person:édouard philippe

  • Politique économique: un grand #plan_d'investissement peu ambitieux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250917/politique-economique-un-grand-plan-dinvestissement-peu-ambitieux

    Le premier ministre Édouard Philippe, le 15 mai, sur le plateau de TF1. © Reuters Le premier ministre Édouard Philippe a annoncé, lundi 25 septembre, la mise en place d’un « grand plan d’investissement » de 57 milliards d’euros sur cinq ans. Mais, dans le détail, ce plan semble incapable de vraiment changer la donne économique.

    #France #Economie #croissance #Macron #plan_de_relance

  • Code du travail : la fronde sociale s’organise et inquiète le gouvernement
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14011-code-du-travail-la-fronde-sociale-s-organise-et-inquiete-le-gouvern

    DÉCRYPTAGE - Les appels à la mobilisation contre la réforme du Code du travail se multiplient. Les syndicats font planer la menace d’un blocage du pays, face à un gouvernement qui feint l’indifférence.

    Le 12 septembre 2017, la CGT a lancé le mouvement contestataire sur la réforme du Code du travail

    Crédit : LOIC VENANCE / AFP

    Cinq manifestations juste pour le mois de septembre. Le gouvernement d’Édouard Philippe fait face à une grogne de plus en plus présente après la parution du contenu des ordonnances pour réformer le Code du travail.

    Selon un sondage publié ce lundi 18 septembre par Libération, plus de deux tiers des Français (68%) jugent que la loi Travail va "favoriser les licenciements". 65% estiment que les syndicats seront affaiblis.

    À la question de savoir qui (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • À Berlin, Édouard Philippe fait le SAV des réformes françaises
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160917/berlin-edouard-philippe-fait-le-sav-des-reformes-francaises

    Deux jours après la première mobilisation contre les ordonnances réformant le code du travail, le #Premier_ministre s’est rendu à Berlin pour défendre ses réformes auprès du patronat et de l’exécutif allemand. Une opération séduction exclusivement tournée vers les entreprises, qui avait tout de l’examen de contrôle.

    #France #Allemagne #Angela_Merkel #Edouard_Philippe #Emmanuel_Macron #réforme_du_code_du_travail #zone_euro

  • Merkel : « Il faut intensifier la lutte contre le terrorisme i... - Toute l’actu 24h/24 sur Lavenir.net
    http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170915_01055549/merkel-il-faut-intensifier-la-lutte-contre-le-terrorisme-islamiste

    « Nos pensées vont au peuple britannique et cela nous conforte dans le fait qu’il faille intensifier et améliorer au niveau international la lutte contre le terrorisme islamiste », a affirmé Mme Merkel en marge d’une rencontre à Berlin avec le Premier ministre français Édouard Philippe.

    Les shadocks pompent. "Il faut intensifier la lutte". 16 ans sont passés depuis 9/11 et 16 ans minimum qu’on intensifie la lutte "contre".

    C’est comme l’intensification de la lutte contre le chômage et contre la crise. On intensifie tous les jours, et y-a rien de fondamental qui change.

  • L’exonération des heures sup est reportée après 2018
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13954-l-exoneration-des-heures-sup-est-reportee-apres-2018

    « Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent... » Charles Pasqua

    Édouard Philippe, lors de son discours de politique générale, le 4 juillet à l’Assemblée nationale.

    Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

    Le gouvernement a repoussé cette promesse du candidat Macron pour boucler un budget extrêmement serré.

    Le discours de politique générale d’Édouard Philippe avait déjà donné le ton. Début juillet, le premier ministre n’avait pas cité, parmi les réformes à venir, l’exonération des heures supplémentaires. C’est désormais officiel : cette promesse présidentielle ne figurera pas au projet de loi de finances pour 2018, a-t-on appris à Bercy. Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron préconisait pourtant un rétablissement dès 2018 de l’exonération des cotisations sociales (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Gilbert Cette, la carte secrète de Macron qui prône un #SMIC par région et par âge ! | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/thomas-portes/blog/020917/gilbert-cette-la-carte-secrete-de-macron-qui-prone-un-smic-par-regio

    Dans la plus grande opacité le premier ministre Edouard Philippe vient de nommer un groupe d’expert pour travailler sur le SMIC. Pourquoi une telle opacité ? Pourtant, jusque là, rien de bien novateur, puisque ce groupe crée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy avait été maintenu sous François Hollande. Ce qui change, et on comprend la volonté du gouvernement de ne pas communiquer, c’est sa composition.

    • De quoi coller parfaitement avec le contenu des ordonnances divulgué il y a quelques jours. Mais notre économiste en chef met déjà en garde contre tout excès d’optimisme : « pendant les premières années les assouplissements du droit de travail risquent de générer une augmentation des licenciements ».

      Donc, demain Thierry 38 ans salarié de l’automobile dans le Rhône pourra avoir un SMIC différent de celui de Julien 23 ans salarié de l’automobile dans le Gers ? Et un SMIC inférieur à celui fixé par la loi ?

      Alors toujours ravi que Mr Cette soit président du groupe de travail sur le SMIC ?

      Il pense que le SMIC ne protège pas de la pauvreté ? J’ai une proposition à lui faire : pourquoi ne pas indexer le Smic sur l’augmentation des salaires des patrons du CAC 40 ?

      La première étape dans la résistance au Macronisme consiste dans un décryptage très précis de toutes les décisions prises par le gouvernement. Derrière les masques de la modernité, cette caste d’oligarques veut nous ramener au temps des forges, celui où des patrons tout puissant pouvaient décider du sort de millions de travailleurs au mépris de toute règle de droit. Nous ne laisserons pas faire !

      Le 12, soyons des millions à déferler dans la rue !

      #résistance_ !

  • Restos du coeur, écoles... le gouvernement se heurte à la réalité de la réduction des contrats aidés
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13931-restos-du-coeur-ecoles-le-gouvernement-se-heurte-a-la-realite-de-la

    Je ne sais même pas comment ils osent encore se montrer à la télévision en supprimant ces jobs qui sont déjàs précaires (ce qui veux dire moins de salaire et donc moins de consomation et donc moins de PIB et plus de chômage) et en OFFRANT sur un plateau (sans contrepartie) 11 milliards aux patrons, enfin puisque que les gens n’y trouvent rien a redire (ils n’ont même pas voté sur nos articles), ils aurraient tort de se priver hein.... Grand bien leur fasse.....

    f.

    La suppression progressive des emplois aidés menace directement le fonctionnement d’associations, de

    services publics, de collectivités… Face à ces premières difficultés, Edouard Philippe et Muriel Pénicaud

    tentent de défendre leur choix.

    C’est comme si la suppression à venir des emplois aidés avait rappelé leur importance et leur (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • France : La loi de la jungle au travail * Le Courrier - Laura Drompt - 1 er Septembre 2017
    https://www.lecourrier.ch/152205/la_loi_de_la_jungle_au_travail

    Le gouvernement français a choisi son camp. Le but de sa nouvelle réforme de la loi Travail est annoncé : « résoudre les problèmes qui se posent aux entreprises ». Pour « résoudre les problèmes qu’affrontent les plus précaires », on repassera.

    Les populations les plus fragiles semblent n’avoir aucun intérêt pour Emmanuel Macron, sauf pour ratiboiser leurs maigres soutiens, comme on l’a vu dans la réduction de l’aide personnalisée au logement (APL). Dans la même veine, celui qui affirme vouloir réduire les inégalités ne s’est pas privé de diminuer l’impôt sur les sociétés de 11 milliards d’euros d’ici à 2022. Son premier ministre Edouard Philippe a annoncé une diminution de la taxe d’habitation (3 milliards d’euros), et le remplacement du fameux ISF (impôt de solidarité sur la fortune) en un impôt sur la fortune immobilière (4 milliards d’euros).

    Mais diminuer les taxes pour les plus riches et les aides pour les plus pauvres ne suffisait pas. Encore fallait-il mettre sa patte dans le démantèlement du droit du travail – œuvre bien avancée par les gouvernements précédents et à laquelle Emmanuel Macron a déjà activement pris part sous François Hollande – et poursuivre la fameuse « flexibilisation du marché ». Licencier plus facilement, plafonner les indemnités aux Prud’hommes, ne plus prendre en compte la santé d’une multinationale dans son ensemble mais seulement sa partie française lors de plans sociaux... Cette nouvelle mouture comporte des régressions que rien ne suffira à pallier.

    Hier soir, après que ces mesures ont enfin été dévoilées, l’appel à la mobilisation le 12 septembre a résonné. Attac France dénonçait la « généralisation des salarié-e-s jetables ». « Grand recul social » pour le Parti communiste, « agression caractérisée sortie de la cuisse de Jupiter » côté France insoumise...

    A droite, on jubile. Le patron du Medef Pierre Gattaz a même prié le président de « ne rien lâcher ». Tout ce petit monde rêve d’une patrie à l’allemande, où la dérégulation du marché du travail tourne à plein régime depuis des années. Un article du Monde Diplomatique nous rappelle toutefois ces jours qu’entre 2003 et 2005, la coalition Parti social-démocrate (SPD) - Verts de Gerhard Schröder a « transformé le filet de sécurité des acquis sociaux en un tremplin vers la responsabilité individuelle ». Avec pour résultat l’explosion du nombre de précaires.

    #emmanuel_macron #françois_hollande #medef #pierre_gattaz #France #emploi #chômage #capitalisme #loi_travail #inégalités #précaires #régressions #allemagne #union_européenne

  • Le suspect de l’attaque contre six #militaires a été arrêté
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100817/le-suspect-de-lattaque-contre-six-militaires-ete-arrete

    La voiture du suspect de l’attaque contre des militaires, après son arrestation. © Reuters Le premier ministre Édouard Philippe a annoncé mercredi l’interpellation du suspect de l’attaque à la voiture contre six militaires mercredi matin à #Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), au terme d’une chasse à l’homme menée tambour battant.

    #France #Sentinelle

  • Aubry demande l’encadrement des #loyers pour les #commerces de# centre-ville | LCP Assemblée nationale
    http://www.lcp.fr/afp/aubry-demande-lencadrement-des-loyers-pour-les-commerces-de-centre-ville

    La maire de Lille (PS) Martine Aubry a demandé lundi une loi d’encadrement des loyers commerciaux afin de préserver la « diversité » des commerces de proximité en centre-ville, dans une lettre au Premier ministre Edouard Philippe.

    Dans ce courrier communiqué à la presse, l’édile estime nécessaire, pour éviter « la dégradation de la diversité commerciale des centres-villes », d’y « lutter contre l’implantation excessive, à but essentiellement spéculatif, (...) d’activités tertiaires comme la banque et l’assurance ».

    #aménagement_commercial #immobilier

  • Collectivités locales : discret décret et coupes d’été
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13810-collectivites-locales-discret-decret-et-coupes-d-ete

    Il y a un truc que je ne comprends pas, si 80% des français ne paye plus de taxe d’habitation, et si les dotation de l’état son en baisse, comment nos communes vont elles faire face aux dépenses courante ? en plus avec les emprunts toxique elles sont dans une impasse, donc la solution serat encore et toujous de s’endetter au niveau local vs national.

    f.

    Le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, et Edouard Philippe, le 17 juillet au Sénat pour la

    Conférence nationale des territoires. Photo Laurent Troude

    Alors qu’il avait promis le 17 juillet qu’il ne toucherait pas aux crédits alloués aux mairies, départements, régions… Macron a finalement annulé 300 millions d’euros de dotations. Les associations de maires dénoncent une décision nuisible à l’investissement et aux (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 27 juillet 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13793-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, jeudi 27 juillet, ça commence à sentir bon le week end, de mon coté rien de neuf, aussi voici la Revue de presse du jour.

    Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et une bonne journée.

    Amitiés,

    f.

    Actualités françaises :

    27.07.2017

    Vaccins : Mais pourquoi Édouard Philippe passe-t-il chez Sanofi en catimini ? (Olivier Demeulenaere)

    OSCE : une rémunération de 122 195 euros par an pour Harlem Désir (Le Point.fr)

    Vrais chiffres chômage Juin 2017, 3900 chômeurs de plus, malgré 319000 radiés ce mois (Agoravox.fr)

    Aéroports : l’État travaillerait à la privatisation d’Orly et de Roissy (Le Point.fr)

    Moralisation : les députés interdisent la rémunération des collaborateurs parlementaires par des lobbies (Les Echos.fr)

    La sécheresse s’étend, êtes-vous concernés par les restrictions d’eau (...)

    #En_vedette

  • Suisse-France — Emmanuel Macron : « Nos relations repartent sur des bases constructives » - SWI swissinfo.ch
    https://www.swissinfo.ch/fre/suisse---france-_emmanuel-macron---nos-relations-repartent-sur-des-bases-constructives-/43342432

    Doris Leuthard vante le dynamisme et le désir d’efficacité du président français. De son côté, Paris se réjouit d’avoir réglé le différend fiscal. Première rencontre sous le signe de l’optimisme. Mais les sujets de friction demeurent.

    Cette première rencontre au sommet devait apporter des éléments de réponse à la question que de nombreux Suisses se posent : Emmanuel Macron est-il helvétophile ? Ses admirateurs suisses recensent ses liens avec la Confédération comme autant de preuves formelles. En 2012, alors banquier chez Rothschild, il défend les intérêts de Nestlé. Il multiplie les séjours à Vevey et tutoie l’ex-patron du groupe, Peter Brabeck. Emmanuel Macron se dit « girondin », favorable à une certaine dose d’autonomie régionale. Presque fédéraliste… 

    Pourtant, depuis son élection, c’est plutôt le Macron « impérial » qui gouverne, réunit le Congrès à Versailles, réduit les prérogatives des collectivités locales. Pas très suisse.
    […]
    Aux yeux de l’Argovienne qui a une certaine habitude des présidents français, ce Macron est-il différent, plus sensible aux particularités suisses ? « Je ne vois pas de grande différence avec MM. Sarkozy ou Hollande, nuance Doris Leuthard. Mais il y a un certain dynamisme avec le nouveau président et un désir d’efficacité. Parfois, dans le passé, on attendait très longtemps avant d’avoir des résultats. »

    La centrale nucléaire de Fessenheim, voisine de la Suisse, en est un bon exemple. « Chaque fois on repart avec une date de fermeture et chaque fois ça change », sourit Doris Leuthard. François Hollande promettait 2016, puis 2018… Le premier ministre Edouard Philippe, avec lequel la présidente s’est aussi entretenue, n’a avancé aucune date précise. « Je crois que c’est une question financière plus qu’énergétique », note la responsable suisse de l’environnement.

  • Sur « l’effet inflationniste des APL » : 1/ les loyers ont augmenté, depuis 2000, 2 fois plus vite que les aides

    Discours de politique générale : haro sur les aides au logement !
    http://blogs.alternatives-economiques.fr/madec/2017/07/05/discours-de-politique-generale-haro-sur-les-aides-au-

    Lors de son discours de politique générale, le premier ministre Edouard Philippe a cité les aides personnelles au logement comme exemple de poste de dépense publique à la fois coûteux et insuffisamment efficace. Ses déclarations font suite aux nombreuses déclarations de ces prédécesseurs et des ministres du budget qui se sont succédés ces quinze dernières années visant toutes à dénoncer la charge budgétaire que représente les aides personnelles. Malgré l’acharnement répété des pouvoirs publiques à la charge des aides personnelles, les faits ont la vie dure et il semble opportun de rappeler la place des aides personnelles dans le système redistributif français …

    Il est vrai que sous l’effet conjugué des réformes successives et de l’augmentation du nombre de bénéficiaires, les montants alloués n’ont cessé de croître. Au total, en 2016, ce sont plus de 6 millions de ménages qui ont bénéficié d’une aide personnelle au logement pour un budget global dépassant les 18 milliards d’euros. Corrigé de l’inflation, ce montant a augmenté de 25% au cours des deux dernières décennies. Sur la même période (1994-2016), le nombre de bénéficiaires d’aide à la personne a crû de plus de 600 000, soit une hausse de plus de 10%.

    Il est vrai que dans le contexte actuel où l’efficacité de la dépense publique et sa maitrise sont étudiées attentivement, ces évolutions posent question. Il est malgré tout possible de porter sur elles un autre regard.

    D’une part, bien qu’appartenant au haut de la fourchette des pays de l’OCDE subventionnant l’accès au logement des ménages les plus modestes par l’octroi de prestations sociales ciblées (1% du PIB), la France ne s’écarte que peu des pratiques de ses voisins. Au Royaume-Uni, pays confronté à des tensions locatives comparables à la France dans les zones urbaines les plus denses, les pouvoirs publics consacrent chaque année près de 1,5 point de PIB en dépenses sociales en faveur du logement. Au Danemark, ces dépenses sont proches de 0,8 point de PIB. L’Allemagne ou l’Espagne consacrent certes des montants moindres, de l’ordre de 0,5 point de PIB, mais les marchés locatifs privés y sont très différents. L’Allemagne possède un marché locatif privé important (39% du parc total contre 19% en France d’après Eurostat) aux loyers encadrés (Vorms, 2012). Le parc locatif privé espagnol est quant à lui bien plus réduit (13%) mais les pouvoirs publics subventionnent massivement l’accession à la propriété. Le pays compte ainsi 78% de propriétaires alors qu’ils ne sont que 60% en France.

  • Le gouvernement piégé par son illusion d’un « hub financier » à Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220717/le-gouvernement-piege-par-son-illusion-dun-hub-financier-paris

    La Défense, centre des affaires de Paris © Reuters Malgré le tapis rouge déployé par le premier ministre Édouard Philippe, le #secteur_financier continue de préférer Francfort à Paris pour son redéploiement à la suite du #Brexit. La #France n’a pas dit son dernier mot, mais cette concurrence pour s’arracher les oripeaux de la #City pourrait vite se révéler être une illusion.

    #Economie #banques #Finance #fiscalité

  • Emmanuel Macron, président des 1% les plus riches - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120717/emmanuel-macron-president-des-1-les-plus-riches

    Selon une étude de l’OFCE, les mesures fiscales du gouvernement profiteront surtout aux 1 % les plus riches. La preuve de l’attachement de l’exécutif à la théorie, désormais datée, du « ruissellement » de la richesse et de son refus de faire face au creusement des inégalités.

    Les résultats de ces calculs sont sans appel : le grand gagnant des mesures fiscales du gouvernement est le « dernier décile » des ménages, autrement dit les 10 % des ménages les plus riches. Ces derniers capteraient ainsi 46 % des gains fiscaux promis aux ménages. Et même mieux, selon les économistes de l’institut, c’est principalement le dernier centile, autrement dit les 1 % les plus riches, composé de 280 000 ménages, qui occuperait le haut du podium. Selon les calculs de l’OFCE, l’impact fiscal des mesures sur les ménages du dernier décile qui ne font pas partie des 1 % des plus riches serait proche de celui subi par les ménages du neuvième décile. Lesquels seraient les principaux perdants de cette politique, en raison de leur exclusion de l’exonération de la taxe d’habitation. La politique fiscale d’Édouard Philippe est donc une politique de cadeaux fiscaux aux « ultra-riches » qui, selon Xavier Timbaud, économiste à l’OFCE, n’est pas sans rappeler la politique de Nicolas Sarkozy en 2007.

    #Impôts #Politique_France #Arnaque

  • TTF, taxe sur les salaires, bonus... La France dévoile son tapis rouge aux financiers (Agefi)
    http://www.agefi.fr/asset-management/actualites/article/20170707/ttf-taxe-salaires-bonus-france-devoile-tapis-rouge-222873

    Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé vendredi une série de mesures pour renforcer l’attractivité de Paris auprès des entreprises et des institutions financières dans le contexte du Brexit. Ses annonces confirment les pistes qu’avait évoquées le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire à l’Agefi.

    Le chef du gouvernement a ainsi annoncé la suppression de l’extension de la taxe sur les transactions financières (TTF) aux transactions infra-quotidiennes (intraday). Cette mesure avait été instaurée par le gouvernement précédent, suscitant une levée de boucliers dans les milieux financiers. Une réforme de la taxe sur les salaires a également été annoncée, avec la suppression de sa quatrième tranche à 20% pour réduire le coût du travail. Les primes ou bonus des salariés « preneurs de risques » seront exclus du calcul des indemnités de rupture du contrat de travail afin de réduire le coût des licenciements.

    Par ailleurs, le gouvernement s’engage, sur le droit bancaire et financier, à ne plus procéder à des surtranspositions de règles européennes et à examiner, pour les textes déjà transposés, des surrèglementations qui ne semblent pas justifiées pour les modifier ou les supprimer. Une consultation publique sera également lancée pour nourrir un projet de loi de simplification du droit financier et du droit des sociétés. Enfin, le gouvernement envisage de créer des chambres commerciales internationales spécialisées dans ces contentieux à haute technicité juridique.

    Ces annonces font suite à de premières annonces en juillet dernier après le vote sur le Brexit. Le Premier ministre à l’époque Manuel Valls avait annoncé la création d’un guichet unique, la baisse de l’impôt sur les sociétés, et l’amélioration du régime fiscal des impatriés.

    #Macronie

  • Comment des journalistes inventent la popularité de Macron :

    Comme une pique adressée aux gens qui, comme nous, dénoncent la dérive autoritariste et ultra libérale du gouvernement, Geoffroy Clavel, chef du service politique du Huffington Post (journal en ligne partenaire du Monde), dévoile la Vérité : « Aux yeux de l’opinion en revanche, Emmanuel Macron et Edouard Philippe se portent comme un charme ». Nous autres critiques de Macron aurions perdu l’accord du peuple, tellement favorable au président qu’on peut parler « d’état de grâce relatif », selon Clavel http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/05/forte-progression-de-la-popularite-de-macron-et-philippe-jusqu_a_2301

    Pour affirmer cela, le journaliste s’appuie sur le « baromètre » politique réalisé en partenariat avec l’institut YouGouv (Dont nous racontions dans une précédente chronique les pratiques pour entretenir un panel de sondés multi-tâches, prompt à parler en même temps de leur choix d’opérateur internet et de leurs préférences politiques :
    http://www.frustrationlarevue.fr/linterdiction-sondages-finir-politique-paris-hippiques

    On apprend ainsi que le président de la République a atteint 43% d’opinion favorable, ce qui justifierait le titre placé en Une du magazine en ligne. Sauf que si on compare cette « popularité » avec celle des deux précédents présidents, Sarkozy et Hollande, on réalise alors que le « Huff Post » prend ses rêves pour des réalités. Il y a cinq ans, le même Geoffrey Clavel nous apprenait que Hollande était approuvé par 63% des sondés, un taux comparable à celui Sarkozy cinq ans auparavant, approuvé par 67% d’entre eux.

    Au regard de l’histoire récente, Macron est donc le plus impopulaire, et ce, alors même que sa communication propagandesque est très maîtrisée (Macron dans un sous-marin, Macron joue au tennis, Macron est le roi Soleil, etc.) et qu’une bonne partie de nos journaux ne disent que du bien de lui.

    De plus, le fameux baromètre https://d25d2506sfb94s.cloudfront.net/cumulus_uploads/document/udey4f3ogh/Results%20for%20Huffington%20Post%20(Barom%C3%A8tre)%2008 donne d’autres informations que Clavel s’est bien gardé de mentionner : Page 7, on apprend par exemple que les sondés ne sont que 26% a estimer que le président a une « bonne gestion de l’économie », tandis que 38% la juge mauvaise. Page 9, on apprend que seuls 31% des sondés sont d’accord avec l’affirmation « La société que prône le gouvernement est globalement celle dans laquelle je souhaite vivre », contre ... 51% en désaccord. Il est où l’état de grâce ?

    Dans ce « baromètre », dont l’appellation évoque l’objectivité de la science et la fiabilité d’un outil de mesure, les questions sont d’ailleurs tournées de façon bien étranges : Page 13, on trouve ce genre d’affirmation à infirmer ou confirmer : « Le gouvernement a de bonnes intentions, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ses positions » ou encore « Le gouvernement va de l’avant, et propose des mesures modernes » : Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire « moderne » ou « aller de l’avant » ?!

    Il semble bien que le « baromètre » utilisé par le Huff Post et son chef du service politique soit un outil pipé, dont l’interprétation semble pouvoir se faire uniquement en fonction des désirs du journaliste.

    Mais pourquoi ne les exprime-t-il pas clairement, plutôt que de se planquer derrière ces sondages bidons ? Accessoire indispensable au journalisme contemporain, les « baromètres » et autres « indicateurs objectifs » du genre ne sont qu’un avatar de plus de journaux d’opinion qui prétendent à l’objectivité et à la neutralité pour mieux emporter notre consentement.

    Frustration, critique sociale indépendante
    #journalisme

  • Nicolas Hulot dévoile un « plan climat » ambitieux dépourvu de mesures concrètes - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/international/nicolas-hulot-devoile-un-plan-climat-ambitieux-depourvu-de-mesures-concretes

    Dans le logement, 2e secteur émetteur de gaz à effet de serre, le ministre a dit vouloir « faire disparaître » dans un délai de dix ans « les passoires thermiques », ces sept millions de bâtiments (maisons, immeubles, bâtiments publics) très mal isolés et énergivores.

    Il a annoncé que 4 des 50 milliards d’euros du plan d’investissement annoncé par le Premier ministre Edouard Philippe iraient à la rénovation thermique des logements. Aux ménages modestes - propriétaires ou locataires - occupant ces « passoires », des audits seront proposés dès 2018.

    Dans les transports, 1er secteur émetteur, il a annoncé des assises nationales de la mobilité et la fin de la commercialisation des véhicules essence ou diesel d’ici 2040. Il a reconnu que cet objectif était « lourd » pour les constructeurs mais jugé que les conditions étaient désormais réunies pour lancer cette « révolution ».

  • Urgence absolue : le Premier Ministre confirme les 11 vaccins obligatoires !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13735-urgence-absolue-le-premier-ministre-confirme-les-11-vaccins-obligat

    Madame, Monsieur,

    Vous avez sans doute entendu la terrible nouvelle à la télévision cet après-midi : le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé que l’Etat va rendre obligatoires 11 vaccins pour nos enfants dans les mois qui viennent.

    C’est un véritable scandale, un déni de démocratie.

    Nous pouvons encore l’arrêter.

    Rassembler des milliers de signatures est notre seul espoir que le gouvernement se dédise publiquement.

    Nous n’avons aucun autre relais que vous. Si vous ne mobilisez pas toutes vos connaissances et votre entourage, la défaite est certaine !

    Signez et partagez le plus largement possible la pétition contre ces 11 vaccins obligatoires, en transférant, en partageant sur Facebook ou sur tout autre réseau social, par n’importe quel moyen à votre disposition, le message ci-dessous.

    Il s’agit (...)

  • Macron s’exprime devant le parlement à Versailles
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/vers-j04.shtml

    Macron, quant à lui, a prononcé un discours sur sa volonté d’intensifier les guerres néocoloniales en Afrique, de transposer l’état d’urgence dans le droit commun, d’imposer des reculs sociaux par ordonnance et de restructurer fondamentalement l’État français. Les médias ont fait remarquer que l’adresse éclipserait le discours de politique général traditionnel que le Premier ministre Édouard Philippe doit prononcer à l’Assemblée nationale aujourd’hui.

    Cette décision de convoquer le parlement à Versailles n’était pas simplement un acte d’arrogance personnelle. C’était un aveu par Macron que ses initiatives auront des conséquences aussi importantes qu’un krach qui menaçait d’emporter le système financier mondial, ou la décision de Hollande de suspendre indéfiniment les droits démocratiques garantis par la constitution française.

    Ces attaques contre les droits sociaux et démocratiques provoquent une large opposition, en particulier parmi les travailleurs, un fait qui n’échappe pas à l’attention de la presse. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung a intitulé son article sur le discours de Macron : « Macron agit comme un roi ou un obsédé de contrôle : cela ne peut pas bien finir ».

    • « Ni Macron, ni Mélenchon », le PS au stade suprême du Hollandisme

      Le Parti socialiste vient de se doter d’une nouvelle direction. Il est dit d’elle qu’elle est « collective ». C’est là un euphémisme sur lequel peu de commentateurs se sont arrêtés. D’où tient-on qu’autrefois cette direction n’était pas « collective ». C’est tout le contraire. Il y a toujours eu un secrétariat national, un bureau national et ce n’est pas par hasard que le titre de « secrétaire général » de la SFIO avait été transformé en « premier secrétaire » à la création du « nouveau PS » en 1971. Cela voulait dire de ce personnage qu’il était « premier parmi ses pairs ». Le rang de « premier » voulait signifier davantage l’ordre de la file que la hiérarchie. En tout cas c’était l’idée. Mais naturellement ce premier avait un rôle bien particulier et une autorité qui en résultait : entraîner la file et donc la mettre en ordre. Certains socialistes avaient même tiré la conclusion que le premier secrétaire devait nécessairement être le candidat à l’élection présidentielle. Le raisonnement était que, du jour où cela cesserait, commencerait alors une ère d’incertitude fondamentale sur le rôle et l’identité du parti lui-même.

      Finalement ce n’était pas si faux. En tout cas, dire aujourd’hui que cette direction est « collective », ce n’est pas seulement défigurer le passé du PS. C’est surtout annoncer qu’il n’y a plus de « premier de cordée ». Ce n’est donc pas une concession à je ne sais quel esprit « collectif », c’est plutôt une façon de tirer l’échelle. Le PS a toujours eu une direction collective même si le collectif n’était pas toujours à l’endroit que l’on croyait. Mais elle a toujours eu une tête pour incarner ce collectif. Dire qu’il n’y a plus de tête c’est une autre manière de dire qu’il n’y a plus de collectif. Les 28 membres de ce « collectif » n’en forment pas un et il leur est impossible d’en constituer un. Et cela ne tient pas à la qualité des personnes mais à l’absence de feuille de route. Le PS n’a plus de premier de cordée pour la raison qu’il ne sait pas où il va. Je ne le dis pas en considérant ce qui lui reste d’idéologie affichée. Sur ce plan tout a déjà été dit. Je le dis parce que le PS, en parti parlementaire, qui se gargarise si fréquemment de sa vocation à « gouverner », ne peut se définir ailleurs que dans la géographie parlementaire. Et celle-ci ne connaît que deux positions : la majorité gouvernementale où l’opposition. Or, au moment décisif du vote à l’Assemblée nationale, seuls cinq députés socialistes ont voté contre la confiance. Tout le reste s’est abstenu. Ceux-là ont ainsi renoncé à se définir aux yeux de l’opinion qu’ils sont censés représenter. À moins qu’ils ne les aient trahis une nouvelle fois.

      J’avais fait de cette question du vote de la confiance le « ticket d’entrée » pour ouvrir le dialogue politique que certains nous suggéraient d’avoir avec le PS. Ce point ne fut pas relevé tant il est devenu difficile aujourd’hui de percer le ronronnement moutonnier des éditorialistes. Dans ce domaine, des records ont été battus récemment. Par exemple quand que le journal Les Échos se référaient il y a encore un mois au « Front de gauche » qui a pourtant cessé d’exister depuis deux ans ! Un sommet dans ce domaine vient encore d’être atteint. En effet, quatre jours après le vote sur la confiance, le journal « Le Monde » publie une interview bilan avec Jean-Christophe Cambadelis en passant tranquillement à côté des toutes les questions sur l’identité politique du PS après le désastre.

      Ainsi ne lui est-il posé une seule question sur le changement de nom du groupe parlementaire PS. Il est devenu le groupe « nouvelle gauche » abandonnant sans crier gare l’identité socialiste de sa présence ! Aucune question sur le contenu du discours de son président Olivier Faure affirmant partager les grands objectifs du gouvernement. Ni sur l’abstention du groupe parlementaire du PS dans le vote sur la confiance à Édouard Philippe. Dans la majorité ? Dans l’opposition ? Socialiste ou pas ? Telles sont les questions qui se posent concrètement. Le Monde ne s’en est pas inquiété. Une question demande pourtant « Est-il toujours possible, quand on est socialiste, de discuter avec Mélenchon ? ». On devine sans peine le contenu méprisant de la question. Et surtout, on comprend que l’alternative suggérée, c’est de discuter avec « d’autres », par exemple les macronistes. On comprend cela d’un journal qui n’a jamais reculé devant aucun moyen pour nous flétrir et dédiaboliser le Front national.

      Mais s’il s’agissait d’une démarche professionnelle, et non de parti-pris hargneux, on aurait pu s’attendre à entendre demander : « Mélenchon a posé comme condition du dialogue avec vous le refus de voter la confiance au gouvernement. Que lui répondez-vous ? Le vote de votre groupe n’a-t-il pas fermé la porte à ce dialogue ? » La question ne fut pas posée. La réponse de Cambadélis a donc pu dérouler ses refrains glauques sans être interrompue : « C’est de plus en plus difficile. Il m’a l’air de filer vers le gauchisme autoritaire et le populisme le plus échevelé. » Bien sûr, les interrogateurs complaisants se gardent bien de lui demander à quel moment ce fut « facile », et à quoi Cambadélis se réfère à propos de « gauchisme autoritaire ». Le lecteur qui a payé 2,50 € pour acheter ce journal est donc invité à penser que si le dialogue est impossible ce n’est pas à cause du refus du PS de se situer dans l’opposition au gouvernement Macron mais du fait de mon « gauchisme autoritaire » et de mon « populisme échevelé » à propos desquels il ne recevra d’ailleurs aucune précision. Tel est le journalisme politique à cette heure.

      Les habitudes mentales de la sphère médiatique sont tellement enkystées que la signification essentielle du macronisme, et donc du type d’opposition qu’il est contraint de recevoir, sont tout simplement ignorés. Pourtant c’est si simple ! Au-delà des circonstances, usages, et institutions évidemment différents d’un pays à l’autre, le macronisme incarne la ligne politique qui a triomphé partout en Europe : la « grande coalition » entre la droite et le PS. En France, cette coalition n’a jamais pu se réaliser sous la forme d’une alliance de partis en bonne et due forme. Cela tient au fait que le PS comme la droite étaient surplombés d’un « sur-moi », comme le disaient les commentateurs, sur sa gauche pour le PS sur sa droite pour la droite. La forme Macroniste de la « grande coalition », c’est l’amalgame, dans un parti unique assumé, des composantes de celle-ci.

      « La république en marche » c’est avant tout une coalition de personnes venant de LR et du PS entouré de gens qui acceptent de les suivre. Dès lors ce qu’il reste du PS et de la droite sont promis à une dynamique permanente de dissolution sur leurs flancs. Naturellement la situation n’est pas la même pour la droite dans la mesure où ses députés restent nombreux et où son influence sur la ligne gouvernementale est totale comme le montre l’identité politique du Premier ministre venu de ses rangs. Pour le PS, effondré électoralement, sans ligne fédératrice, explosé en bataille de chefs, et surtout flanqué d’une alternative familière et attirante comme celle de « la France insoumise », la situation est bien différente. C’est pourquoi tous les responsables socialistes ont quand même trouvé un point commun. Ils psalmodient à l’unisson un mantra désormais rituel : « ni Macron ni Mélenchon » ! Mais la formule tient plus de l’exorcisme que de la ligne d’action.

      « Ni Macron ni Mélenchon », on a déjà vu ce que cela donnait. C’était la ligne de Benoît Hamon en campagne présidentielle et cela n’a convaincu que 6 % des électeurs. Celui-ci persiste d’ailleurs et assume toute la logique agressive et sectaire de la formule. Il va de soi, donc, que cette orientation destructrice reçoit tous nos encouragements. Bien sûr, si Macron s’écroule, le PS ira à la plus grande facilité : le retour dans l’opposition frontale. Alors nous aurons gagné la partie. Mais si Macron ne s’écroule pas, le PS sera progressivement aspiré dans le vortex macroniste. Et cela nous permettra de travailler plus confortablement à la construction d’une alternative politique libérée des tractations avec des gens incohérents.

      Je le répète donc ici : le ticket du entrée du dialogue avec nous, c’est le passage dans l’opposition au gouvernement Macron. Naturellement, il ne s’agit pas d’une opposition sur le style, le ton, l’équilibre dans la ligne du « gagnant–gagnant » ou du « ni ni », ces trous noirs du hollandisme qui ont progressivement privé le PS de tout objectif discernable et de toute stratégie praticable. Il est clair à cette heure que le « ni Macron ni Mélenchon » montre toute la profondeur de l’enracinement du hollandisme dans les habitudes mentales des dirigeants du PS. Faute de présenter ce ticket d’entrée, il ne peut être question de « discipline républicaine » et autres supercheries telle que « vote utile », ni aucune des variantes de la « ligne Castor » où il est question de « faire barrage à… » des gens dont on reprend le reste du temps la ligne politique.

      La question des alliances, des accords, des dialogues n’est donc pas posée aujourd’hui avec le PS non du fait de notre « populisme échevelé » mais parce qu’il est impossible de parler sérieusement avec quelqu’un qui ne sait ni qui il est, ni où il va. Il faut donc attendre avec patience que cette question soit tranchée par le prochain congrès de cette organisation. Et d’ici-là, il faut cependant continuer à agir et à fédérer. C’est pourquoi la main reste tendue vers tous ceux qui veulent la saisir honnêtement c’est-à-dire sans commencer par des injures ou des mises à distance ou des préalables psychologisant sur ma personne qui bloquent ensuite toute discussion.

      Quoi qu’il en soit, nous continuerons à accueillir dans le cadre de « l’espace politique » de la France insoumise tous les groupements de militants qui souhaitent s’associer à notre opposition au gouvernement sur la base du programme « L’Avenir en commun ». Nous le ferons sous le label dont nous proposons l’usage en commun : « La France insoumise ». D’ores et déjà, de nombreux et fructueux dialogues ont commencé qui donneront peut-être bientôt leurs fruits. Rien ne sert de se hâter et de prendre le risque le mal se comprendre. Je sais trop combien la logique qui est celle d’un « mouvement » n’est pas dans les réflexes intellectuels ordinaires des formations de gauche qui viennent à notre rencontre. Et je ne dis pas que nous ayons nous-mêmes des réponses aussi claires que nous-mêmes nous le souhaiterions à bien des questions posées. Il faut accepter l’idée de tâtonner. Les nuques raides du virilisme politique ne sont plus de saison.

  • Édouard Philippe veut « agir vite », mais « sans précipitation »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040717/edouard-philippe-veut-agir-vite-mais-sans-precipitation

    Discours de politique générale d’Édouard Philippe, le 4 juillet. © Reuters Le #discours_de_politique_générale d’Édouard Philippe a permis, mardi 4 juillet, de graver dans le marbre plusieurs promesses du candidat Macron. Les deux hommes veulent « agir vite », mais étalent la plupart des mesures annoncées sur le long terme et renvoient bon nombre des sujets évoqués à de futures discussions. Le #Premier_ministre a toutefois obtenu une large confiance.

    #France #Assemblée_nationale #Edouard_Philippe

  • Macron devant le Congrès : « Monologue présidentiel » et « crédo néolibéraux »
    https://www.bastamag.net/Macron-devant-le-Congres-Monologue-presidentiel-et-credo-neoliberaux

    Après le long discours de Macron au Parlement réuni en congrès lundi 3 juillet à Versailles, c’est le Premier ministre Edouard Philippe qui doit parler aux nouveaux députés. Deux discours pour quoi faire ? C’est le dossier du portail des #Médias_libres cette semaine. Un discours quasi fleuve d’une heure et demi ! Lundi 3 juillet, Emmanuel Macron a parlé pendant 90 minutes aux députés et sénateurs réunis en congrès sous les ors de Versailles. Le président n’y a rien annoncé qui ne figurait déjà dans son (...)

    #Chroniques

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  • Macron devant le Congrès : « Monologue présidentiel » et « crédo néolibéraux »
    https://www.bastamag.net/Le-duo-Macron-Philippe-devant-le-Parlement

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