• ❝Si l’on en croit les industriels de la filière, le combustible de nos centrales nucléaires ne produit que 4% de déchets dits « ultimes ». Sur les 96% de matière valorisable restante, seul 1% est aujourd’hui vraiment réutilisé dans les réacteurs d’EDF. C’est le plutonium, sous forme de MOX (Mélange d’OXyde de #plutonium et d’OXyde d’#uranium). Le problème, c’est que ce nouveau combustible n’est, lui, pas recyclable... et parfois même inutilisable, car l’usine Orano (ex-Areva) qui le produit connaît quelques ratés.

    Ce sont ces déchets et rebuts de MOX qui viennent s’accumuler année après année dans les piscines d’entreposage de l’usine Orano à La Hague. Selon David Boilley, un expert critique du nucléaire interrogé par « Complément d’enquête », "on a frôlé la saturation".

    Ce risque de saturation est pris très au sérieux par les autorités de contrôle du #nucléaire. A La Hague, jamais un tel taux de remplissage n’avait été atteint, confirme le directeur adjoint de l’usine, qui cite le chiffre (inédit) de 97%. Face à l’urgence, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a autorisé le site à « densifier » temporairement ses piscines à partir de 2024 – c’est-à-dire à les remplir davantage...❝

    La vidéo est très distrayante...on peut dormir sur nos 2 oreilles

    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-dechets-nucleaires-le-scenario-noir-de-l-arret-des-centrales-edf_

    • Cette saturation était prévisible dès la mise en service du MOX (à la louche il y a 30 ans, il faudrait vérifier). Elle a été timidement dénoncée à l’époque, et évidemment ça n’a pas suffit, et donc « on » a enclenché le démarrage en trombe vers le mur (phénomène bien connu de du capitalisme), avec, comme toujours, l’argument technophile de merde : « mais on trouvera une solution avant que qu’on ne sature ! ».
      #peigne_culs

  • Ils skient en salle en pleine canicule : polémique après un reportage de BFMTV - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2022/07/23/ils-skient-en-salle-en-pleine-canicule-polemique-apres-un-reportage-de-bfm

    « On vient s’entraîner sur les dômes car les conditions sur les glaciers sont très moyennes. Il fait chaud, il n’y a pas de neige », explique un entraîneur. « C’est une chance d’avoir ça à quelques kilomètres de chez nous, pour pouvoir skier en plein mois de juillet. Mes enfants peuvent fuir un peu la canicule qui s’installe dans notre région », déclare de son côté un père de famille.

    • Dans le genre, tu as aussi les marchands de piscines qui se vantent de faire de juteux chiffres d’affaire en pleine période de sécheresse et de pénuries d’eau. C’est moi ou on est en train de vivre en plein cauchemar ?

      https://www.francetvinfo.fr/decouverte/vacances/du-sud-au-nord-la-vague-des-piscines-privees-deferle-sur-la-france-a-co

      Depuis plusieurs décennies, la France cultive son exception en matière de piscines. « Nous sommes, et de loin, le premier marché européen et le deuxième mondial après les Etats-Unis », rappelle Stéphane Figueroa, président de la Fédération des professionnels de piscine (FPP) et directeur général de Fluidra France. Et ce n’est pas prêt de changer : « 2021 a été une année historique, avec une hausse des constructions de l’ordre 30% ! », ajoute le dirigeant avec un accent du Sud qui trahit ses origines, celles du cœur historique du marché français de la piscine.

    • J’ai vu une pub d’une région qui vantait ses nombreux «  golfs, oasis de fraîcheur  », pour le tourisme… 🤮
      Je ne sais plus si c’est la mienne ou celle d’à côté qui doit toujours être en train de cramer.

      Pendant ce temps, en Picardie, ils ont commencé les délestage… en eau. Une amie d’enfance de mon père lui a dit qu’ils ont eu l’eau coupée toute la journée sans autre explication.

    • En résumé, ça donne « C’est pendant le déjeuner entre collègues quand on retire son masque qu’on peut se contaminer, mais pas au travail. »
      C’est marrant parce que la définition d’un accident du #travail vois-tu, ça commence par le trajet qui t’y mène pour terminer à ton retour à domicile. Je le sais un peu vu qu’une voiture m’a renversé alors que j’allais au travail à vélo (il y a quelques années) Le travail c’est pas juste quand tu es devant ta machine, ton seau ou ta pelle, c’est le temps que tu dois y consacrer, hein Madame Borne, et même quand tu racontes des conneries c’est encore du travail, mal fait certes.
      Et donc un déjeuner et surtout entre collègues c’est du travail, banane.

      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006742977

      Article L411-1

      Créé par Décret 85-1353 1985-12-17 art. 1 JORF 21 décembre 1985

      Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.

    • « Ca n’est pas au travail que l’on se contamine » ni à pôle-emploi ? pourquoi étaient-ils fermés lors du premier confinement ?
      aujourd’hui c’est open bar sauf que y’a toujours pas de boulot. J’en sors après avoir assisté à une réunion de recrutement et j’ai failli répondre à l’agente de l’emploi de m’épargner son blah blah blah. Je sais bien qu’il faut qu’elle justifie son salaire, mais là c’est plus possible, le même sermon à chaque fois ça devient relou !
      Pour Elisabeth Borne c’est pareil, ces ronds de cuir sont capable de dire tout et son contraire pour justifier leur poste !

      https://sixtonnesdechairrecords.bandcamp.com
      https://sixtonnesdechairrecords.bandcamp.com/track/blah-blah-blah


      #blah_blah_blah

  • Cher monsieur Blanquer,

    Je sais que tu es très embêté pour donner des notes à tous les bachots pour demain. C’est pourquoi je te propose mes services.

    Il se trouve que je suis un spécialiste des bases de données, et que je peux te bidouiller une petite moulinette qui attribuera presque intelligemment une note au pifomètre pour toutes les copies retenues en otage par ces méchants fainéants de profs. Comme ça tu es tranquille, tout le monde a une note, presque tout le monde a son bac, et tu n’as même plus besoin de négocier avec ces fonctionnaires d’ultra-gauche pour obtenir la libération des otages (pardon, copies).

    Je te montre comment ça fonctionne :

    https://www.youtube.com/watch?v=O77v7lVKgNU

    Si ça t’intéresse, DM-moi, service rapide et discret.

  • Force Sentinelle mobilisée : le chef d’état-major des armées n’avait pas été prévenu

    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/force-sentinelle-mobilisee-le-chef-d-etat-major-des-armees-n-avait-pas-ete-preve

    C’est l’un de ses collaborateurs qui lui a rapporté la déclaration de Benjamin Griveaux alors que lui-même l’avait découverte dans les médias. Autre détail fâcheux : un conseil restreint de défense a eu lieu mercredi 20 mars avant le conseil des ministres mais l’information n’avait pas été évoquée non plus, selon nos informations.

    (je prends bien soin de ne pas cliquer sur Ctrl et Entrée en même temps)

    #margoulins #peigne_culs #fous_furieux

  • Les aventures de la gouvernance sont de plus en plus drôles, si c’était drôle. Mais ce n’est pas drôle. Nous sommes bien d’accord. Depuis un peu plus d’un an des peigne-culs de droite qui nous viennent tout droit du milieu de l’entreprise comme ils et elles disent ― mon esprit retors entend souvent l’entreprise du milieu, pour ne pas dire la mafia, mais j’ai l’esprit retors ―, ces peigne-culs donc, ne cessent de nous expliquer que comme ils et elles ont su diriger leurs entreprises, vous allez voir ce que vous allez voir, ils et elles vont faire des étincelles, une merveille de gestion, de gouvernance, ça va être autre chose. Ça va même piquer un peu.

    Pour celles et ceux, qui comme moi, subissent déjà de telles méthodes dans leur environnement professionnel, cela n’a, en fait, rien de très tranquillisant que ce qui relève des avanies quotidiennes de cette saloperie de gouvernance puisse être agrandi et porté à une échelle supérieure, celle nationale, non, cela n’a rien de très rassurant, parce que c’est assez drôle, si c’était drôle, de constater quotidiennement que la gouvernance, même pour des choses nettement plus simples que de, disons, pas tout à fait au hasard, répondre à la demande de formation de toute une promotion de bacheliers et bachelières, même pour des choses moins grandes, nettement moins grandes et nettement moins compliquées, force est de constater que la gouvernance, les procédures, le management, bref cette façon contemporaine de saloper le boulot, ça ne porte pas beaucoup ses fruits et on ne va pas vers la qualité, tant s’en faut.

    Pour tout vous dire, à 53 ans, quand à mon travail de (très) modeste ingénieur informaticien entiè-rement dépassé, imposteur since 1984, je pressens que la gouvernance nous pousse tout droit vers le ratage, il y a longtemps que d’une part j’ai cessé de m’en faire, mais d’autre part, il faut bien l’avouer, il m’arrive même, esprit retors, et un peu pervers, d’en concevoir un peu de plaisir, je sais c’est mal. Parce qu’après tout quand une Très Grande Entreprise trébuche, c’est assez plaisant à contempler. Et puis je boude mal le plaisir de constater que des raisonnements issus de feuilles de calculs ― la feuille de calcul c’est l’invention du diable ― accouchent d’échecs dont on se rend compte au travers des mêmes feuilles de calcul, mais disons replacées et relues dans le bon sens, celui de la réalité, oui, oui, tout ceci est un peu pervers, mais tellement plaisant.

    En revanche, ces façons, la gouvernance, la pensée-feuille de calcul, quand elles s’appliquent à notre destinée à toutes et tous, aux affaires de la cité, à la politique donc, là déjà cela m’amuse moins et même cela m’effraie. Parce que c’est effrayant.

    Donc les peigne-culs de la gestion, des procédures, de la gouvernance de l’entreprise du milieu avaient promis de nous en remontrer pour ce qui était de l’orientation des bacheliers de 2018 ― ça serait un peu autre chose que la version précédente, qui, de fait, était perfectible, c’est mal dire. Et le moindre que l’on puisse dire, c’est que le résultat est au rendez-vous et dépasse toutes les espérances d’efficacité : la moitié des futures bachelières et bacheliers sont sans affectation. Alors on a tôt fait de se moquer, de dire que l’algo ceci, l’algo cela, et je suis à peu près certain que dans le Sinistère de la Rééducation, cela doit monter dans les tours, qu’est-ce qu’on a encore foutu à l’informatique ? Et je ne doute pas que nous aurons bientôt droit à des commentaires, en off bien sûr, de ces grands gestionnaires du milieu pour dire que voilà évidemment, on a donné cela à faire à des fonctionnaires de l’informatique et que voilà le résultat, et ne doutez pas que la prochaine fois on confiera cela au privé (si, au passage, ce n’est pas déjà fait).

    Et bien n’y voyez aucune solidarité professionnelle d’un ingénieur informaticien en fin de carrière pour ses compagnes et compagnons soutiers de misère, mais je pense que le résultat de cette cam-pagne est juste et même que cette justesse saute aux yeux. En effet, il est confondant pour moi de constater à quel point l’outil informatique de cette gouvernance merdique renvoie à ses commandi-taires l’image exacte qu’ils et elles se font, en fait, de la jeunesse : refusée et en attente pour la plus grande part.

    Et de tels impensés de la gouvernance sont de plus en plus visibles et même saillants. Et c’est bien cela que je trouve stupéfiant dans cette gouvernance, c’est que son mensonge est de plus en plus visible. Il est transparent.

    Oui, ça commence à se voir.

    #pendant_qu’il_est_trop_tard

  • Manifeste des 343 salauds : « Nous ne sommes pas vos putes » - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/manifeste-des-343-salauds-l-abjection-n-a-plus-de-limites_1295514.html

    Manifeste des 343 salauds : « Nous ne sommes pas vos putes »

    Par Morgane Merteuil

    fallait s’y attendre, la médiocrité des débats sur le travail sexuel, savamment entretenue par celles et ceux qui n’ont aucun intérêt à ce que les véritables enjeux de celui-ci soient abordés, ne pouvait que nous mener à l’abjection. Après l’article de Causette et ses 55 bonnes raisons de ne pas aller aux putes, c’est Causeur qui prend le relai avec son manifeste des 343 clients.

    Abjecte, la référence au manifeste des 343 salopes : lorsqu’en 1971, 343 femmes ont pris la parole pour dire qu’elles avaient avorté, elle défiaient alors les lois et l’ordre moral ; elles annonçaient que malgré les risques qu’elles prenaient, rien ni personne ne les empêcherait de disposer de leur corps. Et les risques étaient grands, alors, non seulement en termes de stigmatisation, de répression pénale, mais surtout, parce qu’en avortant dans des conditions clandestines, c’est leur vie que ces femmes risquaient. Beaucoup l’ont perdue, d’ailleurs, et continuent de la perdre aujourd’hui, faute d’accès légal à l’IVG. Que risquent ces 343 clients aujourd’hui ? RIEN. Et ne venez pas nous parler des peines inscrites dans la loi, qui ne seront appliquées au mieux que 3 fois pour l’exemple, car elles n’ont en réalité d’autres buts que de forcer les putes à toujours plus se cacher.

    Abjecte, votre refus de reconnaître vos privilèges, et votre discours anti-féministe qui voudrait nous faire croire que vous êtes les pauvres victimes des progrès féministes : alors que vous défendez votre liberté à nous baiser, nous en sommes à défendre notre droit à ne pas crever. La pénalisation des clients, en ce qu’elles condamne de nombreuses femmes à toujours plus de clandestinité, n’est certainement pas un progrès féministe, et c’est à ce titre qu’en tant que putes nous nous y opposons. Car c’est bien nous putes, qui sommes stigmatisées et insultées au quotidien parce que vendre des services sexuels n’est pas considéré comme une manière « digne » de survivre. Nous, putes, qui subissons chaque jour les effets de la répression. Nous, putes, qui prenons des risques pour notre vie, en tant que clandestines dans cette société qui ne pense qu’à nous abolir. Alors n’inversez pas les rôles, et cessez donc de vous poser en victime, quand votre possibilité d’être clients n’est qu’une preuve du pouvoir économique et symbolique dont vous disposez dans cette société patriarcale et capitaliste.

    Abjecte, enfin, mais dans un style qui n’a rien à envier aux abolitionnistes que vous prétendez combattre, votre paternalisme, lorsque vous énoncez « touche pas à ma pute » : nous ne sommes les putes de personne, et encore moins les vôtres.❞

    #strass