person:édouard philippe

  • « En direct de Mediapart » : le #Premier_ministre #Edouard_Philippe face à la rédaction
    https://www.mediapart.fr/journal/france/221117/en-direct-de-mediapart-le-premier-ministre-edouard-philippe-face-la-redact

    Édouard Philippe a été nommé premier ministre il y a six mois. Lors de ces deux heures d’émission (20h30-22h30), la rédaction de Mediapart l’interrogera sur les politiques engagées, sur le budget 2018 qui est en voie d’adoption au Parlement, sur les réformes sociales à venir. Notre émission « #en_direct_de_Mediapart » est en accès libre, diffusée sur notre site, sur Youtube et Facebook.

    #France #Emmanuel_Macron

  • Le #Premier_ministre #Edouard_Philippe face à la rédaction
    https://www.mediapart.fr/journal/france/221117/le-premier-ministre-edouard-philippe-face-la-redaction

    Vidéo dans l’article Édouard Philippe a été nommé premier ministre le 15 mai 2017. Durant 2h30, mercredi 22 novembre 2017, la rédaction de Mediapart l’a interrogé sur les politiques engagées, les violences sexuelles, la politique d’accueil des migrants, la lutte contre l’optimisation fiscale, les priorités du budget 2018 et les réformes sociales... Un débat animé par Edwy Plenel et Ellen Salvi

    #France #Economie #Emmanuel_Macron #en_direct_de_Mediapart

  • Les aveugles ont demandé « la fin du mélange des genres »

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/21/01016-20171121ARTFIG00179-edouard-philippe-bannit-l-ecriture-inclusive-de-l

    Lundi, la fédération des Aveugles de France avait demandé la fin du « mélange des genres » concernant l’écriture inclusive avec le point milieu. Cette écriture, a-t-elle indiqué dans un communiqué, donne une « langue illisible, incompréhensible » et « proprement indéchiffrable par nos lecteurs d’écrans ». « Vouloir à tout prix dans une même phrase faire référence aux deux genres revient à faire naître une langue illisible, incompréhensible en particulier par ceux qui éprouvent quelques difficultés avec cette même langue, les dyslexiques par exemple », explique dans un communiqué cette fédération. « S’il est un combat qui retient l’attention de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France, c’est bien celui pour l’égalité des droits et des chances » mais « faire de la question de la construction de la langue un sujet qui aurait rapport avec une quelconque discrimination sexuelle, c’est faire preuve d’une inculture incroyable et de confusion redoutable », dit son président

    Franchement, arguer de l’immuabilité de la langue sous le prétexte des lecteurs d’écran, c’est soit une blague soit de la mauvaise foi.
    Tout à l’heure à vélo je demande poliment à la conductrice du bus handicapé qui était arrêté au milieu d’une petite rue et qui ne pouvait elle-même pas en descendre de penser si possible la prochaine fois de laisser un passage aux vélos. Elle m’a répondu qu’il fallait que je pense aux handicapés ce à quoi j’ai retorqué que les handicapés avaient bon dos pour ceux qui ne savaient pas conduire.
    Donc, moi qui suis femme et également disons le : amblyope (car il faut croire que cela donne un droit sur la langue française, contrairement à ma première identité) je vous le dis de suite : j’emmerde les technologies si elles ne sont pas là pour servir la politique et non l’inverse.

    #pauvres_aveugles
    #sur_le_dos_des_handicapés
    #bouc_et_misère
    #sexisme
    #langue_sauce_gribiche
    #informatique
    #lecteurs_d'écran
    #idéologie

    • Il me semble que les logiciels de synthèse vocal se mettent à integré l’écriture inclusive. Pour beaucoup utilisé la synthèse vocal pour écouter les textes que je met sur seenthis pendant que je dessine, je sais que les points médians sont pas une gène particulières. ca fait des « EU-ESSE » à la fin des mots, c’est pas la mort. Le Figaro dit n’importe quoi pour faire des cliques chez son lectorat misogyne et réactionnaire. D’ailleur leur idole Finkielkraut ca le dérrange pas de se foutre de la gueule des bègues alors instrumentalisé les mal voyant·e·s c’est pas ca qui va les étouffé·e·s.

    • WP le dit mieux que moi

      Hélène Carrère, dite Hélène Carrère d’Encausse, est une historienne et femme politique française née le dans le de Paris.

    • Ah bah j’arrive en retard (j’avais fait un doublon, je l’ai supprimé du coup) !

      L’argument des lecteurs d’écran est intéressant quand même je trouve (si effectivement la lecture est gênante avec les technologies actuelles, ce que semble contredire @mad_meg). De mon souvenir tous les mots avec un trait d’union sont mal lus déjà (ça fait un grand blanc comme si c’était 2 phrases distinctes). Est-ce qu’illes demandent la suppression des traits-d’union ?

      Pour le reste la circulaire semble surtout s’en prendre au point médian (que le Figaro a raté en faisant un point normal d’ailleurs).

      Ces collages de mots féminins/masculins avec des séparateurs, c’est pas ce que je trouve le plus intéressant dans ces formes d’écritures ; ça me fatigue plus à lire que la forme décomposée qui écrit tous les mots (par ordre alphabétique par exemple), mais ça prend effectivement plus de place (et c’est plus long à écrire aussi !)… Par contre appliquer des accords de proximité, ça me plait beaucoup mieux !

    • Oui @rastapopoulos mais c’était avant que Macron mette l’égalité homme-femme au centre de son programme...

      Il n’y aura pas d’écriture inclusive dans les textes officiels. Le premier ministre, Edouard Philippe, a donné consigne aux membres du gouvernement de bannir des textes officiels cette forme d’écriture qui remet en cause la règle d’accord de la langue française selon laquelle, au pluriel, « le masculin l’emporte sur le féminin ».

      On devrait changer notre devise nationale car Liberté et égalité c’est un gros vilain mensonge. Je propose « Fraternité, bite et couilles » puisque il est si fondamental que le masculin l’emporte.

      On peu noté que symboliquement c’est la réponse du gouvernement à l’affaire Weinstein, et aux demandes de justice des femmes et féministes. Dans le contexte actuel, quelle urgence y-a-t’il à imposer la règle du masculin l’emporte ? C’est une question rhétorique, l’urgence est de faire diversion car en ce moment illes sont occupé·e·s à détruire les retraites.

      @marcimat le point médian est plus facilement lu par les synthèses vocales que le tiret, car il n’y à pas ce long silence que tu souligne. Je doute pas qu’il y ai des mal voyant·e·s qui sont opposé·e·s à l’écriture inclusive, en particulier parmi les lecteurices du figaro. Pour la préférences des styles et techniques inclusives j’aime bien l’accord de proximité mais j’aime bien toutes sortes d’options et la recherches de celles-ci. Il y a des recherches de neutre, des recherches de féminisations plus ou moins inventives, utilisables, satisfaisantes... Le point médian peut être évité si on le désir et les opposant·e·s à cette écriture devraient profité de l’occasion comme d’un exercice ou un jeu littéraire plutot que de casser les pieds à celleux qui trouvent leur compte avec cette graphie.

      Ca me rappel l’opposition au langage SMS qui était un autre « péril mortel » pour la langue gauloise. C’était un mélange de classisme, agisme et racisme car ce langage était identifié comme celui des « jeunes de cité » qui n’ont pas leur brevet de bon français AOC.

      Aujourd’hui la différence c’est qu’on dit « quartiers pourris » et on supprimerait carrément l’éducation dans les quartiers pauvres cf les propos de Luc Ferry :

      Si on supprimait les 15% de quartiers pourris qu’il y a en France – des établissements où il y a 98 nationalités représentées et où on n’arrive pas à faire cours -, eh bien nous serions premiers du classement Pisa

      #guerre_aux_pauvres #surnuméraires

      La culture et la langue française sont des culture et langue de l’exclusion. Les femmes ont osées parlées sur internet, et voici le niveau du débat qui fait suite à cette prise de parole et ce que les institutions françaises ont à dire. Les personnes racisées osent se réunir entre elles, et pour ce crime de lèse-blancs le ministre du #sens_commun #en_marche veille à les réduire au néant et au silence.
      http://www.20minutes.fr/societe/2173307-20171121-formation-enseignants-non-mixite-blanquer-va-porter-plain

    • J’ai posé la question sur Mastodon, @notabene ma cité un article de Sylvie Duchateau qui est aveugle et qui a un avis plus intéressant que celui de la fédération, probablement parce qu’elle est impliquée dans les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      https://access42.net/langage-non-genre-accessibilite

      Conclusion

      Afin que tout le monde comprenne le texte, il vaudrait donc mieux tout écrire, comme « lectrices et lecteurs ». Si ce n’est pas faisable, il est possible d’utiliser le point médian, sans en abuser.

      Lorsqu’une convention de rédaction non genrée sera établie, les habitudes se feront et il sera ensuite possible de trouver la façon la plus appropriée de gérer cette écriture avec un lecteur d’écran. En attendant, les débats restent ouverts !

      Elle cite également l’article de @tetue, très nuancé aussi :
      http://romy.tetue.net/feminiser-au-point-median

    • Ya un truc de base quand même : le lecteur d’écran est un outil technique qui s’applique à des choses. Un outil ça se code et ça s’améliore. Quand les lecteurs d’écran sont apparus, ça ne gérait que l’anglais en départ par exemple, on n’a pas dit « il ne faut plus écrire qu’en anglais », la logique était évidemment « il faut coder des règles de prononciation et fournir des voix pour le français, le chinois, etc ». Là c’est pareil, si une manière d’écrire est décidée, et bien c’est aux lecteurs d’écran de s’améliorer au fil du temps pour savoir prononcer ces règles, c’est juste logique.

    • @nicod_ ton lien 42 ne fonctionne pas

      les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      Comme il est question des personnes mal et non voyantes, de quelles autres applications impliquant le point médian tu veux parlé ? Comme le dit @rastapopoulos il s’agit de mettre à jour les logiciels. Ce qui commence à être le cas puisque pas mal de logiciels de traitement de texte l’intègrent. Les mêmes réactionnaires se servent des mal-voyants pour justifier leur crispations masculinistes déplorent simultanément que la technologie intègre dans ses fonctionnalités cette nouvelle écriture.

      Au pays de la prétendue liberté d’expression il est remarquable de voire le premier ministre intervenir pour interdire la liberté grammaticale.

    • Cet article ne parle pas des personnes non-voyantes et pour l’avoir écouté avec une synthèse vocal, tout c’est très bien passé, Amélie s’en est très bien sortie et j’ai pas eu de pbl à la comprendre.
      Quant aux dyslexiques et dysorthographiques qui ne sont pas le sujet ici, pour être copieusement pourvu de ce coté là, l’écriture inclusive est plutot une aide pour moi car elle me permet facilement de reconnaître les noms et adjectifs. Elle décompose les mots et les phrases, pour les rendre plus facile à lire et à comprendre. Si on voulait vraiment aider les dyslexiques et dysorthographiques il y a beaucoup de choses à simplifier dans la langue française avant ces prétendus problèmes de point médian.

      Par rapport aux problèmes de la synthèse vocal, le point médian c’est rien si on compare à l’effet produit par une citation en anglais dans un texte en français Enjoy :
      https://www.youtube.com/watch?v=5jrggr_JKmM

      Encore une chose sur les dyslexiques et dysorthographiques. Si on voulait m’aider/nous aider sur ce plan ca serait justement en intégrant les règles nouvelles dans les correcteurs automatiques, car ce problème me fait perdre un temps fou vu que mes messages sont encore plus saturés de zig-zags rouges quand je l’utilise et que ca rend mon correcteur beaucoup moins efficace. Pour aider les dys mieux vaut leur donner les outils pour etre libre de choisir leur orthographe et etre moins stricte sur ces domaines.

    • Oui, je suis aussi très agacée de la façon dont on se sert du handicap (aveugle, dys, etc. ont bon dos en ce moment) comme prétexte à bannir l’« écriture inclusive » alors qu’on se fiche tellement d’elles et eux ordinairement : ça fait 20 ans que je bosse dans l’accessibilité, plus de 10 ans que c’est une obligation légale, et que ça n’avance guère et paf, il suffit d’un tout petit point ajouté dans certains mots pour que d’un coup on se soucie d’elles et eux ? Foutaises.

      #FraternitéBiteCouilles oui :P

  • Fin du tirage au sort, mise en place de la sélection à l’entrée de l’université. Le système est mort, vive le système !
    https://lundi.am/Fin-du-tirage-au-sort-mise-en-place-de-la-selection-a-l-entree-de-l-universite
    https://lundi.am/local/cache-vignettes/L1200xH424/arton1056-33c77.jpg?1510517389

    Le premier ministre Édouard Philippe, ainsi que la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal viennent d’annoncer la réforme de l’entrée à l’université, qui devrait s’appliquer dès le mois de septembre prochain. Deux profs principaux en terminale, des étudiants ambassadeurs chargés d’informer les lycéens, mais surtout, surtout, la fin du tirage au sort pour l’entrée à l’université ! La fin du tirage au sort et le début de la sélection (mais on n’a pas le droit de le dire). Au gouvernement, on promet, juré, craché, que cette année personne ne sera laissé sur le carreau. Au pire du pire, le (mauvais) bachelier se retrouvera dans une filière qui ne le fait pas vraiment rêver (mais qui rêve encore d’Université), ou son admission à la fac sera conditionnée à une formation de « remise à niveau ».

    Des lycéens et lycéennes qui n’aiment pas trop avaler des couleuvres, qui sont par ailleurs lecteurs et lectrices de lundimatin, et qui sont réunis en Comité d’Action Lycéen, nous ont fait parvenir cet appel à mobilisation.

  • Pourquoi la Seine-Saint-Denis refuse de verser le RSA de décembre
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/11/10/20002-20171110ARTFIG00242-pourquoi-la-seine-saint-denis-refuse-de-verser-le

    Depuis plusieurs années, le président socialiste de l’un des départements les plus pauvres de France dénonce l’asphyxie financière générée par la hausse des dépenses sociales. En Seine-Saint-Denis, les dépenses sociales ont en effet augmenté de 46% depuis 2010 sans compensation par l’État. « La crise économique continue et nous avons de plus en plus de travailleurs pauvres », explique Stéphane Troussel. Avant de poursuivre : « Ça suffit. J’en ai assez qu’on soit suspendu chaque année à différents fonds d’urgence. J’en appelle à la responsabilité de l’État ». En 2016, un fonds d’urgence avait octroyé 24 millions d’euros à la Seine-Saint-Denis.
    « Je propose un vrai contrat au président de la République »

    Le président du conseil général de la Seine-Saint-Denis dénonce également une « série de décisions qui pénalisent les quartiers populaires depuis plusieurs mois ». Il cite notamment la fin des contrats aidés et la baisse des crédits alloués à la politique de la ville. Au cours des dernières semaines, plusieurs mesures mises en oeuvre par le gouvernement ont suscité la colère des élus locaux partout en France.

    « Je propose un vrai contrat au président de la République. Il rembourse ce qu’il doit et on passe un vrai contrat en faveur des quartiers, sur le logement, les transports et la transition écologique », conclut Stéphane Troussel.

    Pour rappel, la question du RSA était au coeur du Congrès des départements, qui s’est tenu à Marseille en octobre. L’Assemblée des départements de France avait alors demandé que l’État compense le reste à charge du coût du RSA, qui s’est élevé à 4,3 milliards d’euros en 2016 pour les départements. En réponse, Édouard Philippe avait annoncé la création d’un fonds d’urgence pour les départements en difficulté.

    #guerre_aux_pauvres #rsa

  • Plan logement : le gouvernement met les HLM au pied du mur - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/09/13/plan-logement-le-gouvernement-met-les-hlm-au-pied-du-mur_1596184

    L’exécutif prévoit une importante baisse des APL pour les bénéficiaires des logements sociaux. Qui doit être compensée par une diminution équivalente des loyers. Les bailleurs publics montent au créneau tandis que le parc privé est épargné.

    Officiellement, l’annonce du plan logement du gouvernement, qui devait être dévoilé mercredi, a été reportée à la semaine prochaine en raison du déplacement d’Emmanuel Macron sur les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy auprès des victimes du cyclone Irma. La réalité est tout autre : le plan n’est tout simplement pas prêt, et des négociations sont toujours en cours avec les bailleurs sociaux. Et pour cause, un bras de fer oppose le gouvernement aux organismes de HLM, auxquels Bercy demande de réduire leur loyer de 1 à 2 milliards d’euros pour compenser une baisse des aides personnalisées au logement (APL). Une somme colossale qui sème la consternation parmi les professionnels du secteur. L’exécutif veut ainsi réduire les APL d’un montant bien supérieur aux 5 euros par mois évoqués en juillet - l’Opinion parle d’une somme de 50 euros - et contraindre les HLM à baisser d’autant leur loyer afin de rendre indolore la mesure d’économies pour les ménages.

    Tout ceci ne concerne que le parc social. Aucune piste d’économies n’est, pour l’instant, envisagée pour le parc locatif privé, où les allocations logement financent pourtant des loyers toujours plus chers. Un deux poids deux mesures qui fait bondir le monde HLM et les associations de locataires ou de lutte contre les exclusions : « On fait payer au secteur HLM, dont les loyers sont réglementés et abordables, les excès et les dérives des prix des loyers du parc privé », affirme Alain Cacheux, le président de la Fédération nationale des offices publics de l’habitat. « Ils veulent faire supporter aux seuls HLM toutes les économies envisagées sur les APL. Pour le privé, le chéquier reste ouvert », renchérit Stéphane Peu, député PCF de Seine-Saint-Denis. Le PS dénonce, lui, « une ponction des bailleurs sociaux ».

    Quel est le montant de l’effort financier demandé aux HLM ?

    Pour l’instant, les chiffres qui circulent vont du simple au double. Des interlocuteurs évoquent 1 milliard d’euros d’économies, certains 1,4 milliard. Et d’autres un coup de sabre allant jusqu’à 2 milliards d’euros. De son côté, le gouvernement reste muet sur le montant d’économies exact qu’il entend obtenir au terme de ses négociations avec les bailleurs sociaux. Libération a contacté le ministère de la Cohésion des territoires (chargé du logement) pour obtenir des précisions sur ces chiffres. Pas de réponse. « Il y a une volonté du gouvernement de s’attaquer aux déficits publics. Et pour y arriver, ils visent les HLM. Nous sommes surpris que le logement social fasse partie des premières cibles, ce qu’Emmanuel Macron n’avait pas annoncé pendant sa campagne », souligne Frédéric Paul, délégué général de l’Union sociale de l’habitat (USH), qui fédère tous les organismes HLM de France.

    Le monde des USH, qui détient un parc de 4,8 millions de logements dans lesquels vivent 11 millions d’habitants, est un acteur majeur de la cohésion sociale puisqu’il permet à une majorité de ménages pauvres ou très modestes de se loger à des prix abordables. Mercredi, dans un communiqué, l’USH a demandé « solennellement à être reçue sans délai » par le Président : « Alors que les locataires HLM sont de plus en plus pauvres et que la demande de logement social ne cesse de croître, le logement social fait face à une attaque sans précédent. » Le texte dénonce explicitement la « volonté unilatérale de Bercy » de s’en prendre aux HLM sans en mesurer « les conséquences pour les organismes HLM ». Par les bailleurs sociaux qui négocient avec le gouvernement, certains rapportent que « Bercy exerce une pression de fou sur le ministère du Logement pour demander aux seuls HLM, et rien au privé, un montant d’économies totalement irréaliste ».

    Une chose est certaine : plus Bercy veut des économies sur les APL dans le parc social et plus les bailleurs sociaux devront baisser leurs loyers. Dans le parc HLM, près de 2,2 millions de ménages touchent les aides au logement : pour obtenir une économie de 1 milliard d’euros, il faudrait baisser en moyenne leur APL de 454 euros par an (soit 38 euros par mois). Et donc le double pour arriver aux 2 milliards évoqués par certains. Mercredi sur France 2, le Premier ministre, Edouard Philippe, a réaffirmé que « pour les bénéficiaires des APL dans le logement social, il n’y aura aucun effet, aucun impact » car ils bénéficieront « d’une baisse des loyers exactement identique à la baisse des APL ». Ce sont donc les organismes HLM qui vont encaisser le choc économique de la mesure, qui va se traduire par une baisse des recettes de loyers. Et ils sont nombreux à craindre de se retrouver très vite « dans le rouge ».

    Quelles mesures pour compenser le choc financier des HLM ?

    Le modèle économique des HLM repose largement sur des emprunts à taux réduits et à très long terme (d’une durée de 30 à 50 ans) contractés auprès de la Caisse des dépôts et consignation pour financer la construction de leurs logements. Une fois les immeubles achevés, les recettes de loyers servent à rembourser leurs échéances d’emprunt. Le montant de l’encours pour l’ensemble des organismes de HLM s’élève à 140 milliards d’euros.

    C’est sur ce levier qu’entend agir le gouvernement pour tenter d’amortir le choc de la chute des recettes de loyers. L’idée serait de faire baisser les échéances de remboursement en allongeant de plusieurs années la durée des prêts. La dette serait ainsi étalée, pour la rendre plus supportable. En bloquant à 0,75% pendant deux ans la rémunération du Livret A, le gouvernement veut aussi garantir une ressource pas chère aux HLM, puisque c’est l’argent des Livrets qui finance la construction des logements sociaux.

    L’autre idée serait d’augmenter le supplément de loyer que payent les 4 % de locataires aisés vivant dans le parc social. Mais aucun chiffre ne circule sur le montant du ballon d’oxygène qu’apporteraient ces deux mesures. Ce qui amène certains à dénoncer « l’improvisation » du gouvernement. « Contrairement aux ordonnances sur la loi travail, il n’y a pas eu en amont de concertation avec les acteurs concernés. Tout cela est fait dans la précipitation. On ne joue pas avec une dette de 140 milliards d’euros en faisant des calculs sur un coin de table », attaque le député Stéphane Peu.

    Au sein de la Fédération des offices publics de l’habitat (2,5 millions de logements), Alain Cacheux évoque des « contreparties ridicules » comparé aux économies d’APL et donc aux baisses de loyers demandées aux bailleurs sociaux. « Au sein de notre fédération, nous avons calculé que l’impact financier d’une baisse de loyers de 50 euros par mois se traduirait par une diminution des recettes d’un montant de 780 millions d’euros, affirme Cacheux. Les capacités d’autofinancement des organismes vont devenir quasi nulles, avec pour conséquence une chute brutale de la construction, de la réhabilitation, notamment thermique, et de la qualité de l’entretien des bâtiments et du service rendu aux locataires. »

    Pourquoi l’exécutif n’envisage-t-il pas de mesures d’économies sur l’APL dans le privé ?

    Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas dans le secteur HLM que l’Etat dépense le plus en APL : le montant versé est de 8,2 milliards d’euros dans le parc social et de 8,5 milliards d’euros dans le privé. Où les propriétaires confisquent parfois à leur profit le montant de l’APL, en augmentant d’autant leur loyer, notamment pour les petites studettes louées à des prix astronomiques aux étudiants ou aux jeunes actifs. Mais curieusement, les économies seraient, selon les scénarios de Bercy, à réaliser uniquement dans les HLM. Pas de baisse de l’APL dans le privé. « Les propriétaires qui pratiquent des loyers indécents et les marchands de sommeil peuvent continuer à dormir tranquille. L’APL continuera à être versée », ironise Stéphane Peu.

    Interrogé sur ce point, le ministère de la Cohésion des territoires affirme que le gouvernement ne peut pas juridiquement baisser les loyers du privé pour amortir une baisse de l’APL qui serait décidée pour les locataires de ce parc. Certes. Mais aucune mesure consistant par exemple à conditionner le versement de l’APL à un plafond de loyer (qui serait modulé selon les villes et leurs marchés locatifs) n’est envisagée. Pourtant, une telle décision serait salutaire pour éviter que les allocations logement n’alimentent l’inflation locative et ne servent à financer des loyers toujours plus chers, voire abusifs.

    Article intéressant pour mieux comprendre ce qui se joue concernant les HLM. L’article date du mois de septembre dernier. En attendant, comme dit l’article, les marchands de sommeil sont tranquilles. Les propriétaires privés c’est la base de l’électorat de Macron donc c’est pas demain qu’on ira leur créer des problèmes, quelles que puissent être leurs pratiques dégueulasses.

    #logement #hlm #APL

  • +20% pour les salaires des conseillers ministériels qui passent à 8 SMIC mensuels ! - INITIATIVE COMMUNISTE
    https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/20-salaires-conseillers-ministeriels-passent-a-8-smic-mensuel/?ct=t(RSS_EMAIL_CAMPAIGN)

    D’après Macron et Philippe, la France serait en faillite et c’est pour cela qu’ils coupent dans les APL, augmentent les impôts des travailleurs réduisent les prestations de sécurité sociale, se préparent à tailler dans les indemnités chômage et baissent les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités. Chacun se souvient d’Édouard Philippe, premier ministre larmoyant sur TF1 sur un État dont les caisses seraient vides.

    Prendre aux pauvres rapporte beaucoup plus que de taxer les riches car les premiers sont beaucoup plus nombreux. Et en plus, ils ont du mal à s’organiser pour se défendre ...

    #guerre_aux_pauvres

  • Edouard Philippe va-t-il enfin accepter de fermer la centrale à charbon du Havre ?

    Alors que des milliers de militants pour la justice climatique ont occupé la plus grande mine de charbon allemande à la veille de l’ouverture de la COP23, il est urgent de confirmer et planifier la fermeture des dernières centrales à charbon en France, y compris celle du Havre où l’ancien maire et actuel Premier ministre, Edouard Philippe, s’y est toujours opposé. Make our Planet Great Again ?

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/061117/edouard-philippe-va-t-il-enfin-accepter-de-fermer-la-centrale-charbo

    #Edouard_Philippe #Centrales_à_charbon #Charbon #Bonn #COP23 #MakeThePlanetGreatAgain

  • #Edouard_Philippe dans les pas de ses prédécesseurs
    https://www.mediapart.fr/journal/france/021117/edouard-philippe-dans-les-pas-de-ses-predecesseurs

    À un an du #référendum d’autodétermination, Édouard Philippe préside, le 2 novembre, son premier comité des signataires de l’accord de Nouméa. Depuis les accords de #Matignon-Oudinot en 1988, ce dossier sensible reste la chasse gardée des premiers ministres.

    #France #autodétermination #indépendance #Lionel_Jospin #Manuel_Valls #Michel_Rocard #Nouvelle-Calédonie #Premier_ministre

  • #Edouard_Philippe s’inscrit dans les pas de ses prédécesseurs
    https://www.mediapart.fr/journal/france/021117/edouard-philippe-sinscrit-dans-les-pas-de-ses-predecesseurs

    À un an du #référendum d’autodétermination organisé en #Nouvelle-Calédonie, Édouard Philippe présidera, jeudi 2 novembre, son premier comité des signataires de l’accord de Nouméa. Depuis les accords de #Matignon-Oudinot en 1988, ce dossier hautement sensible reste la chasse gardée des premiers ministres.

    #France #autodétermination #indépendance #Lionel_Jospin #Manuel_Valls #Michel_Rocard #Premier_ministre

  • Université : pas de #sélection, mais des conditions d’entrée
    https://www.mediapart.fr/journal/france/301017/universite-pas-de-selection-mais-des-conditions-dentree

    Jean-Michel Blanquer, Édouard Philippe et #Frédérique_Vidal © DR Les nouvelles modalités d’accès à l’enseignement supérieur ont été dévoilées le 30 octobre. Si l’option de la sélection sèche a été écartée, chaque filière aura dorénavant ses propres critères d’admission et des « attendus » seront réclamés aux étudiants. Passage en revue des principales annonces.

    #France #APB #jean-Michel_Blanquer #licence #Université

    • La ministre promet des places supplémentaires dans les filières dites en tension au fil du quinquennat. Si les capacités d’accueil d’une filière sont épuisées, les universités pourront en dernier recours en refuser l’accès aux étudiants. Les établissements d’enseignement supérieur auront accès aux dossiers scolaires des candidats, et pourront admettre en priorité les meilleurs élèves ou ceux qui auront par exemple fait montre d’une motivation importante, décrite dans une lettre jointe au formulaire de candidature. Pour intégrer une filière de Staps, la pratique antérieure d’une activité sportive pourra être prise en compte par exemple. Et ce même si cela peut générer des inégalités entre élèves favorisés et les autres.

      Les « attendus »

      Les prérequis avaient polarisé l’attention médiatique et politique. Désormais, sous l’effet d’une rénovation sémantique, il faudra parler « d’attendus », moins connotés. En théorie, les élèves seront mieux orientés car en amont, ils auront pris connaissance du taux de réussite et d’insertion de chaque filière et de ces « attendus » pour chaque cursus. Un élève qui n’aurait pas le niveau requis devra suivre une remise à niveau obligatoire et personnalisée, selon les lacunes de l’élève au regard de ses bulletins scolaires et l’avis de ses professeurs de Terminale. Ces remises à niveau pourront durer jusqu’à un an et pourraient aussi être effectuées sous la forme de #Moocs, ces cours en ligne gratuits sanctionnés par un examen final. Ces attendus revêtiront un caractère national. Toutes les facultés de droit auront les mêmes exigences mais au niveau local, les établissements pourront édicter des spécificités liées à la formation dispensée.

      [...] Le lycée mis à contribution

      Le gouvernement entend introduire plus « d’humain » dans le processus d’orientation. Un nouveau maillon intervient. Le conseil de classe du deuxième trimestre formulera officiellement un avis sur chaque vœu d’orientation des élèves. Les enseignants sont désormais associés au processus et leur recommandation, jointe au dossier des candidats, sera prise en compte par chaque université. En revanche, il faut veiller à ce que les professeurs puissent juger dans leur globalité des capacités d’un élève et non pas uniquement sa propre matière. Sans compter qu’il s’agit d’une demande supplémentaire. Le conseil de classe du premier trimestre fera ainsi une première recommandation. Celui du deuxième trimestre donnera officiellement un avis sur ses choix d’orientation, qui sera transmis aux universités.

  • #CETA : le gouvernement français ne renégociera pas l’accord
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201017/ceta-le-gouvernement-francais-ne-renegociera-pas-l-accord

    Le premier ministre Édouard Philippe devrait annoncer mercredi 25 octobre un « plan d’accompagnement » du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le #Canada. Un mois et demi après la publication du rapport, très critique, de la commission nommée par Emmanuel Macron, et alors que des députés LREM eux-mêmes demandent de gros aménagements, le traité ne devrait pas bouger.

    #France #agriculture #Climat #OGM #ONG #traité #union_européenne

    • #paywall alors :

      Pesticides « tueurs d’abeilles » : une nouvelle couleuvre majeure pour Nicolas Hulot ?
      Coralie Schaub, Libération, le 19 octobre 2017
      http://www.liberation.fr/france/2017/10/19/pesticides-tueurs-d-abeilles-une-nouvelle-couleuvre-majeure-pour-nicolas-

      Un nouveau pesticide neonicotinoïde, le sulfoxaflor, vient d’être autorisé en catimini en France, vidant leur interdiction de sa substance. Leur toxicité est pourtant en cause dans l’effondrement des populations d’insectes, et leurs effets nocifs sur la santé humaine inquiètent.

      C’est une nouvelle bombe dans le dossier décidément ultra-explosif des pesticides. Pendant que tous les projecteurs sont braqués sur le glyphosate, la très toxique substance active de l’herbicide Roundup de Monsanto qui doit être réautorisée (ou pas) dans l’Union Européenne, les industriels n’oublient pas d’avancer leurs pions sur les tout aussi toxiques néonicotinoïdes, une autre famille de pesticides dits « tueurs d’abeilles », et dont l’impact sur notre santé inquiète de plus en plus. Et ils viennent de remporter une victoire majeure, mettant dans l’embarras le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot.
      Interdiction des néonicotinoïdes « vidée de sa substance »

      L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (Anses), a en effet autorisé en septembre la mise sur le marché en France de deux pesticides (le Closer sur plusieurs fruits, légumes et plantes vertes, et le Transform sur des céréales à paille et sur le lin) contenant du sulfoxaflor, une molécule produite par l’entreprise américaine Dow AgroSciences. Or, mine de rien, ces deux autorisations « vident de sa substance l’interdiction des néonicotinoïdes » à partir du 1er septembre 2018 prévue par la loi sur la biodiversité de 2016 (un engagement que le candidat Macron avait pourtant promis de maintenir), s’alarment les apiculteurs de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Ces derniers ont découvert l’affaire mardi, au détour d’un rendez-vous à l’Anses pour faire le point sur cette interdiction.

      « C’est extrêmement grave, nous sommes révoltés, abasourdis, assommés », a lancé Gilles Lanio, le Président de l’Unaf, jeudi matin, lors d’une conférence de presse prévue de longue date pour alerter une énième fois sur une année catastrophique pour les abeilles (la récolte de miel en 2017 est à nouveau inférieure à 10 000 tonnes) et présenter un rapport très complet, détaillant comment les butineuses sont toujours largement exposées aux néonicotinoïdes, encouragés par le système agricole français.

      Et Gilles Lanio de s’expliquer : « A notre grande surprise, nous avons appris avant-hier qu’on va a priori arrêter l’usage des néonicotinoïdes, mais qu’on va les remplacer par un nouveau néonicotinoïde, le sulfoxaflor ! On nous dit : "C’est vrai, c’est un neurotoxique, il agit de la même façon, mais ça n’est pas un néonicotinoïde." C’est faux ! On se moque de nous, je n’en reviens pas. C’est scandaleux, honteux et irresponsable. Cela s’est fait en catimini, je ne sais pas qui a fait ce coup-là, mais c’est pas mal… »
      « Hautement toxique pour les abeilles »

      L’astuce est bien trouvée. Comme le fait Dow AgroSciences, il suffit de nier le fait que le sulfoxaflor est un néonicotinoïde, puisque ces derniers ont désormais mauvaise presse. Omniprésents dans l’environnement et dans le corps humain (leurs effets sur le développement du cerveau, en particulier des enfants, inquiètent notamment de plus en plus), ils sont aussi présents dans 75% des miels produits dans le monde. Et ce sont eux qui seraient les principaux responsables de l’effondrement de 80% en trente ans des populations d’insectes en Europe, comme le suggère une étude publiée mercredi dans la revue PLoS One.

      Pourtant, « plusieurs publications scientifiques établissent que le sulfoxaflor appartient bien à la famille des néonicotinoïdes », insiste l’UNAF. Dans un avis rendu en mai 2014, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui n’est pourtant pas connue pour être alarmiste (et c’est un euphémisme), a qualifié l’insecticide de « hautement toxique pour les abeilles ». Et en septembre 2015, une décision de justice américaine, annulant l’autorisation du sulfoxaflor à la demande d’apiculteurs et d’ONG, lui reconnaissait aussi l’appartenance à la famille des néonicotinoïdes.

      Gilles Lanio ne décolère pas : « On alerte l’Anses sur les dangers de cette molécule depuis 2015, ils nous ont dit : "Ne vous inquiétez pas, on ne va pas l’autoriser, et de toute façon on vous tiendra informés." On leur a reposé la question il y a quelques mois, tout allait pour le mieux. Et là, on apprend que l’affaire est passée en catimini. L’Anses avait aussi la possibilité de lancer une consultation du public sur le sujet, elle ne l’a pas fait. C’est scandaleux, triste, pitoyable. »

      L’Unaf s’inquiète aussi du fait que le sulfoxaflor soit mis sur le marché alors qu’aucune étude n’a été menée sur sa teneur dans les pollens et nectars des fleurs. Or, avance le syndicat d’apiculteurs, cette molécule a toutes les chances de s’y trouver, puisqu’elle est systémique, comme les autres néonicotinoïdes : une fois absorbée par la plante, elle circule jusque dans sa fleur. Comme elle a une longue persistance dans la plante, on pourrait même en retrouver des résidus dans les récoltes.
      « Double langage »

      « Plus de vingt ans après l’arrivée des néonicotinoïdes en France en 1994, on continue de les homologuer à la légère en disant : "On verra bien après !", s’insurge Henri Clément, le porte-parole de l’Unaf. On mettra ensuite dix ou quinze ans à retirer ces produits toxiques et pendant ce temps, chaque année, il y aura 300 000 à 400 000 colonies d’abeilles qui mourront, sans compter l’impact sur les eaux, les pollinisateurs, etc. »

      L’affaire est d’autant plus scandaleuse, selon lui, « qu’on est toujours dans le double langage. D’un côté le gouvernement dit : "On préserve l’environnement, les abeilles, on prend soin de la nature et de votre santé", et puis, par-derrière on poursuit cette politique d’agrochimie, avec tous les impacts qu’elle peut avoir sur le plan environnemental, de la santé etc. C’est inacceptable, pitoyable, pathétique et irresponsable, c’est un manque de courage des pouvoirs publics qui est lamentable, un manque de responsabilité vis-à-vis de l’avenir et des générations futures ».
      « En démocratie, ce ne sont pas les lobbys qui gouvernent »

      L’Unaf demande à obtenir les données sur lesquelles s’est basée l’Anses pour autoriser les produits Closer et Transform. Et demande à ce que le sulfoxaflor – ainsi qu’un autre « néonic » non encore autorisé, le flupyradifurone – « soient intégrés de toute urgence dans le projet de décret définissant les substances actives de la famille des néonicotinoïdes présentes dans les pesticides, afin que l’interdiction prévue dans la loi biodiversité couvre cette molécule ».

      Or, selon l’ancienne ministre de l’Ecologie de François Hollande et actuelle députée PS Delphine Batho, en pointe dans la lutte contre les néonicotinoïdes, ce projet de décret – dont la publication serait prévue dans les prochains jours, sans le sulfoxaflor – n’a tout simplement pas lieu d’être. « La loi sur la biodiversité dit que les produits à base de néonicotinoïdes seront interdits à partir de 2018, avec des dérogations possibles jusqu’au 1er juillet 2020, mais elle ne dit pas que le gouvernement doit prendre un décret pour dire quelles substances – ou molécules – entrant dans la composition de ces produits sont des néonicotonoïdes. Cette liste n’a pas de raison d’exister car la réglementation des substances est de la compétence européenne. Il s’agit d’un stratagème des firmes pour contourner la loi interdisant les néonicotinoïdes », explique-t-elle à Libération.

      Delphine Batho poursuit : « Cette affaire ne date pas de ce matin. Depuis des semaines, on savait que ce projet de décret est très sujet à caution, c’est une peau de banane destinée à ce qu’on ait des problèmes avec l’Europe. Et en plus, comme par hasard, le sulfoxaflor n’y figure pas. Je demande le retrait immédiat de l’autorisation de l’Anses des deux pesticides qui en contiennent. Nicolas Hulot doit réagir vivement et faire respecter la loi et l’esprit de la loi, car en démocratie, ce ne sont pas les lobbys qui gouvernent. »
      Embarras et couacs

      « Dès qu’on a appris l’autorisation de mise sur le marché de l’Anses, on a contacté le cabinet de Hulot, raconte Gilles Lannio. Ils sont franchement embarrassés, apparemment eux aussi se seraient fait surprendre. Je ne m’explique pas cela. On entend un président de la République qui dit : "Je veux mettre tout le monde en ordre, on évite les couacs." Si ça n’en est pas un…. On peut se demander aujourd’hui s’il y a un pilote dans l’avion sur ces sujets. »

      Au cabinet de Nicolas Hulot, on confirme que le ministre a bel et bien apposé sa signature sur le décret, aux côtés de ses collègues de l’Agriculture et de la Santé, ce texte « permettant de sécuriser l’interdiction des néonicotinoïdes, pour qu’elle soit opérationnelle au niveau européen ». Quant à l’autorisation des deux produits contenant du sulfoxaflor par l’Anses, le ministère de la Transition écologique « savait que c’était dans les tuyaux » : « Cela ne nous plaît pas du tout, donc on cherche des solutions ». Une réaction officielle est prévue ce vendredi.

      Fin juin, le premier « couac » gouvernemental, et premier bras de fer entre Nicolas Hulot et l’un de ses collègues, avait concerné… les néonicotinoïdes. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert avait dit vouloir revenir sur leur interdiction, aussitôt contredit par Nicolas Hulot. Le Premier ministre Edouard Philippe avait apparemment donné raison à ce dernier… tout en laissant la porte ouverte aux lobbys.

      « La question politique de fond, la voici : quel est le pouvoir du ministère de l’Environnement par rapport au ministère de l’Agriculture ? interroge Henri Clément. Depuis vingt-cinq ans, en règle générale, c’est toujours le ministère de l’Agriculture et sa cohorte de la FNSEA qui a le pouvoir sur toutes les décisions du monde agricole. Soyons clairs : dire l’inverse est une aberration. Nicolas Hulot est ministre d’Etat, on aimerait bien qu’il arrive à s’imposer face à Travert. » S’il ne le faisait pas, sur cette nouvelle affaire, ce ne serait pas une couleuvre, qu’il avalerait, mais un anaconda.

  • Taxation des #GAFA : Margrethe Vestager promet des avancées rapides
    http://www.latribune.fr/technos-medias/taxation-des-gafa-margrethe-vestager-promet-des-avancees-rapides-753928.ht

    « Les règles fiscales européennes doivent faire en sorte que les entreprises du numérique apportent une contribution équitable. » De passage à Paris, où elle a rencontré jeudi matin le Premier ministre Edouard Philippe, la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager a abordé l’épineuse question de la taxation des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), devant la presse. Une semaine après avoir annoncé l’assignation en justice de Dublin, qui n’a toujours pas recouvré les 13 milliards d’euros dus par Apple à l’Etat irlandais, la Danoise a assuré que la situation allait avancer rapidement. «  C’est un train à grande vitesse, car nous allons aller très vite  », a-t-elle promis, dans les locaux de la représentation de la Commission européenne en France. Un train roulant, donc, vers la fin de l’optimisation fiscale des géants du net.

    «  Mon rôle est d’assurer une concurrence juste, et ce n’est pas juste si certaines entreprises ne paient pas leurs taxes  », a constaté celle que les médias surnomment la «  bête noire de la Silicon Valley  ». Dans le dossier Amazon, sommé de rembourser 250 millions d’euros d’avantages fiscaux indus au Luxembourg, la commissaire a par exemple estimé que les aides accordées par l’Etat étaient illégales «  car réservées à cette seule entreprise  ».

  • Taxe sur la propriété : la colère de Matignon après la polémique
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14090-taxe-sur-la-propriete-la-colere-de-matignon-apres-la-polemique

    De toute façon personne ne croit que cela peut arriver Contributeur anonyme

    Le site Internet de France Stratégie - FRANCOIS GUILLOT/AFP

    Édouard Philippe n’a pas du tout apprécié une étude publiée par « le laboratoire d’idées public » France Statégie, mettant en avant des solutions chocs pour résorber la dette des pays de la zone euro.

    Coup de froid dans les paisibles couloirs de l’hôtel de Vogüe, du VIIe arrondissement de Paris, où siège France Stratégie. Les économistes, hauts fonctionnaires, experts… qui animent le think-tank public, ont reçu ce jeudi une sérieuse admonestation de leur autorité de tutelle, Matignon. Alors qu’il peine à faire accepter par l’opinion son programme de réformes, le premier ministre n’a pas du tout apprécié une étude publiée la veille par « le (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Un été contre les migrant-es et leurs soutiens : la politique du gouvernement Macron

    Accueillir de manière sélective les exilé-es pour exécuter de manière plus systématique reconductions à la frontière et « mesures d’éloignement », tel est le principe sous-jacent aux déclarations successives d’Edouard Philippe, Emmanuel Macron et Gérard Collomb durant l’été. On appliquera donc avec rigueur la logique des « hotspots » en faisant le tri entre réfugiés et migrants (économiques).

    À l’occasion d’une cérémonie de naturalisation à la préfecture d’Orléans le 27 juillet dernier, Emmanuel Macron. fraichement élu Président de la République française, déclarait péremptoirement à propos de réfugiées et réfugiés : « D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois ». Les moyens pour y parvenir ? Ils seraient au nombre de cinq : création d’hébergements d’urgence sur tout le territoire ; traitement administratif immédiat pour les nouveaux arrivants ; accélération des procédures de demande d’asile (délai maximun de six mois) ; missions de l’OFPRA (Office français pour la protection des réfugiés et apatrides) non seulement dans les « hotspots » d’Italie, mais aussi au Niger ou au Tchad ; création de hotspots en Libye.

    Le Président Macron tentait de répondre ainsi aux lacunes du « plan migrants » présenté par son Premier Ministre Edouard Philippe en date du 12 juillet : le plan est axé essentiellement sur les reconductions à la frontière (renvois au nom des accords de Dublin III) et sur les expulsions dans le pays d’origine, par des « mesures d’éloignement » dès le rejet de la demande d’asile. S’il propose des nouvelles places d’hébergement pour les demandeurs d’asile (40% d’entre elles et eux n’en disposent pas à l’heure actuelle), c’est en nombre insuffisant : 4000 en 2018, 3500 en 2019 (besoins actuels : 140’000 places dont seules 83’000 sont disponibles).

    https://blogs.mediapart.fr/claude-calame/blog/280917/un-ete-contre-les-migrant-es-et-leurs-soutiens-la-politique-du-gouve
    #France #tri #catégorisation #asile #migrations #réfugiés #externalisation #hotspot #renvois #expulsions #Dublin

  • La Grande-Bretagne, vrai modèle du gouvernement Philippe
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290917/la-grande-bretagne-vrai-modele-du-gouvernement-philippe

    Édouard Philippe a « assumé » vouloir attirer plus de riches en #France. Un aveu qui prouve que le gouvernement fonde sa politique économique sur le modèle britannique plus que sur les modèles suédois ou allemand, qu’il ne cesse pourtant de donner en exemples .

    #Economie #baisses_d'impôts. #croissance #France #Impôts #PLF_2018 #Royaume-Uni

  • Macron-Philippe : un tandem #exécutif sans tension ni passion
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290917/macron-philippe-un-tandem-executif-sans-tension-ni-passion

    © Reuters Concentré sur l’exécution de la feuille de route du #Président_de_la_République, Édouard Philippe ne se risque pas à emprunter des chemins de traverse. En remplissant sa fonction à la lettre, telle que définie par la Constitution, le #Premier_ministre s’épargne des tensions avec #Emmanuel_Macron. Mais le président se prive ainsi d’un pare-feu politique.

    #France #Edouard_Philippe #Elysée #gouvernement #Matignon

  • Je refuse de dénoncer une tueuse en série
    Un cas de conscience pour lequel mon analyste
    Ne peut m’aider, lui s’occupe de mon inconscient

    Note ton rêve
    Bois ton café
    File au marché

    Les fruits rouges reculent
    Remplacés par les premiers d’automne
    Mes préférés ! Raisin, figues et poires

    Je me refais un café,
    Je mets un disque
    Je range mes légumes

    L’odeur du basilic
    Et de la coriandre
    Mêlés ! Au travail !

    Assez écrit pour ce matin
    Occupe-toi de la chambre
    D’Émile qui rentre ce soir

    Mon amie J. qui reçoit
    De temps en temps
    Le récit de mes rêves, rit

    Dorade
    Au curry
    Et lait de coco

    Tel un amputé,
    En me levant de ma sieste
    Je recoiffe mes mèches fantômes

    Édouard Philippe
    Se compare
    À « un chef d’orchestre »

    Corée du Nord :
    Ce qu’il faut savoir
    Sur l’essai nucléaire et ses conséquences

    Tempête Harvey : à Houston,
    Le quartier Memorial baigne
    Dans un liquide marron, putride et toxique

    Phil , m’écrit Julien, si la police te demande tes papiers,
    Tu peux leur donner mon adresse pour venir les consulter.
    Sinon, tu peux aussi passer les récupérer quand tu le souhaites.

    Passant dans la salle de bain
    Je suis surpris par un intrus
    Mon reflet les cheveux courts

    Corvée de linge
    Clafoutis aux reines-claudes
    Grand coup d’aspirateur

    http://desordre.net/musique/jj_cale.mp3

    Où je découvre que J.J. Cale
    A produit un peu plus que la petite
    Dizaine d’albums que je connais

    Mais pourquoi ô grand pourquoi
    Internet n’existait pas quand j’étais jeune
    Maintenant, il est presque trop tard !

    Ce n’est pas comme si j’allais
    Aujourd’hui me mettre à écouter
    Tous ces albums inconnus de J.J. Cale

    http://www.desordre.net/musique/bartok_celesta.mp3

    Un dimanche passé à remuer la poussière
    En écoutant J.J. Cale, pourquoi pas ?
    Mais dimanche prochain ? Béla Bartók !

    Retourne à la poussière
    Me gendarme-je
    Écrivant

    Parfois le diariste
    Voudrait accélérer le cours de la vie
    Pour avoir plus de choses à écrire

    Mais le plus souvent
    Il n’aimerait autant pas
    Ça va bien assez vite comme ça, merci

    En fait je n’accroche pas tant que ça
    A tous ces albums inconnus de J.J. Cale
    Ce que j’aime dans le rock, c’est reconnaître

    Retour des enfants
    Manifestement contents
    De retrouver leur chez soi, propre

    Saumon au citron et piment
    Clafoutis aux Reines-Claudes
    Et grands éclats de rire

    Deux belles parties d’échecs avec Émile
    En revanche dans le ménage j’ai perdu une tour noire
    Remplacée par un gros tournevis à manche court

    Discussion fondatrice
    Avec Sarah, grandie
    Et pleine de discernement

    Réparations diverses
    Sur son ordinateur, Pupuce
    Des fois je suis un papa informaticien

    Sarah : « quand tu t’approches
    De Pupuce c’est comme quand
    Mon instructeur monte sur un cheval »

    Moi : « ― Tu veux dire que le cheval serre les fesses
    Sarah : ― Oui, il fait un peu moins le malin
    Moi : ― Les ordinateurs n’ont pas de fesses »

    Moi : « dans l’argot informatique
    On dit monter sur un serveur
    Pour le remettre d’aplomb »

    Étonnant de voir cette vie
    Réinsufflée dans une maison
    Propre et bien rangée

    Donald Trump
    Sans stratégie claire
    Face à la Corée du Nord

    Renvoyer les migrants en Libye,
    Le plan controversé
    De la Commission européenne


    « Fais de beaux rêves ! »
    Me lance ma fille Zoé
    En allant se coucher

    « Fais de beaux rêves »
    Dit l’auteur de Mon Oiseau bleu
    À celui des Anguilles les mains mouillées

    L’auteur des Anguilles les mains mouillées
    Et celui de Mon Oiseau bleu
    Sont, eux aussi, tête bêche

    #mon_oiseau_bleu

  • Politique économique: un grand #plan_d'investissement peu ambitieux
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/250917/politique-economique-un-grand-plan-dinvestissement-peu-ambitieux

    Le premier ministre Édouard Philippe, le 15 mai, sur le plateau de TF1. © Reuters Le premier ministre a annoncé, lundi 25 septembre, la mise en place d’un « grand plan d’investissement » de 57 milliards d’euros sur cinq ans. Lequel, dans le détail, semble peu à même de changer la donne économique.

    #Economie #croissance #Macron #plan_de_relance