Luxembourg : On ne rigole pas avec les taupes au golf de Clervaux L’essentiel - 20 Avril 2018
▻http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/On-ne-rigole-pas-avec-les-taupes-au-golf-de-Clervaux-24697330
CLERVAUX - Des moyens importants ont été déployés, pour neutraliser les taupes qui empêchent les golfeurs de disposer d’une excellente surface, au golf de Clervaux.
C’est une opération d’envergure qui se déroule depuis mercredi au golf de Clervaux, situé tout au nord du Grand-Duché. Plus de 500 pièges à taupes ont été installés sur plus de 60 hectares , soit une surface équivalente à 120 terrains de football. « C’est la première fois que l’on opère sur une aire aussi grande », reconnaît Eddy Boland, taupier et gérant de la société RHS Hygiène Service, basée à Erpeldange.
« Généralement, on intervient chez des privés dans les jardins pour des raisons esthétiques ou lorsque les taupes sectionnent les fils des robots-tondeurs. Ici, on profite du beau temps pour placer le plus rapidement possible un maximum de pièges durant la journée et on les récupère déjà le soir ».
Et les résultats ne se font pas attendre. Après une demi-journée de travail, huit taupes ont d’ores et déjà été mises hors d’état de nuire au terrain de golf. « Trois techniciens vont intervenir durant trois journées jusqu’à vendredi », précise Eddy Boland. « Nous n’utilisons aucun produit toxique, ni le moindre gaz ou pétard. Nous avons bon espoir de neutraliser plusieurs dizaines de taupes grâce à nos pièges. Quant aux taupes capturées, elles feront ensuite le bonheur des rapaces et des renards ».Contacté par L’essentiel, jeudi matin, Jean-Paul Paggen, #greenkeeper au golf de Clervaux, nous a confirmé être très occupé actuellement en tant que responsable de l’entretien du parcours. « Nous gérons cette situation qui n’est pas anormale, mais nous avons dû faire appel à des taupiers pour ne pas être débordés ». Grâce à cette intervention, les amateurs de golf disposeront prochainement d’une surface en très bon état dans le nord du pays. Et Eddy Boland de rappeler que capturer des taupes n’est autorisé que sur des terrains de sport ou des jardins, car l’animal, plutôt discret lorsqu’il fait froid, reste très utile au drainage naturel des terrains.
#golf #Luxembourg #greenkeeper #guerre_aux_taupes #robots-tondeurs #tondeuses #robots #pelouse #Clervaux
La pelouse américaine en guerre - Beatriz Colomina (Editions B2)
▻http://editions-b2.com/les-livres/20-la-pelouse-americaine-en-guerre-de-pearl-harbor-a-la-crise-des-missi
Pour Beatriz Colomina, historienne de l’architecture à l’université de Princeton, le mythe patriotique du carré de #pelouse (lawn) et le combat #jardinier quotidien pour le maintien et l’embellissement de cette interface domestique de la #famille et de la communauté reflètent une certaine conception du sol américain et de son paysage. Mais ils révèlent surtout une conception de la démocratie et de ses valeurs associées : libertés fondamentales, propriété privée et poursuite du bonheur, trilogie littéralement boostée durant la phase d’émergence de l’American Way of Life et de la Cold War. En menant une #enquête visuelle et culturelle aussi serrée que passionnante, l’historienne répond à ces trois questions.
merci @isskein :)
Malgré le panneau, y a quand même un con qui a mis de la #pelouse partout :)
Sur le gazon comme ailleurs, la droite n’aime pas le mélange des genres ou des espèces ...
Toulouse. La fin des prairies urbaines - 12/04/2014 - LaDépêche.fr
►http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/12/1862309-toulouse-la-fin-des-prairies-urbaines.html
Alors que les beaux jours arrivent, les prairies urbaines lancées dès 2008 par l’ancienne municipalité ne devraient pas passer l’été. Herbes hautes au bord des chaussées, du canal, dans les jardins publics, les parcs, sur les ronds-points… Lors de la campagne électorale, Jean-Luc Moudenc avait annoncé que ce laisser-aller végétal, c’était fini.
Il n’y a pas de mauvaises herbes, il n’y a que des humains trop cons pour comprendre leur utilité.
Oui, en #permaculture on parle de plantes adventices, opportunistes ou pionnières. Leur rôle écologique est souvent de « protéger » le sol mis à nu par une catastrophe (feu, inondation, éboulement, ...agriculture du labour) et de capter rapidement les nutriments libérés avant qu’ils ne soient perdus, et elles permettent de recycler tout ça dans le système en laissant rapidement place aux espèces vivaces plus matures.
Un très bon article de David Holmgren, co-fondateur de la permaculture sur le sujet :
Weeds or wild nature : a permaculture perspective
▻http://holmgren.com.au/wp-content/uploads/2013/02/PPQ-26-issue-3-2011-Weeds.pdf
I avoid using the term ‘weed’ because it simply means ‘a plant out of place’, and is therefore a description of human prefer- ences and has no validity as a scientific descriptor of plant species. The term ‘envi- ronmental weed’ used to describe species that can invade natural or near natural en- vironments simply builds a superficially ecological concept on a foundation that has no ecological basis. I prefer the term ‘naturalized species’ to describe all plants that have developed self reproducing pop- ulations outside of their supposed natural range where they are ‘indigenous’.
The term ‘naturalized’ has long been in use by botanists, and recognizes species that have achieved the first level of ecological func- tionality in establishing a self-maintaining population. The term ‘invasive species’ is also problematic because of the strong nega- tive emotions associated with it.
I prefer the term ‘migrant species’ to indicate this capacity to shift in the same way that in- vasive is used to prejudge species with the potential for movement. Most, if not all, so-called invasive species should be described by the classic ecological term ‘pioneer species’ for which a typical list of characteristics can be enumerated. Pio- neer species respond to disturbance, and almost all ‘weed invasions’ occur in a con- text of human disturbance to a greater or lesser degree
Mais là en l’occurrence c’est même plus profond qu’une plante gênante dans un champs cultivé, c’est juste que ça fait brouillon, vaudrait mieux couler du béton à la limite ...
D’ailleurs, si le terme rapporté est exact, c’est très révélateur d’utiliser le « laisser aller végétal », qui ramène tout ce qui est vivant non humain dans le même girond productiviste. A quand un choc de compétitivité pour les espaces verts ? Ou tout autre concept économique et politique ... Pourtant ces prairies urbaines, est-ce qu’elles n’affichaient pas un côté libéral décomplexé, plutôt que de subir un régime de planification écologique de tonte digne de l’ex-URSS ?
Gilles Clément avait souligné la lutte parfois politique contre les « invasives », les « étrangères » qui menaçaient les « indigènes ». Le brassage et l’endémisme... Lors d’un colloque à Chateauvallon alors gagné par le FN. Xénophobie naturaliste ou réel danger pour les écosystèmes ? Relire le Tiers Paysage ou "Où en est l’herbe Textes de G Clément présentés par Louia Jones (Actes Sud 2006
Ah oui le côté « plantes invasives », ça a fait couler beaucoup d’encre dans les milieux permaculture, qui sont souvent plus pragmatiques, ou ont une vision à plus long terme que les naturalistes. C’est plus prégnant en Australie (île, avec des invasions de lapins etc) et aux USA (plantes du nouveau monde vs plantes de l’ancien monde).
Pour ceux qui ont le courage :
– ►http://www.patternliteracy.com/116-native-plants-restoring-to-an-idea
– ▻http://nativeplantwildlifegarden.com/invasive-plants-in-permaculture
J’aime pas forcément les métaphores socio qui se basent sur de l’écologie, mais j’avais bien aimé Holmgren qui parlait de mélange des cultures sous l’angle de la vigueur qu’apportait l’hybridation/brassage génétique chez certaines plantes (la plus connue étant le maïs)
Ici, les agriculteurs « amis de la nature » arrosent tout au Round Up « comme ça, c’est propre » ! Résultat, à la première pluie un peu forte (voire même pas forte du tout !), la terre se barre dans tous les sens et les fossés sont bouchés. Et ses cons râlent parce que ça coûte cher de curer les fossés !
Et s’il en reste dans la cuve, un petit coup sur les chemins histoire de
@nicolasm qui dit que :
Mais là en l’occurrence c’est même plus profond qu’une plante gênante dans un champs cultivé, c’est juste que ça fait brouillon, vaudrait mieux couler du béton à la limite ...
on parle d’ailleurs de « béton vert » tout comme pour certaines haies de thuyas ou autres espèces pour délimiter l’espace « privé » des niches à cons des « zones résidentielles » (lotissement) où chacun, à l’abri des regards indiscrets, pourra mener sa petite vie de peigne-culs. En plus, que du bonheur pour les cambrioleurs ...
Ici, la mairie de droite depuis des dizaines d’années a mis en place de telles prairies l’an dernier, et c’est moche en hiver, mais un ravissement dès le début des beaux jours. En ce moment en particulier. Comme quoi.
Oui comme quoi :)
C’est moche en hiver mais les herbes hautes mortes sont un lieu d’hivernage pour de nombreuses espèces qui aiment bien le « laisser-aller végétal » en général ...
Voici un aperçu photographique de cette nouvelle politique de l’espace urbain.
Vous saurez, j’en suis certaine, apprécier à sa juste valeur, la modernité de la composition, ce mélange osé de tradition beauf et de couleurs criardes qui sied si bien à la nouvelle municipalité. Paris avait la Tour Eiffel, désormais Toulouse aura sa brouette de rond-point, et imaginez un peu le décor d’une ville sans plate bande ni tuyaux ni brouette c’était l’insécurité à coup sûr !
Et ça, c’était avant :