• Avec l’état d’urgence, les #perquisitions_informatiques sont « systématiques », Me Guez Guez : - Next INpact via @fil
    http://www.nextinpact.com/news/97473-interview-me-guez-guez-avec-etat-durgence-perquisitions-informatiq

    Cet avocat du barreau de Nice nous apporte son retour d’expérience au regard des premiers dossiers. Tous ont subi une perquisition informatique, une nouvelle possibilité ouverte par la loi votée la semaine dernière.(...)

    Dans les cas qui m’ont été remontés, les perquisitions informatiques ont été systématiques. La police copie toutes les #données présentes sur des supports informatiques, que ce soit des PC fixes, portables, serveurs NAS, etc.. Tout est dupliqué, sans exception. Les téléphones portables sont pareillement analysés via des appareils branchés dessus et leur numéro de série est relevé.

    (...) il y a des cas symptomatiques de l’hystérie des services. J’ai eu un cas en région PACA où il y a eu deux #perquisitions menées deux nuits de suite. Une première par la police, une seconde par les forces du RAID. C’est assez illustrant de l’état de coordination des services.

    Le plus choquant est que l’on procède à nombre de perquisitions alors qu’à l’issue - ce sont des chiffres du gouvernement qui nous le disent - la #police ressort souvent les mains vides, si ce n’est en ayant collecté l’ensemble de la vie privée d’une personne. Aujourd’hui nombreux sont ceux à être équipés et connectés. Leur historique Internet, leurs documents textes, leurs photos, leur comptabilité, sans compter les #mots_de_passe … Tout est glané. C’est attentatoire aux #droits et #libertés surtout lorsqu’il n’y a rien qui est reproché à l’encontre du perquisitionné !

    On assiste souvent à la violation des règles les plus élémentaires. Normalement, il doit être remis à la personne perquisitionnée la décision du préfet autorisant la perquisition, or cela n’est pas toujours fait. C’est pourtant le support juridique de la fouille de l’appartement. Si on ne permet pas à l’intéressé de connaître les motifs de cette décision, comment peut-il se défendre à propos de celle-ci ?

    Dans une telle hypothèse, il faut partir dans un cadre plus long en demandant d’abord à la préfecture les motifs de la perquisition, attendre deux mois la décision implicite de rejet, puis à ce terme, saisir le #tribunal_administratif pour réclamer une injonction de communiquer cette information essentielle. Ceci fait, on peut alors entrer dans un débat de fond pour contester les raisons invoquées. Selon moi, on viole la loi en faisant le pari qu’il n’y aura pas de #contestation compte tenu du découragement des gens.

    Reste à souhaiter que des procédures qui aurait passées les étapes des juridictions françaises allant en cour européenne pour voir si les dérogations à la convention seront avalisées, ou non.

    #état-d'urgence

  • mes amis servent une fois de plus de défouloir à une cohorte
    d’impuissants qui multiplient les actions apotropaïques inutiles après (pour que ça ne soit pas arrivé , sans doute) que leur fût renvoyée leur propre conception brutale du monde par d’autres
    actions brutales ; ils le font aujourd’hui, rigoureusement comme
    ils le firent après l’attentat de l’année dernière, en trouvant dans
    la violence d’autres hallucinés la justification de la leur,
    prétendument raisonnable et bienveillante. Je vous relaie ça :

    Jeudi 26 et vendredi 27 novembre, des perquisitions administratives
    ont visé des militants rennais. Six personnes sont depuis assignés à
    Résidence jusqu’au 12 décembre et d’autres interdit d’Ile-de-France.
    Voici en pièce jointe le communiqué des assignés à résidence, un
    article du monde traitant de ces évènements et la pétition "bravons
    l’état d’urgence".

    Ce jeudi 26 novembre au matin a eu lieu une importante
    opération de police visant des militants écologistes et d’extrême
    gauche. Des perquisitions musclées ont eu lieu quasi-simultanément
    dans plusieurs habitations de Rennes (à notre connaissance, au moins
    six). À chaque fois une personne se voyait signifier une assignation à
    résidence.
    Les fonctionnaires de police, en grand nombre et armés de
    fusils à pompes, sont venus chez nous, où vivent aussi des enfants,
    nous ont tous menottés et plaqués au sol.
    Pour justifier ces interventions, les forces de l’ordre nous ont dit
    agir dans le cadre des opérations de police en marge des
    manifestations prévues lors de la COP21. Ils nous ont délivré des
    assignations à résidence. Interdiction de quitter Rennes, obligation
    de pointer trois fois par jour au commissariat et de rester chez nous
    de 20h à 6h , et ce jusqu’au 12 décembre.
    La décision de ces perquisitions a été directement ordonnée
    par le préfet. Les policiers, qui expliquaient qu’ils avaient
    désormais des « pouvoirs élargis », assumaient ostensiblement leur
    toute-puissance en évoquant avec un humour cynique la recherche bien
    sûr infructueuse « d’armes de guerre et d’explosifs ».

    Les papiers qui nous ont été délivrés expliquent que « la
    forte mobilisation des forces de sécurité pour lutter contre la menace
    terroriste ne saurait être détournée pour répondre aux risques de
    troubles à l’ordre public liés à de telles manifestations
    revendicatives ». Ce qui légitime pour eux ces assignations
    préventives.

    Les informations utilisées pour justifier les assignations
    émanent vraisemblablement des services de renseignement et évoquent
    pêle-mêle des faits faux, imaginaires ou approximatifs. Trois raisons
    principales sont invoquées :
    La participation à la manifestation anti-aéroport du 22 février 2014,
    à Nantes à laquelle avaient participé 40 000 personnes et pour
    laquelle aucune des personnes assignées n’ont été arrêtées ou
    condamnées.
    leur présence au week-end de mobilisation contre les violences
    policières organisé à Pont-de-Buis un an après la mort de Rémi Fraisse
    par une grenade de la gendarmerie. Une mobilisation publique et
    soutenue par l’Assemblée des blessés qui soutien les victimes de la
    répression policière.
    L’arrestation préventive dans un squat à Milan avant une grande
    manifestation contre l’exposition universelle à laquelle ont participé
    les opposants à la ligne TGV Lyon-Turin, des cortèges syndicaux et
    militants pour le logement. Certaines personnes sont accusées d’avoir
    été en « possession d’engins incendiaires », ce qui est faux et qui a
    été contesté devant la justice italienne.

    À aucun moment la préfecture ne se donne la peine de prouver
    ces informations. Certains d’entre-nous ont été présents lors de ces
    manifestations, d’autres non et aucun n’a jamais été inculpé pour des
    faits de violence ou de troubles à l’ordre public.

    Il n’aura pas fallu deux semaines pour que se révèle ce que
    permet l’état d’urgence.

    Alors que le gouvernement clame que la vie doit continuer
    normalement (appel à sortir aux terrasses, à participer aux
    concerts...) et que de grands événements sont maintenus, la
    contestation politique, elle, se retrouve acculée au silence avec des
    interdictions de manifester, à Rennes et Paris notamment. Une
    opération d’intimidation et de neutralisation (perquisitions
    arbitraires et assignation à résidence) dont on commence seulement à
    soupçonner l’ampleur...

    Après la communauté musulmane dans son ensemble – avec l’intervention
    hallucinante de la police au restaurant Pepper Grill en région
    parisienne, par exemple –, voilà les militants des luttes écologiques,
    en soutien aux immigrés, pour le droit au logement, devenus victimes
    de la « guerre contre le terrorisme » chère à François Hollande.

    Si ce type d’intervention et d’assignation ont eu lieu en France,
    qu’il s’agisse de militants d’extrême-gauche ou d’autres victimes de
    l’État d’urgence, n’hésitez pas à nous contacter.

    Vous pouvez communiquer avec nous en nous écrivant à l’adresse suivante :

    a.residence@riseup.net

    http://delinquance.blog.lemonde.fr/2015/11/27/etat-durgence-perquisitions-et-assignations-dans-les-milieu

    https://www.change.org/p/la-rue-bravons-l-etat-d-urgence-retrouvons-nous-le-29-novembre-place-de-la-r
    –-
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    MG
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  • A la veille de la COP21, perquisitions, appels à manifestations et première assignation à résidence
    https://paris-luttes.info/a-la-veille-de-la-cop21-4281?var_mode=calcul

    - 16 h : au squat « Le Moulin » à Ivry, les policiers ont notifié une assignation à résidence à l’une des personnes habitant le squat. Elle ne peut quitter la ville sauf dérogation et sera obligée de pointer 4 fois par jour au commissariat d’Ivry jusqu’au 12 décembre. Elle doit être chez elle de 20 h à 6 h du matin. Une première a priori dans le cadre de la contestation de la COP21.

    @rezo @colporteur @coutoentrelesdents @lundimatin

  • A la veille de la #cop21, #répression, perquisitions et appels à manifestations
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/26/a-la-veille-de-la-cop21-repression-perquisitions-et-appe

    Quelques jours avant la COP 21, les flics ont sorti le grand jeu en effectuant une vague de convocations contre les gens soupçonnés d’avoir participé à la manif du 22 Novembre. Cette stratégie de criminalisation des mouvements sociaux est une … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #EVENEMENT #LUTTES #SOLIDARITE #écologie #état_d'urgence #climat #liberté #luttes #manifestation #perquisition #procès #sécuritaire

  • #perquisition administrative chez des maraîchers #bio : « Ils s’attendaient à quoi, des légumes piégés ? »
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/26/perquisition-administrative-chez-des-maraichers-bio-ils-

    Le 24 novembre, le préfet de Dordogne a ordonné la perquisition d’une ferme du Périgord vert. A la recherche de « personnes, armes ou objets susceptibles d’être liés à des activités à caractère terroriste », les gendarmes ont fait chou blanc. Sur … Continue reading →

    #ACAB #ANTICOLONIALISME #ANTIFASCISME #CAPITALISME #LUTTES #REPRESSION #état_d'urgence #état_policier #entrave_au_liberté #maraîcher #sécuritaire #surveillance

  • Quelques nouvelles d’un pays qui s’enfonce dans l’État policier
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/26/quelques-nouvelles-dun-pays-qui-senfonce-dans-letat-poli

    – COP 21 : A Nantes, ou était également prévue une manifestation contre la COP 21, la préfecture a décidé d’interdire « tout attroupement » ce week end. http://www.nantes.maville.com…/actudet_-en-loire-atlantiqu… La préfecture de Paris avait déjà annoncé vouloir bloquer le cortège … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #LUTTES #état_d'urgence #état_policier #cop212 #Etat #perquisition #sécuritaire #terrorisme_d'état

  • Après la manifestation interdite en solidarité avec les migrants : exigeons l’arrêt de toutes les poursuites éventuelles ! Continuons à manifester et à braver l’état d’urgence. CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7932

    Dimanche 22 novembre à Paris 6 à 800 personnes ont réussi à passer outre l’interdiction de #manifester - prévue par l’#état_d’urgence instauré par le gouvernement suite aux #attentats_massacres du 13 novembre - à Paris lors d’une manifestation en solidarité avec les migrants .

    Le lendemain, la police fournissait au procureur une liste de 58 personnes présentées comme « identifiées ».

    La communication préfectorale imputait aux manifestants d’avoir « détourné les forces de sécurité ». Le procureur de Paris, François Molins, s’est empressé de donner davantage de consistance à cette accusation de « détournement » en lançant des poursuites qui se sont traduites en urgence par 58 convocations au poste de #police, avant d’annoncer au Conseil de Paris des « condamnations exemplaires ».

    Les premières convocations ont eu lieu dès mardi 24 novembre. Des personnes solidaires présentes aux abords du commissariat du bd Bourdon (Paris 4ème) où elles se déroulaient ont été arrêtées avant d’être relâchées.

    Nous apprenions dans le même temps qu’après des #perquisitions opérées en région parisienne dans divers lieux occupés, des manifestants potentiels de la mobilisation contre la COP21 avaient subi - sous prétexte de « lutte contre le terrorisme » - une perquisition mercredi 25 novembre au petit matin....

    Deux des convoqués parisiens ont été placés en garde à vue lors de leur audition au commissariat Riquet ce 25 novembre [6]. Nous avons alors rédigé un communiqué de presse exigeant leur libération immédiate et l’arrêt de toutes poursuites éventuelles.(...)

    #libertés publiques #sécuritaire

    • Une personne convoquée hier matin, 25 novembre, au commissariat Riquet, s’y est présentée et a été presque immédiatement placée en #garde_à_vue. Il était accusé, comme la plupart des autres convoqués, d’avoir participé à une #manifestation_interdite dans le cadre de l’état d’urgence et de faire parti des meneurs de cette manif. Il lui a été signifié par ailleurs qu’il y avait des enquêtes en cours sur l’accusation de « violence contre des personnes dépositaires de l’autorité publique ». Comme la plupart des convoqués il n’a répondu à aucune question. Il est sorti en début de soirée avec un « #rappel_à_la_loi ».

      Amis cameramans ou auxiliaire de police...

      La police avait apparemment peu filmé. Toute l’#accusation de « meneur » notamment reposait donc sur des #vidéos publiées sur youtube et notamment une vidéo d’une vingtaine de minutes de « line presse » intitulée « la manifestation interdite pour les migrants dégénère » ! Aucun visage n’avait
      été floutté. Et ce n’était pas la seule vidéo comme cela. Avant les flics se donnaient la peine d’arrêter les preneurs d’images sur les manifs, de confisquer leur matériel et d’exploiter leurs images. Maintenant ils se contentent de regarder youtube...

      bref, photographes et preneurs d’images en tout genre, faudra pas s’etonner si vous êtes mal reçus la prochaine fois surtout si vos objectifs sont dirigés sur nous...

      par ailleurs une autre garde à vue s’est transformée en déferrement hier soir pour un jeune accusé de la même chose et en plus de #rebellion. d’autres sont encore convoqués aujourd’hui dont une personne au moins au commissariat de Riquet alors qu’elle a déjà été auditionnée à celui de Bourdon...

      LE COPAIN DEFERE PASSE EN COMPARUTION IMMEDIATE CE Jour, 26 novembre RDV 13H AU TGI, l’audience est à 13H30 chambre 23/2.

      Mel reçu.

      #comparution_immédiate

    • Bravons l’état d’urgence, retrouvons-nous le 29 novembre place de la République (actuellement la page de Paris Lundi s’ouvre pas, voici un extrait de Ration, url cité plus haut)

      C’est une victoire pour Daesh que d’être parvenu, avec moins d’une dizaine d’hommes, à faire sombrer l’État dans ses pires réflexes réactionnaires. C’est une victoire pour Daesh que d’avoir provoqué la mise sous tutelle #sécuritaire de la population tout entière.

      Le dimanche 29 novembre, une gigantesque #manifestation était prévue dans les rues de Paris pour faire pression sur les gouvernants mondiaux, à qui personne ne faisait confiance pour trouver une solution au réchauffement climatique. Des centaines de milliers de personnes étaient attendues de toute l’Europe. Manuel Valls, certainement lucide sur le caractère dérisoire des accords qui sortiront de la #COP21, craignait beaucoup cette manifestation. Il a donc décidé de l’interdire, au prétexte que la foule risquerait d’être la cible d’un attentat. M. Valls jouerait-il avec le feu en laissant les Français risquer leur vie en faisant leurs courses de Noël ? Il se donne en tout cas les grands moyens : ceux qui voudraient manifester encourent 6 mois de prison. M. Valls va-t-il nous mettre en prison pour nous protéger des attentats ?

      La proposition que nous faisons, nous savons que dans les circonstances actuelles nous aurons du mal à la faire entendre. Depuis dix jours, les écrans ressassent la gloire des « valeurs » françaises. Nous prenons cela au pied de la lettre. S’il existe quelque chose comme une valeur française, c’est d’avoir refusé depuis au moins deux siècles de laisser la rue à l’armée ou à la police. La mobilisation à l’occasion de la COP21 est un enjeu primordial et nous n’acceptons pas que le gouvernement manipule la peur pour nous interdire de manifester.

      Dimanche 29 novembre, nous appelons à braver l’#état_d’urgence et à nous retrouver à 14h sur la place de la République.

      Parmi les signataires : Frédéric Lordon, Directeur de recherche au CNRS, Pierre Alféri, Romancier, poète et essayiste, Hugues Jallon, éditeur, écrivain, Ludivine Bantigny, Historienne, Eric Hazan, Editeur, Julien Salingue, Docteur en Science politique

    • Les perquisitions, ça n’attend pas à la campagne ! (mel reçu)

      salut à tous,

      un petit mail pour informer que ce matin à 7h du matin on a eu le droit à une #perquisition chez nous.
      etat d’urgence oblige les manifestations sont interdites et ceux susceptibles d’en organiser sont dans l’illégalité.
      en l’occurence les gendarmes nous ont dit chercher un lien avec l’organisation d’une #manifestation contre la #cop21 et toutes autres choses... avec sur le papier une intervention liée à « des #activités_à_caractère_terroriste »
      ils sont partis à 10h après avoir fouillé la maison, les ordi, les portables...
      c’est nos présences sur des manif pour l’environnement et autres qui ont justifié cette perquisition !!
      l’état d’urgence le permet et le préfet de la Dordogne s’en sert !!

      bon courage à tous !

      Deux maraîchers bio en Dordogne.

    • Cet appel semble avoir été peu vu jusqu’ici. Ne serait-ce qu’en soutien aux personnes actuellement en garde à vue suite à la manif de dimanche à Paris et autres convoqués à la police, c’est à faire circuler il me semble. Ne les laissons pas installer plus encore la cage. @mona @fil @tintin @monolecte @paris @larotative @7h36 @intempestive @parpaing @isskein @ qui d’autres encore...

      [Il] peut être signé par tout un chacun sur le site de pétition en ligne Change.org. Ce mercredi midi, il était déjà cosigné par plus de 1000 personnes.

  • Contre les frontières, la misère et la guerre, il y a urgence à manifester- assemblée en solidarité avec les migrants:es et les convoqué.e.s par la police suite à la manifestation parisiennne du dimanche 22 novembre (mel reçu)

    Bonjour,

    comme vous le savez sans doute, la #préfecture de paris et le procureur ont décidé de poursuivre 58 personnes pour leur participation à la #manifestation de #solidarité avec les #migrants et migrantes du dimanche 22 novembre.

    Ce soir une centaine de personne se sont réunies au Cicp pour en discuter avec parmi elles une vingtaine de personnes convoquées par la #police (certains avec des convocs posées à midi pour l’après-midi même).
    Un bref texte commun est sorti de la réunion.
    Par ailleurs, nous n’oublions pas que les 1233 #perquisitions_administratives déjà réalisées visent large, et d’abord parmi les #pauvres, les gens de banlieue et les immigrés/es, bien au-delà de la lutte contre les fascistes de Daesh, et que de cela aussi il faudrait parler.

    le communiqué qui suit réaffirme la nécessité de ne pas baisser les bras. La lutte aux côtés des migrants reste notre priorité ? Nous avons aussi évoqué les mobilisations contre la Cop 21.

    On s’est donné RDV jeudi et devant les commissariats où ont lieu les convocs si il y a des mises en gardes à vue suite à cette manif.

    Contre les frontières, la misère et la guerre, il y a urgence à manifester

    Le dimanche 22 novembre, nous nous sommes rassemblé/es à Bastille en solidarité avec les migrants/es.

    Nous sommes partis/es en cortège jusqu’à la place de la République, encadrés/es par un dispositif policier censé nous empêcher de manifester.

    Dès lundi, la préfecture a annoncé avoir identifié 58 personnes. Mardi, plusieurs personnes ont reçu des convocations pour le jour même.

    Nous ne sommes pas dupes que tout cela n’a qu’un but : empêcher les mobilisations prévues dans le cadre de la COP21 et les manifestations de soutien avec les migrants et migrantes à qui tous les gouvernements européens livrent une guerre sans merci.

    Au-delà de savoir si les personnes convoquées répondront ou pas aux convocations, nous continuerons à exprimer notre solidarité avec celles et ceux qui chaque jour subissent la violence des flics, le racisme et la misère.

    Prochains RDV dans la rue :

    • Manifestations des lycéens et étudiants contre la COP21 : jeudi 26 novembre et vendredi 27 novembre à 11 heures, place de la Nation.

    • Rassemblement pour le droit à manifester : jeudi 26 novembre à 18 heures, place de la République.

    • Manifestation contre les frontières et pour la liberté de circulation : dimanche 6 décembre à 15 heures, place de la Bastille.

    L’assemblée en solidarité avec les migrants/es et les convoqués/es

  • Observons l’état d’urgence | Vu de l’intérieur [sic], Laurent Borredon
    http://delinquance.blog.lemonde.fr/2015/11/23/observons-letat-durgence

    Dix jours, déjà, depuis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Le Monde, comme tous ses confrères, a couvert, de son mieux, les avancées de l’enquête, la douleur des victimes et de leurs familles, le contexte national et international, et va continuer à la faire. Depuis le vote de la prorogation de l’#état_d'urgence pour trois mois, vendredi 20 novembre, la France s’installe pour une longue période dans un régime dérogatoire aux #libertés_publiques. Le #pouvoir_administratif prend le pas sur le judiciaire. Nous avons donc décidé d’expérimenter sur ce blog un « #Observatoire de l’état d’urgence » (nous aurions préféré un intitulé plus modeste, mais rien de mieux ne nous est venu à l’esprit).

    Il s’agit pas ici de s’interroger par avance [sic] sur l’opportunité de ces mesures - le journal et son site offrent d’autres espaces pour cela -, mais simplement de documenter leur application sur la vie des Français, tant que les députés socialistes nous y autorisent encore. De ne pas se tenir aux chiffres communiqués par le ministère de l’intérieur. Les derniers, datés du lundi 23 novembre :

    Qui sont les 933 perquisitionnés sans résultat (un chiffre minimal, puisqu’il est possible qu’une seule perquisition ait donné lieu à plusieurs interpellations) ? Qui sont ces 253 assignés à résidence ? Quelles sont les #manifestations interdites par les préfets, et pour quelles raisons ? Notre objectif est simplement de rassembler en un seul lieu sur LeMonde.fr ces histoires, sous la forme de récits rédigés spécifiquement pour ce blog, dans la mesure du possible, mais également de liens vers nos articles et ceux de nos confrères.

    Pour l’heure, beaucoup moins de références qu’ici. Pas un mot, par exemple, sur les menaces de #poursuites à l’encontre de manifestants d’hier à Paris.
    http://seenthis.net/messages/430889#message431718

    #perquisitions administratives #assignations_à_résidence

  • Dans le Val-d’Oise, récit d’une perquisition musclée
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/11/23/dans-le-val-d-oise-recit-d-une-perquisition-musclee_4815543_1653578.html
    Par Paul Barelli (Nice, correspondant), Richard Schittly (Lyon, correspondant) et Laurent Borredon

    Perquisitions au Pepper-Grill à Saint-Ouen-l’Aumône, le 21 novembre. (...)
    A 20 h 31, un homme tente péniblement d’ouvrir la porte intérieure du sas d’entrée, (...) casque, gilet pare-balles, bouclier antiémeute. (...)

    Sous le regard ébahi des clients, des dizaines de policiers en tenue d’intervention déboulent dans la grande salle du restaurant. Une perquisition administrative commence...

    Les clients se figent. Les fonctionnaires ordonnent à la dizaine de salariés présents en salle de se rassembler autour d’une table libre. « Ordre du préfet ! », répondent-ils lorsqu’on les interroge.

    Braqué avec un fusil

    Puis les policiers tentent d’ouvrir les portes avec un bélier. Ils en défoncent une première. Elle donne sur les cuisines, par ailleurs accessibles par une porte battante : il suffisait de s’avancer de quelques mètres dans le couloir.

    Ils partent ensuite à l’#assaut d’une deuxième porte, celle-là bien fermée. Le propriétaire du restaurant leur propose de l’ouvrir avec sa clé. Pas de réponse, la porte est cassée. (...) Une dernière porte est attaquée. Un coup, deux coups, puis le policier qui tient le bélier se rend compte qu’il suffisait en fait de tourner la poignée. Derrière, une salle de douche.

    Le propriétaire, Ivan Agac, 28 ans, (...) découvre qu’« il existe des raisons sérieuses de penser que se trouvent des personnes, armes ou objets liés à des activités à caractère terroriste » dans le restaurant qu’il a lancé il y a deux ans. Il est estomaqué. Pendant la discussion, un policier en uniforme farfouille sans conviction dans les armoires, jetant les dossiers à terre sans même faire mine d’en examiner le contenu.

    Pas un seul contrôle d’identité

    « Vous avez de la chance, on n’a rien trouvé, vous n’allez pas partir en garde à vue », conclut l’officier. Puis la troupe s’en va. Il est 21 h 01. Les policiers n’ont découvert ni « armes » ni « objets liés à des activités à caractère terroriste ». Quant aux « personnes », en trente minutes de perquisition, ils n’ont pas procédé à un seul contrôle d’identité, ni d’employés, ni de clients, donc ils ne risquaient pas d’en trouver… (...)

    Pourquoi, alors ? Le maire PS, Alain Richard, ancien ministre de la défense de Lionel Jospin (1997-2002), ne souhaite pas commenter une perquisition « qui pourrait avoir des suites judiciaires ». Une source policière explique qu’une « #salle_de_prière_clandestine » était recherchée. Sauf qu’une salle de prière, il y en a bien une, mais elle n’est pas particulièrement clandestine, il s’agit d’une petite pièce indiquée par un pictogramme, située à côté du bureau de M. Agac, et destinée aux clients qui le souhaitent.

    « On ne fait pas mouche à tous les coups, loin de là. Le principe de ces perquisitions, c’est de taper large, justifie le préfet, Yannick Blanc. (...)

    « C’est de la communication »

    Dans la région lyonnaise, les responsables policiers évoquent ainsi un bilan des saisies « plutôt positif » : lance-roquettes, fusil d’assaut AK47, fusil-mitrailleur MAT49, 1 kg d’héroïne, 1,2 kg de cannabis… « On a bénéficié d’un effet de surprise, ces perquisitions nous ont donné une #liberté_d’action efficace, estime le patron d’un service d’enquête spécialisé. Nous avons ciblé des gens que nous n’avions pas réussi à accrocher dans nos investigations, nous en entendions parler en marge de nos enquêtes sans avoir de billes, notre intuition était bonne ! »

    (...) « C’est de la communication », commente un haut responsable policier à Paris. Et le risque de dommages collatéraux n’est jamais très loin. A Nice, vendredi 20 novembre, une fillette de 6 ans a été légèrement blessée lors d’une perquisition administrative menée dans le centre. (...)

    Lundi 23 novembre, la police avait procédé à 1 072 perquisitions en application de l’article 11 de la loi de 1955 sur l’état d’urgence. Elles ont donné lieu à 139 #interpellations, qui ont débouché sur 117 #gardes_à_vue. Ce qui signifie que, dans environ 90 % des cas, les policiers ont fait chou blanc. Comme au Pepper-Grill.

    Au niveau national, le ministère de l’intérieur affiche la saisie de 201 armes. Dans 77 cas, de la drogue a été découverte.

    #perquisitions_administratives #état_d'urgence

  • Etat d’Urgence - Ce qui va changer... - Korben
    http://korben.info/etat-d-urgence.html

    En effet, si je mets de côté tout ce que je peux lire dans la presse régionale concernant des perquisitions administratives qui n’ont rien à voir avec le terrorisme, je viens d’avoir la confirmation par un de mes lecteurs qu’au moins une perquisition administrative concernant une affaire de piratage informatique a eu lieu. Elle a été menée dans l’est de la France par la gendarmerie nationale (Division délinquance économique, financière et numérique) et il s’est fait saisir son matos (ordis, tablettes...) et on cloné son téléphone.

    On voit donc bien que certains (préfets, Ministère de l’Intérieur...etc.) profitent de l’état d’urgence pour taper dans tous les sens. Et à moins que vous soyez juge, journaliste, parlementaire ou avocat, vous n’êtes pas à l’abri, car comme on l’a vu à Limoges, une simple dénonciation par un anonyme peut déclencher ce genre de procédure. J’espère pour vous, que vous vous entendez bien avec vos collègues ou vos voisins.

  • Etat d’urgence : « une marge de manœuvre bien trop large est offerte aux autorités »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/19/etat-d-urgence-une-marge-de-man-uvre-bien-trop-large-est-offerte-aux-autorit

    Professeur de droit public à l’université Jean-Moulin Lyon III, Marie-Laure Basilien-Gainche, auteur de #Etat_de_droit et états d’exception (PUF, 2013), s’inquiète des décisons prises par le gouvernement en matière de #libertés_publiques.

    Que pensez-vous du projet de loi voté par l’Assemblée nationale jeudi 19 novembre ?

    Marie-Laure Basilien-Gainche : Modifier la loi de 1955 dans celle de prorogation de l’#état_d’urgence me laisse circonspecte. Il ne faut pas mélanger les genres et troubler ainsi la #hiérarchie_des_normes. Il y a une loi qui est destinée à durer et une prorogation qui ne l’est pas. Il est à craindre que certains éléments ne finissent pas entrer dans le droit commun.

    Par ailleurs, l’article sur la dissolution des #associations qui est introduit me paraît inquiétant : quasiment toutes peuvent rentrer dans son champ d’application et se voir dissoutes avec pour seul recours le juge administratif.

    De la même manière, la terminologie de l’article sur les #perquisitions administratives est trop floue. Une marge de manœuvre bien trop large est offerte aux autorités. Le contrôle du juge administratif semble peu à même de sanctionner les atteintes démesurées aux libertés.

    François Hollande a également annoncé lundi une révision constitutionnelle visant à créer un « régime civil d’Etat de crise ». Les lois actuelles ne sont-elles pas suffisantes ?

    L’état d’urgence va être prorogé. Pendant trois mois, l’exécutif aura de plus grandes marges de manœuvre avec des restrictions faites à la #liberté_de_circulation, à l’inviolabilité du #domicile, à la liberté d’expression.

    A cette loi de 1955, qui est certes datée, viennent s’ajouter les nombreuses normes adoptées pour renforcer les pouvoirs de la #police dans la lutte contre le #terrorisme, comme la loi sur le #renseignement en juillet. L’arsenal juridique paraît donc suffisant pour travailler à la prévention des actes terroristes.

    Si la lutte contre ces derniers révèle ses limites, ce n’est pas faute de textes mais faute de moyens, tout particulièrement humains. Il n’est nul besoin de révision constitutionnelle.

    Alors, quelle est la motivation de cette modification de la Constitution ?
    L’annonce d’une révision constitutionnelle me semble relever moins de l’utilité juridique que de l’effet politique. Elle contribue à affirmer l’autorité présidentielle auprès d’une population déboussolée et inquiète qui demande à être rassurée.
    Si l’on peut comprendre un tel positionnement, il me laisse perplexe. Pour faire de bonnes lois, et plus encore de bonnes lois constitutionnelles, il faut prendre le temps de la réflexion. On considère aussi qu’il n’est pas souhaitable de modifier les textes constitutionnels dans les périodes de crise, encore moins les dispositions constitutionnelles qui traitent justement de ces périodes de crise.
    Réviser la #constitution en ce moment, quand bien même cela peut rasséréner et rassembler, peut se révéler destructeur pour nos principes fondamentaux.

    Choc des #temporalités... la Constit de 46 ne date pas de 45, et elle fut nourrie d’un préambule issu de la Révolution française et travaillée par les débats politiques de la Résistance. C’est avec tout cela (et l’historicité) qu’on en finit aujourd’hui.
    À l’image de la déclaration de Jospin en 98, en réponse aux mouvements de chômeurs et précaires : " je préfère une société de travail à l’assistance ", qui opérait un renversement complet des valeurs de solidarité incorporées dans une trame éthique des lois républicaines et et des orientations politiques progressistes pour stigmatiser l’assistance, et, après l’entreprise, glorifier le plein emploi précaire.

    Contre des décennies de pouvoir de droite, il avait fallu que la poussée de Mai 68 soit intégrée et dévoyée par l’ex-SFIO avant de voir abolis, par ex., les tribunaux permanents des forces armées. Là, après plusieurs centaines de #perquisitions_administratives en quelques jours, par exemple, les théories de l’#état_d'exception_permanent sont vérifiées. Quelles forces politiques pourraient bien trahir/traduire quelles aspiration populaires par la suppression de ce carcan #liberticide ? Et combien de temps cela pourrait-il prendre ?

    #démocratie #kleenex

    • « la sureté est la première des libertés » disait-on peut après le temps des "lettres de cachet, mais on a réentendu la formule sortie de tout contexte, c’est-à-dire de sa charge anti-absolutiste, dans la bouche de la deuxième droite. Foin de rouerie aujourd’hui, la sécurité est la première des libertés nous dit Valls.

      Les anciens tortionnaires de l’Algérie et les technocrates du PS se sont rejoints.

    • A Sens, le premier couvre-feu appliqué [dans un quartier] à l’ensemble de la population
      http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/20/le-premier-couvre-feu-applique-a-l-ensemble-de-la-population-a-sens-dans-l-y

      L’entrée en vigueur de l’état d’urgence, décrété par François Hollande depuis les attentats du 13 novembre, donne au préfet de département une série de pouvoirs, dont la mise en place d’un #couvre-feu. Cette mesure va ainsi être appliquée à Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants, à l’ensemble de la population.
      La préfecture de l’Yonne a précisé que la mesure interdisait « la circulation piétonne et routière, sauf les véhicules d’urgence », « à compter de vendredi 20 novembre, 22 heures, jusqu’au lundi 23 novembre, 6 heures ».
      Ce couvre-feu fait suite à des #perquisitions_administratives menées dans la nuit de jeudi à vendredi par les forces de police, de gendarmerie et des unités du GIGN, qui « ont donné lieu à la découverte d’armes non autorisées et de faux papiers ». La préfecture a ajouté que des personnes avaient été placées en garde à vue, sans en préciser le nombre.

      Couvre-feu pour les mineurs à Yerres
      Une mesure de couvre-feu a été instaurée, dès lundi 16 novembre, en direction des mineurs après les attentats parisiens, à Yerres (Essonne), la ville gérée par Nicolas Dupont-Aignan (DLF). Cet arrêté municipal, qui prévoit l’interdiction de circulation des jeunes de moins de 13 ans sur le territoire de la ville entre 23 heures et 6 heures, devrait prendre fin le 3 janvier.
      « C’est une mesure de protection avant tout. Dans cette période trouble, chacun est une cible potentielle. Il nous apparaît important de protéger les plus jeunes en évitant qu’ils se retrouvent seuls le soir dans les rues », a précisé au Parisien Olivier Clodong, premier adjoint au maire.
      Depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, qui a été prolongé jeudi jusqu’à fin février par l’Assemblée nationale à la quasi-unanimité, « les forces de l’ordre procèdent chaque nuit à des perquisitions », #sans_lien_direct_avec_les_attentats, « décidées par les préfets » et « des assignations à résidence sont prononcées par décision ministérielle », a déclaré mercredi le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.

    • Héritage de la Révolution française et glissement sémantique : “La sécurité est la première des libertés”
      http://www.telerama.fr/medias/la-securite-est-la-premiere-des-libertes-de-le-pen-a-valls-la-formule-s-est

      L’article comporte une liste de ses occurrences avariées de 1980 à hier.

      Transmise de génération en génération comme une chanson de geste politique, ballotée dans tous les coins de l’échiquier politique, la-sécurité-première-des-libertés est en réalité une grossière erreur d’appréciation. Présentée comme un héritage direct de la Révolution française, elle ressemble surtout à un contre-sens historique. En 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme le droit inaliénable à la sûreté, qui protège le citoyen de l’#arbitraire de l’#Etat, et l’immunise contre les arrestations ou les emprisonnement arbitraires. En 2015, la sécurité, son glissement sémantique, c’est précisément l’inverse. Et c’est inquiétant.

    • Etat d’urgence : Valls admet ne pas respecter la Constitution
      http://www.politis.fr/Etat-d-urgence-Valls-admet-ne-pas,33107.html

      L’aveu est signé Manuel Valls. Lors de l’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence et renforçant l’efficacité de ses dispositions, le Premier ministre s’est montré très réticent à saisir le Conseil constitutionnel face à la « fragilité constitutionnelle » de certaines mesures. Ses propos ont suscité un profond malaise chez nombre d’internautes qui suivait la séance sur le site du Sénat.

      « Je suis extrêmement dubitatif sur l’idée de saisir le #Conseil_constitutionnel. Parce que je souhaite que nous allions vite sur la mise en œuvre des dispositifs que vous allez voter (...) Il y a toujours un risque à saisir le Conseil constitutionnel », a lancé le Premier ministre, lors de la discussion au Sénat du projet de loi sur l’état d’urgence, approuvé hier par l’Assemblée.

      « Si le Conseil répondait que la loi révisée n’est pas constitutionnelle sur un certain nombre de points, de garanties apportées, cela peut faire tomber 786 perquisitions et 150 assignations à résidence déjà faites », a-t-il argumenté.

      Certaines mesures votées jeudi à l’Assemblée nationale, notamment celle « concernant le bracelet électronique », ont « une fragilité constitutionnelle », a concédé Manuel Valls. Avant de conclure :

      « Je sais bien qu’il peut y avoir une #QPC (question prioritaire de constitutionnalité, ndlr) mais je souhaite que nous allions vite parce que (...) nous souhaitons donner aux forces de l’ordre, aux forces de sécurité, à la justice, tous les moyens de poursuivre ce qui représente un danger pour la Nation, pour la République et pour les Français. »

      #saisine_du_conseil_constitutionnel ou pas

  • #HSBC : le Ministère public ouvre une #procédure et perquisitionne les locaux de la banque

    Une procédure pour #blanchiment_d'argent aggravé a été ouverte à l’encontre de la banque HSBC Private Bank (#Suisse) SA et contre inconnus. Une perquisition est menée ce jour dans les locaux de l’établissement à Genève

    http://www.letemps.ch/interactive/2015/pdf/PJ_MP_COMMUNIQUE_PERQUISITION_BANQUE_20150218%281%29.pdf

    #perquisition #Genève #swissleaks

  • #Antiterrorisme : la police pourra faire appel « à toute personne » pour réaliser une #perquisition #informatique.

    Les députés ont en effet adopté l’amendement CL7 des députés UMP Guillaume Larrivé, Éric Ciotti, Philippe Goujon, et Frédéric Lefebvre, qui modifie l’encadrement des perquisitions de données informatiques tel qu’il est prévu par l’article 57-1 du code de procédure pénale. Le projet de loi de Bernard Cazeneuve prévoyait déjà de donner la possibilité à la police judiciaire d’effectuer des perquisitions à distance, pour obtenir des données figurant dans le cloud. L’amendement adopté en commission ajoute que les policiers pourront réquisitionner l’aide de « toute personne » compétente pour obtenir l’accès à ces données.

    [...]

    Si le texte vise principalement à obtenir auprès des hébergeurs les clés de chiffrement qu’ils pourraient détenir, il parle bien d’obtenir le concours de « toute personne », y compris donc potentiellement des hackers. « Je doute que l’on trouve beaucoup d’adolescents en France qui ne sachent pas casser un code informatique », a d’ailleurs commenté la député socialiste Marie-Françoise Bechtel lors des débats.

    http://www.numerama.com/magazine/30116-donnees-protegees-la-police-pourra-faire-appel-a-des-hackers.html

    #bêtise

  • « Blog d’un informaticien expert judiciaire » « Nous sommes plusieurs hommes en costume ou en uniforme dans la pièce, sous le regard stressé du locataire des lieux qui assiste à notre perquisition.

    Quelques minutes auparavant, nous avons sonné à 6h05 à la porte du logement, comme demandé par notre ordre de mission. J’assiste les forces de l’ordre, l’huissier et le serrurier. Je n’en mène pas large. »

    http://zythom.blogspot.fr/2014/05/points-de-vue.html

    #perquisition #sécurité_informatique

  • Violences policières lors de la manifestation de samedi 22 février 2014 à Nantes
    Un compte-rendu complet des blessures d’un journaliste par une grenade de désencerclement, avec la vidéo de la manœuvre et le texte de sa plainte contre X pour « violence volontaire avec arme »

    http://www.rennestv.fr/catalogue/magazine/nantes-un-journaliste-de-rennestv-porte-plainte-contre-x-pour-violence-volo

    https://www.youtube.com/watch?v=V4iekZqUGOE

    #nddl #violence_policière #manifestation #vidéo #police

    • Ah… on comprend mieux pourquoi le reportage du 22 de Rennes télé s’interrompt à la 40 e minute. Bien visé en fait...

      Sinon un courriel avec une jolie peine histoire dedans :

      Bilan des #arrestations suite à la manif du 22 février à Nantes

      D’après la Préf, il y aurait eu 14 arrestations, dont deux sans suites judiciaires.
      Des 12 personnes ayant des suites pénales, 5 sont passées en comparution immédiate ce lundi après-midi, et les 7 autres sont convoquées au tribunal dans quelques mois.

      Les 5 personnes passées en #comparution_immédiate ont toutes été condamnées, la plupart à de la prison, mais personne n’a été incarcéré sous mandat de dépot (c’est-à-dire, dès la sortie du tribunal). Ils auront donc un rendez-vous avec le ou la juge d’application des peines, avec qui ils pourront négocier des aménagements de peine (#bracelet_électronique, #semi-liberté, et tout ce genre de mesures pourries qui
      permettent d’enfermer encore plus de gens sans saturer les taules).

      4 d’entre eux étaient jugés pour « violence sur agent dépositaire de l’autorité pubique » (en gros, pour avoir balancé des projectiles sur les flics), puis « participation à un attroupement armé » (en gros, participation à une manif ou un rassembement où ils considèrent que les projectiles sont des armes par destination).

      Le détail du délibéré des comparutions immédiates est le suivant

      • La personne arrêtée à 15h15 a été condamnnée à 5 mois d’emprisonnement ferme + 1 mois de sursis avec mise à l’épreuve.

      • Le deuxième, qui s’était fait controler dans la rue, a était condamné pour « port d’arme catégorie d » (en gros, un couteau-cutter !) à 100 h de TIG ("travaux d’intérêt général").

      • Les 3 autres, interpelés ensemble par des BAC-eux vers 20h, ont été condamnés respectivement à 5 mois avec sursis ; 5 mois ferme ; puis 12 mois ferme + 500 euros comme provision pour le BAC-eu qui dit avoir été blessé (un autre procès aura lieu le 13 juin à 14h pour déterminer le reste de la somme à verser aux flics).

      Ils ont pris bien cher, vu qu’ils se sont fait arrêter sur des lieux d’émeutes.
      Par contre, c’est réjouissant d’apprendre que personne n’était inculpé pour des dégradations ; sinon, ils ou elles auraient pris encore plus cher et seraient sûrement parti-e-s en taule direct.
      D’ailleurs la proc n’a pas arrêté de répéter comment c’était dommage que les « vrais coupables » des dégradations « intolérabes » n’aient été interpelés ce jour là.
      Les enquêtes quant aux dégradations sont visiblement en cours, alors gare au risque de #perquisitions dans les jours ou semaines qui viennent (à Nantes comme ailleurs).

      Une bonne cinquantaine de personnes sont venues au tribunal soutenir ces personnes inculpées.

      La presse était aussi en nombre et à l’affut de n’importe quel détail croustillant, ils ont d’ailleurs été les premiers à s’installer dans la salle avec leurs gros appareils, jusqu’à ce qu’ils se fassent dégager en dehors de la salle avant le début de l’audition.

      Quant à l’accueil policier, bizarrement, les portes du tribunal n’étaient pas blindées de CRS comme il arrive souvent pour des procès médiatiques ou tout simplement anti-aéroport (peut être les CRS ont eu leur journée de repos...).
      Par contre, les policiers à l’intérieur du tribunal n’étaient pas moins chiants que d’habitude et ont empêché des gens d’accéder à a salle, bien remplie certes, mais où il restait des places disponibles.
      Le meilleur #gag a été la scène en dehors de la salle où l’avocate qui défendait les flics « blessés » brandissait (très dramatiquement) un pavé face aux caméras de la presse. Alors une personne, ayant perdu son oeil suite à un tir de fashball il y a quelques années à Nantes, a demandé aux journalistes s’ils allaient également parler des personnes blessées, en
      montrant aux caméras une balle en caoutchouc récupérée dans la rue samedi après un tir de fashball. C’est alors que les flics se sont rués sur lui pour l’écarter du groupe en l’accusant de porter une arme...

      Rappelons que samedi plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, dont quelques unes très grave (perte d’un oeil, perte d’une phalange, etc.) ; certainement d’ici quelques jours une estimation du nombre de #blessé-e-s pourra être faite.

  • Dassault : cent ans de subventions - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/200913/dassault-cent-ans-de-subventions?page_article=1

    L’embarras est manifeste. À l’exception de quelques élus de l’Essonne, la classe politique – droite et gauche confondues – garde un silence prudent sur les dernières révélations du système mis en place par Serge Dassault à Corbeil-Essonnes, sa convocation ce mercredi 2 octobre par les juges d’Évry (finalement reportée), qui enquêtent sur le volet “règlement de comptes” et tentative d’homicide, ou encore la perquisition chez son notaire.

    L’homme est riche – 5e fortune de France estimée à 12,8 milliards d’euros selon le dernier classement de Challenges –, et puissant. Dirigeant du groupe Dassault, Serge est aussi propriétaire du Figaro. Mais la gêne va bien au-delà. Car Dassault incarne le capitalisme français poussé à son paroxysme, d’une fortune privée bâtie sur un concubinage notoire avec l’État.

    Depuis près de cent ans maintenant, la famille Dassault est nichée comme un coucou au cœur de l’appareil étatique. De la défense à la politique, elle pèse depuis des décennies sur les choix régaliens de la nation. Vivant de la commande publique, la famille se veut pourtant l’exemple de l’entreprise privée. Nationalisé par deux fois – en 1937 et en 1981 –, le groupe familial est toujours parvenu à conserver son indépendance, dictant ses choix aux gouvernements successifs au gré de ses intérêts, sans rencontrer la moindre résistance.

    #dassault
    #subventions
    #dette_publique
    #perquisition
    #politique