• Roussel dogwhistle - R(ou)ennais - PCF hate account @rouennes

    https://docs.google.com/document/d/1L7OEI8ErjD9kpNCZ7L92QHVDvF3ldS7ZTfiyDMC_f9M/edit?usp=sharing&usp=embed_facebook
    https://lh3.googleusercontent.com/CyIFjPop7Z-blmVrjoupA0MUBiSydneHKW1XVcfmklNiVG5qoL5xgOfXsFMY3

    Liste non exhaustive des dogwhistles de Roussel,
    ou comment il a participé à la banalisation de l’extrême droite

    –Appel à davantage de répression policière pour la manifestation du 1er mai 2019
    https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1123141648442122242?s=20

    –Ne soutient même pas la CGT Électricité quand elle coupe l’électricité du siège de la CFDT à Paris :
    https://www.bfmtv.com/politique/fabien-roussel-pcf-ne-partage-pas-les-actions-de-la-cgt-electricite-au-siege-

    –Prétend rendre hommage à Guillaume victime de viol par deux cadres du PCF, sans en faire mention dans son hommage et tandis que les deux élus PCF accusés ne sont pas renvoyés du PCF :
    https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1359459683908661255?s=20

    –Appel à manifester avec les keufs en reprenant une revendication d’alliance police :
    Veut la création d’une peine spécifique pour les incivilités qui touchent le policiers :
    https://www.dailymotion.com/video/x817evz


    Veut une peine fixe de 30 an pour l’assassinat de tout “détenteur d’autorité” (revendication Alliance police) :
    https://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-le-communiste-roussel-debute-sa-campagne-sur-le-terrain-se

    Reprend la rhétorique d’extrème droite :
    “c’est le rôle de l’Etat qu’il n’y ait pas de zone de non-droit où on n’a pas le droit de passer”
    https://www.dailymotion.com/video/x817f1j


    “Nous voulons plus de moyens pour faire assurer la sécurité dans nos quartiers, pour faire revenir la République dans ces quartiers (...) nous avons besoin de faire vivre la République dans tous ces quartiers où la République s’est retirée”
    https://www.dailymotion.com/video/x81capq

    –Se justifie en disant manifester à l’appel de la cgt police : faux
    La cgt police a appelé à participer à la manifestation deux jours plus tard :
    Déclaration de participation à la manif policière de Roussel : le 11 mai
    https://www.youtube.com/watch?v=kVP_pPc1Ag4&t=505s


    La CGTpolice (qui n’a pas signé l’appel à manifester des autres syndicats policiers https://ibb.co/4TJwtb1 ) appelle à se rendre à la manifestation policière du 19 mai, seulement le 13 mai :
    https://cgtpolice75.fr/2021/05/13/appel-a-la-marche-citoyenne-pour-le-respect-la-memoire-de-nos-camarades-

    Pour information le syndicat CGT intérieur se désolidarise de la CGT police
    “La CGT Intérieur n’a pas appelé à participer au rassemblement de syndicats de policiers du 19 mai 2021 à Paris. Ce rassemblement, largement instrumentalisé au plan politique, a donné lieu à des attaques verbales contre la justice témoignant d’un dangereux mépris contre le principe de la séparation des pouvoirs. Appeler à rejoindre un tel rassemblement, inscrit dans le registre de la réaction émotionnelle vis-à-vis de l’opinion publique et de la récupération politique, n’était pas acceptable pour la CGT Intérieur.”
    https://drive.google.com/file/d/1J0_gyB5vrhuTBkvqsmx8hbVKCa1SPKDM/view

    -Démission de Mina Idir, responsable de la commission anti-raciste, qui quitte le PCF par la même occasion, suivi par d’autres membres de cette commission et d’adhérents excédés :

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2882117292114285&id=1772647346394624

    –est absent de l’AN lors du vote de la loi sécurité globale (seuls 2 députés sur 16)
    https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3658

    –s’abstient à l’AN lors du vote de la loi séparatisme :
    https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3421

    –Refuse de participer à la manifestation contre l’islamophobie en 2019 :
    Fabien Roussel, qui a dit mercredi trouver "réducteur" le terme "islamophobie"
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/marche-contre-l-islamophobie-le-pcf-appelle-a-manifester-malgre-les-reserve

    –Refuse de signer l’appel à manifester contre les idées d’extrème droite
    Son refus de signer l’appel n’a pas fait l’objet de déclaration publique, mais son silence et l’absence de sa signature a fait grand bruit à gauche, notamment au sein même du PCF. Il a finalement manifesté en catimini à Lille
    https://www.appelpourleslibertes.com (absence de signature de Fabien Roussel)

    –Se positionne contre les réunions non-mixtes :
    "Les réunions segmentées selon la couleur de sa peau, sa religion ou son sexe, cela divise le combat", conclut Fabien Roussel.
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-il-faut-que-les-ecoles-ferment-plaide-fabien-roussel-pcf_43516
    –Veut renvoyer les réfugiés déboutés du droit d’asile
    https://twitter.com/LalutteCclasse/status/1403020323256258563?s=20
    ce qui contrevient au programme officiel du PCF (et ses propres déclarations passées)
    https://twitter.com/rouennes/status/1403394296687083520?s=20
    https://twitter.com/rouennes/status/1403390104245243911?s=20

    –Tellement facho que Valeurs Actuelles est séduit et lui consacre deux pages dans son dernier numéro (24 juin 2021)
    https://web.archive.org/web/20211113175525/https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/fabien-roussel-un-facho-chez-les-cocos

    –Philippe martinez (CGT) tacle Fabien Rousel :
    "Un scandale !" Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a vivement dénoncé mardi 22 juin, dans une interview aux journaux du groupe Ebra, "une sorte de glissement sécuritaire" des "politiques de gauche", dont Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) avec qui la CGT a longtemps eu des liens privilégiés.
    Alors que Fabien Roussel a lancé sa campagne présidentielle sur le thème de la sécurité, Philippe Martinez s’est insurgé contre " un scandale ". "Que des politiques de gauche, (Fabien) Roussel, (Jean-Luc) Mélenchon, des socialistes, proposent ça, qu’ils attaquent le droit d’asile, les travailleurs détachés, c’est grave ! C’est une sorte de glissement sécuritaire et les idées d’extrême droite aspirent tout le débat politique, même à gauche ", a-t-il fustigé.
    Philippe Martinez, qui a participé comme de nombreux militants PCF à la marche contre l’extrême droite du 12 juin, a affirmé ne pas "comprend(re) comment on peut manifester contre le racisme et prendre pour cible le droit d’asile...". "Nous, nous sommes clairs, nous nous battons pour la régularisation des sans-papiers", a-t-il affirmé.
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-idees-d-extreme-droite-aspirent-tout-le-debat-politique-meme-a-gauch

    Fabien Roussel défend la chasse, la corrida, et miss France
    https://www.politique-animaux.fr/chasse/fabien-roussel-soutient-les-chasses-traditionnelles-et-affirme-que
    Miss France
    https://twitter.com/slavignotte/status/1450575318369148932?s=20

    Roussel défend la chasse à la glue et “en a un peu marre des intellectuels condescendants qui donnent des leçons”

    (...)

    #PCF

  • Présidentielle 2022. La fédération du Parti Communiste du Nord attaquée, des tags anti-Roussel sur les murs de Lille _ france3-regions -
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/presidentielle-2022-la-federation-du-parti-communiste-d

    Alors que certains électeurs affirment que la candidature du communiste Fabien Roussel a empêché Jean-Luc Mélenchon d’accéder au second tour, les locaux de la fédération PCF du Nord ont été vandalisés à Lille. Des tags anti-Roussel ont fleuri sur certains murs de la ville.

    Le candidat du Parti Communiste à l’élection présidentielle et député du Nord Fabien Roussel a recueilli 2,28% des suffrages exprimés au soir du premier tour, soit 802 615 voix. Parallèlement, le candidat de la France Insoumise s’est hissé sur la troisième marche du podium avec 21,95%, à 421 420 voix de Marine Le Pen, arrivée deuxième derrière Emmanuel Macron. 

    Pour certains, la candidature du communiste a privé Jean-Luc Mélenchon d’accéder au second tour. "Les voix de Fabien Roussel nous ont manqué, incontestablement", a déclaré dans ce sens le député LFI du Nord Adrien Quatennens ce lundi matin.

    D’autres ont semble-t-il décidé d’exprimer leur déception non pas par des mots mais par des actes. Vraisemblablement mécontents de la participation du député du Nord à cette présidentielle, certains ont tagué des messages visant directement Fabien Roussel sur les murs de Lille.

    Un groupe d’un peu plus de 5 personnes s’en est même pris physiquement aux locaux de la fédération PCF du Nord, située rue d’Inkermann entre la place de la République et le théâtre Sébastopol.

    La porte de la fédération PCF du Nord vandalisée, une plainte déposée 
    Il était environ 21h30, dimanche 10 avril. Soit un peu plus d’une heure après la parution des premières estimations. "Nous étions dans la fédération du PCF lorsque 5 ou 7 personnes sont arrivées", raconte Karine Trottein, secrétaire fédérale du parti dans le Nord. 

    Elle est à la tête de la plus grande fédération PCF de France, avec 2 400 adhérents au compteur. « Ils ont ensuite pénétré dans le sas, nous ont insulté et nous ont exigé de leur ouvrir. Comme nous n’avons pas ouvert, ils ont cassé la porte avec une bombe de protoxyde d’azote ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/HeZzlN5mpDePJqIuLK735iZxexg/0x0:1920x1080/800x450/regions/2022/04/11/6254566b8f4ca_sergio-c41827-00-00-04-00.jpg

    Résultat : la vitre de l’entrée de la fédération a été brisée et devra être réparée. Une plainte a été déposée ce jour. "Il y a beaucoup de haine actuellement de la part de militants que je qualifierai de gauchistes vis-à-vis de Fabien Roussel et du PCF, témoigne la secrétaire fédérale. Depuis hier, on reçoit beaucoup d’appels d’insultes et de menaces". 

    Des tags anti-Roussel à Lille 
    Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages ont qualifié le candidat PCF de traître : "honte à lui", écrit un internaute. "Jadot et Roussel, vous êtres des grosses m*****", ajoute un autre. 

    Du virtuel au réel, il n’y a qu’un pas. Ce lundi matin dans les rues du quartier de Wazemmes à Lille, des tags anti-Roussel ont fleuri sur les murs. "Roussel = ennemi du peuple", peut-on lire à l’angle de la rue des Meuniers et de la rue Brûle-Maison. Juste à côté, un second message contenant des insultes à l’encontre du candidat communiste recouvre le mur.
    . . . . . .

    #élections #pcf #emmauel_macron #fabien_roussel

    • La mortalité infantile augmente en France #EnMarche Reporterre
      https://reporterre.net/La-mortalite-infantile-augmente-en-France

      Une étude montre que, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la mortalité infantile a augmenté en France depuis 2012. Parmi les causes de ce phénomène, la pauvreté et le manque d’accès aux soins.

      C’est une annonce qui va à l’encontre du sens de l’histoire. Le 1ᵉʳ mars, une étude parue dans la revue scientifique The Lancet https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776222000321 alertait sur une « augmentation historique de la mortalité infantile en France », soit la mortalité des nourrissons avant leur premier anniversaire.


      Cet indicateur, qui n’avait cessé de baisser depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, s’est tassé entre 2005 et 2012 avant de commencer à augmenter de 7 % entre 2012 et 2019. En recensant 3,56 décès pour mille naissances en 2017 contre 3,32 en 2012, la France descend à la 27ᵉ place dans le classement de l’OCDE https://data.oecd.org/fr/healthstat/taux-de-mortalite-infantile.htm , ex æquo avec la Pologne. En 1989, elle occupait la 9ᵉ position, juste derrière l’Allemagne.

      « Un point d’alerte sur la santé publique qui a vraiment du sens »
      Autant d’indices qui poussent les auteurs de l’étude à tirer la sonnette d’alarme. « La mortalité infantile est un point d’alerte sur la santé publique qui a vraiment du sens. Une baisse est le symbole d’un système sanitaire qui se porte bien. Au contraire, une hausse dénote d’un dysfonctionnement », dit à Reporterre Grégoire Rey, directeur du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès à l’Inserm et co-auteur de l’étude.

      En 1976, dans son ouvrage La Chute Finale (Robert Laffont), qui prédisait l’effondrement socioéconomique de l’URSS, l’anthropologue Emmanuel Todd, s’était appuyé sur cet indicateur, alors en berne, pour démontrer que le système soviétique était en bien plus grande difficulté que ne le laissaient paraître les autorités. Dans le cas français, les auteurs de l’étude se contentent de poser un constat sans en affirmer les causes — ce travail fait l’objet d’une recherche en ce moment même au sein de l’Inserm.

      Un lien entre lieu de naissance et surmortalité
      D’autres démographes se risquent pourtant à corréler la hausse de la mortalité infantile avec l’augmentation de la précarité. Outre les cas particuliers de la Guyane et de Mayotte, où les chiffres sont gonflés par les nombreuses femmes surinamiennes et comoriennes qui viennent accoucher après un voyage souvent périlleux, c’est dans les Antilles, à la Réunion et en Seine-Saint-Denis que l’on retrouve les taux les plus élevés de mortalité infantile.

      Selon les données les plus récentes de l’Insee https://www.insee.fr/fr/statistiques/2012741 [1], dans ce dernier département, très pauvre, le taux de mortalité infantile est de 5,3, soit près de deux points au-dessus de la moyenne métropolitaine. En Martinique et en Guadeloupe, il est même deux fois plus élevé que dans le reste du pays. « Aujourd’hui, même si on manque de données socioéconomiques [2], on peut affirmer que le lieu de naissance a une influence sur la mortalité infantile », dit à Reporterre Magali Barbieri, démographe à l’Institut national des études démographiques (Ined).
      https://www.francetvinfo.fr/pictures/1OvN-1YpJ-BAfaqNp2K-lfG6A9U/908x510/2017/01/17/phpfbzhdV_1.jpg
      Pauvreté et disparition des maternités
      « Les femmes migrantes sont surexposées aux situations sociales très difficiles comme l’isolement ou les violences domestiques. À cela s’ajoute des problèmes de communication et un manque de familiarité avec les institutions médicales, explique la chercheuse. Pendant leur grossesse, elles n’ont donc pas les capacités de bien s’insérer dans un parcours de soin adéquat. » La hausse de la mortalité infantile semble ainsi traduire un déficit de moyens de l’action sociale et de la prévention médicale.

      Si en France, il reste encore à l’état d’hypothèses parmi d’autres, le lien entre la pauvreté et la recrudescence de la mortalité infantile a clairement été établi en Grande-Bretagne, confronté à une situation similaire. Une étude publiée en 2019 https://bmjopen.bmj.com/content/bmjopen/9/10/e029424.full.pdf dans la revue médicale BMJ Open conclut par exemple que « l’augmentation sans précédent de la mortalité infantile entre 2014 et 2017 a touché de manière disproportionnée les régions les plus pauvres du pays, laissant les régions les plus riches intactes ». En tout, un tiers de l’augmentation de la mortalité infantile pourrait être imputée à l’augmentation de la pauvreté des enfants. Concrètement, cela s’expliquerait par les « réductions durables des prestations sociales accordées aux familles avec enfants depuis 2010 ».

      Si la hausse de la mortalité infantile apparaît comme un symptôme d’une pauvreté plus large, certaines décisions en matière de pure politique de santé ont aussi pu jouer dans le regain de la mortalité néonatale [3]. « Il est encore trop tôt pour avoir un chiffrage précis mais on peut estimer que la fermeture de nombreuses petites maternités explique en partie la stagnation et peut être aujourd’hui, la reprise de la mortalité infantile », assure Gérard-François Dumont, démographe et enseignant chercheur à la Sorbonne.

      40 % de maternités en moins en 20 ans
      Selon une étude du géographe Emmanuel Vigneron https://reporterre.net/La-fermeture-des-maternites-symbole-de-l-abandon-des-petites-villes , la logique de réduction des coûts aurait entraîné la disparition de 338 maternités sur 835 entre 1997 et 2019. Une situation qui, conjuguée au manque croissant de pédiatres, mettrait en danger la vie des enfants à naître, mais aussi des femmes qui accouchent. « Éloigner les maternités du domicile, c’est prendre le risque d’avoir des accouchements en urgence, ce qui peut se traduire malheureusement par la mort de bébés qui n’aurait pas eu lieu dans une situation normale », précise Gérard-François Dumont.

      Si les politiques sociales et de santé et de ces dernières décennies expliquent assurément une partie du problème, la communauté scientifique invite néanmoins à la prudence. Le phénomène étant inédit dans un pays développé, il reste peu étudié et pâtit d’un manque de données. D’autres facteurs sur lesquels nous avons moins de prise peuvent aussi entrer en jeu. Les auteurs de l’étude parue dans The Lancet estiment par exemple que les changements de définition de ce qu’est un « enfant viable à la naissance » qui ont eu lieu sur la période d’étude ont pu gonfler artificiellement les chiffres.

      Magali Barbieri, de son côté, évoque « l’augmentation du nombre de naissances multiples » liée aux stimulations hormonales auxquelles ont recours de plus en plus de femmes ou celle du nombre « d’accouchements de femmes âgées de plus de quarante ans ». En effet, ces deux derniers types de naissance sont plus difficiles pour des raisons strictement médicales. Les risques de mortalité infantile sont donc accrus.

      « On ne peut pas satisfaire de cette situation »
      Quoi qu’il en soit, le message des chercheurs est unanime. « Nous n’étions déjà pas satisfaits du taux de mortalité infantile, plus élevé que chez certains de nos voisins, notamment scandinaves où le taux de mortalité infantile oscille autour de deux enfants pour mille. On ne peut pas satisfaire de cette situation », insiste Grégoire Rey, qui appelle l’État à prendre conscience du problème et à investir dans la recherche pour répondre à ce nouveau défi.

      « L’urgence est d’obtenir des statistiques locales sur les causes, notamment celles relevant d’un problème socioéconomique, afin de pouvoir mener des politiques différenciées selon les territoires », estime de son côté Gérard François Dumont. À ce jour, si elle a fait grand bruit dans le petit monde des démographes, cette étude n’a entraîné aucune réaction des services de l’État.

      #naissance #femmes #mortalité #France #emmanuel_macron #macron #mortalité #Emmanuel_Todd #Todd #néolibéralisme #capitalisme

    • Les lycéens, ça coute moins cher que les ouvriers
      Paris-Roubaix : Pourquoi des lycéens sont chargés de retaper les pavés de l’enfer du Nord François Launay
      https://www.20minutes.fr/sport/3270107-20220412-paris-roubaix-pourquoi-lyceens-charges-retaper-paves-enfe

      Depuis vingt ans, les élèves du lycée horticole de Raismes retapent les secteurs pavés endommagés du Paris-Roubaix.

      Un partenariat né de la volonté de sauver une course menacée de perdre une partie de son patrimoine.

      Chaque année, trois semaines avant la course, ils reviennent faire leurs gammes sur les secteurs pavés. Pour bichonner et réhabiliter le parcours mythique de Paris-Roubaix, des centaines de jeunes de deux lycées horticoles du Nord se répartissent le boulot.


      De Troisvilles à Orchies pour le lycée horticole de Raismes, d’Orchies à Roubaix pour le lycée horticole de Lomme. Leur mission : retaper les secteurs abîmés, histoire d’éviter au maximum des chutes aux coureurs le jour de la course. Une idée et un partenariat qui date de 2002. Vingt ans après, Jean-Marie Dubois, proviseur du lycée horticole de Raismes à l’époque et grand passionné de la course, se souvient.

      « La course était menacée de disparition à court terme »
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  • Pourquoi la bourgeoisie adore-t-elle le « communiste » Fabien Roussel ? Frustration magazine, Nicolas Framont, Illustration par Antoine Glorieux
    Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à l’élection présidentielle, a une hype incroyable dans les dîners mondains. En quelques jours, il a reçu les hommages d’Alain Finkielkraut (éditocrate prolophobe), Christophe Castaner (éborgneur de gilet jaune), Jean-Michel Blanquer (ministre de l’instruction patriotique), David Le Bars (syndicat des commissaires de police), Laurent Alexandre (éditocrate eugéniste décomplexé), Jean Quatremer (éditocrate eurobéat), Michel Onfray (éditocrate anarcho-réac) et même Gérald Darmanin (ministre du sexisme et de la répression des masses) – le tout compilé dans cette vidéo https://twitter.com/MarxFanAccount/status/1490727837191573505 . Mais aussi Raphaël Enthoven, Bernard Guetta… Bref, les représentants idéologiques et politiques de la classe bourgeoise adorent… un communiste ?! Mais que s’est-il donc passé pour que le grand parti des travailleurs, celui qui faisait trembler la classe dominante française pendant des décennies, ait engendré en 2022 un candidat qui reçoit tous ses honneurs ? 

    1 – Un programme politique “communiste” qui n’effraie plus le bourgeois
    Longtemps, le Parti Communiste a incarné les intérêts de la classe laborieuse face à ceux de la bourgeoisie. Mais ça, c’était avant.
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    2 – De l’anti-écologisme faussement populo au diapason de Fleury-Michon
    Mais qu’importe la lutte des classes, puisque l’obsession principale de Fabien Roussel c’est la BONNE VIANDE. Depuis janvier, le candidat du PCF est plus remonté que le patron d’un Hippopotamus : tout heureux d’une polémique médiatique l’opposant à l’écologiste Sandrine Rousseau au sujet de la nécessité de donner accès aux « classes populaires » à de la « bonne viande », il en a fait son sujet de prédilection. Dans un meeting récent, il précise ses intentions : ce qu’il veut, c’est offrir de la « bonne vieille viande bien de chez nous » au bas peuple. Merci mon seigneur, vous êtes bien bon.
    https://lh6.googleusercontent.com/z2OGPmRKC-Ge4qbkedIqsvZ0knYyzfGD4yE7cmdaqm6IJSLX3cXPfloRveJE_
    Le siège du Parti Communiste, conçu par l’architecte Oscar Niemeyer … ah non attendez
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    3 – Derrière le candidat communiste, un éditocrate pro-capitaliste
    Roussel est journaliste, fils de journaliste, mais n’a de cesse de défendre ses origines “populaires” en insistant dès qu’il le peut sur son appartenance à la “France périphérique”. S’il plaît tant aux bourgeois, c’est qu’en dépit de son extraction, il apporte la même pseudo-caution « classes populaires » aux questions dites « sécuritaires », où son positionnement est au diapason de toute la classe dominante. Ainsi, il s’est rendu, comme Eric Zemmour ou Yannick Jadot, au rassemblement des syndicats de policiers à Paris, en mai 2021, où avait été notamment attaquée l’institution judiciaire accusée de laxisme. En juin, il affirmait que les réfugiés déboutés du droit d’asile avaient vocation à repartir chez eux, à rebours des positions habituelles de son parti sur le sujet. A la pointe du combat idéologique (non), Roussel n’hésite pas à parler d’assistanat, donnant une caution communiste à ce terme que les idéologues bourgeois ont mis des décennies à construire pour culpabiliser les bénéficiaires des assurances collectives. #Ambroise_Croizat, créateur communiste de la Sécurité sociale, doit se retourner dans sa tombe… Bref, Fabien Roussel est parfaitement aligné sur la pensée dominante en matière d’immigration, de sécurité et même de social et l’on comprend mieux pourquoi il plaît tant aux bourgeois.
    . . . . .
    4 - Sauver la petite entreprise PCF et donner des jobs aux copains : Roussel, un petit patron comme les autres
    Mais alors, pourquoi fait-il tout ça ? Ne faut-il pas être porté par des idéaux pour sacrifier comme ça sa vie, sa tranquillité, à se lancer ainsi dans une campagne électorale qui vous fera affronter en direct Léa Salamé, Nathalie Saint-Cricq ou Cyril Hanouna ? C’est épuisant rien que d’en parler, alors pourquoi Fabien Roussel se donnerait-il tout ce mal, si c’est pour être simplement un énième idéologue de la bourgeoisie, même pas payé en plus ?
    Eh bien c’est qu’il a un business à faire tourner, ce que n’importe quel bourgeois peut comprendre. Le Parti Communiste est une grosse entreprise endettée,
    . . . . . .
    L’article gratuit et dans son intégralité : https://www.frustrationmagazine.fr/roussel

    #pcf #fabien_roussel #Gôche #bourgeoisie #gauche #lutte_des_classes #business #éditocrate #france
     

    • Fabien Roussel : Le candidat "Communiste" chouchou du Système #EnMarche

      https://www.youtube.com/watch?v=hGqo9GjWbwE

      Comment un homme labellisé de gauche, de surcroit issu du Parti Communiste, peut-il susciter l’engouement de personnalités comme le philosophe et polémiste Alain Finkielkraut, l’animateur Cyril Hanouna, ou encore de la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur Marlène Schiappa ? Pour le co-rédacteur en chef de Frustration magazine Nicolas Framont, auteur d’un article intitulé "Pourquoi la bourgeoisie adore-t-elle le « communiste » Fabien Roussel ?", le candidat du PCF à l’élection présidentielle est salué par la droite car il ne tient plus vraiment des positions de gauche. Qu’il s’agisse de l’écologie, des violences policières ou encore de la lutte contre le racisme et l’islamophobie, Fabien Roussel "se range plutôt du côté de la classe dominante". Pour aller plus loin, Théophile Kouamouo s’est entretenu avec lui depuis le plateau du Média.

  • Ce soir sur tf1, on te parle de Pecresse, on interviewe zemmour, on te fait un reportage sur les jeunes avec macron en porte à porte, et on te dit qu’à gauche, la dynamique est du côté de Roussel qui passe de 3 à presque 5%... Ils ont aussi montré poutou et taubira, ainsi que arthaud... #lol Ah, l’interview de zemmour, il a pu se féliciter que le grand remplacement est au coeur de la campagne sans que la journaliste y trouve à redire.
    Bon, finalement, si la dynamique est du côté de Roussel... Faut peut être y réfléchir... Parce qu’à priori ya pas d’autre candidat...

  • Fabien Roussel, Don Quichotte d’un communisme introuvable
    https://www.contretemps.eu/roussel-pcf-communisme-elections-strategie-melenchon-gauche

    Un double mystère entoure la campagne de Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français pour la prochaine élection présidentielle. Comment un candidat qui recueille invariablement entre 1 et 3% dans les sondages d’opinion peut-il être autant invité dans les « grands » médias ? Comment le candidat d’un parti communiste peut-il recevoir à ce point les louanges de politicien·nes de droite voire de journalistes et d’idéologues réactionnaires ?

    C’est à dissiper ce double mystère que s’attache ici Paul Elek, ancien militant du PCF. Il montre en particulier que la campagne de Fabien Roussel, loin de permettre la relance d’un projet de rupture avec le capitalisme, a essentiellement pour objectif de faire exister l’organisation par une stratégie de distinction vis-à-vis du candidat de gauche qui avait frôlé le 2nd tour en 2017, à savoir Jean-Luc Mélenchon.

    Cela amène Fabien Roussel à prendre régulièrement pour cible ce dernier, et à alimenter les poncifs réactionnaires que ne cessent de marteler les médias dominants à l’encontre de la gauche dans son ensemble (sur la laïcité, la sécurité, le terrorisme, l’écologie, etc.). En outre, alors même que Roussel prétend reconquérir les classes populaires, il se situe dans la plupart des sondages à 4-5% dans les catégories intermédiaires et supérieures, contre 1-2% dans les catégories populaires.

    Ce texte est une contribution au débat tactique et stratégique à gauche. Elle ne reflète pas la diversité des points de vue au sein de la rédaction de Contretemps mais elle nous a semblé importante et en appelle d’autres.

    ***

    « Le social-chauvinisme, c’est l’opportunisme sous sa forme la plus achevée. Il est mûr pour une alliance ouverte, souvent vulgaire, avec la bourgeoisie et les états-majors » (Lénine, « L’opportunisme et la faillite de la 2e internationale », Vorbote, 1, 1916) (...)

    Une stratégie qui renforce la droite

    Face à la perte continue des bastions électoraux communistes, le nouveau secrétaire national du Parti communiste français a en effet misé sur une nouvelle stratégie, inspirée de considérations très personnelles. Dans son ouvrage Ma France- heureuse, digne, solidaire, Fabien Roussel accuse par exemple à demi-mot les directions précédentes d’avoir « laiss[é] au seul Front national la mainmise sur des sujets comme la nation, la souveraineté, la sécurité, le vivre-ensemble ».

    Explication un peu courte des succès du FN, tant tous ceux qui à gauche se sont essayé ces dernières décennies à jouer ces cartes du « nationalisme de gauche » ou du sécuritaire ont non seulement sombré politiquement (Chevènement, Valls, etc.) ou sont demeurés absolument marginaux (PRCF, Kuzmanovic, etc.). Ne parvenant jamais à conquérir l’électorat populaire, ils ont toutefois assurément contribué à l’hégémonie réactionnaire. Ce type de politique prônée par le nouveau secrétaire national du PCF et ses alliés paraît ainsi relever plutôt d’une nostalgie impuissante, qui concourt avec son adoration pour Georges Marchais, que d’une stratégie politico-électorale capable de reconstruire l’influence du PCF.

    Roussel estime en outre que la gauche a « tiré un trait sur l’électorat populaire », ce qui est vrai à l’évidence du Parti socialiste (bien souvent en alliance, locale et/ou nationale avec le PCF…) mais pas – dans la période récente – de LFI. Cette force était en effet parvenue en 2017 – avec le soutien du PCF cette fois – à obtenir de bons résultats dans les classes populaires, ce qui constituait une base sérieuse pour la reconquête durable de cet électorat : 25% parmi les ouvriers·ères, 24% chez les employé·es, 32% des chômeurs·ses. Bruno Cautrès parlait ainsi, pour qualifier le vote pour Jean-Luc Mélenchon, de « vote néocommuniste », même si « la géographie électorale du candidat de La France insoumise ne se résume pas à [cette] seule dimension ».

    André Chassaigne, artisan de la victoire du texte « manifeste » et président du groupe parlementaire des communistes à l’Assemblée nationale, estime de son côté qu’« il faut aller chercher ceux qui s’abstiennent et ceux qui votent en faveur de l’extrême droite », et que le Parti communiste a abandonné ses fondamentaux « au nom d’une forme de boboïsation intellectuelle ». Résultat, « le Parti communiste a[urait] perdu ses bases ouvrières parce qu’il a délaissé la valeur travail ». Pour André Chassaigne la faiblesse de la gauche serait d’ailleurs telle « qu’il est illusoire d’espérer être au second tour », une thèse désespérante visant à justifier une politique solitaire en vue de la sauvegarde de la boutique.

    Dans sa recherche d’un âge d’or perdu, qui comme tous les âges d’or est réécrit au prisme d’obsessions présentes, Fabien Roussel rencontre donc une difficulté majeure. Le secrétaire national du Parti communiste doit se démarquer de Jean-Luc Mélenchon avec lequel les communistes partagent une grande partie de leurs propositions programmatiques. Pour cause, ils l’ont défendu ensemble à deux reprises, et avec succès, lors de l’élection présidentielle. Du NPA à La France insoumise en passant par le PCF, les organisations à la gauche du PS partagent toute une série de revendications similaires comme la hausse du salaire minimum, la défense des services publics, la lutte contre la précarité, un certain degré de rupture avec l’économie de marché, etc. Dans ces conditions, difficile de se singulariser sur le projet social...

    • « Merci Contretemps ! de publier mon article sur la campagne de #Roussel qui sert de faire-valoir pour la droite réactionnaire contre notre camp social. Chez les classes populaires, cette stratégie opportuniste ne porte pourtant pas ses fruits car elle se fait contre elles. #PCF
      Paul Elek »

  • La révolution par l’amitié, Dionys Mascolo, présentation de l’éditeur de ce recueil qui parait à La Fabrique
    https://lafabrique.fr/la-revolution-par-lamitie

    Né le 11 février 1916 à Saint-Gratien dans une famille d’immigrés italiens, Dionys Mascolo exerce divers petits métiers avant de devenir lecteur chez Gallimard où il fait la connaissance de Marguerite Duras. Pendant l’Occupation, il entre avec elle et son mari Robert Antelme dans la Résistance au sein du Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés, dirigé par François Mitterrand. L’appartement de Duras, rue Saint-Benoît, sert de camp de base au mouvement. À la Libération, Mitterrand et Mascolo vont récupérer Antelme, agonisant à Dachau et le ramènent à Paris (Duras l’a raconté dans La Douleur). Le « groupe de la rue Saint-Benoît » s’élargit au contact d’intellectuels tels que Maurice Blanchot, Jean Schuster, Maurice Merleau-Ponty, Claude Roy, et surtout Edgar Morin qui convainc Mascolo, Antelme et Duras d’adhérer au parti communiste. Entre-temps, Antelme et Duras se sont séparés et en 1947 Mascolo épouse Duras dont il aura un fils, Jean.

    Les trois amis ne restent pas longtemps au parti : en 1950 ils sont exclus pour avoir marqué leur opposition au contrôle que les communistes, en bons disciples de Jdanov, entendent appliquer aux arts et aux lettres (« le réalisme socialiste »). Mascolo restera cependant toute sa vie fidèle à l’idéal communiste : il est l’un des rares à avoir conservé le mot tout en lui donnant un sens entièrement différent de celui du parti. En 1953, il publie chez Gallimard Le Communisme, gros livre de lecture difficile, vive critique du milieu intellectuel et de l’humanisme de gauche.

    Mais Mascolo ne se limite pas à des exercices théoriques. En 1955, avec Maurice Blanchot, Jean Schuster et Gérard Legrand, il est à l’initiative du Comité d’action des intellectuels français contre la poursuite de la guerre en Afrique du Nord. Deux ans plus tard, désormais séparé de Duras, il participe au Cercle international des intellectuels révolutionnaires qui défend les victimes de la répression coloniale mais aussi les dissidents hongrois et polonais. Cette activité anticolonialiste culmine en septembre 1960 avec la Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie, que Mascolo rédige avec Schuster et Blanchot. Le retentissement de cette déclaration, connue sous le nom de « Manifeste des 121 », est énorme – parmi les signataires on compte Sartre et Simone de Beauvoir, Pierre Boulez, André Breton, Guy Debord, Édouard Glissant, Henri Lefebvre, Michel Leiris, François Maspero, Nathalie Sarraute, Claude Simon, Jean-Pierre Vernant... – et L’Aurore titre le 7 octobre : « Les intellectuels français à ceux de Sartre : “les apologistes de la désertion sont des imposteurs et des traîtres” ».

    Dans les années 1960, Mascolo est tenté par la nouveauté politique que représente le régime cubain. Il se rend à La Havane avec un groupe d’intellectuels et rencontre Castro. Cette proximité cesse d’un coup en 1968, quand Castro donne publiquement son accord à l’intervention des troupes du pacte de Varsovie à Prague.
    Mascolo est très actif au cours de mai 1968 à Paris. Avec Maurice Blanchot, il est à l’origine d’un Comité d’action étudiants-écrivains qui publie une revue, Comité, dont il est l’un des principaux rédacteurs.

    Par la suite, Mascolo reste publiquement dans l’ombre mais ne cesse de travailler sa conception particulière du communisme, dont on suivra le développement dans les pages du présent ouvrage. On y verra que pour lui, l’amitié et la pensée théorique sont indissociables et que, comme il l’écrit dès 1953, « le communisme n’a pas à se décrire en soi. C’est à nous de le faire ».

    avec ce cas Mitterrand, en écho à une remarque récente ici "il n’était toujours pas possible de reconnaître officiellement que certains anciens de la Résistance avaient pu servir loyalement le régime de Vichy, y compris dans une logique de « revanche », au moins au début"
    https://seenthis.net/messages/947121#message947196

    #Dionys_Mascolo #intellectuel #communisme #PCF #amitié #Résistance #occupation #Guerre_d'Algérie

  • [Macron] représente une sorte de condensé de la circulation et du traitement des idées dans une classe politicienne où la distance entre droite et extrême droite s’amenuise à la même vitesse que celle entre la gauche et la droite.

    Jacques Rancière
    https://seenthis.net/messages/944724

    Marine Le Pen lisse son discours sur l’identité pour amadouer la « gauche républicaine »
    https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/01/19/presidentielle-2022-marine-le-pen-lisse-son-discours-sur-l-identite-pour-ama

    A l’approche de sa troisième élection présidentielle, la candidate du Rassemblement national s’est peu à peu approprié la critique « anti-woke » présente dans une partie de la gauche.

    Printemps 2021. Un parfum de légumes mijotés flotte dans sa cuisine. Ce dimanche d’avril, à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines), Marine Le Pen prépare un couscous-merguez. Son invitée arrive. Voix douce, ligne athlétique et coupe afro, Rachel Khan a publié l’essai Racée (L’Observatoire, 2021), qui étrille ce qu’elle nomme la « pensée victimaire » des nouveaux antiracistes. Née à Tours d’un père gambien musulman et d’une mère juive d’origine polonaise, elle croise le fer contre l’assignation identitaire avec un mordant qui séduit jusqu’à la droite conservatrice… et a tapé dans l’œil de la présidente du Rassemblement national (RN).

    Rachel Khan, aujourd’hui, coordonne un groupe de travail de La République en marche sur l’immigration, l’intégration et la laïcité, pour la future campagne d’Emmanuel Macron. La ministre chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa, l’a faite marraine du Prix de la laïcité ; le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, lui a remis le Prix littéraire des droits de l’homme. En juillet, elle avait vu son essai couronné du Prix du livre politique à l’Assemblée nationale, où elle avait fustigé « une colonisation woke et racialiste », qu’elle assimile au racisme, et prôné « une identité infinie en relation avec l’autre ».

    Mais à l’heure où son livre paraît, en mars 2021, le ciel est orageux pour l’ancienne conseillère de Jean-Paul Huchon à la région Ile-de-France. Une avalanche d’attaques s’abat au sein d’une gauche déchirée sur l’identité, l’égalité et la laïcité. Le 16 mars, Rachel Khan reçoit un SMS. Son expéditeur lui confie son « sempiternel sentiment d’injustice qui [l]’étreint devant tant de méchanceté et de sectarisme ». « Je volerais bien à ton secours, mais pas sûr que ça n’aggrave pas la situation. Nous t’assurons de notre soutien, même discrètement. » Signé : « Marine Le Pen ».

    Un profond désaccord

    La patronne du RN sait le nom Le Pen radioactif. Discrètement, un rendez-vous est organisé par l’entremise d’un ami, Verlaine Djeni, ancien militant Les Républicains actif sur le site d’extrême droite Boulevard Voltaire contre le mouvement Black Lives Matter, né en soutien des Afro-Américains victimes de violences policières. A table, Rachel Khan découvre en Marine Le Pen une femme attachante et fragile… comme torturée par des démons traînés dans l’héritage de Jean-Marie Le Pen. « Ta campagne, c’est comme un championnat, lui souffle l’ancienne sportive de haut niveau. Tu dois gagner sur toi-même. » Et enterrer les marqueurs du Front national.

    Un profond désaccord sépare toutefois les deux femmes. Très opposée à la binationalité, Marine Le Pen veut imposer aux Français possédant un passeport extra-européen de choisir. En 2017, déjà, elle avait hérissé les communautés franco-libanaise et franco-israélienne, puis rétropédalé en imaginant des exceptions pour quelques pays… Quitte à traiter les Français à la carte, selon leurs origines. Rachel Khan, française et gambienne, plaide pour la culture et l’éducation ; son hôtesse n’envisage qu’interdit et sanction. Un malaise persiste que ne parvient pas à dissiper la photo souvenir prise avec la chef de file populiste, vite effacée.

    Cette rencontre n’était-elle qu’un malentendu ? A moins que, dans le secret gardé par Marine Le Pen, d’improbables chemins de convergence se soient esquissés ? L’idée que la patronne historique de l’extrême droite puisse gagner l’Elysée inquiète moins Rachel Khan que l’activisme des « indigénistes ». Ce sont eux, se désespère l’écrivaine en privé, qui attisent les blessures identitaires au point d’être « responsables de la mort de Samuel Paty », l’enseignant décapité par un terroriste islamiste.

    Une partie de la gauche dénonce avec force une « tenaille identitaire » entre l’extrême droite et les mouvements dits « woke », accusés de diviser la société. Son chef de file, Manuel Valls, qui vient de publier Zemmour, l’antirépublicain (L’Observatoire, 140 pages, 12 euros), voit dans les yeux doux de Marine Le Pen une manœuvre tactique limitée, mais non dénuée d’effets. « A force d’abandonner la nation, la laïcité, de céder à l’islam politique, un pan de la gauche s’est affaissé, déplore l’ancien premier ministre. Ça libère des énergies, ça ouvre des espaces. Une partie de l’électorat de gauche est déjà passée au lepénisme il y a trente ans. Aujourd’hui, la peur de l’islam s’additionne à l’effondrement ouvrier. Est-ce que cette peur peut dominer ? Il ne faut pas l’exclure. »

    « Il y a une convergence »

    Au RN, on a flairé cet air du temps, dans la logique du tournant laïciste que Marine Le Pen a opéré en purgeant son courant catholique traditionaliste. Son conseiller spécial, Philippe Olivier, confiait lorgner « la gauche républicaine et laïque » qui s’élève contre un islam conservateur. Bruno Gollnisch, ancien numéro deux du Front national, s’esclaffait devant sa télé : « Nos constats sont partagés par [l’ex-député socialiste et cofondateur de SOS-Racisme] Julien Dray, c’est extravagant ! Il est devenu plein de bon sens, il parle comme Le Pen. »

    En écho, le président du RN, Jordan Bardella, se félicite après une interview où il a qualifié le rappeur Youssoupha de « racaille » : « Le Printemps républicain tient un discours similaire au nôtre. J’écoute [le président du mouvement] Amine El Khatmi sur CNews et je pourrais dire la même chose. Il y a une convergence entre deux milieux infranchissables. » Un piège facile, tendu à une gauche éparpillée, laquelle perçoit un peu moins Marine Le Pen comme la figure d’une extrême droite nationaliste et xénophobe, selon le dernier baromètre Kantar Public pour Le Monde.

    La députée du Pas-de-Calais a donc affûté sa critique des militants antiracistes. « Ce sont eux, les vrais séparatistes », assène-t-elle lors du débat à l’Assemblée sur le projet de loi « séparatisme » au printemps 2021. « Ces théories sont anticonstitutionnelles et comparables au Ku Klux Klan », dit-elle au Monde début janvier, le jour où la Sorbonne accueille un colloque controversé « anti-wokisme ». Ce concept fourre-tout, peu connu des Français, l’est moins encore des seuls électeurs du RN, selon un sondage de l’IFOP de février 2021.

    Au congrès du parti à Perpignan, le porte-parole du RN Sébastien Chenu avait longuement discouru contre la « culture woke », décriant le fait qu’« il y a une égalité raciale à imposer » et « d’éternelles victimes »… La salle avait applaudi mollement. Qu’importe, Marine Le Pen renouvelle son discours identitaire au nom de la République et de « l’unité nationale », dans l’objectif, le moment venu, de dissuader une partie des électeurs de gauche de se mobiliser contre elle.

    Sa vision n’a pourtant guère évolué. Chantre d’une « société unifiante », elle combat les politiques de lutte contre les discriminations qu’elle juge déviantes. Une réflexion à l’Opéra de Paris pour mieux représenter la diversité dans les ballets ? Elle s’alarme que des œuvres de Rudolf Noureev disparaissent du répertoire « au nom d’un antiracisme devenu fou ». Mieux refléter la population française à la télévision ? Elle accuse le CSA de publier « une sinistre comptabilité ethnique ». Quand le chef de l’Etat confie à des historiens le soin d’exhumer des héros français nés de l’immigration, de Marc Chagall à Paulette Nardal, elle le qualifie de « grand séparatiste » et fustige « un concours pour trouver 300 noms d’Arabes et de Noirs ». « Il n’y a pas de héros arabes pour les Arabes, noirs pour les Noirs… », poursuit-elle, omettant que ces noms enrichissent le corpus de tous les Français.

    Se montrer humaine

    Si le RN accuse les activistes de la gauche intersectionnelle de « détester ce pays », il fait planer ce soupçon sur les Français d’origine étrangère. Karim Benzema aussitôt réintégré dans l’équipe de France, les cadres de Marine Le Pen relaient une « fake news » circulant dans les milieux d’extrême droite selon laquelle le footballeur se sentirait plus algérien que français. Une défiance liée à un projet de discrimination assumée des étrangers, porté par une vision nativiste, selon laquelle plus l’on est perçu comme étant présent de longue date dans le pays, plus l’on y est légitime.

    Mais, à l’inverse de son père, Marine Le Pen se garde de citer la théorie raciste du « grand remplacement ». C’est en plus habile politique qu’elle surfe sur les peurs culturelles et identitaires. Elle affirme que l’islam est compatible avec la République, point de bascule qui la distingue d’Eric Zemmour. Tout faux pas, sait-elle, lui revient en boomerang. En mars 2021, elle répond aux accusations de xénophobie et de racisme sur BFM-TV : « Moi je n’ai pas de sentiments négatifs à l’égard des étrangers, j’ai aucune haine, aucune peur. » Mais pour l’illustrer, elle évoque… l’outre-mer. Les soutiens d’Emmanuel Macron s’empressent de souligner ce raccourci qui assimile étrangers et Français ultramarins par la couleur de peau.
    Jouer l’unité pour pénétrer des « milieux infranchissables », mais aussi se montrer humaine, libérée des « forces internes » du lepénisme. Ostracisée à l’école, boudée par la clientèle lorsqu’elle se rêvait avocate, Marine Le Pen dit avoir souffert de l’exclusion. « Je sais ce que c’est d’être discriminée, s’épanche-t-elle auprès du Monde. Dans les élites, je suis la seule à l’avoir été vraiment. C’est pour ça que je suis aussi dure, que je veux séparer le bon grain de l’ivraie. » « Marine n’a jamais été le diable. Il y a de petits diables mais elle essaie de les écarter, la défend Wallerand de Saint-Just, rare historique gravitant encore dans sa garde rapprochée. Notre slogan, c’est “Les Français d’abord” ; ça veut dire qu’il peut y avoir les autres ensuite. »
    Quelques mois après son couscous dominical, Marine Le Pen a abandonné sa chasse à la binationalité. Elle veut toujours soumettre les binationaux à la déchéance de nationalité en cas de crimes graves, et traquer les « complices » de « l’idéologie islamiste ». Mais l’interdiction d’appartenir à deux pays disparaît de son projet sur l’identité et l’immigration, puis de son programme pour 2022. « Cela inquiète inutilement les Français d’origine étrangère », glissait la candidate cet automne, persuadée que « la France a changé »… et décidée, surtout, à montrer qu’elle n’est plus tout à fait la même.

    #gauche_républicaine #PS #PCF #Printemps_républicain #LREM #RN

    • Et ça risque bien de fonctionner !

      Présidentielle : Marine Le Pen vue comme « un danger pour la démocratie » par seulement 50 % des Français.
      Zemmour aura vraiment été l’idiot utile de la dédiabolisation définitive du RN !

      C’est pourquoi le seul choix possible malgré l’excellente tribune de Jacques Rancière, c’est le vote de rupture pour un meilleur Avenir en commun.
      Même les troskistes de la 4ème Internationale (pour avoir assister à l’une de leur réunion dans mon département) préconisent d’utiliser ce vote pour rompre avec le système.

      Ensuite il sera toujours temps de s’organiser pour la mise en place de mouvements autonomes type notre Dame des Landes ou de se réapproprier les moyens de production ou de reconstruire des structures, des lieux de délibération ...

      Sinon seule une catastrophe écologique, ou une révolte de masse et grêve générale qui à elles deux ne sont pas prêtes de se produire, nous permettra de retrouver cette époque où existait une organisation solidaire de la vie et des formes de solidarité sociale.

      Amen ! :)))

    • mais moi aussi j’avais [edit j’aurais !] pu l’utiliser ce vote ! mais avec la manière d’essayer de concrétiser la promesse de vaincre qu’ils se ont faite (dénégation galavanisatrice ? sans doute, mais ça rend bête) la LFI en fait beaucoup pour l’interdire.

      la seule chance de pouvoir en faire usage, pour ce qui me concerne, c’est une occasion surgie du réel les contraignent au vrai. ça a pas été le cas de la pandémie. je suis pas sûr que vienne un grève importante ou une mobilisation lycéenne qui serait en mesure de les faire obéir, en plus de prétendre diriger (vers tant d’ornières, voire le précipice, cf. la porosité avec des thèses et postures fascisantes sur fond de virilisme et de « pensée » en majesté...).

  • Gabriel Lattanzio sur touiteur:
    https://twitter.com/GabLattanzio/status/1480430228660961284

    Je crois que tout le monde n’a pas bien mesuré à quel point la @FranceInsoumise a gravement fauté en entretenant de bien mauvaises relations dans le cadre du mouvement anti-pass.

    Partons de ces deux photos.

    Un 🧵.

    Sur la photo de gauche, cet homme roux est un nazi. Pas d’exagération de ma part. Il se définit comme tel sur ses réseaux. Il crache sa haine des juifs. Son ami à la casquette, Merlin, est un anti-masques qui diffuse des papiers disant que la vaccination est un génocide.

    Dans la photo de droite, la député @SabineRubinFI93 soutient Merlin dans un long entretien fin décembre, et relaie une campagne de financement en sa faveur. N’y est pas fait mention son appartenance au collectif de fake news de Louis Fouché, reinfocovid.

    Bien sûr, la vie est pleine de bons bougres qui se sont perdus dans de mauvaises causes. Et il faut parler à tout le monde. Mais c’est autre chose quand un parti politique finance des militants de la fake news, et leur fait de la publicité.

    Le discours de Merlin depuis deux ans est la stratégie des défiants sans conscience collective : il défend la liberté et veut « simplement vivre ». Et sitôt qu’on creuse, on voit qu’il diffuse des textes d’Astrid Stuckelberger.

    https://www.conspiracywatch.info/astrid-stuckelberger

    Dans cette vidéo de BFM, on trouvera Merlin raconter une scène où il aurait héroïquement refusé d’être piqué :
    https://www.youtube.com/watch?v=BTb0DKltScE

    @SabineRubinFI93 a donc fauté. Mais est-ce une bourde ? En juin 2021, après la première campagne de vaccination, elle défendait l’ivermectine dans une intervention dans laquelle l’efficacité des vaccins est conditionnelle, et où elle parle de... VIH.
    https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-39474QE.htm

    Quand j’ai dit sur la page FB de Rubin que ce Merlin n’était pas fréquentable, j’ai été attaqué. Je serais un allié des labos américains, of course.

    On disait autrefois que l’antisémitisme était le socialisme des imbéciles. Le complotisme est lui l’insoumission des crétins.

    Depuis des mois, @JLMelenchon dit que l’Etat n’a pas été « convaincant ». Mais qu’a fait la FI pour aider à la clarté ? Ils ont soufflé sur les braises des pyromanes. C’est une chose d’échanger avec des sceptiques. C’est une autre de soutenir les menteurs.

    En 2022, on avait un boulevard à gauche ! La droite de Macron a menti sur les masques. Ils ont menti sur l’école. Ils ont abimé le système de santé. Et voilà que le leadership de gauche a trouvé le moyen d’être encore plus mauvais.

    Les dégâts sont pérennes : les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

    J’ai le souvenir de toutes ces discussions pénibles dans lesquelles mes interlocuteurs balançaient le sempiternel « les extrêmes se rejoignent », et à quel point ça me blessait. Et bien le cauchemar est réalisé, le premier parti de gauche n’a aucune vigilance sur ses alliés.

    Et qu’on ne m’accuse pas d’être un militant En Marche. J’ai plus d’une centaine d’apparitions médiatiques critiquant le gouvernement, sur la jeunesse ou sur le covid.

    En Marche est un ennemi. Mais je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

    Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

    • La gauche meurt surtout par sa rupture avec les classes populaires et ses affinités avec le libéralisme. Partout en Europe c’est la fin de la sociale démocratie !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Hidalgo s’est fait virer du cortège de l’éducation nationale !

      L’escroc Taubira au service de la Macronie va s’entourer de tous ceux qui sont restés planqués durant les #giletsjaunes pour séduire !

      https://seenthis.net/messages/943909

      « L’union de la gauche n’aura pas lieu, elle n’a jamais eu la moindre chance d’avoir lieu. »

      #France-Insoumise-bashing

    • Je fais allusion aux propos de ce jeune homme bien prétentieux qui veut faire le buzz et qui dans ses tweets dénigre la France Insoumise :

      les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

      Et il existerait un mouvement "pro"pass propre ?, et les comptes insoumis qui ne suivent pas Fouché/Di vizio ...? C’est ajouter de la confusion à la confusion, utiliser des #amalgames-dégueulasses, ça sert quelle cause ?

      je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

      Ah oui ! Monsieur sait ! et qu’est ce qu’il en sait ? Mélenchon est lui même vacciné ainsi que tous les députés FI.
      Il aurait mis des purificateurs d’air, des capteurs de Co2 dans toutes les écoles ça c’est sur ! Et concernant le vaccin, oui on aurait eu plus de choix !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Encore un social démocrate en perdition. Avec ce genre de propos c’est 5 ans de plus avec Macron ! Zemmour, Le Pen ou Pécresse.

      J’espère que comme syndicaliste Snes-FSU, Gabriel Lattanzio ne va pas se contenter des miettes ridicules obtenues lors de la grêve des enseignants.

    • Mélenchon avait prononcé un long réquisitoire à l’Assemblée contre la "loi séparatisme" et ses amalgames https://www.huffingtonpost.fr/entry/melenchon-contre-la-loi-separatisme-fait-un-long-requisitoire_fr_6018
      mais s’était abstenue en février 2021 lors du vote de l’article 4 de cette loi instaurant un « délit de séparatisme » (voté par le PCF), permettant son adoption à l’unanimté.

      Ils se présentent désormais comme des défenseurs des Musulmans, mais se sont abstenus aujourd’hui lors de l’adoption par l’Assemblée nationale d’une "résolution dénonçant le traitement des #Ouïghours par la Chine", le “caractère génocidaire” de la répression à l’encontre de cette minorité musulmane et les “crimes contre l’humanité”
      https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/060221/delit-de-separatisme-lfi-s-abstient-et-le-pcf-vote-l-article-repress

      Bon, j’essaie de suivre ces chinoiseries. Ils pensent que l’abstention c’est de droite et comme la victoire qui vient tient au vote des abstentionnistes, faut ce qu’il faut. Ils ont dû être mal conseillés. La position de Clémentine Autain n’y aura rien changé.

    • La mention de génocide impliquerait de fait une intervention internationale sous l’égide de l’ONU, et selon le député communiste Jean-Paul Lecocq cette résolution n’était « pas à la hauteur des enjeux ». Il soutient que la reconnaissance de génocide « n’appartient pas au législateur mais au juge international », et que cette proposition de résolution entretiendrait une sorte de « concurrence mémorielle malsaine ». @colporteur
      Malgré la dénonciation du traitement des Ouïghours par la Chine, cette résolution en gros ne va servir à rien ! Débrouillez vous pauvres Ouïghours !

      Mais tout est bon pour accabler Mélenchon ! N’est-ce pas ? :)))

    • Donc à nouveau hors du cadre du mouvement anti-passe, des extraits vidéos du même politicien (prendre note de ce qu’est la gauche n’est pas « accabler », tout au plus accablant)
      Élie Guckert @elieguckert
      https://twitter.com/elieguckert/status/1484618895839408145

      Et voilà ! Après 24H de contorsions de la part de
      @Clem_Autain, Mélenchon précise ce soir sur Thinkerview, la chaîne préférée des Kremlinolâtres, sa position sur la situation des Ouïghours : selon lui, ceux qui parlent d’un génocide ne sont que les « caniches » des Américains.

      Sur l’Ukraine, et sur l’attitude des USA, Mélenchon a aussi une explication « un peu triste mais très sociale » (complotiste) : « les bureaucrates des agences de sécurité Nord-Américaine » voudraient empêcher les européens de « s’entendre avec les Russes ».

    • En tous cas cette première résolution présentée par le PS était non contraignante. Il y en aura une deuxième transpartisane, mise au vote le 4 février datant de novembre 2021 présentée entre autres par Danièle OBONO, Clémentine Autain... avec peut-être un caractère plus contraignant vis à vis du gouvernement. A voir...

      https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4726_proposition-resolution#

      L’Assemblée nationale,

      Vu l’article 34‑1 de la Constitution,
      .../...
      25. Invite le Gouvernement français à enquêter sur les intimidations, les menaces et la surveillance exercées par le Gouvernement chinois à l’égard des membres de la diaspora ouïghoure et des autres minorités turciques originaires du Xinjiang en France et à prévenir de tels actes ;

      26. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution demandant l’accès sans entraves des experts de l’Organisation des Nations unies, des journalistes, des chercheurs indépendants et des organisations non gouvernementales à la région du Xinjiang ;

      27. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies, dont la France est membre, de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution établissant un mécanisme international indépendant chargé d’enquêter sur les crimes de droit international et toutes autres graves atteintes aux droits humains perpétrées dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

      C’est peut-être ce texte que la FI votera ! On verra !

      Jlm condamne les exactions mais il n’est pas dupe du rapport de force militaire que les US (comme d’habitude) veulent exercer en ce moment contre la Chine avec l’Alliance Nouvelle-Zélande, Australie, Etats-Unis, Grande-Bretagne.
      Et ceux qui sont les caniches des américains sont les français exclus de cette alliance qui avaient participé aux précédentes opérations navales dans le cadre de L’OTAN.

      Élie Guckert et @colporteur Ecoutez bien la Vidéo ! Je vous l’ai retranscrite presque mots pour mots !

      Le point de vue de Daniel Schneirdermann c’est quand même autre chose !

      C’est dur à entendre, mais Mélenchon parle en homme d’état. On a le droit de préférer ça aux vertueux aux mains blanches, qui demain au pouvoir se coucheraient comme toujours devant Pékin... Daniel Schneirdermann

      JLM : "La Chine reconnaît qu’elle a mis des #Ouïghours dans des camps de travail. On peut pas être d’accord avec ça, je le condamne. Mais pas d’hypocrisie : si on parle de « génocide », il faut intervenir pour l’arrêter. Or, ceux qui ont voté cela n’en feront rien."
      #MelenchonThinkerView

      La séquence dans son intégralité (9mn) est ici :
      https://twitter.com/d_schneidermann/status/1484882680412086272?cxt=HHwWgIC9sce7rpspAAAA

      " Si le gouvernement chinois est « génocidaire », alors il faut rompre les relations diplomatiques, fermer l’ambassade et saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour le stopper, au besoin par la force militaire. Tout le reste est posture, irresponsabilité, sottise ou démagogie ."
      Léonard Vincent

      Quant à l’Ukraine et l’attitude des USA, on voit un empire qui déstabilise des pays depuis des décennies et un pays qui défend ses frontières.

  • Roussel manifestant avec la police, c’était le Printemps républicain. Hier soir, le PCF organisait un hommage à Charlie. Parmi les invités à la tribune, place du Colonel Fabien : Fourest, Gorce et Aram.
    Source, Elsa Faucillon, Députée des Hauts-de-Seine (Gennevilliers, Colombes, Villeneuve), PCF
    .https://twitter.com/ElsaFaucillon/status/1479160731350319108

    Le Colonel Fabien était un résistant de la première heure, dès 1939, peu après la signature du pacte germano soviétique.

    #PCF #Printemps_républicain #honte

  • Mina Idir : Lettre de démission du PCF

    J’ai décidé il y a presque une semaine de quitter le parti communiste français, et de démissionner de toutes mes fonctions. Cela a été rendu public ce samedi, et rien ne doit être caché, occulté. J’ai reçu depuis des messages de soutien qui font chaud au coeur, et la lutte continue, encore plus déterminée et libre que jamais.

    Ci dessous, la lettre adressée à la direction par transparence et par honnêteté intellectuelle, une longue lettre qui explique les raisons de mon départ.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/13/mina-idir-lettre-de-demission-du-pcf

    #politique #pcf

  • « LFI est pour l’instant le seul parti politique qui s’est exprimé en soutien des universitaires mis en cause par leur ministre. Ensemble ou séparément, il est crucial que d’autres manifestent également leur attachement à la recherche. »
    André Gunthert


    Pour une réplique unie contre la police de la pensée et la #dérive_autoritaire du #régime_macroniste

    Mesdames, Messieurs,

    Comme vous, nous sommes témoins d’un évènement sans précédent dans notre pays : une ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation demande une enquête sur le contenu des recherches universitaires en sciences sociales ! La réplique de la conférence des présidents d’université, celle du CNRS, celle de centaines d’universitaires attestent l’ampleur de l’indignation !

    Après tant d’autres, ce sont dorénavant les libertés académiques qui sont mises en cause. Nous avons tous compris ce que cela signifie. Avec sa campagne contre le prétendu « islamo-gauchisme », le pouvoir en place est entré dans une nouvelle phase de sa dérive autoritaire. Nos organisations l’ont toutes relevé à un moment ou à un autre, depuis les lois sur le Code du travail puis la série de celles sur la sécurité. Les libéraux qui gouvernent notre pays se placent ouvertement dans les pas du régime de Victor Orban en Hongrie. En France, les libertés publiques sont désormais en cause.
    Il est indispensable de manifester une résistance déterminée à cette situation. Quelles que soient nos divergences, quand il est question de la liberté, il est possible de s’unir pour la défendre. Nos partis, comme les syndicats et les associations, toute notre histoire nous rattache à cette cause dans l’histoire et en toutes les circonstances.

    C’est pour quoi nous vous proposons de nous rencontrer pour décider comment agir en commun dans le respect de chacun, mais dans la détermination à ne pas laisser aller plus loin. Évidemment, nous pourrions décider d’en confier la coordination à l’une des associations ou collectifs de défense des droits de l’homme et des libertés publiques qui accepterait de prendre la tête de cette initiative.

    Nous croyons à l’urgence de cette réplique. Nous croyons à la force de son caractère collectif. Nous vous proposons de prendre contact avec Éric Coquerel, député de Seine Saint-Denis, pour établir le rendez-vous commun.

    Bien à vous, avec nos salutations républicaines.

    Jean-Luc Mélenchon
    Président du Groupe La France insoumise à l’Assemblée

    Mathilde Panot
    Vice-Présidente du Groupe de La France insoumise à l’Assemblée

    Manuel Bompard
    Président de la Délégation insoumise au Parlement européen

    Manon Aubry
    Co-Présidente du groupe de la GUE au Parlement européen

    https://melenchon.fr/2021/02/24/pour-une-replique-unie-contre-la-police-de-la-pensee-et-la-derive-autorita

    Courrier de l’intergroupe parlementaire de La France insoumise adressé à plusieurs partis dont PS, PCF, EELV, Generation.s, GDS, GRS, NPA, POI, Lutte Ouvrière, Ensemble !…

    • Avec André Gunthert !

      « La Macronie s’en va-t-en-guerre. Elle a décidé de lancer la bataille contre un concept à la fois fumeux et ambigu : l’islamogauchisme. Une bataille qui se mène sur un front particulier : nos universités publiques, qui seraient des foyers de sédition voués aux idées de Mao Tsé Toung et de l’ayatollah Khomeini . » https://www.youtube.com/watch?v=kqakmGVZEFM&feature=emb_logo

      Invité par Théophile Kouamouo à l’émission Intérêt Public, diffusée par Le Média le 23 février, j’ai tenté de déployer les questions que se posent les universitaires depuis les mises en cause de la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal (vidéo, 43 min).

      André Gunthert 25 février 2021

      Les réactions institutionnelles à la mise en cause des universitaires par leur ministre se multiplient. En voici un relevé : (dont la La réaction de l’EHESS : « Au moment où la communauté scientifique affronte des attaques émanant de différentes sources, l’EHESS considère qu’ouvrir cette polémique revient à affaiblir celles et ceux qui œuvrent au maintien des institutions académiques. »)

      http://imagesociale.fr/9555#comment-5010

    • Correction : le PC aussi !

      Le PCF appelle à se mobiliser massivement en défense de la recherche, de l’université et du pluralisme.

      Le #PCF soutient et partage les fortes inquiétudes exprimées par le Conseil national des universités, la Conférence des présidents d’universités et les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche, à propos des récents propos de la ministre de la Recherche. Sur CNews, Madame Vidal a en effet annoncé vouloir commanditer au CNRS une enquête sur #"l’islamo-gauchisme" à l’université.

      La mission d’une ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de défendre les enseignants et les chercheurs dans l’exercice de leurs libertés académiques, pas de mettre en place une #police_de_la_pensée !

      L’« islamo-gauchisme », ce #concept-valise qui ne sert qu’à stigmatiser la communauté éducative, n’existe ni dans les universités, ni au CNRS, ni ailleurs dans le monde scientifique. Quoi que l’on puisse penser de certains travaux, ce qui est visé n’est rien d’autre que le droit de savoir et de connaître, la #liberté_pédagogique, et finalement le #pluralisme de la #recherche.

      Les déclarations de la ministre s’inscrivent dans le cours autoritaire et liberticide de la politique gouvernementale. À les suivre, le CNRS deviendrait demain une instance de contrôle de la conformité des travaux universitaires avec les vues du pouvoir en place.

      Ces déclarations incendiaires interviennent au moment même où Madame Vidal s’attaque aux instances collégiales d’évaluation par les pairs. Comment peut-on penser garantir la qualité de la recherche et de l’enseignement supérieur français en supprimant les instances nationales d’évaluation par les enseignants chercheurs eux-mêmes, pour les remplacer par un mélange explosif de clientélisme local et d’autoritarisme étatique ?

      L’indépendance de la science est une condition de la démocratie. Nous avons besoin de garantir la liberté, le pluralisme et la qualité de l’enseignement supérieur de la recherche. Cela passe par le renforcement du service public national d’enseignement supérieur et de recherche, et par la mise en œuvre d’un fonctionnement démocratique et collégial. Cela passe aussi par une lutte déterminée contre la précarité des enseignants et des chercheurs, par la fin des politiques de mise en concurrence généralisée qui favorisent la course aux résultats et nuisent à la qualité de la science.

      L’urgence n’est pas aux polémiques stériles nourrissant le discours de l’extrême droite. Elle est à la mise en œuvre d’un plan de sauvetage pour nos universités et nos organismes de recherche. Elle est à la lutte contre la précarité étudiante aggravée par la crise.

      Le PCF appelle à se mobiliser massivement en défense de la recherche, de l’université et du pluralisme, et à faire de cette nouvelle crise le point de départ du nécessaire processus de reconstruction d’un grand service public national de l’enseignement supérieur et de la recherche.

      Parti communiste français

      https://www.pcf.fr/actualite_le_pcf_appelle_se_mobiliser_massivement_en_d_fense_de_la_recherche_de_

    • Démission de Frédérique Vidal : la pression monte !

      "Nous en sommes là !!

      Libé met en Une la tribune de « Vigilance Université », collectif réactionnaire ami de « l’observatoire du décolonialisme », qui prétend que nous refuserions le « débat scientifique contradictoire » ! 1/10...
      ...Aux collègues qui veulent attaquer nos travaux sur les rapports sociaux de dominations, sur les oppressions, sur les identités : lisez-les, venez en séminaire, organisez des colloques scientifiques mais cessez de vous répandre en injures dans la presse, cessez de colporter les discours fascistoïdes et complotistes qui sont une grave menace pour l’existence même du travail scientifique.
      Vous détruisez la science que vous prétendez défendre.

      Aujourd’hui, l’université et les recherches scientifiques sont menacées.
      Elles le sont par un courant autoritaire qui veut soumettre la science au pouvoir politique, elles le sont par des réformes qui précarisent et privatisent."

      " L’air de rien, les universalistes ont mis de l’eau dans leur vin, donnant raison à leurs critiques. Plus d’accusations sordides d’islamogauchisme, retour à la dénonciation d’une « cancel culture » fantasmée, qui permet de poser à la défense des libertés académiques … "


      https://seenthis.net/messages/902062#message903689

  • Après la #Méditerranée (https://seenthis.net/messages/598388) et les #Alpes (https://seenthis.net/messages/891799), #Génération_identitaire fait une opération « anti-migrants » dans les #Pyrénées...

    Génération Identitaire lance une nouvelle opération antimigrants dans les Pyrénées

    C’est le deuxième coup médiatique de ce type que l’organisation d’extrême droite lance aux frontières du pays. La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, demande à la préfecture d’y « mettre fin ».

    Deux ans après son opération sur les hauteurs de Besançon, à la frontière franco-italienne, Génération identitaire récidive dans les Pyrénées. Le groupuscule d’extrême droite, adepte des coups médiatiques, affirme depuis ce mardi matin « sillonner » les abords du #col_du_Portillon, près de #Bagnères-de-Luchon, afin d’empêcher l’entrée de réfugiés sur le sol français.

    En doudoune bleue et au volant de trois 4x4 sérigraphiés, une trentaine de militants s’affichent sur les réseaux sociaux au nom de « la #défense_de_l'Europe ». Leur mission, affirme sur Telegram l’une des têtes d’affiche, #Thaïs_d'Escufon, consiste à « surveiller tout passage éventuel de migrants et en alerter les autorités ». Car, ajoute-t-elle, dans une communication très anxiogène, « plus une seule goutte de sang Français ou Européen (sic) ne doit couler à cause du couteau d’un terroriste ». Le 5 janvier, le préfet Etienne Guyot avait annoncé la fermeture temporaire du col du Portillon « dans le cadre de la lutte contre le terrorisme » et du renforcement des contrôles aux frontières voulu par Emmanuel Macron en novembre.

    Contactée par Le Parisien, la gendarmerie locale confirme avoir rencontré ces individus dans la matinée au niveau du col du Portillon, puis dans l’après-midi à l’autre poste-frontière du département, entre #Melles et #Pont-du-Roy. Mais le chef d’escadron #Pierre_Tambrun assure n’avoir constaté « aucun trouble à l’ordre public » et « aucune opération de remise de migrants ». Simplement « des personnes avec des drapeaux » qui, « en nous voyant, sont restées un petit peu puis reparties ». Interrogé sur les passages dans cette zone, il indique que la « fréquentation de ces deux points de passage montagneux est beaucoup plus faible en comparaison des voies d’autoroutes côté Pays Basque et côté Perpignan ».

    « Un coup de force contraire aux valeurs de la République »

    Dans un message posté sur Twitter, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga (PS), demande à la préfecture de « mettre fin fermement et sans délais à ce coup de force contraire aux valeurs de la République ». Un appel lancé conjointement avec le député local Joël Aviragnet, le président du conseil départemental George Meric et le maire de Luchon, Eric Azémard. « Cette opération, menée en toute illégalité, a seulement pour but de créer le « buzz » médiatique et ainsi permettre à ces extrémistes de développer leur discours de haine », poursuivent les élus dans une lettre que s’est procurée le journal local Petite République.


    https://twitter.com/CaroleDelga/status/1351541472965914625

    Ils exigent par ailleurs la dissolution de Génération Identitaire. Un serpent de mer dans les couloirs du ministère de l’Intérieur, sollicité depuis plusieurs années à ce sujet, et relancé cet après-midi par le Parisien. En vain.

    La préfecture de police de région a répondu en fin de journée dans un communiqué. Le préfet « a fermement » condamné ces actions « purement symboliques (...) qui ont mobilisé inutilement les forces de l’ordre, les détournant de leur mission de surveillance de la frontière ». L’un des activistes d’extrême droite a par ailleurs été entendu par la gendarmerie après avoir participé au « déploiement d’une banderole sur un site appartenant à EDF », et la justice a « été saisie ».

    Le 16 décembre dernier, Generation Identitaire et trois de ses cadres ont été relaxés par la cour d’appel de Grenoble (Isère), dans l’affaire des opérations antimigrants menées en 2018 dans les Alpes. Dans son arrêt, la cour estime que cette chaîne humaine était une action « purement de propagande politique », « à visée médiatique » et « annoncée comme telle ». Elle n’était donc pas « de nature à créer une confusion dans l’esprit du public avec l’exercice des forces de l’ordre ».

    En 2012, l’organisation s’était fait connaître pour l’occupation du toit d’une mosquée à Poitiers (Vienne). Le 13 juin dernier, elle avait également déployé une banderole provocatrice contre le « racisme anti-blanc » lors d’une manifestation organisée place de la République à Paris contre les violences policières et le racisme.

    https://www.leparisien.fr/amp/faits-divers/generation-identitaire-lance-une-nouvelle-operation-antimigrants-dans-les
    #frontières #extrême_droite #France #Espagne #asile #migrations #réfugiés #montagne #defend_Europe

    ping @karine4 @isskein

    • Le RN défend indirectement Génération identitaire
      https://information.tv5monde.com/info/le-rn-defend-indirectement-generation-identitaire-393472
      plutôt un lien direct entre GI et le front national
      https://seenthis.net/messages/897614

      La présidente du RN Marine Le Pen avait, le 1er mai 2018, rendu « hommage » aux actions antimigrants menées dans les Alpes par GI, saluant une « belle opération de communication ».

      Pour le spécialiste de l’extrême droite, Jean-Yves Camus, « les opérations de GI sont tout bénéfice pour le RN » car la « dédiabolisation » du parti « passe par le fait que les jeunes ne fassent plus assaut de radicalité » comme dans les années 1980 et 1990.

      Et les jeunes identitaires sont à terme un « vivier de recrutement » pour le RN, selon l’expert, à l’instar de l’ancien responsable des Identitaires (dont GI est la branche jeunesse) Philippe Vardon, entré en 2018 au Bureau national du RN (direction élargie), ou de l’ancien cadre de GI, Damien Rieu, devenu en 2019 assistant parlementaire du principal conseiller de Marine Le Pen, l’eurodéputé Philippe Olivier.

    • Dans les Pyrénées, une #marche pour « nettoyer un col souillé »

      Dix jours après la venue des militants de Génération identitaire, un #rassemblement « antifasciste » s’est tenu vendredi sur le #col_du_Portillon, dans les Pyrénées. Pour réaffirmer la tradition d’accueil, de solidarité et de résistance de la #montagne.

      Col du Portillon (Haute-Garonne).– Trois militaires de la Guardia Civil espagnole d’un côté, sept ou huit gendarmes français de l’autre. Et au milieu, au sommet du col du Portillon, entre 60 et 80 manifestants. « On était plus nombreux que Génération identitaire, c’est ça qui compte... », assurait un jeune Toulousain en redescendant à sa voiture, vendredi 29 janvier, un peu après midi.

      Reprendre la place symboliquement occupée par le mouvement d’extrême droite dix jours auparavant, c’est bien cela que chacune et chacun avaient en tête. « On veut juste nettoyer ce col qui a été souillé par les fascistes », a résumé Pascal Lachaud, animateur du collectif #PCF_No_Pasaran, en prenant le micro, aux cotés d’un camarade équipé d’un balai-brosse.

      Ce collectif réunissant les sections et cellules communistes du plateau de Lannemezan et des vallées environnantes était à l’origine de l’appel à cette « #marche_antifasciste ». Elle a été ralliée par des militants d’autres formations de gauche (EELV, NPA), des libertaires, des syndicalistes et des militants associatifs.

      Parmi ces derniers, Cécile, Chantal et Marie-Hélène, retraitées, bénévoles de la Cimade, étaient venues en voiture de Tarbes : « Pour nous, c’était important d’être là : on travaille en permanence avec des gens qui ont des difficultés pour venir en France et y rester. On veut être dans la lignée des gens de Midi-Pyrénées qui ont toujours accueilli ceux qui arrivaient, avec leurs problèmes. »

      Pendant plus d’une heure, sous la pluie et dans les nappes de brume accrochées aux flancs des vallons enneigés, les manifestants ont occupé le col, atteint après cinq petites minutes de marche.

      Le 19 janvier, une trentaine de militants d’extrême droite les y avaient précédés, pour une opération de communication « antimigrants », reprenant les codes de leur action « Defend Europe » menée en avril 2018 au col de l’Échelle dans les Alpes : 4x4 blancs aux couleurs du mouvement, doudounes bleues, le tout abondamment photographié et filmé pour les réseaux sociaux.

      Vite arrivés, vite repartis, histoire de ne pas risquer les confrontations. Le résultat a été au-delà de leurs espérances puisque l’étoile montante du mouvement, la jeune toulousaine #Anne-Thaïs_du_Tertre (qui préfère se présenter sous son pseudonyme #Thaïs_d’Escufon, anagramme de « Nuit des fachos », ont repéré des observateurs facétieux), présente lors de l’opération du 19 janvier, a été invitée sur le plateau d’une émission télé de Cyril Hanouna quelques jours plus tard.

      Mardi 26 janvier, une enquête a été ouverte par le procureur de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) pour « provocation publique à la #haine_raciale », a révélé France 3 Occitanie. Mais en décembre dernier, trois militants de Génération identitaire avaient été relaxés en appel après avoir été condamnés en première instance en août 2019 (à 6 mois de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour GI), pour l’opération d’avril 2018.

      « Génération identitaire, ça nous inquiète parce qu’on suit de près l’actualité européenne, l’Allemagne, la Grèce, et on voit bien que ce type de groupuscules se multiplie un peu partout en ce moment. On ne surestime pas leur importance mais il s’agit de ne pas minimiser non plus », estime Aude, venue de Saint-Gaudens où elle milite au sein du #Collectif_Migrants_Comminges (#CoMiCo), né il y a deux ans dans cette région du piémont pyrénéen qui avait accueilli des migrants après le démantèlement de Calais en 2016.

      « On l’a créé parce qu’il y a pas mal d’associations d’aide aux migrants qui sont dans l’#urgence et qui n’ont pas nécessairement le temps de réfléchir à la dimension politique de la #lutte, explique-t-elle. Et aussi parce que lorsqu’on a vu ce qui se passait dans les Alpes, on s’est dit que ça allait finir par arriver ici et qu’il fallait qu’on se tienne près. »

      De fait, si les Pyrénées ne sont pas aujourd’hui un lieu de passage aussi emprunté que les Alpes par les migrants venus d’Afrique – bien que les chiffres soient, par définition, difficiles à connaître –, cela pourrait changer. Historiquement, le massif a toujours été un espace d’échanges et de circulation.

      Le col du Portillon, situé entre #Bagnères-de-Luchon côté français et le #Val_d’Aran côté espagnol, est un point de passage facilement accessible en raison de sa basse altitude (1 290 mètres). Il a notamment vu passer des réfugiés fuyant l’Espagne après la victoire de Franco en 1939. Et, dans l’autre sens, des « guérilleros », ces vétérans de la guerre d’Espagne et des maquis français qui, après 1945, ont tenté sans succès d’ancrer une guérilla antifranquiste dans la montagne.

      Soixante-dix ans plus tard, les Pyrénées restent marquées par cette intense séquence d’exil, de combat et de résistance. Dont l’évocation fait imperceptiblement trembler la voix de Daniel, 69 ans, militant communiste, habitant un village de la vallée et portant haut le drapeau républicain espagnol, la tricolor : « Je suis petit-fils de réfugié espagnol. Mon grand-père est arrivé ici en 1922, il venait de Saragosse, il fuyait la misère. Ce qui se passe, ça me fait remonter beaucoup de choses... Revoir des groupuscules fascistes naître en France, c’est inqualifiable. La France “terre d’accueil” perd son image. Nous, on est là aujourd’hui pour dire que tous les Français ne sont pas sur cette dynamique... »

      Pour Daniel et beaucoup de personnes présentes, l’opération de Génération identitaire est vécue d’autant plus douloureusement que les militants d’extrême droite sont totalement absents, ou en tout cas invisibles, dans la région. Le désir de restaurer sans tarder l’#image positive d’une #montagne_solidaire et accueillante n’en est que renforcé. Et partagé par des plus jeunes, minoritaires ce vendredi, comme Mathilde et Paul*, moins de la trentaine, masques Guy Fawkes sur le nez.

      « On a entendu parler des activités de Génération identitaire ici mais je n’ai pas regardé les images, je ne veux pas voir ça, explique Mathilde. On a suivi cet appel contre le fascisme et pour le soutien aux migrants, c’est juste normal. » « C’est de la #solidarité, résume Paul. Et on voudrait que cette action soit aussi médiatisée que la leur, il faut montrer les actions positives, on en a besoin. »

      Au-delà du « #No_pasaran » de circonstance et qui fait l’unanimité, la question de la libre circulation est aussi posée. Le col du Portillon a été fermé le 6 janvier par les autorités françaises, officiellement dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » ce qui n’a pas laissé d’interroger alors que le Covid-19 semblait une raison suffisante pour le justifier.

      Depuis, cette fermeture matérialisée par des blocs de béton bloquant la route deux cent mètres en dessous du col, passe mal. « Je pratique la montagne, je viens souvent marcher et randonner par ici, explique Marie-André, militante d’EELV. La montagne, c’est un lieu de #passage, pas une #frontière. L’aranais et l’occitan sont deux langues communes et les échanges entre les deux existent depuis longtemps. Je suis très attachée à cette #liberté_de_circulation, et le refus de l’altérité m’est insupportable. »

      Avant la prise de parole, sous les invectives, du représentant de LREM, Aude sollicite une pensée « pour ceux qui périssent en Méditerranée ». Et un membre de la chorale libertaire Rojinegra entonne un hommage à Francisco Ponzan Vidal, instituteur anarchiste espagnol de la CNT, figure de la résistance, arrêté par la milice et tué par la Gestapo. Une #mémoire qui résonne avec la mobilisation du jour. « On est sans haine mais les fascistes n’ont rien à faire dans la montagne, tranche Pascal. On ne veut pas de chasses aux migrants dans les Pyrénées. Et on veut que les gens puissent circuler sur cette terre. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/300121/dans-les-pyrenees-une-marche-pour-nettoyer-un-col-souille

      #résistance #antifa

      via @olaf :
      https://seenthis.net/messages/899290

  • Le parti des communistes. Extrait du livre de Julian Mischi – CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/parti-communiste-histoire-anticapitalisme-gauche-classes-populaires-misc

    #parti
    #Parti_communiste #gauche #PCF #classes_populaires
    #99% #1% #élites_sociales.

    Le mouvement communiste a constitué en cela une entreprise inédite de subversion des règles du jeu politique. Il a remis en question pendant un temps les logiques sociales qui excluent les classes populaires de la scène politique française. Cependant, les inégalités sociales du champ politique ont été reproduites en partie au sein du PCF, à l’image de la distance entre des permanents pris dans les logiques d’appareil et des groupes populaires au nom desquels ils prenaient la parole. Par ailleurs, les hiérarchies sociales et scolaires internes aux classes populaires se sont répercutées dans le parti par la relégation des travailleurs les moins qualifiés, des femmes ou encore des immigrés aux échelons de base de l’organisation. Malgré tout, dans leur globalité, les cellules communistes ont constitué un creuset politique exceptionnel de rencontres sociales, faisant se côtoyer, selon les lieux, ouvriers d’usine, enseignants, femmes au foyer, ingénieurs, paysans, universitaires, employées de bureau, techniciens, etc.

    [...]

    Si les contraintes organisationnelles ont été utilisées selon des logiques sectaires, elles visaient avant tout, dans leur conception initiale, à contrôler les élus et les dirigeants prompts, du fait de leur fonction et de leurs origines sociales, à personnaliser leur action et à s’affranchir des préoccupations de la base militante. Or le rejet du mode de fonctionnement stalinien du PCF dans les années 1990-2000 n’a guère pris en compte l’exclusion politique des classes populaires, l’essentiel étant alors de trouver des moyens de renouveler l’appareil en puisant dans les forces maintenues (élus, militants établis issus de familles communistes) et de rénover l’image publique du parti en mettant à distance son passé ouvriériste afin de contenir le déclin électoral.

    [...]

    Le défi est important car la marginalisation politique des classes populaires s’est accentuée depuis les années 1980, en même temps que les inégalités sociales. Les problèmes au cœur des motivations des militants du mouvement communiste sont loin de s’être dissipés par le jeu du marché et l’extension de la démocratie parlementaire. Le capitalisme s’est renforcé à travers une financiarisation et une internationalisation plus poussées des économies, appuyées sur les démocraties libérales. Les États agissent le plus souvent comme des auxiliaires des intérêts des entreprises multinationales dans un contexte de disparition de l’adversaire communiste et d’un discours libéral sur la « fin de l’Histoire ». La victoire sur le communisme suite à l’effondrement de l’URSS s’est accompagnée d’une dilution des perspectives politiques face à un système économique présenté comme une réalité indépassable et indissociable d’une démocratie moderne. À l’inverse, le communisme est réduit au totalitarisme, assimilé à une forme de fascisme, selon une opposition binaire qui permet de légitimer la démocratie libérale et d’éviter de s’interroger sur ses mécanismes de domination politique et l’impact de la marchandisation généralisée sur les populations et sur l’environnement. La faillite du socialisme autoritaire de type soviétique, avec son économie centralisée et ses dysfonctionnements bureaucratiques, sources de pénuries chroniques, a jeté le doute sur l’idée de propriété sociale des moyens de production et les politiques de planification. Mais – pour ne prendre qu’un exemple –, à l’heure de l’urgence climatique, peut-on rejeter d’emblée toute idée de planification économique ?

    Les significations attribuées au mot « communiste » demeurent plus que jamais diverses. Il renvoie à une histoire tragique pour les peuples et les communistes eux-mêmes. Il est même associé, avec le cas de la Chine, à un acteur central de la mondialisation capitaliste. Mais il reste aussi, pour beaucoup de celles et ceux qui le revendiquent, lié à l’idée d’une alternative au capitalisme, qui vise à l’égalité sociale et à l’établissement d’un pouvoir politique effectivement exercé par le plus grand nombre, non monopolisé par les élites sociales.

  • Comment faire payer la crise aux pauvres !

    https://www.youtube.com/watch?v=I7ykd2jsdRI

    Yves Calvi 1 million d’euros par an
    https://urlz.fr/dvuP

    Chez Danone, Muriel Pénicaud a gagné 4,74 millions d’euros en trois ans
    https://urlz.fr/dvuQ

    Une prime exceptionnelle pour les soignants et les fonctionnaires
    https://urlz.fr/dvuS

    Prime De 1000 Euros
    https://urlz.fr/dvuU

    « Souverainisme » à gauche, le grand retour d’un gros mot
    https://urlz.fr/dvuX

    Effondrement, décroissance, relocalisation… Comment la gauche pense l’après-coronavirus
    https://urlz.fr/dvuZ

    Prime 1000 euros qui la verse, qui ne la vers pas.
    https://urlz.fr/dvv0

    Pas de prime pour tout le monde dans les supermarchés
    https://urlz.fr/dvv1

    Prime exceptionnelle COVID 19 montants et conditions d’obtention.
    https://urlz.fr/dvv2

    Prime exceptionnelle confirmée pour les étudiants en santé mobilisés
    https://urlz.fr/dvv3

    Rémunération scandaleuse le coup de gueule d’étudiants en médecine mobilisés face au coronavirus
    https://urlz.fr/dvv4

    30 € par semaine, le salaire d’une étudiante infirmière volontaire dans une unité
    https://urlz.fr/dvv5

    Aides à domicile en première ligne… mais privées de prime Covid !
    https://urlz.fr/dvv7

    « Ce n’est pas avec des chèques vacances que l’on aura les moyens de sauver des vies »
    https://urlz.fr/dvv8

    Médailles d’honneur et dons de congés l’hôpital se moque de la charité du gouvernement https://urlz.fr/dvva

    La clôture du Ségur de la santé reportée après le blocage des négociations
    https://urlz.fr/dvvd

    Ségur de la santé les médecins hospitaliers crient à la « trahison »
    https://urlz.fr/dvve

    Ségur de la santé On ne nous donne que des miettes
    https://urlz.fr/dvvf

    Patrick Pelloux, urgentiste à l’AP-HP « Le Ségur de la santé, je n’en attends plus rien » https://urlz.fr/dvvh

    Demandez vos badges agilité pédagogique !
    https://urlz.fr/dvvj

    La tablette des héros
    https://urlz.fr/dvvk

    Fraude au chômage partiel quels risques
    https://urlz.fr/dvvl

    « On nous a demandé de mentir » comment des entreprises ont fait pression sur leurs salariés https://urlz.fr/dvvm

    Aides d’État approuvé par la commission européenne :
    https://ec.europa.eu/commission/press...
    https://ec.europa.eu/france/news/2020...
    https://ec.europa.eu/france/news/2020...

    Bruxelles refuse que le coronavirus soit « un prétexte » pour revoir les règles de la concurrence
    https://urlz.fr/dvvp

    La Commission Européenne bloquera toute aide financière Publique conditionné à une relocalisation
    https://urlz.fr/dvvs

    Ayez confiance l’argent public n’aidera pas les entreprises établies dans des paradis fiscaux
    https://urlz.fr/dvvt

    Le gouvernement a-t-il vraiment renoncé à priver d’aides les entreprises implantées dans les paradis fiscaux ?
    https://urlz.fr/dvvu

    Macron annonce une « rentrée difficile » et veut relancer la réforme des retraites
    https://urlz.fr/dvvw

    Pour le Medef, il faudra « travailler un peu plus » afin de relancer l’économie
    https://urlz.fr/dvvx

    La secrétaire d’État à l’Économie, a également prévenu qu’il faudra travailler plus.
    https://urlz.fr/dvvz

    Ryanair veut réduire les salaires et menace de licencier en cas de refus
    https://urlz.fr/dvvA

    Suppression des vacances, heures sup’ non payées l’institut Montaigne veut nous faire les poches
    https://urlz.fr/dvvB

    Covid-19 le MEDEF présente son plan de relance
    https://urlz.fr/cNTi

    Dette publique à 115% du PIB la Banque de France prévient les Français « il faudra la rembourser »
    https://urlz.fr/dvvE

    Impôts avec la CRDS prolongée, on risque de payer le Covid jusqu’en… 2042 !
    https://urlz.fr/dnZe

    L’économiste Christian Gollier, membre de la commission qui conseillera Emmanuel Macron.
    https://urlz.fr/dvvF

    Bercy lance la chasse aux coffres forts dans les banques
    https://urlz.fr/dvvG

    La #France #EnMarche #capitalisme #ue #union_européenne #covid-19 #coronavirus

  • S’il n’y avait qu’un seul article à lire pour apercevoir le monde qui vient et s’y préparer...

    Du Covid-19 à la crise de 2020 https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/05/17/du-covid-19-la-crise-de-2020_147702.html

    Ce texte est daté du 8 mai 2020, mais seules les citations choisies dans la presse auraient pu être actualisées, pas le fond du constat. La crise sanitaire est loin d’être terminée, et l’économie et la société s’enfoncent de plus en plus dans la crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences pour les classes laborieuses. L’humanité a largement les moyens scientifiques et techniques de maîtriser la pandémie, même si ceux qui font autorité en matière scientifique répètent qu’il faut du temps pour cela et qu’il faut « apprendre à vivre avec le coronavirus ». Mais la société est enfermée dans le carcan de l’organisation capitaliste, avec la propriété privée des moyens de production et des États nationaux rivaux, et dont les dégâts directs ou indirects sont incommensurablement plus grands que ceux dus au coronavirus...

    Lutte de Classe n°208 - juin 2020 :
    #pdf https://mensuel.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/ldc/files/ldc208_0.pdf
    #epub https://mensuel.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/ldc/files/ldc208_0.epub
    #mobi https://mensuel.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/ldc/files/ldc208_0.mobi

    #capitalisme #crise #pandémie #coronavirus #covid_19 #impérialisme #crise_économique #étatisme #union_européenne #nationalisme #souverainisme #internationalisme #lutte_de_classe #réformisme #CFDT #CGT #révolution_sociale #dette #PCF #gafam #medef #bce #Deuxième_Guerre_mondiale #Etats_unis #chine #concurrence #concentration_du_capital #profit #loi_du_marché #allemagne #dépression #prolétariat #classe_ouvrière #afrique #famine #CNR #Conseil_national_de_la_résistance #Marx #Lénine #Trotsky

  • Robert Badinter, le macronisme révélateur des impostures
    https://www.vududroit.com/2020/01/robert-badinter-le-macronisme-revelateur-des-impostures

    Dès 1968, j’ai su à qui on avait affaire avec Daniel Cohn-Bendit et ses copains. Toute leur trajectoire était inscrite dans l’imposture qui nous fut alors infligée. Il était à la tête du combat des petits-bourgeois qui en mai 68 faisaient leur 14 juillet contre le mai ouvrier. La crapulerie finale de son ralliement à Macron n’est finalement que la signature et nous montre le macronisme comme un révélateur final de la réalité de ces impostures.

    C’était pareil avec tous ces gauchistes, trotskistes, maoïstes donneurs de leçons, ces « intellectuels de gauche » qui toisaient le peuple et surtout les ouvriers de façon méprisante. Ils ont à peu près tous trahi, et c’était pour moi évident dès le départ. Et je n’ai ressenti aucune surprise de voir se presser les survivants derrière Emmanuel Macron.

    Quant aux socialistes, ils nous prenaient par la gauche, comme par exemple Chevènement et ses amis qui nous donnaient des leçons de marxisme, et nous expliquaient qu’eux étaient à gauche, Mais nous à l’est… Ils ont pourtant à peu près tous accompli le chemin qui les a amenés derrière Hollande puis derrière Macron. Et Jean-Pierre Chevènement l’homme qui n’a servi à rien, de célébrer béat le triomphe de la méritocratie républicaine avec l’élection d’Emmanuel Macron !

    Il fut cependant un temps où on pouvait compter sur eux pour la défense des libertés. Je me rappelle les combats menés avec des gens que je considérais comme des camarades. Hélas c’est fini, complètement fini. Ils ont rallié Macron en gros bataillons et soutiennent tranquillement la mise en place d’un régime liberticide. Il n’en reste qu’une poignée, fidèles à leur amour de la liberté avec à leur tête le grand Henri Leclerc, l’arbre qui ne cache plus la forêt.

    J’ai toujours été circonspect à propos de Robert Badinter. Intelligence, charisme et prestance incontestables, il commença à apparaître en duo littéraire avec Jean Denis Bredin. Lorsqu’ils se mirent à écrire leurs articles chacun de son côté, nous pûmes constater méchamment lequel des deux était la plume. Cependant le combat de Badinter contre la peine de mort fut admirable, qui commença vraiment avec l’exécution de Bontemps condamné à mort par la cour d’assises de l’Aube, et qu’il accompagna au pied de l’échafaud. Malgré ce traumatisme il retourna devant les mêmes assises de l’Aube pour un combat que l’on disait perdu d’avance pour sauver la tête de Patrick Henry le tueur d’enfants. Ayant relevé ce défi avec un courage extraordinaire, il le remporta magnifiquement. Par la suite, François Mitterrand eut le courage politique dans sa campagne électorale de 1981 de s’engager à abolir la peine de mort s’il était élu alors que les Français y étaient majoritairement opposés. Robert Badinter Garde des Sceaux porta pour lui ce combat avec une incontestable grandeur à l’Assemblée nationale. Il l’incarne encore aujourd’hui et c’est justice.

    Mais malheureusement ce fut tout. Médiocre Garde des Sceaux il laissa le service public de la justice, dans l’état d’un parent pauvre de la république. Il toléra beaucoup trop de choses dans ce début des années fric. Puis président du Conseil constitutionnel, il en accentua la dérive juridictionnelle qui a fait de cet organe un outil de limitation de la souveraineté du peuple. Il a enfin rejoint le confort du Sénat occupant un siège en remerciement de ses mérites. Pendant tout ce temps, intégré à la grande bourgeoisie à laquelle il appartient, il a incarné une sorte de grande conscience, ce qui n’était pas complètement usurpé, statut entretenu par quelques interventions en général sans grand écho.

    Aussi, il n’y a pas lieu d’être surpris de la sortie qu’il vient de faire sur un plateau de télévision, ou enfilant l’uniforme du commandeur et affichant une intense colère surjouée il a dénoncé avec vigueur la présence dans une des marches aux flambeaux des luttes contre la réforme des retraites, de deux manifestants portant des piques au bout desquelles figuraient des répliques de la tête d’Emmanuel Macron.

    Il a exprimé sa mâle colère de la façon suivante : « Rien n’excuse ce degré de violence non pas physique encore, mais verbale. Rien. La représentation d’une tête au bout d’une pique, qui n’est rien d’autre que la guillotine, est pour moi absolument, totalement, condamnable. On ne peut pas admettre dans la République française, dont je rappelle la devise, que quelque homme politique que ce soit, quelque femme politique que ce soit, on promène sa tête au bout d’une pique avec ce que cela signifie. Ce n’est pas admissible ! Je le dis du fond du cœur, aucune cause ne justifie cela, aucune. Vous avez tous les moyens, toutes les libertés, mais PAS la violence physique ! »

    Mais dites-nous, Monsieur Badinter, la violence physique depuis plus d’un an ce n’est pas ce qui a manqué. Le déchaînement des violences policières avec leur terrible bilan vous a laissé muet et encore cette fois-ci vous n’en avez pas dit un mot. Vous ne montez sur vos grands chevaux que pour une violence symbolique très marginale. Sans rien dire sur ce que subit le peuple français de violences politiques, de violences sociales et de violences physiques tout court. Et quand vous ajoutez que les opposants « ont tous les moyens, toutes les libertés » c’est simplement un mensonge. La liberté d’expression est lourdement mise en cause dans notre pays quand des gens sont condamnés à de la prison pour avoir scandé « Castaner assassin » dans une manifestation. Quand des lois liberticides sont adoptées en cadence comme la loi fake news, la loi anticasseurs (la liberté constitutionnelle de manifestation est une liberté d’expression), l’effrayante loi Avia, sans que cela provoque chez vous la moindre contrariété. Pas plus que la répression de masse du mouvement social des gilets jaunes avec ses 3000 condamnations pénales et ses 1000 peines de prison infligées dans des conditions de légalité approximatives et dans une urgence complètement anormale. Les milliers de gardes à vue préventive (!) qui sont autant de séquestrations arbitraires ne vous ont guère ému non plus. En revanche, vous tonnez et sonnez le tocsin pour deux initiatives peut-être malvenues mais en tout cas sans aucune conséquence.

    Cette sortie consternante a été mise par beaucoup sur le compte du grand âge. C’est à la fois insultant et faux, Robert Badinter ayant fait consciemment ce qu’il pensait nécessaire. Prendre la défense d’un régime qui entretient désormais des rapports lointains avec une démocratie représentative républicaine, mais qui protège les intérêts de sa classe.

    C’est peut-être désolant, mais aujourd’hui Robert Badinter est dans le même camp que le préfet Didier Lallement.

    Régis de Castelnau

    • Nous produisons, nous décidons, c’est beau comme le communisme. Et pourtant. Prenons la chose par un autre bout, là où la CGT EDF décide de tout, et l’écart revendiqué se résorbe pour échouer dans la normalité, y compris sous ses formes les plus abjectes.
      La caisse centrale de l’action sociale d’EDF GDF du comité d’entreprise EDF GDF est financée par 1% des recettes de ces entreprises. Contrairement aux autres comités d’entreprise, celui-ci est dirigé exclusivement par les représentants du personnel. Quelle belle exception ! Le patron c’est la CGT, le syndicat maison, c’est la CGT. Avec les privatisations, le nombre de centres de vacances de ce qui fut longtemps le premier employeur de #saisonniers de France a diminué de 40%, passant de 600 à moins de 400 structures (à la louche). La CCAS reste néanmoins un des employeurs d’#intermittents_du_spectacle les plus appréciés. Obtenir un contrat pour une tournée nationale de projections de films, de concerts ou de représentations en ces lieux, c’est s’assurer de bons nombre de cachets pour ouvrir droit au chômage. Dans ces centres prédomine une gestion féodale de personnes dépendants des salaires versés (agents techniques, personnels de salle, ouvriers, #animateurs). Dans des régions où l’emploi est rare, on aura à coeur de garder le sien ou de ne pas hypothéquer la saison, le contrat d’après. Un machisme étouffant y règne (observez une fois le SO central de la CGT et complétez le tableau pour entrevoir leurs moeurs au quotidien), jusqu’à un informel et aléatoire droit de cuissage. On y gouverne le personnel par la trouille, l’humiliation, et depuis que le harcèlement est devenu un délit, quelques « affaires » encombrent les instances de direction. Les centres locaux n’ont pas le monopole de ces rapports de pouvoir, après avoir été harcelée, une employée du siège à Montreuil s’est suicidée. Les direction territoriales font la promotion de k’égalité hommes femmes, du féminisme (campagne d’office et d’info tout à fait réussies), pendant qu’elles ont à mettre sous le tapis de nombreuses situations où des femmes employées par la CCAS sont violentées par leur hiérarchie, avec des directeurs de centres qui pratiquent l’humiliation privée et publique (un théâtre destiné à faire obéir tous les autres).

      À ce gouvernement par la peur s’adjoint un lien plus intégrateur, une connivence des subalternes avec les directeurs et le fonctionnement des centres locaux, obtenue par corruption croisée des uns et des autres, chacun à hauteur du pouvoir qui lui est concédé participant à des pratiques de détournement des fournitures, contrats, règles, etc.
      Cette boite reposait et repose encore sur un accord productiviste noué après guerre. Jamais les agents d’EDF n’ont réellement mis en jeu leur pouvoir sur la production par des grèves ou actions décisives, jamais l’aristocratie ouvrière d’EDF, les conducteurs de centrales nucléaires, n’a fait défaut aux régimes successifs.

      Cet été, tous les centres de la CCAS de France présentaient aux « bénéficiaires » et à leur visiteurs une expo photo poétique empreinte de nostalgie sur la centrale de Fessenheim (des portails d’ouvriers et techniciens dévoués au bien de la population, des oiseaux, des paysages).

      Je les préfère évidemment lorsque, bien rarement, ils coupent le jus à des boites ou des décideurs, comme c’est le cas ces jours-ci ; lorsque, bien rarement aussi, ils font les Robins des bois en rétablissant le courant aux privés d’électricité ou font basculer en heures creuses la tarification de milliers de foyers.

      #électricité #productivisme #EDF #PCF #cogestion #CGT #clientélisme #nucléaire

    • L’impact des grèves dans les raffineries et les transports n’est pas négligeable pour la #surproduction. Maintenant si les « privilégié.e.s » de la grande turbine décidaient le black-out des principaux sites de production, de commerce, de pouvoir...?
      Faut pas trop rêver, les sapins clignoteront encore ce noël !


      Je me souviens d’un mec qui bossait pour €DF, sur les pylônes, sa maison était éclairée comme un hall d’aéroport. Le plafond du garage couvert de néons, t’en avait même sur les murs. Comme tout à chacun, tu éteins la lumière quand tu quittes une pièce. Ben pas lui, sa baraque brillait de la cave au grenier.
      À propos de la photo du sapin dans la forêt, l’autre jour après une énième mission intérimaire de merde où le taulier me dit : « si t’es pas content, tu dégages » Comme je suis déjà grillé aux assedics, j’ai récupéré mes clous et basta, la tchav ! Puis v’là que je pomme en sortant du bled (Mordelles à côté de Rennes) je m’engage sur une route qui s’avère une impasse et je tombe sur une première maison éclairée comme un sapin de noël, c’est le cas de le dire. Puis une deuxième, une troisième…
      J’ai fini par faire demi tour entouré de lutins et de guirlande clignotantes et quitter ce hameau qui est peut-être un repaire d’anciens employés de la grande turbine. Bastards !

  • HOMME QUE NOUS AIMONS LE PLUS (L’) - VERSION LONGUE -

    Un incroyable petit documentaire ("l’homme est le capital le plus précieux") hommage au « grand » Staline...

    https://www.cinearchives.org/recherche-avancee-424-1758-0-0.html

    Sur une musique de Jean Wiener !
    Texte écrit et dit par Paul Eluard...
    Avec la participation de George Sadoul

    L’homme que nous aimons le plus est une plongée soignée (et saisissante) dans l’organisation par le P.C.F. du culte à Staline durant la guerre froide. Ce film, interdit par la censure, n’obtint pas de visa (commercial ou non commercial). Prix du court-métrage au festival de Karlovy-Vary en 1950...

    Après avoir parcouru la France, des camionnettes et des camions, chargés de présents, confluent vers Paris où sont exposés au centre Jean-Pierre Timbaud dit « la maison des métallos » tous les cadeaux qui vont être envoyés à Moscou. Quatre reconstitutions illustrent l’attachement du « peuple de France » au « Vainqueur de Stalingrad » et à « l’homme de la paix » : un paysan de Grigny manifeste sa reconnaissance à Staline pour la libération du pays, un groupe d’ouvriers de l’entreprise Aubry (chantier Bonnenouvelle) acclame une déclaration lui rendant hommage, les ouvriers d’un atelier de Belleville réalisent bénévolement un tour miniature, une jeune mère collecte des signatures et écrit une lettre au dirigeant soviétique...

    L’exposition consacrée à Staline présente un assemblage hétérogène de productions artisanales, artistiques (Picasso et Fougeron...) et enfantines (dessins du chef soviétique) ; toutes les pièces exposées rendent hommage au maréchal, manifestent leur dévotion (plan sur un chapelet) ou évoquent tant l’histoire du mouvement ouvrier (Louise Michel, Jaurès, révolte vigneronne de 1907) que les figures de la Résistance (portraits de Danièle Casanova et de Jean-Pierre Timbaud, médaillon de Jacques Decours, citation de Pierre Rebière).

    Plusieurs plans documentaires illustrent le lien existant entre la France qui travaille et « Le penseur à habit de soldat » (Paul Eluard) : vues de quais et de bateaux, de mineurs, métallos, travailleurs et travailleuses du textile, cheminots et pêcheurs... Le film s’achève sur le discours de Thorez à la Mutualité et par une image de Staline.

    La version exploitée jusqu’ici de ce film, que l’on pensait complète, était en fait une version expurgée des passages où apparait André Marty - coupes vraisemblablement effectuées après son éviction du PCF en 1952. Cette version longue, redécouverte en 2015, comporte donc trois minutes supplémentaires.

    #union_soviétique #staline #urss #parti_communiste_français #pcf #staliniens

  • #Democratie ?!
    Temps de parole accordé aux listes pour les #Européennes2019 (mn)
    – 55 #LREM
    – 48 #RN
    – 38 #LR
    – 19 #PS
    – 18 #FI
    – 14 #EELV
    – 10 #UDI
    – 8 #DLF
    – 7 #PCF
    – 4 #Gén
    – 3 pour les autres
    Ceci grâce une loi sur la « représentativité » (parlementaire) passée discrètement par « La République en Marche »

    Élections européennes : le CSA fixe la durée des spots alloués aux listes

    Ces temps ont été fixés en fonction de plusieurs règles, dont la mise à disposition d’une durée minimum pour chaque liste, la répartition d’un bloc de deux heures en fonction du nombre de parlementaires français qui soutiennent chaque liste, et la répartition d’un bloc supplémentaire d’une heure et demie pour équilibrer ces durées en fonction d’une série de critères de représentativité (dont les performances aux dernières européennes et aux élections plus récentes, les indications des sondages d’opinion, et la contribution des candidats et de leurs soutiens à l’animation du débat électoral).

    |Stratégies - http://www.strategies.fr/actualites/medias/4028988W/elections-europeennes-le-csa-fixe-la-duree-des-spots-alloues-aux-listes.h

    • Pour Le Monde, juste avant le #paywall, l’équité y a gagné,…

      Européennes : les comptes d’apothicaire du CSA pour répartir le temps de parole entre 33 listes
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/13/europeennes-les-comptes-d-apothicaire-du-csa-pour-repartir-le-temps-de-parol


      Les têtes des listes aux élections européennes sur le plateau de « L’Emission politique » de France 2, le 4 avril.
      BERTRAND GUAY / AFP

      Trois cent neuf minutes. C’est le temps de parole pour la campagne audiovisuelle officielle des élections européennes du 26 mai que le Conseil supérieur de l’audiovisuel a eu la délicate tâche, minutieuse autant que minutée, de répartir entre les trente-trois listes validées le 3 mai par le ministère de l’intérieur. Sa décision a été publiée vendredi 10 mai au Journal officiel, ainsi que les dates et l’ordre de passage des émissions sur les ondes du service public, du mardi 14 au jeudi 23 mai.

      Un décompte d’apothicaire. Pour ce scrutin, le CSA a mis en application pour la première fois les dispositions de la loi du 25 juin 2018 modifiant les règles de la campagne audiovisuelle officielle. Avant, les choses étaient – relativement – simples. Ainsi, aux élections européennes de 2014, les partis et groupements représentés par des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale ou au Sénat se répartissaient deux heures d’émission, les autres formations ayant présenté des listes mais ne disposant pas d’un groupe parlementaire devaient se partager une heure d’émission, sans que chacune dispose de plus de cinq minutes.

      Jusqu’aux élections législatives de juin 2017, ces règles faisant la part belle à la majorité et à l’opposition parlementaires n’ont guère été contestées. La campagne présidentielle de 2017, l’élection d’Emmanuel Macron et le surgissement sur la scène politique de La République en marche ont bousculé l’ordre établi. A deux semaines du premier tour des législatives, le Conseil constitutionnel était saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par l’association En marche !. Selon cette dernière, ces dispositions « ne permett[aient] pas de refléter l’importance dans le débat électoral de formations politiques nouvelles et contribuer[aient] à faire obstacle à leur émergence, en méconnaissance du pluralisme des courants d’idées et d’opinions ». Le Conseil constitutionnel lui donnait raison, contraignant le législateur à élaborer de nouvelles règles.

      Bonjour le mal de tête !
      La loi du 25 juin 2018 y a remédié mais, si l’équité y a gagné, la simplicité n’en est pas sortie renforcée. Le CSA a dû se munir d’un trébuchet et d’une règle à calcul pour satisfaire aux conditions qui lui étaient assignées. Ainsi, une durée d’émission forfaitaire de 3 minutes…

  • BALLAST | #Violences_policières : un #élu (#PCF) raconte
    https://www.revue-ballast.fr/violences-policieres-un-elu-raconte
    @davduf
    #ambiance_dictature_fasciste
    #chiens_du_capital

    « Un policier me lance : Toi, le connard en écharpe, si tu dégages pas, je t’explose. Il brandissait son #Flash_Ball à hauteur de mon visage. »
    #lbd

    « Mon collègue Ibrahima Traoré, élu au Conseil départemental, s’est interposé et s’est fait molester. »

    Un policier municipal a tenté de mettre un coup de matraque et, ratant son coup, a crié : « Reviens, je vais te la mettre dans le cul. » Les parents étaient extrêmement choqués. L’élu en question a demandé au maire, au cours du conseil municipal, une enquête administrative et des sanctions contre ce policier, identifié. Nous avons, pour notre part, publié un communiqué appelant à ouvrir les portes du #lycée, interdire l’usage des armes contre les élèves et envoyer des médiateurs. Pas de réponse… Un policier, responsable départemental du syndicat Alliance, a pour sa part déclaré au Parisien, en date du 11 décembre : « Ce n’est pas parce que des casseurs se réfugient à côté d’élus qu’on n’ira pas les chercher. »

  • Ils sont venus, ils sont tous là... J-P.Garnier - Librairie Tropiques - 7 Décembre 2018
    La pelle des collabos (de classe)
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/12/marechal-nous-voila.html

    Comme on pouvait le prévoir pour peu que l’on ne fasse pas partie du lot, les figures de proue ou de poupe de la valetaille néo-petite bourgeoise « degôche » se sont mises en ordre de bataille pour torpiller un mouvement social qu’elle n’avait ni prévu et encore moins voulu. Et qui, de surcroît, par sa consistance de classe, insaisissable mais indéniablement populaire, et sa dynamique insurrectionnelle, obligeait tôt ou tard ces agents dominés de la domination à choisir leur camp : celui de l’ordre bourgeois dont ils refusent de ce dissocier.

    https://www.youtube.com/watch?v=BkiktZub8ts


    Toute la famille est là... aux funérailles de la deuxième droite.

    Il est vrai que c’est là une décision difficile puisqu’ils lui sont étroitement liés, structurellement incités à en être les supports politiques et les suppôts idéologiques. C’est maintenant chose publiquement faite avec l’appel, relayé par le torchon libéral-libertaire du milliardaire sioniste #Patrick_Drahi, à faire diversion demain, en noyant la révolte populaire des « gilets jaunes » dans la #croisade_escrologique, parallèlement au surgissement médiatisé de quelques comités de gilets jaunes « modérés » redonnant à cette couleur la signification qu’elle avait perdue récemment en dissuadant la population des « #territoires » — nouvelle appellation des « #provinciaux — de monter demain à Paris pour effrayer le bourgeois par ses « débordements » et ses « violences ».

    On y retrouve côte à côte, avec les débris de la deuxième droite, les restes d’un #PCF exsangue, les rescapés du trotskisme, les insoumis d’État, des #syndicats plus collabos les uns que les autres et les associations #altercapitalistes subventionnées, les têtes pensantes du marxisme lénifiant, du radicalisme de campus et de l’anarchisme de bac-à-sable « alternatif ». Sans compter les militant(e)s bobos de la cause LGBT+Q.

    Tout ce petit monde attend un « changement de cap » qui, loin de nous sortir d’un capitalisme de plus en plus pourrissant, vise à lui injecter une nouvelle sève pour lui donner un aspect plus appétissant.
    Ce qui se profile », en fin de compte, à l’horizon de cette « révolution citoyenne », c’est l’avènement d’une « troisième droite », toute disposée à prendre le relai de la première et de la seconde, dans les années 20 à venir ou même avant, pour continuer d’assurer la reproduction des rapports de production capitalistes.

    Et, si le populo, une fois de plus grugé par ces imposteurs gouvernant en son nom, finissait par prêter réellement une oreille complaisante aux sirène de l’#extrême-droite, nul doute qu’on entendrait les ténors diplômés du chœur écolo-citoyenniste hurler d’indignation, comme leurs homologues d’autres pays, contre le « péril brun » dont ils auraient eux-mêmes favorisé le retour.

     
    #Jean-Pierre_Garnier
    #GiletsJaunes #Charge

  • Je découvre, assez épaté, qu’il y a un certain « Ian Brossat » qui écrit dans le journal et qui, apparemment, est quelqu’un d’important en politique. Faut vraiment que j’essaie de suivre l’actualité, parce que ça devient gênant…
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/08/22/ian-brossat-si-l-extreme-droite-la-plus-xenophobe-progresse-partout-en-europ

    Ian Brossat, le chef de file du Parti communiste français aux européennes

    Dis, Seenthis, puisque tu sais tout : je dois en penser quoi, de ce jeune Papi Brossat ? Ça vaut le coup que je me renseigne, ou c’est comme ce type qui dirigerait le Parti socialiste (et dont le nom et la tronche m’ont une fois de plus échappés), c’est pas la peine ?

  • Des « terroristes » à la retraite, Mosco Boucault
    https://www.youtube.com/watch?v=3KjOwEFBGKA

    Juifs et communistes, émigrés en France dans les années 1930, ils ont été les principaux acteurs de la guérilla urbaine menée à Paris contre l’occupation allemande. En 1983, Mosco Boucault recueillait le témoignage de ces anciens « terroristes ». Un documentaire qui fit grand bruit, présenté dans une version remontée.

    Ils étaient juifs, communistes et étrangers. Venus de Pologne, de Roumanie, de Hongrie et d’Arménie, ils ont immigré en France dans les années 1930 pour échapper aux persécutions raciales et politiques. Pour la plupart, ils étaient tailleurs ou fourreurs. Le pacte de non-agression entre Staline et Hitler, en août 1939, les déboussole. Ils s’engagent mais trouvent une armée française en déroute. La promulgation du statut des juifs par Vichy les oblige à se faire enregistrer au commissariat. Lorsque l’Allemagne envahit l’URSS, en août 1941, le PCF lance une guérilla urbaine contre l’occupant, à Paris. Mais les militants français n’ont pas la culture de la clandestinité. Le parti s’adresse alors aux militants de la MOI (Main-d’œuvre immigrée) : le travail souterrain leur est familier et ils n’ont rien à perdre...

    L’affiche rouge

    Organisés en triangles cloisonnés, les FTP-MOI (Francs-tireurs partisans de la Main-d’œuvre immigrée) fabriquent des bombes, d’abord artisanales, puis de plus en plus élaborées. Leurs actions se multiplient et sont efficaces : à Paris, entre mars 1942 et novembre 1943, 92 hôtels allemands sont attaqués à la bombe, 33 à la grenade ; 15 bureaux de recrutement sont incendiés, 125 camions militaires détruits, 11 traîtres abattus... En août 1943, les FTP-MOI organisent un attentat contre von Schaumburg, général commandant de Paris. En septembre, ils exécutent le responsable du STO en France, Julius Ritter. Mais, en octobre, un de leurs chefs est arrêté. Missak Manouchian cherche en vain à obtenir de la direction du mouvement l’autorisation de quitter provisoirement Paris. En novembre, la plupart des militants sont arrêtés et exécutés. Leurs visages figureront sur la célèbre « affiche rouge » placardée sur les murs de Paris...

    Lors de sa première diffusion, ce documentaire a eu un retentissement considérable, d’abord parce qu’il mettait en avant la responsabilité des instances dirigeantes des FTP et du #PCF, ensuite à cause de l’extrême humanité des témoins, filmés en situation, sur les lieux de leurs actions rejouées pour la caméra ou dans les ateliers de confection où ils ont continué de travailler.

    #Arsène_Tchakarian #FTP-MOI