• Assurance-chômage : une #Réforme idéologique – La Chronique Éco
    https://lemediapresse.fr/economie/assurance-chomage-une-reforme-ideologique-la-chronique-eco

    Dans ce nouvel épisode de la Chronique Éco, l’économiste atterré Henri Sterdyniak révèle les fondements idéologiques d’une réforme qui se pare des oripeaux de la technicité : celle de l’assurance-chômage.

    #Économie #assedic #chômage #emploi #Gouvernement #libéral #libéralisme #Macron #marché #pénicaud #philippe #Travail #unedic

  • Effet « #gilets_jaunes » oblige, les politiques français lâchent le CES de Las Vegas
    https://www.latribune.fr/technos-medias/effet-gilets-jaunes-oblige-les-politiques-francais-lachent-le-ces-802590.h


    Emmanuel Macron, alors en pleine campagne présidentielle, avait fait en personne le déplacement en 2017 au CES de Las Vegas, pour bénéficier de l’image alors positive de la "startup nation".
    Crédits : REUTERS/Steve Marcus

    Malgré la présence d’un nombre record de startups françaises (plus de 420) au CES de Las Vegas, qui se tient du 8 au 11 janvier, aucun ministre ni président de Région, pas même le secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi, ne fera le déplacement. Un contraste saisissant avec les éditions précédentes, qui s’explique par la disgrâce dans l’opinion de la "#startup_nation" dans le contexte social tendu des "Gilets jaunes".

    Le CES de Las Vegas devient-il infréquentable ? Le mouvement des « Gilets jaunes », qui a fragilisé le pouvoir cet automne, a une conséquence inattendue : le plus grand salon technologique au monde, qui attirait pourtant depuis quelques années la crème de la crème des politiques, tombe totalement en disgrâce. Dans un contexte social très tendu où les fins de mois difficiles reviennent au cœur des débats, la « startup nation » n’a plus le vent en poupe auprès des élus et du gouvernement.

    « Personne ne veut s’afficher aux côtés de la France privilégiée qui crée des gadgets high-tech, dans la capitale mondiale du bling-bling. Ce serait complètement déconnecté », confie, sous couvert d’anonymat, un membre d’un cabinet ministériel à Bercy.

    Un constat valable aussi pour l’opposition et les présidents de régions, mais surtout pour la Macronie, traumatisée à l’idée que « l’affaire #Pénicaud  » (une coûteuse soirée en marge du CES en 2016 autour d’Emmanuel Macron, organisée par Business France sans appel d’offre) revienne encore hanter le président…

    • CES 2019 : un Mounir Mahjoubi virtuel confirme le « Next 40 », le CAC 40 de la French Tech
      https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/ces-2019-un-mounir-mahjoubi-virtuel-confirme-le-next-40-le-cac-40-de-la-fr

      Le secrétaire d’État au Numérique va venir trois fois au CES... de manière virtuelle, sous la forme d’un robot de téléconférence créé par la startup française Awabot. Lors de la soirée francophone en marge du salon, il a confirmé le lancement cette année d’un tout nouvel indice pour les startups, le Next 40.

      Cette année, aucun membre du gouvernement ni président de Région n’a fait le déplacement au CES. Et pour cause : dans le contexte social tendu des « Gilets jaunes », le plus grand salon technologique au monde, situé dans la capitale mondiale du bling-bling à Las Vegas, est devenu complètement infréquentable. Une situation délicate pour le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, peu enclin au risque politique de s’exhiber au milieu de la « startup nation » si impopulaire en ce moment, mais dont la présence était pourtant attendue de pied ferme par l’écosystème de la French Tech.

      Comme en son temps François Hollande, Mounir Mahjoubi a donc décidé de pratiquer l’art de la synthèse. Mardi 8 janvier, il a bien fait une apparition au CES... depuis Paris, de manière virtuelle. Une manière d’être là sans vraiment être là, de montrer son soutien à l’écosystème sans prêter le flanc à la critique d’un coûteux voyage.

  • La loi #Pénicaud, un pas de plus dans la #guerre_aux_pauvres
    (relevé sur twitter)

    Projet de « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est son nom complet ; « liberté » :-) ). Le ProJet de Loi est terrifiant, il a été retoqué par le Sénat mais les mesures passent petit à petit et adoptées mercredi : c’est la fin de l’assurance chômage (maintenant financée par l’impôt —> alloc universelle très basse forçant comme aux US à un travail obligatoire les #chômeurs--> ; offre « raisonnable » refusée = suppression des allocs, = condamnation à mort ou retrait des enfants pour famille monoparentale- un jour je tweeterai trafic d’enfants et classe sociale tiens...), #surveillance accrue des chômeurs, #apprentissage (une cata, et c’pas un hasard si le #Medef fait sa pub sur « l’apprentissage, mon plan A »), erasmus + ds le cadre de la mobilité européenne. #Logement, chômage, santé, les plus faibles (rsastes, chômeurs, parmi lesquels maj de femmes, parmi lesquelles les plus pauvres sont les daronnes et leurs mômes car vivre à 4 sur un RSA c’pire que vivre à 1) vont trinquer d’abord mais le dumping obtenu par l’exploitation des #migrants (le capital les rémunère à 80 centimes de l’heure en Allemagne : esclavage bonjour) et des chômeurs va aussi faire baisser les #salaires et les conditions de travail des travailleurs. Bref, la stricte application des recommandations de la Cour des Comptes et du FMI. Mais rien de surprenant, le capitalisme ne fait rien en douce, y’a PAS de complot, ça c’est ce que disent les hommes politiques « de gauche » qui servent à rien juste à donner la réplique... Le #capitalisme est un système autotélique fondé sur la forme valeur, le psychologiser ne sert à rien en plus d’être faux, il n’est pas « méchant, il ns cache tout, bouh », tout est dispo sur legifrance, dans le programme de Macron et les PJLoi depuis tjs et partout. La presse ne relaie pas, ne fait pas son travail, ça, c’est autre chose.
    Ce qui est promulgué ces jours-ci était prévisible depuis...le rapport #Sirugue, les rapports de la Cour des Comptes et du FMI, en matant ce qui se fait aux US, en voyant que sous Hollande, #EgalitéCitoyenneté est passée (d’ailleurs parfois la presse incrimine Macrotte pour des trucs liés à des lois antérieures à lui, ce qui n’en fait pas une moindre saloperie hein) dans le silence, la loi #ELAN, idem, etc.
    Quand j’ai vu se déployer le « zero chômeurs », chez ATD d’abord (voir https://seenthis.net/messages/438805 https://seenthis.net/messages/438541#message446260) puis dans le programme de Méchancon, j’ai glapi : « ça annonce que ça va passer en mode punitif obligatoire », on m’a dit « rien à voir, non non ». Lol.
    Si.
    Quand j’ai dénoncé Sirugue on m’a bien ri au nez, et on m’a traitée de monomaniaque, pessimiste qui fait sa pythie... pour tout ce qui concerne le logement/divorce/santé... Sécu, #flicage, surveillance et pauvreté, tellement prévisible, hélas :)...soupir Les mères sans fric le savent avant les autres, les mômes de chômeurs... Mais ensuite, ça ruisselle, du bas vers le haut, et maintenant, ce que vivent ceux qui ont connu le RMI, l’apprentissage, l’impossibilité de quitter leur mec, le renoncement aux soins, etc etc, ça va remonter à la classe moyenne
    J’avais pourtant spoilé, mais on m’a pas crue. J’aurais préféré me tromper, hein.

  • A La Poste, Pénicaud valide en force le licenciement d’un syndicaliste - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/03/27/a-la-poste-penicaud-valide-en-force-le-licenciement-d-un-syndicaliste_163

    Les services de Muriel Pénicaud ont autorisé, en son nom, la mise à la porte, pour faute grave, d’un responsable syndical de La Poste, demandé depuis 2010 par le groupe, et jusqu’alors refusé par l’inspection du travail.

    Xavier Bertrand, l’ancien ministre du Travail, lui avait sauvé la peau, en 2011, sous la présidence de Sarkozy. Sept ans plus tard, Muriel Pénicaud, la nouvelle locataire de la rue de Grenelle s’est montrée bien plus dure à l’égard de Gaël Quirante, secrétaire du syndicat Sud Poste (Union syndicale Solidaires) dans les Hauts-de-Seine, en autorisant son licenciement pour faute grave. Appelée à se prononcer sur cette procédure visant un salarié ayant des fonctions représentatives, dit « salarié protégé », l’inspection du travail avait pourtant jusqu’alors toujours refusé de valider sa mise à la porte.

    Pas de quoi arrêter la direction de la Poste, bien décidée à se débarrasser de cet employé, par ailleurs élu syndical zélé, et fer de lance de nombreuses mobilisations de postiers dans son département. Contestant la position de l’inspection du travail, le groupe a donc fait appel à la ministre qui, en dernier recours, peut trancher. Le 20 mars, elle a donné son aval.

    Recours contentieux

    « C’est une affaire qui remonte à loin », commente-t-on du côté de la Direction générale du travail (DGT), rattachée au ministère. En 2010, la Poste engage une procédure disciplinaire contre plusieurs postiers, dont Gaël Quirante. Elle leur reproche d’avoir séquestré des cadres, pendant deux heures, le 10 mai 2010, lors d’un mouvement de grève. Saisie, l’inspection du travail considère alors que les griefs ne sont pas suffisants pour justifier sa mise à la porte. La Poste se tourne vers le ministre du Travail de l’époque, Xavier Bertrand, mais ce dernier, pour des raisons de vices de procédures, ne valide pas, à son tour, la mesure disciplinaire. Sauf que l’employeur n’a pas dit son dernier mot : il fait un recours contentieux devant le tribunal administratif, en 2014. Sans succès.

    Finalement, un énième recours devant la cour administrative d’appel, en 2017, casse la décision du ministre. Le dossier fait alors son retour à l’inspection du travail. A nouveau, l’inspectrice du travail oppose un « refus implicite » au licenciement, décision que l’employeur conteste auprès de sa hiérarchie, le 17 juillet 2017. C’est là qu’arrive, huit mois plus tard, la décision de Muriel Pénicaud. Ou plutôt « la décision de la DGT, au nom de la ministre », précisent ses services.

    Amende de 1 500 euros avec sursis

    « La matérialisation des faits reprochés était bien là, ainsi que leur gravité. Cela a été reconnu par deux ordres juridictionnels », argumente la DGT. Car en parallèle, l’affaire a aussi été portée au pénal. En février 2013, le militant Sud a été condamné, avec deux autres postiers, à une amende de 1 500 euros avec sursis. Une condamnation plutôt symbolique. Mais qui, pour la DGT, a notamment permis montrer que « Gaël Quirante a eu le rôle le plus actif lors de cette séquestration ».

    Mais, dans une tribune publiée le 14 mars dans Libération, les soutiens de Gaël Quirante racontent une toute autre historie. Ils dénoncent un « véritable harcèlement disciplinaire » prenant racine dès 2004. Cette année-là, le postier, en CDI depuis un an, reçoit sa première lettre préalable à un licenciement. On lui reproche, dit-il, d’avoir fait sa tournée avec un tee-shirt floqué d’un message à caractère politique. La procédure n’aboutit pas. Mais depuis, selon la tribune, il a fait l’objet, au total, de « dix tentatives de licenciement en quatorze ans, et presque un an cumulé de mises à pied », notamment pour « intrusion » dans des locaux ou « prise de parole non autorisée ».

    « Un climat social très tendu »

    Pour Quirante, nul doute que ces procédures sont liées à ses activités syndicales commencées en 2004 avec la CGT, avant qu’il ne rejoigne Sud en 2006. « La Poste est dérangée par notre organisation très combative sur le département », pointe le militant, aussi membre du NPA. Les postiers du 92 sont en effet habitués à des actions fortes. Exemple en 2014, avec une grève record de cinq mois. Une ténacité qui aurait, selon le syndicaliste, des répercussions sur tout le groupe : « Nos combats ont permis par exemple que certains droits syndicaux, tels que le droit de circulation des représentants syndicaux dans les centres, soient respectés sur l’ensemble du territoire national. »

    La DGT, elle, assure qu’« il n’y a pas de lien démontré entre le licenciement et le mandat syndical. Nous avons été très attentifs. Le dossier est solide et argumenté ». Un discours qui ne colle pas tout à fait avec la contre-enquête que lui a envoyée l’inspection du travail, en amont du dernier recours hiérarchique. Cette dernière souligne le « contexte compliqué au sein de la société » de l’époque, avec « un climat social très tendu ». En parallèle, elle note un point troublant : des trois postiers condamnés au pénal, Quirante « a été le seul salarié dont le licenciement a été demandé ». Interrogée par Libération à ce sujet, la Poste explique que les deux autres condamnés « ont chacun eu un blâme » en 2010 et qu’ils « sont toujours dans l’entreprise à ce jour ». Pourquoi cette différence de traitement ? « Leur dossier était "vierge" avant cette sanction », précise l’employeur, qui insiste aussi sur le « rôle spécifique de Gaël Quirante » et « son comportement personnel pendant les faits ».

    « Volonté répressive »

    L’intéressé, rejoint par Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, crie pour sa part à la « décision politique ». Là où Didier Gelot, syndicaliste et responsable de l’Observatoire de la répression et de la discrimination syndicales, voit « une affaire emblématique de la volonté répressive et de la recrudescence de l’intervention des employeurs et des pouvoirs publics, alors que des tensions sociales se font entendre dans la rue aujourd’hui ».

    Désormais, le sort de Gaël Quirante, soutenu par de nombreux syndicalistes, mais aussi par Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot, est entre les mains de la Poste. « Techniquement, elle n’est pas obligée de me licencier, précise Quirante. Pour l’heure, nous sommes en grève reconductible dans mon centre et dans d’autres villes du département. Après, on utilisera tous les moyens juridiques à notre disposition contre ce licenciement ». Un recours administratif devant le tribunal administratif, voire devant le Conseil d’Etat est encore possible. L’histoire qui dure depuis des années, pourrait donc, encore, s’éterniser.
    Amandine Cailhol

    Mais quelle ministre plus que zélée dans la déconstruction du peu de droits qu’il nous reste dans le monde du travail ! Quand on sait en plus comment elle a été allégrement rémunérée pendant ses fonctions précédentes, ça donne juste envie de péter un plomb. Et encore une preuve que ce gouvernement destructeur utilise la justice quand ça l’arrange. Quand ses décisions ne lui conviennent pas il passe outre et l’invoque quand elles lui permettent d’imposer son contrôle massif.
    #syndicalisme #Pénicaud #travail #poste #droits_du_travail

  • 2018 - Nous organiser et mener la lutte de classe | Dernier éditorial de Lutte Ouvrière
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/2018-nous-organiser-et-mener-la-lutte-de-classe-101812.html

    « La France est en marche », « la croissance est de retour », « les créations d’emploi ont redémarré », « soyez optimistes et faites-nous confiance » : voilà ce que nous chantent Macron et ses acolytes en cette nouvelle année.

    Quand on appartient au monde de la #bourgeoisie, des affairistes et des boursicoteurs, il y a de quoi voir l’avenir en rose. L’envolée des bourses en 2017 a fait gagner la bagatelle de 1000 milliards de dollars aux 500 plus grandes fortunes mondiales. Le patron de LVMH, Bernard Arnault, 6ème au classement, a vu son patrimoine s’accroître de 20 milliards d’euros l’année dernière. L’immobilier, le secteur bancaire et l’automobile battent record sur record, et leurs actionnaires sont comblés. Oui, aux sommets de la société, l’argent coule à flots et cela ouvre des perspectives à nombre de bourgeois, petits et moyens.

    Et tout ce monde sait pouvoir compter sur #Macron et ses délicatesses à l’égard des plus riches. Rien qu’avec la suppression de l’impôt sur la fortune, beaucoup ont encaissé des dizaines de milliers d’euros. #Pénicaud, la ministre du Travail, a ainsi économisé 62 000 €, mais pour certains, c’est bien plus. Cela aide à avoir confiance dans l’avenir !

    Mais quand on est ouvrier, employé, aide-soignante, cheminot ou encore retraité, il n’y a pas de quoi se réjouir.

    Il y a ceux qui, salariés à #Tupperware, #Vallourec ou #Gemalto, sont menacés dans leur emploi, car même prospères, tous les groupes continuent leur saignée en matière d’emploi. Les banques suppriment des milliers de postes en fermant des agences, au prétexte qu’elles sont moins fréquentées. Plusieurs groupes, dont #Pimkie et #PSA - qui dépassera deux milliards de bénéfices en 2017 -, ont annoncé vouloir recourir aux ruptures conventionnelles collectives pour faire partir plus vite et à moindre coût des milliers de travailleurs.

    Et qui peut croire que demain, le #patronat relâchera la pression sur les travailleurs et reviendra sur les sacrifices qu’il a imposés ces dernières années ? Le patronat ne renoncera pas, de son plein gré, à l’allongement du temps de travail, à l’augmentation de la charge de travail ou au blocage des salaires. Partout l’exploitation se renforce, et c’est précisément parce qu’elle se renforce que les groupes ont fait bondir leur taux de profit.

    Le gouvernement brandit les créations nettes d’emplois de 2017 pour preuve que la situation s’améliore pour les travailleurs. 269 000 emplois ont été créés pour cinq millions de femmes et d’hommes au chômage, et il faudrait s’en réjouir !

    Évidemment, ici ou là, le grand patronat peut avoir besoin d’embaucher. Le profit ne peut pas se produire sans travailleurs, et à force de supprimer des emplois et de pousser les anciens dehors, il faut bien que le patronat recrute un peu. Mais il le fera aux conditions qui se généralisent désormais, des emplois précaires et de plus en plus mal payés.

    Et ce n’est pas le gouvernement qui demandera au patronat d’augmenter les salaires. Lui-même étudie une remise en cause de l’indexation du smic car le coût du travail serait encore trop élevé.

    Mais, grand seigneur, le gouvernement a concocté un ersatz d’augmentation de salaire. En augmentant la CSG d’une main et en baissant de l’autre les cotisations salariales en proportion supérieure, le gouvernement va augmenter de quelques euros le salaire net.

    Comment réalise-t-il ce tour de magie ? En faisant payer les retraités, car eux subiront l’augmentation de la CSG sans compensation et paieront pour le manque à gagner dans les caisses de l’État. Autrement dit, Macron a inventé un nouveau type d’augmentation de salaire : l’augmentation payée par les retraités, c’est-à-dire par nos grands-parents ou nos parents ! 

    Même en supposant qu’un krach financier n’éclate pas dans les prochains mois et que la reprise économique se confirme, les travailleurs ne seront pas plus invités aux réjouissances demain qu’ils ne l’ont été hier.

    Tant que la bourgeoisie et ses valets politiques mènent la danse, ils poursuivront leur offensive anti-ouvrière et s’arrogeront les fruits du travail collectif. Pour que les choses changent, il faudra que les travailleurs s’attaquent au grand patronat.

    Il y a bientôt 50 ans, en mai-juin #1968, c’est la #grève_générale qui fit lâcher à De Gaulle une augmentation du smic de 35 %. En 1936, c’est la grève générale qui imposa la semaine de cinq jours, les congés payés et les conventions collectives à un patronat tremblant devant les occupations d’usines. Lutter collectivement, nous organiser : il n’existe pas d’autres moyens de changer notre sort.

  • Une inspectrice du travail suspendue pour avoir critiqué la politique de Macron
    http://www.revolutionpermanente.fr/Petition-Une-inspectrice-du-travail-suspendue-pour-avoir-critiq

    Le 14 novembre dernier, une Inspectrice du travail a été suspendue de ses fonctions pour « faute grave » par la direction du ministère du travail, jusqu’à la tenue d’une commission disciplinaire programmée le 14 décembre. Quelle est cette « faute grave » ? Interviewée par un journaliste lors d’une manifestation publique, elle a osé porter la parole du syndicat SUD-Travail Affaires Sociales en interpellant la ministre du travail Mme PÉNICAUD au sujet de la politique de suppression massive de postes au sein de son ministère, qui met son service public dans l’impossibilité de fonctionner. Peu de temps auparavant, deux autres agents du même ministère membres du syndicat CGT-TEFP avaient fait l’objet d’un blâme pour leur action de soutien aux travailleurs sans-papiers. Très récemment un quatrième a fait l’objet d’un rappel à l’ordre pour sa participation, toujours dans un cadre syndical, à une réunion publique critiquant la réforme actuelle du droit du travail.

    #dérive_autoritaire #Penicaud #relais_du_patronat

    • Il se pourrait qu’une raison soit dans la nature des propos tenus par la syndicaliste inspectrice. Même si ceux-ci ne sont ni injurieux, ni outranciers, ils prennent à parti directement Mme la ministre du travail. D’après la chansonnette, « elle court derrière le patronat ; elle court pour détruire nos droits ». Peut-être aussi le contexte de la manifestation a-t-il joué un rôle ? Celle-ci s’opposait à certaine idéologie managériale et à la venue à un congrès de DRH de Mme la ministre, où elle était annoncée comme la « DRH de l’entreprise France ». La ministre elle-même était donc visée. Or personne n’aime être caricaturé, surtout dans une chanson. Et personne n’aime être contesté, surtout par une manifestation. D’ailleurs, plus généralement, aucun pouvoir n’aime être critiqué. Et lorsque la critique est acerbe et qu’elle vient d’un subordonné, le pouvoir a toujours l’envie de réagir. Cette envie est bien compréhensible, bien naturelle. Elle explique la réaction ministérielle.

      Mais cette pulsion du pouvoir est aussi la raison pour laquelle, en démocratie, les opposants doivent être protégés. C’est le sens de la liberté d’expression et de la liberté syndicale. La démocratie exige du pouvoir qu’il protège ceux qui le limitent, ceux qui le contredisent et ceux qui le critiquent. Mais que c’est dur ! Surtout lorsqu’on perd la culture de la démocratie au profit d’une certaine culture managériale.

      Dans l’univers des idées démocratiques et sociales, les agents des services de l’inspection du travail sont des fonctionnaires indépendants, qui ont notamment pour fonction de lutter contre la discrimination syndicale afin de permettre l’expression de contre-pouvoirs dans les entreprises. C’est ce qui découle d’une convention internationale, de rang mondial, conclue en 1947 au sein de l’OIT, ratifiée par la France. Mme Pénicaud, en sa qualité de ministre du travail, a pour fonction d’assurer le respect de cette convention. Pourtant, tel un pompier pyromane, son ministère réagit en sens inverse de ses fonctions.

      Pour que cette dérive autoritaire cesse, nous appelons le ministère du travail à ne pas sanctionner l’inspectrice suspendue pour une soi-disant « faute grave » qui n’est que l’exercice de son droit syndical, à annuler les blâmes dont certains syndicalistes ont fait l’objet suite à leur action de soutien à des sans-papiers, à redevenir le défenseur de la liberté syndicale dont notre démocratie, politique et sociale, a le plus grand besoin. En un mot, nous appelons le ministère du travail à se rappeler de ce qu’il est et ne doit pas cesser d’être.

      https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/131217/la-repression-anti-syndicale-devient-elle-une-pulsion-du-ministere-d
      https://www.youtube.com/watch?v=NhxCZCT8DQU

      Pour avoir poussé la chansonnette satirique et donné une interview à l’occasion d’une manifestation syndicale, une inspectrice du travail est actuellement suspendue de ses fonctions, dans l’attente de passer devant une commission disciplinaire, le 14 décembre prochain.

  • Indemnités prud’homales : les trois mensonges de Pénicaud face à Elise Lucet - Libération
    http://www.liberation.fr/desintox/2017/09/28/indemnites-prud-homales-les-trois-mensonges-de-penicaud-face-a-elise-luce

    Dans « Cash Investigation » sur France 2, la ministre du Travail a tenté de justifier l’instauration d’un barème des indemnités prud’homales, au prix de grosses contre-vérités.

    Très bon article de Libération qui détaille :
    – d’une part la façon dont la ministre a voulu faire croire que les indemnités prud’homales n’allaient pas baisser avec la nouvelle loi.
    – qu’elle a essayé aussi de prouver que la loi allait régler le problème des disparités entre les décisions
    – ses mensonges concernant le cas précis d’une des personnes licenciée dans le reportage.
    J’en reviens à ce que j’avais dit par ailleurs, il aurait fallu quelqu’un de plus compétent sur la loi pour pouvoir démontrer tout ça en direct. Le faire dans un article quelques jours plus tard ça n’a pas du tout le même impact.
    #travail #exploitation #penicaud #prud'hommes #licenciement #loi_travail #code_du_travail #cash_investigation

  • Il n’y a pas de #Crise_économique, c’est ballot, non ?
    https://reflets.info/il-ny-a-pas-de-crise-economique-cest-ballot-non

    L’économie française se porte bien, malgré les discours gouvernementaux et patronaux catastrophiques. Si elle ne se portait pas bien, s’il y avait une véritable crise économique qui perdurait, certains indicateurs seraient au plus bas, voire […]

    #Economie #Attali #Bilderberg #Davos #déficit_public #dette_publique #économie_française #évasion_fiscale #macron #Minc #Pénicaud #PIB #travail #vive_la_crise