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  • Interdiction du glyphosate : les 63 députés qui ont voté contre l’inscription dans la loi en Mai 2018 Timothée Vilars - 29 mai 2018 à 14h41 - L’OBS
    https://www.nouvelobs.com/planete/20180529.OBS7374/interdiction-du-glyphosate-les-63-deputes-qui-ont-vote-contre-l-inscripti

    Tard dans la nuit, l’Assemblée nationale a renoncé à fixer une date d’interdiction pour le glyphosate, cet herbicide classé cancérogène probable.
    C’est un engagement personnel d’Emmanuel Macron : l’interdiction du glyphosate sur le territoire français d’ici à 2021 aurait pu être gravée dans la loi par un amendement déposé par le député LREM Matthieu Orphelin. Mais celui-ci a été rejeté dans la nuit de lundi à mardi par l’Assemblée nationale.

    En tout, 63 députés ont veillé jusqu’à 2 heures du matin pour rejeter l’amendement (20 pour, 2 abstentions). Parmi eux, les chefs de file des députés LREM, Richard Ferrand, des députés MoDem, Marc Fesneau et des députés LR, Christian Jacob.

    A noter que les groupes « insoumis », socialiste et communiste n’étaient représentés que par un député chacun. S’ils avaient été au complet au moment du vote, l’interdiction du glyphosate, et donc de l’herbicide fétiche de Monsanto « Roundup », aurait théoriquement pu être votée (plusieurs députés insoumis s’en sont expliqué depuis). L’amendement Orphelin, moins radical qu’un amendement de la députée non inscrite et ex-ministre de l’Ecologie Delphine Batho, également rejeté, prévoyait des dérogations possibles jusqu’en 2023. 

    On discute donc de la question du #glyphosate à 1h40 du matin. Tout est normal. #EGAlim pic.twitter.com/RGHNkAO42D
    Matthieu ORPHELIN (@M_Orphelin) 28 mai 2018

    La sortie du #glyphosate ne sera pas inscrite dans la loi. Cela ne minimise pas les autres avancées obtenues (pour prix justes et pour alimentation durable) mais c’est à mes yeux un RV manqué et une vraie déception car l’urgence écologique et de chgt modèle agricole est si forte. pic.twitter.com/aXuEzNCfKc

    Les 63 députés, région par région
    Parmi les 63 députés qui ont refusé d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi, on trouve 36 LREM, 15 LR, 7 UDI / Constructifs, 4 MoDem et 1 communiste (Sébastien Jumel).

    Pour écrire aux députés, leurs adresses électroniques figurent dans leur fiche individuelle de l’assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/liste_alpha.asp?legislature=14

    • Auvergne-Rhône-Alpes
    Jean-Yves Bony
    Vincent Descœur
    Emmanuelle Anthoine
    Monique Limon
    Valéria Faure-Muntian
    Dino Cinieri
    Valérie Thomas

    • Bourgogne-Franche-Comté
    Barbara Bessot Ballot
    Perrine Goulet
    Rémy Rebeyrotte
    Michèle Crouzet

    • Bretagne
    Richard Ferrand
    Graziella Melchior
    Florian Bachelier
    Laurence Maillart-Méhaignerie
    Gilles Lurton
    Thierry Benoit
    Jean-Michel Jacques
    Nicole Le Peih

    • Centre-Val-de-Loire
    Guillaume Kasbarian
    Laure de La Raudière
    Philippe Vigier
    Sophie Auconie
    Jean-Pierre Door
    Marc Fesneau

    • Grand Est 
    Grégory Besson-Moreau
    Antoine Herth
    Éric Girardin
    Charles de Courson
    Lise Magnier

    • Hauts-de-France
    Julien Dive
    Maxime Minot
    Benoît Potterie
    Daniel Fasquelle
    Jean-Claude Leclabart

    • Ile-de-France
    Marie Guévenoux
    Christine Hennion
    Anne-Christine Lang
    Christian Jacob
    Jean-Jacques Bridey
    Jean François Mbaye

    • Normandie
    Bertrand Bouyx
    Sébastien Leclerc
    Séverine Gipson
    Véronique Louwagie
    Jérôme Nury
    Xavier Batut
    Sébastien Jumel

    • Nouvelle-Aquitaine
    Jean-Baptiste Moreau
    Jean-Marie Fiévet
    Véronique Hammerer
    Sophie Mette
    Olivier Damaisin
    Nicolas Turquois

    • Occitanie
    Arnaud Viala
    Olivier Gaillard
    Nicolas Démoulin
    Philippe Huppé
    Marie-Christine Verdier-Jouclas

    • Pays-de-la-Loire
    Sarah El Haïry

    • Provence-Alpes-Côte d’Azur
    Pascale Boyer
    Jean-Claude Bouchet

    • Français de l’étranger
    Roland Lescure

    #glyphosate #LRM #enmarche #corruption #empoisonneurs #lobbying #lobby #influence #santé #europe #multinationales #agriculture #députés

  • Le ministère de la Famille italien déclare la guerre aux femmes. - Da Vinci Post
    http://davincipost.info/fr/2018/09/ministere-de-famille-italien-declare-guerre-aux-femmes

    Contre l’avortement, contre le mariage gay, contre le divorce et contre les pensions alimentaires. Le sénateur Pillon de la Ligue est le nouveau Torquemada des #femmes italiennes. Et c’est lui qui va signer le nouveau décret de loi destiné à reformer le droit de la famille.

    Si Léa Salamé a vécu un « moment de grâce » lors de la démission en direct à la radio du ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot, on ne peut pas en dire autant pour Vittorio Zucconi, éditorialiste de Repubblica, qui sur la radio italienne Radio Capital essayait d’interviewer le sénateur Pillon.

    Le gouvernement Ligue-5 Etoiles lui a confié la réforme d’une partie du droit de la famille, en particulier la partie concernant la garde des enfants en cas de séparation.

    Le journaliste a voulu a plusieurs reprises l’interroger sur ses positions sur l’avortement, et le sénateur a refusé catégoriquement d’y répondre, en accusant l’éditorialiste de vouloir le discréditer et en précisant que l’objet de l’interview devait être la réforme du droit de la famille et rien d’autre.

    Mais pourquoi Vittorio Zucconi s’entêtait à lui poser ces questions ?

    Et pourquoi il a coupé soudainement l’appel téléphonique, en explosant en une série de jurons ?

    « Le sénateur est payé par nous, les citoyens, il a le devoir de répondre aux questions qu’on lui pose ! Ce n’est pas moi qui a inventé ses déclarations sur l’avortement ».

    En effet.

    Il faut dire que Monsieur Pillon a énormément des choses en commun avec le ministre de la Famille nommé par le gouvernement, Monsieur Fontana.

    Les deux partagent la même vision de la morale, de la société et de la famille, une vision qu’on peut qualifier de manière euphémique de moyen-âgeuse.

    Et oui, Monsieur Pillon a donné une interview au quotidien La Stampa où il s’opposait au droit à l’IVG, jusqu’à dire qu’il fallait « grâce à des indemnisations importantes » (vous avez bien lu, pour lui, c’est une question d’argent) aider les femmes qui décideraient de ne pas avorter et qu’« on les forcerait à garder les enfants » au cas où ces filles rebelles voudraient vraiment, mais alors vraiment avorter.

    De quelle manière « on va les forcer » il ne l’a pas spécifié.

    J’avais déjà parlé ici de la situation italienne en ce qui concerne le droit à l’ #IVG menacé par la présence grandissante de médecins objecteurs de conscience – jusqu’à 95% des gynécologues dans certaines régions J’ai eu l’occasion d’en reparler aussi samedi 15 septembre dernier dans l’émission La France Vue d’ailleurs, sur CNews, suite à la déclaration aberrante du Docteur Rochambeau président du syndicat national des gynécologues, qui qualifie l’IVG d’homicide. Les intentions affichées par le sénateur Pillon et le ministre Fontana pourraient encore aggraver un tableau déjà sombre en Italie.

    Si l’avis du sénateur peut vous paraitre surréaliste, détrompez vous, car ce n’est pas fini.

    Notre cher élu n’est pas seulement contre le droit à l’ #avortement -on suspecte son intime désir de vouloir voir bruler toutes les féministes comme de sorcières- mais il est aussi contre le droit au mariage gay et – cerise sur le gâteau pourri – contre le droit au divorce.

    Ah le bon vieux temps où le mariage, selon les mots du sénateur, se devait d’être « indissoluble » . Et c’est ce monsieur qui va signer le décret qui reformera les droit de la famille sur les couples divorcés et la garde des enfants.

    Ce décret, se révèle par une lecture attentive en une énième déclaration de guerre que l’Etat italien fait aux femmes.

    L’objectif, à la base juste et compréhensible, est celui de donner plus d’espace aux pères dans le cas d’une séparation. Actuellement en Italie, la garde partagée est très rare et dans la grand majorité des divorces, la mère garde les enfants, obtient une pension alimentaire et le papa retrouve sa progéniture un week-end sur deux.

    Si des mesures pour rendre plus proches les pères séparés et leurs enfants rencontrent le soutien de la majorité de la population, la façon dont est conçu ce décret pénalise les femmes et les enfants de façon inouïe et provoque déjà un tollé de protestations.

    La solution souhaité par messieurs Pillon et Fontana est celle d’appliquer d’office la garde partagée, en annulant la pension alimentaire et en imposant aux enfants de changer de domicile tous les quinze jours.

    Dans un pays où le chômage féminin touche des sommets inquiétants, où les services pour la petite enfance sont quasi inexistant (manque de crèches, manque d’assistantes maternelles, très peu d’aides aux mères célibataires ), dans un pays où les grossesses sont bien souvent la cause de licenciements, dans un pays où une grande partie des femmes sacrifie sa vie professionnelle pour se dédier aux enfants (pour les raisons énumérées ci-dessus ) comment rendre réalisable cette mesure sans mettre la population féminine en grande difficulté ?

    Cela est sans oublier que le décret, de façon invraisemblable, ne prend pas en compte l’âge des enfants, leur droits ou leurs avis. Et encore, rien est précisé pour le cas où la cause de la séparation soit due à des violences domestiques.

    Est-il sérieux et tout simplement humain d’enlever quinze jours par mois à la mère un enfant de quelques mois encore allaité ?

    Est-il normal de ne pas considérer l’avis des enfants en âge d’exprimer une préférence ?

    En cas de violence, alors que l’Italie connait un triste record de « femminicidi » (meurtres de femmes perpétrés par le mari, le compagnon, ou l’ex) le décret semble partir du principe qu’il y a des abus de la part des femmes et des déclarations mensongères qui pénaliseraient les pères. Les procédures judiciaires pour reconnaitre un père violent sont longues, et en Italie elles peuvent être TRES longues, prendre des années, et pendant ce temps, des enfants innocents feraient des va-et-vient tous les deux semaines dans le domicile d’un père qui les frappe, qui abusait de leur mère, ou qui impose la terreur à la maison.

    Le sénateur Pillon est contre l’avortement, contre le mariage gay, contre les unions civiles, contre le #divorce .

    Nous on est juste contre le fait que quelqu’un comme lui puisse légiférer dans un Etat (pour l’instant ) démocratique et moderne.

    #catholicisme

    • @mad_meg Tes propos sans concession m’ont ouvert l’esprit. Grace à toi (et d’autres ici) j’ai pu apercevoir le non-dit derrière le consensus.
      J’espère que tu pourra continuer à nous livrer quelques analyses radicales (qui parfois m’agacent je le reconnais - ben oui ça gratte, ça pique !) sur cette plateforme de partage qu’est Seenthis.

    • Merci @vazi je suis très touchée et très contente d’etre agacante puisque c’est un bon signe du point de vue mégèriste. ^^
      Pour les propos de Pillon et le poids des catholiques actuellement qui menace tout le monde sauf les pedocriminels et violeurs, c’est exactement ce que le docu sur Arte « les croisés de l’avortement » avait annoncé :
      attaque coordonnée contre le droit à l’IVG
      attaque du droit à la contraception
      attaque du droit au divorce
      https://seenthis.net/messages/674520

      Du coup ca m’a motivé pour demandé mon débaptème ou apostasie. J’encourage toutes les personnes qui se sont faite trempés dans la flotte de cette secte des adorateurs du viol à demandé son débaptème.
      Du coup je leur fait des versions améliorés de leurs prières pour leur faire plaisir.
      –---

      Votre Père est odieux,
      Que son nom soit conspué,
      Que son règne s’en aille,
      Que sa volonté ne soit pas faite sur la terre comme au ciel.
      Ne me donnez pas ce pain dégueulasse qui pue le foutre de curés.
      Lâchez moi avec votre homophobie de merde.
      Assez de vos pardons aux violeurs et de vos gémonies aux avortées.
      Je délivrerais mes entrailles comme je l’ai décidée.
      Et choisirais avec qui je veux baiser ainsi que l’heure de ma mort.

      Amène moi l’apostasie.

      –---

      Pour l’apostasie je vous conseil cet excellent générateur : http://apostasiepourtous.fr

  • Le parc amazonien de #Guyane menacé par une nouvelle #mine - Sites et riverains - responsabilité sociale des entreprises
    http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sites_et_riverains,le_parc_amazo

    « La population avait clairement montré son opposition viscérale au projet et la municipalité avait alors refusé que la société s’installe à moins de 20 kilomètres du bourg », explique Christian Roudgé. Mais malgré les différents avis négatifs et la démarche parallèle de création du parc national de l’#Amazonie par le ministère de l’Ecologie, le ministre de l’Industrie de l’époque (François Loos, actuel directeur de l’Ademe) avait donné son aval.

    L’annonce du nouveau permis en décembre dernier a de nouveau secoué la commune qui demande désormais un périmètre de sécurité de 10 km autour du bourg. Seulement, la société envisage de s’implanter à 3,5 km de ce village.

    #environnement

  • Les risques de la fracturation hydraulique se précisent | Grands Titres | Radio-Canada.ca
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2012/07/09/003-fracturation-hydraulique-etude.shtml

    Jusqu’à ce jour, les défenseurs de cette technique d’exploitation affirmaient qu’elle était sans danger pour les nappes phréatiques parce que les gisements gaziers se trouvent beaucoup plus bas dans le sol que les réserves en eau.

    Or, une étude de la salinité des eaux effectuée dans l’État de la Pennsylvanie conclut qu’il existe bel et bien un lien entre les dépôts de gaz situés à 1600 mètres de profondeur et les nappes phréatiques.

  • Le dernier Grenelle est tombé | Sylvain Lapoix
    http://owni.fr/2012/02/07/le-dernier-grenelle-est-tombe

    Sans crier gare, l’État français vient d’enterrer l’une des dernières mesures du Grenelle de l’environnement. Contre l’avis du ministère de l’Écologie, le Premier ministre a discrètement renoncé à faire appliquer la Directive européenne sur la qualité des carburants. Avec quelques arrières-pensées pour de nouveaux gisements exploités par Total.

    #Business #Enquête #Pouvoirs #Canada #Eric_Besson #lobbying #sables_bitumineux #total #union_européenne