• Le #Sénat vient de voter que la sanction pour avoir en une année voyagé trois fois dans le métro sans titre de transport est désormais de... Six mois de prison !

    http://www.senat.fr/enseance/2015-2016/316/Amdt_14.html #répression

    Rappelons que les crucificteurs de voleurs de pommes bénéficient d’une carte RATP illimitée, de voyages SNCF gratuits illimités en première classe (50% pour leur conjoint) et de 40 allers-retours par an sur Air France.

    • Sûreté et fraude : le Sénat impose le port d’un document d’identité (proposition de loi Savary), avec avis favorable du gouvernement
      http://www.mobilicites.com/011-4619-Surete-et-fraude-le-Senat-a-adopte-la-proposition-de-loi-Savar

      ils ont voté le principe d’obliger les #passagers à porter un document d’identité avec eux lorsqu’ils ne disposent pas d’un titre de transport valable, et ils ont permis aux transporteurs d’exiger des titres de #transport nominatifs. La proposition de loi a ainsi été adoptée en séance au Sénat le 27 janvier 2016.

      La mesure concernant l’identité des contrevenants était déjà présente dans une prosposition de loi déposée par Valérie Pécresse et celle de sénateurs LR en 2015. Cette disposition risque, cependant, d’être censurée par le Conseil constitutionnel, car aujourd’hui, il n’existe aucune d’obligation pour un citoyen d’avoir une carte nationale d’identité (CNI). De plus, ne pas procéder à son changement d’adresse sur une carte d’identité n’est assorti d’aucune sanction.

      « Il s’agit de permettre aux opérateurs de transport de mener une politique efficace de lutte contre la fraude », a néanmoins plaidé Roger Karoutchi (Les Républicains, LR). « En l’absence d’obligation de port d’un document d’identité, ce droit de communication qui concerne les noms, prénoms, dates et lieux de naissance des contrevenants ne pourra pas être pleinement exploité, et le nombre de #procès-verbaux_non_recouvrés restera à un niveau élevé ».

      « Cette mesure devrait également permettre de limiter les demandes de relevé d’identité par un officier de police judiciaire, qui constituent actuellement le seul recours pour les #contrôleurs en cas de non-présentation d’une pièce d’identité », a poursuivi le sénateur de Paris. Or, a-t-il dit, « ces demandes n’aboutissent que dans 43% des cas ».
      « En outre, a-t-il dit, cette obligation s’inscrit dans la lutte contre un autre fléau, dont sont autant victimes les passagers et les agents des opérateurs de transports : l’usurpation d’identité ».

      Par ailleurs, les sénateurs ont voté des amendements qui permettront à l’ensemble des transporteurs, et non aux seuls transporteurs publics, de vérifier la validité des permis de conduire de leurs conducteurs. Enfin, ils vont autoriser le procureur du premier lieu d’arrêt en France d’un train à autoriser des perquisitions et réquisitions, lorsque les gares de départ et d’arrivée du train ne se trouvent pas en France.

    • C’était aussi le piège des transports gratuits pour une partie seulement de la population. Cela fait pourtant des années qu’est demandé le transport gratuit pour tous, avec moults arguments valables. Et qu’est dénoncé l’espace de transport comme laboratoire de la surveillance et espace de contrôle répressif, sa raison d’être qui apparait clairement aujourd’hui. Voila une stigmatisation de plus pour une partie de la population de plus en plus nombreuse, la punition de ceux qui n’ont pas les moyens, et de tous ceux qui ne veulent pas se plier à la carte du pauvre et à leur fichage.

  • Un projet de prolongation de 3 mois de l’état d’urgence le 03/02
    http://rennes-info.org/Un-projet-de-prolongation-de-3

    La présidence française a annoncé vendredi que le gouvernement présenterait un projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une durée de trois mois au conseil des ministres du 3 février. PARIS (Reuters) - La présidence française a annoncé vendredi que le gouvernement présenterait un projet de loi (...) — Politique

  • Miroir Social - Le compte #pénibilité à découvert
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12859/le-compte-penibilite-a-decouvert

    Deux décrets officialisent de nouvelles concessions du gouvernement au patronat sur le compte pénibilité. Le premier repousse au 1er juillet 2016 sa mise en œuvre complète, alors qu’elle avait déjà été reportée d’un an. Le second relève les seuils d’exposition pour le bruit et le travail répétitif. Ce qui restreint encore les conditions d’accès au compte pénibilité, qui doit donner la possibilité aux salariés exerçant des métiers pénibles de partir plus tôt à la retraite, de travailler à temps partiel ou de se former.

    #antisocial

  • « Quelques journaux rendent hommage à Michel Tournier… »

    … Oui, quelques rares journaux, ceux qui bouclent le plus tard puisqu’on a appris la mort de l’écrivain hier soir vers 21h30… Le Parisien a pu caser un petit encart, le Figaro lui a eu le temps de publier un beau portrait de l’auteur, ainsi qu’un entretien qu’il avait accordé en juin dernier à Etienne de MONTETY… entretien dans lequel Michel TOURNER raconte qu’il tient encore un journal… je le cite « Je tiens un journal que je relis souvent, où je note des souvenirs, des observation, des appels de mes amis. Tenez (il lit sur un bloc note une anecdote sur Barack OBAMA, puis ceci) « Plus on est vieux, plus la #mort est douce, rapide et facile… » On n’en est pas là, Michel TOURNIER lui répond Etienne de MONTETY. TOURNIER, 90 ans, lui rétorque : « A la fin de sa vie, on peut évaluer sa #vie à partir de six critères : le physique, la famille, l’époque, les amitiés, l’amour, la profession. Mon bilan est plutôt bon, avec même ce sommet que représente le prix Goncourt. Le point faible, c’est l’époque où j’ai vécu… »

    http://www.franceculture.fr/emission-la-revue-de-presse-de-nicolas-martin-guerres-2016-01-19

  • http://soutienaerrideluca.net/2015/10/17/chronique-de-francois-morel-je-suis-erri

    Ah je sens que je vais encore me faire des copains sur ce coup-là, mais tant pis. Donc depuis un canal mien en soutien d’Erri De Luca je reçois la chronique d’un certain François Morel sur France inter , qui me laisse pantois tant elle est conne : encore un de ces cas, où dans le soutien d’une même cause, ici le soutien à Erri De Luca, on continue de se retrouver entouré de semblables dont on ne se sent pas très semblable justement.

    Déjà ça part hyper mal, ça s’intitule Je suis Erri . Ca commence à saouler salement quand même ce slogan publicitaire qui finit par tenir lieu de discours, pire, de mode de pensée. Je ne suis pas Charlie et je m’emmerde tous les Charlie.

    Donc premier couplet à la gloire de Tignous, mort au champ de bataille de la liberté de pensée, mais c’est quoi ces expressions de discours de sous préfecture un 11 novembre ? Sans compter que je veux absolument qu’on m’explique à quel moment un lien de sens même hyper capillo tracté a uni Tignous et Erri De Luca.

    Passons donc le couplet nécessairement Charlie , on en vient à Erri De Luca, à propos duquel l’auteur de cette chronique pensée et écrite avec les pieds croit faire de l’ironie sur le fait qu’Erri de Luca étant écrivain, ouvrez les guillemets,

    Il connaît le sens des mots et comme on l’imagine peu crapahuter dans la montagne avec une barre à mine et de la dynamite pour détruire une voie ferrée.

    Ben c’est justement mal connaître le bonhomme et n’avoir pour ainsi dire rien lu de lui, moi si je devais franchir des cols clandestinement avec du matos et que j’avais besoin d’un camarade de cordée, je prendrais Erri de Luca sans y réfléchir à deux fois, excellent grimpeur, ancien maçon, donc forcément un peu bricoleur de ses dix doigts, et surtout militant d’extrême gauche depuis des lustres, un combattant, un vrai.

    Cher François Morel, vous voulez pas retourner dans votre cour de récréation ronde et retourner jouer avec vos petits camarades des médias dominants. Vos likes ne vont pas sauver Erri De Luca, dont vous n’avez pas lu une ligne manifestement.

    Peigne-cul.

    • Livre – Le contraire de un – Erri De Luca
      http://livre-telecharger-gratuit.com/?p=64716

      Ce qui se passe et tu ne t’en es pas aperçu, c’est que les gens sont en train de lancer leur maison par les fenêtres, toutes leurs vieilles affaires, on se croirait le Jour de l’an, des pots de fleurs, des pots de chambre, de la ferraille, des chaises cassées, des briques, des carreaux, des bouteilles et des seaux d’eau. Le quartier s’est mis à la fenêtre, a bombardé la charge, l’a réexpédiée en bas. Les gens descendent de chez eux, ceux des nôtres qui avaient pris position plus en arrière reviennent vers la #barricade, de grandes couvertures à brûler surgissent, un vieil homme en pousse une dans la descente par où se sont enfuies les troupes de l’ordre public. Et moi il me semble que l’ordre public est celui de l’insurrection inattendue de gens qui ne nous connaissent pas, qui ne savent pas pourquoi nous leur apportons la guerre chez eux, mais qui décident au vol et à la majorité que nous avons raison et que les troupes ont tort.

      Les mots et les actes, Bernard Aspe

      Vouloir éclairer le « rapport de la pensée à l’action » oblige sans doute à suivre quelques détours. Mais il faut aussi, ultimement, revenir à ce reste : il y a ce qui est dit dans les mots, il y a ce qui se fait dans les actes, et « entre » les deux, autre chose parfois que l’évidence d’un gouffre incomblable. (...)
      ...la nature de la pensée est telle qu’elle nous oblige plus que jamais à concevoir ce qui la rapporte à un #acte, qu’elle n’est pas.
      Sans doute faut-il bien, cependant, commencer par faire l’épreuve de ce qui les sépare. Aucun enchaînement nécessaire, aucun passage évident qu’il suffirait d’emprunter, aucune ligne droite par laquelle il suffirait de se laisser conduire ne permettent de rapporter les mots aux actes. Des uns aux autres, comme le savait Kierkegaard, il n’y a qu’un saut, qui nous fait passer d’une registre d’existence à un autre, ou plutôt qui nous fait basculer dans ce qu’est à proprement parler l’existence — le lieu où l’on doit agir. Mais rien n’est plus difficile, rien n’est plus rare que l’agir, et nos sociétés sont avant tout l’espace où se cultivent les garanties de s’en trouver légitimement dispensé. En contrepartie, elles cultivent l’exaltation de la responsabilité, de la prise de risque, et la capacité à changer de vie, à faire peau neuve. Mais tout cela n’a le plus souvent que la teneur du simulacre. Pour qu’il y ait véritablement un acte, il faut deux choses symétriques : qu’une pensée y ait conduit, et que, à cet endroit où elle a conduit, elle-même ne puisse plus suivre. Beaucoup ont déjà fait ce constat, selon des orientations fort différentes, mais qui toutes se croisent sur ce point : agir, c’est abandonner la pensée. Ou plutôt, agir, c’est faire l’épreuve de ce que la pensée — le soutien qu’elle pouvait être pour nous — nous abandonne radicalement. Et pourtant, agir, c’est néces- sairement suivre (ou anticiper) ce qui aura été pensé dans une pensée : c’est de ce paradoxe-là qu’il faut partir, ou plutôt c’est vers lui qu’il faut revenir.

      http://www.editions-nous.com/pdf/aspe_lesmotsetlesactes.pdf

    • Quand Erri De Luca soutient Valls...
      http://www.marianne.net/erri-luca-soutien-inattendu-valls-100240490.html

      Que pensez-vous de la proposition de Manuel Valls sur la déchéance de nationalité ?
      E.D.L. : C’est une mesure quasiment élémentaire et, surtout, indispensable. Ces gens-là doivent savoir que, en partant, ils ne peuvent pas revenir en arrière. Ils ne s’offrent pas un voyage aux Caraïbes, ils partent en tournée militaire, c’est différent. A partir du moment où ils décident de trahir leur pays, de combattre contre leur patrie, de rallier une organisation terroriste, c’est fini.

  • Yann Arthus-Bertrand : « C’est ridicule ce que vous dites »
    http://www.reporterre.net/Yann-Arthus-Bertrand-C-est-ridicule-ce-que-vous-dites

    Justement. N’est-il pas contradictoire de prôner la décroissance, mais de financer votre film grâce à la Fondation Bettencourt, fondée par une des plus riches familles de France ?

    Pas du tout, au contraire. C’est formidable que la plus riche famille de France finance un film qui prône la décroissance. De toutes façons les films sont financés par des banquiers. D’ailleurs c’est étonnant, je pensais beaucoup me faire attaquer et vous devez être la première personne qui m’en parle. La fille Bettencourt est quelqu’un de très simple qui a envie de faire des choses. Quand je leur ai présenté le film j’étais un petit peu inquiet. Et en fait ils m’ont félicité, ils m’ont embrassé, ils étaient contents.

    Mais en acceptant cet argent vous participez au système que vous dénoncez. Ne croyez-vous pas qu’il aurait fallu trouver plutôt trouver des financements alternatifs, par exemple ?

    Je ne comprends pas. Je n’allais pas faire un kisskiss bankbank pour faire ce film ! C’est une façon que j’ai de travailler. Le cinéma ça coûte de l’argent et il m’en fallait beaucoup pour faire ce film, voilà. Il faut respecter les gens qui te donnent de l’argent pour faire le film que tu veux sans aucune contrainte, c’est courageux.

    Avez-vous compensé carbone la réalisation de Human ?

    Oui bien sûr. La compensation carbone est un outil formidable. Elle est toujours attaquée par les écolos et je ne comprends absolument pas. On a pu faire des milliers de fours à biogaz en Inde, je trouve cela vachement bien. Si tous les gens qui prennent l’avion compensaient carbone ça changerait le monde, ça ferait beaucoup d’argent pour lutter contre la déforestation dans les pays du Tiers monde !

    Mais la compensation carbone, cela revient à payer plutôt que de changer son mode de vie, non ?

    Mais puisqu’on ne change pas nos modes de vie, il vaut mieux payer, non ? C’est ridicule ce que vous dites.

    #journalisme

  • http://hyperbate.fr/dernier/?p=34352

    J’ai dans l’idée que cet article a déjà été signalé. J’en goûte pas mal l’ironie, moi, qui depuis des lustres et des lustres préférerait que l’on parle des droits d’éditeurs plutôt que des droits d’auteurs. On ferait cela, on serait définitivement débarrassé des éditeurs, comprenant à quel point non seulement ils ne rendent pas de très grands services aux auteurs, pas non plus aux lecteurs, mais surtout à quoi servent-ils ?

    J’aime bien aussi la capture d’écran avec la flèche du player sur la bouche de ce type bouffi de lui-même.

    • Tiens, vole ce lien en cliquant dessus uh uh : #richard_malka

      Si, sur la version anglo-saxonne de Wikipédia on peut voir les affiches des films ou les couvertures des livres, et que celles-ci sont systématiquement absentes de la version francophone de Wikipédia, c’est du fait de cette différence culturelle. En tant qu’enseignant en art, je ne peux pas montrer d’extrait d’un film sur DVD à mes étudiants sauf à faire acquérir par la médiathèque de mon école les droits spéciaux (et très élevés) pour cet usage.

    • Cette fois, on atteint un peu le fond du panier avec Richard Malka, certes scénariste de bande dessinées et avocat de #Charlie_Hebdo, mais qui restera surtout dans l’histoire des libertés publiques comme l’avocat de la société #Clearstream, qu’il a vaillamment défendue contre un seul homme, le journaliste indépendant #Denis_Robert. Il paraît que Malka se désole de la mauvaise publicité que lui a valu, auprès des journalistes, le fait de défendre Goliath contre David.

    • Merci fil, Philippe et Eric ! Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est flou, et en fait oui, je crois qu’on peut tout faire, citer longuement si on cite les références, l’auteur le créateur, la source, le lieu. Vu la lourdeur de la justice, Il y a peu de chance que ça se finisse en procès de toutes façons.

      Le texte de Jean-Noël vient à point. Ce que j’aime le plus, c’est en même temps la force de ce qu’il dénonce (et ici je crois qu’on est à peu près tous d’accord) et la mesure de ses mots. C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif). Donc bravo, moi je n’y arrive pas, surtout quand j’ai la haine. Et pour ce qui concerne Malka et Val, il y a largement de quoi avoir la haine. Et la Rage de voir Le Monde promouvoir Arnaud Leparmentier. Mais bon.

      Cette initiative me fait penser qu’il y a un fort vent de panique dans le monde de l’édition, comme il y a un fort vent de panique dans la presse « établie ». Les premiers attaquent violemment l’Internet libre, la gratuité et l’ouverture, l’accès libre en général, les seconds attaquent aussi Internet, les blogueurs et les sites alternatifs, associatifs, sans même se poser la question de leur propre médiocrité comme possible source de la désaffection des lecteurs (les lecteurs ont trouvé de l’information de meilleure qualité ailleurs, même si ça doit leur demander des effort pour agréger les sources ici et là). Ça ressemble à une tentative désespérée de récupérer le pouvoir (le contrôle ?) sur la diffusion du savoir, de la connaissance, de la littérature, etc... qu’ils sentent glisser doucement mais surement hors de leur contrôle. Je pense (j’espère) qu’ils ont perdu d’avance.

      Je pense (mais je peux me tromper) que le libre, le mouvement ouvert est plus fort et qu’à terme, c’est ce modèle qui sera suivi (j’allais dire « qui va s’imposer » mais moi, je n’ai pas tout envie d’imposer quoique ce quoi que ce soit à qui que ce soit, je souhaite que les gens choisissent ce qu’ils pensent être le mieux pour eux). C’est ce mouvement libre, la mise à disposition gratuite, cette ouverture, qui nous a permis à tous de découvrir des merveilles artistiques, musicales, littéraires, culturelles, poétiques (écouter un concert d’Allain Leprest à deux heures du mat, consulter les carnets de Paul Klee à trois heure du mat). jean-Noël l’évoque dans son billet : Au nom du droit d’auteur, des tas de merveilles ne sont pas visibles, pas disponibles.

      C’est un calcul bizarre... Ce qui nous plait quand nous avons pu lire, couter, consulter, souvent, nous l’achetons ! Il y a quelques années, j’ai rencontré une assistante de Paulo Coelho. On peut penser ce qu’on veut de l’auteur, mais il lui avait demandé de mettre l’essentiel de ses livres en accès gratuit sur Internet. Le temps qu’a duré l’expérience, il avait vendu en moyenne 40 % de plus de bouquins que la moyenne habituelle.

      Pour finir, un petit résumé de notre expérience avec visonscarto.net depuis 2006. Le blog jusqu’en 2014, puis le « vrai » site depuis 2014 a été entièrement gratuit, proposant de nombreuses cartes et analyses gratuitement. On a peut-être un peu perdu, on a peut-être été un peu pillé ici et là. Mais vous savez quoi ? on s’en fout complètement ! :) et vous savez pourquoi ? parce que ce qu’on a gagné avec ce site est infiniment plus que ce qu’on a perdu. On a globalement jamais gagné d’argent directement. Mais grâce au site, on a rencontré des artistes, des cartographes, des gens passionnants, on a tissé un formidable réseau de compétences, on a parfois été choisis pour des projets internationaux, souvent invités à donner des conférences, participer à des ateliers de cartographie dans le monde entier, s’enrichir de nouveaux savoirs, on a pu connaître et rencontrer des groupes d’artistes, débattre, d’activistes, de chercheurs avec lesquels nous échangeons et nous n’aurions jamais connu si nous n’avions pas eu Visions carto, ou pire cauchemar, si Visions carto se trouvait bien protégé derrière un méga super paywall - donc invisible au public ! La vraie valeur de l’ouverture, c’est ça.

      Nous sommes peut-être en train de vivre un tournant important dans les comportements, je pense à la solidarité avec les réfugiés malgré les discours politiques obscènes qui se poursuivent mais qui sont de moins en moins écouté, je pense à la multiplication des initiatives « ouvertes » sur internet. C’est plutôt réjouissant et ça me de donne l’espoir, j’ai envie d’y croire.

    • @reka

      C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif).

      Pour ma part je trouve que c’est dommage de se priver, j’aurais plutôt tendance à appeler un peigne-cul un peigne-cul (tiens je vais créer un tag, #peigne-cul, celui-là il sera vraiment de moi)

      Pour ce qui est du monde de l’édition, de ses représentants, j’ai eu le sentiment de les croiser de nombreuses fois dans des tabes rondes pour esprits carrés, notamment à la BNF, et chaque fois je suis saisi par leur peur panique et chaque fois ce que j’entends dans les questions qu’ils s’empressent de me poser quand on, descend de l’estrade et que les mircphones sont coupés, me laisse surtout entendre qu’ils sont en train de calculer combien de temps ils vont pouvoir encore survivre et est-ce que cela tiendra jusqu’à leur retraite ?

      Pour le reste je suis un peu surpris par ton bel enthousiasme, que je trouve très aimable, agréable à entendre mais pas très réaliste, quand il me semble au contraire que les directions générales que l’on fait prendre à internet ne sont pas très prometteuses.

    • @philippe_de_jonckheere oui, mais le problème difficile c’est de le faire sans tomber dans la caricature pathétique popularisée à l’époque par le Plan B feu PLPL qui était bien nulle et complètement destructrice. Et ce n’est pas ça que je vise (la destruction) mais plutôt la construction de quelque chose. Et c’est pour ça que je suis optimiste car je suis convaincu qu’on peut s’organiser pour faire quelque chose de beau (et d’ouvert !)...

    • Tiens, pour participer quand même un peu :

      Droit de courte citation — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_courte_citation#Cas_des_.C5.93uvres_litt.C3.A9raires

      Le cas de site comme Google ou Amazon est intéressant. Ces sites permettent aux internautes de consulter de courts extraits d’œuvres littéraires. Si ces plateformes exercent le droit de courte citation d’une œuvre dans le but d’informer le public, aucune autorisation de l’auteur n’est nécessaire. En revanche, si le caractère commercial du site fait que la citation relève plus d’une incitation à acheter l’œuvre que d’une information au public, alors une autorisation devra être demandée à l’auteur.

      Il n’y a que moi qui trouve absconse l’idée qu’il faille demander à l’auteur pour inciter le public à acheter son œuvre ? Ou je n’ai rien compris… ?