• Mon mensonge préféré
    https://www.climatefoundation.org


    Parole de capitaliste !
    Voici la traduction de la devise de la fondation d’Elon Musk nommée Climate Foundation.

    Nous avons trouvé que pour des bricoles nous pouvons attirer l’attention du grand public et des investisseurs naïfs en proposant des solutions bidons pour le problème que constitue notre classe. Nous allons tous gagner des thunes à max et arrêter la prolifération de l’espèce des pauvres afin de sauver le monde.

    Investissez avec nous ou périssez avec les autres sous-hommes !

    We Have Found That..
    the anthropocene is NOT inevitable or unsolvable.
    We have found that we have solutions.
    We have found that with the right help,
    we can stop the mass extinctions,
    We can lower the carbon,
    We can reverse climate change,
    ​​
    we can save the Earth.

    La bonne parole s’interprète en fonction de son auteur et de l’oeuvre de celui-ci. La devise de la Climate Foundation est un exemple quasi idéal de novlang où toute signification est inversée et modelée suivant les besoins des maîtres du monde.

    Je ne connais pas le montant de l’investissement de Musk dans cette fondation, mais il est évident que c’est encore un de ces projets dont la mégalomanie bat tout sauf le projet de combattre les nazis sur la lune. Le personnage, l’approche et la bonne parole sentent l’esprit d’Ayn Rand et son fascisme libéral appelé objectivisme .

    Ça ne vole pas haut mais nous avons déjà prouvé qu’il est possible possible d’entraîner des millions dans l’aventure éliminatoire de la conquête de l’Est avec des idées farfelus à la con.

    Les chef de mes grand parents ont essayé de sauver la race aryenne. Elon Musk et ses copains objectivistes essaient de sauver leur classe de super-bourgeois et quelques spécimens surdoués et serviables du reste de l’humanité.

    Pour eux nous, les êtres humains ordinaires de la terre, nous sommes les slaves et les juifs à sacrifier afin de créer les champs élisées post-apocalytiques pour l"élite objective.

    Acceptons le défi. La guerre est déclarée. Elle sera sans merci.

    –-----
    Untermensch
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Untermensch

    Ayn Rand Institute
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Ayn_Rand_Institute

    #permaculture_marine, #upwelling
    https://seenthis.net/messages/1027360

    #objectivisme #néolibéralisme #charité #climat #écologie #vie_marine #captalisme #startup #Anthropocène #Capitalocène

  • Algenfarmen gegen den Klimawandel : „Wir können die Erde retten“ – Wirklich ?
    https://www.freitag.de/autoren/svenja-beller-bnd/marine-permakultur-algenfarmen-sollen-erde-vor-klimawandel-retten


    Sauver le monde en se remplissant les poches d’argent - l’exploitation agricole des mers est le pays de cocagne des investisseurs verts. Les conséquences imprévisibles ... on verra bien.

    16.11.2023 von Svenja Beller
    ...
    Kurz bevor wir uns verabschieden erzählt Tubal dann aber fast beiläufig, dass die Climate Foundation in der Region auch mehrere Artificial-Upwelling-Projekte plant. Sie wolle sie nah an der Küste entlang von Riffen installieren, erzählt er. Auf erneutes Nachhaken räumen das dann auch Donohue und von Herzen ein. Artificial Upwelling lässt sich zu „Künstlicher Auftrieb“ übersetzen, von Herzen findet aber schon die Bezeichnung falsch: „Es ist nichts Künstliches daran, einen natürlichen Prozess auf regionaler Ebene wiederherzustellen.“ Das würden sie tun, indem sie mit hunderte Meter langen Rohren Wasser an die Oberfläche pumpen. Nur könnten sie damit mehr Schaden anrichten als helfen.

    Es sei falsch, die Komplexität natürlicher Auftriebsereignisse mit künstlichen gleichzusetzen, mahnt die Heinrich-Böll-Stiftung in einer Analyse. Tut man das, können die Folgen verheerend sein. „Der Ozean ist stark geschichtet und das ist gut so, weil er in der Tiefe unheimlich viel CO₂ speichert“, erklärt mir Andreas Oschlies, Leiter der Forschungseinheit Biogeochemische Modellierung des GEOMAR Helmholtz-Zentrums für Ozeanforschung Kiel, auch er hat im Videocall einen Meereshintergrund, nur ohne Algen. „Dieses CO₂ wollen wir eigentlich gar nicht nach oben bringen. Wenn wir in die Klimamodelle Artificial Upwelling reinbringen, zeigt sich aber, dass zusammen mit den Nährstoffen ganz viel CO₂ hochgepumpt wird.“

    Dieses gelangt dann an der Oberfläche zurück in die Atmosphäre und könnte den Gewinn an neu gespeichertem CO₂ zunichte machen. „Und alle Nährstoffe, die diese Algen aufnehmen, fehlen woanders“, fährt Oschlies fort. „Also hat man dann irgendwo einen Algenfarmer, der verdient prächtig Geld, aber nebenan oder vielleicht einen halben Kontinent weiter weg, fangen die Fischer plötzlich weniger, weil da wegen weniger Nährstoffen weniger Algen wachsen und dadurch weniger Fische da sind.“

    Bei allen Vorteilen könnte die Climate Foundation mit dem umstrittenen Artificial Upwelling mehr Schaden anrichten, als sie hilft.

    Die Liste der Probleme ist noch länger: Das Tiefenwasser kühle zwar sogar die Atmosphäre, verdränge gleichzeitig aber auch das warme Oberflächenwasser nach unten, das dort lebenden Pflanzen und Tieren schaden könne. Der Eingriff kann die Blüte unerwünschter giftiger Algen begünstigen, zu Sauerstoffarmut im Wasser führen und Meeresströmungen verändern, was wiederum Wettermuster beeinflussen kann. Und ein positiver Effekt kann den Algenwäldern auch zum Verhängnis werden: Weil sich Meerestiere in ihnen wohlfühlen, vermehren sie sich in ihrer Umgebung, das haben mehrere Studien bestätigt. Einige dieser Tiere bilden Kalziumkarbonatschalen, ein Prozess, bei dem CO₂ freigesetzt wird. „Das kann zehn bis dreißig Prozent der CO₂-Aufnahme der Algen wieder zunichte machen“, sagt Oschlies. Als Mitglied einer internationalen Expertengruppe, die die Vereinten Nationen berät, kam er zu dem Schluss: „Diese Methode hat [...] nur ein sehr begrenztes Potential zur Kohlenstoffbindung und das Risiko erheblicher Nebenwirkungen.“

    https://www.climatefoundation.org

    Permaculture marine
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Permaculture_marine

    #Philippines #climat #écologie #vie_marine #permaculture_marine #captalisme #startup #Anthropocène #Capitalocène

  • Arbres à Feuilles Comestibles : Un Manuel Mondial
    https://perennialagricultureinstitute.files.wordpress.com/2023/10/arbres-a-feuilles-comestibles-single-page.pdf

    En 2020 le « Perennial Agriculture Institute (PAI) » a publié « Les légumes vivaces : Une ressource oubliée
    pour la biodiversité, le piégeage du carbone et l’alimentation » dans le bulletin revu par ses pairs « Plos
    One ». Nous avons fourni un inventaire de plus de 600 variétés cultivées partout à travers le monde et
    nous avons estimé leur potentiel de séquestration de carbone. Nous avons également évalué leur
    capacité à répondre aux déficiences nutritionnelles qui touchent plus de 2 milliards de personnes aussi
    bien dans l’hémisphère nord que dans l’hémisphère sud. Un groupe d’espèces cultivées est clairement
    sorti du lot pour ses performances nutritionnelles remarquables : les arbres et arbustes à feuillage
    comestible. Nous avons écrit ce document « Arbres et arbustes à feuillage comestible » pour mettre en
    avant ce groupe de plantes extraordinaire et largement négligé.
    Cette publication présente 102 espèces d’arbres, arbustes et cactées qui sont cultivées pour leurs feuilles
    et leurs pousses comestibles. A notre connaissance, cette information n’a jamais auparavant été
    regroupée en un seul document. (Des centaines d’espèces non cultivées méritent également notre
    attention, et peut-être que PAI entreprendra ce type d’inventaire dans une édition future…)
    Le chapitre 1 fournit une vue globale de ces arbres et arbustes « légumes ». D’où viennent-ils ? Quel
    impact peuvent-ils avoir sur les insuffisances nutritionnelles ? Quelle atténuation du changement
    climatique et quels bénéfices d’adaptation peuvent-ils offrir ? Quels autres bienfaits peuvent-ils fournir ?
    Le chapitre 2 donne une vue globale sur la culture de ces variétés. Malgré leur grande diversité et leurs
    origines disparates, toutes sont pratiquement cultivées en utilisant les mêmes techniques de base. Ici
    nous décrivons certaines pratiques et comment elles s’intègrent dans des systèmes agroforestiers
    complexes. Une information basique est aussi fournie sur le processus de multiplication et les soins à
    donner aux arbres et arbustes à feuillage comestible.
    Les chapitres qui suivent présentent les variétés cultivées. Chaque feuillet fournit la description, les détails
    sur l’adéquation au climat et au sol, les qualités nutritives, la multiplication et les systèmes de culture. Du
    fait que c’est un guide global, à chaque fois que c’est possible nous donnons les noms de chaque espèce
    dans les 20 langues les plus parlées à travers le monde : Anglais, Chinois simplifié, Hindi, Espagnol,
    Français, Arabe, Bengali, Russe, Portugais, Indonésien, Urdu, Allemand, Japonais, Swahili, Marathi, Telugu,
    Penjabi occidental, Chinois Wu, Tamoul, Turc. Les noms sont aussi donnés avec la langue locale de la
    région où la plante a été mise en culture à l’origine. Chaque culture a son nom en Anglais et dans la
    langue de son pays natal.
    Le chapitre 3 présente les variétés pour les climats froids, qui comprennent à la fois les régions tempérées
    et boréales. Le chapitre 4 se concentre sur les variétés pour les régions tropicales et subtropicales arides.
    Le chapitre 5 décrit les variétés pour les régions tropicales et subtropicales humides.

    Par Eric Toensmeier

    #permaculture #arbres

  • La permaculture, boîte à outils du biorégionalisme
    https://topophile.net/savoir/la-permaculture-boite-a-outils-du-bioregionalisme

    La permaculture et le biorégionalisme sont deux mouvements, deux concepts de plus en plus fréquemment cités et revendiqués par des publics très différents. Si la permaculture a d’ores et déjà envahi les librairies et les jardins, elle est aussi malmenée, réduite à des techniques de cultures agroécologiques et vidée de sa dimension politique. Tandis que... Voir l’article

  • Base de données de plus de 7000 plantes, arbustes, arbres créee par des anglais...

    Une vraie mine d’or d’information, avec un moteur de recherche génial multicritères (résistance au gel, usage, médicinal, vitesse de croissance…,)

    « J’ai réactualisé la version anglaise pour prendre en compte la traduction automatique en français sous un environnement Firefox à jour. »

    Pour télécharger cette version francisée, c’est par ici : https://drive.google.com/file/d/19_NCjWofCCQMT17aNxhqlW_WThC0B5OL/view?usp=sharing

    À décompresser, puis lancer Permaflorea.exe.

    Nota : Version modifiée à partir de l’appli officielle : http://www.permaculture.eu.org/permaflorae

    Solution équivalente en ligne : https://pfaf.org/user/Default.aspx

    #permaculture #potager #verger #resilience #autosuffisance #permaflorae

    gotwit

  • The world’s most unwanted plants help trees make more fruit
    https://phys.org/news/2022-02-world-unwanted-trees-fruit.html

    Under the guidance of FIU professors Suzanne Koptur and Krishnaswamy Jayachandran, Kleiman compared mango trees at a local farm in Homestead, Florida. One plot of trees had weeds growing around them. The other plot was maintained and weed-free.

    The pollinators preferred the trees with the weeds. In turn, the trees benefitted and produced more mangos. In fact, there were between 100 to 236 mangos on the trees with weeds, compared to between 38 to 48 on the trees without weeds.

    Kleiman points out findings apply to mango trees, but also to all of the roughly 80 percent of flowering plants of Earth, including fruit trees and all flowering vegetable plants like tomatoes, beans, eggplants and squash. She also hopes this information can help farmers save time and money, as well as reduce the use of chemical pesticides.

    #agriculture #mauvaises_herbes #permaculture #fruitiers #pollinisateurs

  • Attention tout le monde, on a découvert l’#écosystème exemplaire de la #tomate en #permaculture !

    La Tomate des Frères Besnard, à Ouarville, une entreprise inscrite dans l’#agriculture 4.0 - Ouarville (28150)
    https://www.lechorepublicain.fr/ouarville-28150/actualites/la-tomate-des-freres-besnard-a-ouarville-une-entreprise-inscrite-da

    Un éco-système exemplaire

    1) Voyage dans les Landes. L’exemple. L’idée d’investir dans le projet de tomates cerises en #permaculture, sans pesticide et distribuer en circuit court a germé dans la tête des acteurs du Dunois. « Avec le député Philippe Vigier, et l’ancien directeur départemental territorial, Sylvain Reverchon, nous sommes allés visiter, en 2018, deux serres de 25 hectares de tomates.

    Elle est pas belle la nature (si si regardez mieux y a un tas de terre sur la dernière image, qu’a pas dû être enlevé encore) ?

    #foutage_de_gueule

  • À propos | #Editions LIBRE
    https://www.editionslibre.org/a-propos

    Depuis des années, nous constatons un profond décalage entre la réalité des problèmes sociaux et #écologiques actuels et les différents diagnostics proposés à nos contemporains.

    Pour pallier cette lacune, nous avons décidé de créer notre maison d’édition, dans l’optique de promouvoir des perspectives socio-écologiques quasi-inexistantes dans le paysage culturel francophone, afin de participer à la création et à l’organisation d’une culture de résistance et de défense du monde naturel.

    Les injustices qui sévissent actuellement sont liées à différents systèmes d’oppressions — le #patriarcat, la #suprématie_blanche, le #capitalisme, la #civilisation industrielle — eux-mêmes liés entre eux, c’est pourquoi la culture de résistance que nous soutenons se situe au carrefour des luttes sociales et écologistes, réunissant plusieurs courants de pensée, de l’#anti-impérialisme à l’écologie radicale, en passant par la #permaculture, l’#anticolonialisme et le #féminisme. Nous espérons que nos publications vous inciteront à agir.

    Avec plein de bouquins de Daniel Quinn et Derrick Jensen (entre autres)

    #livres #littérature

    • Collection complète :
      https://www.editionslibre.org/nos-livres-publies-et-a-venir

      Billion Dollar Baby (Audrey Vernon) – Lettre ouverte à mon enfant à naître, texte et compléments
      Révolution anti-tech : Pourquoi et comment ? (Theodore John Kaczynski)
      Histoire noire – 54 cartes éclair (vol. 1)
      Le Mythe de la suprématie humaine (Derrick Jensen)
      La Baleine et le Réacteur : À la recherche de limites au temps de la haute technologie (Langdon Winner) – Nouvelle édition
      Femmes de France – 54 cartes éclairs
      Zoos : Le cauchemar de la vie en captivité (Derrick Jensen)
      Histoire noire : 54 Cartes éclair (Vol. 2)
      L’Enfer des passes (Rachel Moran) – Mon expérience de la prostitution
      Aucune femme ne naît pour être pute (María Galindo & Sonia Sánchez)
      Femmes révolutionnaires – 54 cartes éclair
      Femmes de France – 54 cartes éclairs
      Ishmael (Daniel Quinn)
      L’Hydre et le Dragon (Russell “Maroon” Shoatz)
      Mon Ishmael (Daniel Quinn)
      De sève et de sang (Julia Butterfly Hill) – Traduction de The Legacy of Luna
      L’Invention de la civilisation occidentale (Thomas C. Patterson)
      Deep Green Resistance Tome 1 & 2
      Marrons : Origines et destinées
      Pornland (Gail Dines)
      De sève et de sang (Julia Butterfly Hill) – Traduction de The Legacy of Luna
      Pornographie : les hommes s’approprient les femmes (Andrea Dworkin)
      Le zizi sous clôture inaugure la culture (Robert Dehoux)
      Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux (Peter Gelderloos)
      L’Hydre et le Dragon (Russell “Maroon” Shoatz)
      Femmes révolutionnaires – 54 cartes éclair
      Portrait du colonialiste (Jérémie Piolat) L’effet boomerang de sa violence et de ses destructions
      Déni de réalité : Steven Pinker et l’apologie de la violence impérialiste occidentale (David Peterson, Edward S. Herman)
      Écologie en résistance : Stratégies pour une Terre en péril (vol. 2)
      Manuel d’action directe (Earth First !)
      Civilisés à en mourir (Christopher Ryan) – Le prix du progrès
      Billion Dollar Baby (Audrey Vernon) – Lettre ouverte à mon enfant à naître, texte et compléments
      Écologie en résistance : Stratégies pour une Terre en péril (vol. 1)
      Full Spectrum Resistance Tome 2 (Aric McBay) – livre français
      Histoire noire : 54 Cartes éclair (Vol. 2)
      Full Spectrum Resistance Tome 1 (Aric McBay) – livre français
      La Peau de l’olivier (Jean-Michel Néri)
      Histoire noire – 54 cartes éclair (vol. 1)
      La Guerre des mondes (Mark Slouka) – Le cyberespace et l’assaut technologique contre la réalité
      Deep Green Resistance : Un mouvement pour sauver la planète (Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay) – Tome 1
      Mort au capitalisme ! Livre de coloriage !
      L’Échec de la non-violence (Peter Gelderloos)
      Full Spectrum Resistance Tome 1 & 2 (Aric McBay) – livre français
      Histoire du sabotage Tome 1 & 2 (Victor Cachard)
      Deep Green Resistance : Un mouvement pour sauver la planète (Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay) – Tome 2

  • L’essentiel du Bio en Grande et Moyenne Surface Olivier Dauvers
    https://www.olivierdauvers.fr/2021/12/16/nouvelle-publication-lessentiel-du-bio-en-gms

    Gueule de bois pour le bio… Après des années de croissance parfois insolente, les produits bio marquent le pas. Et c’est… normal. Le bio devait être l’eldorado des rayons. Années après années, le niveau de croissance affolait les compteurs.

    A présent, la réalité a rattrapé les idéalistes : non, le bio n’est pas promis à un marché de masse.
    Le surcoût de production et de distribution (rendements plus bas et moindre économies d’échelle) se répercute logiquement en rayon : + 57 % pour les marques nationales à + 73 % pour les MDD selon Iri. Ce qui, mécaniquement, resserre la cible…

    L’ESSENTIEL DU BIO EN GMS se propose en 20 insights et 50 pages de vous aider à mieux comprendre le marché bio en grande distribution à l’heure où celui-ci connaît un essoufflement historique. Autant de données à intégrer pour se remettre en cause et trouver les solutions qui permettront au bio de retourner dans le vert !

    => http://a-p-c-t.fr/dauvers/fichiers/20211216_61bb4b19db26d.pdf

    #Bio #agriculture #alimentation #écologie #agriculture_biologique #santé #france #environnement #quelle_agriculture_pour_demain #élevage #ogm #permaculture #économie

    • Comment croire sur parole un « journaliste » qui écrit « la réalité a rattrapé les idéalistes » ? Plus clairement, comment adhérer à un discours orienté ?
      En allant lire Wikipedia ?
      "Présentateur sur la chaîne de télévision locale ViàAngers, Olivier Dauvers est épinglé pour ses nombreux placements de personnalités, également appelé « ménages ». En collaboration avec l’agence Bradford1, il anime de nombreuses conférences chaque année pour de grands groupes de la disribution et est fréquemment convié sur les antennes de France Inter, BFM TV et France 2 en qualité d’expert de la grande distribution"

  • ON NOVEMBER 20, 2021, a controversy erupted in the Australian #permaculture network. | by Russ Grayson | PERMACULTURE journal | Dec, 2021 | Medium

    It started with permaculture co-founder, David Holmgren and his partner, Su Dennett, participating in the November 20 rally in Melbourne against the proposed Victorian government legislation on pandemic emergencies and #Covid19 #vaccine mandates, including requirements for worker vaccination in certain industries. They were at the rally of the following Saturday.

    Pas lu plus que ça

    #permaculture_critique

  • #ue #union_européenne : Des paysans bios à poil à cause de la nouvelle PAC ? « À peu près 80% des aides attribuées au bio vont disparaître »
    https://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_des-paysans-bios-a-poil-a-cause-de-la-nouvelle-pac-a-peu-pres-80-des-aid

    . . . . .
    Petit rappel : la PAC, c’est la Politique agricole commune. Le Parlement européen, le pouvoir législatif de l’Union (celui qui vote les règles), s’apprête à voter sa nouvelle mouture mardi prochain. Il va donc tracer les grandes lignes du modèle agricole européen pour les prochaines années, de 2023 à 2027. La PAC, c’est un budget de 387 milliards d’euros, avec des aides pour les agriculteurs cette fois, qui décident de verdir leurs exploitations. On pourrait croire que c’est une bonne nouvelle pour un paysan bio député vert. Mais en fait non.

    « C’est absolument l’inverse, répond Benoît Biteau. Elle est même pire que celle de la génération d’avant qui était déjà défaillante sur l’atténuation du changement climatique, sur la préservation de la biodiversité mais aussi sur le revenu même des paysans et sur la possibilité de renouveler les générations d’agriculteurs qui sont en train de vieillir et pour lesquelles on a besoin d’installer des nouveaux. »

    En contradiction avec le Green deal européen
    La Commission européenne, qui est le pouvoir exécutif de l’Europe (celui qui applique les règles), a pourtant un agenda vert assez ambitieux, assez précis : c’est le fameux Green deal, le Pacte vert, qui engage des milliards et des milliards d’euros afin d’atteindre des objectifs précis. La PAC irait donc à l’encontre de ce pacte vert de la Commission européenne ?

    C’est exactement ce que pense le député Vert. « On est dans une forme de schizophrénie où il y a des belles ambitions autour du pacte vert, et notamment autour des déclinaisons comme la stratégie de la ferme à la fourchette, la stratégie pour la biodiversité qui prône la réduction de 50% de l’usage des pesticides, qui prônent la réduction de 20% de l’usage des engrais de synthèse, qui prônent la certification en agriculture biologique sur 25% des surfaces agricoles. »

    La PAC, au contraire, soutient une agriculture « qui utilise massivement des pesticides, des engrais de synthèse ou de la mécanisation » et qui « n’est pas forcément celle qui nous conduit vers la souveraineté alimentaire », selon le député européen. « Quand on simule les effets de cette nouvelle PAC, on se rend compte qu’à peu près 80% des volumes d’aides qui sont aujourd’hui attribués à l’agriculture biologique vont disparaître pour cette agriculture-là », celle qui utilise des pesticides.
    . . . . . . . .

     #agriculture #bio #alimentation #écologie #agriculture_biologique #santé #pesticides #environnement #quelle_agriculture_pour_demain_ #élevage #ogm #permaculture #politique #économie #PAC #néolibéralisme

  • « L’industrie pharmaceutique est rodée à la fabrique de l’ignorance »
    https://www.limpertinentmedia.com/post/l-industrie-pharmaceutique-est-rod%C3%A9e-%C3%A0-la-fabrique-de-l

    Louis Fouché était médecin-anesthésiste réanimateur à l’#AP-HM de Marseille il y a encore quelques jours, jusqu’à ce que ses positions face aux décisions du gouvernement Macron lui coûtent son poste. Il a été parmi les premiers professionnels de la santé à dénoncer les incohérences de la stratégie sanitaire durant la #pandémie de #Coronavirus. Il est également porte-parole de Réinfo Covid https://reinfocovid.fr , un #collectif de chercheurs, d’universitaires, de médecins, de soignants, d’enseignants, d’entrepreneurs, d’artistes, de parents et de citoyens qui questionnent la politique sanitaire et cherchent à rouvrir l’espace de débat démocratique, mais pas que. Ce couteau suisse, réfugié dans le pays de l’horlogerie pour souffler un peu loin du tumulte français, a accepté de revenir sur cette période survoltée dans laquelle nous sommes tous plongés depuis près de deux ans. En nous fournissant sa grille de lecture et les solutions qu’il entrevoit pour le futur.

    Amèle Debey pour L’Impertinent : Alors, vous vous êtes fait virer ?
    Louis Fouché  : Les mots sont plus subtils que ça. Je suis en disponibilité de la fonction publique hospitalière. Je ne travaille plus officiellement pour l’assistance publique des hôpitaux de Marseille. Je suis en vacances sans solde si vous préférez. Ce n’est pas forcément définitif, mais c’est en attendant que la poussière retombe. C’est un choix volontaire... mais il y a beaucoup de pression.

    On vous a poussé vers la porte ?
    J’ai décidé de prendre un peu de recul et de me consacrer à mes enfants à temps plein. C’est la raison officielle de ma disponibilité.

    Qui dit raison officielle implique qu’il y ait une raison officieuse ?
    Il y a une différence entre la parole publique et la parole privée. La première est stratégique et ne cherche pas à régler ses comptes avec qui que ce soit. C’est celle que nous partageons ici. Ce qu’il faut c’est traverser le conflit et arriver à le résoudre. L’attiser, ou jeter de l’huile sur le feu n’a pas beaucoup d’intérêt, à part le buzz et l’audience. Mais je n’ai rien à vendre. Et ça n’est pas une voie stratégique vers la paix.

    Une plainte a également été déposée contre vous par l’Ordre des médecins ?
    En effet. On ne m’en a d’ailleurs pas encore précisé le motif, malgré une demande très officielle de ma part. Donc je ne sais pas. Les peines encourues peuvent être symboliques ou importantes. Puisque c’est de la justice ordinale, cela va jusqu’au retrait du droit d’exercice. J’ai le souvenir de quelqu’un qui a dit que l’ #azithromycine était peut-être utile et qui a pris trois ans d’interdiction d’exercer. Donc trois ans sans salaire, sans travail. Cela me paraît disproportionné. Le Covid soulève beaucoup trop de passions.

    Qu’il y ait une plainte, c’est très sain. Je souhaite que cela permette de rouvrir un espace de dialogue, de remettre en discussion des choses qui ne l’ont pas été jusqu’ici, notamment sur la politique sanitaire. Mais hélas, je crains que cette plainte soit plutôt le reflet d’un certain raidissement quant à la liberté de la parole médicale et scientifique.

    La loi a changé le 22 décembre 2020. La parole des médecins en France doit se conformer aux directives de l’ #OMS et de la Haute autorité de santé. Ce qui est complètement délirant. A la fin, il n’y a plus de discussion. Les médecins sont indépendants dans leur prescription, leur diagnostic et le lien qu’ils ont avec le patient. Ce n’est sûrement pas un ministre qui va décider ce qu’il faut faire. Encore moins l’OMS, depuis Genève ou je ne sais où, de manière univoque, concernant le soin.

    A quel moment vous êtes-vous dit que quelque chose clochait dans la gestion de cette crise ?
    Quasiment depuis le départ, car on n’a pas du tout appliqué le plan pandémie qui avait été écrit et qui impliquait des éléments de bons sens comme de tester et d’isoler les malades, de les traiter, surveiller leur évolution, prendre soin de manière pluridisciplinaire et y compris des #comorbidités. La grande bataille médiatique et gouvernementale contre l’ #hydroxychloroquine m’a étonné. On ne va pas se battre pour une molécule ? C’est une stratégie entière qui fait sens.

    En anglais, on appelle ça un « #bundle_of_care » : rassurer, informer, essayer de travailler sur les pathologies chroniques des gens, les surveiller à la maison, mettre en route une anticoagulation précoce si c’est utile – et dans cette maladie ça l’est – pour éviter les caillots sanguins qui vont amener plein de complications, une morbidité et une mortalité propres. Rien que le fait de mettre des anticoagulants quand c’est utile diminue le recours à l’hospitalisation, à la réanimation. Rien que ça, aurait dû être fait et ça a pris un certain temps.

    « On a laissé l’hôpital se surcharger »

    L’ #oxygénothérapie aussi est quelque chose qui sauve des vies et permet de gagner du temps. Juste mettre de l’oxygène dans le nez des gens en fait. C’est pareil : on sait le faire en médecine de ville, on n’est pas obligé de le faire en réanimation. Ça dépend de la dose, mais on peut le mettre en route à la maison, en ambulatoire. Idem pour la corticothérapie qui est utile au stade de l’orage cytokinique. Dans toutes les infections virales, il peut survenir une surinfection bactérienne. Le traitement est alors une antibiothérapie. Tout cela est du ressort de la médecine de ville.

    Au lieu de ça, s’est mise en place une tout autre façon de faire. On a négligé voir interdit la médecine de ville pour laisser l’hôpital se surcharger. Je ne vous parle même pas du gag à répétition des masques. N’importe qui de sain d’esprit doit voir que quelque chose cloche. Et tout le monde l’a vu. Mais certains sont rentrés dans une rationalité morbide. Par déni des conclusions à tirer, ils ont cherché à soutenir et justifier les choix politiques sidérants.

    Comment expliquez-vous que l’on ait pas fait tout ça ?
    Je n’ai pas d’explication. Beaucoup de choses ont été transparentes dès le départ. Une des pistes que je peux donner est que c’était une nouvelle maladie et qu’il fallait prendre le temps de la connaître.

    On a assez rapidement compris un certain nombre de choses dans cette pandémie. En réanimation par exemple, on a réalisé assez vite qu’il valait mieux laisser les malades avec de l’oxygène à plein pot dans le nez plutôt que de les intuber de manière systématique. Pourtant, c’est resté la recommandation pendant plusieurs semaines. Certains services prestigieux ont eu beaucoup de mal à accepter le feed-back du terrain. C’est un problème.

    Un des facteurs déclencheurs de mes prises de parole a probablement été le fait de masquer les #enfants à l’école. Pour moi, en tant que parent et pas vraiment en tant que soignant, il y avait comme une ligne rouge qui avait été franchie lorsqu’on a commencé à faire du mal aux enfants, sans aucune justification scientifique, ni médicale. Une vraie incompréhension. J’ai lancé un appel au secours qui disait entre les lignes : je ne comprends rien à ce qui se passe, ce n’est pas clair, il y a des choses complètement contradictoires, j’ai besoin d’aide. Je savais que, tout seul, je n’arriverai pas à faire le tour de cette histoire. Réinfo Covid, au départ, était un appel à l’aide à d’autres soignants d’autres médecins, des chercheurs, des universitaires puis rapidement à tous les corps de métier de la société, pour essayer de comprendre par la tête avec les études scientifiques, comprendre dans le cœur avec les émotions et avec les artistes et comprendre par les tripes avec les témoignages de terrain des citoyens sur ce qu’ils vivaient. Ça a été les trois premières dimensions de Réinfo Covid, pour essayer de comprendre quelque chose à cette crise.

    Ce qui m’a fait bouger également, c’est que soient complètement exclues de l’équation de cette crise les victimes collatérales de la politique sanitaire. C’est-à-dire les gens qui sont morts parce qu’ils avaient peur. Qui sont restés chez eux, qui n’ont pas fait soigner leurs cancers, leurs lymphomes leurs infarctus et qu’on s’est mis à voir arriver parfois avec six mois, neuf mois, un an de retard diagnostique et thérapeutique.

    Le fait qu’on n’en parle pas, qu’on reste focalisé sur le virus sans prendre en compte l’écosystème m’a choqué. Sans parler des conséquences pédagogiques, sociales, financières, et en santé mentale.

    Comment expliquez-vous qu’il n’y ait pas plus de médecins qui tiennent le même discours que vous ?
    C’est plutôt une bonne chose pour moi quand il y a de la biodiversité et j’apprends beaucoup des contradicteurs. Je suis complètement ok pour qu’il y ait du dissensus. Ça fait avancer. Ce qu’il faut c’est pouvoir parler librement. Or, aujourd’hui c’est impossible. Une pression insidieuse s’est mise en place. Si vous n’êtes pas d’accord avec la doxa dominante alors vous êtes « dangereux ». Mais je reçois d’innombrables messages de soutien de confrères.

    « Les études de médecine ne forment plus des individus critiques »
    Je vous assure que la #doxa tient beaucoup au #conformisme et à l’ #intimidation. Pour ceux qui ont un avis différent. Je le respecte infiniment. Mais parfois, c’est vraiment difficile de questionner ce que vous faites alors que vous êtes en train de le faire. Certains de mes collègues sont restés traumatisés par l’épisode de mars-avril. Je pense qu’il faut respecter ça. Mais en revanche, un retour d’expérience utile doit être fait de manière froide, en analysant les problématiques systémiques en jeu.

    Aujourd’hui, les études de médecine ne forment pas des individus critiques, libres, joyeux, bienveillants, ou empathiques, elles forment des gens dociles au protocole. Nous avons une médecine très protocolaire, conforme à un idéal industriel de création du savoir et du soin, qui fait que les agents de ce système sont prolétarisés. Comme Charlie Chaplin dans Les temps modernes . Il essaie de serrer les boulons, mais c’est la chaîne de montage qui va plus vite que lui et qui l’emporte. Les agents d’un système industrialisé perdent petit à petit leur savoir. Leur savoir-faire, leur savoir-être, leur savoir théoriser. C’est le cas des médecins, surtout ceux qui sont hyper-spécialisés.

    Beaucoup de jeunes médecins, de #fact_checkers , de #zététiciens, de no fake med, se sont même lancés à corps perdu dans l’ #inquisition. Ils veulent absolument défendre ce qui est raconté par le pouvoir. Avec un niveau d’agressivité et de violence proprement époustouflant. Ils se fient uniquement à une partie des études scientifiques qui les arrangent et négligent le reste. Ils sont perdus dans une sorte de religion fanatique scientiste.

    Par contre, vous avez toute une frange de vieux médecins qui, eux, ont réagi. Je suis très loin d’être le seul. A Réinfo Covid on est plus de 9000 soignants et il y a plein d’autres associations qui ont bougé. Vous ne voyez qu’un petit morceau de la réalité qui est mis en lumière par la scénarisation médiatique faite autour de cette crise, qui a systématiquement vaporisé les voix dissidentes.

    Est-ce que vous pensez que l’ #Evidence_Based_Medecine ( #EBM ) fait partie du problème ?
    Oui, effectivement. Il y a dix ans je suis allé à une conférence de sociologie du travail au Collège de France et un économiste de la santé était venu parler d’évaluation en santé, au nom de la Haute autorité de santé. Il a commencé son propos en disant : Nous (sous-entendu économistes de la santé) nous sommes là pour liquider le modèle artisanal de la médecine. Nous sommes là pour mettre en place un modèle industrialisé, évalué, rationalisé et rentable de production et de consommation de biens et de services de soins standardisés.

    Donc le mandat des tutelles de santé aujourd’hui n’est pas de faire du sur-mesure entre chaque patient et chaque soignant, c’est de faire un système industriel de production et de consommation de masse. Un marché, et rentable s’il vous plait. A partir du moment où vous avez dit ça, ça veut dire que les outils de création du savoir eux-mêmes vont répondre aussi à cet impératif.

    L’EBM est un outil industriel, rationalisé, évalué de production et de consommation du savoir médical standardisé. Mais comme tout processus industriel, il va toujours produire la même chose. A savoir une réponse sûrement très pertinente entre une chimio A et une chimio B dans un lymphome, mais incapable de fournir une réponse dans le cadre d’une épidémie. En sciences, ce sont toujours une minorité de gens, d’abord considérés comme des fous, puis comme des héros, qui sont parvenus à trouver des solutions différentes de ce qui semblait établi comme vérité.

    Il semble également qu’il soit devenu difficile de se fier aux publications scientifiques ?
    Kamran Abassi, éditeur en chef d’une prestigieuse revue, le British Medical Journal , a écrit un bel éditorial sur le sujet : Covid 19 : Politization, corruption, and suppression of science... https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4425 Aujourd’hui, beaucoup de gens ne publient pas parce qu’ils veulent trouver de la science, mais parce que sinon ils meurent. Le fameux publish or perish . Sans s’en rendre compte, on ne publie pas tant pour ce qu’on va produire ou essayer de défricher de savoir, que pour faire toujours un peu plus de tout ce que vous avez déjà fait, dans le but de faire avancer sa carrière.

    « L’industrie pharmaceutique est rodée à la fabrique de l’ignorance »
    D’autre part, l’EBM est devenue d’une telle complexité techno-administrative que seules les très grosses structures, les #CHU par exemple, ou les consortiums pharmaceutiques restent seuls capables de produire des études. Mais eux-mêmes sont sujets à ce qu’on appelle des #conflits_d’intérêts. Ceux-ci, dans l’histoire du Covid, sont absolument phénoménaux. Ils se comptent à plusieurs milliards d’euros. Il suffit de prendre en compte le marché du vaccin, du traitement précoce, du traitement tardif du Covid long... Bref, l’outil a été totalement frelaté par tant de conflits d’intérêts.

    Le fait que l’industrie pharmaceutique passe son temps à injecter, dans la publication scientifique, des études bidons, frelatées et contradictoires n’est pas nouveau. Cela a été rapporté avec l’industrie du tabac, notamment. Celle-ci a réussi, pendant plus de 80 ans, à maintenir que le tabac n’était pas nocif, que même les femmes enceintes pouvaient fumer. Ça, c’est la fabrique de l’ignorance. Justement par l’EBM. C’est une pratique à laquelle l’ #industrie_pharmaceutique est aujourd’hui extrêmement rodée, grâce au doute qu’elle sait faire naître.

    Un autre moment épistémologique mérite d’être souligné dans cette crise : la toute puissance de la pseudo-modélisation mathématique à partir de l’interprétation algorithmique du #big_data. La majeure partie d’entre nous a vécu cette crise de manière virtuelle, selon des chiffres, des courbes. L’idée que le #datamining sur du big data serait mieux à même que vous et moi de dire la vérité est devenue la règle.

    « Ceux qui vont créer le savoir sont ceux qui seront capables de manipuler le big data »
    Pour être plus clair : #Waze (une application d’aide à la conduite, ndlr.) sait mieux que vous par où vous devez passer, parce que Waze est interconnecté à tous les téléphones portables partout. C’est pareil pour l’épidémie. Ce n’est pas le réel de votre quotidien qui vous a dit qu’elle était grave. C’est la propagande médiatique pseudoscientifique. Vous n’avez pas eu des charniers en centre-ville. Ce n’est juste pas vrai. Le gros de votre souffrance a été la conséquence de la politique sanitaire. Pas du réel de l’épidémie. Ceux qui vont créer le savoir aujourd’hui ne sont plus les médecins, ne sont plus les chercheurs, mais sont ceux capables de manipuler le big data avec du datamining algorithmique. #Microsoft , #Amazon , #Facebook , etc… Au bout du compte, vous donnez un pouvoir démesuré à des systèmes que vous ne maîtrisez pas.

    Est-ce qu’on pourrait résumer la polarisation par la confrontation médecin statisticien VS médecin clinicien ?
    Je pense que c’est un peu simpliste, parce qu’il y a des cliniciens non statisticiens qui ont une foi dogmatique dans la science. Et des statisticiens très soucieux de savoir ce que veulent dire leurs nombres « en vrai »… C’est toujours beaucoup plus complexe qu’une simple polarisation binaire. Ce n’est jamais noir ou blanc, il y a plein de gris. On fait ce qu’on peut pour se débattre dans la fange du réel. C’est triste que ça aboutisse au conflit.

    Je crois cependant qu’il y a effectivement une petite frange de gens – pas forcément médecins d’ailleurs – qui sont aujourd’hui scientistes. Ils croient en « la science » comme à une religion. Ce n’est pas sain, parce que tout l’objet de la science est justement de se départir du dogme, de la croyance. Il ne doit pas être question de foi là-dedans, mais d’essayer de cultiver le doute. Les scientistes n’ont aucun doute. Ils sont persuadés d’avoir raison, et adoptent une posture inquisitrice.

    Or, quand est-ce que la religion a eu besoin de créer l’ #Inquisition ? C’est lorsqu’elle était malmenée, mise en défaut, lorsqu’elle avait tellement triché, vendu des indulgences, lorsque sa construction même se dérobait sous ses pieds. L’inquisition se crée lorsque les choses tournent mal pour ceux qui tiennent le système de croyance.

    « On va vers une médecine qui va ressembler à du peer reviewing citoyen globalisé »
    Ce qui est en train d’apparaître, c’est que l’Evidence Based Medecine se dérobe sous nos pieds. Elle n’est pas capable de dire la vérité de ce que serait un traitement efficace dans le Covid. Il faut revenir à la clinique ; au lit du patient. D’ailleurs, il s’est passé quelque chose de très intéressant épistémologiquement pendant cette crise et qui avait déjà cours dans d’autres domaines : c’est la mutualisation de l’expérience empirique de terrain. Ce que je veux dire par là, c’est qu’Internet a permis de mettre en #réseau énormément d’expériences diverses, un foisonnement de possibles qui vous donnent une petite image du réel. Pour moi, il s’agit d’un changement majeur. Car on va vers une médecine qui va ressembler à du peer reviewing citoyen globalisé.

    Peut-être que ce sont les citoyens qui vont aller relire et critiquer les études. Il y a déjà des sites de pre-print qui se sont mis en place. L’IHU de Marseille a mis ses données en libre accès pour tout chercheur désireux de travailler. Vous aurez des revues entières qui vont se créer en montrant justement patte blanche sur leurs financements. Plus de place pour les grosses multinationales. Aujourd’hui, Big pharma et Big data tiennent en même temps l’édition scientifique. Il y a un vrai problème. La seule issue me semble de revenir au réel.

    Si tout le monde y va de son expertise, comme c’est d’ailleurs le cas à l’heure actuelle, comment sait-on ce qu’on doit croire ? Comment fait-on pour s’en sortir ? Les gens n’ont-ils pas besoin qu’on leur dise ce qu’ils doivent penser ?
    Soit vous le voyez comme ça, soit vous le regardez de l’autre côté : les gens ont besoin de reprendre en souveraineté, de décider en conscience et en responsabilité à qui ils font confiance. Comment ils se traitent, prennent en main leur vie et leur pathologie. Si l’humanité occidentale attend d’un sauveur extérieur, messianique, qu’il vienne lui apporter la démocratie, la vérité, la science, la santé, il arrive ce qui arrive aujourd’hui. Vous avez laissé dans les mains de #Nestlé le soin de vous nourrir ? Vous avez laissé dans les mains de #Pfizer et #Novartis le soin de vous soigner ? Bonne chance !

    Vous ne pensez pas que c’est un peu naïf ? Nos sociétés sont construites ainsi, l’avènement de la religion démontre à quel point les gens ont besoin qu’on leur indique où est le bien et où est le mal. Sont-ils vraiment prêts à décider pour eux-mêmes ?
    Moi j’aime bien les gens. J’ai l’impression que l’humain est plutôt quelque chose de rassurant et d’assez joyeux et gentil, qui est prompt à donner, à ouvrir son cœur. C’est mon expérience et non une vérité. Mon expérience de ce que je reçois chaque jour, en tant que soignant et en tant qu’humain. Qu’il y ait quelques gros salopards, j’en suis bien convaincu aussi, mais ils sont infiniment minoritaires.

    Est-ce que les gens sont prêts ? Eh bien c’est ce qu’on va voir ! Dans le cas contraire, ils deviennent du bétail. Parce que le #pass_sanitaire revient à cela : vous êtes le bétail d’Astrazeneca, de Pfizer et d’autres gens que vous ne connaissez même pas, à qui vous faites confiance malgré leurs mensonges, alors qu’ils ont été condamnés à combien de reprises pour falsification de données et publicité mensongère ? Pour avoir donné de l’argent aux décideurs afin de caser leurs produits ? On parle de condamnations à hauteur de plusieurs centaines de milliards d’euros ! Si, malgré cela, vous voulez leur faire confiance, c’est que vous n’avez pas envie de regarder le réel. Que vous n’êtes pas prêts.

    Mais la vérité est que vous avez tout pour savoir comment vous soigner contre le Covid. Vous avez suffisamment de témoignages de terrain et suffisamment de data. Il faut juste sortir de la Caverne de l’ignorance où les sophistes vous tiennent prisonniers.

    Si tout cela a un poids, pourquoi n’y a-t-il pas plus de gens dans les rues en France ? Pourquoi un million d’inscriptions à la vaccination après le discours de Macron ?
    J’ai plusieurs grilles de lecture. D’abord, je pense que la colère, et notamment la colère de rue, n’est pas le bon chemin. L’histoire a démontré qu’une manifestation dans la rue n’est intéressante que si elle est pré-insurrectionnelle. Ce n’est pas ce que je prône attention, mais ce qu’on constate à travers l’histoire.

    Si vous voulez que ça change, vous n’allez pas dans la rue pour demander à papa qu’il change ses lois. Vous le faites pour lui. Sinon vous êtes encore coincé dans le triangle de Karpman, qui est une figure psychologique explicative très importante :

    En Suisse, vous avez la chance de pouvoir changer les choses via les votations. En France, le système démocratique est mort et enterré. Complètement frelaté, complètement mafieux de tous les côtés à un niveau qui dépasse l’entendement. On n’a plus qu’un simulacre de démocratie depuis bien longtemps.

    Ce qui reste, pour beaucoup de gens, c’est de manifester, peut-être de manière inadaptée, son désaccord. Ces manifestations sont instrumentalisées par le pouvoir en France. C’est un espace d’extrême sécurité pour le gouvernement, qui en maîtrise parfaitement la #scénarisation médiatique. Un espace fait pour attiser la colère dans une spirale de violence mimétique qui va aboutir à faire monter un candidat d’extrême droite choisi pour apparaître messianique, mais qui ne sera en fait rien de plus que le Gniafron sur lequel Guignol tapera aux prochaines élections et assurera la victoire du candidat désigné par le pouvoir. C’est donc complètement scénarisé pour inhiber l’action de terrain et de réalité.

    « Ce n’est pas dans la rue que ça se joue »
    Et c’est là que la France est peut-être un poil plus subtile que ce que vous pensez : énormément de gens ont déjà compris cette étape-là. Pourquoi y a-t-il moins de gens dans la rue ? Parce qu’il y en a plein qui savent déjà que ça n’est pas le bon chemin de transformation du #système. Que ça n’est pas là que ça se joue. Qu’aller dans la rue ne sert qu’à une seule chose, c’est se retrouver, se donner de l’auto-empathie. Et ce n’est pas rien. Se dire qu’on est ni seul, ni fou est très important.

    Nous sommes, dans les faits, très nombreux. Et surtout ce n’est pas une question de nombre. Nous sommes déterminés, courageux, inventifs. Inarrêtables. Allons travailler dans le réel ! Travaillons à ce que nous voulons vraiment qu’il advienne. Ne le demandons pas. Faisons-le. C’est faire des écoles alternatives qui protègent les enfants, qui les éduquent correctement et en font des individus libres, joyeux, heureux et non des rouages d’un système techno-sanitaire délirant. C’est aller se nourrir autrement, cultiver autrement avec la #permaculture et l’ #agroécologie, faire des restaurants autrement, faire des cinémas autrement, faire la culture autrement. C’est se réapproprier tout ce qui nous a été confisqué : l’eau, la terre, les semences, la santé, l’éducation, la culture, la beauté, la joie.

    Tous les pans de la réalité sont en train de s’effondrer avec la chute du système néolibéral. Nous y vivons et il nous entraînait dans le #transhumanisme. Sa chute est une chance qui nous est offerte. L’idée selon laquelle l’ #humain serait insuffisant, incapable, ne pourrait pas prendre ses décisions tout seul, qu’il ne pourrait pas vivre sans des vaccins tous les trois mois ou des médicaments toutes les semaines, sans une prothèse numérique, c’est une anthropologie qui déteste l’homme et le Vivant. Elle cherche à mettre à sa place des systèmes techniques optimisés pour annihiler l’erreur humaine, la variabilité du vivant. C’est un idéal de détestation de l’humain et c’est celui-là même qui est dominant actuellement et doit s’effondrer.

    Est-ce que vous croyez réellement en un complot organisé, comme l’explique Pierre Barnerias dans Hold-Up, par exemple ?
    Non, il n’y a pas besoin d’aller si loin, ce n’est pas utile. Qu’il y ait des gens qui veulent faire élire un candidat plutôt qu’un autre, ça oui, j’en suis convaincu. Mais je ne crois pas que ce soit du #complotisme. C’est juste que des puissances d’argent ont tout intérêt à ce que les puissances politiques s’alignent avec elles. L’ #Union_européenne est ainsi le bras armé des #multinationales pour asservir le pouvoir politique.

    « Le pass sanitaire n’a rien à voir avec la santé »
    Après, est-ce que le virus a été parachuté et mis sur terre à dessein ? En fait, ça m’est complètement égal. Je n’ai même pas besoin de penser à ça, parce que je me mets à l’endroit où j’ai le pouvoir d’agir. Donc l’origine du virus n’est pas ce qui m’importe. A la fin, ce sont les mêmes puissances d’argent qui profitent. Les Américains le disent : quand vous ne comprenez rien, follow the money ! Qui gagne de l’argent dans cette crise ? Ni vous, ni moi. C’est dans la nature du capitalisme et du néolibéralisme particulièrement de profiter de chaque malheur pour en faire quelque chose de rentable.

    Idem, que des puissances politiques profitent d’un virus pour essayer de reprendre le contrôle sur la population, ça me semble une évidence. Le passe sanitaire aujourd’hui n’a rien à voir avec la santé, ni avec la vaccination, ni avec le virus. Par contre, il est bel et bien un hold-up du contrat social. C’est le #biopouvoir expliqué par Gorgio Agamben, Hannah Arendt et Michel Foucault. Chaque fois que les médecins sont trop proches du pouvoir politique, ce n’est pas bon. Ils tendent à établir une tyrannie techno-sanitaire.

    Comment est-ce qu’on peut expliquer le manque de moyens dans les hôpitaux et la #déliquescence progressive du système hospitalier, en #France comme en #Suisse d’ailleurs ?
    C’est une très vaste question dont je pense qu’on ne verra pas le bout le temps de cet entretien. On pourrait résumer ce constat au fait qu’on a confié la planification de la santé à un système techno-administratif complètement hors sol et décorrélé du soin. Les questions comptables sont devenues les seules variables à optimiser. Les 30 dernières années ont vu émerger le règne de la #technocratie_sanitaire. Et l’irruption du conseil stratégique entrepreneurial auprès des décideurs ( #Mac_Kinsey , etc… ) comme clé de résolution pour faire de la santé un marché rentable à bas coûts de production.

    « L’ensemble des données françaises est accessible à d’autres gens que les Français »
    Les investisseurs institutionnels du système de santé se sont petit à petit transformés. En France, l’ #assurance-maladie était liée à un système de contribution des actifs à l’assurance maladie. Petit à petit, l’Union européenne a obligé à un virage vers un système anglo-saxon, de financement par des fonds de pension. C’est-à-dire qu’en gros, vous allez donner la responsabilité de votre retraite ou de votre santé à une structure privée qui va aller jouer au casino avec votre pognon sur les marchés financiers. Ces énormes groupes financiers sont des #investisseurs_institutionnels qui dirigent la politique sanitaire, in fine, par le biais de l’Union européenne. Cela fait très longtemps que les #retraites et l’ #assurance-maladie sont lorgnés par ces #fonds_de pension internationaux, parce que c’est une manne énorme.

    L’ensemble des budgets sociaux français, c’est l’équivalent du budget de l’État. De quoi intéresser les investisseurs potentiels. Ce phénomène fait partie du mouvement idéologique néolibéral. Par ailleurs, d’autres investisseurs sont venus croquer le budget de la santé. Des investisseurs du numérique, de la data. De nouveaux opérateurs inconnus jusqu’ici, comme Google, Amazon, Facebook, Microsoft... Aujourd’hui, le #Health_Data_Hub français est possédé par Microsoft, donc fait partie du cloud act américain. L’ensemble des données françaises est accessible à d’autres gens que les Français. Si ces données sont potentiellement revendues à des propriétaires de compagnies d’assurance ou de retraite, ça pose problème. Ça correspond à une perte de souveraineté qui confine à la haute trahison de la part de nos élites. Le Covid vient nous dire qu’il faut réinventer un autre système de santé.

    Si je vous suis, cette pandémie est une opportunité, parce qu’elle révèle les failles d’un système dépassé ?
    Exactement ! Le Covid est venu appuyer sur tout ce qui fait mal. Richard Horton l’a appelé une « syndémie », justement parce que le problème n’était pas tant le virus que la fragilité de l’ensemble de notre système. Le Covid est le KAIROS en grec, le moment à saisir. Il y a un livre de Christiane Singer que j’aime bien qui s’appelle Du bon usage des crises . Elle dit que les crises sont là justement pour nous éviter le pire. Pour éviter de recommencer encore et encore les mêmes erreurs.

    A l’issue de cette crise, soit la majorité se plie et on bascule dans un avenir transhumaniste très sombre qui fera beaucoup de victimes collatérales, soit c’est une vraie occasion, une vraie chance que le peuple se lève et fasse tomber ce système de merde qui ne tient plus que sur des mensonges.

    Cette crise nous place dans une situation de dépendance économique très importante. C’est une crise monétaire aussi et je tiens à lancer l’appel suivant : remonétarisez-vous ! Comprenez ce que c’est que l’outil de création monétaire et pourquoi les Etats l’ont perdu. Et pourquoi il faut s’en redoter absolument. Toute une série d’émissions avec des universitaires a été faite sur la création monétaire. Ça s’appelle Prenez place, sur YouTube. https://www.youtube.com/c/PRENEZPLACE/featured Elles débouchent sur des propositions pratiques, à la fois sur des #cryptomonnaies adossées à la block-chain, à la fois sur des monnaies locales, des monnaies locales adossées à la block-chain, la #monnaie libre, etc...

    Comprenez-vous que l’on puisse s’interroger sur votre légitimité à faire des analyses sur le système monétaire, en tant qu’anesthésiste-réanimateur ?
    La légitimité vient probablement du caractère collectif et collégial des réflexions menées. J’en suis un des porte-parole. Ensuite, je viens de la philosophie. Avant de faire médecine, j’ai fait des études d’humanité classique : histoire antique, philosophie, géographie, littérature… Cela reste un de mes backgrounds, que j’ai continué à pratiquer ensuite pendant mes études de médecine. J’ai mené un Master 2 d’éthique médicale, orienté autour de la question de l’anthropologie de la technique. Le système monétaire, le système de santé, le système scolaire, sont des « systèmes techniques » comme d’autres. En ce sens, ils sont des objets de mon travail de recherche personnel.

    Beaucoup sont sensibles au discours de Réinfo Covid parce que, justement, il émane de gens parfois très simples, qui ont juste leurs émotions et une capture sensible et subtile de la réalité. Ils vont dire en quelques phrases ce que je vais mettre des jours ou des livres à écrire, parce que j’essaie de le dire de manière rationnelle.

    On est dans une république des experts, vous avez raison, dans laquelle ceux qui sont admis à parler sont ceux qui possèdent le diplôme équivalent, mais je vous renvoie à #Roland_Gori et à La fabrique des Imposteurs . Aujourd’hui, il y a de très nombreux imposteurs qui ont tous les diplômes pour s’exprimer et qui ne disent que de la merde.

    Vous qui travaillez sur le terrain, avez-vous constaté un rajeunissement de la patientèle hospitalisée ?
    Sur le #variant_Delta oui, il y a un certain rajeunissement. Mais il faut bien faire la différence entre les cas, les cas hospitalisés et les cas graves. Dans les cas graves, les cas hospitalisés effectivement, on a l’impression qu’il y a plus de gens entre 45 et 65 ans que lors des vagues précédentes. Cette impression doit encore être validée dans le temps.

    Cela s’explique peut-être par le variant, ou par l’état de santé général de la population qui n’est globalement pas bon. Une autre hypothèse est que les personnes plus âgées ont déjà fait les frais de l’épidémie, ou que la vaccination les protège en partie. En tous cas, instrumentaliser cette donnée pour faire peur et pousser à l’injection vaccinale est un argument pour le moment fallacieux eu égard à ce que nos savons des vaccins, de leurs risques et de leurs bénéfices potentiels.

    « La crise est une occasion de reconstruire notre société »
    Chacun est bien sûr libre de consentir à se vacciner si tant est qu’il ait reçu une information claire, loyale et appropriée. Information elle même basée sur une science impeccable. Aucun de ces critères n’est rempli pour l’heure.

    Finalement, ne pourrait-on pas résumer toute cette histoire par un combat du cynisme contre l’humanisme ?
    La #crise est une occasion de reconstruire notre société et c’est un sacré défi. Un sacré boulot ! Mais c’est plutôt super joyeux, parce que le grand arbre s’est enfin effondré et toutes les pousses qu’il dissimulait vont pouvoir fleurir : les monnaies alternatives, les écoles en conscience, une autre façon de soigner, de faire de l’agriculture, de faire l’économie, de travailler notre façon de prendre soin des personnes âgées, ou des enfants... tout ça était prêt, sauf que c’était caché par le grand arbre qui prenait toute la lumière. Enfin, une chance nous est donnée de renouer avec le vivant, d’arrêter de vouloir contrôler et prédire, pour enfin ressentir et s’ajuster.

    Est-ce que c’est un combat ? En tout cas ce n’est pas une guerre, parce que la guerre c’est l’éradication de l’ennemi. Ici, ça ne se fera pas, car le rapport de force est trop important. C’est un peu la leçon de l’Aïkido : l’idée que l’adversaire, c’est le partenaire.

    Je pense que, si l’on devait trouver une opposition, ce serait celle des gens qui ont peur contre des gens qui n’ont pas peur. Des gens qui tiennent à un système et qui ne veulent pas qu’il bouge contre des gens qui veulent que ça s’ouvre vers autre chose. Agir c’est tenir son « non ». C’est être capable de dire « j’assume les conséquences ». Si on les assume collectivement, si on est en nombreux, on a une puissance d’agir sur le réel très importante.

    C’est prendre conscience que par le boycott, l’obstruction vous êtes extrêmement puissant à infléchir le cours de la réalité. Il faut juste être suffisamment carré et suffisamment clair. Il faut rester groupés, serrer les coudes et garder les yeux rivés sur ce vers quoi vous avez envie d’aller. Ça va passer.

    • L’ oxygénothérapie aussi est quelque chose qui sauve des vies et permet de gagner du temps. Juste mettre de l’oxygène dans le nez des gens en fait. C’est pareil : on sait le faire en médecine de ville, on n’est pas obligé de le faire en réanimation. Ça dépend de la dose, mais on peut le mettre en route à la maison, en ambulatoire. Idem pour la corticothérapie qui est utile au stade de l’orage cytokinique. Dans toutes les infections virales, il peut survenir une surinfection bactérienne. Le traitement est alors une antibiothérapie. Tout cela est du ressort de la médecine de ville.

      Au lieu de ça, s’est mise en place une tout autre façon de faire. On a négligé voir interdit la médecine de ville pour laisser l’hôpital se surcharger. Je ne vous parle même pas du gag à répétition des masques. N’importe qui de sain d’esprit doit voir que quelque chose cloche. Et tout le monde l’a vu. Mais certains sont rentrés dans une rationalité morbide. Par déni des conclusions à tirer, ils ont cherché à soutenir et justifier les choix politiques sidérants.
      . . . .

    • Or, quand est-ce que la religion a eu besoin de créer l’Inquisition ? C’est lorsqu’elle était malmenée, mise en défaut, lorsqu’elle avait tellement triché, vendu des indulgences, lorsque sa construction même se dérobait sous ses pieds. L’inquisition se crée lorsque les choses tournent mal pour ceux qui tiennent le système de croyance.

    • L’intérêt de cet article est la description de la démolition de notre système de santé par la gestion gouvernementale aberrante de cette pandémie
      Exemple, la saturation des hôpitaux et de leurs urgences en donnant ordre de ne pas soigner les malades au début, sauf avec du paracétamol.

      Si on part du fait que cette destruction, est demandée en clair par l’union européenne, beaucoup de décisions macron, OMS . . .. s’expliquent.

      Pour le reste, discussions, ergotages sur le virus, son traitement, les courbes et simulations mathématiques, laissons cela aux spécialistes et amateurs faisant illusion, ou scientifiques , tous en désaccord, normal.

      Comme le dit la Reine d’Angleterre, Honni soit qui mal y pense .

    • Dans mon relevé de sa ligne de défense bidon (https://seenthis.net/messages/926892) , je l’avais zappé celle-là :

      En sciences, ce sont toujours une minorité de gens, d’abord considérés comme des fous, puis comme des héros, qui sont parvenus à trouver des solutions différentes de ce qui semblait établi comme vérité.

      C’est très exactement le contraire : ce cas est une extrême minorité, ça n’est quasiment jamais arrivé dans l’Histoire. Toutes les découvertes importantes ont été relues, discutées, et approuvées comme étant intéressantes à approfondir par les spécialistes du même thème. On s’en fout des autres, du grand public, ou que sais-je, c’est pas à eux qu’on va demander si une découverte est pertinente ou pas, mais bien à celleux qui sont capables de comprendre et reproduire les mêmes calculs, les mêmes expériences, etc.
      Et c’est bien pour ça que tous ceux capables de discuter du même domaine qui ont tenté de relire ou reproduire les affirmations fantaisistes de Raoult (et donc de Fouché) ont dans une écrasante majorité dit que c’était du grand n’importe quoi pas sérieux.

      Bref encore un énorme mensonge de plus au milieu de toute cette merde.

  • Pacte avec les doryphores | 1+1=salade ?
    https://madeinearth.wordpress.com/2021/07/28/pacte-avec-les-doryphores

    Pacte avec les doryphores

    Extrait traduit par mes soins du livre « Landrace Gardening » de Joseph Lofthouse :

    Les doryphores ne s’en prennent pas à mes pommes de terres, même si tous les deux sont communs dans mon jardin. Ces insectes vivent dans mon jardin tout au long de l’année. Je peux donc conclure un pacte sur plusieurs années avec eux. Je peux influer à la fois sur leurs gènes et sur leur culture. Mon contrat avec les doryphores se présente à peu près sous cette forme :

    – Je n’utiliserai aucun poison dans mon jardin, et je n’harcèlerai aucun doryphore lié par ce pacte.

    – Les doryphores peuvent manger les morelles vertes (solanum physalifolium) sauvages qui poussent spontanément dans mon jardin. Je ne toucherai pas les doryphores qui mangent uniquement ces plantes.

    – Je laisserai cette plante sauvage pousser à certains endroits de mon jardin.

    – Les doryphores trouvés sur une plante cultivée seront écrasés.

    – Chaque plante cultivée qui attire de manière répétée des doryphores sera enlevée.

    C’est en substance le contenu du pacte. Les doryphores mangent les mauvaises herbes. Ils laissent les légumes tranquilles. Cette stratégie ne pourrait pas fonctionner avec des insectes apportés par le vent. Elle marche avec les insectes qui vivent là toute l’année.

    Une maman doryphore à tendance à pondre sur la même espèce que celle sur laquelle elle est née. Cela fait partie de la culture doryphore mentionnée précédemment. Les bébés doryphores grandissent et font ce qu’ils ont appris de leur mère. Il y a peut être une composante génétique qui s’auto-renforce car les doryphores ont tendance à préférer les mauvaises herbes du genre Solanum. Ceux qui mangent les légumes ont moins de chance de se reproduire.

    Parfois, un plant de tomate ou de pomme de terre en particulier se fait envahir de manière répétée. Les doryphores responsables et la plante sont éliminés. Je ne veux pas faire pousser de légumes qui produisent des odeurs ou des textures qui désoriente les doryphores et brouille les termes du pacte. Je ne veux pas élever une génération de doryphore qui trouve les plantes cultivée à leur goût. Je fais de la sélection génétique sur les doryphores et sur les plantes, les encourageant à coexister pacifiquement.

    #permaculture #plant_breeding #jardinage #potager

  • Indigenous forest gardens remain productive and diverse for over a century | Ars Technica
    https://arstechnica.com/science/2021/05/indigenous-forest-gardens-remain-productive-and-diverse-for-over-a-cent

    This research, which was done in collaboration with the Tsm’syen and Coast Salish First Nations, shows that the gardens have become lasting hotspots of biodiversity, even 150 years after colonists forcibly removed the inhabitants from their villages. This work, combining archeology, botany, and ecology, is the first to systematically study the long-term ecological effects of Indigenous peoples’ land use in the region. The gardens offer ideas for farming practices that might restore, rather than deplete, local resources to create healthier, more resilient ecosystems.

    #peuples-premiers #indigènes #permaculture #forêt #jardin-forêt

  • Construire une fusée pour bombarder les villes de graines de mauvaises herbes
    http://carfree.fr/index.php/2020/09/25/construire-une-fusee-pour-bombarder-les-villes-de-graines-de-mauvaises-herbe

    Le collectif artistique danois N55 a développé il y a quelques années le système de fusée N55 PROTEST qui permet aux gens de communiquer leur protestation de manière concrète. Il Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Vélo #actions #art #copenhague #danemark #humour #inventions #nature #permaculture #ville

  • #Cuba : le secret de l’île #bio | ARTE Reportage - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=_7QaEC9wjpQ

    Aujourd’hui, plus de 4000 exploitations agricoles urbaines produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides ni engrais chimiques. Au début des années 1990, lors l’effondrement de l’Union soviétique, Cuba perd brutalement son principal fournisseur de pesticides. Pour éviter la famine, Cuba n’a d’autre choix que de développer des alternatives naturelles réduisant quasiment à zéro le recours aux produits chimiques.

    #agriculture #permaculture #maraichage

  • La permaculture, entre intégration et coopération
    https://topophile.net/savoir/la-permaculture-entre-integration-et-cooperation

    « Design permaculturel », « butte permacole », « jardin en permaculture », « permaculture urbaine », etc. mais qu’est-ce donc que la permaculture ? Un phénomène de librairie ? Une recette miracle de culture potagère ? Plus que cela, c’est « une vision des sociétés futures » rétablit Agnès Sinaï, diplômée de maraîchage en permaculture et traction animale, en mobilisant la pensée de ses fondateurs australiens... Voir l’article

  • Schumacher College ou une expérience holistique
    https://topophile.net/savoir/schumacher-college-ou-lexperience-holistique-questions-a-pavel-cenkl

    Schumacher College, la célèbre école écolo, installé près de Totnes – bien avant que la ville soit devenue le foyer du mouvement de villes en transition – a trente ans cette année. Depuis sa fondation, 20 000 personnes de tous âges et nationalités y ont étudié l’écologie profonde, le design permaculturel, l’économie régénérative, la résilience, l’activisme... Voir l’article

    • Ça fait plaisir @nicolasm de te revoir par ici !
      Mais pourquoi je me suis tapée cette vidéo naze, t’as pas mieux comme nourriture ?

      Ah aha on a l’impression que le gars a rien lu du tout, comme beaucoup de personnes qui ont fagotés la permaculture pour leur égo. Fukuoka réduit à lancer des boules d’argile avec du riz dedans … je me souviens surtout dans « La révolution d’un seul brin de paille » de ses tentatives et recherches sur la complémentarité seigle/riz et des résultats concrets qu’il a obtenus. Par contre Dumont qui a œuvré pour l’industrialisation agricole puis défendu la simplicité alimentaire et l’écologie je vois pas ce qu’il fait dans l’histoire de la permaculture.
      Pas un mot sur le principe de la stabilisation d’écosystème de toutes tailles pour les livres d’Holmgren et Mollison où la permaculture ne serait pas économe d’espaces. raaa mais juste naaann

      J’ai lu ces livres en 1996, j’ai arrêté d’échanger sur la permaculture parce que je ne suis pas du tout à l’aise avec ce genre d’allumé qui pullulent et mélangent absolument tout comme la médecine allopathique qui serait la médecine qui soigne et les jus de légumes de l’ésotérisme :/ comme les écovillages qui tournent le dos à la science, genre kiboutz de gauchistes, mais c’est pas interdit, ils ont le droit de faire ça… et bien sur l’idée de passer le tracteur ou de retourner la terre reviendra dans la permaculture, mais non, l’idée c’est pas du tout ça. De quels anciens parlent-ils ?
      C’est un boulgui boulga de n’importe quoi avec une plaidoirie pour les techniques d’avant comme le motobinage du « jardinage à l’ancienne », pff, j’ai encore des vieux disques des années 50 pour vanter les produits de merde déversés dans les jardins de ces fameux jardins retournés entièrement et arrosés au roundup et aux engrais d’AZF.
      Il finit par avouer se bouffer des nuggets et des chips bien dégueu de chez Lidl vu qu’en face y’a des écolos méprisants révolutionnaires qui ne pensent qu’à lutter contre Monsanto et seraient des égoïstes ésotériques qui ne voient que leur bien être dans la permaculture.
      Bref, c’est un truc d’occidentaux barrés alors que dans les autres pays « ils ont qu’une envie c’est sortir de la permaculture puisqu’ils vivent dedans de force », faudrait savoir …
      J’ai vraiment l’impression qu’il y a des mondes avec des fossés gigantesques entre les baratineurs de YT et ceux et celles qui s’appliquent à faire de la permaculture.
      Ça m’intéresse vraiment la critique de la permaculture, et il y a des choses à dire, notamment sur la notion de non travail et ce qu’elle signifie, mais au moins appuyée par les connaissances et les expérimentations nombreuses qu’il y a actuellement !

    • Bé après ya des trucs intéressants aussi, quelque soit sa (mal)connaissance des auteurs de base (qu’il à l’air de connaitre mieux que beaucoup de gens quand même). Son horreur de la politique est vraiment horrible, débile et souvent incohérente même, mais dans le même temps le mec fait vraiment du bio au final et avec de gros rendements, en utilisant bien mélange agro-syvlo. Ya pas mal de conseils très bien dans ses vidéos concrètes, et aussi d’explications bien fichues (courtes et qui disent l’essentielle) de comment se nourrissent les plantes etc.

      Le fait que « la permaculture ça marche pas », même si dit grossièrement, ya quand même l’idée que pour beaucoup ils ont trois courgettes savoureuses avec une immense terrain, bah c’est pas ça qui va nourrir le monde. Car le but c’est quand même de montrer (et le faire) qu’on peut nourrir réellement les gens, et pas juste trois riches, sans faire des trucs horribles. C’est pas le tout de parler juste théorie, faut le prouver, le démontrer. La ferme du Bec Helloin qui est the exemple montré partout, c’est l’exemple typique du truc qui marche pas, et doublement même, fonctionnant avec plein de stagiaires gratuits puis vendant super cher à des restos de bourges. Si on s’accorde que le but c’est bien de nourrir la population déjà-là, càd plein de gens en cité HLM, plein d’urbains, etc, et sans faire trop de malthusianisme (genre « bah c’est simple faudrait diminuer la population comme ça ça marcherait »), et bien dans ce cas la conclusion c’est effectivement que ça ne marche pas, la plupart des exemples de permaculture actuels (encore plus là chez nous, avec notre climat et notre espace dispo, pas à l’autre bout du monde).

      Sans parler de tous les liens avec biodynamie etc, qui ne sont pas du tout inventé par lui. Quand on traine autour des trucs permas, que ce soit sur les forums, ou IRL (groupe transition etc), bah oui c’est effectivement prégnant. Moi non plus ça me plait pas du tout les conneries ésotériques dans le genre steiner etc, car c’est pas juste un truc perso sans danger. C’est toujours pareil, c’est comme la médecine : si on porte un cristal pour être aligné avec les shakra, mais qu’à côté on se soigne avec un truc réellement prouvé (que ce soit un cachet ou une plante hein, du moment que c’est réellement prouvé pour l’affection du moment), très bien. Mais si c’est pour refuser un vrai remède, croire que le cristal va protéger du cancer, ce genre de connerie (déjà entendu perso !), bah ça met la vie des gens en danger. Et donc en agriculture, pour nourrir les gens, ça doit être pareil : ni des trucs ésotériques, ni des trucs juste théoriques qui ont l’air sympa, il faut avoir prouvé de manière reproductible (méthode scientifique) que ça marche et qu’on peut nourrir une grande quantité de personnes, avec de moins en moins d’espace possible (très malheureusement).

      Mais bon dire que chercher à se nourrir avec plus d’autonomie et sans merde « ça a surtout rien à voir avec la politique, on se bat pas contre le capitalisme », … etc. Gasp, et ça donne pas envie de suivre ce mec du tout, moi c’est ce point là qui m’a rebuté le plus.

    • Le problème soulevé c’est bien toujours celui de l’ignorance et de la croyance aux miracles. L’engouement pour la permaculture depuis début 2000 a été une lubbie, une sorte de mode citadine avec laquelle rhabiller de théories fumeuses tout·es celleux qui font de l’agriculture ou du jardinage (ce qui est bien différent) et où la permaculture a été prise comme fourre tout idéologique.

      Pour moi, la permaculture quand elle n’était pas à la mode, c’était vraiment une approche neuve de notre rapport humain au monde, une expérimentation In Vivo qui n’était pas appelée à devenir le pilier de débats dichotomiques vains. Remettons les choses dans leur contexte : l’agriculture intensive sans compter le hors-sol représentent 90% de la SAU la dominance d’aujourd’hui, le bio en france c’est à peine 4% des grandes cultures dans laquelle la permaculture ne peut même pas être comptée car elle ne représente pratiquement rien.

      Je ne suis pas fan de la ferme du Bec Hellouin, qui tourne grace à beaucoup de main d’œuvre qu’il faudrait rémunérer, rapport au politique et à l’exploitation humaine. Et la permaculture demande comme le bio beaucoup de main d’œuvre, pourquoi refuser de penser à cela et payer correctement sa nourriture. Je suis ravie de voir qu’il y a des lieux d’expérimentation et qu’il existe de grandes fermes où l’on a cessé d’arracher les anciennes haies de fruitiers qui bordaient les champs et ou les engrais verts sont largement utilisés parce que la permaculture est vraiment penser pour respecter un ecosystème, pas pour l’épuiser. Je m’en fous que ce soit 100% perma, il y a des grands principes qui sont inaliénables : le mulch pour recouvrir les sols, la place des animaux, le fait de ne pas retourner la terre et de réapprendre à écouter la nature, la connaitre.
      Parfois certains vourdraient faire un jardin à l’ombre totale ou bien j’ai entendu des citadins d’une AMAP s’étonner que les radis poussent dans la terre. Quand 99% de la population en est à un niveau si bas de connaissance des paramètres naturels, tu peux que tenter des trucs qui ressemblent à de l’ésotérisme pour les aider à comprendre ce qu’est un cycle de vie. Allonge toi et ferme les yeux au soleil puis va te mettre à l’ombre et ressent si l’énergie solaire passe cette fois … ben ouais, c’est éducation niveau zéro, on peut imaginer l’incapacité totale à envisager un autrement si on ne sait même pas que l’eau mouille ou que certaines plantes sont des indicateurs du sol. Si les vieux paysans prennent la terre dans leur main, la regardent et l’effritent pour « sentir » de quoi elle est faite, ce ressenti on lui colle maintenant le terme d’ésotérisme parce qu’on est juste incapable de faire le lien sensible de connaissance et d’expérience et parce qu’il n’y a pas toujours besoin de faire appel à un laboratoire « scientifique » pour savoir si ta terre est morte ou combien elle contient d’argile. Je rejette rien du scientifique, je remarque que ces validations arrivent après, pour valider ou invalider, pour accompagner des expérimentations et le désespoir aussi qui est un moteur pour chercher différemment que dans le productivisme à court terme.

      Donc, je dis bien écouter la nature, l’observer, reconnaitre les signes de ce qui va s’améliorer, se tromper aussi, s’appuyer sur des résultats concrets et scientifiques why not, mais je ne vois pas pourquoi d’autres façons de faire plus expérimentales, sensibles qu’on taxe d’ésotériques seraient à bannir. Les courants bio anthroposophes ou biodynamiques qui sont fustigés c’est pas tous des gens idiots qui te disent de ne pas aller à l’hopital quand tu en as besoin. Le risque c’est de croire n’importe quoi parce que le fanatisme abruti l’esprit, mais c’est pas du à la permaculture. Les fanatiques de l’engrais chimique et du tracteurs sont bien plus dangereux. La plupart des potagers de particuliers semblent regorger de ces merdes qui s’écoulent ensuite dans les rivières. Mais je voudrais qu’on distingue le particulier de la politique agricole menée à grande échelle.

      Tu dis :

      Le fait que « la permaculture ça marche pas », même si dit grossièrement, ya quand même l’idée que pour beaucoup ils ont trois courgettes savoureuses avec une immense terrain, bah c’est pas ça qui va nourrir le monde. Car le but c’est quand même de montrer (et le faire) qu’on peut nourrir réellement les gens, et pas juste trois riches, sans faire des trucs horribles.

      C’est une caricature du discours tenu par les exploitants agricoles de la FNSEA ? en général ça permet de dénigrer la permaculture pour dénigrer l’ensemble du bio. Fukuoka produisait largement plus que l’intensif, pour ces agrumes (certes au bout de plusieurs essais foireux sensibles et expérimentals) et aussi pour son riz, c’était pas un divertissement.
      Et donc entre un jardin de 60m2 en permaculture et une terre agricole de 100ha y’a quand même pas la même approche. Pour fournir de quoi manger à tout le monde, il y a d’abbord pas mal de combats à mener avant et l’ennemi c’est certainement pas la permaculture. Peut-être qu’on voudrait lui faire porter ce fardeau d’inconséquences diverses.

      Tu dis aussi

      Et donc en agriculture, pour nourrir les gens, ça doit être pareil : ni des trucs ésotériques, ni des trucs juste théoriques qui ont l’air sympa, il faut avoir prouvé de manière reproductible (méthode scientifique) que ça marche et qu’on peut nourrir une grande quantité de personnes, avec de moins en moins d’espace possible (très malheureusement).

      Mais la terre c’est justement pas une machine sur laquelle appliquer un algorithme reproductible, c’est vivant, ça bouge sans cesse, y’ a des personnes qui y habitent ou pas, avec leurs habitus, un climat qui change chaque année, des terres qui se désertifient, des réponses différentes suivants les biotopes, la taille de la structure etc. La plupart des recherches scientifiques (ça commence à changer à l’INRA) sont basés sur le rendement, qui par essence est à court terme, et c’est aussi ça qui nous a foutu dedans en ne prenant pas en compte un ensemble plus large, laissant s’épuiser les sols et la vie. La permaculture n’est pas forcément « efficace » immédiatement ni l’unique réponse à l’appauvrissement des sols d’autant que ça peut être long de comprendre un terrain pour y appliquer ses principes, mais c’est un apport important pour requestionner plus globalement le monde, notre rapport à la nature et au politique.

      @odilon

    • Hou ça fait plaisir de voir des discussions :)

      J’ai partagé car ça me parait intéressant de voir la vision de la permaculture de ceux qui en font la critique. Bon en général c’est des meilleures critiques que ça sous #permaculture_critique. Sinon j’ai partagé des trucs sur Holmgren plus sympas ces temps ci :)

      Il est clair que le gars a une vision biaisée par les interactions qu’il a eues avec le milieu permaculture français. Donc certains points sont certainement bien vus (peu de connaissance, un je-sais-toutsme vis à vis des jardiniers ou agriculteurs, un gloubiboulga informe et parfois saupoudré d’ésotérisme ...), mais on ne peut pas imputer ça au concept de permaculture. Là il fait des erreurs d’interprétations grossières sur Holmgren (je le cite : « The deliberate design of a new sprirituality that reflects ecological realities may be an unrealistic and dangerous extension of the #permaculture agenda »).

      La permaculture c’est de l’architecture de paysages, et dans le cas du maraîchage, le système est déjà trop simplifié pour que la permaculture apporte beaucoup de chose en tant que tel. Pareil pour des exploitations agricoles classiques. Quand tu dépouilles la permaculture de son design, il va rester quelques principes généraux (on évite les pesticides, la monoculture ...) et des techniques (buttes, mulch ...). Qui ne seront pas forcément adaptées à la situation (j’ai partagé des articles sur les inconvénients du mulch par exemple).

      Là où la permaculture est intéressante, c’est sur du design d’une maison avec un jardin, ou d’une ferme qui intègre plusieurs production.

  • #survivre

    Je suis cette petite voix qui te trotte dans la tête. Cette angoisse diffuse qui monte quand tu entends parler de réchauffement climatique, de terrorisme, et de crise économique. Je suis cette mauvaise conscience qui t’amène parfois à te demander : Et si notre société s’effondrait ? »

    En Occident, tout le monde peut aujourd’hui devenir survivaliste. Et pourtant, nous ne savons rien ou presque, sur eux. En France, ils seraient entre 100 000 et 150 000. On parle de 4 millions aux Etats-Unis. Ce qui est certain, c’est que leur nombre est en croissance exponentielle. En témoigne la tenue du premier « salon du survivalisme » à la Porte de la Villette en Mars 2018 qui a réuni des milliers de personnes et des dizaines de médias venus de toute l’Europe. Alexandre Pierrin est parti recueillir, partout en France, la parole de jardiniers, informaticiens ou artisans qui partagent tous la même certitude que quelque chose va se passer. Et qui s’y préparent...

    https://www.france.tv/slash/survivre
    #série #effondrement #survival #Base_autonomie_durable (#BAD) #survivaliste #survivalisme #permaculture #film #vidéo #sac_de_survie #aquaponie #auto-suffisance_alimentaire #prévoyance #sous-sol #bunker #bushcraft #alimentation #réserve_alimentaire #survie #anticipation #retour_à_la_terre #autonomie #business #armes #équipement #arts_martiaux #système_de_communication_parallèle #clans #résilience #France