• Un blog intéressant sur la #permaculture qui met l’accent sur les #biotopes d’espèces cultivées, par une étude sur le terrain et d’une base de connaissance sur la #phytosociologie :

    Le blog :
    http://permaforet.blogspot.fr

    Partie sur les biotopes :
    http://permaforet.blogspot.fr/p/biotope.html

    Biotope de la #tomate :)
    http://permaforet.blogspot.fr/2014/07/le-biotope-des-tomates.html

    Je me demande ce que tu en penses @koldobika si tu as le temps de regarder

  • Découvrez les #arbres sauveurs, capables de transformer le carbone en calcaire - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Ces-arbres-qui-stockent-le-CO2-et,56067.html

    Ne reste plus qu’à mettre la théorie en application. Porté par Greenloop et les recherches d’Eric Verrecchia, c’est Daniel Rodary qui prend le flambeau sur le terrain. Ecologue de formation, il représente l’association Biomimicry Europa, ambassadeur du biomimétisme, une démarche qui consiste à s’inspirer de la nature pour trouver des solutions durables aux problèmes humains. En 2011, il met le cap vers Haïti, ses terres arides et ses problèmes de malnutrition. Le programme a un nom qui fait rêver, Arbres sauveurs. Son objectif : la reforestation, par des méthodes d’agro-foresterie associant arbres et agriculture locale, grâce aux arbres oxalogènes. L’heureux élu est le noyer Maya, un arbre d’Amérique latine. En trois ans, 80 000 graines ont été plantées, grâce à deux finançeurs (Fondation Yves Rocher et société Jean Hervé), puis les plants donnés aux particuliers volontaires. « On fait en sorte que les gens plantent ces arbres dans leur jardin et qu’ils les gardent, témoigne Daniel Rodary. Des arbres qui seront bons pour eux et leurs enfants. » Pour l’instant, le calcaire n’a pas fait son apparition aux pieds de ces arbres encore jeunes. Mais différentes cultures ont déjà été plantées sous les noyers Maya, comme des courges ou du maïs. Car les arbres oxalogènes, grâce à leur fabrication de carbonate, permettraient aussi de rendre les sols moins acides et donc plus fertiles. Accompagnés par des ONG locales, les Haïtiens sont par la même occasion formés à des techniques simples d’#agroforesterie et de #permaculture.

    Un article autre sur l’introduction du #noyer_maya dans l’#agriculture
    Noyer Maya et sécurité alimentaire, Colombie
    http://envol-vert.org/archives/planter-des-arbres-reforestation-colombie

    1) Reboiser les fermes des agriculteurs qui ont précédemment été déboisées pour la production agricole ou pour l’élevage de bovin. Les arbres choisis sont le Noyer Maya en association avec des espèces de bois d’œuvre comme le Robles et le Mastre. A terme les bovins pourront pâturer dans un système agroforestier, en association avec les arbres plantés.

    2) Augmenter la sécurité alimentaire des populations et communautés de la zone à travers :

    – la formation des femmes à l’usage des graines aux propriétés nutritives exceptionnelles ;
    – l’augmentation des cultures en système agro forestier grâce au carbone stocké sous forme minérale qui fertilise le sol.

  • Une bonne version électronique d’un des livres précurseurs de la #permaculture : Tree Crops, de Russel Smith

    L’idée de ce livre est de remplacer la culture de céréales annuelles qui érodent le sol par des cultures d’arbres. Mais comme le marché des noix et fruits et vite saturé, et que les récoltes posent souvent problème, Smith propose de planter des arbres pour la culture fourragère du bétail, qui lui ne connait pas de goulot au niveau de la commercialisation. L’#élevage aurait alors un effet démultiplicateur sur le reboisement des terres fragiles, au lieu de l’être pour la déforestation et l’érosion. Une vision d’un chemin qu’aurait pu prendre l’élevage d’après guerre ...

    https://ia600204.us.archive.org/21/items/TreeCrops-J.RussellSmith/TreeCrops.pdf

  • Fukuoka’s Food Forest
    http://permaculturenews.org/2014/07/15/fukuokas-food-forest

    Fukuoka’s food forest (he refers to it as his orchard) is a fantastic example of a warm temperate/subtropical food forest featuring multiple layers, abundant nitrogen-fixers, a diversity of fruits, nuts, and perennial vegetables, with sophisticated use of self-sown and broadcast annual crops. There is much for us to learn from his lifetime of experimentation in his humid, warm-temperate to subtropical climate. This is a good-sized operation, covering ten or more acres. In the 1980s Fukuoka was shipping 200,000 pounds (about 90 metric tons) of citrus annually from 800 citrus trees.

    L’image est tirée de ce site : http://home.iae.nl/users/lightnet/creator/paradiseonearth.htm

    #permaculture #verger #fruitiers #forêt_comestible #fukuoka #agriculture_naturelle

  • Pour la première fois, le #potager ressemble à quelque chose ! Donc c’est avec plaisir que je montre quelques photos du travail de cette année :

    Vue d’ensemble de l’avancement des travaux :


    (les deux tiers de la deuxième butte est squatée par mes projets de sélection de tournesols et choux vivaces)

    Photo avantageuse du potager presque dans son ensemble actuel :


    Avec la pépinière en fond

    Courgettes, coriandre en fleur et patates :

    Salades et persil :

    Tournesol presque en fleur :


    (c’est un croisement entre tournesol et topinambour, je le teste pour voir si des individus s’avèrent être vivaces)

    Pépinière, où il y a de tout entre projets de sélection variétale, légumes vivaces et fruitier en attente d’une place au jardin, porte-greffes ...

    Et une greffe de cerisier nain :


    Dont je suis particulièrement fier car le pied mère acheté horriblement cher est sûrement mort ...

    C’est du boulot de faire ces buttes mais on n’aura pas à le faire l’année prochaine. C’est un mélange de potager en #biointensive (accent mis sur le décompactage du sol, distance de semis/plantations) et de potager synergétique (paillage, buttes).

    Je me suis souvent demandé si on ferait pas mieux de passer le motoculteur vu l’avancement en m²/heure mais vu toutes les potentilles au jardin, il vaut mieux enlever les racines à la main que de les découper et les « semer » partout, ou alors c’est roundup ...

    Par contre les buttes c’est pas terrible pour les tubercules donc on fera une partie à plat.

    #jardin #permaculture

    • Pour les côtés pas chouettes, comme j’ai pas de serre et que je voulais pas passer à côté des tomates une fois encore, j’ai acheté les plans au marché du coin. L’offre est très décevante, tout comme en jardinerie, donc j’ai des tomates sûrement hybrides, non étiquetées, toutes de couleur rouge. Pareil pour les salades, qui sont des laitues et feuilles de chêne classiques. Objectif l’année prochaine, sélectionner les variétés qui me plaisent et faire mes plants. J’ai fait mes plants pour les tomates de coulis (les petites au fond de la troisième butte), car le but n’est pas d’avoir les tomates le plus vite possible, donc j’ai trois variétés qui devraient faire des coulis du tonnerre. Pour les courgettes j’ai fait mes semis avec de la Costata Romanesca, évoquée par Carole Deppe dans The Resilient Gardener (http://books.google.fr/books?hl=fr&id=Xf5Q4jo_mEEC&q=costata#v=snippet&q=costata&f=false) et qui se sèche très bien avec un très bon goût (frais comme sec), ça permettra de caser les surplus cet hiver dans les soupes. D’ailleurs elle s’inspire du jardin d’une amérendienne évoquée ici (http://seenthis.net/messages/255105) pour le séchage des courge(tte)s. J’aimerai bien aussi acheter un mix de graines de salades pour voir celles qui poussent le mieux ici et sauver les graines.

    • @sombre oui et non, cette année j’ai surtout casé ce que je voulais absolument et qui je devais propager, le tout en construisant les butes en flux tendu en même temps que certaines plantes poussaient en godet. Mais sinon j’ai en tête l’essentiel comme pas de fabacées et d’alliacées ensemble, et pas de patates à côté des tomates. Les aromatiques (persil et coriandre) se sont retrouvées sous l’ombre des courgettes et tomates, et ne s’en trouvent que mieux. Le basilic a sa place à lui, mais met du temps à pousser.

      Mais j’ai pas encore trouvé de ressources satisfaisantes qui synthétise assez les associations, les rotations et les successions pour avoir un schéma clair de comment gérer la diversité au potager. Et aussi comment intégrer le mélange avec les distances de la biointensive, ou en mélangeant plus franchement (mais moins productivement) Richard Wallner dans son potager style permaculture.

      Faut que ça passe par le cérébral chez moi, je marche comme ça.

    • @nicolasm : merci pour la réponse avec les mésalliances à éviter. Cette année, je dispose de peu de place, donc j’y suis allé au petit bonheur pour associer les espèces en fonction du terrain dont je disposais. Je connaissais l’association œillet d’inde + tomate, les premiers évitant aux secondes d’attraper certains parasites ou certaines maladies.

      Je remarque également que tu cultives sur des buttes. As-tu fait un apport de terre pour constituer ces buttes ? Quels avantages procurent-elles ?

    • Oui il y a plein de plantes non comestibles compagnes, il faut que je m’y penche plus. Mais comme j’adore les menthes (et plus généralement les aromatiques), et qu’il va y en avoir un peu partout, ça fera aussi son effet sans que j’y pense beaucoup.

      Les j’en ai beaucoup entendu parler, et j’en suis venu un peu par hasard car le décompactage a apporté beaucoup de volume, et que j’y ai mis la terre d’allée car j’ai horreur de marcher sur de la bonne terre. J’ai mis du compost mais pas beaucoup, 100l en tout. J’aimerai bien intégrer du biochar l’année prochaine.

      Le principal avantage de la butte c’est d’offrir un grand volume de sol décompacté aux légumes. En biointensive c’est plutôt un décompactage sur deux profondeur de bêche. Ici sur 1-1,5 profondeur. Par contre c’est pas facile de faire des butes sans parois car il faut une pente sur les côtés, du coup sur la surface j’ai moins de superficie (ou je déborde sur les allées, au choix). J’ai peut être un plan pour aller couper du bambou, dans ce cas je ferais des parois en bambous. J’ai aussi un sol engorgé et qui reçoit les surplus de la marre en hiver, les butes permettront de canaliser et infiltrer l’eau dans les allées. C’est plus facile pour récolter certains légumes, mais difficile d’y mettre une bêche pour déterrer les tubercules.

    • Mais comme j’adore les menthes (et plus généralement les aromatiques), et qu’il va y en avoir un peu partout, ça fera aussi son effet sans que j’y pense beaucoup.

      Effectivement, les aromatiques semblent éloigner certains désagréments tant petites bestioles indésirables que parasites fongiques. J’ai remarqué que lorsque je taillais mes tomates et que je laissais traîner les « gourmands » sur le sol, cela maintenait à distance quelques jours les limaçons qui squattaient mes salades voisines. La tomate dégage elle aussi une forte odeur de ... tomate.

      J’ai peut être un plan pour aller couper du bambou, dans ce cas je ferais des parois en bambous.

      Un truc qui marche bien : des piquets de bambous entrelacés de baguettes d’osier ; c’est assez solide je pense pour maintenir la terre.

    • Pour les associations de légumes, je consulte mon bouquin « le potager bio » mais on trouve sur l’internet des sites de jardinage qui parlent de ces associations. Un truc bien, l’association carottes-poireaux, l’un éloignant les parasites de l’un et réciproquement. Auparavant, mes carottes étaient bouffées pas les vers de la carotte et depuis que je les sème entre les rangs de poireaux c’est nickel.

    • Pour les associations on en trouve un peu partout mais des fois c’est contradictoire. J’avais vu un doc qui pointait toutes les contradictions mais je le retrouve plus, dommage.

      Pour les rotations, un lien qui me plait bien : http://www.eatcology.com/vegetable-garden-crop-rotation-a-living-jigsaw-puzzle

      Pour l’instant je retiens :

      Mais j’ai envie de combiner ça avec les deux saisons de plantations : en gros les légumes d’été type tomates, et ceux d’hiver qui pourraient se planter après la récolte des légumes d’été et récoltés avant le semi ou la transplantation, comme la fève ou l’oignon, pas sûr que ce soit mûr à temps ? Et laisser un nombre minimum d’années entre le temps qu’une famille revienne au même endroit, éventuellement coupler des cultures « nettoyantes » avant des cultures plus sujettes aux adventices, les peu gourmandes après les gourmandes, et que les rotations prennent en compte d’éventuelles associations ... Bon c’est dans le meilleur des cas mais tant qu’à faire, autant jeté un coup d’œil. Mais je loupe sûrement plein de trucs par manque d’expérience. Faudrait qu’on en discute quand tu passeras @koldobika.

    • C’est vraiment débile de traduire « beyond sustainability » par « pour un mode de vie soutenable » dans le titre ...

      Sinon c’est pas « l’ouvrage de référence », même s’il apporte sa pierre à l’édifice en élargissant le champ. Un bouquin très spécial, je n’arriverai pas vraiment à le classer, en tout cas Holmgren a une finesse d’esprit remarquable. Par contre aborder la permaculture avec ce livre c’est aller droit dans le mur, il m’a fallu un moment avant de l’apprécier.

      (ça consiste en quoi une recension ?)

    • Hum je ne pense pas pouvoir faire une critique intéressante car ce qui serait intéressant de voir c’est si le livre est utile pour quelqu’un.e qui ne connait pas la permaculture, et qui en aurait une utilisation comme outil pour penser/transformer la société. Mais je ne sais pas si le livre se lit bien sans savoir ce qu’est la permaculture ...

      J’avais été très déçu par le bouquin, mais en y retournant quelques années après je m’en délecte, mais plus pour le génie d’Holmgren que pour une quelconque application.

      Pour le livre, tout dépend de ce que tu cherches. Comme intro, j’ai l’impression que le mieux est « Introduction à la permaculture » de Mollison, qui a été traduit par Passerelle eco. Les plus avancés par contre ne sont pas traduits.

  • Irène et Fabrice, autonomes dans un havre de #permaculture - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6061

    En Dordogne, Irène et Fabrice vivent d’une façon que l’aliénation actuelle nous pousserait à qualifier de « radicale » et qui pourtant parait simplement naturelle, logique… En autonomie énergétique et alimentaire quasi complète, ils ont créé autour de leur ferme un équilibre beau et précieux.

  • Le compostage en surface ou comment faire foisonner la vie dans votre sol - PotagerDurable.com
    http://potagerdurable.com/compostage-en-surface

    En fait, c’est très simple : composter en surface, c’est déposer des déchets végétaux directement sur le sol de son potager.

    Ces déchets végétaux vont se décomposer sur place, ce qui va fertiliser et améliorer la terre.

    C’est la même chose qui se passe dans la nature : les brindilles sèches et les feuilles mortes se décomposent sur place chaque hiver. Et au printemps, les plantes repoussent de plus belle, d’année en année.

    #compost #jardinage #potager

    • Le compostage de surface est privilégié dans le potager en #permaculture, et Bill Mollison lui même est contre le compostage classique qui pour lui est une étape de trop qui fait perdre pas mal d’intérêt. En biointensive au contraire, c’est le compostage classique qui est utilisé. On peut aussi faire composter par la basse cours.

      On peut voir aussi le fameux appel à la nature dans l’extrait, qui fait une comparaison un peu osée entre des matières carbonnées et sèches dans une forêt pour le transposer à des matières azotée remplies d’eau dans un potager. Bref rien à voir.

    • En plus de ma terrasse, dont on a déjà parlé, on a une sorte de cours commune en terrain vague que le proprio ne veut surtout pas qu’on touche (sauf à désherber, sinon il vient mettre du round up). Dans cette partie, depuis un an je mets mes déchets végétaux. Je ne les mets pas en surface, sinon ça sèche avec le soleil (et ça pue). Je les enterre dans les 10/15 premiers centimètres du sol. La couche où il est sensé avoir les bêbêtes qui se nourissent des décompositions (dont les vers).

      Ça marche plutôt bien, le sol à la base était 50% terre sèche, 50% cailloux (du genre débris de destruction de guerre), maintenant c’est un peu mieux.

      Ce qui est amusant, c’est que certaines plantes comestibles se mettent alors à repousser. J’ai un mini champ de patates et une énorme plante de courges (je ne suis pas encore sûr de laquelle, mais j’ai l’impression d’une buttenut !).

    • J’ai encore des problèmes de compréhension sur le fait de laisser en surface ou d’enfouir légèrement. J’aurais tendance à dire que d’enterrer les déchets de cuisine peut créer des conditions anaérobies qui feront pourrir les déchets plutôt que de les composter, mais ça a l’air (haha) de marcher pour toi et c’est ce qu’on fait des engrais vert.

      Si mes souvenirs sont bons Mollison écarte le mulch, met les déchets et referme ; je chercherai le passage exact.

    • J’ai beaucoup aimé ce livre, même si je préfère encore son premier livre Ishmael (Dispo ici http://frishmael.wordpress.com)

      Particulièrement son étude du cirque traditionnel comme organisation tribale moderne. D’après mes souvenirs, le cirque n’a pas de hiérarchie (même s’il y a un directeur qui doit faire le sale boulot, il n’est pas plus important que les autres), les membres travaillent pour la perpétuation de la « tribu », et les membres lèguent à leur descendance non pas de l’argent mais un moyen de vivre (la maîtrise de leur art du cirque et une place dans le cirque). Et en plus le cirque est nomade mais c’est juste un clin d’œil.

      L’auteur évoque aussi son expérience dans une maison d’édition d’organisation tribale qu’il avait fondé.

      Je vois bien les GAEC ou autres structures agricoles comme des entreprises de type tribal avec une intégration forte des différentes composantes agricole en #permaculture qui font que les coûts et bénéfices ne seraient pas reliés à telle ou telle activité mais globalement à l’association. Et un tel groupement fournirait une base d’existence aux enfants de la structure.

      Je me demande à quel point les structures de la #paysannerie traditionnelle étaient tribales ? Il y avait une forte entraide mais la politique de « tout à l’aîné » ne va pas du tout dans ce sens

      cc @koldobika

    • Alors la politique de « tout à l’aîné », du moins tel que ça se pratiquait ici au Pays Basque, c’était justement pas « tout ». Ce que l’aîné·e (femme ou homme) récupérait c’était d’abord la responsabilité de la maison et des terres, pas la propriété. Le pouvoir de décision revenait en même temps aux maîtres jeunes (l’ainé·e et sa/son coinjoint·e) et aux maîtres vieux (les parents de l’aîné·e), mais la maison appartenait à la famille, élargie et transgénérationnelle. Ou plutôt c’est la famille qui appartenait à la maison.
      Les cadets avaient des choix plus restreints : épouser un·e aîné·e d’une autre ferme (mais statistiquement moins d’aînés que de cadets), le célibat dans la ferme familiale, le clergé, l’armée (cf. les « cadets de Gascogne », où on trouvait les mêmes structures familiales), l’émigration. C’était effectivement autoritaire et inégalitaire comme dit Todd, mais pas en terme de ressources matérielles.
      Après, pendant les périodes fastes, bon nombre de cadets ont aussi construits leurs propres maisons. Il faudrait que je reprenne un bouquin que j’ai sur ce sujet, pour pouvoir t’en dire plus.

    • En même temps si je comprends bien ton exemple, il y avait quand même une certaine propriété de fait à l’ainé (par rapport au reste de la fratrie) dans le sens où pour la génération suivante, ce sont forcément les enfants de l’aîné qui continuent le cycle.

      Mais j’ai l’impression que tant qu’il y a propriété privée, la question du partage ou non entre enfants, et dans quelles conditions, se pose.

    • J’aime bien ce passage :)

      Si le monde est sauvé, il ne le sera pas par des vieilles têtes avec des nouveaux programmes mais par des nouvelles têtes sans programme du tout.

      Pourquoi pas des nouvelles têtes avec des nouveaux programmes ? Parce que où vous trouvez des gens travaillant sur des programmes, vous ne trouvez pas des nouvelles têtes, vous en trouvez des anciennes. Les programmes et les vieilles têtes vont de pair, comme fouets de cochers et cochers.

      Le fleuve que j’ai mentionné plus tôt est le fleuve de la vision. Le fleuve de la vision de notre culture nous mène à la catastrophe. Des bâtons plantés dans son lit peuvent entraver son flux, mais nous n’avons pas besoin d’entraver son flux, nous avons besoin de détourner complètement son cours. Si le fleuve de notre vision culturelle commence à nous éloigner de la catastrophe et à nous diriger vers un futur soutenable, alors les programmes seront
      superflus. Lorsque le fleuve coule dans la direction que vous voulez, vous n’y mettez pas des bâtons pour l’entraver.

      Les vieilles têtes pensent : Comment faisons-nous pour faire cesser ces mauvaises choses ?

      Les nouvelles têtes pensent : Comment faisons-nous pour faire des choses qui soient comme nous voulons qu’elles soient ?

      cf. paragraphe 8 – Nouvelles têtes sans programmes

    • La question de la transmission me trotte dans la tête. Ça serait plus facile avec des biens communs gérés sur le long terme (forêts comestibles pour la nourriture, l’énergie, les matières premières) et un type d’habitat léger qui pourrait absorber facilement le grossissement de population si besoin est.

    • @nicolasm, je pense que ce qui peut aider la société à démarrer autre chose, à amorcer un nouveau départ , c’est que chacun puisse réaliser que la vraie richesse se trouve dans l’humain (à commencer par soi), l’échange, la solidarité, et non dans le PIB ou la croissance. Si « ca met du temps à démarrer », c’est que les gens sont trop occupés à travailler. Dans le nouveau départ, je verrais bien la possibilité de recréer l’abondance - la nourriture abondante, etc - à la place de la rareté artificiellement entretenue.

      #nouveau-départ #abondance #temps-libre #richesse #humain

    • On s’est mal compris, je disais que je trouvais que le bouquin mettait du temps à démarrer (justement j’ai pas trop accroché au passage sur le fleuve et les bâtons ;)

      Mais sinon oui, Daniel Quinn est un des auteurs qui m’ont le plus marqués, et ses bouquins sont très facile à lire malgré la complexité de ce qui est soulevé. Je recommande tout ses bouquins avant Beyond civilization qui sont Ishmael, Story of B (sur l’animisme) et My Ishmael (sur l’éducation et l’école). Dispo en anglais et en numérique sur le net si on cherche un peu.

    • La Taupe (@la_taupe) :

      Dans le nouveau départ, je verrais bien la possibilité de recréer l’abondance - la nourriture abondante, etc - à la place de la rareté artificiellement entretenue.

      C’est aussi ma vision. Si on est libéré de la préoccupation d’avoir à manger, et si les paysages qui nous nourrissent sont beaux et apportent une sorte de bien être (je ne sais pas vraiment comment dire, mais dans le sens ou le fait de voir du vert et de la vie améliore la guérison des patient.e.s d’hopital), alors peut être qu’on pourra espérer mieux. Mais ça ne sera pas suffisant. Ce sont toujours les paysan.ne.s qui crèvent en premier de la faim, donc le problème est aussi ailleurs, et c’est un morceau plus difficile à changer que la production de nourriture.

    • Edward Goldsmith (ou Teddy Goldsmith) a été l’un des principaux fondateurs de l’écologie politique et co-fondateur de l’ONG Survival international pour la défense des peuples indigènes .

      Le document Blueprint for Survival, dont il est co-auteur, - imprimé en France sous le titre de « Changer ou disparaître » - a été publié en 1972 dans la revue The Ecologist.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Blueprint_for_Survival

      It recommended that people live in small, decentralised and largely de-industrialised communities. Some of the reasons given for this were that:

      – it is too difficult to enforce moral behaviour in a large community
      – agricultural and business practices are more likely to be ecologically sound in smaller communities
      – people feel more fulfilled in smaller communities
      – reducing an area’s population reduces the environmental impact

      The authors used tribal societies as their model which, it was claimed, were characterised by their small, human-scale communities, low-impact technologies, successful population controls, sustainable resource management, holistic and ecologically integrated worldviews, and a high degree of social cohesion, physical health, psychological well-being and spiritual fulfilment of their members.

      #Edward_Teddy_Goldsmith #survival #blueprint #ecology

      http://www.teddygoldsmith.org/page3.html
      https://en.wikipedia.org/wiki/Edward_Goldsmith
      http://www.edwardgoldsmith.org/books/a-blueprint-for-survival
      http://alerte-environnement.fr/2009/08/17/changer-ou-disparaitre

      L’hommage d’Hervé Kempf à Edward Goldsmith :
      http://www.reporterre.net/spip.php?article527

  • La ferme de Zaytouna : lorsque la permaculture devient un business | La liberté de créer demain
    http://libertytocreatetomorrow.wordpress.com/2013/11/20/la-ferme-de-zaytouna-lorsque-la-permaculture-devi

    La ferme de Zaytouna, hébergeant aussi l’Institut de Recherche en Permaculture, est tenu par Geoff Lawton, un élève de Bill Molisson, le « pape » de la permaculture. J’étais donc très impatiente de découvrir cet endroit et d’y apprendre des tas de choses. Mais la déception a été à la hauteur de mes attentes !!

    #permaculture_critique

  • Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois
    http://www.bastamag.net/Bienvenue-dans-l-agriculture-de

    C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette #Agriculture_de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau (...)

    #Inventer

    / Agriculture , Biodiversité, Quelle agriculture pour demain ?, #Reportages, Emploi , #Agriculture_biologique, #Travailler_autrement, A la (...)

    #Biodiversité #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Emploi_

  • Rôle d’un certain type d’#élevage dans la résilience face au changement du #climat et au pic d’#énergie, dans deux textes qui se croisent :

    Bee keeping for the energy descent future, David Holmgren
    http://www.resilience.org/print/2011-01-27/bee-keeping-energy-descent-future

    This thought might make some permie purists feel a little smug as they grind and leach acorns for their daily bread, but the resilience of many of our cherished tree crops to climate chaos is not much better than annual crops, a point made (through gritted teeth) by my good mate Graeme Brookman at the Food Forest. (Lack of winter chill and extreme heat waves are having increasing impact on the yield from mainstay tree crops at the Food Forest.)

    Compared with annual crops, one disadvantage of tree crops is vulnerability due to specific seasonal conditions for fruit set and ripening. Long lead times and resources involved in planting and establishment of tree crop species and varieties adapted to emerging climates are also problematic.

    Diversity gives us a “hedge” against climate (and market) chaos, with some winners and some losers each season, but this value from diversity is most useful in small scale systems supplying a household rather than market systems where some degree of commitment to scale and specialisation is inevitable (even in a more localised world).

    Microclimate buffering of extreme weather conditions is another advantage of food forests but much of that buffering of heat scorch, frost, wind damage etc is restricted to the understorey. It is the tree canopy, especially in temperate climate systems, exposed to full sun that provides the greatest yields.

    Timber forests are more capable of dealing with the extreme weather and seasonal chaos than food forests. They grow fast when moisture and temperature allow but continue to slowly gain (dense) wood in all but the most extreme seasons. Ironically it is grasslands with grazing animals that might be one of the most resilient systems of land use in the face of climate chaos; these opportunistic systems mostly developed through the pulsing of ice age and interglacial over the last few million years. Animals represent storages that dampen the pulse while predators act to further moderate and protect the whole system. Hunter/gatherer and nomadic pastoralist cultures (at their best) incorporated this wisdom of nature to survive and thrive harsh climatic transitions of the past. This interpretation might be a bitter pill to swallow for vegetarian and vegan idealists wedded to the idea that the keeping of livestock represents the most destructive and unethical of our land uses. (They will have to console themselves with the fact that the obscenity of factory farming of pigs, poultry and cattle will be consigned to the rubbish bin of history in a post peak oil world.)

    Some of the historical advantages of pastoral farming and even nomadic pastoralism could also be important in the energy descent future. Animals (rather than machines and fossil fuel) do most of the work converting plant biomass into condensed and self-transporting storages of value to people. At the same time, they provide environmental services, such as vegetation management, fertility cycling, transport, companionship and even security.

    Now the issue of security is a big one. Many years ago a friend travelling through the Sudan noticed that no one kept chooks and that those who could afford to, ate powdered eggs from the EU. When he asked why no one kept chooks, the answer was that someone with an M16 rifle would come along and claim the chook as theirs

    The Resilient Farm and Homestead : An Innovative #Permaculture and Whole Systems Design Approach, Ben Falk

    1816, THE YEAR WITHOUT A SUMMER
    Resiliency planning, development, and operations require planning for worst-case scenarios, but we humans tend to have short memories indeed. We look back at the past with rose-colored glasses, perhaps a necessary psychological mechanism, but physically, it’s certainly a maladaptive one.
    “Those who forget the past are bound to repeat its mistakes.” The Year Without a Summer is a particularly informative planning example, as it highlights the effects of a wholly natural chain of events: volcanic eruptions. The year 1816 saw a killing frost every month of the year. People died in a snowstorm in July in northern Vermont. And this was all before human beings started really tampering with the climate in earnest. This was merely the result of a series of volcanic eruptions occurring the year before in 1815, many of them on the opposite side of the planet. A year without a summer is not “likely” to happen again—it’s guaranteed to. It’s merely a question of when, not if.
    As with any decision in life, we can plan for inevitable events, or we can ignore them and pretend that they won’t happen again. While the latter is certainly the modus operandi of the Modern Age, it’s not a terribly resilient way of engaging the future. So how to plan for the inevitable vagaries of Earth’s dynamic, plate-tectonic-driven influences (not to mention any other change agents such as global trade resource supply disruption)? The following strategies serve as a general overview. Write them off as tinfoil-hat approaches at your own peril:
    • Store months of food, preferably a year’s supply or more. It’s easy and not that expensive, and in the end it saves you money (food costs are always increasing).
    • Diversify, diversify, diversify. Note the crops that failed in 1816 in New England: vegetables and grains, annuals, fruits and nuts. Pastures, on the other hand, probably had a decent year, given that moisture levels remained high (evaporation stayed low), and the animals grazing on such pastures can handle frost easily enough. Grazing systems may have actually benefited from such a catastrophic year. That’s the power of diversity. Sure, you won’t live on meat and milk alone; that’s where the stored food comes in. Grains and beans from the year—or five years before—added to the animal-based diet would do wonders to round out the survivability of a year like 1816. Add some greens to the mix—kale, chard, arugula, and a host of other cold-hardy greens don’t care about a little frost. Now you have not only a survivable but a thriveable way to get through a particularly dynamic year like 1816. Whether it happens again in 2014 or 2114, it really doesn’t matter. You’re prepared. Your surplus can be sold or traded for value. You are a resource to your community if a food disruption only lasts a week or the entire growing season.

  • Paris Web - Le web fait pousser mes tomates
    http://www.paris-web.fr/2014/conferences/le-web-fait-pousser-mes-tomates.php

    La permaculture est un ensemble de pratiques, de principes, et un mode de pensée visant à créer une production agricole durable (Wikipedia). Design, planif, hacktivisme sont quelques uns des nombreux points communs entre le web et la #Permaculture. Comment mes connaissances web m’ont-elles permis d’appréhender les problématiques de Permaculture et comment celle-ci peut-elle nous apprendre à créer un #web de meilleure qualité ?

    Format
    Mini-conf
    Lieu
    Salle Moebius
    Date
    jeudi 16
    Heure
    10 h 50
    Durée
    15 mn

  • La permaculture, une dérive sectaire, pour celleux qui n’ont manifestement pas eu envie de chercher très loin

    http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3815

    Force ou farce ?
    Mais ces postulats de départ ne rendent-ils pas les contours du projet un peu flous ? Car loin des données théorisées ou scientifiques, ce modèle d’agriculture s’adosse à une doctrine philosophique, ce qui ne manque pas d’inquiéter nombre d’observateurs. Des universitaires, chercheurs, attachés au monde scientifique dénoncent cette méthode de culture qu’il désigne comme « un mouvement qui prétend proposer des alternatives à " l’agriculture productiviste" » [3]. Ils reprochent à la permaculture d’être une entreprise démunie de savoir scientifique et qui, par sa définition de « projet global de microcomunautés alternatives » [4], tend à devenir sectaire. Effectivement, la remarque mérite attention. Car, si certaines formes de culture permacole suivent un objectif de recherche concret (voir ci-dessous le Bec Hellouin), d’autres n’en tombent pas moins dans un esprit sectaire et, finalement, peu lié aux principes philosophiques de la permaculture (liberté, échange…). L’exemple le plus parlant étant certainement certains sites de woofing, où la recherche d’autonomie s’apparente parfois à un rattachement exclusif à un groupe clos qui fonctionne selon ses règles propres (le cas du régime alimentaire par exemple). La difficulté de ces initiatives permaculturelles est sans doute résumée par les propos de ce scientifique contre la permaculture : « Si l’intention sectaire n’est pas établie au départ, le risque de dérive sectaire, lui, existe bien » [5].

    On notera que le « scientifique » en question n’est absolument pas compétent dans le domaine et qu’il appuie sa critique de la #permaculture sur des pages web ...

    Pour des analyses critiques plus pertinentes voir le tag #permaculture_critique

  • One Path to Veganic Permaculture
    http://www.veganicpermaculture.com

    I was an Organic farmer when Organic was not cool. In 1988, I managed the transition of 200 acres with 9 vegetable and fruit crops from Integrated Pest Management to certified Organic. When Organic gained national and world-wide attention in the 1990s, I was moving towards “eco-organic” system management on my own farm in Montana, experimenting with strategies to increase plant, insect, and microorganism diversity and year-round soil cover, using living mulches and green manures.
    By 2004 I was evolving towards a more permanent organic agriculture in a new field on my Montana farm, practicing less and less tillage, experimenting with organic no-till, and bringing more and more wildness onto the farm.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=XYfZf5Nllsk


    (ça c’est du bluegrassroots :-) cc @nicolasm)
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=i3bzo_tFdIM

    Animals are not used in my veganic forest gardens, for food or for manure. They wander through and join the system as pollinators, biological managers, and consumers.

    All nutrition and sustenance in these forest gardens comes from fruits, nuts, vegetables, beans, grains, and mushrooms (like these high-protein shitakes growing in our California forest). Grains grow in a diverse polyculture with legumes and flowering herbs.

    For me, forest gardening makes ecological sense and veganic permaculture makes moral sense. About thirty percent of the surface of our earth is covered in temperate forest. Where people cut down forests for wood and to clear land for grain fields and livestock pasture, there is often erosion, soil loss, soil degradation, and certainly an enormous decrease in plant, animal, amphibian, microbe, and insect biodiversity. Many people in North America and Europe are designing and creating forest gardens now, based on northern hemisphere tree fruits and forest plants, such as cherries, apricots, wild and cultivated varieties of plums, pears, apples, mulberries, persimmons, walnuts, pecans, almonds, and chestnuts. Close your eyes and wander into this vision: small and large fruiting shrubs, such as raspberries, blackberries, blueberries, wild and cultivated varieties of currants, elderberries, serviceberries, buffaloberries, honeyberries, figs, and hazelnuts intermingle within the gaps of a fruit and nut tree canopy. Native wildflowers, wild edible greens (such as nettles), perennial herbs, edible mushrooms, annual vegetables, and perennial vegetables, such as Jerusalem artichokes, cover and shade the soil. Vines climb on trees and shrubs with fruits of hardy kiwis, grapes, and passionflower, hanging pendulous beneath the foliage. It is a 3-story food system, rather than an agriculture all on one plane, such as a grain or a tomato field. The main back bone of the garden is trees and shrubs, with ground covers of edible root, leaf, and annual fruit plants.

    Many trees and shrubs from my past organic farm’s orchard and native plant hedgerows flourish in all three forest gardens from California to British Columbia to Montana. There are also many new species! Some new species in my forest gardens include:

    Mulberries. There are at least 8 species of mulberry from around the world and north America. The mulberries in my California forest garden produce berries all summer long and into fall. One cultivar of the black mulberry (Morus nigra) from southwest Asia, produces 5 inch long berries and many pounds of sweet, tasty fruit per tree.

    Persimmon. There are 2 species of persimmon: a Japanese and an american species. The American persimmon (Diospyros virginiana) is native to the eastern US and is higher in nutrients (like vitamin C and calcium) than the Japanese persimmon. There is no need to ask cows to produce dairy products for us if we can get calcium from fruits, nuts, and vegetables. In fact, there is good evidence that many plants provide enough calcium to give most humans all the calcium they need for good health. The persimmons in my forest garden fruit late and extend our fresh fruit into January along with apples and dried versions of these luscious peaches.

    un petit diaporama qui va avec http://www.veganicpermaculture.com/eating-veganic.ppt


    et des infos techniques sur ce qu’elle appelle living mulch, c’est à dire la fertilisation et la couverture du sol par des fabacées http://www.veganicpermaculture.com/agroecology.html
    Elle, personne ne lui fera boire du soylent :-)

    #agroforesterie #permaculture #végéculture #veganisme #paysannerie

    • Ça a l’air vraiment intéressant, je m’étais pas arrêté plus que ça car pour l’instant je n’ai pas trop regardé du côté des engrais verts (ça me plaît pas de devoir acheter de grosses quantités de graines pour le mulch), et à cause du côté vieillot des photos et vidéos :)

      Je crois que c’est un bon mode de production pour les #légumes qui ne seront pas autoproduits sur de petites surfaces.

      Entre la production d’annuelles en bandes, et la forêt comestible qu’elle évoque, il y a aussi les polycultures de vivaces plus herbacées, qui compléteraient bien le tableau (aromatiques, feuilles, graines).

      Edit : et aussi je vois bien la culture d’arbres style noyers, châtaigniers et noyers en bande parallèles et dont les fruits seraient ramassés par des machines. Pareil pour des arbustes / arbres nains (cerisiers du Canada, argousiers) ramassés comme les framboises ou vignes. Bon c’est plus industriel mais quitte à utiliser encore un peu de pétrole ... car sinon ça sera réservé à celleux qui ont un bout de terrain, car le ramassage rend les coûts prohibitifs.

      (Et bien sûr l’élevage par défaut pour celleux qui veulent de la viande, du lait, et des œufs, ou les services rendus par les animaux)

    • Moi le côté vieillot des vidéos j’aime bien justement, parce-que c’est punk (c’est à dire fait soi même en faisant fi des modes normatives).

      Pour les mûriers je crois qu’il faut que tu trouves l’altitude optimale qui échappe à la fois aux limaces du bas et aux chevreuils du haut :-)

    • Je pensais plus aux services de « reset » par des poules ou des cochons. Parce que ce n’est pas parce qu’il y aura plus de bras disponibles qu’il faut retourner dans un système où les gens sont courbés toute la journée pour les sales besognes. Mais peut être que ça peut être remplacer par de la machinerie qui tournerait grâce à de l’alcool distillé à partir de biomasse.
      Jean-Pain j’ai du mal à le voir un peu généralisé car ça demande pas mal de main d’oeuvre j’ai l’impression, à part à faire de la production calibrée type SRC (short rotation coppice)

    • Le système Jean Pain ça ne demande pas plus de main d’oeuvre que celle que tu aurais pour le boulot hivernal de paysan, dont le boulot de bois de chauffage. C’est juste qu’à côté du bois de chauffe tu broies les rémanents et la broussaille pour en faire du compost, de la chaleur et du gaz. Là où avec un élevage tu préparerais de la litière (de fougère d’ajonc ou autre), tu entretiendrais les abris des animaux, tu gèrerais le fumier etc.

      Des gens pris toute la journée par des sales besognes, autour de moi j’en ai surtout vu dans des systèmes incluant de l’élevage, qui dans certains cas se voulait au départ être de l’élevage par défaut. Je me méfie de ça comme de la peste, je me sentirais plus tranquille dans un système végécole.

    • Effectivement pour se chauffer couper son bois ou faire du broyat pour le système Jean Pain ça doit être équivalent ou avantage au second.

      Je pense que si tu as vu trimer surtout à cause des animaux c’est à cause du contexte européen, car dans un scénario de retour massif aux champs et orientation végécole, ça risque de plus ressembler aux rizières qu’autre chose. Je me demande si l’énergie disponible permettra de faire de gros gains pour de petites quantités (comme pour le ramassage des noix ou des brindilles), car si ce n’est pas le cas, je préfère autant que les animaux fassent une grosse partie du travail à notre place.

    • Pour en revenir à la végéculture (désolé de faire dévier sur l’élevage à chaque fois), j’ai l’impression qu’il y a trois grands systèmes pour les légumes : le mulch (permaculture, pour petites surfaces), les engrais verts / mulch vivant, et la plantation serrée (biointensive). J’imagine que la biointensive c’est quand même limité a de petites/moyennes surfaces ? Je me demande comment font Eliot Coleman ou les jardins de la grelinette pour leur surface de maraichage gérée intensivement, j’ai pas regardé plus que ça.

      Je crois que c’était dans sa présentation powerpoint qu’elle montrait des analyses de sol (de son terrain j’imagine ?) où tous les indicateurs s’amélioraient sauf l’azote et elle faisait un commentaire comme quoi sans mulch vivant l’azote déclinait à cause des exportations des légumes. En biointensive il y a des légumineuses, mais je n’ai pas vu de commentaire ou de calcul sur le sujet, comparativement au compost qui a fait l’objet de calcul et d’une recommandation de proportion ? Dans la vidéo sur le compost ils mettent de la luzerne dedans, mais je ne sais pas d’où elle venait ?

      Dans Your Edible Landscape de Kourik, il plante les allées d’engrais vert vivace (trèfle), et il utilise une tondeuse qui rejette la coupe directement dans les planches de culture, c’est pas mal je trouve.

    • la #biointensive est effectivement conçue pour les petits espaces.
      Jeavons ne parle pas tant que ça d’azote, si ce n’est que sur bountiful gardens il recommande aussi de mettre quelques engrais verts là où on ne cultive qu’en été, et dans les tableaux centraux de son bouquin il recommande de faire suivre un HF (heavy feeder, légume gourmand en azote) par un LF (light feeder, par exemple navet, poivron, panais...) puis par un HG (heavy giver soit une fabacée).

    • super, merci beaucoup pour ce partage. Bonne idée des podcasts et documents audio pour aborder la permaculture. Ca m’aurait vraiment plu de voir ces documents audio en licence Creative Commons, pour favoriser des réutilisations futures de tout ce travail, comme : écrire un transcript pour chaque podcast, traduire les podcasts dans d’autres langues, etc.
      Je n’ai aucune expérience en agriculture et permaculture, mais ça m’a l’air très intéressant pour comprendre l’importance de la permaculture pour l’environnement et la santé.

    • De rien,

      Pour les licences oui une licence libre c’est toujours mieux, mais je ne sais pas si c’est dans l’esprit du site / de la conf car par exemple les vidéos seront vendues.

      Je ne sais pas si c’est la meilleure introduction à la permaculture, même si ça vient de la crème de la crème donc ça sera forcément intéressant. Je conseillerai plutôt des bouquins.

  • Programme libertaire pour une Europe exemplaire contre le sexisme et la précarité
    http://contre-la-precarite-et-le-sexisme.blogspot.fr/2014/05/programme-libertaire-pour-une-europe.html
    #élections

    1 Femelle, mâle, intersexué·e, uniques nous sommes

    2 L’unique, notre semblable, nous ne tuons pas

    3 La souffrance nous n’infligeons ni à l’être humain ni à l’animal

    4 Nous ne violons pas

    5 Nous ne dérobons pas

    6 Les faibles nous protégeons

    7 Notre autonomie et notre responsabilité nous forgeons

    8 Le mensonge et la délation nous nous interdisons

    9 Nos connaissances et découvertes nous offrons

    10 La planète nous respectons
    C’est une charte qui peut présider à l’éducation et aux échanges internationaux, bases d’une économie que nous appelons « libertaire » parce qu’elle s’oppose à l’économie dite « libérale ». En effet, en donnant libre cours à l’escalade des prix et au jeu des chiffres, l’économie libérale emprisonne les esprits et tue ou blesse les corps. En emprisonnant les prix, l’économie libertaire libèrera les esprits et nourrira les corps.
    Nous intégrons également « les dix principes de l’agriculture paysanne » à savoir :

    1 : répartir les volumes de production afin d’accéder au métier et d’en vivre.

    2 : être solidaire des paysans et paysannes des autres régions d’Europe et du monde.

    3 : respecter la nature.

    4 : valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares.

    5 : rechercher la transparence dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles

    6 : assurer la bonne qualité gustative et sanitaire des produits.

    7 : viser le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations.

    8 : rechercher les partenariats avec d’autres acteurs-actrices du monde rural.

    9 : maintenir la diversité des populations animales élevées et des variétés végétales cultivées.

    10 : raisonner toujours à long terme et de manière globale. »

    Pour installer cette nouvelle économie, il faut que la création monétaire ne soit pas une source de profit pour un petit nombre mais un service public au bénéfice de la collectivité planétaire.

    • Ça marche pô.
      Perso je trouve ça un peu niais. Alors comme mon humeur elle est pas sympa, j’écris à la légère.
      Le mensonge c’est juste impossible a interdire, puis c’est vachement utile dans la vie de tous les jours. Puis, je vous épargne la critique classique porté sur Kant ? Non, je vous l’épargne pas : vous caché un juif, on vous demande si vous hébergé un juif. Vous faite pas de délation, ok, mais vous avez pas le droit de mentir, alors vous dite quoi ? Une alternative c’est de dire qu’il y a des personnes dont on estime (soi) qu’elle mérite la vérité, et d’autres pas. Ou la la, mais ça fait peur, la, de la subjectivité ! mon dieu ! Bah c’est la vie.
      Connaissance et découvertes nous offrons... ah ben non, mais moi, c’est mon boulot, dirons les uns, puis les autres, ils rigolerons bien, parceque eux aussi ils ont du boulot, mais pas dans ce domaine, donc eux ils offrent pas ? hein ? Cool.
      La planète nous respectons ? Heu, ouai, et même que « respecter » tous les industriels le font, je dirai même qu’ils ont un comportement responsable, la preuve ils ont signés....
      Solidaire des paysans ? non mais, heu, et les autres non ?
      Puis on a de nouveau « la nature »... cette fois, un vocable, qui n’est certainement pas un des plus disputé et aléatoire selon les cultures locales...
      « Valoriser les ressources abondantes... » ah eu, non mais « ressource » vis a vis de qui ? Des humains ? Non parceque y’a des trucs qui sont vachement utile a d’autres espèces que nous et qui pour eux, c’est un peu « just »... non mais on s’en fou, ils « souffrent pas », zont pas de système nerveux... ah ! oui, c’est vrai tient.
      Bon, puis a deux reprise on a « autonomie » qui revient, mais bon, je suppose que ça aussi, c’est très clair pour tout le monde.

      Etc... chacun selon ses sensibilité trouvera beaucoup a redire. C’est le problème des « programmes » et franchement, j’ai un peu de mal a y voir qq.chose de libertaire. On fait un truc collectivement, qui a un sens local pour nos prise de décisions... ou c’est déjà décidé a l’avance ?

    • @nicolasm : respecter la nature ou la planète c’est veiller à ne pas trop perturber leurs équilibres, non ?
      Un exemple : dans mon jardin, les laitues sont assaillies par les limaces. Deux fois par jour, je passe pour ramasser les limaces et les mettre dans le fossé qui borde le chemin voisin. Je sais, ça peut paraître con, mais :
      D’une part, je ne vois pas pourquoi je massacrerais ces limaces d’un coup de talon rageur (et puis ça gicle partout quand tu les écrases, ces bestioles, je le sais pour l’ayant fait quand j’étais gosse).
      D’autre part, je me refuse à utiliser les granulés qui non seulement feront crever les limaces mais aussi les prédateurs qui s’en nourrissent, granulés contenant des molécules de synthèse qui empoisonneront fatalement le sol plus tard.

      Je préfère largement perdre quelques laitues que je peux d’ailleurs remplacer rapidement par les nouveaux plans qui poussent dans ma pépinière (en plus j’en avais semé un vrai « paillasson ») que de faire crever quelques pauvres limaces qui elles-mêmes pourront servir de repas à quelques hérissons de passage, ainsi que de perturber la vie bactérienne du sol avec du métaldéhyde ou autre poisons chimique.

    • Je n’aime pas la notion de respect, car ça me semble une notion dynamique dans une société. Quelque part le souhait de respecter prend en compte la situation à l’instant t et pas ce qu’il y a eu avant. Or pour la planète il n’est plus tant de respecter mais plutôt de dépolluer, ramener la vie dans les sols, stopper l’érosion, etc. Des notions beaucoup plus concrètes (et interventionnistes, ça c’est une position que j’assume).

      J’aime bien ton angle des cycles (pour la planète), mais alors là le respect ça veut dire quoi ? Qu’on en rajoute pas trop ? Ou alors marche arrière toute pour revenir à des cycle du carbone, de l’azote, et sûrement d’autres qui soient compatibles (avec quoi ?). Les activités agricoles humaines génèrent autant d’azote que les systèmes vivants non anthropiques. Est-ce que le « respect de la planète » veut dire passer par une fertilité non industrielle (qui est basée sur le gaz) ? C’est bien vague comme formulation pour quelque chose aussi important et qui peut avoir autant d’impact sur les activités humaines.

      Pour le « respect de la nature », outre que je n’aime toujours pas la notion de respect dans ce contexte, je ne sais même pas ce que veut dire la nature (enfin je m’en suis fait une idée après m’être creusé la tête et pondu un texte imbittable http://madeinearth.wordpress.com/2010/05/21/la-nature).

      Pour tes limaces tu as bien du mérite. Perso dans mon éthique je devrais les donner à manger à de la volaille mais pour l’instant je n’en ai plus, et quand je vois qu’elles s’attaquent à mes jeu.nes plants d’arbre, je fais un carnage. D’ailleurs une étude expérimentale a montré que jetés à plus de 20m les escargots reviennent rarement, alors que jetés à 5m ils ont été compté en moyenne trois fois en 6 mois (donc revenus en moyennes 2 fois).

      Je pense que les grandes questions à se poser en tant que société serait de savoir quelle place pour l’humain⋅e dans les écosystèmes : rémédiation à grande échelle pour améliorer la santé écologique (stockage de carbone dans le sol, reforestation, cycle de l’eau remis en route, biorémédiation des polluants ...) avec au passage une gestion utile (agriculture, carburant, fibres ...), ou alors intensification écologique de nos pratiques agricoles (cf #biointensive) pour laisser plus d’espace au monde non humaine (concept de zone 5 en #permaculture).

      Quels objectifs pour l’utilisation des terrains pour nos activités : arrêts des polluants rémanents, reforestation, augmentation du % d’humus, corridors pour la vie animale, arrêt de l’érosion, ... par quels moyens, quels types d’agriculture, avec quelles conséquences ?

  • Le mythe végétarien — Santé et Bien-être — Sott.net
    http://fr.sott.net/article/4030-Le-mythe-vegetarien

    Ceci est une synthèse des arguments présentés dans le livre de Lierre Keith. Elle nous offre plus qu’une simple critique du régime alimentaire vegan (en déconstruisant les arguments utilisés par les vegans du point de vue moral, politique et nutritionnel), elle critique tout le système industriel de produc- tion d’aliments (des plantes et des animaux) et elle explore les liens entre le type d’alimentation et société, les impacts sur la biodiversité, les conditions de vie des civilisées et des non-civilisées, les ressources énergétiques, les intérêts corporatifs et l’évolution des politiques alimentaires.

    #véganisme #primitivisme #agriculture #permaculture #anticiv

    • et puis y a un truc dont ça ne parle pas, en opposant agriculture/civilisation d’un côté et chasse-cueillette/primitivisme de l’autre, c’est de l’horticulture, qui n’a pas tous les défauts sociaux, politiques et écologiques de l’agriculture. cf les thèses de Jason Godesky http://theanarchistlibrary.org/library/jason-godesky-thirty-theses#toc9
      Hemenway en cause un peu ici aussi http://www.patternliteracy.com/203-is-sustainable-agriculture-an-oxymoron

    • J’ai pas trop compris le concept du site qui publie ça :
      http://fr.sott.net/page/1-A-Propos-de-Sott-net
      +
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Laura_Knight-Jadczyk

      Mmmh. Je pars avec un à priori douteux.

      Tous ses arguments sont appuyés par plusieurs sources scientifiques faibles et crédibles, disponibles dans son livre. J’ai décidé volontairement de ne pas reproduire les références pour ne pas allonger le texte. Le but de ce texte est de stimuler la réflexion. Si vous voulez contre- argumenter de manière complète, lisez son livre et évaluer ses références par vous-même.

      Ce qui est totalement faux puisque le texte aurait pu être mot pour mot le même, mais avec des mini-numéros + un bloc de notes de bas de pages indiquant toutes les références. Le texte lui-même n’aurait pas été plus long, mais on aurait eu les références.

      Par ailleurs c’est typiquement la stratégie de la mouvance complotiste : je vous file un gros pâté sans références, et si vous n’allez pas lire par vous-même les 40000 pages qu’il faut pour contre-argumenter, c’est que vous faite partie des méchants.

      Bon désolé de cet apparté, car le sujet est évidemment intéressant et sur le sujet lui-même je partais plutôt avec un à priori positif. :)

    • @koldobika : sur la comparaison anatomique, elle fournit un tableau qui indique des caractéristiques des humain⋅e⋅s, chien et herbivore et les deux premiers sont souvent identiques. J’y attache pas spécialement d’intérêt mais au moins ça contrebalance les schémas opposés des végés (qui ne prennent pas en compte certaines caractéristiques propres au genre humain qui sont la chasse et la cuisson, dans leurs analyses).

      Pour la côté civilisation vs primitif, je pense que c’est plus une déformation du résumé que le livre.Il est « souvent » question de permaculture par exemple.

      @rastapopoulos : il me semble d’ailleurs qu’il y avait eu une polémique sur les sources du livre, genre ça renvoyait à des sites ou wikipédia des fois, mais dans mes souvenirs c’était juste un peu mesquin.

      Mais perso je trouve le livre assez bien car finalement si on enlève les parties où elle règle ses comptes avec ses ancien⋅ne⋅s camarades, je trouve vraiment qu’elle élève le débat en prenant le mal à la racine.

      PDF ici : http://en.bookfi.org/book/1488669

    • Oui, mais de toute façon c’est une voie un peu stérile, car des qu’on s’accorde sur le singe après les différents bords y collent leur propre vision (y a celleux qui sont frugivores pour faire comme les grands singes, celleux qui sont VG pour faire comme les grands singes, et celleux qui citent des études sur les animaux mangés par les grands singes)

    • De toute façon la question n’est pas ce que font les autres, ou même mon voisin, mais ce que l’on fait soit. Et une description anatomique de soi, ne force a rien en terme de choix éthique (sauf allergie et carence évidemment, mais ce n’est pas de choix que l’on peu faire justement).

    • http://vegetarianmythmyth.wordpress.com/vegan-permaculture-ecovillages-busting-keiths-myth-onc

      As stated elsewhere in this blog, humans have evolved many ways to renew topsoil with no or minimal non-human labor; some of these many methods are used alone or in combination and include crop rotation, companion planting, ley farming, composting, using human waste, green manure, and other ways. In farming, there is no necessary connection between renewal of topsoil and grazing animals whatsover– let alone killing them and/or using their products. We need to talk about this if we are to move forward in our pursuit of minimal animal destruction and maximally sustainable agriculture. It is not for lack of means, but for lack of interest and education, an abundance of misinformation, miseducation, and propaganda, that there is not wider action being taken regarding animal-free farming.

      Lierre Keith’s “vegetarian myth” is a myth. To be vegan in a healthy, ecologically sustainable way is entirely possible. In some ways, this blog isn’t needed to challenge and debunk Keith’s book– the mere existence of successful, thriving, vegan permaculture establishments, all over the world, effectively overrides almost all of Lierre Keith’s major theses in The Vegetarian Myth. This includes New Jersey’s Honeybrook Farm, one of the oldest, successful, and well-regarded CSAs in the US. In the UK, farms can even obtain Stockfree Organic certification for their products. Keith does not talk about any of this in her book. It is unclear as to whether she just doesn’t know about vegan permaculture (this is hard to believe), or she is avoiding a confrontation with its reality for the sake of justifying her wide-ranging biases.

    • Comme d’habitude c’est un dialogue de sourd, avec à une extrémité des #végans qui disent que manger de la viande ce n’est pas bon pour la santé, que l’élevage détruit les sols et affame les pauvres ; et de l’autre des omnivores qui disent que le véganisme détruit la santé et les sols.

      Les végan⋅e⋅s qui disent qu’il peut y avoir un mode de vie végan sain et écologique doivent aussi reconnaître qu’il existe des schémas de production et de consommation de viande qui peuvent être écologiques et sains. Et il faut que les omnivores admettent qu’il y a des méthodes végé de production qui peuvent être écologiques.

      Encore une fois pour moi le clivage est plus sur le mode industriel vs non industriel (avec avantage à la végéculture sur les petits espaces, et à l’élevage sur les grands). Mais je pense que la radicalité du véganisme et des réactions épidermiques chez les omnis en font un débat souvent peu intéressant.

  • Je suppose que certains pourrons éclairé mes lanternes sceptiques :) Par principe j’aurai tendance a soutenir l’agro-écologie, après j’aime bien en général les approches sceptiques (bon par contre j’ai souvent peu aimer certains aspect de l’AFIS qui parfois me semble réellement anti-écologiste). Du coup, je cherche des avis éclairé sur cet article :
    http://afis-ardeche.blogspot.fr/2012/09/humanisme-notre-visite-chez-des.html
    Il s’agit d’une enquête d’une AFIS locale sur la base « communicante » de l’agro-écologie (si ça peu aider certains a avoir un avis plus distancier des critiques, mais je pense que les échanges de point de vue sont toujours intéressants).

    Je pense a @nicolasm en particulier, bien que j’imagine qu’il n’est pas le seul sur l’affaire, en ayant lu quelques autres.

    Après, perso, l’article me semble quand même assez objectif au final sur ce cas particulier.

  • Une des présentations les plus inspirantes et importantes que j’ai vues, par Eric Toensmeier. Son but est de combattre le dérèglement climatique et l’#injustice_climatique par l’#agriculture. La première partie évoque différents types d’agricultures qui stockent du #carbone dans le #sol, et dans la seconde partie il évoque certaines stratégies pour essayer d’en faire un gagne pain.

    Eric Toensmeier - Regenerative Farming - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=dCzobbV7g5c

    La Regenerative Agriculture (ou farming) est une agriculture qui permet d’améliorer la santé écologique des systèmes cultivés, au lieu de la dégrader comme c’est le cas actuellement. Je n’ai pas trouvé de bonne traduction en français (comme souvent). Peut être agriculture aggradatrice mais c’est plutôt moche. En tout cas c’est ce que j’ai l’intention de faire à petite échelle sur le terrain pour notre consommation perso, et peut être à plus grande échelle, un jour ...

    Article lié :
    http://www.perennialsolutions.org/carbon-sequestering-agriculture-global-warming-solution-piece-re

    #permaculture #jardinage #climat

    • Un des points importants c’est la limitation de la marge de manœuvre pour le choix des espèces à faire pousser à cause de la commercialisation (qui va acheter des choses bizarres inhabituelles) ou l’équipement. Les solutions à ce problème sont l’#autoproduction à petite échelle, et l’élevage à grande échelle (les animaux mangeant les espèces bizarres intéressantes d’un point de vue agro/éco/nutritionnel). Et sûrement des solutions intermédiaires comme les #AMAP où les maricher⋅e⋅s ont plus de latitude sur l’aspect du produit, mais pas forcément tellement de marge au niveau espèces bizarres.