• ON NOVEMBER 20, 2021, a controversy erupted in the Australian #permaculture network. | by Russ Grayson | PERMACULTURE journal | Dec, 2021 | Medium

    It started with permaculture co-founder, David Holmgren and his partner, Su Dennett, participating in the November 20 rally in Melbourne against the proposed Victorian government legislation on pandemic emergencies and #Covid19 #vaccine mandates, including requirements for worker vaccination in certain industries. They were at the rally of the following Saturday.

    Pas lu plus que ça

    #permaculture_critique

    • Ça fait plaisir @nicolasm de te revoir par ici !
      Mais pourquoi je me suis tapée cette vidéo naze, t’as pas mieux comme nourriture ?

      Ah aha on a l’impression que le gars a rien lu du tout, comme beaucoup de personnes qui ont fagotés la permaculture pour leur égo. Fukuoka réduit à lancer des boules d’argile avec du riz dedans … je me souviens surtout dans « La révolution d’un seul brin de paille » de ses tentatives et recherches sur la complémentarité seigle/riz et des résultats concrets qu’il a obtenus. Par contre Dumont qui a œuvré pour l’industrialisation agricole puis défendu la simplicité alimentaire et l’écologie je vois pas ce qu’il fait dans l’histoire de la permaculture.
      Pas un mot sur le principe de la stabilisation d’écosystème de toutes tailles pour les livres d’Holmgren et Mollison où la permaculture ne serait pas économe d’espaces. raaa mais juste naaann

      J’ai lu ces livres en 1996, j’ai arrêté d’échanger sur la permaculture parce que je ne suis pas du tout à l’aise avec ce genre d’allumé qui pullulent et mélangent absolument tout comme la médecine allopathique qui serait la médecine qui soigne et les jus de légumes de l’ésotérisme :/ comme les écovillages qui tournent le dos à la science, genre kiboutz de gauchistes, mais c’est pas interdit, ils ont le droit de faire ça… et bien sur l’idée de passer le tracteur ou de retourner la terre reviendra dans la permaculture, mais non, l’idée c’est pas du tout ça. De quels anciens parlent-ils ?
      C’est un boulgui boulga de n’importe quoi avec une plaidoirie pour les techniques d’avant comme le motobinage du « jardinage à l’ancienne », pff, j’ai encore des vieux disques des années 50 pour vanter les produits de merde déversés dans les jardins de ces fameux jardins retournés entièrement et arrosés au roundup et aux engrais d’AZF.
      Il finit par avouer se bouffer des nuggets et des chips bien dégueu de chez Lidl vu qu’en face y’a des écolos méprisants révolutionnaires qui ne pensent qu’à lutter contre Monsanto et seraient des égoïstes ésotériques qui ne voient que leur bien être dans la permaculture.
      Bref, c’est un truc d’occidentaux barrés alors que dans les autres pays « ils ont qu’une envie c’est sortir de la permaculture puisqu’ils vivent dedans de force », faudrait savoir …
      J’ai vraiment l’impression qu’il y a des mondes avec des fossés gigantesques entre les baratineurs de YT et ceux et celles qui s’appliquent à faire de la permaculture.
      Ça m’intéresse vraiment la critique de la permaculture, et il y a des choses à dire, notamment sur la notion de non travail et ce qu’elle signifie, mais au moins appuyée par les connaissances et les expérimentations nombreuses qu’il y a actuellement !

    • Bé après ya des trucs intéressants aussi, quelque soit sa (mal)connaissance des auteurs de base (qu’il à l’air de connaitre mieux que beaucoup de gens quand même). Son horreur de la politique est vraiment horrible, débile et souvent incohérente même, mais dans le même temps le mec fait vraiment du bio au final et avec de gros rendements, en utilisant bien mélange agro-syvlo. Ya pas mal de conseils très bien dans ses vidéos concrètes, et aussi d’explications bien fichues (courtes et qui disent l’essentielle) de comment se nourrissent les plantes etc.

      Le fait que « la permaculture ça marche pas », même si dit grossièrement, ya quand même l’idée que pour beaucoup ils ont trois courgettes savoureuses avec une immense terrain, bah c’est pas ça qui va nourrir le monde. Car le but c’est quand même de montrer (et le faire) qu’on peut nourrir réellement les gens, et pas juste trois riches, sans faire des trucs horribles. C’est pas le tout de parler juste théorie, faut le prouver, le démontrer. La ferme du Bec Helloin qui est the exemple montré partout, c’est l’exemple typique du truc qui marche pas, et doublement même, fonctionnant avec plein de stagiaires gratuits puis vendant super cher à des restos de bourges. Si on s’accorde que le but c’est bien de nourrir la population déjà-là, càd plein de gens en cité HLM, plein d’urbains, etc, et sans faire trop de malthusianisme (genre « bah c’est simple faudrait diminuer la population comme ça ça marcherait »), et bien dans ce cas la conclusion c’est effectivement que ça ne marche pas, la plupart des exemples de permaculture actuels (encore plus là chez nous, avec notre climat et notre espace dispo, pas à l’autre bout du monde).

      Sans parler de tous les liens avec biodynamie etc, qui ne sont pas du tout inventé par lui. Quand on traine autour des trucs permas, que ce soit sur les forums, ou IRL (groupe transition etc), bah oui c’est effectivement prégnant. Moi non plus ça me plait pas du tout les conneries ésotériques dans le genre steiner etc, car c’est pas juste un truc perso sans danger. C’est toujours pareil, c’est comme la médecine : si on porte un cristal pour être aligné avec les shakra, mais qu’à côté on se soigne avec un truc réellement prouvé (que ce soit un cachet ou une plante hein, du moment que c’est réellement prouvé pour l’affection du moment), très bien. Mais si c’est pour refuser un vrai remède, croire que le cristal va protéger du cancer, ce genre de connerie (déjà entendu perso !), bah ça met la vie des gens en danger. Et donc en agriculture, pour nourrir les gens, ça doit être pareil : ni des trucs ésotériques, ni des trucs juste théoriques qui ont l’air sympa, il faut avoir prouvé de manière reproductible (méthode scientifique) que ça marche et qu’on peut nourrir une grande quantité de personnes, avec de moins en moins d’espace possible (très malheureusement).

      Mais bon dire que chercher à se nourrir avec plus d’autonomie et sans merde « ça a surtout rien à voir avec la politique, on se bat pas contre le capitalisme », … etc. Gasp, et ça donne pas envie de suivre ce mec du tout, moi c’est ce point là qui m’a rebuté le plus.

    • Le problème soulevé c’est bien toujours celui de l’ignorance et de la croyance aux miracles. L’engouement pour la permaculture depuis début 2000 a été une lubbie, une sorte de mode citadine avec laquelle rhabiller de théories fumeuses tout·es celleux qui font de l’agriculture ou du jardinage (ce qui est bien différent) et où la permaculture a été prise comme fourre tout idéologique.

      Pour moi, la permaculture quand elle n’était pas à la mode, c’était vraiment une approche neuve de notre rapport humain au monde, une expérimentation In Vivo qui n’était pas appelée à devenir le pilier de débats dichotomiques vains. Remettons les choses dans leur contexte : l’agriculture intensive sans compter le hors-sol représentent 90% de la SAU la dominance d’aujourd’hui, le bio en france c’est à peine 4% des grandes cultures dans laquelle la permaculture ne peut même pas être comptée car elle ne représente pratiquement rien.

      Je ne suis pas fan de la ferme du Bec Hellouin, qui tourne grace à beaucoup de main d’œuvre qu’il faudrait rémunérer, rapport au politique et à l’exploitation humaine. Et la permaculture demande comme le bio beaucoup de main d’œuvre, pourquoi refuser de penser à cela et payer correctement sa nourriture. Je suis ravie de voir qu’il y a des lieux d’expérimentation et qu’il existe de grandes fermes où l’on a cessé d’arracher les anciennes haies de fruitiers qui bordaient les champs et ou les engrais verts sont largement utilisés parce que la permaculture est vraiment penser pour respecter un ecosystème, pas pour l’épuiser. Je m’en fous que ce soit 100% perma, il y a des grands principes qui sont inaliénables : le mulch pour recouvrir les sols, la place des animaux, le fait de ne pas retourner la terre et de réapprendre à écouter la nature, la connaitre.
      Parfois certains vourdraient faire un jardin à l’ombre totale ou bien j’ai entendu des citadins d’une AMAP s’étonner que les radis poussent dans la terre. Quand 99% de la population en est à un niveau si bas de connaissance des paramètres naturels, tu peux que tenter des trucs qui ressemblent à de l’ésotérisme pour les aider à comprendre ce qu’est un cycle de vie. Allonge toi et ferme les yeux au soleil puis va te mettre à l’ombre et ressent si l’énergie solaire passe cette fois … ben ouais, c’est éducation niveau zéro, on peut imaginer l’incapacité totale à envisager un autrement si on ne sait même pas que l’eau mouille ou que certaines plantes sont des indicateurs du sol. Si les vieux paysans prennent la terre dans leur main, la regardent et l’effritent pour « sentir » de quoi elle est faite, ce ressenti on lui colle maintenant le terme d’ésotérisme parce qu’on est juste incapable de faire le lien sensible de connaissance et d’expérience et parce qu’il n’y a pas toujours besoin de faire appel à un laboratoire « scientifique » pour savoir si ta terre est morte ou combien elle contient d’argile. Je rejette rien du scientifique, je remarque que ces validations arrivent après, pour valider ou invalider, pour accompagner des expérimentations et le désespoir aussi qui est un moteur pour chercher différemment que dans le productivisme à court terme.

      Donc, je dis bien écouter la nature, l’observer, reconnaitre les signes de ce qui va s’améliorer, se tromper aussi, s’appuyer sur des résultats concrets et scientifiques why not, mais je ne vois pas pourquoi d’autres façons de faire plus expérimentales, sensibles qu’on taxe d’ésotériques seraient à bannir. Les courants bio anthroposophes ou biodynamiques qui sont fustigés c’est pas tous des gens idiots qui te disent de ne pas aller à l’hopital quand tu en as besoin. Le risque c’est de croire n’importe quoi parce que le fanatisme abruti l’esprit, mais c’est pas du à la permaculture. Les fanatiques de l’engrais chimique et du tracteurs sont bien plus dangereux. La plupart des potagers de particuliers semblent regorger de ces merdes qui s’écoulent ensuite dans les rivières. Mais je voudrais qu’on distingue le particulier de la politique agricole menée à grande échelle.

      Tu dis :

      Le fait que « la permaculture ça marche pas », même si dit grossièrement, ya quand même l’idée que pour beaucoup ils ont trois courgettes savoureuses avec une immense terrain, bah c’est pas ça qui va nourrir le monde. Car le but c’est quand même de montrer (et le faire) qu’on peut nourrir réellement les gens, et pas juste trois riches, sans faire des trucs horribles.

      C’est une caricature du discours tenu par les exploitants agricoles de la FNSEA ? en général ça permet de dénigrer la permaculture pour dénigrer l’ensemble du bio. Fukuoka produisait largement plus que l’intensif, pour ces agrumes (certes au bout de plusieurs essais foireux sensibles et expérimentals) et aussi pour son riz, c’était pas un divertissement.
      Et donc entre un jardin de 60m2 en permaculture et une terre agricole de 100ha y’a quand même pas la même approche. Pour fournir de quoi manger à tout le monde, il y a d’abbord pas mal de combats à mener avant et l’ennemi c’est certainement pas la permaculture. Peut-être qu’on voudrait lui faire porter ce fardeau d’inconséquences diverses.

      Tu dis aussi

      Et donc en agriculture, pour nourrir les gens, ça doit être pareil : ni des trucs ésotériques, ni des trucs juste théoriques qui ont l’air sympa, il faut avoir prouvé de manière reproductible (méthode scientifique) que ça marche et qu’on peut nourrir une grande quantité de personnes, avec de moins en moins d’espace possible (très malheureusement).

      Mais la terre c’est justement pas une machine sur laquelle appliquer un algorithme reproductible, c’est vivant, ça bouge sans cesse, y’ a des personnes qui y habitent ou pas, avec leurs habitus, un climat qui change chaque année, des terres qui se désertifient, des réponses différentes suivants les biotopes, la taille de la structure etc. La plupart des recherches scientifiques (ça commence à changer à l’INRA) sont basés sur le rendement, qui par essence est à court terme, et c’est aussi ça qui nous a foutu dedans en ne prenant pas en compte un ensemble plus large, laissant s’épuiser les sols et la vie. La permaculture n’est pas forcément « efficace » immédiatement ni l’unique réponse à l’appauvrissement des sols d’autant que ça peut être long de comprendre un terrain pour y appliquer ses principes, mais c’est un apport important pour requestionner plus globalement le monde, notre rapport à la nature et au politique.

      @odilon

    • Hou ça fait plaisir de voir des discussions :)

      J’ai partagé car ça me parait intéressant de voir la vision de la permaculture de ceux qui en font la critique. Bon en général c’est des meilleures critiques que ça sous #permaculture_critique. Sinon j’ai partagé des trucs sur Holmgren plus sympas ces temps ci :)

      Il est clair que le gars a une vision biaisée par les interactions qu’il a eues avec le milieu permaculture français. Donc certains points sont certainement bien vus (peu de connaissance, un je-sais-toutsme vis à vis des jardiniers ou agriculteurs, un gloubiboulga informe et parfois saupoudré d’ésotérisme ...), mais on ne peut pas imputer ça au concept de permaculture. Là il fait des erreurs d’interprétations grossières sur Holmgren (je le cite : « The deliberate design of a new sprirituality that reflects ecological realities may be an unrealistic and dangerous extension of the #permaculture agenda »).

      La permaculture c’est de l’architecture de paysages, et dans le cas du maraîchage, le système est déjà trop simplifié pour que la permaculture apporte beaucoup de chose en tant que tel. Pareil pour des exploitations agricoles classiques. Quand tu dépouilles la permaculture de son design, il va rester quelques principes généraux (on évite les pesticides, la monoculture ...) et des techniques (buttes, mulch ...). Qui ne seront pas forcément adaptées à la situation (j’ai partagé des articles sur les inconvénients du mulch par exemple).

      Là où la permaculture est intéressante, c’est sur du design d’une maison avec un jardin, ou d’une ferme qui intègre plusieurs production.

  • Une Ferme d’Avenir qui peine à convaincre
    https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/montlouis-sur-loire/une-ferme-d-avenir-qui-peine-a-convaincre

    En quatre ans, cet ingénieur parisien – spécialiste de l’eau – est devenu un chouchou des médias. Avec le soutien de Nicolas Hulot et du paysan-philosophe Pierre Rabhi, il a créé le réseau des « Fermes d’Avenir » sur le modèle de celle de Montlouis. Depuis le 11 avril, le documentaire qu’il a inspiré – « On a 20 ans pour changer le monde » – suscite la curiosité au cinéma. Maxime de Rostolan y professe que « l’#agroécologie peut être plus rentable que l’agriculture conventionnelle » Mais, aujourd’hui, le premier syndicat des agriculteurs dénonce un leurre médiatique par la voix de son instance départementale (l’UDSEA 37).
    Dans le dernier numéro du journal Terre de Touraine, le technicien du syndicat, Jean-Yves Chauveau, décrypte les derniers chiffres d’exploitation de la microferme de la Bourdiaisière. Il en arrive à la conclusion qu’avec un déficit annuel de 60 à 90.000 €, le projet de Montlouis est « un échec flagrant » et que son modèle n’est « ni reproductible, ni durable ». « L’erreur de départ de Fermes d’Avenir n’est-elle pas d’avoir voulu faire seulement avec des techniques qui relèvent plus du jardinage où le temps de travail ne compte pas ? », s’interroge Jean-Yves Chauveau.
    « C’est vrai, les chiffres d’exploitation de La Bourdaisière ne sont pas bons. Mais, sans les aides publiques, beaucoup de fermes conventionnelles seraient aussi déficitaires », rétorque Maxime de Rostolan en soulignant la « distorsion de concurrence » qui existe aujourd’hui entre l’agroécologie et « l’#agriculture chimique ».

    #permaculture_critique #micro-ferme

  • If you don’t want Open Source Permaculture, FUCK YOU - Main - Feralculture Community
    https://forums.feralculture.com/t/if-you-don-t-want-open-source-permaculture-fuck-you/2976

    That is the meaning of Open Source — readily available and usable, not people like you whining that everyone should be able to charge 2k for a PDC. They could charge 10k for all I care, if Permaculture knowledge was Open Source. Right now they’re not charging for quality of instruction, for quality of experience, for intelligence and presence and the great activities happening at their place, they’re charging for secretive knowledge and the cumulative lack of Open Source work of the permaculture community, which comes with a great cost to the world.

    In short, they’re charging for a great cost to the world. Anyone who doesn’t understand P2P culture and economics, and the power of Open Source, doesn’t understand this.

    So they need to understand, because that is the future, not charging money for knowledge that is meant to make the world a better, more fertile and more powerful place, with more social and ecosystem value, as well as economy and activity value to go around for everyone.

    That the Permaculture Institute of San Francisco are being relatively good guys does not change this situation. They are just being relatively good guys within a broken model, and it’s ultimately meaningless as long as they don’t Open Source their knowledge.

    They can charge as much or as little as they want for [actual Permaculture work and services].

    The difference lies in the fact that when you teach about improving the world and the standard of living for all beings, and you teach ethical principles of sharing and so on, but at the same time you need to maintain a competitive advantage towards the public by keeping knowledge secret (to the best of their ability), or keeping usable knowledge processes and usable knowledge structures secret, then you’re not being ethical.

    Complètement ce que je pense. Il y a vraiment moyen (edit : dans le milieu de la permaculture) de produire de la connaissance libre, et que cette production aide à faire connaître son travail et aide une activité rémunérée à forte valeur ajoutée (cours, conférence, service de design ...) :

    And that is different from establishing a basis of knowledge and freely giving it to the world and then being useful and creative in the world via your skills and charging for that whatever you can/need/are willing to. And they can charge for the teaching experience as well, as long as the knowledge is open sourced.

    Le mot de la fin :)

    So everyone who doesn’t like my language, choke on it. The more you choke, the more it spreads.

    #permaculture #permaculture_critique #open_source

  • The World Needs an Anti-Harassment Movement: So Does #Permaculture.
    https://medium.com/@regenepreneurs/the-world-needs-an-anti-harassment-movement-so-does-permaculture-b2b43d22b9a

    I was interviewing women about their livelihoods, but in the process of publishing that article, and in hearing from others who reached out to me afterward, I heard stories of decades of sexual harassment — and yes, even other forms of sexual violence — in permaculture circles. I also heard from men and women who tried to address this issue, and either were at a loss about what to do, burned out, or were shut down.

    #permaculture_critique
    #harcèlement #femmes

  • La permaculture, pratique révolutionnaire ou phénomène de mode ?
    https://renverse.co/La-permaculture-pratique-revolutionnaire-ou-phenomene-de-mode-1304

    L’équipe du CIRA a le plaisir de vous inviter à une nouvelle soirée de discussion, qui aura lieu le mardi 21 novembre à 19h. (à Lausanne)

    « La permaculture connaît, ces dernières années, un essor fulgurant : que celui ou celle qui n’a pas parmi ses ami.es ou connaissances un.e permaculteur.rice en herbe lève la main... Si cet élan d’intérêt pour une agriculture biologique, moins gourmande en énergie et respectueuse des équilibres naturels ne peut que nous réjouir, la prolifération de cours payants et surtout cette fascination pour une pratique souvent peinte comme une agriculture qui requiert moins d’efforts et de travail nous laissent parfois un peu perplexes.. »

    Une discussion de permaculture, sur la base d’un article récemment paru dans « Moins ! », qu’on peut lire ici :
    http://www.cira.ch/media/tmp/Permaculture_Moins_no_28.pdf

    @nicolasm

  • La #permaculture En Marche ! Business et Scolarisation ! - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=JYOpfiqapjc

    En salle depuis le mois d’avril, le documentaire « L’Éveil de la permaculture » est en fait un film promotionnel au bénéfice de ceux qui tentent de récupérer et de corrompre la permaculture.
    On ne pensait pas que ça serait possible tant la permaculture représente le dernier espoir pour l’humanité et la dernière révolution possible. Mais apparemment, comme on nous a toujours volé les révolutions, certains tentent de voler y compris celle de la dernière chance.
    La permaculture invite chacun de nous, par l’évidence du soin et de l’attention, à agrader son environnement immédiat pour bâtir des écosystèmes auto-fertiles, permanents et nourriciers, en boostant toutes les synergies possibles à l’intérieur du vivant et en prenant pour modèle la forêt.
    Mais la permaculture est en train d’être pervertie par le business et par sa scolarisation / institutionnalisation.

    #permaculture_critique

    (j’écoute l’émission avant de commenter)

  • White Fragility and Joel Salatin : Daring to Critique the Mainstream Food & Sustainability Movement’s White Hero |
    http://sistahvegan.com/2015/09/04/white-fragility-and-joel-salatin-daring-to-critique-the-mainstream-food

    What I learned last night: Never question certain white man ‘gurus’ of the food sustainability movement. Never critique how a significant number of them uphold racist, sexist, white supremacist and colonialist framings of ‘food sustainability’ (some unconsciously, some consciously). After receiving a post about Joel Salatin having been chosen as a judge for a soil contest, I did just that on the COMFOOD listserv: I broke the golden rule. I have read a lot of critiques of Salatin that show his framing of food sustainability as white supremacist libertarian, sexist, and neoliberal capitalist

    #intersectionnalité #racisme #sexisme #écologie #permaculture #permaculture_critique #véganisme #virilo-environnementalisme ? (j’ai du mal à traduire « food sustainability mouvement »)

    Pas lu sérieusement mais je sens que ça va secouer. Un papier cité dans l’article :

    http://lib.dr.iastate.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1029&context=jctp
    The Celebrity of Salatin : Can a Famous Lunatic Farmer Change the Food System ?
    (je peux pas copier des passages ça fait de la bouillie de lettres)

  • Le projet - Fermes d’avenir
    http://www.fermesdavenir.org/le-projet

    L’association #Fermes d’Avenir, créée fin 2013, porte un projet sociétal ambitieux pour promouvoir un nouveau modèle d’#agriculture, basé sur les principes de l’#agroécologie et en phase avec le contexte socio-économique actuel.

    Notre initiative se déroule suivant 3 axes :
    – Axe 1 : Création d’une #microferme expérimentale en Touraine [...]
    – Axe 2 : Rédaction de recommandations et de conclusions par le Comité scientifique et économique, à l’attention des élus et dirigeants afin qu’ils puissent être moteurs dans le développement et relayer cette nouvelle réalité économique sur les territoires.[...]
    – Axe 3 : Accompagnement des futurs porteurs de projets [...]

    #agriculture #permaculture #micro-ferme

    Ça me paraît bizarre que beaucoup de projets/personnes du milieu permaculture veulent tout de suite faire des méga-projets pilotes / #écocentres / pépinières pour montrer que c’est possible et former les autres, plutôt que de monter leur activité « pour de vrai », se frotter aux conditions réelles et en tirer des conséquences, des principes et des compétences à transmettre ensuite. Un peu le même symptôme que les nouveaux qui veulent tout de suite faire un parcours de maître-yoda de la permaculture (on dit « diplômé ») sans avoir rien planté avant (j’en ai fait partie mais je suis incapable de dire pourquoi...). Alors qu’en Amérique du Nord c’est plutôt des « entrepreneurs qui ont réussi » comme Coleman.
    Je ne sais pas à quel point cette expérience sera représentative, vu que l’asso est à but non lucratif, a des membres, accolée a un domaine prestigieux, sera suivie par des experts, a des financements, a un certain prestige qui peut attirer des clients, etc.
    Je trouve que ça met la charrue avant les bœufs, et ça permet de faire des entourloupes du genre de prendre dans le chiffre d’affaire des productions non vendues comme dans l’étude du Bec Hellouin. Genre « oui mais bon c’est pas ça l’important, on veut montrer qu’on peut faire du XX€/homme sur YY ha », sauf que dans la réalité si tu les vends pas t’es mal. D’ailleurs dans leur projet ils disent « Nous espérons donc réussir à produire pour 100.000 euros de fruits et légumes chaque année, à partir de 2017, pour ainsi atteindre l’équilibre en 4ème année de production », ce qui est différent de « vendre pour 100.000€ ».

    Bon sinon ça a l’air d’être un chouette projet, hein :)

    #permaculture_critique

  • La ferme de Zaytouna : lorsque la permaculture devient un business | La liberté de créer demain
    http://libertytocreatetomorrow.wordpress.com/2013/11/20/la-ferme-de-zaytouna-lorsque-la-permaculture-devi

    La ferme de Zaytouna, hébergeant aussi l’Institut de Recherche en Permaculture, est tenu par Geoff Lawton, un élève de Bill Molisson, le « pape » de la permaculture. J’étais donc très impatiente de découvrir cet endroit et d’y apprendre des tas de choses. Mais la déception a été à la hauteur de mes attentes !!

    #permaculture_critique

  • Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois
    http://www.bastamag.net/Bienvenue-dans-l-agriculture-de

    C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette #Agriculture_de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau (...)

    #Inventer

    / Agriculture , Biodiversité, Quelle agriculture pour demain ?, #Reportages, Emploi , #Agriculture_biologique, #Travailler_autrement, A la (...)

    #Biodiversité #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Emploi_

  • La permaculture, une dérive sectaire, pour celleux qui n’ont manifestement pas eu envie de chercher très loin

    http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3815

    Force ou farce ?
    Mais ces postulats de départ ne rendent-ils pas les contours du projet un peu flous ? Car loin des données théorisées ou scientifiques, ce modèle d’agriculture s’adosse à une doctrine philosophique, ce qui ne manque pas d’inquiéter nombre d’observateurs. Des universitaires, chercheurs, attachés au monde scientifique dénoncent cette méthode de culture qu’il désigne comme « un mouvement qui prétend proposer des alternatives à " l’agriculture productiviste" » [3]. Ils reprochent à la permaculture d’être une entreprise démunie de savoir scientifique et qui, par sa définition de « projet global de microcomunautés alternatives » [4], tend à devenir sectaire. Effectivement, la remarque mérite attention. Car, si certaines formes de culture permacole suivent un objectif de recherche concret (voir ci-dessous le Bec Hellouin), d’autres n’en tombent pas moins dans un esprit sectaire et, finalement, peu lié aux principes philosophiques de la permaculture (liberté, échange…). L’exemple le plus parlant étant certainement certains sites de woofing, où la recherche d’autonomie s’apparente parfois à un rattachement exclusif à un groupe clos qui fonctionne selon ses règles propres (le cas du régime alimentaire par exemple). La difficulté de ces initiatives permaculturelles est sans doute résumée par les propos de ce scientifique contre la permaculture : « Si l’intention sectaire n’est pas établie au départ, le risque de dérive sectaire, lui, existe bien » [5].

    On notera que le « scientifique » en question n’est absolument pas compétent dans le domaine et qu’il appuie sa critique de la #permaculture sur des pages web ...

    Pour des analyses critiques plus pertinentes voir le tag #permaculture_critique