following the recommendations of the organizers they have just occupy the streets.

    It has been achieved. Once again thousands of people demanded in silence the repatriation of the Basque political prisoners to the Basque Country. Like the main slogan stated, Now to the Basque Country! The demonstration was silent as demanded by the organizers, a demand well respected by the participants. Only two slogans have followed the whole demonstration in its way; “Basque prisoners to the Basque Country” and “Bring the Basque political prisoners home”.


    Family members holding banner against dispersal policy. (Dani Blanco/Argia)

    While many are the comparisons that can be made with last year demonstration http://seenthis.net/messages/216214 where around 130.000 people marched for “human rights, resolution, peace”, two are the ones that outstand among others. Last year demonstration was firstly prohibited by the Spanish National Court and that had as a consequence that the PNV (Basque Nationalist Party) supported also the demonstration. Certainly last year was in Bilbao a stronger feeling of solidarity and a great amount of euphoria. The support shown towards the Basque political prisoners this year has been strong too but within a more relaxed environment. This year the PNV hasn’t supported the demonstration outlining at the same time that last year they did so because of its prohibition.

    At the end of the event Saroi Jauregi and the singer Fermin Muguruza have taken the roll of presenters. The improvisers Maialen Lujanbio, Igor Elortza and Amets Arzallus have sung some poems. And the singers “The Aire systers”, Rafa Rueda and Agus Barandiaran have sung along with other thousands of people the popular song “Your mother is waiting, so is your father...”
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wEtP-Qj4D_4


    Maite Mangado and Hegoa Arakama family members of Basque political prisoners demanded that the rights of the Basque political prisoners as well as those of their family members have to be respected. “Those rights must be respected now! Not tomorrow or the day after! It has to be now because among other reasons this attitude also helps the peace process.” They have both outlined that the policy of dispersal is a policy of revenge and that with the support of the society “the wall representing the policy of dispersal will be brought to an end. We call you to walk together towards that end, step by step.” Finally they invited people to join “Sare”, the network working for the rights of Basque political prisoners.

    The light has become another protagonist of this demonstration. At the end of it thousands of lights have been lighten on the hands of the participants obtaining thus a strong picture.


    The singer Fermin Muguruza and Saroi Jauregi have brought the event to an end by stating that “in order to create together a future in which all human rights will be respected, now is the time to ensure that the rights of the Basque political prisoners and their families are respected. All together we will achieve it!”

    People have started moving on, some went towards the bars, others to take the buses...and lots of them probably still remember the last words of the poem sung by the improviser Amets Arzalluz: “It is not easy year after year/to bring more people here/and we hope that next year/ you will come to celebrate (we brought them home)”.

    Video summary by Topatu.info.
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=H9JGfQJYFtE


    Video made by Sare
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=X9-utVvQZ8g

    Dispersal policy in a map

    In white the number of prisoners in each prison, and in black, amount of kilometres from the Basque Country. (Infographics by Gara)

    #processus_de_paix #pays_basque #prisonniers_politiques #prisonnières_politiques #35aklibre #cartographie #visualisation

  • EHLG, 10 ans | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/ehlg-10-ans

    Euskal Herria n’est pas à libérer mais à construire. ELB, le syndicat des #paysans basques, y prend toute sa part. On ne peut pas dire qu’il avance masqué. Dès sa création, il ne cesse de réclamer une chambre d’#agriculture couplée à la création d’un département #Pays_Basque.

    Devant l’échec de l’institution propre à Iparralde, désirant répondre concrètement aux besoins immédiats d’une agriculture spécifique, il travaille à la mise en oeuvre d’un contre-pouvoir à la chambre d’agriculture départementale. Son ambition paraît inatteignable.

    Voilà pourtant dix ans qu’elle a pris corps et prospère. Elle est fondée sur la solidarité avec Hegoalde et le monde citadin, sur le respect de la terre fécondant une #agriculture_paysanne jusqu’alors inconnue. Euskal Herriko Laborantza Ganbara, outil original que se donnent les paysans basques, est de même nature que celui mis au service de l’euskara par l’ikastola. Touchant à notre identité profonde, l’élan populaire suscité est irréversible. L’adversaire en est conscient.

    Enfermés dans des schémas de pensée élaborés pour d’autres, préfets et administrateurs civils s’y déchaînent en serviteurs surannés d’une république décalée, d’un pouvoir coupé du réel. L’émergence d’une contre-société basque leur est insupportable. Toute une panoplie répressive se met donc en place : menaces aux maires et à leurs subventions traduites devant le tribunal administratif, déductions fiscales des donateurs rendues illégales, perquisition du siège d’Ainhice-Mongelos et des domiciles de ses dirigeants, procès au pénal de son président Michel Berhocoirigoin…

    Heureusement l’acharnement politique anti-basque se heurte à l’Etat de droit. Les uns après les autres les procès tournent à la déroute de ceux qui les ont lancés. Cette escalade liberticide touche à son paroxysme par la relaxe de Michel Berhocoirigoin par la Cour d’appel de Pau dans une fête collective faisant de lui un juste au sens de la résistance au nazisme. En dix ans, Laborantza Ganbara a mobilisé des dizaines de milliers d’heures de bénévoles, des salariés, des associations, des cabinets d’avocats, des militants anonymes, des élus, des syndicats … bref, un #mouvement_social s’est levé pour accompagner notre chambre d’agriculture alternative.


    Le paysage d’aujourd’hui en est modifié. Lurrama est devenu le grand moment de rencontre des mondes paysan et urbain de ce pays. Les collectivités locales confient études et expertises à Ainhice-Mongelos dont le préfet dénonça, il y a dix ans, l’acquisition avec “l’argent de l’étranger” par le syndicat ouvrier ELA. L’agriculture paysanne, ses #circuits_courts et ses AOC, l’agro-alimentaire accroché jusqu’au fond de nos vallées, l’installation de jeunes paysans et sa nouvelle structure de financement Lurzaindia, tout cela s’articule peu ou prou, autour de l’élan impulsé il y a dix ans.
    [...]
    Laborantza Ganbara est devenu une référence, un exemple à suivre, administrant de belle manière savoir-faire et génie propre de notre peuple. Salué en cours de route pour ses lettres de noblesse par de nombreuses personnalités telles Edgar Pisani, José Bové, Gérard Onesta, Corine Lepage, Danièle Mitterrand, Stéphane Hessel … Enbata, qui pas à pas, a suivi et relaté cette belle marche de reconquête d’Euskal Herria, sera, avec tous ses amis, le 17 janvier à Ainhice-Mongelos pour fêter ces dix ans.

    #alternatives_concrètes
    cc @rastapopoulos
    liens avec
    http://seenthis.net/messages/320469
    http://seenthis.net/messages/301920
    http://seenthis.net/messages/263430
    http://seenthis.net/messages/219468

    • C’est tout frais ça vient de sortir : Portrait et évolution de l’agriculture du Pays Basque Nord, focus sur la montagne basque
      Tome 1 : https://www.scribd.com/document_downloads/253067387?extension=pdf&from=embed&source=embed
      quelques extraits de la conclusion

      Une agriculture qui résiste grâce à l’usage de la montagne...
      L’étude de l’évolution de l’agriculture de la montagne basque et du Pays Basque Nord nous montre une perte importante de fermes, d’actifs et de surfaces agricoles. Ces tendances sont inquiétantes pour l’avenir. Mais plusieurs indicateurs distinguent le Pays Basque Nord : par rapport à la France, alors que les pertes de surfaces agricoles y sont bien plus importantes, l’agriculture basque maintient nettement plus d’emplois sur ses fermes. Ce sont principalement les paysans âgés ou ayant peu d’activité qui disparaissent. Le Pays Basque Nord reste un territoire très agricole, avec un tissu dense de petites fermes et des #emplois nombreux (pour comparaison, si la surface moyenne des fermes était celle de la France, il y aurait deux fois moins de fermes au Pays Basque Nord). Cette réalité est largement due à la #montagne basque qui, non seulement, représente l’essentiel des fermes du Pays Basque Nord mais surtout perd moins de fermes, d’actifs et de surfaces que le reste du #territoire et installe plus de jeunes. En particulier les fermes ovines, très présentes en montagne, résistent mieux. La pratique de la #transhumance limite les besoins de surface autour des fermes, donc crée un tissu plus dense de fermes, une vie rurale plus dynamique. Elle permet de faire vivre, en proportion, 500 actifs de plus sur le territoire de la montagne basque. Elle maintient des espaces ouverts et une #biodiversité riche. La montagne basque est plus attractive, elle accueille plus de jeunes paysans que le reste du Pays Basque Nord. La montagne est bien le cœur de l’agriculture du Pays Basque Nord.

      … mais l’emploi agricole diminue avec l’augmentation des surfaces par exploitation
      Les surfaces agricoles disparaissent massivement à la fois par #artificialisation du #foncier, mais également par abandon de surfaces plus difficiles à travailler. Avec l’agrandissement des fermes, les terres moins productives sont abandonnées et la pratique de la transhumance diminue. Les fermes vont vers l’agrandissement (surfaces et #troupeaux) et la #spécialisation. Or ce sont les #petites_fermes qui sont les plus productives et les plus pourvoyeuses d’emplois (deux fois plus d’actifs à l’hectare dans les fermes de moins de 20 ha que dans celle de 20 à 50 ha et trois fois plus que dans celles de plus de 50 ha). Les petites fermes permettent plus facilement de maintenir des systèmes diversifiés qui font la spécificité de la montagne basque : #élevage mixte ovins-bovins et valorisation équilibrée de toute la palette des ressources herbagères (prairies, landes, estives...)

      Interpeller les politiques agricoles
      Les encouragements techniques, les politiques agricoles, l’agrandissement présenté comme un symbole de réussite, le financement de l’investissement etc. poussent à l’agrandissement des fermes. Le système d’aides agricoles notamment joue un grand rôle, avec des aides liées au nombre d’hectares, la prime ovine non plafonnée... Ce processus peut être jugé positif par certains, car il permettrait aux paysans de se sentir plus en sécurité par rapport à l’avenir. C’est oublier le poids des charges liées à l’agrandissement et à la tendance à l’intensification. Cela pose aussi des difficultés de transmission pour le paysan. Mais surtout, cette étude montre que l’agrandissement des fermes se traduit globalement pour le territoire par moins d’actifs agricoles, une moindre utilisation de la montagne, moins de #productivité moyenne à l’hectare, plus d’abandon des terres difficiles et des conditions de transmission des fermes moins favorables. Le territoire de la montagne basque dans sa globalité et avec lui le Pays Basque Nord, n’est-il pas en train de perdre de l’efficacité économique, sociale et environnementale, avec le processus d’agrandissement des fermes ?

      Aider les productions de qualité, l’usage de la montagne et les fermes les plus efficaces en terme économique, social et environnemental
      Les exploitations de moins de 20 ha sont celles qui ont le plus disparu entre 2000 et 2010 alors qu’elles emploient plus d’actifs, ont une productivité à l’hectare supérieure, exploitent de manière plus harmonieuse l’ensemble de l’espace et contribuent ainsi au maintien de territoires vivants et attractifs. L’essentiel des aides de la #PAC [http://seenthis.net/messages/263430 ] étant lié à la surface, les petites et moyennes fermes en bénéficient le moins alors qu’elles contribuent le plus à la performance économique sociale et environnementale. C’est pourquoi il nous paraît indispensable de renforcer les politiques aidant les petites et moyennes fermes, en particulier via le second pilier de la PAC, en établissant une priorisation des efforts financiers pour les petites fermes. Concernant les aides aux investissements, les planchers minimum, souvent trop importants pour des petites structures, doivent être abaissés et des choix pertinents réalisés sur les matériels à aider. Ces politiques d’aides doivent être conditionnées au maintien et à la création directe de l’emploi agricole. Concernant la filière ovin lait, il est indispensable de réserver les aides aux paysans engagés dans l’AOP Ossau-Iraty, dont la majeure partie se concentre dans la montagne et peut ainsi y transhumer. Cette valorisation de toutes les surfaces, particulièrement en montagne, présente un intérêt économique mais aussi environnemental et sociétal en contribuant à l’entretien des paysages. Pour les ovins comme pour les bovins, la pratique de la transhumance mérite d’être soutenue. Par ailleurs au niveau de la production, on ne peut que recommander de rechercher un certain optimum dans l’amélioration de la productivité qui mette en valeur tous les potentiels de chaque exploitation et réduise la dépendance aux intrants extérieurs pour permettre aux paysans de mieux vivre de leur métier. Il semble aussi pertinent de s’engager dans la voie de la recherche de valeur ajoutée par le biais de la transformation et de la commercialisation par les circuits courts, dans des démarches individuelles comme collectives. Le programme Leader pourrait participer à la structuration collective de la valorisation des produits de la montagne basque. Ces propositions sont certainement plus complexes que les recettes toutes faites qui encouragent à produire toujours plus en essayant de se soustraire aux conditions du milieu. Tenir compte de l’efficacité économique des systèmes de production ainsi que du milieu naturel et social dans lequel on vit, pour contribuer à l’enrichir dans le cadre d’un intérêt général et bénéfique à tous, est une des conditions fondamentales de l’agriculture paysanne. Dans ce domaine, il reste encore beaucoup à faire mais cela est un gage pour garantir un avenir à notre territoire

      et le tome 2 https://www.scribd.com/document_downloads/253066025?extension=pdf&from=embed&source=embed

      lien avec http://blog.ecologie-politique.eu/post/Pourtant,-que-la-montagne-est-belle%E2%80%A6
      cc @aude_v @odilon @nicolasm @tastybud

  • Femme basque, mythes et fantasmes | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/femme-basque-mythes-et-fantasmes

    De même, nous avons adopté le mythe du matriarcat et celui de la grande liberté des femmes que nous énonçons aujourd’hui encore, comme des dogmes sans que nous essayons de vérifier leur validité. Pourtant une analyse fine de certaines légendes montre que le matriarcat et le statut privilégié des femmes reposent sur des interprétations douteuses. Anuntxi Arana a démontré que la femme basque, comme chez beaucoup de peuples, est destinée à enfanter et à travailler. Ce mythe, ou ce fantasme, prétend (encore dernièrement), que les femmes basques avaient plus de liberté que dans d’autres régions et qu’elles étaient à égalité avec les hommes. Cette vision du statut des femmes montre que nous regardons le passé avec les lunettes teintées que nous portons aujourd’hui. Car de qui et de quoi parle-t-on ? Nous mélangeons beaucoup de choses. Nous nous accrochons au droit d’aînesse absolu pour dire que les filles étaient mieux considérées qu’ailleurs. Autrefois, ce n’étaient pas les individus qui étaient égaux mais les Etxe (les maisons des propriétaires terriens). Qui peut croire aujourd’hui que toutes les femmes étaient à égalité avec les hommes et entre elles également ?

  • Black Pete exposes the Netherlands’ problem with race

    White people dressing up as fools with black faces is not the harmless Christmas fun that the Dutch make it out to be


    http://www.theguardian.com/world/2012/dec/05/black-pete-race-netherlands

    As I hinted in the first paragraph, Zwarte Piet is not the only sign that the Dutch have a problem with race. Dutch society also has more subtle ways of reminding black people of their place and keeping them there. If you spend any time in the Netherlands, you will soon hear the words “allochtoon” used in polite conversation.

    People of “non-western” descent are labeled “allochtoon”, not only by the white society, but also by law. “Allochtoon” is based on a Greek word, “allokhthon”, and means “found in a place other than where they were formed”. But no non-Dutch white person living in the Netherlands is referred to as allochtoon, only non-white people, Dutch and otherwise.

    Yet a fifth of the Dutch population consists of people of colour. This includes people from former colonies such as Indonesia and Surinam, but also people whose roots lay in Morocco and Turkey. Since the 1980s, there has also been a steady stream of migrants from sub-Saharan Africa to the Netherlands. Some of them are now grandparents, with kids and grandkids who consider the Netherlands home (or try to, at any rate). All of these people are “allochtoon”.

    In this context, one can start to understand why the unemployment rate of non-white Dutch people (at 15% in the first quarter of 2012) is two-and-a-half times higher than the Dutch average.

    #pays_bas #saint_nicolas #Zwarze_Piet #belgique

  • Arnaud Daguin : un chef cuisinier qui suit une route singulière, ne cherche pas à impressionner mais plutôt à exprimer ses convictions

    Le chef cuisinier Arnaud Daguin, né en 1959 dans le Gers, grandit dans une famille de cuisiniers-restaurateurs mais choisit dans un premier temps une autre voie en suivant des études universitaires. Il accepte finalement d’accompagner son père André Daguin sur la « Ronde des mousquetaires » aux Etats-Unis. De retour en France, il œuvre dans un restaurant parisien avant de reprendre les cuisines du restaurant deux étoiles de son père à Auch. En 1988, il ouvre avec sa femme Véronique le restaurant « Les Platanes » à Biarritz, récompensé d’une étoile au Michelin en 1993. En 2001, le couple achète une ferme basque du XVIIIème siècle à Hasparren, dans les Pyrénées, qui devient en 2006 la maison d’hôte « Hegia ». En 2007, ils obtiennent la première étoile Michelin attribuée à une table d’hôte.
    Arnaud Daguin a également été chef invité du Café Pleyel à Paris en 2010, et supervise depuis 2011 le restaurant éphémère « Les Grandes Tables de l’île Seguin » à Boulogne-Billancourt.
    Soucieux de la provenance de chaque ingrédient et fervent défenseur des produits de saison et du terroir, il donne une place prépondérante aux végétaux dans sa cuisine.

    Source : http://www.franceinter.fr/personne-arnaud-daguin

    En 2012, lors de la semaine du goût, la télévision Arte est allé à sa rencontre et l’a suivi entre sa ferme et ses visites chez les producteurs-amis grâce auxquels il peut cuisiner. Cette émission s’intitulait Le bonheur est dans l’assiette : Au Pays-Basque avec Arnaud Daguin - rediffusé récemment sur Arte (j’ai la copie de cette émission si ça intéresse quelqu’un).

    http://www.arte.tv/fr/au-pays-basque-avec-arnaud-daguin/6923620.html
    http://www.ptipois.com/archives/2012/10/15/25344630.html

    Il tient un blog très bien écrit, où il fait référence aussi à la #permaculture.

    http://arnaudaguin.canalblog.com

    Il profite de son expérience pour partager plus largement ses convictions, par exemple avec cette mini-conférence :

    https://www.youtube.com/watch?v=tlF1tmU_sAE


    Arnaud Daguin - Court-bouillon 2014 - Le beau, le bon, le juste

    #cuisine #alimentation #Arnaud_Daguin #table_d'hôte #Hégia #Pays_Basque

    @nicolasm @koldobika

    • Tu es pratiquement à jour @nicolasm, car la date de sortie du livre est septembre 2014. :)

      PERRINE ET CHARLES HERVÉ-GRUYER
      Permaculture - Guérir la Terre, nourrir les Hommes
      Actes Sud
      format : 14 x 19 / 372 pages / 22,8 euros
      en librairie le 10 septembre 2014

      En 2004, Perrine et Charles Hervé-Gruyer créent la ferme du Bec Hellouin, en Haute-Normandie. Cette ferme prend rapidement une trajectoire étonnante, à tel point qu’elle fait aujourd’hui référence en matière d’agriculture naturelle
      et attire des visiteurs du monde entier.

      Permaculture, Guérir la Terre, nourrir les Hommes
      est le récit d’une aventure humaine, celle d’une famille qui réussit à créer, en quelques années seulement, une oasis de vie généreuse sur des terres peu fertiles. C’est également une vaste enquête menée autour du monde, à la rencontre de pionniers de l’agriculture qui explorent des voies novatrices et inventent le monde de demain.

      La démarche de Perrine et Charles Hervé-Gruyer repose sur la permaculture. Son principe est de prendre la nature comme modèle et de concevoir des installations humaines fonctionnant comme des écosystèmes. Elle propose des règles conceptuelles simples, tirées de l’observation de la nature, permettant de créer des systèmes autonomes et résilients, plus productifs et plus économes en ressources.
      Les récoltes obtenues par la méthode de la ferme du Bec Hellouin, grâce à l’énergie du soleil, stupéfient aujourd’hui les agronomes : en travaillant entièrement à la main, les habitants de la ferme produisent autant de légumes que leurs confrères
      mécanisés, mais sur une surface presque dix fois moindre, tout en créant de l’humus, en aggradant la biodiversité, en embellissant les paysages, en stockant du carbone dans les sols et les arbres. Les résultats de cette nouvelle forme d’agriculture ont mené Charles et Perrine Hervé-Gruyer à lancer une étude agronomique – appelée “Maraîchage permaculturel et performance économique” –, en partenariat
      avec d’éminents chercheurs de l’INRA et d’AgroParisTech, soutenue par huit fondations. Les premiers retours ont démontré la pertinence sociale, économique et écologique d’une agriculture permaculturelle. Dans cet ouvrage résolument positif, Perrine et Charles Hervé-Gruyer proposent
      de nombreuses pistes novatrices, fondées sur des expériences réussies développées dans la mouvance de la permaculture et dessinent une nouvelle manière d’être paysans au XXIe siècle, source potentielle de millions d’emplois.

      Perrine Hervé-Gruyer a d’abord entamé une carrière de juriste en Asie, avant de se consacrer à la psychothérapie. Éducateur de formation, Charles Hervé-Gruyer a sillonné le globe à bord du voilier-école Fleur de Lampaul pendant vingt-deux ans. En 2004, ils décident de se consacrer à l’agriculture et créent ensemble la ferme du Bec Hellouin en Normandie. Ils élargissent leurs activités et deviennent formateurs, conférenciers, et consultants en permaculture.
      Ils sont tous deux professeurs certifiés de permaculture depuis 2013. Perrine Hervé-Gruyer est par ailleurs conseillère régionale de Haute-Normandie, missionnée pour le développement de l’agriculture biologique. Elle a publié
      La Relaxation en famille (Presses de la Renaissance,
      2008). Charles Hervé-Gruyer est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont des livres pour la jeunesse et un roman La Femme feuille (Albin Michel, 2007).

      Voir aussi l’inteview de Charles Hervé-Gruyer sur youtube :
      http://www.youtube.com/watch?v=ZraLama_EmI

  • #Pays_Basque, #Espagne
    5 mois de prison pour avoir déployé l’ikuriña, le drapeau basque, pendant les fêtes d’Iruñea-Pampelune en 2013

    Los cuatro «arrantzales barbudos» que asumieron en el juicio haber colgado una ikurriña gigante de lado a lado de la Plaza del Ayuntamiento de Iruñea durante el chupinazo de 2013 han sido condenados a cinco meses de prisión. El quinto acusado, que grabó la acción para después colgarla en intenet, ha quedado absuelto.
    ...

    http://www.naiz.eus/eu/actualidad/noticia/20141028/condenados-cuatro-arrantzales-a-cinco-meses-de-carcel-por-colgar-la-ikurrina-e

  • #Pays_Basque, #Ciboure, #ikastola, #langue
    Après une amende de 4 300 € et des menaces de couper le chauffage et l’électricité, des écoliers de 2 à 4 ans bientôt expulsés manu militari de leur école en langue basque ?

    Los intentos del alcalde de Ziburu, Guy Poulou, de clausurar la ikastola Kaxkarotenea, ha llegado al extremo de amenazar con enviar «a la fuerza pública» para desalojar a los niños y niñas de entre 2 y 4 años y a su profesora.
    La pasada semana ya se dio a conocer que el secretario judicial ha reclamado una multa de 4.300 euros contra esta ikastola labortana. Además, también se les ha amenazado con cortar la luz y la calefacción.

    Según ha informado #Seaska, el último paso dado es la amenaza de desahucio, si fuera necesario empleando a la Policía. «Aunque parezca increíble, el alcalde Guy Poulou está dispuesto a emplear a la Policía para expulsar a niños y niñas de entre 2 y 4 años, a su profesora y a su auxiliar».

    Seaska insiste en que todos los agentes sociales y políticos implicados, salvo el alcalde, están dispuestos a buscar una solución a este problema, y hace un llamamiento a la ciudadanía a participar en la movilización anunciada para el 8 de noviembre a las 16.00 en el barrio Marinela de Ziburu, delante de la ikastola.

    La última hora de esta situación se dará a conocer en una rueda de prensa convocada en Durango para esta misma mañana.

    http://www.naiz.eus/eu/actualidad/noticia/20141024/amenazan-con-enviar-a-la-policia-para-desalojar-la-ikastola-de-ziburu

  • Interview à Bayonne de la Fondation MRA du syndicat basque ELA, le lieu qui a contribué entre autre Bizi (et donc Alternatiba), EHLG (la chambre d’agri alternative), la monnaie locale Eusko, etc. L’épicentre de la résistance écolo-sociale ! :D

    10 ans de travail en Iparralde | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/10-ans-de-travail-en-iparralde

    Le syndicat ELA est présent depuis 10 ans en Iparralde via la Fondation Manu Robles-Arangiz. L’interview Alda ! de l’équipe qui gère et anime le travail quotidien de la Fondation MRA en Iparralde apporte un éclairage sur le travail mené durant ces 10 dernières années et sur l’avenir d’ELA et de la Fondation MRA en Iparralde.

    #Bayonne #ELA #syndicalisme #écologie #EHLG #eusko #monnaie_locale #Bizi #Alternatiba #Pays_Basque

  • #Pays_Basque
    *Génération des autonomistes basques, Sylvie Garat / Réalisateur, 55 mn

    De 1973 à 1998, pendant près de trente ans, c’est toute une génération d’hommes et de femmes qui ont milité au sein de l’organisation séparatiste basque Iparretarrak. Face à l’exode des jeunes, au chômage, à l’abandon de la langue basque, à la spéculation immobilière, le mouvement autonomiste a voulu mettre l’Etat français et les notables du Pays basque au pied du mur. Tout en se livrant à des attentats, Iparretarrak cherchait une solution politique pour la reconnaissance du pays basque basée sur l’autonomie. Pour la première fois, des militants témoignent à visage découvert et se confient.

    http://www.france3.fr/emission/generation-des-autonomistes-basques

  • @koldobika, @nath, #livre, #François_Sureau, #Pays_Basque

    Paris, début des années 1980. Un ancien militant basque refuse de rentrer en Espagne après vingt ans d’exil. Il réclame la protection de la France, car il se dit menacé de mort dans son pays.
    Pour la justice française, l’affaire est délicate. Accéder à cette demande, c’est nier le retour de l’Espagne à la démocratie et à l’État de droit. Refuser serait faire preuve d’aveuglement sur la réalité de ces assassinats visant régulièrement les ex-opposants du franquisme. C’est au narrateur de ce livre, un jeune juriste encore inexpérimenté, qu’il va revenir de trancher.
    De la décision de justice qui sera prise et du drame qui en découlera François Sureau a tiré le plus bref et le plus saisissant de ses textes.


    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Le-chemin-des-morts

  • #Nations_sans_Etat, #Ecosse, #Pays_Basque, #Catalogne, #Galice, #Espagne
    Las naciones sin Estado se miran en el espejo escocés

    Representantes de Amaiur, PNV, Geroa Bai, CiU, ICV, ERC, BNG y CC han instado al Gobierno español a que tome nota del «ejercicio democrático» del referéndum escocés y a que respete la palabra de vascos y catalanes.
    ...

    http://www.naiz.eus/eu/actualidad/noticia/20140918/las-naciones-sin-estado-se-miran-en-el-espejo-escoces