• L’État refuse de donner 41.000 euros pour sauver Point de Contact, maillon crucial dans la lutte contre la pédocriminalité en ligne

    Malgré ses discours pour défendre les mineurs en ligne, le gouvernement ne semble pas décidé à aider à hauteur de 41.000 euros un acteur clé sur ce sujet. L’association Point de Contact, qui remonte le plus de contenus pédocriminels auprès de Pharos, s’attelle depuis 25 ans à nettoyer le web des contenus illicites. Faute de subvention, il compte déposer le bilan.

    41 000 euros. C’est la somme qui manque à Point de Contact, l’un des acteurs les plus actifs en France dans la lutte contre les contenus illicites en ligne, pour poursuivre sa mission. Depuis 25 ans, cette petite équipe de six personnes épluche des dizaines de milliers de contenus signalés par les internautes, les catégorise, et les fait si besoin retirer du Web et remonter aux autorités. Un travail de fourmi pour tenter de « nettoyer » , ou du moins éponger, le web des contenus problématiques, notamment pédocriminels, haineux, et sexistes. Mais l’association n’est pas parvenue à obtenir cette somme demandée à l’Etat. Son président, Jean-Christophe Le Toquin, a donc annoncé le 29 février sur les réseaux sociaux avoir pris rendez-vous avec le tribunal pour déposer le bilan.

    « Compte tenu de la somme dérisoire que nous demandons, ce n’est pas un problème d’argent, mais un problème de fond » , tranche-t-il.
    . . . . . . .

    Source et suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/l-etat-refuse-de-donner-41-000-euros-pour-sauver-point-de-contact-maillon-

    #pédocriminalité #pédophilie #web #haine #sexisme #violophilie #impunité #violences_sexuelles #violence #internet #réseaux_sociaux

  • Pédocriminalité en ligne : « Nous constatons une inaction révoltante des pouvoirs publics, qui feignent l’ignorance »

    Dans une tribune publiée au « Monde » le 17 janvier 2024, un collectif de responsables politiques et associatifs demande au gouvernement français de soutenir le règlement européen contre la pédocriminalité en ligne et au portail de signalement Pharos de mener une vraie lutte contre les contenus pédopornographiques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/09/pedocriminalite-en-ligne-nous-constatons-une-i

    #pedocriminalité

  • Benoît Jacquot, un système de prédation sous couvert de cinéma
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/benoit-jacquot-un-systeme-de-predation-sous-couvert-de-cinema_6215357_3224.h


    L’actrice Isild Le Besco et le réalisateur Benoît Jacquot au 57ᵉ Festival de Cannes, le 14 mai 2004. BRUNO VINCENT / GETTY IMAGES VIA AFP

    A la suite de Judith Godrèche, plusieurs comédiennes prennent la parole dans « Le Monde » pour dénoncer des violences et du harcèlement sexuel de la part du réalisateur. Le cinéaste reconnaît certains faits.
    Par Lorraine de Foucher et Jérôme Lefilliâtre

    Dans l’amphithéâtre de Sciences Po à Paris, Julia Roy s’assoit au fond de la salle. L’étudiante de 23 ans vient écouter, ce 29 janvier 2013, la conférence d’un réalisateur qu’elle ne connaît pas, Benoît Jacquot, invité à parler de « politique de l’intime ». « Il me fixe pendant toute la séance, ça m’étonne un peu », raconte-t-elle au Monde onze ans plus tard. A la fin, elle s’approche pour saluer l’animateur de la rencontre. « Benoît Jacquot me saute dessus pour me remettre un papier avec son numéro, et me demande plusieurs fois de l’appeler. »
    Depuis son enfance autrichienne à Vienne, Julia Roy, qui n’a alors joué qu’un petit rôle dans une série télévisée, nourrit une cinéphilie précoce. Elle décide de rappeler ce cinéaste : peut-être peut-il la conseiller, elle qui rêve de faire des films ? Au restaurant Le Hangar, dans le Marais, où ils se retrouvent, « il me regarde comme un miracle ». D’après son récit, il lui fait immédiatement de grandes déclarations : « Il m’annonce qu’il va faire tous ses films avec moi, qu’il m’aidera à écrire les miens, qu’il veut m’avoir tout le temps avec lui et devant lui. » Tout juste est-il déçu en apprenant son âge : il la pensait plus jeune.
    Six ans après, en 2019, c’est une jeune femme traumatisée par la relation nouée avec le réalisateur qui s’enfuit en Autriche. « J’ai été diagnostiquée comme atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique. » En janvier 2024, elle découvre les accusations de Judith Godrèche sur sa relation passée avec Benoît Jacquot qui ont motivé l’ouverture d’une enquête préliminaire, mercredi 7 février. Elle décide à son tour d’évoquer publiquement son vécu avec le réalisateur, composé de manipulation, de domination, de violences physiques et de harcèlement sexuel. Certains des faits qu’elle dénonce pourraient ne pas être couverts par la prescription.

    TW #domination_masculine #VSS #viol #pédocriminalité

    l’article se trouve là
    https://justpaste.it/et5dx
    avec : « C’est une histoire d’enfant kidnappée » : l’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot ; La lettre de Judith Godrèche à sa fille : « Je viens de comprendre. Ce truc, le consentement, je ne l’ai jamais donné. Non. Jamais au grand jamais. »

    #cinéma

    • Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-ju

      « Le Monde » a recueilli trois témoignages visant le réalisateur de « La Fille de 15 ans ». L’avocate de M. Doillon dit vouloir réserver ses explications à la justice.

      Ce jeudi sur France Inter, Judith Godrèche a accusé le réalisateur Jacques Doillon d’agressions sexuelles sur le tournage du film La Fille de 15 ans, qui a eu lieu au printemps 1987. Il voulait, a-t-elle affirmé, « la même chose » que Benoît Jacquot, contre lequel la comédienne de 51 ans a déposé plainte mardi pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » commis par personne ayant autorité. « Sur le tournage, c’était hallucinant. Il a engagé un acteur (…), il l’a viré et il s’est mis à la place. Tout d’un coup, il décide qu’il y a une scène d’amour, une scène de sexe entre lui et moi. On fait 45 prises. J’enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote et il me roule des pelles. »

      Tout cela se déroule sous les yeux de Jane Birkin, alors compagne du réalisateur, qui l’a engagée comme assistante sur le film. « Il embrassait vingt fois de suite Judith Godrèche en me demandant quelle était la meilleure prise. Une vraie agonie ! », a raconté Birkin dans son journal intime paru en 2018, Munkey Diaries. Le film La Fille de 15 ans est sorti en salles au printemps 1989.
      Lors de son interview sur France Inter, Judith Godrèche a aussi évoqué de façon sibylline, et sans entrer dans les détails, d’autres faits qui se seraient déroulés avant ce tournage, au domicile de Jacques Doillon. Dans sa plainte contre Benoît Jacquot, enregistrée le 6 février par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris et consultée par Le Monde, elle décrit précisément les agissements de Jacques Doillon. En l’occurrence, il s’agirait d’un viol qu’aurait commis le cinéaste sur elle, alors qu’elle avait 14 ans. Les faits auraient eu lieu rue de la Tour, à Paris, dans la maison de Jane Birkin.

      https://justpaste.it/22zms

      #parents #parentalité #témoins #non_assistance_à_personne_en_danger

  • INFO RMC - Le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de Christophe Ruggia pour agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité sur Adèle Haenel. Dans son réquisitoire définitif rendu mercredi 6 février 2024 que RMC a pu consulter, le parquet de Paris retient donc deux circonstances aggravantes à l’encontre de Christophe Ruggia pour « plusieurs épisodes d’attouchement de nature sexuelle » datant de courant 2001 alors qu’Adèle Haenel avait 12 ans jusqu’au 10 février 2004.https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/faits-divers/affaire-adele-haenel-le-parquet-de-paris-requiert-un-proces-contre-christ
    #pédocriminalité #justice#Adèle_Haenel

  • Extrait d’un encart de Télérama (n° 3865 du 10 au 16 février 2024)

    PÉDOCRIMINALITÉ, DES MOTS SUR LES MAUX

    On savait qu’Édouard Durand (photo) n’en resterait pas là. L’ancien coprésident de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), évincé en décembre dernier, publie un très court essai, intitulé 160 000 Enfants. Violences sexuelles et déni social (éd. Gallimard, coll. Tracts, 3,90 €). Trente pages de démonstration implacable et brute concernant un système de violences dont les enfants — précisément 160
    000 chaque année — sont victimes. Trente pages d’une intelligibilité rarement atteinte sur le sujet. Les faits apparaissent ici limpides. Ils l’ont toujours été pour qui veut bien voir ou entendre. Mais « entendre les mots qui décrivent la violence sexuelle, c’est faire surgir les représentations que ces mots suscitent, et c’est insupportable. Il est plus commode de se dire que ça n’existe pas ».
    Édouard Durand décrit, avec une précision très graphique, mais sans outrance, ce que sont les violences sexuelles faites aux mineurs. Un crime où l’arme est un sexe d’adulte, un doigt, une main, une langue. Un crime où la victime n’est qu’un enfant. Il rappelle que les conséquences sur la santé et la vie des victimes sont presque infinies. L’injonction à « tourner la page » ne vaut rien quand on fait face au « présent perpétuel de la souffrance ». Le juge montre que l’insupportable devrait inévitablement déclencher un soutien incontestable, pour ceux qui dénoncent, qui parlent, qui osent s’affranchir de la honte et du dégoût. Or il n’en est rien. « On les soupçonne de mentir, d’exagérer, ou on accuse leur mère, et tout autre adulte protecteur, de mentir, de manipuler. » L’injonction à « sortir du silence » ne vaut rien quand « ce n’est jamais le bon moment, jamais la bonne manière. C’est trop tôt, trop tard, trop vague, trop précis, trop chuchoté, trop public ». Le texte déploie un raisonnement imparable. « Le déni collectif et l’impunité des agresseurs marchent main dans la main, tranquillement, avec assurance, sans inquiétude. » Comment se satisfaire d’une telle violence ? Comment ne pas en être écœuré ? À la lecture de ce texte, on mesure l’ampleur du gâchis. Celui de ne pas avoir reconduit Édouard Durand à la tête de la Ciivise, celui de n’avoir toujours pas donné de suite précise à cette commission.
    -- Julia Vergely

    Et hier, tu apprends que « La légiste et experte judiciaire, Caroline Rey-Salmon, (vice_présidente de la Civiise) est visée par une plainte pour agression sexuelle lors d’un examen gynécologique. »
    https://www.sudouest.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/la-nouvelle-vice-presidente-de-la-ciivise-accusee-d-agression-sexuelle-1846

    #CIVIISE #pédocriminalité #Édouard_Durand

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/1040428

  • À peine nommée, la nouvelle vice-présidente de la Ciivise accusée d’agression sexuelle
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/temoignage-franceinfo-a-peine-nommee-la-nouvelle-vice-presidente-de-la-

    Dans la revue spécialisée Les Cahiers de la Justice, Caroline Rey-Salmon écrit en 2018 un article intitulé « Les violences sexuelles sur mineurs : diagnostic médical, constats et perspectives ». La médecin y explique que « les enfants méconnaissent leur anatomie génitale [...] et n’ont pas les mots pour décrire ce qu’ils ont subi. » Elle poursuit : « C’est tout l’intérêt de faire avec l’enfant sur la table d’examen une sorte de reconstitution des gestes de l’agresseur et de recueillir ses sensations pour être au plus près du déroulement des faits. » Franceinfo a interrogé d’autres pédiatres légistes et des psychiatres experts auprès des tribunaux, et aucun ne valide une telle pratique.

    • L’extrait de cet article est terrifiant, je n’ai pas réussi à le commenter hier parce que j’étais sous le choc.

      Ne serait-ce que d’imaginer toutes les personnes adultes et enfants passés par ces agressions sexuelles systématiques tranquillement avouées comme une pratique médicale par cette médecin légiste. Et cette assertion hallucinante de viols à répétition légalisés n’est pas publié n’importe où, Les Cahiers de la Justice sont édités chez Dalloz : documentation juridique pour tous les professionnels du droit. Mais #au_secours.

      L’article incriminé paru en 2018 dans Les Cahiers de la Justice est sur https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-la-justice-2018-1-page-55.htm paragraphe « Troisième limite : la confrontation aux déclarations du mineur »

      #crime_sexuel #pedo_criminelle

    • Visée par une plainte pour agression sexuelle, la vice-présidente de la Ciivise se met en retrait | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/france/visee-par-une-plainte-pour-agression-sexuelle-la-vice-presidente-de-la-

      La nouvelle vice-présidente de la Ciivise, Caroline Rey-Salmon, se met en retrait de ses fonctions après avoir été visée par une plainte pour agression sexuelle.

      À peine installée, la Ciivise 2 déjà fragilisée : une plainte pour agression sexuelle a en effet été déposée ce mardi à Marseille contre la nouvelle vice-présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants Caroline Rey-Salmon.

      Mise en « retrait »
      La pédiatre et médecin-légiste est visée par une plainte pour « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction », selon la plainte consultée ce mercredi par l’AFP, confirmant des informations de Franceinfo et BFMTV.

      Par ailleurs, ce mercredi, au lendemain du dépôt de plainte, Le Parisien a avancé que Caroline Rey-Salmon quitte temporairement ses fonctions. Ce que la Ciivise a confirmé peu de temps après : « La vice-présidente se met en retrait total des travaux de la commission pendant tout le temps de l’enquête », indique la Commission dans un communiqué, évoquant un retrait « indispensable à la sérénité des travaux » et au maintien « de la confiance » des personnes victimes.

    • La c’est l’article non signé qui en suit un précédent, plus détaillé, qui n’était pas piqué des hannetons

      La Ciivise dans la tourmente après une plainte pour agression sexuelle contre sa vice-présidente
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/07/la-ciivise-dans-la-tourmente-apres-une-plainte-pour-agression-sexuelle-contr

      La plaignante affirme s’être résolue à déposer une plainte après avoir découvert que Mme Rey-Salmon rejoignait la nouvelle direction de la #Ciivise. Plusieurs publications précédant celle-ci montrent qu’elle déplorait, depuis plusieurs semaines, le départ contraint du juge Edouard Durand de la tête de la Commission, créée en 2021. Son témoignage a d’ailleurs été partagé sur les réseaux sociaux par plusieurs anciens membres, qui accusent la nouvelle direction, dont les travaux ne font que commencer, de ne pas mettre la parole des victimes au centre de leurs travaux.

      Elle avait une raison de s’intéresser au devenir de la Ciivise, c’est louche, non ?

      #inceste #VSS #pédocriminalité

      https://justpaste.it/a6a8x

    • Dans son article dans les Cahiers de la Justice dont j’ai donné le lien plus haut, pas un mot sur l’inceste, sauf à parler de sa non fréquence dans les recherches sur « un moteur de recherche très célèbre ».
      #hallucination

      Seule bonne nouvelle, ils démissionnent tous les deux, l’agresseuse et le directeur de la Ciivise.

      Total soutien à la victime qui déclare

      « Voir la nomination de Caroline Rey-Salmon à la tête de la Ciivise, c’était trop pour moi », déclare la plaignante. « Il faut qu’elle soit mise en retrait (…), mais surtout qu’elle reconnaisse qu’elle a eu recours à ce genre de pratiques visant à faire revivre aux victimes ce qu’elles ont vécu, et qu’elle reconnaisse que ce soit violent et inhumain . »

  • « Traités comme du bétail » : violences physiques, sexuelles... ce que l’on sait sur les plaintes déposées par 20 anciens élèves dans le Béarn - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2024/02/01/traites-comme-du-betail-violences-physiques-sexuelles-ce-que-lon-sait-sur-

    Une vingtaine d’anciens élèves du collège-lycée catholique Notre-Dame de Bétharram, situé dans le Béran (Pyrénées-Atlantiques) ont porté plainte pour des « violences physiques » et « sexuelles ». Certains affirment que les élèves étaient « traités comme du bétail ».

  • Les violences sexuelles à caractère incestueux sur mineur.es

    https://www.cnrs.fr/sites/default/files/download-file/cnrs-un-rapport-sur-les-violences-sexuelles-a-caractere-incestueux-sur-mineures

    #1985 #2017 #viols #violences #pédocriminalité #paroles_libérées_pour_quoi #cause_toujours #pisser_dans_un_violon #crimes #enfance #inceste #france

    60 pages

    C’est dans ce contexte que les militantes féministes (et non, comme
    on aurait pu le croire, les acteurs et actrices de la protection de l’enfance), tout particulièrement au sein du Collectif Féministe contre le
    Viol créé en 1985 (CFCV), ont été les premières à découvrir l’ampleur
    des violences sexuelles intrafamiliales et des viols incestueux, avec
    l’ouverture du numéro gratuit en mars 1986. Dans le même temps paraissaient les premiers témoignages de victimes d’inceste, et avaient lieu les premières émissions télévisées de grande écoute.

    • « Ainsi, le savoir scientifique sur les violences contre les
      femmes est-il bien né (une fois de plus) de la proximité étroite
      des chercheuses qui l’ont construit avec le mouvement social
      féministe, qui a été et demeure encore l’acteur le plus performant
      et parfois le seul acteur présent en matière d’assistance aux
      femmes victimes de violences. Ce mouvement fut donc l’espace de
      production d’un savoir élaboré par des femmes sur les violences
      des hommes, dans un contexte où les biais androcentriques de la
      production des savoirs scientifiques faisaient que les violences
      sexuelles et intrafamiliales (qui touchent majoritairement des
      femmes) n’étaient purement et simplement pas étudiées ni même
      conçues comme des violences par les chercheurs, généralement
      masculins, spécialistes de la délinquance et de la criminalité,
      pas plus qu’elles n’étaient appréhendées par les responsables
      politiques comme des violences devant être prévenues et
      sanctionnées par l’État10. »

  • Les matraqueurs à l’hôpital : opération contre-insurrectionnelle - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/12/18/les-matraqueurs-a-lhopital-operation-contre-insurrectionnelle

    18 décembre 2023
    Corruption, Éducation, Technique policière
    Nounours, gilets pare-balles et cagoules : la propagande de Noël dans les hôpitaux

    Il fut un temps où l’on envoyait des clowns pour faire rire les enfants hospitalisés. Aujourd’hui, ce sont des policiers armés, cagoulés et en uniforme, avec des motos qui débarquent à l’hôpital pour les petits malades. Pas sûr que les enfants aient gagné au change.

    Mercredi 13 décembre la BRAV, unité policière ultra-violente parisienne, et la BRI, unité anti-terroriste, se rendent à l’hôpital Necker, un établissement pour enfants à Paris. Les policiers ont mis les grands moyens : un agent déguisé en père Noël est hissé sur un véhicule blindé, d’autres sont en tenues de Batman ou Spiderman, les médias ont été invités… Cette année, petit papa Noël tire des grenades et frappe à la matraque. Cette opération est-elle financée par l’État ?

    Le Parisien écrit que des « représentants de l’AP-HP » étaient « un peu tendus ». Forcément, les manifestations de soignants sont régulièrement gazées et matraquées par ces mêmes policiers qui viennent se faire de la publicité dans leur hôpital au moment de Noël.

    Même mise en scène au CHU de Nantes, preuve qu’il s’agit d’une opération concertée : « Une trentaine d’enfants hospitalisés en pédiatrie, oncologie, soins intensifs ou post-urgences, ont reçu la visite de policiers de Nantes et Saint-Nazaire » écrit Ouest-France. Les enfants ont eu la “chance” de recevoir des cadeaux de la BRI, des CRS qui font régner la violence dans les rues de Nantes et même de la Police aux Frontières, qui traque les étrangers et met des familles en centre de rétention. Des amis du genre humain.

    L’hôpital est mourant. Les enfants malades sont insuffisamment pris en charge à cause du manque de moyens. En septembre, une fillette de six mois est décédée des suites de difficultés respiratoires à Carhaix, faute de place à l’hôpital. Les soignant-es crient leur désespoir depuis des années. Mais la police, qui croule sous l’argent public, profite des fêtes pour déployer sa communication avec l’aide de médias aux ordres, qui diffusent des images pleines d’émotions : la police aime les enfants et leur offre des doudous.

    Quelle autre profession bénéficie de telles opérations médiatiques pour redorer son image ? Il s’agit de propagande sur le dos d’enfants malades. Si les policiers veulent aider l’hôpital et les jeunes patients, pourquoi ne le font-ils pas sur leur temps libre, sans uniforme et surtout sans photographes ? Pourquoi ne refusent-ils pas de réprimer les soignant-es lors des manifestations réclamant plus de moyens pour l’hôpital ?

    L’année dernière, lors d’une opération similaire, la direction de la police nantaise assumait dans Ouest-France : « Cela fait partie de la volonté de rapprochement entre la police et la population. Nous en profitons pour faire découvrir nos métiers et notre matériel ». Les autorités revendiquent donc à demi-mot l’instrumentalisation de petits hospitalisés pour promouvoir un métier de plus en plus contesté. La BRI qui paradait à l’hôpital Necker est aussi celle qui tirait à vue et arrêtait de jeunes adolescents cet été après la mort de Nahel.

    La police dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les activités périscolaires : ce cauchemar ne peut avoir lieu sans la collaboration active de soignant-es, de profs, d’animateurs et animatrices. Tout est fait pour endoctriner les enfants dès le plus jeune âge.

    La répression physique de plus en plus insoutenable et dénoncée par la population ne peut s’imposer qu’en préparant les esprits, en rendant légitime la violence de la police. C’est une opération de contre-insurrection : une forme de propagande théorisée par l’État français depuis la Guerre d’Algérie.

    Cette doctrine politique et militaire vise à obtenir le soutien de la population dans le cadre d’un conflit entre les autorités et les forces contestataires. Il s’agit de mener des actions de propagande

  • Avec ça, je mourrai moins bête mais bon ...

    Soucoupe volante et faux bébé cloné : comment l’Auvergnat Raël est devenu le gourou d’une secte mondiale - Clermont-Ferrand (63000)
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/des-extraterrestres-en-auvergne-au-bebe-clone-comment-le-gourou-rael-a-mi

    Il se rêvait Jacques Brel, il est devenu Raël. Le refrain de Claude Vorilhon, sur sa rencontre avec les extraterrestres au sommet d’un volcan d’Auvergne en décembre 1973, a séduit des milliers de personnes dans le monde.

    #nous_sachions

  • On vous croit mais on s’en bat les gonades
    https://www.youtube.com/watch?v=xlahsbdmxQY


    Comme prévu la CIIVISE était là pour qu’on regarde ailleurs.
    30.000 témoignages pour rien.
    On vous croit mais on ne fera rien pour vous, maintenant taisez vous on a plus important à faire.
    Il y a 3 ans les gens ont fait semblant de découvrir l’inceste, Macron organise une commission pour soit disant quantifié un problème dont on connaissait déjà très bien l’ampleur. Maintenant on ne fait rien.
    Circulez il n’y a rien à voire.

    – la Ciivise est présidée désormais par Sébastien Boueilh responsable associatif et l’experte judiciaire Caroline Rey-Salmon.

    Originaire de Mont-de-Marsan, Sébastien Boueilh est le fondateur de l’association « Colosse aux pieds d’argile », qui lutte contre les violences sexuelles dans le milieu sportif.

    Pédiatre des Hôpitaux, médecin légiste, Caroline Rey-Salmon est coordonnatrice des urgences médico-judiciaires de l’’Hôtel-Dieu à Paris (AP-HP).

    #inceste #pedocriminalité #déni

    • Je suis en désaccord avec la communication qui a été faite par le gouvernement. La Ciivise n’est pas maintenue, on peut lui maintenir son nom. Est-ce une mission élargie ? Si la Ciivise est un comité de suivi des préconisations que nous avons faites après trois ans de travail. C’est plutôt une mission rétrécie et je ne laisserai pas dire que nous ne sommes pas occupés de formations et des enfants victimes de prostitution, de pédocriminalité en ligne ou de toute autre violence sexuelle. Nous avons modélisé un parcours de soins et préconisé le repérage par le questionnement systématique. Nous avons toujours été dans l’action.

      Dans le détail pourquoi dites-vous que la Ciivise n’est pas maintenue, que son travail n’est pas maintenu et que les 30 000 témoignages que vous avez recueillis pendant trois ans sont abandonnés ?

      Dans le communiqué de presse du gouvernement il n’y a pas un mot de reconnaissance pour les personnes qui en si grand nombre, 30 000 témoignages, ont donné leur confiance à la Ciivise et ont répondu à l’appel du président de la République lui-même. Ces personnes nous ont fait confiance, pendant trois ans à toutes nos réunions publiques, par téléphone, en audition individuelle, en nous écrivant.

      Toutes ces personnes ont confié leur témoignage et trois ans plus tard, aucune représentation officielle à la journée de restitution de cette parole le 20 novembre et pas un seul mot dans ce communiqué de presse. Quel sera l’avenir s’il n’y a pas d’appels à témoignages, ce n’est pas la Ciivise.

      Êtes-vous victime d’un règlement de comptes personnel, politique ? Quelle est votre conviction ?

      Ma conviction est celle-ci : nous parlons de violences sexuelles faites aux enfants. L’interdit universel n’est pas de violer les enfants. Il est d’en parler. C’est toujours le messager qui est rejeté. Pour la Ciivise, sa ligne, c’est que c’est le messager qui paie. C’est toujours comme ça. On en parle et on referme.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/grand-entretien-inceste-remplace-a-la-tete-de-la-ciivise-le-juge-durand

    • Je sais pas si c’est vraiment le pbl de garder ou pas Edouard Durand. La CIIVISE a la base était deja une diversion qui servait à ne rien faire. L’inceste etait deja connu et étudié et les victimes témoignaient deja. Comme pour #metoo, les victimes n’ont aucunement « liberé leur parole » elles parlent depuis toujours mais on ne les ecoutent pas, tu le sais comme moi @touti car nous n’avons pas attendu #metooinceste pour parler et ca n’as donné aucun resultat. C’est les oreilles qui n’ont plus pu faire les sourdes car trop de victimes hurlaient ensemble. Mais l’ecoute est simulée, les gens s’en fichent de l’inceste ils veulent qu’on en parle pas car ca gache leur sérénité. Trop de victimes hurlent en même temps pour ne pas les entendre alors il y a eu la CIIVISE pour faire semblant de faire qqch et maintenant on reprend la routine car il y aura pas 1centime pour des gosses qui ne votent même pas et que les parents ont fait naitre pour leur bon plaisirs narcissiques. Que Edouard Durand soit un bon ou pas n’y change rien, son rôle n’as jamais été autre chose que maintenir l’omerta même si lui n’avais pas compris cela et etait peut-etre sincère.

    • ce qui change toutefois c’est que les deux nouveaux responsables sont des baltringues dangereux, le type était président de la Civise et n’y allait jamais, la dame a raconté je ne sais plus quoi de pendable. On veut bien des potiches, hommes ou femmes, pas des personnes qui mettent les pieds dans le plat depuis leur fonction et leur taf. car il s’agit de ne rien faire.

    • Onze membres de la Ciivise démissionnent en signe de protestation, après le remplacement d’Edouard Durand
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/14/onze-membres-de-la-ciivise-demissionnent-en-signe-de-protestation-apres-le-r

      Nommée vice-présidente de la Ciivise lundi, Caroline Rey-Salmon, pédiatre et experte judiciaire, « s’était opposée à une préconisation phare de la Ciivise : rendre obligatoire le signalement par les médecins », s’inquiète Mme Salmona.

    • @colporteur à propos des médecins attaqués par le conseil de l’ordre pour signalement de violences sur les enfants …
      https://seenthis.net/messages/1024110

      > Moins de 5% des signalements émanent des médecins

      On ne peut que constater que le système veut mettre systématiquement à l’abri les violeurs.

      Déni des victimes, de leur parole, refus de la prise en charge des victimes. Et soutien des agresseurs.

    • 17:10

      (Le film Le consentement ) j’ai été choquée par la violence de ses images, il y a un effet coup de poing qui empêche le spectateur de réfléchir … et qui fait appel aux instincts les plus basiques et les moins conscientisés. Il faut aborder cette affaire là avec intelligence et en faisant un travail d’analyse historique, en essayant de reconstituer ce qui s’est passé ce n’est pas juste un huis clos entre un homme de 50 ans et une adolescente de 14/15/16 ans. C’est comme une sorte de toile d’araignée qui à l’époque s’étendait sur une partie de l’intelligentsia française.

      (…) On était encore dans le sillage de mai 68, à cette époque, le discours dominant était celui de la liberté, du droit de choisir (…) tout ce qui semblait restreindre la liberté de choix des individus avait très mauvaise presse, mais là, ça concernait des enfants.

      (…)

      C’est un microcosme autour de Matzneff …
      … avec l’affaire Springora, immédiatement ses quatre éditeurs ont fait disparaitre les 15 tomes de son journal, où il raconte toute sa vie, avec qui il déjeune, avec qui il part en vacances en tunisie, philippines, algérie, les compliments des uns et des autres. Il donne une image de son réseau qu’on a fait disparaitre.

      Sinon, pas beaucoup d’infos, c’est confus, elle mélange sa morale (sexuelle) avec la révolution de mai 68 et les viols d’enfants. J’espère qu’elle arrivera à se libérer l’esprit et sa vie de cette emprise qui à l’air de se perpétrer, elle appelle certains protagonistes par leurs prénoms :/

      Ce qui m’intéresse, c’est comment historiquement par qui et par quel biais s’est mis en place ce droit de violer des enfants et d’en faire la promotion publique.

    • @touti
      J’ai trouvé génant la manière rigolarde dont elle parle de tout cela et aussi qu’elle soit si dure avec Springora et l’adaptation du livre en film. Elle fait la promo de son livre et n’as pas besoin de dénigré le travail des autres. Le fait que la pédocriminalité suicite des émotions, est, il me semble assez comprehensible, que ca n’en provoque pas chez elle montre un souci de PTSD pas soigné plus qu’autre chose (enfin dans le meilleur des cas...). Je n’ai pas vu le film sur Le Consentement mais sans le livre de Springora, elle n’aurais jamais sorti le sien et Madzneff serait en thailand au frais du contribuable a violer des petits enfants.

      Sinon j’ai réalisé (enfin !) hier que Jack Lang était le président de l’institut du monde arabe .... ca me semble d’un tel cynisme, d’une telle cruauté d’avoir mis cet homme là à ce poste là ! Quel est le gros sac à merde qui a choisi Lang pour ce post ? Qui désigne la présidence de l’institut du monde arabe ?

      Edit :

      En 2013, le Président de la République François Hollande le nomme à la présidence de l’Institut du monde arabe.

      https://www.imarabe.org/fr/missions-fonctionnement/presidence
      Hollande ne peu pas ignoré quelle est la nature de la contribution de Lang au monde arabe....

    • Je n’ai vu que la bande annonce, et j’avoue ne pas y avoir trouver la représentation des personnages convaincante. La stratégie d’emprise est un jeu pervers et le prédateur pédocriminel sait très bien comment choisir ses proies sans se faire remarquer et manipuler l’entourage en sa faveur. Il est plus sûr vis-à-vis de la société (parents ou médias) de se faire passer pour un noble séducteur, un érudit ou un esthète plutôt que de dévoiler le piège immonde par son attitude.
      Mais peut-être cela s’explique par la majorité de la production cinématographique où la prise d’otage des émotions du spectateur l’oblige à ingérer comme normes des attitudes ou des personnages infects (mais beaux ou drôles) sans permettre de distinguer si une situation doit être considérée comme comique, divertissante ou ignoble. A preuve, le nombre de fois ou je me suis retrouvée interdite de voir la salle s’esclaffée de rire sur un viol ou son récit. On sait tout·es la portée de cette production sur nos modes de pensée et de vie, l’acceptation et l’habitude s’immisçant si facilement construisant ce qui est nommé culture du viol, l’invisible état d’un monde de pouvoirs ultras violents. Peut-être cela explique qu’il ait fallut forcer le trait et le casting de ce film pour indiquer au spectateur d’éprouver du dégoût.
      On peut considérer que Matzneff, introduit dans son cercle par Montherlant, était le porte parole des pratiques sexuelles criminelles de ces intellectuels et politiques haut placés dont l’exercice du pouvoir est sans fin et s’exerce en toute impunité.
      Donc bien sûr, Pierre Bergé en premier lieu, grand souteneur de Matzneff. Et tout ceux qui ont voulu l’imiter comme Frédéric Mitterand neveu de François, écrivant La Mauvaise Vie violeur d’enfants, soutien de Ben Ali jusqu’au bout et qui a continué à avoir des postes de responsabilité élevés.

      Cela pour faire écho à ce que tu écris sur Lang (toujours au premier rang des invités surtout quand Macron parle de langue française en péril)

    • Christian Giudicelli est mort en mai 2022
      https://actualitte.com/article/106059/auteurs/prix-renaudot-et-proche-de-matzneff-christian-giudicelli-est-mort
      https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/05/16/l-ecrivain-christian-giudicelli-est-mort_6126360_3382.html

      Christian #Giudicelli, adepte des séjours aux Philippines avec M. Ami et éditeur de Matzneff chez Gallimard, juré du prix Renaudot depuis 1993.
      Matzneff et Giudicelli se désignent dans leurs livres sous les N° de leurs chambres à l’hôtel Tropicana à Manille aux Philippines : Matzneff 804 (Eight o four) et Giudicelli 811 (Eight one one).

    • 2013
      https://www.elmundo.es/elmundo/2013/08/04/espana/1375646351.html

      Los abusos sexuales contra niños en Marruecos ya eran un tema explosivo antes de conocerse este caso. La ONG ’Touche pas à mon enfant’ (’No toques a mi niño’) estima que 26.000 niños son violados al año en el reino hachemita, es decir 71 por día. Y una parte importante de estos delitos es responsabilidad de redes de pedófilos bien organizadas que se mueven en el ambiente de la jet set de Marrakech.

  • En 2023, la majorité des États américains n’ont toujours pas interdit le mariage d’enfants
    https://www.slate.fr/story/256776/etats-unis-trop-de-mariages-forces-enfants-viols-agressions-sexuelles-pedophil

    Personne ou presque ne soupçonnerait une telle réalité et pourtant, les unions impliquant des mineurs restent légales dans 40 des 50 États.

    Les chiffres glacent le sang. « En moins de vingt ans, de 2000 à 2018, 300.000 enfants ont été mariés, essentiellement des jeunes filles de parfois 10 ans à peine. Bien que peu connues des Américains, ces unions sont tout à fait légales dans la majorité des États du pays. Et dans cinq d’entre eux, elles se font sans aucune limite d’âge », s’insurge Rima Nashashibi, fondatrice en 2015 de Global Hope 365, une coalition de trois ONG luttant contre le trafic et la maltraitance d’enfants, dont les propos sont rapportés par France Inter. « Dans 90% des cas, ce sont des victimes d’abus sexuels, poussées par leurs parents, leur communauté religieuse ou leur milieu social à une union qu’elles ne désirent pas. »

    [...]

    À ce jour, seuls dix États et deux territoires interdisent le mariage de mineurs : le Delaware et le New Jersey (2018), les Samoa américaines, les Îles Vierges des États-Unis, la Pennsylvanie et le Minnesota (2020), le Rhode Island et New York (2021), le Massachusetts (2022), le Vermont, le Connecticut et le Michigan (juin 2023). Selon les données d’Unchained at last, dix États ont fixé l’âge minimal à 17 ans, vingt-trois à 16 ans, deux à 15 ans, et cinq n’ont pas du tout d’âge minimum.

    #mariage_forcés #mariage #viol

  • Comment appeller toutes ces productions culturelles dont la trame de fond permet d’innocenter la #pédocriminalité ?

    Péril en la demeure
    https://www.arte.tv/fr/videos/114550-000-A/peril-en-la-demeure
    Franchement, oui, le film est bien foutu et les acteurs excellentes.
    Mais merde quoi, à la fin, comme une évidence, car ils sont tous manipulateurs et menteurs, il part avec la seule honnête et gentille qui dispose d’un avenir : Viviane, mineure à qui il donnait des cours de guitare.
    Là tu as le résumé
    https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ril_en_la_demeure_(film)

    Spoleir ! ne lis pas la suite si tu veux regarder ce film.
    Il se barre avec le fric, dit à ses parents qu’il ne faut pas croire qu’il s’est suicidé, débarque chez la jeune fille qui l’accueille à sa fenêtre et que l’on voit nue 5 secondes puis dans la même pause, habillée. Genre, fantasme Mara desnuda, son désir est magique et imparable puisqu’il la voit à poil.

    #1984

  • Des Thaïlandais dénoncent des abus sexuels commis par des missionnaires français
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/des-thailandais-denoncent-d-abus-sexuels-commis-par-des-missionnaires-fr

    #MEP #Missions_Etrangeres_de_Paris #viols #capitalisme #colonialisme #eglise #france_2023 #pédophiles

    avec derrière un sacré patrimoine …


    7e arrondissement de Paris, au 128 rue du Bac

    Aujourd’hui, cet argent sert, selon les MEP, à financer la formation de prêtres, à la construction d’églises, de centres de santé ou d’éducation à l’étranger. Mais au sein de la congrégation, certains s’interrogent sur une financiarisation trop poussée, qui, selon eux, n’est pas au cœur de leur mission. D’autant plus que le nombre de missionnaires en poste à l’étranger a été divisé par plus de 10 depuis la fin du 19e siècle. Cet argent servira-t-il un jour à indemniser d’éventuelles victimes comme le fait aujourd’hui l’Église de France ? Personne ne peut le dire pour l’instant.

    Le film documentaire Un si lourd silence de Karina Chabour et Julie Dungelhoeff sera diffusé le samedi 16 septembre 2023 sur France 24.

  • Au Sénégal, scandales pédocriminels en série chez les maîtres coraniques
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/11/au-senegal-scandales-sexuels-en-serie-chez-les-maitres-coraniques_6185080_32


    L’école coranique du quartier de Keur Gol, à Touba (Sénégal), accueillait une quarantaine d’élèves. Depuis l’incarcération du maître coranique accusé de viols, l’établissement est fermé. COUMBA KANE

    Puis, le 1er juin, Serigne Khadim Mbacké est remonté vers Keur Gol, pensant déjouer l’attention des policiers, tout occupés à sécuriser les grandes villes. Ce jour-là, les forces de sécurité sénégalaises sont sur les dents. Attendu depuis deux ans, le procès pour viols de l’opposant politique Ousmane Sonko doit s’ouvrir. La séquence va engendrer trois nuits de violence et une vingtaine de morts.
    Dans le quartier meurtri, des voisins donnent l’alerte en apercevant l’enseignant. Le fuyard finit par se rendre à la gendarmerie. Devant les enquêteurs, il nie les faits qui lui sont reprochés et crie au complot des parents d’élèves. Mais face à l’accumulation de témoignages accablants, l’enseignant est mis en détention dans l’attente de son procès.
    Touba serait l’une des villes les plus touchées
    Une première victoire pour les familles de victimes, qui se disent peu soutenues par les autorités. « La ministre de la femme [Fatou Diane] s’est contentée d’envoyer une délégation. Or, ces fillettes ont besoin d’être suivies psychologiquement et financièrement. Trois d’entre elles présentent des troubles post-traumatiques inquiétants. Sans oublier que, pour ces familles, la procédure est coûteuse. Elles doivent débourser 20 000 francs CFA [30 euros], soit deux semaines de dépenses alimentaires pour ces familles pour un certificat médical », tempête Jaly Badiane, à la tête de l’association Wa Mbedemi de défense des droits humains, qui dénonce l’absence de centres publics de prise en charge des victimes de violences sexuelles.
    Pour les ONG, le cas de Keur Gol doit être l’occasion de relancer le débat sur les maltraitances au sein des écoles coraniques et des milieux religieux. Touba serait l’une des villes les plus touchées par les violences à l’égard des jeunes écoliers. « Les viols d’enfants par des maîtres coraniques sont récurrents à Touba. Ces cinq dernières années, cinq enseignants ont été poursuivis pour des faits similaires. Il y a dix ans, un homme a été condamné pour le viol d’une vingtaine d’enfants. Il y a urgence à auditer les daaras [écoles coraniques], car elles échappent au contrôle de l’Etat », explique un enquêteur.

    En juillet, un maître coranique a été inculpé à la suite des accusations de viols présumés sur six filles âgées de 8 à 13 ans. Outre les écoles, ces violences seraient également prégnantes dans les milieux maraboutiques, selon les associations. « A cause de la pauvreté, des parents confient leurs filles à des marabouts pour qu’elles servent de domestiques à leurs épouses. Nous voyons en consultation des enfants de 5 ans victimes d’agressions, de viols de la part d’hommes de l’entourage, que ce soit des fils, neveux, gardiens… », constate Bineta Thioye Fall, ancienne travailleuse sociale à Touba.
    Au sein du Centre de guidance infantile familiale, elle a coordonné, de 2016 à 2019, un programme de sensibilisation aux violences. L’association a répertorié deux cents cas de viols sur mineurs commis par des voisins, des proches. Un quart s’est déroulé en milieu maraboutique et une quarantaine d’agressions ont abouti à des grossesses, une double peine pour les victimes. Car, au Sénégal, même en cas de viol et d’inceste, l’avortement demeure interdit.
    A Keur Gol, Aïda n’a qu’un souhait : « Je veux qu’on le tue », lâche-t-elle dans un sursaut de colère. Comme les autres victimes présumées, elle devra affronter une autre épreuve, celle du procès, sans y être préparée. « Elles devront redire publiquement ce qu’elles ont subi, avec le risque d’être l’objet de plus de stigmatisation encore, alerte la militante Jaly Badiane. Il y a urgence à les aider à se reconstruire et à se préparer. »

  • #Inceste 1/5 - Le zizi de Papinou

    Mère de deux filles, Jessica a découvert que son propre beau-père abusait d’elles depuis plusieurs années. Elle l’a dénoncé à la police et raconte son parcours de combattante jusqu’au jugement. En matière d’inceste, l’article 213 du Code pénal visait à l’origine à protéger les liens du sang. Pour l’avocate lausannoise Coralie Devaud, il est trop restrictif et archaïque, comme celui qui définit le viol.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/inceste-1-5-le-zizi-de-papinou-25899822.html
    #podcast #audio #pédocriminalité

  • Les crimes de Benoît XVI Jean-François Lisée - https://jflisee.org/category/devoir-de-memoire

    La chose se passait au Cameroun, pays pour moitié catholique, en 2009. Il s’agissait de la première visite du pape Benoît XVI en Afrique, continent où, depuis alors 10 ans, le VIH-sida était la première cause de décès. L’Organisation mondiale de la santé, les ONG, plusieurs gouvernements et l’archevêque sud-africain anglican Desmond Tutu redoublaient d’efforts pour prévenir la contagion grâce au programme AFC (abstinence, fidélité, condom). Oui, mais qu’en pensent Dieu et son représentant sur terre ? pouvaient alors se demander les quelque 160 millions d’Africains catholiques.


    Historiquement, le Vatican a toujours été opposé à la contraception — et au condom —, prônant seulement les deux premiers éléments du triptyque : abstinence et fidélité. Mais alors que le nombre de morts en Afrique avait franchi les 30 millions https://www.everycrsreport.com/reports/RL33584.html et que l’épidémie se propageait aux femmes (61 % des personnes infectées) et aux enfants (90 % de tous les enfants infectés au monde étaient africains), fallait-il se montrer plus flexible ? Ou du moins rester muet sur le condom pour ne pas nuire aux efforts ?

    Devant cette énorme responsabilité, Benoît XVI allait surprendre. Désagréablement. « On ne peut résoudre ce fléau par la distribution des préservatifs : au contraire, ils augmentent le problème », a-t-il dit. Le pape allait gauchement tenter de rectifier le tir l’année suivante en affirmant que le condom pouvait être utilisé dans des cas « exceptionnels » — chez les prostitués mâles, par exemple, pour lesquels ce serait « un premier pas vers la moralisation ». La question n’était pas là.

    On ne peut évidemment quantifier le nombre de vies qui auraient pu être sauvées si le pape s’était rangé du côté de la santé publique plutôt que du côté de la version la plus rigide du dogme. Une seule chose est certaine : par sa faute, davantage de personnes furent infectées, malades, mortes prématurément, y compris des femmes et des enfants.

    L’inflexibilité de Benoît XVI dans des situations où la tolérance et le pardon auraient dû prévaloir s’était peu avant illustrée au sujet de l’avortement.

    Au Brésil, pays à 61 % catholique, une enfant de neuf ans plusieurs fois violée par son beau-père avait eu recours à l’avortement. L’archevêque local, ultraconservateur, réagit en excommuniant les médecins ayant pratiqué l’interruption de grossesse ainsi que la mère de l’enfant, qui avait approuvé l’intervention. Le tollé fut général, mais le Vatican approuva les excommunications au nom du « droit à la vie ». Ici encore, on peine à mesurer l’impact de cette insensibilité sur la vie de jeunes catholiques latino-américaines victimes d’agressions, mais sommées par leur Église de mener leur grossesse à terme, même dans les pires conditions.


    Depuis le décès de Benoît XVI, on entend des voix charitables estimer qu’il a entamé la marche de l’Église vers la reconnaissance de sa responsabilité dans les agressions sexuelles extrêmement nombreuses perpétrées par des membres du clergé. Il est vrai qu’il fut le premier, en 2008, à se dire « profondément désolé » pour les souffrances que les victimes ont endurées. Mais le critère d’appréciation qui devrait s’appliquer ici n’est pas de savoir s’il a su commencer à gérer, en 2008, une crise devenue aiguë. Il faut plutôt se demander s’il a tout fait ce qui était en sa responsabilité pour limiter le nombre de victimes dès qu’il en a été mis au courant et dès qu’il a été en situation de pouvoir au sein de l’Église.

    La réponse est un assourdissant non. Évêque de Munich de 1977 à 1982, il a, selon un rapport indépendant https://www.ledevoir.com/depeches/662226/agressions-sexuelles-en-allemagne-l-ancien-pape-benoit-xvi-est-eclabousse , couvert les actions de quatre agresseurs punis par la justice allemande, mais maintenus dans leurs fonctions pastorales par le futur pape, qui ne les a aucunement sanctionnés. Il a ainsi personnellement envoyé aux autres agresseurs un grave signal d’impunité et ignoré cette injonction de Jésus : « Si quelqu’un fait tomber dans le péché l’un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux qu’on lui attache une grosse pierre au cou et qu’on le jette au fond de la mer » (Matthieu 18.6).

    Il est devenu ensuite l’un des personnages les plus puissants au Vatican, officiant pendant 23 ans à titre de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et centralisant à son bureau, à compter de 2001, les dossiers d’agression sexuelle.

    Il ne fait rétrospectivement aucun doute qu’il fut longtemps à ce poste l’un des principaux rouages de la plus grande opération de camouflage de crimes sexuels de l’ère moderne. Cette action se déployait, on le sait, par le refus de dénoncer aux forces policières les agresseurs — 4 % des membres du clergé catholique, estime-t-on —, par la pratique de muter les agresseurs d’une paroisse à une autre sans évidemment en informer les fidèles. Pendant des décennies, particulièrement celles où Joseph Ratzinger fut aux affaires, la réponse du Vatican fut de nier, de minimiser, de camoufler.

    Devant l’ampleur grandissante du scandale et talonné par l’ONU, Ratzinger se mit à sévir tardivement, au tournant de 2010, expulsant près de 400 prêtres en deux ans. Même pape, il a continué à minimiser la responsabilité du Vatican, blâmant plutôt les Églises nationales, voire les effets du concile Vatican II, plutôt que la complicité de toute la hiérarchie. Sa gestion de la crise n’a pas satisfait les enquêteurs de l’ONU, qui ont conclu en 2019 que, notamment sous sa gouverne, se déroulait au Vatican une « action apparemment systémique de camouflage (cover-up) et d’obstruction à la mise en responsabilité des abuseurs ».

    Il est encore impossible de calculer le nombre de victimes contemporaines, mais un récent rapport officiel faisait état de 330 000 victimes en France seulement. Ratzinger, devenu Benoît XVI, n’est évidemment pas seul en cause, loin de là. Un groupe de survivants avait réclamé en 2013 à la Cour pénale internationale (CPI) d’intenter contre lui et d’autres responsables catholiques un procès de crime contre l’humanité pour avoir « toléré et permis la dissimulation systématique et généralisée des viols et des crimes sexuels commis contre des enfants dans le monde ». La CPI a décliné la demande. C’est dommage. On aurait pu ainsi aller au fond des choses. En avoir le coeur net.

    Mais puisque le moment est venu de faire le bilan de son action à lui, comment ne pas conclure que non seulement un saint homme, mais simplement un homme bon — ou, comme le dit notre droit civil, « un bon père de famille » —, informé que se déroulaient sous sa responsabilité d’innommables crimes visant des dizaines de milliers d’enfants — voire un seul —, aurait remué ciel et terre, dès le matin de son premier jour à l’ouvrage, pour que cela cesse ? Pas lui. Il s’est plutôt réfugié, selon les mots de Matthias Katsch, représentant des survivants allemands des sévices, derrière un « édifice de mensonges ».

    Jean François Lisee
    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/777008/chronique-les-crimes-de-benoit-xvi

     #benoît_xvi #pape #histoire #sida #VIH #épidémie #contraception #préservatif #pédophilie #viol #culture_du_viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #pornographie #impunité #violophilie #pedocriminalité

  • Exposition Bastien Vivès : en finir avec la culture de la pédocriminalité (+ Les raisons de la colère)

    Hier, le Festival international de BD d’Angoulême a annoncé la déprogrammation d’une exposition consacrée à Bastien Vivès. Cette annulation fait suite à une large mobilisation de survivant·e·s, victimes, activistes féministes, professionnel·les de la protection de l’enfance, élu·e·s autour d’une pétition lancée par le mouvement BeBraveFrance qui a récolté en cinq jours plus de 100 000 signatures.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/18/exposition-bastien-vives-en-finir-avec-la-cult

    #féminisme #pedocriminalité

  • Dessins de Bastien Vivès mis en cause : le Festival d’Angoulême sous pression
    https://www.liberation.fr/culture/accusations-contre-bastien-vives-le-festival-dangouleme-sous-pression-202

    Attaqué pour des dessins jugés pédopornographiques et misogynes, victime de harcèlement avant son exposition au Festival d’Angoulême, l’auteur de « Lastman » et de « Petit Paul » dénonce la confusion entre bouffonnerie et apologie. Son éditeur et le festival, qui lui consacre une exposition, dénoncent des tentatives de censure.

    « On va s’écharper sur du Marc Lévy maintenant, c’est ça l’idée ? » Au téléphone, Fausto Fasulo soupire de « tristesse » devant ce qu’il prend pour une vaste entreprise de purification de l’art. Jamais le codirecteur artistique du Festival international de bande dessinée d’Angoulême (FIBD) n’aurait cru devoir un jour défendre un auteur « cloué au pilori » non pas pour des actes, mais pour des fantasmes supposés et des dessins. Aucune espèce d’accusation de violences sexuelles ne pèse sur Bastien Vivès, auteur de bande dessinée programmé cette année au festival, mais son œuvre l’incriminerait. Depuis quelques semaines, en effet, une vague d’indignation enfle sur les réseaux sociaux à l’encontre d’un travail jugé suspect, majoritairement applaudi par un lectorat féminin à ses débuts, mais « puant l’inceste et la pédopornographie » à en croire un post Twitter très relayé. Un autre : « [Bastien Vivès] continue à être vu et traité médiatiquement comme un ado turbulent et talentueux. Alors que c’est un réac de 40 piges dont certaines œuvres participent activement et en plein jour à la banalisation de la pédophilie et à la culture du viol. » D’autres l’accusent de pédophilie, appellent au saccage de l’exposition et menacent l’intégrité physique de l’auteur, qui a déposé une main courante et n’exclut pas de porter plainte pour diffamation. Le 8 décembre, il racontait cette campagne de « harcèlement » en une série de strips à l’humour noir sur son compte...

    ...

    Cette fois, le filet de gazole est né de l’annonce, par le FIBD, d’une exposition carte blanche d’originaux sur papier, « Dans les yeux de Bastien Vivès », prévue pour fin janvier. Une visibilité, « proportionnelle à la place qu’occupe l’auteur sur la scène internationale », défend le festival, qui présente par ailleurs cette année des expositions de plusieurs autrices. L’essence n’a pas manqué de se répandre jusqu’à la réalisatrice Charlotte Le Bon, en pleine promotion de son premier long métrage Falcon Lake, libre adaptation de la BD Une sœur de Bastien Vivès (Casterman), ou encore à la soirée caritative des Crayons solidaires organisée le 1er décembre, également prise à partie sur Twitter. Le dessinateur Boulet, invité à l’événement aux côtés de Bastien Vivès, s’est publiquement positionné : « J’ai dit à l’orga’ que j’étais dégoûté qu’il soit là ce soir et que ça me faisait chier d’être associé à lui. […] J’ai dit à ses potes d’atelier de conseiller [à Bastien Vivès, ndlr] d’annuler sa venue. »

    A la suite de cette prise de position, un second auteur très respecté des milieux « indé », Jérôme Dubois, a demandé des comptes au FIBD sur Instagram : « Dans le contexte de #MeToo, alors que le monde de la BD a déjà du mal à faire sa propre remise en question, quel message cette expo donne-t-elle de notre milieu ? » Contactée par téléphone, la scénariste et historienne Marie Bardiaux-Vaïente développe : « Comment, dans un milieu extrêmement masculin où nous, autrices, pensions avoir réussi à gagner quelques batailles depuis 2016, comment le FIBD justifie-t-il de consacrer de l’argent public à un travail qui me semble être une caricature de ce qu’on pensait ne plus jamais voir exposer dans une institution ? » L’un comme l’autre se défendent d’appeler à la déprogrammation ou au boycott. D’autres s’en sont chargés à leur place. Une pétition lancée le 8 décembre par des « étudiant.e.s en lutte » d’écoles d’art d’Angoulême demande la suppression de l’exposition : « Intolérable qu’une institution historique telle que le FIBD » donne une telle visibilité à un auteur coupable « d’ouvrages ouvertement pédopornographiques ». Une autre, lancée par Arnaud Gallais, cofondateur du collectif Prévenir et Protéger et du mouvement #BeBraveFrance, a recueilli à ce jour près de 3 000 signatures.

    Dans son bureau de Casterman, le directeur éditorial du catalogue de bandes dessinées, Benoît Mouchart, est « très ému », dit-il, de l’ampleur des polémiques. Petit Paul (qui est édité par Glénat) est loin d’être sa bande dessinée préférée, souligne-t-il dans un euphémisme. « Mais de quoi parle-t-on exactement ? A quel endroit fait-il une quelconque apologie ? Est-il désormais impossible de représenter les tabous ? » Dans l’incendie qui s’est allumé, la moindre case de bandes dessinées de l’auteur semble auscultée comme possible pièce à conviction, y compris celles que Casterman édite, dont le très chaste Polina ou le plus érotique le Chemisier, oeuvre « emblématique d’une hypersexualisation et une misogynie inacceptables aujourd’hui », selon la pétition des étudiants – mais dont on est libre de faire une lecture bien moins univoque, voire contraire (c’était notre cas). L’éditeur, de son côté, s’inquiète de la « littéralité » des regards mais aussi de l’autocensure artistique qui pourrait en découler : « J’ai souvent l’impression que Bastien se projette bien plus dans les personnages féminins (souvent très puissants) qu’il dessine ou dans les enfants que dans les personnages masculins », interprète l’éditeur. D’autre part, et Benoît Mouchart semble alors très préoccupé par ce qu’il considérait comme « acquis » : « Il y a quand même une confusion navrante entre ce que pense un personnage, un narrateur et un auteur… J’ai l’impression qu’on revit le procès intenté contre Flaubert pour Madame Bovary*, ou celui des* Fleurs du mal de Baudelaire ! »

    Toujours au top au Festival d’Angoulême, on y célèbre #metoo_inceste avec une expo d’apologie du viol, de la pédocriminalité et de l’inceste.

    Il y a une pétition institué par Arnaud Gallais ici pour la déprogrammation de l’expo :
    https://www.mesopinions.com/petition/enfants/pedocriminalite-deprogrammation-expo-bastien-vives-festival/193829#target

    Le Festival International de la BD d’Angoulême a choisi de programmer l’exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès » sponsorisée par CASTERMAN du 26 janvier au 12 mars 2023.

    https://www.bdangouleme.com/dans-les-yeux-de-bastien-vives 

    Nous dénonçons la banalisation et l’apologie de l’inceste et de la pédocriminalité organisée par le dessinateur de BD Bastien Vivès à travers ses ouvrages et ses propos dangereux.

    Voici des exemples de propos tenus par Bastien Vivès dans différentes interviews :

    « Moi déjà, l’inceste ça m’excite à mort. Pas celui de la vraie vie, mais celui raconté, je trouve ça génial. Tous ces trucs-là font des histoires incroyables. Quand tu transgresses, quand tu fais quelque chose que t’as pas le droit de faire, c’est agréable à lire. » 

    Bastien Vivès dessine aussi en pensant aux enfants qui tomberont sur ses BD « sur la table basse du salon des parents » : 

    « Un gamin, quand tu lui montres un bouquin et il y a la scène de cul, il reste dessus et c’est normal. Au moins, les gamins même s’ils comprennent pas, ils apprécieront les scènes de cul. Ils seront contents, ils auront vu une fellation ».

     

    Le Festival International de la BD d’Angoulême a de nombreux partenaires privés et publics : https://www.bdangouleme.com/partenaires-fibd

    Nous leur demandons de réagir vite et nous leur rappelons que la protection de l’enfance devrait être une priorité.

    Aux côtés de Be Brave France, nous demandons au Festival International de la BD d’Angoulême la déprogrramation de l’exposition de Bastien Vivès qui fait l’apologie de la pédocriminalité et de l’inceste, et de veiller à une programmation prenant en compte la lutte contre les violences sexuelles.

    #pedocriminalité #inceste #misogynie #violophilie #BD #angoulême #metooinceste

  • #Pédocriminalité : le petit théâtre familial se porte bien – Seconde zone
    https://secondezone.fr/2022/12/04/pedocriminalite-le-petit-theatre-familial-se-porte-bien

    Sauf que les agresseurs, manipulateurs et autres personnalités toxiques ne supportent pas de perdre le contrôle, ils ne l’entendent pas de cette oreille. Antoine a refusé que son frère cesse de lui parler. Agresser sexuellement une enfant, bon d’accord je l’ai fait, mais t’as pas le droit de refuser de me parler. T’as pas le droit. Je veux pas. Tu dois me parler. Et tu n’auras aucune information concernant notre père (Antoine n’a pas compris que les adultes savent très bien prendre des nouvelles en direct, sans passer par lui) si tu refuses de me parler. Et je parlerai pendant 20 minutes derrière la porte que tu refuses d’ouvrir, pour te déverser d’une voix monocorde et un peu folle une rafale d’absurdités accusatrices, et je te ferai du chantage, parce que tu vas être obligé de me parler.

    Antoine avait décidé. Comme il avait décidé de ce que sa victime devait faire, devait taire et devait dire, il a décidé. Il sait ce qu’il veut Antoine, et quand il veut quelque chose, il le prend. Antoine ne sait pas encore qu’il ne contrôle pas l’univers. Antoine ne sait pas que non, c’est non. Son frère DOIT renoncer à son silence, et plier. Si lui, Antoine, n’obtient pas ça, il ira demander à quelqu’un d’autre de le lui obtenir. Comme quand on a 8 ans et qu’on va se plaindre aux parents que le frangin refuse de rendre le ballon.

    Alors il est allé à l’hôpital. Et il a parlé à son père mourant. Il lui a dit ce qu’il avait fait, pour que son père persuade le frangin de lui parler à nouveau. Je relis la phrase que je viens d’écrire, elle me paraît toujours aussi horrible. Quel genre d’ordure faut-il être pour faire ça ? Pour démolir son père en fin de vie dans l’unique but de l’instrumentaliser à son profit ? Sachant que le paternel n’est pas en mesure de prendre ses distances avec son rejeton véreux, vu que la logistique médicale le rend totalement dépendant.

  • Petite enfance
    Assistants maternels : la consultation du fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes est supprimée

    Publié le 29/11/2022 • Par Léna Jabre • dans : Textes officiels santé social, TO parus au JO

    https://www.lagazettedescommunes.com/838381/assistants-maternels-la-consultation-du-fichier-des-auteurs-di

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    Un arrêté du 10 novembre supprime les modalités de consultation du fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes lors de l’agrément des assistants maternels.

    Donc pour toute demande d’agrément, le dossier d’agrément n’a plus besoin de comprendre une attestation de non-inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

    De même, le dossier d’agrément n’a plus à comprendre non plus une attestation, délivrée par le casier judiciaire national sur demande du président du conseil départemental, de non-inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes pour chaque personne majeure ou mineure âgée d’au moins treize ans vivant au domicile du demandeur, lorsque ce domicile est le lieu d’exercice de sa profession, à l’exception de celles accueillies en application d’une mesure d’aide sociale à l’enfance.

    Ces suppressions sont applicables à compter du 13 juillet 2022.

    #violences_sexuelles #pedocriminalité #violophilie #culture_du_viol

    • Il semblerait que cette info soit fausse et causé par une mauvaise interpretation d’une modification du texte de loi qui n’annule pas la consultation du fichier. Je l’ai appris via un compte insta qui rapport un poste twiter. Je mettrais la source plus tard si je la trouve

    • sous le même lien et sans que soit indiquée la date de modification de l’article, son titre et son texte ont été totalement modifiés

      Assistants maternels : modification des modalités de constitution du dossier d’agrément

      Un arrêté du 10 novembre modifie les conditions de consultation du fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes lors de l’agrément des assistants maternels.

      Dans la version initiale du 13 juillet, la rédaction de l’article 4 pouvait donner à croire que le président du conseil départemental était en mesure de solliciter la non inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles alors que seul le préfet en a le pouvoir.

      Dans l’attente d’un nouvel arrêté, c’est l’article L421-3 du code de l’action sociale et des familles, issu de la loi du 7 février 2022 qui s’applique.

    • Grande naïve, j’apprends avec surprise qu’un être humain, préfet ou qu’importe, a le pouvoir délirant de

      … solliciter la non inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles

      Et du coup, j’aimerais bien savoir, à quelle occasion ça peut se produire, et si cette information est tenue secrète ou pas. (que le préfet couvre les viols de ses potes par exemple et que personne ne puisse le savoir)

    • La réécriture de l’article n’est malheureusement pas meilleure que la première mouture.
      @touti je crois qu’il faut comprendre que seul le préfet est habilité à exiger la production d’une attestation de non inscription.
      Parce que ce qui est écrit... je ne peux tout simplement l’envisager.

    • Je ne sais pas si ça joue, mais le FNAEG, (Fichier National des Empreintes Génétiques) a été créé au départ pour y recenser l’ADN des délinquants sexuels. Puis le FNAEG a miraculeusement été élargi aux militants politiques et n’importe quelle petite voleuse de gouda, mineure ou pas, mise en garde à vue. Mais il me semble qu’en est toujours exclus les délinquants financiers.

      Bref, en plusieurs années, on a vu augmenter les stratégies politicos lesgilatives pour décourager toute opposition au vote de lois iniques, quand ce n’est pas des applications par décret. Notamment ont été pris dans ce merdier, les opposants au flicage / fichage et injustices collatérales. Quelles stratégies ? par exemple, augmenter la diversité des thèmes des articles de proposition de lois, et en faire une grosse bouillie complexe dans laquelle personne ne peut suivre l’ensemble et doit s’attacher à un seul article. La conséquences est qu’il suffit ensuite de retirer une phrase, au mieux un article pour que la loi passe entrainant avec elle des conséquences sur d’autres sujets non débattus ou passer entre les mailles du filet des militants associatifs (bénévoles et pas toujours avec l’envie de devenir juriste). Et donc, je me demande si à force, le législateur et ses affiliés ne se sont pas pris les pieds dans ce petit jeu.

  • Journée mondiale pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle et la pédocriminalité

    A l’occasion de la Journée mondiale pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle et la pédocriminalité, nous revendiquons plus de moyens et des mesures concrètes pour lutter contre la pédocriminalité, y compris en ligne.

    Les enfants sont les principales victimes des violences sexuelles. En France, 81% des victimes de violences sexuelles déclarent avoir subi les premières violences avant l’âge de 18 ans, et plus de la moitié de ces victimes – soit 51% – avant l’âge de 11 ans. Selon une étude IPSOS de 2019, ces violences sexuelles sont incestueuses dans 44% des cas.

    Pour combattre la culture du viol et les violences sexistes et sexuelles il est donc impératif de lutter prioritairement contre la pédocriminalité, en commençant par neutraliser l’arme de guerre à son service : l’industrie pornographique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/20/journee-mondiale-pour-la-protection-des-enfant

    #enfant #pedocriminalité #pornographie

  • Particularité des victimes d’inceste - Conférence 3 - Louis JEHEL
    https://www.youtube.com/watch?v=fqgaKP7LdnY

    Colloque « L’inceste : schéma de répétition » - Sept 2022 - Conf 3
    Louis Jehel - Médecin - Psychiatre - Président de l’institut de victimologie à Paris
    « Sujet extrêmement difficile, ce n’est pas le fait qu’on en parle un plus aujourd’hui qui le rend plus simple et plus simple à soigner même si quelques obstacle sont levés mais la complexité est extrêmement forte »

    Plus d’infos :
    https://www.cpiv.org

    Merci à l’équipe de Benjamin Denoyer pour les prises de vues et le montage qui vont vous permettre de regarder ou de re-regarder toutes les conférences du colloque.
    Vous avez des projets de film, vous pouvez le contacter à : benbimmpro@gmail.com - 06 77 89 81 14

    Les enfants de Tamar, chaine sur les violences sexuelles, l’inceste et la pédocriminalité
    https://www.youtube.com/channel/UCvwAYgSnyhKKdJwFC-GazPw/videos

    #inceste #violences_sexuelles #pédocriminalité