Les paysans acteurs du #tourisme au
▻https://vimeo.com/139567304
#film #paysannerie #agriculture #documentaire
cc @odilon
Les paysans acteurs du #tourisme au
▻https://vimeo.com/139567304
Les mondes paysans - France Culture
▻http://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/les-mondes-paysans
Les oubliés de Bruxelles
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-22.02.2016-ITEMA_20919174-0.mp3
Le paysan est mon voisin
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-23.02.2016-ITEMA_20920084-0.mp3
Du Brésil aux Philippines : les nouvelles formes de luttes paysannes
avec la copine Hélène Roux
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-24.02.2016-ITEMA_20920992-0.mp3
suite demain
J’écoute la première émission : les céréaliers s’en sortent bien, dit le journaliste. Ah oui, répond l’invité, avec 300 € d’aide à l’hectare, ça fait 60 € par heure d’aide :)
Tanzanie, Cameroun, Nigéria : de l’agriculture vivrière à l’agrobusiness
▻http://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/les-mondes-paysans-44-tanzanie-cameroun-nigeria-de-l-agriculture-vivri
les paysans et paysannes dans la lutte des classes---Entretien avec un artisan en milieu rural
▻http://blogs.radiocanut.org/luttespaysannes/2016/02/01/entretien-avec-un-artisan-en-milieu-rural
Émission du 28 janvier 2016 : entretien avec Georges, artisan en milieu rural dans le Massif Central. Discussion autour de la transformation de son activité ces dernières décennies, en lien avec les modifications du plateau où il vit : déprise agricole, agrandissement, … Continuer la lecture (...)
Tous d’accord pour la sécurité alimentaire, mais qui en profitera ?, par Agnès Stienne @odilon
▻http://visionscarto.net/securite-alimentaire-pour-qui
La Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Nasan) est un partenariat lancé en 2012 par le G8 (…) présenté comme un moyen d’éradiquer la faim et la malnutrition. Mais de plus en plus d’ONG dénoncent le contrôle des ressources et des terres par les multinationales, qui nuisent alors aux populations locales.
#aquarelle #Accaparements_de_terres #Colonisation #Multinationales #Sécurité_alimentaire #Afrique #G7 #Malnutrition #Agriculture #Paysannerie #Révoltes #Alimentation
LA #FRANCE EN FACE
« La France en face », c’est la fracture sociale entre la France des métropoles où se concentrent les richesses, et celle des petites agglomérations et zones rurales, qui compte 60% de la population. Ce film documentaire, réalisé par
(l’auteur du documentaire "La mise à mort du travail" en 2009), et Hugues Nancy, dresse un tableau de la France des fragilités à travers des portraits, des témoignages mais aussi les analyses de géographes, d’économistes et d’historiens.
#film #documentaire #gentrification #métropolisation #migrations #logement #globalisation #mondialisation #inégalités #géographie_sociale #Goussainville #Paris #mobilité_sociale #chômage #Neuves_Maisons #Paris #aciéries #travail #désindustrialisation #classe_ouvrière #Villaine_La_Juhel #Christophe_Guilluy #fragilité_sociale #invisibilisation #extrême-droite #FN #Front-National #Saint-Nazaire #paysannerie #agriculture #Jonquière_Saint-Vincent #AMAP
#Semons_La_Biodiversité | Projet de #loi_biodiversité
▻http://www.semonslabiodiversite.com/projet-de-loi-biodiversite
MIJ le 05-01-2016
AGISSEZ MAINTENANT : examen du texte au #Sénat
Vous pouvez
soutenir les amendements prioritaires et complémentaires sur les brevets du collectif qui sont partagés sur le site Parlements et Citoyens : amendement 1 et amendement complémentaire 2. Les deux sont nécessaires !
télécharger l’ensemble de nos propositions d’amendements en cliquant ICI. N’hésitez pas à les relayer auprès de vos sénateurs avant le 14 janvier, date limite pour le dépôt des amendements.
Le collectif s’est mobilisé et a proposé à l’ensemble des sénateurs des amendements en vue de l’examen du texte en séance plénière qui débutera le 19 janvier.
Il est aujourd’hui nécessaire de protéger la biodiversité menacée par
le brevetage des traits natifs et les nouveaux OGM,
la généralisation des cultures tolérantes aux herbicides
par les néonicotinoïdes.
Il s’agit également dans ce texte en construction de
demander une application juste et équitable des principes de la Convention sur la Diversité Biologique
demander une reconnaissance des droits des agriculteurs sur leurs ressources génétiques
refuser la marchandisation du foncier agricole
Bilan de la première étape d’examen du texte au Sénat : les commissions
En juin 2016, nous avons interpellé les sénateurs de la commission Développement Durable et de la commission des Affaires économiques. Les amendements du collectif ont été bien relayés par différents sénateurs et permis que les sujets que nous soutenons soient discutés. Ainsi, des propositions pour limiter les brevets sur les traits natifs émergent et demanderont une discussion en séance plénière.
Notre mobilisation doit rester constante afin d’éviter que les choix faits sur le brevetage du vivant aboutissent à une solution insuffisante pour effectivement éviter la privatisation du vivant et protéger agriculteurs (et jardinier) des brevets sur le vivant. Dans un document d’analyse et de propositions publié en Août, la Confédération Paysanne, membre de notre collectif, détaille les enjeux en question. La question des brevets a également des implications au niveau européen, le texte a été partagé avec nos partenaires à cette échelle (A télécharger ICI). Les amendements complets du collectif seront bientôt mis en ligne en vue de cette prochaine étape.
Pour mémoire, lien vers les amendements de juin 2016, du collectif portant des propositions concrètes pour interdire les brevets sur les traits natifs, un soutien aux propositions concernant l’interdiction des cultures de colza et tournesols rendus tolérant aux herbicides et également sur l’interdiction des néonicotinoïdes introduits par l’Assemblée Nationale et un amendement « compensation » sur le foncier : disponibles en cliquant ICI.
Bilan de la première lecture du texte à l’Assemblé Nationale ( 03-2015 ).
Les députés ont discuté en mars le projet de loi relatif à la biodiversité en première lecture.
Ce texte général couvre différents aspects du droit de l’environnement. Il soulève également des questions de société cruciales pour notre souveraineté et sécurité alimentaire à travers les enjeux :
de menaces de brevetage du vivant,
de blocage de l’innovation,
et de respect du partage des avantages liés à l’utilisation des ressources génétiques, en particulier, agricoles.
C’est pour ces raisons que le Collectif Semons la Biodiversité soutient et reprend pleinement les amendements issus de l’un de ses membres ainsi que ceux de France Liberté.
Grâce à l’ensemble des membres du collectif et vos soutiens, nous proposions d’amendements ont été bien relayées. ( Cliquez ICI pour télécharger les amendements.)
Notre mobilisation dans cette première étape de l’examen parlementaire de la loi biodiversité a été fructueuse. Les amendements repris et très débattus sur l’interdiction des brevets sur les traits natifs et ceux sur les VRTH permettent de mettre en lumière des sujets primordiaux pour notre collectif.
Restons attentifs et continuons cette mobilisation pour porter à présent ces enjeux aux Sénateurs qui sont en train d’étudier le texte.
Les débats à l’Assemblée Nationale ont permis d’aborder plusieurs sujets qui nous intéressent et qui recoupent les amendements proposés par le Collectif.
Ainsi, l’examen parlementaire de la loi biodiversité a coïncidé avec le dépôt d’un recours au conseil d’état visant à obtenir un moratoire sur les ventes de semences et la culture de VRTH (Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides), porté notamment par certains membres du collectif Semons la Biodiversité (1) . Une proposition d’amendement visant le même objectif a été présenté par la rapporteure (2) à l’Assemblée Nationale. Le Ministère de l’environnement a saisi l’ANSES (3) à ce sujet et a demandé aux députés d’attendre la réponse et donc de repousser à la deuxième lecture l’étude de cet amendement. Il s’agira donc d’être attentif à l’évolution de ce dossier pour alimenter les débats parlementaires à venir dans le cadre de la loi biodiversité.
Nos amendements ( n°2, 3 et 7, voir lien ci-dessus) visant l‘interdiction des brevets sur les traits natifs ont été repris par plusieurs députés socialistes, EELV et Front de gauche. Le gouvernement a botté en touche en répondant que cette question devait se gérer au niveau européen. La mobilisation sur ce sujet reste donc primordiale à l’approche de la première lecture au Sénat prévue en juillet. En effet, il est tout à fait possible pour une loi nationale d’aller au-delà de la réglementation européenne pour impulser le changement. Cela a été le cas avec un précédent : « l’exception du sélectionneur » c’est-à-dire la possibilité pour un sélectionneur d’utiliser une ressource brevetée sans en demander l’autorisation au détenteur du brevet a d’abord été introduite dans les lois nationales (en France et en Allemagne) avant d’être reprise dans la réglementation du Brevet Unitaire Européen. Il est donc possible de faire évoluer la position du ministère de l’Agriculture dans notre sens.
Les questions de la gestion des ressources génétiques agricoles et plus largement de la gestion dynamique in-situ à la ferme (que nous abordions dans nos amendements n°1,5,9 et 10) sont renvoyées aux décrets d’application de la loi COV (4) de 2011. Si un débat parlementaire aurait été souhaitable, il est important de noter que le ministère semble ouvert dans les discussions en cours sur ces décrets.
Pour info Article paru dans Campagnes Solidaires d’Avril 2015 : » Une loi pour offrir la biodiversité aux marchés financiers » A TÉLÉCHARGER.
1 pour détails : ▻http://www.semencespaysannes.org/index.php?rubrique_id=115&actualite_id=241
2 Lien vers ledit amendement : ▻http://ww.wassemblee-nationale.fr/14/amendements/2064/AN/492.asp
3 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
4 Certificat d’Obtention Végétale
Le calendrier annoncé de la poursuite de l’examen parlementaire :
– première lecture au Sénat en juillet
– seconde lecture (Assemblée Nationale et Sénat) à la session d’automne
En savoir plus
– Le dossier législatif complet (Assemblée nationale) : cliquez ICI .
– Le dossier législatif complet sur le site du Sénat : cliquez ICI
– Site ministère de l’environnement : Cliquez ICI .
– Lire le texte d’introduction des amendements : à téléchargez ICI.
Le titre 4 du projet de loi met en place le système d’ « Accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées, et partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation » (APA, pour Accès et Partage des Avantages).
Son objet est donc la mise en œuvre du protocole de Nagoya entré en vigueur le 12 octobre 2014 et signé par la France en 2011 dans le cadre de la CDB (Convention sur la Diversité Biologique). Afin de remplir pleinement les objectifs qui lui sont donnés, le projet de loi Biodiversité ne pas doit non plus omettre l’application d’un texte international spécifique à la biodiversité cultivée : le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture (TIRPAA) que les parlementaires français ont approuvés le 21 février 2005 !
Les semences et les autres RG (ressources génétiques) utilisées par les paysans (animaux, micro-organismes…) sont le « patrimoine commun des communautés au service de l’humanité ». Les brevets et autres formes de DPI (droit de propriété industrielle) sur le vivant privatisent ce patrimoine commun et privent ainsi les communautés de leurs droits d’usage. Nous sommes en conséquence opposés aux DPI sur le vivant et au partage des avantages qui sont issus de ces DPI, partage qui ne vise qu’à les faire accepter.
Par contre, le partage des avantages issus de la commercialisation de RG (ressources génétiques) ou de produits qui en sont issus, lorsque ces derniers ne sont pas accaparés par un DPI, est nécessaire. Les entreprises semencières se sont enrichies en utilisant puis en interdisant la commercialisation des ressources génétiques sélectionnées et conservées par les paysans pour développer leurs nouveaux produits (« les semences améliorées). Elles sont redevables d’une immense dette vis à vis des communautés.
La souveraineté des communautés sur leurs RG et leurs connaissances associées apparaît comme une nécessité comme celle des États en opposition au pillage organisé par la notion de « patrimoine commun de l’humanité ». Cette notion permet en pratique à tout un chacun d’utiliser les ressources génétiques et les savoirs associés entretenues par les communautés en estimant qu’elles sont « communes » sans en reconnaître l’existence et surtout l’apport. L’obligation de consentement préalable, avant l’utilisation d’une RG, est également un outil nécessaire et utile pour lutter contre la biopiraterie.
La reconnaissance des « connaissances, innovations et pratiques des communautés » paysannes développées aujourd’hui sur tout le territoire français, métropolitain tout autant qu’ultra-marin, est essentielle pour freiner la confiscation par les DPI des bases de l’agroécologie paysanne : sélections et productions paysannes de semences, d’animaux ou de micro-organismes composants les préparations naturelles destinées aux soins des plantes et des animaux ou aux productions fermières (fromagers, pains, vins et autres produits fermentés…).
Land Grabs in Crosshairs as Ecuador Passes Major Land Reforms | News | teleSUR English
▻http://www.telesurtv.net/english/news/Land-Grabs-in-Crosshairs-as-Ecuador-Passes-Major-Land-Reforms-20160107-00
Ecuador’s National Assembly approved Thursday a comprehensive land reform aimed at improving agricultural production, the redistribution of idle land, and ending the concentration of land in hands of few.
Carlos Viteri, president of the National Assembly’s Specialized Permanent Committee for Biodiversity and member of the ruling PAIS Alliance party, said that the proposed Land Law represents “a symbol of the transformation of the country.”
Viteri, an Indigenous Amazonian Kichwa, well known for his daily-worn crown made of toucan feathers, added the reforms would finally eliminate the legacies of previous land laws, which allowed a few families to concentrate ownership at the expense of campesinos and small farmers.
“The National Assembly has finally heard the demands of the rural sector, from the campesino, Indigenous, montubio, afro-Ecuadorean peoples and the small and middle producers in this country,” Jose Agualsaca, president of the Confederation of Peoples, Indigenous and Peasant Organizations of Ecuador, told teleSUR English. His group contributed to the development of the law.
“We are happy that the National assembly … has generated, through this new Land Law, public policies with the aim of framing a modern process, a development process of (agricultural) production and access to land, the creation of a model of food sovereignty, based fundamentally on food for the people, instead of money,” Agualsaca added.
Que vivent les paysans !
▻http://www.reporterre.net/Que-vivent-les-paysans
Depuis une vingtaine d’années, les paysans du monde ne se laissent plus faire. Ils s’élèvent contre la volonté affichée par de nombreux chercheurs et politiciens de les faire disparaître pour les remplacer par des « techniciens du vivant ».
Ce livre est un cri de colère contre la destruction d’un mode de vie et contre les débats et les politiques actuels sur les questions agricoles qui apparaissent de plus en plus comme des leurres. Mais il fait aussi des propositions pour cheminer vers d’autres possibles. Des ruptures avec le système dominant sont nécessaires. Ce n’est qu’en redonnant toute leur place aux paysans dans nos sociétés que l’on pourra sortir de l’impasse à laquelle conduisent l’agriculture et l’alimentation industrielles et, plus généralement, un développement économique qui fait chaque jour la preuve de son échec.
Sommaire
Colères. La marchandisation généralisée de la nature // La spoliation et la destruction des terres agricoles // La libéralisation accrue des échanges agricoles // Le déni et l’élimination des paysans.
Impostures. Agriculture biologique et agroécologie : l’art de transformer une critique sociale en un ensemble de techniques « performantes » // De l’agriculture familiale et autres avatars // La faim dans le monde : au-delà des chiffres // Agriculture urbaine : la solution par les villes ?
Ruptures. Retour sur la question du développement // L’économie contre la nature // Rompre avec la toute-puissance des sciences et des techniques // Le mythe du consommateur.
Dissidences. Retrouver des formes d’autonomie // Reconquête des territoires ? // Paysans rebelles ! // Vers de nouvelles constructions sociales
EDITO - La vraie nature de l’actuel pouvoir
▻http://www.reporterre.net/EDITO-La-vraie-nature-de-l-actuel-pouvoir
On peut prendre des vacances, mais la planète, elle, n’en prend pas et l’activité humaine continue son inflexible marche. Parmi le tourbillon des événements de l’été, l’un est très significatif : l’évacuation de la Ferme des Bouillons, près de Rouen, le 19 août, par la police.
Vous vous rappelez sans doute l’histoire : depuis plus de deux ans, des activistes, #paysans et simples citoyens se battent pour qu’une ferme de plusieurs hectares, à l’abandon, ne soit pas remplacée par un énième centre commercial construit par le groupe Auchan, plus précisément par sa filiale Immochan. Lutte contre le gaspillage des terres, installations de jeunes paysans, animations vivantes et largement ouvertes sur l’extérieur, le mouvement de la ferme des Bouillons progressait magnifiquement, de manière pacifique, et avait emporté une victoire : la fin du permis de démolir accordé à Immochan et le classement du terrain en Zone naturelle protégée.
Dans la foulée, le collectif montait son projet d’exploitation d’#agriculture biologique, avec installation d’un jeune #paysan sans terre. Un projet assis sur la force du mouvement social, appuyé par la #Confédération_paysanne et Terre de liens. Mais soudain, en juillet, sort du chapeau un projet concurrent, dont il apparaîtra bientôt qu’il est soutenu par Immochan et porté par des personnes proches de l’extrême-droite, avec le soutien de la #FNSEA. Immochan, toujours propriétaire du terrain, a choisi de le vendre aux sieurs Megard.
Pour arbitrer entre les deux projets, la #SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). Celle-ci se retranche derrière l’#Etat : pour exercer son droit de préemption, elle indique qu’il lui faut l’aval du préfet, donc du gouvernement.
Que croyez-vous qu’il arriva ? Le gouvernement « de gauche », comme continuent à ressasser les médias dominants, allait-il soutenir une belle #alternative, portée par un incontestable mouvement citoyen ? Ou avaliser l’alliance d’une #multinationale et de l’#extrême-droite ? Suspense insoutenable… La décision n’a pas traîné. Alors que la discussion aurait pu courir jusqu’en septembre, la SAFER tranche le 18 août, et dès le lendemain, le préfet dépêche ses forces de police expulser les habitants de la ferme des Bouillons et y installer les impétrants – qui d’ailleurs ne sont pas agriculteurs mais paysagistes.
Cette fable sinistre révèle une réalité politique qui ne l’est pas moins : ce qui fait vraiment peur au #pouvoir oligachique, qu’il soit de « droite » ou de « gauche », c’est la possibilité que les gens s’organisent de façon autonome, qu’ils élaborent des #alternatives vivantes au #productivisme qui étouffe la société, qu’ils montrent la possibilité d’alliances solidaires. Ce qui fait peur au pouvoir, c’est qu’une autre voie apparaisse. Alors, pour l’éviter, sa solution est simple : l’alliance de l’argent et de l’extrême-droite, de la #finance et de la réaction.
#paysannerie #ruralité #déménagement_du_territoire
#gpii #brown_tech #oligarchie
Brazilian agrarian social movements
▻http://farmlandgrab.org/post/view/25383-brazilian-agrarian-social-movements
Contradictions between impressive levels of economic growth and the persistence of poverty and inequality are perhaps nowhere more evident than in rural Brazil. While Brazil might appear to be an example of the potential harmony between large-scale, export-oriented agribusiness and small-scale family farming, high levels of rural resistance contradict this vision. In this special issue of the Journal of Peasant Studies (JPS), individual contributions and the introductory essay highlight seven key characteristics of contemporary Brazilian resistance that have broader resonance in the region and beyond: the growth of international networks, the changing structure of state–society collaboration, the deepening of territorial claims, the importance of autonomy, the development of alternative economies, continued opposition to dispossession, and struggles over the meaning of nature. By analyzing rural mobilization in Brazil, this collection offers a range of insights relevant to rural contention globally. Each contribution in this collection increases our understanding of alternative agricultural production, large-scale development projects, education, race and political parties in the contemporary agrarian context.
To contribute to a broader public debate on this topic, JPS offers free access to this entire collection until the end of October 2015, and only through the following link: ▻http://www.tandfonline.com/r/fjps.
▻http://www.tandfonline.com/loi/toc/fjps20/42/6
#agro-industrie #paysannerie
Forum Mondial sur l’Accès à la Terre - Valence - Espagne - 31 mars, 1 et 2 avril 2016
▻http://farmlandgrab.org/post/view/25363-forum-mondial-sur-lacces-a-la-terre-valence-espagne-31-mars-1-et
Dix ans après le Forum Mondial sur la Réforme Agraire FMRA (Valencia, 2004) et la Conférence Internationale sur la Réforme Agraire et le Développement Rural CIRADR (Porto Alegre, 2006), et dans le prolongement de l’Année Internationale des Agricultures Familiales (AIAF), les signataires de l’appel, soulignent la nécessité de réunir à nouveau, dans un débat ouvert, différents acteurs sociaux et institutions pour faire avancer la réflexion et améliorer l’accès des agriculteurs pauvres à la #terre, à l’eau et aux ressources naturelles.
Plus de 300 organisations de la société civile ont signé l’appel.
La Via Campesina pousse à la concrétisation d’une Déclaration internationale des droits des paysans au sein du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies.
▻http://farmlandgrab.org/post/view/25338-la-via-campesina-pousse-a-la-concretisation-dune-declaration-int
Une délégation de paysannes et paysans de La Via Campesina d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et d’Europe était à Genève à l’occasion de la 30ème session du Conseil des Droits de l’Homme qui votera prochainement pour la poursuite du travail menant à l’élaboration d’une « Déclaration internationale sur les #droits_des_paysans et autres personnes travaillant en zone rurale ». Depuis de nombreuses années, La Via Campesina, avec le soutien d’ONG (notamment FIAN et Cetim) a présenté devant cette instance de l’ONU les violations des droits élémentaires dont les populations paysannes et rurales sont victimes sur tous les continents tels que les accaparements des terres, les règlementations excluantes, les répressions des leaders paysans ou les atteintes à la santé par les produits chimiques.
La valeur de l’existence paysanne. Nayā Ambhora, un village de #déplacés en #Inde centrale
▻http://www.jssj.org/wp-content/uploads/2015/01/Cabalion-FR-avec-illustrations.pdf
#Inde #agriculture #paysannerie
cc @odilon signalé par @ville_en
Les paysans grecs se préparent à des lendemains d’élection difficiles
▻http://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-paysans-grecs-se-preparent-a-des-lendemains-d-election-difficiles?id
« C’est absurde ce qui se passe dans ce pays, maintenant nous allons voir le secteur agricole s’écrouler à son tour », soupire cette mère de deux enfants, dont le mari a quitté un emploi dans l’industrie textile en difficulté pour l’accompagner dans la reprise d’un élevage de vaches près de Serres (Nord).
L’ajustement fiscal prévu pour les agriculteurs compte parmi le long catalogue de mesures et de réformes exigées de la Grèce pour obtenir un troisième plan d’assistance financière en cinq ans. D’ici 2016, ils verront leur taux d’imposition grimper par étapes de 13 à 26%, leurs contributions sociales augmenter et une ristourne sur le carburant passer à la trappe.
Pour ces professionnels, jusqu’ici relativement épargnés par la rafale de hausses d’impôts infligées aux Grecs depuis 2009, c’est la perspective dans quelques années « de voir des villages abandonnés et les exploitations rachetées par des grandes entreprises. C’est ça le plan de l’Europe pour nous ? » s’interroge Thanassis Gegas, un agriculteur de 43 ans.
#Grèce #agriculture #multinationales #grande_distribution #coopérative
#Accaparement des #terres : une convergence d’actions pour eradiquer le mal !
▻http://farmlandgrab.org/post/view/25323-accaparement-des-terres-une-convergence-d-actions-pour-eradiquer
Convaincues que la réalisation de plusieurs #droits_humains et l’acquisition de la passent obligatoirement par une distribution juste et équitable de la terre et de l’#eau, les organisations et associations de lutte contre les accaparements de terre des pays de l’#Afrique de l’Ouest ont décidé de faire lutte commune contre la mainmise des entreprises et des gouvernements sur ces ressources naturelles.
Pour ce faire, les organisations et associations œuvrant dans le secteur regroupées au sein d’un organisme dénommé « Convergence des luttes pour la terre et l’eau » ont tenu en fin juin 2015 à Sélingué au Mali, un atelier de partage d’expériences.
Vive la science ! : « Travailler de 9 à 17 h, c’est de la torture »
C’est désormais prouvé scientifiquement : faire commencer les gens avant 10h du matin s’apparente à de la torture et peut nous rendre malade selon un scientifique de l’université d’Oxford.
►http://www.levif.be/actualite/sante/travailler-de-9-a-17-h-c-est-de-la-torture/article-normal-417577.html
pas convaincu. besoin d’heures de sommeil et de calage sur les rythmes solaires ok, mais pourquoi se lever tôt poserait-il spécialement plus de problèmes que de se coucher deux heures après le coucher du soleil par exemple ?
Ben surtout que suivre le rythme solaire c’est carrément se lever à 6h parfois, suivant la saison (et encore on parle que d’ici), pas du tout à 9h.
C’est ça, pour bien faire faudrait du coup bosser genre 12h par jour en été et 4h par jour en hiver. Bref recréer une #paysannerie. On y est pas encore.
a la base je l’avais posté que pour l’aspect blague :)
Chers agriculteurs en colère, de quoi vous étonnez-vous ? - Rue89 - L’Obs
▻http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/10/chers-agriculteurs-colere-quoi-etonnez-260211
Depuis plusieurs semaines, je lis dans les journaux locaux que des actions quasi simultanées sont organisées par les éleveurs devant des grandes surfaces de villes que je connais bien, comme Laval ou Fougères. Je tenais à vous dire que vos actions ne suscitent absolument pas l’empathie d’un citoyen comme moi.
Je m’explique. Je viens vous parler du fond et non de la forme.
C’est tellement facile d’aller leur cracher dessus, « z’ont qu’à faire de la permaculture et monter une amap les concons ».
Aujourd’hui, il est tout à fait possible de vivre de l’agriculture hors de ce quatuor infernal : chimie-UE-banques-gâchis.
Il a aucune idée du « fond » finalement, des problématique de reprise d’exploitation, notamment parce qu’elles valent des millions parce que le système politique a restructuré toute la filière avec la carotte (subventions) et le bâton (mises aux normes). Quand tu as les centrales d’achat, l’Europe, le gouvernement, les banques, l’héritage familial qui te pousse à ça, il faut plus que des bonnes volontés pour s’en tirer.
@nicolasm : toutafé !
Comme toute activité économique, une exploitation agricole doit produire... un revenu avant tout, la partie agricole n’étant qu’un « mal nécessaire ». Le revenu se distribue ensuite entre l’exploitant, ses fournisseurs, ses créanciers, l’Etat, etc. qui tous concourent à lui rappeler ainsi cette contrainte première.
A ce titre, les arguments sur la capacité des techniques non industrielles (ou plutôt moins industrialisées) à fournir de meilleur rendement en terme de produit consommable (et qui ne soit pas nuisible) n’ont malheureusement aucune portée, car le rendement qui valide ou pas l’activité de l’exploitant agricole, c’est celui de la valeur créée (directement ou indirectement), c’est-à-dire de la valorisation du capital (à un niveau global qui inclut le capital propre de l’exploitant mais aussi tous ceux avec lesquels il est en interaction, c’est-à-dire au final toute la société). Cela découle du fait que le travail effectué et ses résultats sont des marchandises, et que ce fait impose une dynamique qui domine tout, sans égard pour le contenu concret des activités et des produits
« Yzonka » faire de la vente directe, voilà... J’ai déjà dit ce que j’en pensais (merci à @koldobika pour la citation).
J’ai autre chose à proposer :
« Au cœur de la crise, une bulle d’oxygène »
▻http://lagricultureetautreschosesdelavie.fr/?p=850
Et lions les deux articles qui répondent à celui de ce fil, tant qu’à faire :
►http://lagricultureetautreschosesdelavie.fr/?p=821
et
►http://lagricultureetautreschosesdelavie.fr/?p=831
voir ►http://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/articles/documents/BDAP-HD.pdf
Dans cet exemple il s’agit aussi de la capacité des techniques moins industrialisées à fournir de meilleurs rendements en terme de valeur créée (= capacité de salarier une personne de plus sur la même exploitation).
Et du coup les deux discussions qui étaient déjà là :
►http://seenthis.net/messages/389219
et
▻http://seenthis.net/messages/390886
OK, OK, voilà qui fait remonter quelques discussions sur la crise vécue par les agriculteurs/producteurs. Merci car je n’avais pas eu le temps de suivre les débats sur Seenthis.
Le problème de la création de valeur, c’est qu’elle ne se valide pas à l’aune d’un producteur individuel, mais à celle de la totalité. Le salarié supplémentaire pour l’exemple cité sera peut-être un obstacle à la production de valeur dans sa globalité : il « empêche » par exemple l’industriel de la chimie d’investir dans un procédé plus productif. Si l’investissement du chimiste est d’ailleurs plus productif (au sens de la valeur) que celui du « paysan », la concurrence entre les capitaux cherchant à se valoriser tranchera en faveur du chimiste. La course à la productivité abstraite (en valeur) ne se joue pas qu’entre producteur d’un même secteur (par exemple, le paysan et le céréalier industriel), mais entre tous les secteurs : l’économie égalise tout, c’est parce que la dimension abstraite des marchandises (leur valeur) et de l’activité productive (le travail sans qualité, sans égard pour son contenu) connecte tous ces produits et ces activités.
C’est pourquoi ladite #agriculture_paysanne qui fonctionne toujours sur une base de création de valeur ne saurait être en elle-même une solution à l’#agro-industrie si elle ne constitue pas dans le même temps une passerelle vers une sorte de l’économie, rejoignant ce faisant la #paysannerie dont elle n’a actuellement que le nom (cc @rastapopoulos avec qui on en causait il y a quelque temps).
Crise des éleveurs : la FNSEA promet d’envoyer 1 000 tracteurs à Paris le 3 septembre
▻http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2015/08/24/crise-des-eleveurs-1-000-tracteurs-a-paris-le-3-septembre_4735209_1656968.ht
S’ils veulent parader avec leurs engins plutôt que d’en faire un usage pertinent, c’est peut-être l’occasion de neutraliser un peu du capital productif qui nous oppresse...
Qui nous oppresse mais qui fournit en même temps la seule bouffe que les plus pauvres peuvent actuellement se payer. C’est quand même un sale moyen de pression.
Evacuation en cours des zadistes de la Ferme des Bouillons près de Rouen - Yahoo Actualités France
▻https://fr.news.yahoo.com/evacuation-cours-zadistes-ferme-bouillons-pr%C3%A8s-rouen-071148167.h
Evacuation en cours des zadistes de la Ferme des Bouillons près de Rouen
AFPPar AFP | AFP – il y a 29 minutes
La ZAD de la Ferme des Bouillons à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen, le 6 août 2015
AFP/AFP/Archives - La ZAD de la Ferme des Bouillons à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen, le 6 août 2015
Les militants écologistes qui occupent depuis deux ans et demi la ferme des Bouillons, près de Rouen, pour lui conserver son caractère agricole, sont en cours d’évacuation mercredi matin par les forces de l’ordre, a-t-on appris auprès de la préfecture de Seine-Maritime.
L’évacuation, autorisée par une décision de justice jusqu’ici jamais appliquée, a commencé à l’aube pour les quelques dizaines de militants qui occupent les lieux.
Pour éviter que ce cas se présente, la Safer a obtenu qu’un cahier des charges soit inséré à l’acte de vente entre la SCI et Auchan, mentionnant notamment « le maintien d’une activité agricole pendant 25 ans au moins » ou encore l’engagement d’y pratiquer une agriculture biologique inscrite dans le bail.
Même s’il y a plein de choses à triquiter, c’est un peu confus de tout appeler « ZAD » alors que là il ne s’agit finalement pas/plus d’implanter un grand projet inutile.
lettre envoyée samedi à Laurent Fabius ▻http://www.lafermedesbouillons.fr/la-ferme-des-bouillons-interpelle-le-president-de-la-cop21-laure
Histoire de la Corse et Révoltes Paysannes au XVIIIe siècle
(vu sur twitter ▻https://twitter.com/Lev_Bronystein/status/630007242264322049 )
Peu de temps après la conquête militaire de l’ile par le Royaume de France, Louis XV charge toute une équipe d’une trentaine de géomètres et de dessinateurs pour cartographier la #Corse, en connaitre toutes ses ressources, savoir par exemple le nombre de moulins par villages...
C’est intéressant car cette cartographie de l’ile s’accompagne d’un « Plan de Régéneration », un plan de développement piloté par l’Etat ou comment une proto-technocratie se charge de faire passer la Corse, de gré ou de force, dans une sorte de « #capitalisme agraire moderne ».
Comme quoi quand on dit que la géographie c’est la retranscription spatiale des rapports de classe...
Épistémologiquement parlant, c’est intéressant aussi car les méthodologies de la #cartographie et des statistiques modernes apparaissent ici.
Le contexte de l’époque, c’est avec Diderot et son « Supplément au voyage de Bougainville », le mythe du « bon sauvage », simple, honnête...
Mais il n’y a pas de « bon sauvage » en Corse, loin de là :
En attendant, ceux qui ne portent qu’a peine une « figure humaine » sortent de 14 ans d’indépendance, avec une des premières constitutions démocratiques au monde hein... Tandis que le Royaume de France est toujours dirigé par un monarque absolu.
250 ans après, les mêmes schémas restent, c’est impressionnant
Voila a titre d’introduction. Passons au texte « Plan Terrier et conscience sociale », écrit par Ange Rovère.
Le Terrier c’est d’abord le regard que la France Monarchique porte sur sa nouvelle conquête. Testevuide et Bedigis qui y participent sont certes nourris de la pensée des #Lumières mais leur grille de lecture de la Corse est révélatrice du choc de deux mondes.
Ainsi parmi les termes qui reviennent le plus, il y a « médiocre », « archaïque », « sauvage ».Prisonniers de leurs cultures, de leurs éducations comme d’autres francais qui viendront en Corse (Pommereul, Gaudin), ils se persuadent que la #civilisation, c’est eux, c’est la France et qu’ils ont un devoir moral d’apporter la civilisation en Corse, de « régénér[er] l’Isle ».
La philosophie du Terrier est pétrie d’esprit physiocratique : le savoir est un moyen pour faire de la Corse un terrain d’expérience.
Il s’agit ainsi de modifier l’ensemble de la formation économique et sociale, d’organiser sur un mode totalement différent les rapports de production et les rapports entre les hommes pour trouver une voie originale de passage au capitalisme agraire.
L’articulation des rubriques dans le plan Terrier a donc sa logique. Connaitre l’étendue des terres du Roi, c’est savoir où l’état mettra en place son #agriculture moderne. Fixer les limites des « pieve » et des communautés permet de casser les habitudes du libre-parcours et tout un mode de vie sylvo-pastoral. (Ce qui rappelle les travaux de Marx sur l’#enclosure (pas sur du nom) au Royaume Uni qui precède la #révolution_industrielle.)
Réorganiser le système de #propriété pour en finir avec ce statut sur la terre et ses fruits, pour casser l’#égalité, préjudiciable au #progrès
Briser donc un mode de #production où chacun grâce a ses petites propriétés, aux biens communaux et aux droits d’usage, par le biais de l’organisation communautaire, de l’indivision et de la mise en valeur dans le cadre du groupe familial permet a chacun de vivre sans être contraint de vendre sa force de travail. Dans cette entreprise, l’#impôt occupe donc une place stratégique centrale.
Il faut individualiser la propriété, cloisonner les communautés, bloquer les libres-parcours pour lever l’impôt.
Les Corses ne pouvaient donc que gueuler face à une entreprise de #spoliation de leurs biens, et de mise en cause de leurs moyens d’existence.
La résistance est multiforme : sabotages, agressions, émeutes spontanées ou organisées. Dès le 24 novembre 1769, soit 6 mois apres la bataille de Ponte Novu, des paysans de Campuloru empoisonnent l’étang de Diana revendiqué par les Domaines (le roi quoi)
Mars 1770 à Appiettu : les paysans reviennent de leurs champs au village pour tomber a coup d’outils agricoles, de batons, de fusils, et de pistolets sur une troupe de soldats : 1 troufion et deux paysans sont tués, plusieurs autres sont blessés.
Mars 1771, c’est toute la région de Vicu qui s’enflamme quand la monarchie s’annexe l’ancienne colonie grecque de Paomia, au detriment des habitants de Vicu et Rennu qui en avaient repris l’usage dans les années 1730. La tension monte, entre l’état qui continue ses travaux et la résistance de la population jusqu’à l’explosion de 1773 où plusieurs centaines d’habitants armés de Rennu attaquent les géomètres.
D’autres cas similaires d’embuscades sont signalés par Testevuine et Bédigis, affolés, dans le Nebbiu, dans la plaine de Biguglia...
Ces luttes se produisaient ainsi contre l’état, mais aussi contre les notables qui, soutenus par la France et ses représentants, profitaient des opérations de limitation de propriétés pour s’annexer les biens communaux. Des révoltes contre l’impôt aussi.
Et aussi (d’où l’utilité du travail de division mis en place par la France), des tensions entre communautés et villages pour le partage du #territoire. Ca me fait penser aux années 1990, quand Joxe et Pasqua donneront aux uns la puissance économique et aux autres la puissance politique qui entrainera la guerre fratricide entre nationalistes... D’où l’intérêt de connaitre l’#histoire...
Ou un peu comme dans les colonies africaines (aof et aef) avec des ethnies privilégiées au détriment d’autres selon les coins...
C’est fascinant de voir a quel point ce qui a été réalisé et perfectionné par la France en Afrique et en Indochine a été initié en Corse. C’est exactement les memes schemas de pensée : moderniser et civiliser les sauvages
Bref, le Terrier provoque un grand chambardement, dont les attaques contre les géomètres sont l’expression la + consciente de la #résistance
Toute aussi consciente est la #lutte engagée contre les Domaines, qu’ils soient en concession ou en régie directe.
Exemples :
Enfin à Coti-Chiavari, des notables (les Stephanopoli, le comte Rossi et l’apothicaire Fleury) n’ont jamais pu utiliser ni bénéficier des terres attribuées par le Roi, tout simplement parce que les #paysans de Frassetu, Quasquara et Campu, qui avaient arraché ces terres aux Gênois les ont en quelque sorte réquisitionnées et ont continué a les cultiver comme avant, genre on s’en bat les couilles du roi...
Je conclurai en disant que l’auteur, Ange Rovère, historien, ancien 1er adjoint PCF à la mairie de Bastia, est l’archétype du « Vive la France » et par conséquent ça m’a agréablement surpris de le voir écrire ça.
J’espère ne pas avoir été trop long, mais je voulais vous faire partager ma découverte et mon contentement d’en avoir appris un peu plus sur l’histoire de mon pays.
Encore une fois, comment peut-on écrire un texte long à base de tweets. C’est vraiment un mode de pensée qui m’est totalement imperméable, incompréhensible.
(Et ça veut peut-être aussi dire que les gens ne savent pas où/comment publier un texte long facilement, n’ont pas de site à eux ou de plateforme simple leur permettant d’y mettre le texte. Comme ici où on peut à la fois écrire un truc court OU long si on a besoin. Bref, ça veut dire que le web actuel a un problème, quand même.)
(je suis bien d’accord, mais je crois qu’il y a autant une problématique de support de publication... qu’une problématique de trouver le moyen d’être lu, d’avoir un public... et il semble que Twitter soit un de ces moyens, y compris par la création de sorte de jeu de piste pour reconstituer un texte long à partir d’une succession de bouts de 140 caractères max... une sorte de feuilleton des temps modernes)
Moi j’ai juste envie de courir loin dans la forêt pour écouter tweeter les oiseaux, quand je vois ça. :D
(sinon à part la forme, le contenu est intéressant quand même)
Oui, mais heureusement que tu es là pour faire la compilation. :D
#merci
Faudrait faire un ptit programme pour faire ça automatiquement ;)
L’accaparement mondialisé des terres agricoles : Un marché spéculatif en forte expansion et élimination des paysans | Mondialisation
▻http://www.mondialisation.ca/laccaparement-mondialise-des-terres-agricoles-un-marche-speculatif-en-forte-expansion-et-elimination-des-paysans/5455340
La concession ou l’acquisition de la #terre pour des fins spéculatives n’est pas un phénomène nouveau. Celui-ci s’est produit, au cours des derniers siècles, avec l’établissement des latifundios, de grands domaines appropriés ou usurpés par de riches propriétaires terriens ou par les institutions bancaires comme on a pu l’observer fréquemment en Amérique latine. Ou encore quand des terres consacrées aux cultures vivrières sont transformées pour laisser place à des cultures pour l’exportation telles que les cultures du café, de la canne à sucre ou du cacao. En général, ceux qui faisaient l’acquisition de vastes propriétés foncières dans un pays étaient le plus souvent originaires ou habitaient le pays. Aujourd’hui, les acheteurs peuvent se retrouver un peu partout sur la planète et parcourent le monde pour saisir les possibilités d’acquisition de propriétés de valeur et très souvent offertes à bas prix par leurs propriétaires ou par les gouvernements nationaux. C’est la course aux investissements rentables ou la #financiarisation du domaine foncier. C’est une forme extrême du #colonialisme qui ne connaît pas de frontières. Dans les faits, c’est toute la planète qui est sacrifiée pour le bénéfice des grands pouvoirs financiers et ce le plus souvent avec le concours des États et des organisations internationales telles que la Banque mondiale.
« Être fort assez ». Entretien radiophonique avec Jeanne Favret-Saada - La sorcellerie dans le bocage de Mayenne - jef klak
►http://jefklak.org/?p=2001
Par @intempestive et Yeter Akyaz
Oui, voilà, vous étiez sa cliente : vous avez vous-même été engagée dans un désorcèlement avec madame Flora.
J’étais sa cliente pour ma vie, et d’ailleurs, elle m’a appris des choses. J’étais au même moment en psychanalyse, et elle m’a appris des choses que la psychanalyste était absolument incapable de m’apprendre. Entre autres, à me dépatouiller des rapports de force injustes – ce qui est une chose sur laquelle j’avais toujours achoppé jusque-là. À partir du moment où elle m’a donné, sur plusieurs années, cet entraînement, je l’ai fait sans me fatiguer : dès que je m’aperçois qu’on est en train de me maltraiter, je mets toujours quelques claques morales aux uns et aux autres, jusqu’à ce qu’ils comprennent que je suis là, en face. Après, je m’arrête, parce que moi, j’ai horreur des rapports de force. Mais je peux mettre mon habit de méchante, mon habit de fille agressive avec des collègues, par exemple.
Très chouette entretien
[Ils disqualifient] même les pratiques paysannes. Par exemple, le directeur de l’hôpital psychiatrique me disait : « Être psychiatre ici, c’est de l’art vétérinaire. Ils n’ont pas de parole. » Ce n’est pas vrai. Quand ils ont commencé à me parler, ils ne s’arrêtaient pas pendant quatre heures. On peut dire qu’ils ont une parole. Interdite ou retenue devant le notable qui peut les interner, mais c’est tout. On ne peut pas dire que ce sont des êtres sans paroles, mais on peut dire qu’ils savent ce qu’est un rapport de force et qu’ils ne vont pas se risquer.
Vous montrez, à travers des exemples, que le discours prétendument rationnel, prétendument scientifique, est chargé de mythologie et de représentations qui ne sont pas plus justes que les représentations qui s’expriment à travers la sorcellerie…
Je peux même vous dire que depuis que mes livres ont été publiés, jusqu’à aujourd’hui – cela s’est produit cette semaine encore –, il y a pas mal de savants et de chercheurs qui m’écrivent pour me demander de les « désorceler ». D’ailleurs, je ne réponds pas, en général, à ces lettres parce qu’ils penseraient que c’est moi qui dois les désorceler, ce que je ne veux pas faire, de toute façon. J’ai eu sept ou huit directeurs de recherche au CNRS qui m’ont directement demandé de les désorceler. Donc il ne faut pas… vous voyez.
Mais là, ce sont des comportements totalement irrationnels au regard de l’univers dans lesquels ils s’expriment…
Être pris dans une crise de sorcellerie, c’est être pris dans des malheurs à répétition. Tout lecteur de mes livres, y compris s’il est directeur de recherche au CNRS, qui est lui-même pris dans des malheurs à répétition, se projette immédiatement sur ce que j’écris et pense tout de suite que j’ai la clef de son problème. Bien qu’il sache qu’il y a d’autres types de personnes qui s’occupent des malheurs à répétition, par exemple les psychiatres, les psychanalystes et toute une série de gens qui ont inventé les thérapies pour ceci ou cela, il ne veut pas s’adresser [à ces personnes]. C’est ce qu’il ne dit justement pas : « Je ne veux pas m’y adresser » ou : « Je m’y suis adressé et ça ne m’a rien fait ». C’est tout à fait absent de leur propos. [Ils disent :] « Je veux que vous me trouviez un désorceleur ». Vous voyez.
Mais ce qui est frappant, c’est de voir comment le moindre de mes lecteurs, pourvu qu’il soit pris dans des malheurs à répétition, se projette immédiatement, parce qu’il a, comme je le dis dans un papier qui sort ces jours-ci2, « la mort aux trousses ». Il sent qu’il a la mort aux trousses, et là, il ne fait plus du tout de discours, il ne fait plus de chichis intellectuels, il ne dit pas : « Ces gens sont irrationnels ! » ou « Moi, je suis rationnel ! » ; il dit : « Je veux en sortir ! ».
#paysannerie
#mépris_de_classe #déshumanisation
#rationalisme #rationalité
Passionnant, #merci. Ça donne envie de lire ses bouquins.
Ça m’a fait penser à certaines choses dont parle Tobie Nathan ("le représentant le plus connu de l’#ethnopsychiatrie en France" ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Tobie_Nathan).
Après, je n’ai lu de lui que 2 romans , il y a longtemps (Dieu-Dope et Saraka Bô, qui m’ont assez plu).
Jeanne Favret-Saada et lui doivent sûrement se connaître, je me demande bien quelles sont leurs positions respectives ^^
▻https://www.youtube.com/watch?v=ckYh-BtVBjg
Conférence de Jeanne Favret-Saada - par le Centre de sciences cognitives de Neuchâtel.
Entretien avec une chercheure en #sociologie #rurale | les paysans et paysannes dans la lutte des classes
▻http://blogs.radiocanut.org/luttespaysannes/2015/05/22/entretien-avec-une-chercheure-en-sociologie-rurale
▻http://blogs.radiocanut.org/luttespaysannes/files/2015/05/lpdllc21mai2015.mp3
Émission du 21 mai 2015 : entretien avec Yannick Sencébé, chercheure en sociologie rurale à l’Inra. Historique de la sociologie rurale, critique des politiques d’aménagement du #territoire et réflexions sociales et politiques autour de la #ruralité.
Merci super contenu. Si ca vous dit, j’avais interviewé Silvia Perez-Vitoria sur l’agroécologie (donc paysan et populaire) si vous voulez :
▻https://docs.google.com/file/d/0B-FaBF8ZEd_7MXpOZUVhT0szUHc/edit
(on ne dit pas chercheuse ? )
Avec Txoria Txori de Mikel Laboa en intro, et Mixel Berhocoirigoin ►http://seenthis.net/messages/328622
#paysannerie #urbain_diffus #déménagement_du_territoire
Un paysan #suisse sur dix sanctionné pour #infractions et #abus
Les milliards de francs d’aides accordés aux agriculteurs font l’objet d’abus. Environ 10% des exploitations sont sanctionnées, alors que seul un quart d’entre elles sont contrôlées chaque année, relève la RTS.
▻http://www.rts.ch/info/suisse/6725472-un-paysan-suisse-sur-dix-sanctionne-pour-infractions-et-abus.html
#paysannerie #élevage #agriculture
Souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest : la résistance des peuples contre les agression
afrique-europe-interact
▻http://afrique-europe-interact.net/320-2-goita---franzsisch.html
Un texte de 2010 pas mal du tout
Les explications apportées à la crise alimentaire que l’Afrique connaît survolent les véritables causes du problème. Elles les ignorent même souvent. Pour Mamadou Goïta, le phénomène n’est pas conjoncturel. C’est le point d’orgue d’un processus de déstructuration du secteur agricole africain et de son arrimage au marché international dans un contexte de libéralisme sauvage. Par-delà la description des choix politiques qui ont conduit à une telle situation, notamment avec les Politiques d’ajustement structurel engagées dans les années 1980, Goïta explore les pistes de solution et les décisions à prendre pour aller vers une souveraineté alimentaire en Afrique
En Afrique et particulièrement en Afrique de l’Ouest et du centre, l’#agriculture (1) occupe la grande majorité des populations. Elle est essentiellement une agriculture familiale et rurale développée autour des exploitations agricoles familiales. Celles-ci sont des entités ou entreprises socio-économiques dont le lien entre les membres est un lien familial. Les membres mettent ensemble leurs moyens en termes de savoirs, savoir-faire et savoir-devenir, mais aussi en termes de ressources financières et matérielles pour produire de la richesse avec la commercialisation du surplus. La production est, dès lors, en priorité, orientée vers l’alimentation de la famille même si elle n’exclue pas les ventes du surplus pour satisfaire d’autres besoins des membres. Elle est différente de l’entreprise agricole de type prive dont le lien entre les membres est le capital (les ressources financières sous forme e contributions de chaque actionnaire ou du seul promoteur individuel).
#alimentation #souveraineté_alimentaire #paysannerie #agro-industrie #merci
#NoLandNoLife Groups to declare 29 March as “Day of the Landless”, launch anti-land grabbing campaign
▻http://farmlandgrab.org/post/view/24698-nolandnolife-groups-to-declare-29-march-as-day-of-the-landless-l
The PAN Asia Pacific (PANAP) will join organizations of farmers, farmworkers, fisherfolk, indigenous peoples, rural women and youth across the Asia Pacific to declare 29 March as the “Day of the Landless” through coordinated actions.
29 March is a historic event in the people’s struggle for land and resources in the region. The Asian Peasant Coalition (APC) was founded on the said date 12 years ago to challenge imperialist and feudal oppression and exploitation. The declaration is being led by APC to commemorate its anniversary this year.
“Through this campaign, we will collectively work to engage concerned officials and agencies at the local, regional and global levels to address the human rights violations arising from and related to land and resource grabbing,” said Sarojeni Rengam, PAN Asia Pacific (PANAP) Executive Director.
About a quarter of the world’s 1.1 billion poor people are landless, according to the latest data from the International Fund for Agricultural Development (IFAD). Almost 200 million do not have enough land to provide a decent standard of living. Meanwhile, data compiled by Global Witness show that between 2002 and 2013, some 908 land and environmental activists were killed in 35 countries. Just over 1% of known cases have been resolved.
▻http://www.panap.net/campaigns/land-food-rights/noland-nolife/about-the-campaign
#sans_terres #agriculture #paysannerie #peuples_autochtones