• En Espagne, la possibilité d’un discours de gauche sur l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/29/en-espagne-la-possibilite-d-un-discours-de-gauche-sur-l-immigration_6364304_

    En Espagne, la possibilité d’un discours de gauche sur l’immigration
    Sandrine Morel
    « L’Espagne doit choisir entre être un pays ouvert et prospère ou un pays fermé et pauvre », a lancé Pedro Sanchez à la tribune du Congrès des députés le 9 octobre. Avant d’ajouter, solennel : « Nous, Espagnols, nous sommes les enfants de la migration, nous ne serons pas les parents de la xénophobie. » Dans une Europe en proie au repli identitaire, le président du gouvernement espagnol offre une vision du phénomène migratoire à contre-courant de celle qui s’est imposée chez ses voisins.
    Faisant fi des imaginaires de la peur utilisés par l’extrême droite, le dirigeant socialiste s’applique à dessiner un tableau positif de la migration, à la fois humaniste et pragmatique. « Je pense que les gouvernements européens se trompent quand ils abordent le débat sur la migration, parce qu’ils le centrent sur des aspects négatifs », a-t-il expliqué le 23 octobre.
    Face à « l’hiver démographique » d’une Europe qui risque de perdre 30 millions de personnes en âge de travailler dans les vingt prochaines années, ou le fait que 150 000 emplois sont actuellement vacants en Espagne faute de main-d’œuvre, il défend l’immigration comme l’une des principales solutions. Alors que la politique de l’Italienne Giorgia Meloni a de plus en plus d’adeptes, Pedro Sanchez s’en démarque clairement. « La création de centres [de rétention] dans des pays tiers ne résout rien et crée de nouveaux problèmes », a-t-il déclaré. Au discours sécuritaire, il répond par les statistiques. « Si nous analysons les données de manière rigoureuse, en prenant en compte l’âge et le niveau de revenus, le taux de délinquance des étrangers est le même que celui des Espagnols. Ni plus ni moins. Parce que la réalité, c’est que les étrangers ne sont ni meilleurs ni pire que nous », a-t-il résumé le 9 octobre.
    Ce jour-là, à l’occasion d’une session parlementaire consacrée à l’immigration, convoquée à la demande du Parti populaire (PP, droite) en raison de la crise migratoire dont souffrent les îles Canaries – 33 000 migrants y sont arrivés depuis le début de l’année (+ 40 % en un an) –, il a invoqué l’histoire et ressuscité des valeurs européennes que beaucoup semblent avoir oubliées. M. Sanchez a rappelé que l’histoire des Européens ne peut pas être dissociée de celle des migrations. Dans le cas de l’Espagne, près de 2 millions de personnes ont émigré entre 1948 et 1978, fuyant la misère et le franquisme, dont la moitié de manière illégale.
    Ses arguments ne sont pas nouveaux, mais ils sont peu utilisés en ce moment et politiquement courageux, puisque en septembre, l’immigration est devenue pour la première fois la principale préoccupation des Espagnols, devant l’économie et le logement, selon le Centre de recherche sociologique – l’équivalent de l’Insee.
    Alors que l’extrême droite parle d’« invasion » à propos des Africains accostant aux Canaries, il cite des faits : la migration irrégulière ne représente que 6 % du total des immigrés entrés en Espagne ces dix dernières années, dont 40 % sont latino-américains, 30 % européens et 20 % africains.
    Si, auparavant, bien des migrants ne restaient pas en Espagne et continuaient leur route vers le nord, c’est de moins en moins souvent le cas. Cette réalité est présentée comme une opportunité. De fait, malgré un solde démographique naturel négatif, l’Espagne est passée de 46,9 à 48,6 millions d’habitants (+ 3,6 %) entre 2019 et 2024. Dans le même temps, elle a gagné 1,4 million d’actifs qui contribuent à la croissance de l’économie, devenue l’un des moteurs de l’Europe (+ 2,7 % du PIB attendu cette année).
    Sans ces migrants, les principaux secteurs de l’économie espagnole ne pourraient pas fonctionner. L’agriculture, la construction, l’hôtellerie « couleraient, car ils y constituent de 25 % à 50 % des travailleurs », rappelle M. Sanchez. Loin de « nous mettre en danger », comme l’affirme l’extrême droite, ils représentent « la moitié des personnes qui travaillent dans les soins aux jeunes enfants ou aux personnes âgées, a-t-il ajouté. Les immigrés ont un taux d’activité de quatre points supérieur aux citoyens nationaux et apportent 10 % des revenus de la Sécurité sociale ».
    M. Sanchez n’est pas seul en Espagne à tenir un tel discours. L’Eglise espagnole reste un rempart contre la xénophobie. « Les personnes ont le droit fondamental de pouvoir chercher une vie meilleure. Les frontières ont été inventées par les hommes, pas par Dieu », a rappelé en mars l’évêque César Garcia Magan, secrétaire et porte-parole de la Conférence épiscopale espagnole, appelant les fidèles à « ne pas faire l’équation migrant égale délinquant, voleur ou violeur » car c’est « une injustice ». Le président de la Confédération des organisations d’entreprises, Antonio Garamendi, patron des patrons, soutient, quant à lui, la régularisation massive des travailleurs sans papiers et une « immigration légale et ordonnée » face au manque de main-d’œuvre.
    « D’un point de vue pratique, Pedro Sanchez ne fait pas grand-chose de différent de ce qu’ont fait ses prédécesseurs en Espagne : il externalise la gestion de ses frontières au Maroc, on lui a reproché de procéder à des refoulements à chaud et il plaide pour des contrats de travail signés dans les pays d’origine », rappelle le politiste Pablo Simon, professeur à l’université Carlos-III de Madrid.
    « Cependant, d’un point de vue rhétorique, analyse-t-il, il a décidé de faire de l’immigration un sujet de lutte idéologique face à l’extrême droite, en insistant sur ses bénéfices économiques et sur le respect des conventions internationales sur les droits humains. C’est un pari osé, alors que la gauche européenne ne sait pas comment affronter un thème qui lui a volé une partie de sa base électorale. » C’est aussi un pari nécessaire pour ne pas laisser l’extrême droite imposer un récit de la migration univoque, largement fantasmé.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#immigration#politiquemigratoire#economie#vieillissement#sante#droit

  • #Espagne : l’embellie économique boostée par le #progrès_social

    Aux antipodes des prédictions des conservateurs, l’Espagne, gouvernée par une coalition progressiste, voit sa #croissance largement surpasser la moyenne des pays de la zone euro.

    Janvier 2020. Le socialiste #Pedro_Sánchez passe un accord de gouvernement avec #Unidas_Podemos (UP) – composé de partis situés à sa #gauche – sur la base d’un programme résolument progressiste. Un gouvernement de coalition est formé, il vise à faire de l’Espagne une « référence pour la protection des #droits_sociaux en Europe », soit résorber les mesures néolibérales et antisociales qui flagellent la population depuis plus de dix ans.

    (#paywall)

    https://www.humanite.fr/monde/coalition/espagne-lembellie-economique-boostee-par-le-progres-social

    #économie

    • Les fortes hausses du « #Smic » en Espagne et en #Allemagne ont-elles pénalisé l’emploi ?

      Les gouvernements allemands et espagnols ont fortement augmenté leurs salaires minimum respectifs ces dernières années. Mais dans ces deux pays, la différence avec le salaire médian reste bien inférieure à ce qu’on observe à l’heure actuelle en France.

      Un tassement des salaires autour du Smic, une perte de compétitivité et des destructions d’emplois ou bien encore un creusement des déficits si l’Etat aide les entreprises mises en difficulté. La hausse de 14,4% d’un coup du Smic souhaité par le NFP concentre de nombreuses critiques émanant d’économistes et d’entrepreneurs.

      Pourtant chez certains de nos voisins, le salaire minimum a fortement augmenté ces dernières années. C’est le cas en Espagne où la hausse cumulée sur six ans atteint 54% ou encore en Allemagne où le salaire minimum a progressé de 26% depuis le 1er octobre 2022. Ces mesures ont-elles été néfastes pour les économies des deux pays ?
      Un succès en Espagne

      Prenons d’abord l’Espagne. Le salaire minimum est passé de 750 euros nets par mois en 2018 à 1.200 euros en 2024. Les organisations patronales ainsi que la Banque d’Espagne craignaient une perte de compétitivité ainsi qu’une hausse du chômage dans un pays où le taux est déjà, de très loin, le plus haut en Europe. Six ans après le début de ses hausses massives, le bilan est pourtant plutôt positif.

      « Cela a été un des plus grands succès du gouvernement et aucune des prévisions alarmistes ne s’est réalisée », observe Guillem Lopez Casasnovas, professeur d’économie à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone cité dans Ouest France.

      Si le bilan positif est peut-être à nuancer puisque le taux de chômage a tout de même bondi en un an de 0,5 point à 12,3% de la population active, il faut reconnaître que sur une période de cinq ans, la part des demandeurs d’emplois au sein de la population active a tout de même reculé (plus de 14% en 2019).

      La hausse du Smic a permis de soutenir un niveau de consommation élevé, et ce, dans un contexte propice. La période de Covid était déflationniste, donc le choc sur les prix a été limité. Et l’après-Covid s’est traduit par une importante hausse de la consommation, les Espagnols dépensant massivement ce qu’ils avaient économisé durant les confinements.

      « Le contexte a été particulièrement favorable et la mesure a permis d’amortir l’inflation, reconnaît l’économiste espagnol plutôt classé à gauche. Une mesure similaire appliquée dans une situation différente peut ne pas fonctionner ».
      Le Smic espagnol partait de très bas

      Les conséquences d’une forte hausse du Smic peuvent en effet être très différentes d’une situation à une autre. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte comme le coût du travail global (en incluant les charges), la fiscalité sur les entreprises et surtout l’échelle des salaires et le niveau de qualification sur le marché du travail.

      En Espagne, le Smic est parti de très bas (750 euros par mois) avant de fortement augmenter. Pour autant son montant ne représente selon l’OCDE que 49,5% du salaire médian dans le pays contre 61%, aujourd’hui, en France.

      « Ce qu’il faut regarder ce n’est pas l’évolution du salaire minimum mais le prix normal du salaire des travailleurs non qualifiés, estime Jacques Delpla, économiste, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy quand ce dernier était à Bercy et président-fondateur de Klimatek. Pour cela, il faut mesurer le salaire minimum par rapport au salaire médian. L’économiste et ancienne numéro 2 du FMI Anne Krueger estimait qu’au-delà de 50% c’était mauvais pour l’emploi. En France on est déjà significativement au-dessus et avec une hausse de 14%, on passerait à plus de 68%, ce qui fait vraiment beaucoup. »
      Un coût du travail qui reste attractif

      Par ailleurs, le niveau du salaire minimum est loin d’être le seul indicateur de la compétitivité. Le coût du travail reste ainsi en Espagne un des plus bas de l’Union européenne.

      Selon Rexecode et les données d’Eurostat, le coût de l’heure travaillée dans le secteur marchand est de 24,40 euros en moyenne en Espagne contre 29,70 euros en Italie, 36,30 euros en zone euro, 43,20 en Allemagne et 43,30 euros en France. Ainsi si la France attire le plus grand nombre d’investissements étrangers en Europe, c’est en Espagne que les investisseurs créent en moyenne le plus d’emplois.
      En Allemagne, les inégalités salariales ont été réduites

      Prenons cette fois l’Allemagne. Le pays a mis en place un salaire minimum en 2015 seulement et, depuis, il a -inflation oblige- fortement augmenté. Quel bilan ? L’institut Destatis (l’Insee allemand) a constaté que les hausses récentes avaient permis de réduire les inégalités salariales.

      Ainsi en avril 2022, les 10% de salaires les plus élevés étaient 3,28 fois supérieurs aux plus bas. Ce ratio est tombé à 2,98 un an plus tard après de fortes hausses du salaire minimum. Ces hausses du salaire minimum ont ainsi fait sortir en un an 1,1 million de salariés allemand du plancher des bas salaires allemands, a calculé Destatis, qui est inférieur à 13,04 euros brut de l’heure.

      L’emploi en a-t-il pâti ? Difficile de l’affirmer mais, en tout cas, il n’en a pas tiré bénéfice. Depuis un point bas atteint début 2022, le chômage remonte en Allemagne et frôle désormais les 6% de la population active selon l’Agence fédérale pour l’emploi (contre 5% en avril 2022).
      Un écart de 53% avec le salaire médian

      Malgré tout, le taux d’emploi dans le pays reste élevé et les moins bons chiffres du chômage depuis deux ans sont surtout la conséquence du ralentissement économique consécutif à la crise énergétique.

      Mais là encore, il convient de mesurer ce que représente ce « Smic » allemand par rapport au salaire médian. Au niveau actuel de 12,41 euros brut de l’heure, ce salaire minimum représente 53% du salaire médian. Le syndicat Ver.di et le parti d’extrême gauche Die Linke réclament une hausse assez sensible afin d’atteindre les 60% d’ici 2025, ce que le gouvernement refuse de faire. Or en France pour rappel, il est déjà à 61% et passerait à plus de 68% avec une hausse du Smic à 1.600 euros.

      On pourrait alors estimer que si le Smic est si « élevé » par rapport au salaire médian en France, c’est que le niveau des salaires est globalement trop bas et qu’il faudrait un nouveau partage de la valeur en faveur des salariés. Les données comparables montrent pourtant que c’est déjà en France que le partage de la valeur se fait en Europe le plus au bénéfice des salariés.
      « Le véritable problème en France c’est qu’on a un Smic élevé »

      Selon Eurostat, la part des rémunérations totales représente en France 65% de la valeur ajoutée brute contre 63% en Allemagne, 61% en Espagne et 59% en moyenne en Europe.

      « Le véritable problème en France c’est qu’on a un Smic élevé et qu’on subventionne le travail non qualifié avec des exonérations de charges, résume Jacques Delpla. Le coût de ces exonérations sur les bas salaires, c’est 3% du PIB, soit 80 milliards d’euros. C’est plus de trois fois le budget de l’université et de la rechercher qui est à 25 milliards. Ce qui est totalement absurde puisque notre coût du travail non qualifié ne sera jamais au niveau de celui de la Bulgarie. Pour augmenter le pouvoir d’achat, il faut améliorer la productivité et investir dans les compétences et surtout pas financer des trucs qui n’ont pas d’avenir ».

      https://www.bfmtv.com/economie/international/les-fortes-hausses-du-smic-en-espagne-et-en-allemagne-ont-elles-penalise-l-em

    • #Emplois, #inégalités... L’exemple réussi d’une Espagne gouvernée à gauche

      #PIB en hausse, #chômage en baisse, #taxation des riches… La politique de gauche menée en Espagne a des résultats positifs. Un exemple pour la France, où le programme du Nouveau Front populaire est décrié par la droite.

      Une politique économique de gauche ruinera-t-elle la France ? Le cas de l’Espagne nous démontre le contraire. Le désastre économique ne s’y est jamais produit, bien qu’il soit sans cesse annoncé par la droite depuis que la gauche est au pouvoir depuis 2018. Avec l’arrivée du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez aux affaires la même année, en coalition avec des formations situées à sa gauche, le gouvernement a mené une politique économique de gauche. Et ce, malgré la pandémie et la guerre en Ukraine.

      Résultat : les grands indicateurs mesurant la santé d’une économie indiquent que nos voisins s’en sortent plutôt bien. La droite, le patronat et certaines institutions ont pourtant systématiquement freiné des quatre fers, justifiant leur rejet par le risque de conséquences graves. Voici quelques exemples.
      +54 % du salaire minimum depuis 2018

      Le salaire minimum a augmenté de 54 % depuis 2018, passant de 736 euros par mois en 2018, à 1 134 en 2024. Il y a six ans, la mesure a déclenché un débat acharné dans le pays. Représentants patronaux, politiques et presse de droite ainsi que de nombreux économistes ou encore la Banque d’Espagne martelaient que cela entraînerait une importante destruction d’emplois, accompagnée d’une réduction du nombre d’heures pour les bas salaires et la faillite de nombreuses entreprises.

      En 2023, la plupart des économistes s’accordaient pour dire que, s’il y avait un effet négatif sur les emplois, il était marginal, alors que le pays connaît actuellement une forte progression de l’emploi. Contrairement aux autres revenus dans le pays, le salaire minimum a augmenté de 26 % entre 2019 et mai 2024, soit plus que l’inflation. Cela se traduit par une augmentation de 6,5 % du revenu moyen des personnes affectées, estime une étude de l’OCDE.
      Un marché régulé, davantage d’emplois

      Une nouvelle loi Travail adoptée en 2022 a été conçue pour réduire la précarité dans un pays qui souffrait d’un taux d’emplois temporaires deux fois plus élevé que la moyenne de l’Union européenne (UE).

      « Si on change la législation relative au travail et que ces normes compliquent les choses pour les entreprises, peut-être qu’elles n’emploieront personne », expliquait en 2020 Antonio Garamendi, président de l’organisation patronale CEOE. « Les gens savent-ils que cette réforme va détruire ou arrêter de créer près de 1 million d’emplois ? » se demandait Pablo Casado, chef de file de l’opposition de droite jusqu’en 2022.

      Deux ans plus tard, si certains angles morts demeurent, la plupart des experts reconnaissent que ses effets ont été positifs. Le taux d’emplois à temps partiel est passé de 26 % à 15,7 %. Le nombre de personnes en poste n’a jamais été aussi élevé et le chômage est au plus bas depuis 2008.
      Des riches imposés, et encore plus riches

      En 2022, en pleine inflation, le gouvernement a lancé plusieurs impôts. Tout d’abord sur les grandes banques, dont les bénéfices ont explosé avec les hausses de taux d’intérêt visant à endiguer la montée des prix. Puis sur le chiffre d’affaires des grandes entreprises de l’énergie, dont les bénéfices ont augmenté brutalement avec l’inflation des prix de l’énergie.

      Il a également décidé d’une hausse généralisée pour les contribuables les plus aisés, une baisse pour les revenus les plus bas et d’un « impôt temporaire de solidarité sur les grandes fortunes ».

      Selon la droite et les patrons des secteurs concernés, cette politique détériorerait l’économie en général, puisque les banques et les énergéticiens répercuteraient ces hausses sur les clients, renforçant l’inflation. La Banque centrale européenne (BCE), entre autres, partageait les mêmes craintes. La droite martelait aussi que les plus fortunés fuiraient le pays. Pourtant en 2023, les banques ont enregistré des bénéfices records, les sociétés énergétiques sont revenues à des bénéfices de 2021 (records en leur temps). Quant aux riches, leur nombre a augmenté, leur patrimoine aussi. Le gouvernement envisage désormais de pérenniser ces impôts.

      De nombreuses autres mesures sociales ont été adoptées, un « revenu minimum vital » (équivalent au RSA), une limitation au prix du gaz qui a amplement participé à limiter l’inflation, ou la gratuité de nombreux transports en commun. Résultat : en 2023, le PIB de nos voisins a crû de 2,5 %, quand la hausse n’a été que de 0,3 % pour l’ensemble de l’UE (1,1 % pour la France). Le taux de chômage reste haut, à 11,7 % en 2023. Mais c’est un niveau historiquement bas depuis la crise de 2008.

      Difficile d’imputer ces résultats à la seule gestion du gouvernement. Mais une chose est sûre : elle n’a absolument pas fait sombrer l’économie espagnole. Les contextes espagnol et français sont, certes, différents. Mais l’exemple mérite d’être médité.

      https://reporterre.net/Emplois-inegalites-L-exemple-reussi-d-une-Espagne-gouvernee-a-gauche

  • Espagne : Sanchez, faux rempart contre l’extrême droite
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/07/26/espagne-sanchez-faux-rempart-contre-lextreme-droite_725784.h

    [...] Bien des travailleurs ont sans doute poussé un soupir de soulagement à l’annonce des résultats, en voyant qu’ils échappaient à une majorité absolue de la droite et de l’extrême droite. La forte mobilisation électorale, avec une participation en hausse, à plus de 70 % même en période de vacances, traduit cette inquiétude d’électeurs de gauche déçus, qui s’étaient abstenus aux élections précédentes, et qui ont craint de voir #Abascal, le leader de #Vox, devenir vice-président du gouvernement. Ce sentiment est d’autant plus compréhensible que, dans les villes et les régions où Vox est arrivé aux responsabilités aux côtés du PP, leurs élus ont multiplié les déclarations réactionnaires et les mesures symboliques sexistes et homophobes.

    Penser que les électeurs auraient ainsi « arrêté le fascisme » ou freiné l’#extrême_droite est cependant une illusion dangereuse, entretenue par #Pedro_Sanchez et ses alliés de gauche. Ils ont instrumentalisé le danger pour mobiliser leurs électeurs et ont aujourd’hui l’indécence de crier victoire. En effet toute leur politique au service des classes possédantes ne peut qu’entraîner l’écœurement des classes populaires et contribuer à faire monter l’extrême droite. Cette coalition de gauche n’a pas hésité non plus à flatter les préjugés réactionnaires. Sanchez a assumé – et ses alliés de ##Podemos et du PC avec lui, qui gesticulent mais sont restés au gouvernement – le massacre de dizaines de migrants à Melilla en juin 2022. Il est ensuite allé afficher son accord avec Meloni, la Première ministre italienne d’extrême droite sur la question de l’immigration.

    Loin de protéger les classes populaires de l’extrême droite, la gauche de gouvernement aggrave le danger en démobilisant les travailleurs. Le programme du prochain gouvernement, quelle que soit sa couleur, est déjà clair : il présentera aux classes populaires la facture de l’augmentation du budget militaire et du « quoi qu’il en coûte » à l’espagnole, qui a, comme ailleurs, surtout profité aux grandes entreprises, tout en différant ses conséquences sociales. Il continuera et aggravera la chasse aux migrants. Il maintiendra une politique étrangère atlantiste et impérialiste, soutenant la guerre de l’OTAN en Ukraine et participant au réarmement général.

    #espagne

  • Mexico City to swap Columbus statue for one of indigenous woman

    A statue of Italian explorer Christopher Columbus, which stood on one of the main avenues of Mexico City, will be replaced by one of an indigenous woman.

    Mexico City Mayor #Claudia_Sheinbaum said the bronze likeness of Columbus would be moved to a park and a statue of an #Olmec woman would take its place.

    The Columbus statue was removed from its plinth last year ahead of protests.

    Protesters have toppled Columbus statues in Latin America and the US.

    Christopher Columbus, an Italian-born explorer who was financed by the Spanish crown to set sail on voyages of exploration in the late 15th Century, is seen by many as a symbol of oppression and colonialism as his arrival in America opened the door to the Spanish conquest.

    Mayor Sheinbaum made the announcement on Sunday at a ceremony marking the international day of the indigenous woman.

    She said that relocating the statue was not an attempt to “erase history” but to deliver “social justice”.

    Ms Sheinbaum said that the Columbus statue “would not be hidden away” but that the civilisations which existed in Mexico before the Spanish conquest should receive recognition.

    The mayor said that sculptor #Pedro_Reyes was working on a statue of a woman from the Olmec civilisation, which flourished in the Gulf of Mexico from 1200 BC to 400 BC, to replace that of Columbus on Reforma Avenue.

    The plinth on which the Columbus statue stood has been empty since 10 October 2020 when it was removed “for restoration purposes” just two days before planned protests marking the arrival of Columbus in 1492.

    Some activists had issued calls on social media for the statue to be toppled.

    https://www.bbc.com/news/world-latin-america-58462071

    #Mexico_City #mexique #statue #monument #Colomb #Christophe_Colomb #toponymie #toponymie_politique #femmes #femme_autochtones #peuples_autochtones #justice_sociale #mémoire

    ping @cede

  • Podcast : “Les Aventures rocambolesques d’Édouard Baer et Jack Souvant”, voyage en Absurdie
    https://www.telerama.fr/radio/podcast-les-aventures-rocambolesques-dedouard-baer-et-jack-souvant-voyage-e

    Épaulé par son ami reporter, l’acteur se met au podcast avec cette réjouissante série de fictions produite pour France Inter. Premier épisode, direction le Sénégal, à la recherche de Benoît Poelvoorde, disparu à la veille d’un tournage…

    https://www.franceinter.fr/emissions/les-aventures-rocambolesques-d-edouard-baer-et-de-jacques-souvant/la-disparition-de-benoit-poelvoorde

    Dans ce premier épisode, Edouard, à la demande d’un producteur de cinéma qui connaît leur lien, entraîne Jack, son ami reporter baroudeur, à la recherche du comédien belge qui vient de s’enfuir d’un tournage parisien et qu’on a signalé dans les rues de Dakar. Pourquoi cette disparition ? Edouard, ami du Belge, saura-t-il le retrouver et le convaincre de revenir ? Edouard Baer et Jack Souvant sautent dans un avion. L’enquête démarre… Sur la route du hasard.

    https://rf.proxycast.org/cb62d1af-2777-4317-a888-e4704f1cd953/22026-22.03.2021-ITEMA_22611103-2021F43552E0001.mp3

    Episode 2 : La piste de Dakar - Une spécialiste informe Edouard Baer et Jack Souvant du passage obligé de tous les Belges à Dakar : le restaurant « Chez Lulu ». Investis de leur mission, nos deux acolytes reprennent espoir, décidés à enquêter dans le milieu du théâtre et du cinéma à Dakar. Ces pistes vont-elles les mener jusqu’à l’ami belge ? Celui qu’on appelle le « Griot blanc » ? Sauront-ils percer le secret de Benoît Poelvoorde ?

    https://rf.proxycast.org/d1c7cd46-6b1f-4f77-9876-b6e9fe65e739/22026-22.03.2021-ITEMA_22611103-2021F43552E0002.mp3

    Episode 3 : Une Rencontre inattendue - En route vers le Sud dans la mystique ville de Joal-Fadiouth, où un mystérieux personnage assure savoir où se trouve Benoît Poelvoorde. Un nom de ville ? Suivre un inconnu ? Edouard Baer et Jack Souvant n’ont plus rien à perdre ! Enfin une piste crédible qui dans les 24 heures leur permettra de résoudre le problème Poelvoorde. A moins que le pays ne leur réserve de nouvelles surprises.

    https://rf.proxycast.org/bc7ea9f4-b340-467b-b72d-47918cfe8ae6/22026-22.03.2021-ITEMA_22611103-2021F43552E0003.mp3

    Episode 4 : On the road again - Alors que la lassitude et l’ennui gagnent nos voyageurs ;, une piste bien intrigante oriente leur recherche. En voiture ! Dans quelle zone secrète se terre Benoît Poelvoorde ?

    https://rf.proxycast.org/c15178b9-bba5-4b04-b637-faa0c58106e0/22026-22.03.2021-ITEMA_22611103-2021F43552E0004.mp3

    Episode 5 : Les dessous de la Françafrique - Edouard Baer et Jack Souvant mettront-ils à jour les accointances entre les réseaux de la Françafrique et ceux du show business ? Ils mènent l’enquête de surprise en surprise, de découverte en découverte. Mais comment appâter un Belge en fuite au Sénégal ? Plus ils s’approchent de Benoît Poelvoorde plus celui-ci se dérobe. Est-ce une disparition ou un complot ? Fini le temps des hasards : il faut agir avec doigté et diplomatie.

    https://rf.proxycast.org/bbccd225-a65b-4fa5-82cb-36b92c4b541e/22026-31.03.2021-ITEMA_22621132-2021F43552E0005.mp3

    Episode 6 : Lawrence d’Arabie ou Apocalpyse now ? - Les deux aventuriers ont enfin retrouvé Benoît Poelvoorde. Mais que cache-t-il ? En voiture, en pirogue, ou à pied, Edouard Baer, et Jack Souvant s’enfoncent dans le brouillard moite de contrées escarpées où le danger rôde. Ils suivent Benoît quoi qu’il en coûte, à la découverte d’un très mystérieux projet : « le Projet Benoît Poelvoorde ».

    https://rf.proxycast.org/60e36426-2d1c-46b3-b5c0-2a72341463a5/22026-02.04.2021-ITEMA_22623662-2021F43552E0006.mp3

    #podcast #Édouard_Baer #Jack_Souvant #Benoit_Poelvoorde #fiction_sonore #audio #radio #France_inter

  • #Evelop / #Barceló_Group : deportation planes from Spain

    The Barceló Group is a leading Spanish travel and hotel company whose airline Evelop is an eager deportation profiteer. Evelop is currently the Spanish government’s main charter deportation partner, running all the country’s mass expulsion flights through a two-year contract, while carrying out deportations from several other European countries as well.

    This profile has been written in response to requests from anti-deportation campaigners. We look at how:

    - The Barceló Group’s airline Evelop has a €9.9m, 18-month deportation contract with the Spanish government. The contract is up for renewal and Barceló is bidding again.
    - Primary beneficiaries of the contract alternate every few years between Evelop and Globalia’s Air Europa.
    – Evelop also carried out deportations from the UK last year to Jamaica, Ghana and Nigeria.
    – The Barceló Group is run and owned by the Barceló family. It is currently co-chaired by the Barceló cousins, Simón Barceló Tous and Simón Pedro Barceló Vadell. Former senator Simón Pedro Barceló Vadell, of the conservative Partido Popular (PP) party, takes the more public-facing role.
    – The company is Spain’s second biggest hotel company, although the coronavirus pandemic appears to have significantly impacted this aspect of its work.

    What’s the business?

    The Barceló Group (‘#Barceló_Corporación_Empresarial, S.A.’) is made up of the #Barceló_Hotel_Group, Spain’s second largest hotel company, and a travel agency and tour operator division known as #Ávoris. Ávoris runs two airlines: the Portuguese brand #Orbest, which anti-deportation campaigners report have also carried out charter deportations, and the Spanish company, #Evelop, founded in 2013.

    The Barceló Group is based in Palma, #Mallorca. It was founded by the Mallorca-based Barceló family in 1931 as #Autocares_Barceló, which specialised in the transportation of people and goods, and has been managed by the family for three generations. The Barceló Group has a stock of over 250 hotels in 22 countries and claims to employ over 33,000 people globally, though we don’t know if this figure has been affected by the coronavirus pandemic, which has caused massive job losses in the tourism industry.

    The Hotel division has four brands: #Royal_Hideaway_Luxury_Hotels & Resorts; #Barceló_Hotels & Resorts; #Occidental_Hotels & Resorts; and #Allegro_Hotels. The company owns, manages and rents hotels worldwide, mostly in Spain, Mexico and the US. It works in the United States through its subsidiary, Crestline Hotels & Resorts, which manages third-party hotels, including for big brands like Marriott and Hilton.

    Ávoris, the travel division, runs twelve tour brands, all platforms promoting package holidays.

    Their airlines are small, primarily focused on taking people to sun and sand-filled holidays. In total the Barceló Group airlines have a fleet of just nine aircraft, with one on order, according to the Planespotters website. However, three of these have been acquired in the past two years and a fourth is due to be delivered. Half are leased from Irish airplane lessor Avolon. Evelop serves only a few routes, mainly between the Caribbean and the Iberian peninsula, as well as the UK.

    Major changes are afoot as Ávoris is due to merge with #Halcón_Viajes_and_Travelplan, both subsidiaries of fellow Mallorcan travel giant #Globalia. The combined entity will become the largest group of travel agencies in Spain, employing around 6,000 people. The Barceló Group is due to have the majority stake in the new business.

    Barceló has also recently announced the merger of Evelop with its other airline Orbest, leading to a new airline called Iberojet (the name of a travel agency already operated by Ávoris).

    The new airline is starting to sell scheduled flights in addition to charter operations. Evelop had already announced a reduction in its charter service, at a time when its scheduled airline competitors, such as #Air_Europa, have had to be bailed out to avoid pandemic-induced bankruptcy. Its first scheduled flights will be mainly to destinations in Central and South America, notably Cuba and the Domican Republic, though they are also offering flights to Tunisia, the Maldives and Mauritius.

    Deportation dealers

    Evelop currently holds the contract to carry out the Spanish government’s mass deportation flights, through an agreement made with the Spanish Interior Ministry in December 2019. Another company, Air Nostrum, which operates the Iberia Regional franchise, transports detainees within Spain, notably to Madrid, from where they are deported by Evelop. The total value of the contract for the two airlines is €9.9m, and lasts 18 months.

    This is the latest in a long series of such contracts. Over the years, the beneficiaries have alternated between the Evelop- #Air_Nostrum partnership, and another partnership comprising Globalia’s #Air_Europa, and #Swiftair (with the former taking the equivalent role to that of Evelop). So far, the Evelop partnership has been awarded the job twice, while its Air Europa rival has won the bidding three times.

    However, the current deal will end in spring 2021, and a new tender for a contract of the same value has been launched. The two bidders are: Evelop-Air Nostrum; and Air Europa in partnership with #Aeronova, another Globalia subsidiary. A third operator, #Canary_Fly, has been excluded from the bidding for failing to produce all the required documentation. So yet again, the contract will be awarded to companies either owned by the Barceló Group or Globalia.

    On 10 November 2020, Evelop carried out the first charter deportations from Spain since the restrictions on travel brought about by the cCOVID-19 pandemic. On board were 22 migrants, mostly Senegalese, who had travelled by boat to the Canary Islands. Evelop and the Spanish government dumped them in Mauritania, under an agreement with the country to accept any migrants arriving on the shores of the Islands. According to El País newspaper, the number of actual Mauritanians deported to that country is a significant minority of all deportees. Anti-deportation campaigners state that since the easing up of travel restrictions, Evelop has also deported people to Georgia, Albania, Colombia and the Dominican Republic.

    Evelop is not only eager to cash in on deportations in Spain. Here in the UK, Evelop carried out at least two charter deportations last year: one to Ghana and Nigeria from Stansted on 30 January 2020; and one to Jamaica from Doncaster airport on 11 February in the same year. These deportations took place during a period of mobile network outages across Harmondsworth and Colnbrook detention centres, which interfered with detainees’ ability to access legal advice to challenge their expulsion, or speak to loved ones.

    According to campaigners, the company reportedly operates most of Austria and Germany’s deportations to Nigeria and Ghana, including a recent joint flight on 19 January. It also has operated deportations from Germany to Pakistan and Bangladesh.

    Evelop is not the only company profiting from Spain’s deportation machine. The Spanish government also regularly deports people on commercial flights operated by airlines such as Air Maroc, Air Senegal, and Iberia, as well as mass deportations by ferry to Morocco and Algeria through the companies #Transmediterránea, #Baleària and #Algérie_Ferries. #Ferry deportations are currently on hold due to the pandemic, but Air Maroc reportedly still carry out regular deportations on commercial flights to Moroccan-occupied Western Sahara.

    Where’s the money?

    The financial outlook for the Barceló Group as a whole at the end of 2019 seemed strong, having made a net profit of €135 million.

    Before the pandemic, the company president said that he had planned to prioritise its hotels division over its tour operator segment, which includes its airlines. Fast forward a couple of years and its hotels are struggling to attract custom, while one of its airlines has secured a multimillion-euro deportation contract.

    Unsurprisingly, the coronavirus pandemic has had a huge impact on the Barceló Group’s operations. The company had to close nearly all of its hotels in Europe, the Middle East and Africa during the first wave of the pandemic, with revenue down 99%. In the Caribbean, the hotel group saw a 95% drop in revenue in May, April and June. They fared slightly better in the US, which saw far fewer COVID-19 restrictions, yet revenue there still declined 89%. By early October, between 20-60% of their hotels in Europe, the Middle East and the Caribbean had reopened across the regions, but with occupancy at only 20-60%.

    The company has been negotiating payments with hotels and aircraft lessors in light of reduced demand. It claims that it has not however had to cut jobs, since the Spanish government’s COVID-19 temporary redundancy plans enable some workers to be furloughed and prevent employers from firing them in that time.

    Despite these difficulties, the company may be saved, like other tourism multinationals, by a big bailout from the state. Barceló’s Ávoris division is set to share a €320 million bailout from the Spanish government as part of the merger with Globalia’s subsidiaries. Is not known if the Barceló Group’s hotel lines will benefit from state funds.

    Key people

    The eight members of the executive board are unsurprisingly, male, pale and frail; as are all ten members of the Ávoris management team.

    The company is co-chaired by cousins with confusingly similar names: #Simón_Barceló_Tous and #Simón_Pedro_Barceló_Vadell. We’ll call them #Barceló_Tous and #Pedro_Barceló from here. The family are from Felanitx, Mallorca.

    Barceló Tous is the much more low-key of the two, and there is little public information about him. Largely based in the Dominican Republic, he takes care of the Central & Latin American segment of the business.

    His cousin, Pedro Barceló, runs the European and North American division. Son of Group co-founder #Gabriel_Barceló_Oliver, Pedro Barceló is a law graduate who has been described as ‘reserved’ and ‘elusive’. He is the company’s executive president. Yet despite his apparent shyness, he was once the youngest senator in Spanish history, entering the upper house at age 23 as a representative for the conservative party with links to the Francoist past, #Partido_Popular. For a period he was also a member of the board of directors of Globalia, Aena and #First_Choice_Holidays.

    The CEO of Evelop is #Antonio_Mota_Sandoval, formerly the company’s technical and maintenance director. He’s very found of #drones and is CEO and founder of a company called #Aerosolutions. The latter describes itself as ‘Engineering, Consulting and Training Services for conventional and unmanned aviation.’ Mota appears to live in Alcalá de Henares, a town just outside Madrid. He is on Twitter and Facebook.

    The Barceló Foundation

    As is so often the case with large businesses engaging in unethical practises, the family set up a charitable arm, the #Barceló_Foundation. It manages a pot of €32 million, of which it spent €2m in 2019 on a broad range of charitable activities in Africa, South America and Mallorca. Headed by Antonio Monjo Tomás, it’s run from a prestigious building in Palma known as #Casa_del_Marqués_de_Reguer-Rullán, owned by the Barceló family. The foundation also runs the #Felanitx_Art & Culture Center, reportedly based at the Barceló’s family home. The foundation partners with many Catholic missions and sponsors the #Capella_Mallorquina, a local choir. The foundation is on Twitter and Facebook.

    The Barceló Group’s vulnerabilities

    Like other tourism businesses, the group is struggling with the industry-wide downturn due to COVID-19 travel measures. In this context, government contracts provide a rare reliable source of steady income — and the Barcelós will be loathe to give up deportation work. In Spain, perhaps even more than elsewhere, the tourism industry and its leading dynasties has very close ties with government and politicians. Airlines are getting heavy bailouts from the Spanish state, and their bosses will want to keep up good relations.

    But the deportation business could become less attractive for the group if campaigners keep up the pressure — particularly outside Spain, where reputational damage may outweigh the profits from occasional flights. Having carried out a charter deportation to Jamaica from the UK earlier in the year, the company became a target of a social media campaign in December 2020 ahead of the Jamaica 50 flight, after which they reportedly said that they were not involved. A lesser-known Spanish airline, Privilege Style, did the job instead.

    https://corporatewatch.org/evelop-barcelo-group-deportation-planes-from-spain
    #Espagne #business #compagnies_aériennes #complexe_militaro-industriel #renvois #expulsions #migrations #réfugiés #asile #tourisme #charter #Maurtianie #îles_Canaries #Canaries #Géorgie #Albanie #Colombie #République_dominicaine #Ghana #Nigeria #Allemagne #Standsted #UK #Angleterre #Pakistan #Bangladesh #Air_Maroc #Air_Senegal #Iberia #Maroc #Algérie #ferrys #Sahara_occidental #covid-19 #pandémie #coronavirus #hôtels #fondation #philanthrocapitalisme

    ping @isskein @karine4

  • Plus jamais un Mexique sans nous ?

    Yásnaya Elena Aguilar Gil

    https://lavoiedujaguar.net/Plus-jamais-un-Mexique-sans-nous-I

    Un fleuve

    Le nom d’un fleuve qui naît sur le plateau tibétain, passe par l’Inde et traverse le Pakistan raconte une histoire troublante. Son nom, Indo en espagnol, vient d’une langue ancienne réservée aux métiers et aux écritures sacrées de l’hindouisme. Du sanskrit « Sindhu », le mot est devenu en persan « Hindush », en grec « Indos », puis en latin « Indus », et enfin est passé à l’espagnol sous la forme « Indo ». Du nom de ce fleuve dérive aussi celui de la région que nous connaissons comme l’Inde, et, plus tard, du fait d’une histoire de confusions géographiques trop bien connue, l’appellation « indio » a fini par être utilisée pour désigner les membres d’un ensemble de peuples qui habitaient le continent américain à l’arrivée des colonisateurs européens. Le vieux nom d’un fleuve, mentionné dans le plus ancien texte de l’Inde, a également acquis sous de tout autres latitudes une connotation nettement méprisante. Je pense à ce fleuve quand, à bord d’un taxi, j’entends le chauffeur lancer des jurons à une personne qui manque de causer une collision, un chapelet d’insultes qui se termine par un retentissant « ¡indio ! ». (...)

    #Mexique #peuples_originaires #Mapuche #Pedro_Cayuqueo #État-nation #langues #peuples #Oaxaca #autonomie #Chili #communes #justice #santé #éducation #autogouvernement

  • Enigme Musicale du 22 janvier - #Pedro_Pinho
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/pedro-pinho

    Ce matin, entretien avec Pedro Pinho, du collectif Terra Treme , réalisateur entre autres de A Fabrica de Nada (dont il y a actuellement une rétrospective au #Nova).

    Pedro Pinho & #Terratreme "Lorsque nous avons découvert « L’usine de rien », film d’une liberté formelle et d’une intelligence politique rares, l’idée de lui donner une place dans la programmation du Nova ne pouvait se faire sans étancher notre curiosité. Qui est donc le cinéaste, et quel a été le processus de fabrication derrière un film si stimulant et singulier ? Nous nous sommes donc intéressés aux précédents films de Pedro Pinho : « Bab Sebta », « Um fim do mundo » et « As Cidades e as trocas », trois documentaires où apparaissent déjà le regard du cinéaste et sa sensibilité sociale, mais qui ne laissaient pas encore présager l’aboutissement (...)

    #Cinema #Documentaire #Cinema,Nova,Documentaire,Terratreme,Pedro_Pinho
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/pedro-pinho_06051__0.mp3

  • Derniers préparatifs pour l’ouverture du Forum économique de Davos Le suivi du WEF - 21 Janvier 2019 - RTS
    La globalisation 4.0 : concevoir une nouvelle architecture mondiale à l’ère de la quatrième révolution industrielle"

    https://www.rts.ch/info/economie/10153687-derniers-preparatifs-pour-l-ouverture-du-forum-economique-de-davos.html

    - Les derniers préparatifs sont en cours à #Davos (GR), à la veille de l’ouverture du Forum économique mondial (#WEF). L’élite mondiale se réunit en l’absence de Donald Trump et de ses ministres, mais aussi d’Emmanuel Macron et de Theresa May.

    – Malgré ces absences, Davos attend plus de 3000 participants pour cette nouvelle édition du forum dont le thème est « La globalisation 4.0 : concevoir une nouvelle architecture mondiale à l’ère de la quatrième révolution industrielle ». Le WEF 2019 sera officiellement ouvert mardi par le président de la Confédération Ueli Maurer.

    – Parmi les personnalités présentes figurent 65 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le vice-président chinois Wang Qishan, l’Allemande #Angela_Merkel, le Japonais #Shinzo_Abe, l’Israélien #Benjamin_Netanyahu, l’Espagnol #Pedro_Sanchez, l’Italien #Giuseppe_Conte ou encore le nouveau président brésilien #Jair_Bolsonaro, dont ce sera le premier voyage à l’étranger.

    Mesures sécuritaires : Pas de baisse malgré les absences

    La #police cantonale des Grisons et l’#armée ont présenté lundi le dispositif de sécurité mis en place. Malgré l’absence de chefs d’Etat de premier plan, les mesures de sécurité sont loin d’avoir été revues à la baisse.

    Le commandant de la police cantonale grisonne a précisé que le nombre de personnalités à protéger plus de cent - restait important cette année. Le nouveau président brésilien Jair Bolsonaro pourrait bien être la cible des manifestations en marge du WEF.

    Le dispositif de sécurité va en outre, comme chaque année depuis 2015 et les attentats de Paris, prendre en compte de façon spécifique la menace terroriste.

    L’espace aérien est verrouillé dans un rayon de 46 kilomètres autour de la station grisonne et jusqu’à 6000 mètres d’altitude. L’Autriche et l’Italie, pays voisins de la Suisse, sont impliquées dans le dispositif

    Une économie mondiale qui s’essoufle : Un rapport du FMI présenté à Davos
    Le Fonds monétaire international a dévoilé devant l’élite économique mondiale réunie à Davos le tableau d’une croissance mondiale encore solide mais qui ralentit plus que prévu, contrariée par les tensions commerciales et les risques politiques, tels le Brexit au Royaume-Uni et la fronde sociale en France.

    Le FMI a annoncé qu’il abaissait, pour la deuxième fois en quelques mois, le rythme d’expansion désormais estimé à 3,5% (-0,2 point) pour cette année après 3,7% en 2018. La prévision pour 2020 est également moins bonne à 3,6% (-0,1 point).

    Les projections 2019 pour les deux premières économies - Etats-Unis (+2,5%) et Chine (+6,2%) - sont, elles, restées inchangées après avoir été abaissées en octobre. Le FMI a pris acte d’une trêve commerciale annoncée le 1er décembre par Donald Trump et Xi Jinping. « Mais la possibilité que les tensions refassent surface au printemps assombrit les perspectives de l’économie mondiale », a commenté le FMI.

    Interrogé lundi dans La Matinale, l’économiste Stéphane Garelli décrit lui une manifestation « tournée vers les questions de société », susceptible de préparer le terrain de négociations à venir.

    Les jeunes au coeur du WEF - Les « Global shapers » sont coprésidents
    Pour la première fois, le Forum économique mondial de Davos donne une partie du contrôle aux jeunes. La 49e édition est coprésidée par des « global shapers », le nom donné à un groupe de jeunes de moins de 30 ans, parrainé par le WEF depuis plusieurs années.

    Six jeunes, au profil inconnu mais aux ambitions gigantesques, vont représenter les quelque 7000 « global shapers » répartis dans 160 pays et qui ont chacun développé une initiative locale.
    . . . . . .

    L’interview de Klaus Schwab : « Il faut un retour de la morale dans l’économie »
    Le patron du World Economic Forum (WEF) de Davos, Klaus Schwab, a annoncé qu’il faisait de la « moralisation » un des thèmes de l’édition 2019. « Il faut une moralisation de la mondialisation », assurait-t-il récemment lors d’un entretien accordé à la RTS.

    Ce retour de la morale dans l’économie passe par « les comportements privés » et par des « patrons plus modestes », affirme le fondateur du Forum de Davos. Selon l’économiste, il faut sortir de l’idée de « tout ce qui n’est pas interdit est permis » et la situation d’incertitude a amené « un nouvel égoïsme ». « Certains se disent ’me first’ et veulent ramasser le plus possible. »

    3000 participants attendus - Mais des absences de marque
    Après avoir renoncé à se rendre à Davos en plein « shutdown », le président américain Donald Trump a décidé jeudi d’annuler le déplacement de l’ensemble de sa délégation. Le président français Emmanuel Macron n’y participera pas non plus, en raison d’un « agenda surchargé » et de la crise des « gilets jaunes », tout comme la Première ministre britannique Theresa May, qui se consacre au Brexit.

    #globalisation_4.0 #économie #économie_mondiale #FMI #crise #global_shapers #initiatives_locales #morale #Klaus_Schwab #moralisation (#MDR)

  • Je découvre le mag récent Pan African Music par l’intermédiaire d’un lien de Rocé disant qu’il a participé au dernier album du malien Pédro Kouyaté :
    http://pan-african-music.com/pedro-kouyate-vis-ta-vie
    dans lequel il y a aussi Oxmo ou Mamani Keita.
    https://www.deezer.com/fr/album/75582082

    Du coup, je découvre plein de choses en suivant les suggestions et menus… Beaucoup trop de choses à écouter, ça va encore me prendre la journée voire le week-end entier, cloitré dans ma chambre à écouter de la musique… Je suis tombé dans un nouveau puits sans fond.

    Sachant que je suis du genre à avoir les larmes aux yeux quand j’entends de la kora :

    Il est temps que tout le monde connaisse Ablaye Cissoko
    http://pan-african-music.com/ablaye-cissoko
    https://www.youtube.com/watch?v=-xGupCsHjbg

    Et comme ce dernier travaillait avec Habib Faye, le bassiste et arrangeur de Youssou N’dour notamment, qui est mort récemment (je ne connais pas du tout tout ce monde hein, je découvre) :

    Habib Faye s’est retiré en laissant un grand vide, et beaucoup d’héritiers
    http://pan-african-music.com/habib-faye-sest-retire-en-laissant-un-grand-vide-et-beaucoup-dher

    Sans rapport mais dans le menu des trucs récents :

    Clip du jour : Fuse ODG – Bra Fie (Come Home) feat. Damian Marley (ping @sinehebdo, pour le clip violence policière un peu, même si le thème principal est le retour en Afrique)
    http://pan-african-music.com/clip-du-jour-fuse-odg-bra-fie-come-home-feat-damian-marley
    https://www.youtube.com/watch?v=4nwS0Lb0kEc

    #musique #Afrique #Pédro_Kouyaté #Ablaye_Cissoko #griot #kora #panafricanisme

  • Update from the Nicaraguan #Insurrection

    Two weeks ago, we published a report from the uprising in Nicaragua that began in April. Since then, the situation has only intensified. Here is an update from our comrades in Nicaragua, describing the most recent developments and the stakes of the struggle. In Nicaragua, we see an uprising against the neoliberal policies of a “left” government in which a movement is attempting to resist right-wing cooptation in the absence of an established anarchist or autonomous movement. We are concerned about the prevalence of nationalist and rhetoric and imagery, but we believe that it is important to support revolts against authoritarian governments in order to generate dialogue that could open up a revolutionary horizon. Just as it will not benefit leftists to support unpopular and oppressive “left” governments, it does not benefit anarchists to refuse to engage with insurgents whose goals are still evolving.


    https://crimethinc.com/2018/05/21/update-from-the-nicaraguan-insurrection-horizontal-organizing-vs-left-ne
    #Nicaragua #résistance #protestations #révoltes

    • The April 19 Uprising in Nicaragua

      In April, a countrywide revolt broke out in Nicaragua against neoliberal reforms introduced by the government of Daniel #Ortega, a Sandinista revolutionary from the 1980s. We worked with Nicaraguan anarchists who participated at the forefront of the movement to bring you the following interview, offering an overview of the events and an analysis of the difficulties of organizing against leftist authoritarian governments while resisting right-wing cooptation.

      https://crimethinc.com/2018/05/06/the-april-19-uprising-in-nicaragua-an-interview-overview-of-events-and-a
      #chronologie

    • Nicaragua: un paese allo sbando e lo spettro del vuoto di potere

      Le proteste scoppiate a Managua non trovano una via d’uscita. Decine di morti negli scontri. La situazione politica del Nicaragua appesa a un filo, col presidente Daniel Ortega che ha perso il consenso. Anche quello di gerarchia cattolica e impresa privata. Sullo sfondo lo spettro del vuoto di potere, che farebbe precipitare la situazione. Ecco l’analisi di Giorgio Trucchi.

      Oggi non c’è più Silvio Rodriguez, il cantautore cubano che nel 1982 dedicò al Nicaragua sandinista una ispirata Canción urgente para Nicaragua. Tre anni prima il Fronte Sandinista aveva rovesciato la dittatura e Rodriguez denunciava l’azione dei gruppi armati controrivoluzionari, i “contras”, legati agli Stati Uniti d’America. Quarant’anni dopo, il piccolo Paese centroamericano – poco più di 6 milioni di abitanti – è nel caos.

      Le proteste sono iniziate il 18 aprile, nel giorno in cui era entrata in vigore una riforma del sistema pensionistico voluta dal governo guidato dal 2007 dall’ex guerrigliero Daniel Ortega. Anche se la riforma è stata prontamente ritirata (il 22 aprile scorso), proteste e manifestazioni vanno avanti da oltre un mese in tutto il Paese, coinvolgendo in particolare gli studenti.

      Fallimentare, per il momento, il tentativo della Conferenza episcopale del Nicaragua di promuovere il dialogo tra le parti, governo, studenti e società civile, il cui obiettivo è avviare un’agenda per la democratizzazione. Il Nicaragua è stanco di Daniel Ortega, che nel 2016 ha nominato come vicepresidente della Repubblica la moglie, Rosario Murillo.

      Secondo Amnesty International, che denuncia le pratiche repressive del governo, «al 28 maggio, almeno 81 persone sono state uccise, 868 ferite e 438 arrestate». Secondo un comunicato della Divisione di relazioni pubbliche della Polizia nazionale, che Osservatorio Diritti ha potuto visionare, tra le vittime di colpi d’arma da fuoco ci sarebbero anche elementi delle forze di sicurezza, attaccati da quelle che vengono definite «bande delinquenzali», manifestanti incappucciati.

      Per comprendere a fondo un contesto estremamente complesso, Osservatorio Diritti ha intervistato Giorgio Trucchi, giornalista italiano che vive a Managua dal 1998.

      «Ortega e la moglie pagano un modo di governare verticale, che negli ultimi anni ha portato al controllo assoluto di partito, parti sociali, pubblica sicurezza (sia sindacati sia movimenti sociali) e poteri dello Stato. In questi anni il Nicaragua è cambiato, e tanto: infrastrutture, diminuzione della povertà, stabilità macroeconomica, credito per la piccola e media industria, stabilità sociale e sicurezza, salute ed educazione gratuita, copertura elettrica, acqua potabile, e il tutto è stato ottenuto grazie a un patto che chiamerei di desistenza con i due nemici storici degli anni Ottanta, la gerarchia cattolica e l’impresa privata».

      Cosa è successo, quindi? Qual è la situazione politica?

      Un governo che sembrava di ferro, con oltre il 70% dei consensi, ed elezioni stravinte dal 2006 a oggi, con un’opposizione frammentata e senza proposte, una dissidenza fuoriuscita minuscola come numeri e contenuti, subisce la forza di una rete di ong e mezzi di comunicazione “indipendenti”, lautamente finanziati con progetti Usa, che per anni hanno preparato giovani delle superiori e universitari e una piattaforma mediatica per scatenare un’offensiva senza precedenti sulle reti sociali, quando se ne fosse presentata l’occasione. Basta seguire sui social network #SOSNicaragua #SOSInss, le due parole d’ordine.
      Nessun errore da parte di Ortega e Murillo?

      Il governo ha offerto l’occasione di cui parlavo su un piatto d’argento, prima con la riforma della previdenza sociale approvata unilateralmente (in perfetto stile autoritario), poi facendo attaccare con gruppi de choque i primi gruppi di manifestanti, oscurado i canali di televisione che mostravano le violenze e, infine, attaccando gli studenti universitari, storicamente un bacino della militanza del Frente Sandinista. In meno di un’ora le reti lanciavano un’offensiva mediatica, a livello mondiale, mai vista in Nicaragua.
      Quella riforma venne ritirata dopo tre giorni, però.

      I settori dell’opposizione avevano però già visto la possibilità di capitalizzare politicamente il caos. Sono totalmente convinto, ma non ne avrò mai le prove, che la protesta genuina, spontanea ed autoconvocata degli studenti sia stata quasi da subito infiltrata da persone, anche armate, che avevano l’obiettivo di elevare il livello dello scontro, generando morti, feriti e distruzione, creando così un rifiuto generalizzato nella popolazione.

      Ci sono i primi morti, anche tra i poliziotti, e per tre giorni è il caos totale in cui è assolutamente impossibile ricostruire davvero cosa sia successo. Lo sdegno davanti ai morti coinvolge trasversalmente la società e a quel punto anche una parte della base sandinista butta in piazza il suo malessere contro la coppia presidenziale.
      Si leggono notizie contrastanti: cosa sta accadendo?

      Tutto e il contrario di tutto: si fingono attacchi alle università di presunte bande armate o poliziotti, e ogni volta che si prospettano passi positivi all’interno del Dialogo nazionale immediatamente si eleva il livello dello scontro, muore gente, si moltiplicano barricate in tutto il Paese, si mandano messaggi che estremizzano le posizioni (qui un’analisi dello stesso Giorgio Trucchi per l’associazione Italia Nicaragua). Il numero dei morti diventa un balletto di cifre tra organizzazioni di diritti umani, mentre né la polizia, né il governo hanno presentato un rapporto ufficiale.
      Cosa si potrebbe vedere a questo punto in Nicaragua?

      L’opposizione ha in questo momento due anime: una che punta sul dialogo, l’altra che spinge verso il caos e il colpo di Stato per capitalizzare politicamente. La prima che siede al tavolo del Dialogo Nacional vorrebbe anticipare le elezioni attraverso riforme costituzionali (bisognerà vedere come e quando) che garantiscano un voto trasparente e sicuro e che gode dei favori dell’Organizzazione degli Stati Americani e del suo segretario Almagro.

      La seconda, invece, ha come obiettivo la caduta immediata di Ortega, del governo e di tutti i membri delle istituzioni, compresi i vertici della Polizia. Di questa ala fanno parte alcuni settori dell’impresa privata, la gerarchia cattolica più conservatrice, gli studenti e la societa civile finanziata dagli Usa.

      Il governo e il partito gioco-forza negoziano, sentono che hanno perso la piazza e che parte della base, stanca, non li segue. L’impressione, però, è che non sia disposta ad accettere la caduta di Ortega e del governo.
      Quali sono gli elementi più pericolosi per il Paese?

      L’elemento più pericoloso in questo momento è, a mio avviso, il vuoto di potere. Una rinuncia di Ortega e di tutta la struttura istituzionale aprirebbe la porta al caos (non è pensabile in questo momento una persona che possa fare da reggente, mentre si preparano le condizioni per nuove elezioni), e questo è quanto vogliono i settori più estremisti che hanno dalla loro l’opinione pubblica nazionale e internazionale. Nemmeno si può pensare a riforme amplie e generalizzate dello Stato attraverso un tavolo di dialogo: serve necessariamente una assemblea costituente.

      C’è poi un altro elemento di preoccupazione estrema: governo e Fsln (Fronte sandinista di liberazione nazionale, ndr) non hanno per ora mobilitato la propria base più dura, che è armata e preparata. Mettere il governo con le spalle contro il muro potrebbe portare il conflitto a livelli ben più alti degli scontri di questi giorni.

      E il mio timore è che questo sia proprio cio che vogliono i settori più duri dell’opposizione. Il ruolo dell’esercito è stato fino ad ora impeccabile: difendere le istituzioni è però parte del loro mandato costituzionale.
      Come si può uscire da questa situazione?

      L’unica via è il dialogo nazionale, che obbliga tutti a fare un passo indietro. Governo e manifestanti devono essere disposti a cedere qualcosa, questi ultimi isolando i settori violenti e le formazioni politiche e della “società civile” che volgiono capitalizzare il caos.
      Mezzi di comunicazione e organismi internazionali devono esigere giustizia e verità per le persone morte da entrambi i lati, per i feriti e i danni occasionati, ma dando il tempo necessario per uscire dalla crisi e disegnare un percorso negoziato che può essere fatto solo al tavolo di dialogo.


      https://www.osservatoriodiritti.it/2018/06/05/nicaragua-pericoloso-notizie-situazione-politica

    • Il Nicaragua del sandinista Ortega, da liberatore a despota

      Nuovi scontri tra la polizia e i manifestanti che protestano contro il presidente Ortega.
      –La rivolta scoppiata sei settimane fa contro i tagli sociali ha già fatto oltre cento vittime.
      –L’appello del Papa per il dialogo
      –Altro pezzo di America latina che vede i suoi equilibri sociali travolti non più con colpi di Stato ma a colpi di mercato.


      https://www.remocontro.it/2018/06/04/il-nicaragua-del-sandinista-ortega-da-liberatore-a-despota

    • Nicaragua: Lettera aperta di #Gioconda_Belli a Rosario Murillo

      “Nè la storia, né il popolo vi assolveranno mai” per la repressione in Nicaragua.

      Rosario,

      Certamente la tua politica di comunicazione, da quando sei giunta al governo, si è retta mediante quella massima che “una menzogna ripetuta sufficienti volte, si converte in verità”. Per undici anni hai seminato vento in questo paese, convertendo coloro che non stavano al tuo fianco in vili avversari e proclamando una patria solidale che non esisteva altro che nella tua immaginazione. Ma hai seminato vento e ora raccogli tempeste. Mentire è stato un errore. Ora tutte le menzogne, come nere formichine ti perseguitano.

      E, nonostante ciò, lo spettacolo della verità falsata non cessa. Che orribili giorni sono stati questi: morti, dopo morti, poliziotti che capeggiavano orde di paramilitari, giovani scomparsi, bastonate! Tanta violenza è culminata ieri nel dantesco e tristissimo incendio dove è perita un’intera famiglia con dei bambini piccoli e dove la gente eccitata ha bruciato coloro che ha considerato colpevoli.

      Non so cosa potremmo aspettarci da te, che non hai mostrato nessuna pietà verso tua figlia, carne della tua carne e sangue del tuo sangue. Ma sul dolore di più di 170 persone morte, non ti sei fermata a pensare né hai sentito nessuno scrupolo per orchestrare, al tavolo del Dialogo Nazionale, di fronte ai Vescovi e al popolo sofferente, il cinico e falso discorso del Cancelliere Moncada e degli altri partecipanti del tuo governo. Il copione disegnato che seguono ha il tuo sigillo: vuole esimervi dalla colpa e presentare gli aggrediti come aggressori; un altro caso delle colombe che sparano ai fucili.

      In quello stesso dialogo, senza nessuna vergogna, il Cancelliere Moncada ha letto un comunicato dei Pompieri dello Stato sul funesto incendio. Ma siamo un piccolo paese e si sa tutto: il Benemerito Corpo dei Pompieri, il corpo volontario, ha chiarito che sono stati loro, e non coloro che hanno sottoscritto il comunicato, come lo abbiamo visto nel video, quelli che hanno cercato di spegnere le fiamme. Ma la popolazione che aiutava è stata accusata dai falsi pompieri di aver ostacolato il loro lavoro.

      Un altro dei tuoi rappresentanti, Edwin Castro, venerdì è uscito alla fine della sessione, evitando i giornalisti con la scusa che a León stavano bruciando la Renta. Risulta che coloro che andavano a bruciarla -paramilitari- sono giunti sul luogo dopo il suo annuncio, ed è stata la popolazione sollevata che ha impedito l’incendio. L’inganno non è stato sincronizzato bene. E tutti ne siamo testimoni. Lo abbiamo visto anche quando abbiamo visto dei camion svuotare del contenuto gli edifici dello stato che dopo venivano incendiati da degli scagnozzi per incolpare i giovani che protestano.

      Vorrei raccomandarti, Rosario, di uscire dal tuo recinto di El Carmen a parlare con le persone che affermi di rappresentare.

      Avvicinati sulla tua jeep Mercedes Benz ai blocchi dell’eroica Masaya per renderti conto di cosa pensano di te e del tuo sposo. Non avere paura. La gente non è assassina, il tuo popolo non è assassino. Gli assassini sono armati e rispettano ordini del tuo compagno comandante. Li abbiamo visti passare per i quartieri, passare su furgoni Hilux, dietro alle unità della Polizia, armati fino ai denti e con la licenza di uccidere che voi gli avete dato. Diciotto furgoni carichi di quei paramilitari scortati dalla Polizia, sono passati per il Quartiere Santa Rosa. Sono stati filmati in quel quartiere e in altri che hanno assediato e terrorizzato. Nulla di questo è rimasto nascosto, come non è nascosto dove risiedono i tenebrosi che con inaudita violenza hanno voluto dominare questo paese.

      Per undici anni hai con ossessiva costanza pronunciato stucchevoli discorsi d’amore per il Nicaragua e amore per questo popolo. Sei passato ordinando e scompigliando il nostro sistema di Governo, aggredendo la nostra libertà e la nostra democrazia. Ma la verità ha le sue modalità per splendere. L’ultima inchiesta della Cid Gallup registra che il 70% della popolazione vuole che rinunciate e ve ne andiate. Guarda quanto rapidamente si sono rivelati i veri sentimenti del popolo nicaraguense quando hanno perso la paura e si sono azzardati a dire la verità dei loro cuori.

      Rosario, il 14 giugno hai osato vedere qualche canale TV che non fosse uno di quelli che ripetono il tuo discorso? Hai visto la risposta nazionale all’appello di sciopero generale? Non hai visto i negozi chiusi, le strade desolate nelle città e nei villaggi del paese? Quel giorno, la gente ha gridato con il suo silenzio quanto è stanca di falsità, perfino di quella strana religiosità con cui ci ordini di pregare mentre la tua gente minaccia di morte i coraggiosi Vescovi che hanno difeso il popolo. E cosa pensi che abbia motivato tanti cittadini a gettare le alberate che ci hai imposto come scenario eccessivo e dilapidatore di Managua? Folle contente e in festa che abbattevano i simboli psichedelici di un paese che hai cercato di personalizzare come se ti appartenesse.

      Lasciami ricordarti che la bastonata che i tuoi vecchi “ragazzi” della JS (Gioventù Sandinista) hanno dato agli studenti -quella che tutti abbiamo visto dal vivo e a colori grazie alle macchine fotografiche dei cellulari- è stata ciò che ha fatto scoppiare questa ribellione. Vestiti con magliette di Pace e Amore con la tua firma e quella di Daniel hanno calpestato e colpito persone indifese. Se avessi visto quei video e quelli degli studenti morti nei giorni seguenti per gli spari in testa, forse avresti più pudore in quella colorita campagna a cui nessuno ora crede #Nicaragua vuole la pace, #Amore per il Nicaragua. Sì, il Nicaragua vuole la pace, ma non quella che predichi e che è costata 170 morti, più di duemila feriti e decine di scomparsi in solo due mesi.

      Quanta poca decenza dopo che i tuoi delegati al dialogo sono giunti a nominare le poche perdite che avete subito voi! Anche le vostre morti sono da deplorare, non c’è dubbio, ma che speravate? Chi di spada uccide di spada perisce. È la terribile sequela della nube nera di violenza che voi avete soffiato senza misericordia sul nostro paese. Come puoi, Rosario, inviare la Ministra della Sanità, Sonia Castro, a dire che a nessuno è stato impedito di entrare negli ospedali, che a nessuno è stato negato il soccorso, quando ci sono prove e morti che testimoniano come sia stata negata l’assistenza medica ai giovani studenti? Perché non parli con la mamma di Alvaro Conrado, di 15 anni, che è morto perché gli è stato negato l’accesso all’Ospedale Cruz Azul? Lei ti dirà la verità, come te la direbbero le altre madri se osassi ascoltarle. Io ho visto la Ministra Castro negare l’entrata degli studenti di medicina nell’ospedale di León come rappresaglia per aver partecipato alle proteste. I dinieghi degli ospedali sono stati registrati nei video dalla popolazione. Non sono fantasie delle vittime.

      Sei l’unica che continua ostinata a propagare fantasie che in nulla assomigliano alla realtà. Attraverso i canali della TV e i media della tua famiglia, fin dal primo giorno, sono state messe in uso le più sporche tecniche di propaganda per trasformare la popolazione scontenta in “bande delinquenziali della destra”. È un vecchio schema: trasformare coloro che protestano in nemici per poterli uccidere e chiedere agli altri di ucciderli senza pietà. Queste tecniche di disumanizzare un presunto “nemico” sono state effettivamente usate contro gli ebrei nella Germania nazista. Così qui sono stati lanciati nicaraguensi contro nicaraguensi inventando colpi di stato, complotti e altri motivi simili che vogliono solo tappare il sole con un dito.

      Quel sole della libertà che muove questa rivoluzione civica e disarmata, non ti sei resa conto che si è esteso su tutto il territorio nazionale? Il popolo medesimo si è auto-convocato senza altra leadership che quella dei suoi dirigenti comunitari e il suo grido è “Che se ne vadano”.

      Non ho molte speranze che tu ammaini la crudeltà e l’accanimento che si cerca di mascherare con una pelle di pecora. È una pena che tu abbia deciso di usare la tua intelligenza e la tua capacità di organizzazione per portarci a questo terribile dilemma. Con la tua calligrafia, quella con la quale hai segnato tutto il Nicaragua, hai scritto la pagina più nera nella storia del FSLN, hai sporcato la sua eredità, sei tornata ad uccidere tutti gli eroi e i martiri che hanno lottato perché in Nicaragua non ci fosse un’altra dittatura.

      Nei campi e nelle montagne, nelle città e nei paesi ci sono milioni di occhi che ti osservano, alcuni con incredulità, altri con orrore, ma ora nessuno con timore. Ciò che stiamo vedendo mai lo dimenticheremo. Mai dimenticheremo che nel Giorno delle Madri, durante la marcia più gigantesca che abbia visto la città e nelle altre marce dei dipartimenti, sono morte diciotto persone innocenti. Credi che ci convincerai che quelli della marcia si siano sparati da sé?

      Non è la prima lettera che ti scrivo, Rosario. Della tua mania di equivocare le cose e della tua abilità di rivoltare la realtà, sono stata testimone più di una volta. Ammetto che non ho pensato che il potere distruggesse in modo così assoluto la tua poesia, che la donna a cui in passato ho dato rifugio, dilapidasse non solo il suo presente, ma anche il suo futuro.

      Né tu, né Daniel passerete alla storia nella pagina colorita e magnifica che avresti immaginato. A voi, né la storia, né il popolo vi assolveranno mai.

      17 giugno 2018

      https://www.infoaut.org/conflitti-globali/nicaragua-lettera-aperta-di-gioconda-belli-a-rosario-murillo

    • Entretien. Au Nicaragua, “la situation est explosive”

      Le dessinateur de presse nicaraguayen #Pedro_Molina publie chaque jour une caricature sur le féroce couple présidentiel Ortega et sur la résistance que lui opposent les citoyens, au péril de leur vie. Depuis avril dernier, le conflit a fait 325 morts. Le pouvoir réprime systématiquement, dans la violence, toute manifestation. Pedro Molina collabore également avec d’autres médias dans le monde et est membre du réseau Cartooning for Peace. De passage en Europe, il a répondu aux questions de Courrier international.


      https://www.courrierinternational.com/article/entretien-au-nicaragua-la-situation-est-explosive

  • Grande coalition : le #SPD allemand rejette la rupture “à l’espagnole”
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210118/grande-coalition-le-spd-allemand-rejette-la-rupture-l-espagnole

    Après le feu vert de son congrès dimanche, le SPD semble parti pour conclure une nouvelle grande coalition avec Merkel. Leurs homologues sociaux-démocrates espagnols, eux, avaient rejeté ce scénario en 2016, provoquant de nouvelles élections. Mais y-a-t-il seulement encore une option gagnante ?

    #International #Allemagne #Espagne #Martin_Schulz #Pedro_Sanchez #PSOE #social-démocratie

  • Pérou : un « pacte d’impunité » derrière la grâce de Fujimori
    https://www.mediapart.fr/journal/international/271217/perou-un-pacte-dimpunite-derriere-la-grace-de-fujimori

    Quelques jours après avoir bénéficié d’une partie des voix fujimoristes pour contrer la procédure parlementaire visant à sa destitution, le président #Pedro_Pablo_Kuczynski a gracié dimanche l’ancien dictateur #Alberto_Fujimori, sous le coup d’une peine de vingt-cinq ans de prison pour « crimes contre l’humanité » et « corruption ». Un recours est engagé devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme.

    #International #grâce_présidentielle

  • #Catalogne : ultimes manœuvres pour éviter la mise sous tutelle
    https://www.mediapart.fr/journal/international/181017/catalogne-ultimes-manoeuvres-pour-eviter-la-mise-sous-tutelle

    Le PP de #Mariano_Rajoy multiplie les contacts avec des partis d’opposition, dont le PSOE, pour préparer la mise sous tutelle de la Catalogne, qui pourrait intervenir à partir de jeudi matin. Des voix exhortent #Carles_Puigdemont à convoquer des élections. Est-il encore possible de freiner l’engrenage ?

    #International #Espagne #Pablo_Iglesias #Pedro_Sanchez

  • #Catalogne : Rajoy ouvre la voie à l’« option nucléaire » de l’article 155
    https://www.mediapart.fr/journal/international/111017/catalogne-rajoy-ouvre-la-voie-l-option-nucleaire-de-l-article-155

    Le premier ministre espagnol #Mariano_Rajoy a tenté, mercredi, de renvoyer #Carles_Puigdemont dans les cordes, en lui demandant de préciser d’ici lundi si, oui ou non, il avait bien déclaré, mardi soir, l’indépendance de la Catalogne. Au congrès des députés, Podemos et ses alliés sont les seuls à s’être opposés à l’utilisation de l’article 155, en plaidant pour un « dialogue sans conditions ».

    #International #Albert_Rivera #Espagne #indépendance #Pablo_Iglesias #Pedro_Sanchez

  • Municipales au #Portugal : le #PS peut rêver de gouverner seul en 2019
    https://www.mediapart.fr/journal/international/021017/municipales-au-portugal-le-ps-peut-rever-de-gouverner-seul-en-2019

    Large victoire du PS, notamment au détriment de son allié parlementaire communiste. Lourde défaite du centre-droit, dont la crise de direction est ouverte. Insignifiance du “Bloco”, autre partenaire de la “geringonça” au pouvoir. Les #élections_municipales ouvrent un nouveau cycle politique au Portugal.

    #International #Almada #Antonio_Costa #Assunçao_Cristas #geringonça #Isaltino_Morais #Marcelo_Rebelo_de_Sousa #Oeiras #PCP #Pedro_Passos_Coelhos #PSD

  • Les gauches en ordre dispersé face au défi catalan
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110917/les-gauches-en-ordre-disperse-face-au-defi-catalan

    Les indépendantistes catalans espèrent faire le plein dans les rues, lundi 11 septembre, pour leur traditionnelle fête nationale, à l’approche du référendum contesté du 1er octobre. À Madrid, #Mariano_Rajoy est décidé à empêcher cette consultation qu’il voit comme une « agression contre la légalité ».

    #International #Ada_Colau #Carles_Puigdemont #Catalogne #CUP #Diada #Espagne #indépendance #Pedro_Sanchez #Podemos #PSOE

  • L’opération anticorruption « Lava Jato » déborde au Pérou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290717/l-operation-anticorruption-lava-jato-deborde-au-perou

    L’ancien président #Ollanta_Humala, suivi par sa femme, après l’annonce de leur incarcération, le 14 juillet. © DR Un an après son départ, l’ancien président Ollanta Humala a été placé en détention provisoire ainsi que son épouse pour « corruption » après les révélations de #Marcelo_Odebrecht et du patron de l’entreprise brésilienne de BTP au Pérou. Président de 2001 à 2006, Alejandro Toledo est recherché, tandis que les noms de la fille de l’ex-président Fujimori et de l’ancien président #Alan_García apparaissent dans l’enquête.

    #International #Keiko_Fujimori #Lava_Jato #Odebrecht #Pedro_Pablo_Kuczynski #perou

  • Le #Portugal en feu : chronique d’une tragédie annoncée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200617/le-portugal-en-feu-chronique-d-une-tragedie-annoncee

    Des pompiers tentent de protéger une maison près de Carvalho (Portugal), lundi 19 juin. © Reuters La forêt brûle. La forêt tue. 64 morts près de Leiria. Mais quelle forêt ? Celle que l’industrie papetière a imposée à un Portugal intérieur dépeuplé, déshérité, oublié. Un plan de réforme de 2005 demandait déjà un « nouveau paradigme ». La classe politique, aujourd’hui unanime dans le compassionnel, va-t-elle enfin sortir du déni ?

    #International #Antonio_Costa #Eça_de_Queiros #eucalyptus #exode_rural #incendies #Marcelo_Rebelo_de_Sousa #Pédrogao_Grande #pinède #Portucel #sylviculture

  • La radicalisation à gauche déchire la #social-démocratie européenne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310517/la-radicalisation-gauche-dechire-la-social-democratie-europeenne

    Circonscrit à quelques États, le mouvement vers la gauche est-il un passeport pour la marginalisation, comme le dénoncent les plus conservateurs ? A quelques jours des législatives britanniques et françaises, comment l’expliquer ?

    #International #Benoît_Hamon #Jeremy_Corbyn #Matteo_Renzi #Pedro_Sanchez

  • A Madrid, le retour gagnant du socialiste Sanchez
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220517/madrid-le-retour-gagnant-du-socialiste-sanchez

    Malgré ses défaites aux législatives en 2015 et 2016, Pedro Sánchez a réussi son coup : il a remporté dimanche les #primaires du parti socialiste espagnol, avec 50 % des voix. Tenant d’une ligne plus à gauche que ses adversaires, il reprend les rênes d’une formation profondément divisée, et rêve de faire tomber Mariano Rajoy.

    #International #Andalousie #Espagne #Patxi_Lopez #Pedro_Sanchez #Podemos #PP #PSOE #social-démocratie #Susana_Diaz

  • Les socialistes espagnols jouent leur avenir dans une primaire très ouverte
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260417/les-socialistes-espagnols-jouent-leur-avenir-dans-une-primaire-tres-ouvert

    Le duel entre l’Andalouse Susana Díaz, soutenue par l’appareil du parti, et l’ex-économiste Pedro Sánchez, qui plaide pour un « retour aux origines » du socialisme, domine la consultation des militants du #PSOE, prévue le 21 mai.

    #International #Espagne #Patxi_Lopez #Pedro_Sanchez #Podemos #social-démocratie #Susana_Diaz #UE

  • #Octavio_Salazar : Elle de Verhoeven ou la violée complice
    http://tradfem.wordpress.com/2017/01/09/elle-de-verhoeven-ou-la-violee-complice

    Je peux imaginer que les quatre petits mâles accusés d’avoir abusé sexuellement d’une jeune femme dans un village proche de Pozoblanco (province de Cordoue), et qui ont récidivé aux fêtes San Fermín[1], vont adorer le dernier film de #Paul_Verhoeven. Le polémique réalisateur avait déjà annoncé dans quelques interviews le côté “novateur” de sa proposition : “L’idée d’une femme qui est violée mais qui se refuse à assumer un rôle de victime est quelque chose de nouveau au cinéma”.


    Cette même affirmation renferme l’erreur sur laquelle se base le réalisateur de Elle : l’histoire du cinéma est remplie de films où on nous montre des agressions sexuelles et des viols ; des films dans lesquels les femmes sont réduites à des objets silencieux, voire même complices des agissements dégradants commis sur leur corps et contre leur sexualité. Il y a par exemple les viols multiples que nous a même montrés sur un ton badin #Pedro_Almodóvar, ou l’épisode du film récent Kiki, de #Paco_León, dans lequel un homme drogue sa compagne pour la posséder pendant qu’elle dort. C’est-à-dire que dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, le récit prédominant est celui qui a été mis en place par l’œil d’un créateur masculin qui pense que les désirs de la moitié de l’Humanité à laquelle il appartient doivent se traduire en une sorte de droit qui finit par instrumentaliser l’autre moitié.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.tribunafeminista.org/2016/10/elle-de-verhoeven-o-la-violada-complice

    #Octavio_Salazar_Benítez est un proféministe espagnol, professeur de Droit constitutionnel à l’Université de Cordoue. Vous pouvez consulter son blog ici : http://lashoras-octavio.blogspot.com.es
    #Isabelle_Huppert #viol #cinéma

  • Ces affaires qui brouillent l’image du Parquet fédéral

    L’été 2016 a vu éclater une série de scandales touchant le Ministère public de la Confédération (MPC) et, particulièrement, le procureur général Michael Lauber. Les affaires « Behring », « Pitteloud » et celle dite des « mandats externes » s’ajoutent aux remous provoqués par le coup de balai au sein MPC, où pour la première fois des procureurs ont été congédiés à cause de résultats prétendument insuffisants. Le Parquet fédéral a également été secoué par le départ fracassant d’un procureur expérimenté.

    https://www.lacite.info/politiquetxt/affaires-brouillent-image-parquet-federal

    #blanchiment_d'argent #Suisse #corruption #Behring #Pitteloud #mandats_externes #Petrobras #justice #Kenya #Swiss_Infosec #confrérie_Zofingue #PricewaterhouseCoopers #PwC #criminalité_organisée #Quatur #armes #trafic_d'armes #mafia #ndrangheta #clan_Ferrazzo #Calabre #Italie #Mesoraca #ABB #Gazprom #Russie #Montecristo #cigarettes #contrebande #Monténégro #Frauenfeld #HSBC #FIFA #Joseph_Blatter #Michel_Platini #Ministère_public #Géorgie
    un article paru dans @lacite