person:élisabeth borne

  • Notre-Dame-des-Landes. Vinci réclamerait « plusieurs centaines de millions d’euros » de compensation
    Jean-François MARTIN - Modifié le 14/04/2019 à 19h27

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/notre-dame-des-landes-vinci-reclamerait-plusieurs-centaines-de-millions

    Le projet d’aéroport étant abandonné, le groupe français Vinci aurait présenté sa facture. Salée, selon la ministre des Transports, Elisabeth Borne.

    Une affaire de très gros sous. Qui se joue en coulisses. Vinci, qui devait être le concessionnaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet abandonné, négocie pied à pied avec l’État pour obtenir une compensation financière. La facture présentée par le géant du BTP est salée, si l’on en croit la ministre des Transports. Elle se chiffrerait à « plusieurs centaines de millions d’euros » , a déclaré Elisabeth Borne, ce dimanche 14 avril.
    (...)
    En toile de fond, se joue un autre bras de fer. Vinci est candidat à la reprise d’Aéroports de Paris (ADP), dont la privatisation a été votée jeudi 10 avril. La vente des parts de l’État au groupe français pourrait-elle être une compensation déguisée, comme l’affirment des députés de l’opposition ? « Cela ne marche pas comme ça, a assuré la ministre des Transports. Il y a aura une consultation pour choisir le meilleur candidat. Cela ne va évidemment pas se faire comme ça de gré à gré. »

    #NDDL #ADP

  • #CDG_Express et #RER_B : Pécresse restera « inflexible » sur sa position
    https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/cdg-express-et-rer-b-pecresse-restera-inflexible-sur-sa-position-804789.ht


    Crédits : DR

    Dans ses vœux prononcés dans la soirée du 21 janvier, la présidente de l’autorité organisatrice de transports Île-de-France Mobilités (IDFM, ex-STIF) réaffirme son attachement à cet axe de 32 kilomètres : « Oui, nous avons besoin de cette liaison directe ! Elle est complémentaire du RER B et nous permettra de le désaturer car une personne avec des valises prend la place de trois. » Valérie Pécresse ajoute : « En termes d’attractivité, c’est capital ! 50 millions de touristes chaque année, cela nécessité qu’on les accueille dignement. »

    Puis, conformément à ses déclarations de la mi-décembre, la présidente du conseil régional francilien appelle l’État à ne pas oublier les 900.000 voyageurs quotidiens du RER B.
    « Nous voulons que les travaux soient réalisés sans dégrader la qualité du service. J’attends les conclusions du préfet Cadot pour avril [mais] je resterai inflexible sur cette position », a conclu Valérie Pécresse.
    […]

    La prise de parole de la patronne de la région a été suivie ce mardi 22 janvier d’un courrier adressé au préfet de Paris, préfet d’Île-de-France. Selon l’agence de presse Reuters, des députés, des sénateurs, plusieurs dizaines d’élus municipaux, dont les maires d’Aubervilliers et de Saint-Denis, ainsi que des syndicalistes et des représentants d’associations d’usagers ont en effet demandé au représentant de l’État « d’abandonner au plus vite le CDG Express. »

    « Les impacts sur les RER sont en tout point contraires à la politique annoncée par l’exécutif de donner la priorité aux transports du quotidien », écrivent-ils.

    Selon les estimations officielles, le projet doit coûter 2,1 milliards d’euros, dont 400 millions provenant des actionnaires du gestionnaire d’infrastructure (Groupe ADP, SNCF Réseau et la Caisse des dépôts et consignations).

  • En 2018, les femmes toujours plus méprisées par la presse française
    https://www.liberation.fr/france/2018/12/20/en-2018-les-femmes-toujours-plus-snobees-par-la-presse-francaise_1698962

    Testostérones à tous les étages : cette année encore, les femmes peinent à se faire une place dans nos journaux, si on en croit le baromètre 2018 des personnalités les plus médiatisées publié mercredi. Selon l’étude, réalisée par la plateforme Pressedd, les femmes ont été encore moins visibles dans la presse française en 2018 qu’en 2017. Seules 15,3% d’entre elles figurent dans la liste des 1 000 personnalités ayant eu la plus forte exposition médiatique cette année (contre 16,9% en 2017).

    C’est le deuxième plus mauvais score en six ans, souligne Pressedd qui a analysé les 1 500 premiers titres de presse française (presse quotidienne nationale et régionale, presse magazine, presse hebdomadaire régionale, professionnelle et spécialisée) et 1 500 sites d’informations. En 2013, les femmes représentaient 19,2% des personnalités médiatisées.
    Une plus grande visibilité des sportifs (masculins)

    Un paradoxe, alors que les « questions de parité, de représentativité et de mobilisation contre la violence faite aux femmes semblent occuper une place centrale dans le débat public », dans le sillage du mouvement #MeToo, relève l’étude. Une possible clé d’explication de cette visibilité des femmes en baisse : la plus grande visibilité des joueurs masculins de l’équipe de France de football, qui trustent le classement.

    Mondial oblige, la catégorie sport est en effet la plus représentée (près de la moitié des personnalités les plus médiatisées sont des sportifs), et est composée de 6% de femmes seulement. Viennent ensuite les personnalités politiques (28%), qui monopolisent le trio de tête, 100% masculin (Emmanuel Macron, Donald Trump et Edouard Philippe).
    Femmes issues de l’entreprise quasi absentes

    Il faut remonter à la douzième place pour trouver la première femme de la liste, la chancelière Angela Merkel, suivie de Marine Le Pen (14e place) et Theresa May (18e place). Quatre autres femmes figurent dans le top 50 : les ministres Agnès Buzyn, Elisabeth Borne et Nicole Belloubet puis la maire de Paris Anne Hidalgo. Uniquement des personnalités issues de la sphère politique, les plus visibles : plus de la moitié des 50 premières personnalités féminines du classement ont des responsabilités politiques. Des femmes pas vraiment porteuses d’actualités positives : « La visibilité des dix premières femmes les plus représentées dans la presse française est directement associée à des difficultés politiques diverses et autres controverses », pointe le document.

    Au total, les femmes enregistrent 13% des citations seulement. La presse écrite est un peu moins inégalitaire : les femmes représentent 22% des personnalités citées en une des journaux. Les membres féminines du gouvernement sont également plus disertes, puisque 14 femmes membres de l’exécutif totalisent près d’un tiers des citations. Les femmes issues du monde de l’entreprise, en revanche, sont quasiment absentes : cette catégorie ne compte que 4% de femmes citées, avec par exemple la présidente du syndicat agricole FNSEA Christiane Lambert, 242e du classement.

    #sexisme #invisibilisation #femmes

    • En y repensant je me suis dit qu’il pouvait y avoir un effet post-metoo qui fait que 2018 laisse moins la parole aux femmes en comparaison de 2017. Mais en même temps #metoo ca commence fin 2017 et ca se poursuit toute l’année 2018. Logiquement 2018 aurais du parlé des femmes plus qu’à l’habitude mais en fait non, malgrès metoo les femmes ont eu moins la parole que d’habitude !

  • Vinci Autoroutes va envoyer une facture aux automobilistes passés pendant les opérations « péage gratuit » des « gilets jaunes »
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/vinci-autoroutes-va-envoyer-une-facture-aux-automobilistes-passes-penda

    L’entreprise compte identifier les véhicules passés sans payer à l’aide des caméras de surveillance installées sur les péages.

    Où tu découvres que les sociétés d’autoroute ont le moyen d’écrire aux automobilistes en utilisant leur immatriculation.

    Où tu te dis que ces gens ont une vraie envie de paix civile.

  • Le gouvernement veut que policiers et gendarmes puissent accéder aux données des véhicules connectés
    https://www.nextinpact.com/news/107381-le-gouvernement-veut-que-policiers-et-gendarmes-puissent-acceder-

    Dans le cadre du projet de loi Mobilités, le gouvernement veut que les forces de l’ordre puissent accéder à « certaines données » émanant des véhicules connectés (par exemple de leur système de navigation intégré). L’exécutif se montre toutefois très flou sur ses desseins. Il demande d’ailleurs à pouvoir légiférer par ordonnance. Présenté le 26 novembre dernier en Conseil des ministres, le texte porté par Élisabeth Borne, la secrétaire d’État aux Transports, contient une batterie de mesures relatives aux (...)

    #voiture #automobile #surveillance

  • CGT et FO appellent les routiers à la grève à partir de dimanche soir AFP - 4 Décembre 2018 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/social/2018/12/04/20011-20181204ARTFIG00378-transport-routier-cgt-et-fo-appellent-a-la-greve-

    Les fédérations CGT et FO du secteur du transport routier ont appelé à la grève à partir de dimanche soir 22h et pour une durée indéterminée afin de défendre le pouvoir d’achat, qualifiant de « miettes » les mesures annoncées mardi par le premier ministre.

    Les routiers pourraient eux aussi se lancer dans un mouvement de contestation. C’est du moins ce que souhaitent les fédérations CGT et FO qui ont appelé à la grève à partir de dimanche soir 22h et pour une durée indéterminée. En ligne de mire des deux syndicats figure le pouvoir d’achat. Mécontents des mesures annoncées mardi par le premier ministre, la CGT et FO les qualifient de « miettes ».

    Les deux syndicats sont par ailleurs mécontents d’une récente décision du Conseil d’État qui a annulé les dispositions d’un décret de 2016 fixant des majorations de 25% et 50% aux heures supplémentaires des chauffeurs routiers et réclament « une réunion en urgence » au ministère des Transports, dans un communiqué commun. « Ni le courrier reçu ce jour de Mme la ministre Élisabeth Borne, ni les explications du conseiller social du ministère, ne nous ont convaincu, bien au contraire ! », écrivent les deux syndicats de concert dans leur communiqué. « Nous sommes persuadés que depuis la décision du Conseil d’État, le verrou des heures supplémentaires majorées a sauté pour le transport routier de marchandises », ajoutent-ils.

    Le ministère des Transports a immédiatement réagi : « Les deux organisations syndicales concernées prennent un mauvais prétexte pour lancer un appel à une grève qui n’a aucune raison d’être », affirme-t-il dans un communiqué, alors que le gouvernement est englué dans le conflit des « gilets jaunes ».

    Une perte de « 300 à 1200 euros par mois »
    Depuis le rendu de cette décision, la CGT estime qu’elle « risque d’avoir des répercussions négatives sur (le) pouvoir d’achat » des routiers. Lundi, elle avait appelé à des journées d’actions à partir du 14 décembre. Elle a donc accéléré son calendrier.

    La décision du Conseil d’État, ramenant à 10% les majorations des heures supplémentaires des routiers, leur ferait « perdre entre 300 et 1200 euros par mois », avait déclaré lundi à l’AFP Patrice Clos, secrétaire général de FO Transports et Logistique.
    . . . . . .

    #Gilets_Jaunes #Transports #manu #mai68 #1968 #MouvementsSociaux #Mai1968 #MouvementSocial #anniversaire

  • Après une entrevue avec Martine Wonner, François de Rugy prêt à étudier les alternatives au GCO
    https://www.rue89strasbourg.com/entrevue-wonner-rugy-borne-alternatives-gco-143901

    Après une rencontre avec une délégation d’opposants, le ministre de l’Écologie, François de Rugy, et son homologue aux Transports, Élisabeth Borne, se sont dits prêts à regarder les alternatives au Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg, sans pour autant accepter un moratoire le temps de la réflexion. (lire l’article complet : Après une entrevue avec Martine Wonner, François de Rugy prêt à étudier les alternatives au GCO)

  • Mobilisation contre le projet de seconde autoroute entre Lyon et Saint-Etienne
    https://www.bastamag.net/Mobilisation-contre-le-projet-de-seconde-autoroute-entre-Lyon-et-Saint-Eti

    Un projet de décret pour construire une deuxième autoroute entre Lyon et Saint-Etienne, parallèle à l’A47 qui relie déjà les deux villes, est sur la table de la ministre chargée des #Transports, Elisabeth Borne. Face aux mobilisations contestant ce projet, les autorités commencent à évoquer un plan B. Localement, les collectifs citoyens en appellent à un véritable débat public : « Nos territoires méritent mieux qu’aligner des kilomètres de bitume pour des projets définis à l’abri des regards. » Ils (...)

    ça bouge !

    / #Politique, Transports, Des grands projets... inutiles ?

    #ça_bouge_ ! #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Programmation des investissements de #transports : le gouvernement affiche ses priorités
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250281613127&nl=1
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/BlobServer?blobkey=id&blobnocache=false&blobwhere=1250

    Élisabeth Borne a présenté ce 11 septembre devant le Conseil d’orientation des infrastructures les arbitrages du gouvernement en matière d’investissements qui vont s’élever à 13,4 milliards d’euros sur la période 2018-2022, en hausse de 40% par rapport à la période 2013-2017. L’accent sera mis sur l’entretien des réseaux existants, la désaturation des grands nœuds ferroviaires, le désenclavement routier des villes moyennes et des territoires ruraux, les mobilités propres, à travers plusieurs appels à projets, et le renforcement du report modal dans le transport de marchandises.

  • Gare Montparnasse : la SNCF et RTE se renvoient la balle
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/07/31/gare-montparnasse-la-sncf-et-rte-se-renvoient-la-balle_5337854_3234.html

    Une analyse relayée par la ministre des transports, Elisabeth Borne, qui a souligné « une manifeste fragilité dans l’alimentation de substitution de la gare Montparnasse par RTE », dans un communiqué.

    « Je comprends qu’on soit exaspéré, a reconnu le président de RTE, François Brottes, qui a joué profil bas dimanche soir, sur BFM-TV. Les secours pour l’alimentation étaient dans le périmètre du même poste, c’est un peu comme quand vous avez la nationale 7 à côté de l’autoroute A7. Quand vous avez un incendie qui coupe la circulation sur les deux, il faut se dire qu’il faut peut-être faire évoluer le périmètre. »

    « On assume notre responsabilité », a ajouté M. Brottes, qui s’est engagé à indemniser la SNCF, conformément au contrat qui lie les deux entreprises.

    Mais le sentiment d’être accusé à tort prédomine chez la filiale d’EDF. En effet, la SNCF exploite son propre réseau électrique et connaît parfaitement le dispositif technique. Surtout, rappelle-t-on chez RTE, les clients industriels définissent eux-mêmes les dimensions de leurs besoins électriques et peuvent choisir de disposer d’un autre poste de secours. « C’est une option que nous proposons, a détaillé M. Brottes, dans Le Parisien mardi matin. Certains clients font ce choix-là, c’est au client d’en avoir l’exigence. »

    … et, Madame la Ministre, c’est au client – ie la SNCF – de faire l’analyse des risques qu’il encourt, qu’ils soient de sa responsabilité ou de celle de ses fournisseurs, et d’en tirer les conséquences.

  • Le gouvernement soutient la #voiture « propre », laissant #vélo et #train à l’abandon
    https://reporterre.net/Le-gouvernement-soutient-la-voiture-propre-laissant-velo-et-train-a-l-ab

    Vendredi 20 juillet, Nicolas Hulot et Élisabeth Borne ont présenté les mesures pour la « #mobilité_durable » et contre la #pollution_de_l’air. La voiture individuelle ne doit plus être au centre de nos déplacements, a plaidé le ministre de la Transition écologique. Mais le plan privilégie le soutien à l’#automobile_électrique.

  • SNCF : la polémique sur un projet caché de privatisation refait surface
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14878-sncf-la-polemique-sur-un-projet-cache-de-privatisation-refait-surfa

    Un document révélé par « Le Parisien » contrarie le discours officiel, à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation des cheminots, qui s’annonce très suivie.

    En gare de Marseille Saint-Charles, le 3 avril. BERTRAND LANGLOIS / AFP

    « Pas de privatisation. Promis ! » C’est l’un des axes forts de défense du gouvernement et de la direction de la SNCF face aux attaques des syndicats de cheminots contre la réforme ferroviaire en cours. Une partie d’entre-eux accuse depuis le début le pouvoir de vouloir privatiser la SNCF. « Calomnie », répondent en substance et en chœur le président Macron, le premier ministre Edouard Philippe, la ministre des transports Elisabeth Borne et le président de la SNCF Guillaume Pepy. Il n’a jamais été question d’ouvrir le capital de l’entreprise publique, disent-ils, seulement (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Lui faire ravaler son mépris ! | Éditorial des bulletins d’entreprise du 16 avril 2018

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/04/18/lui-faire-ravaler-son-mepris_107126.html

    Dimanche 15 avril au soir, pendant plus de deux heures et demie, Macron a étalé sa suffisance. D’abord en s’enorgueillissant des frappes françaises sur la Syrie. Comme si larguer des bombes sur un pays dévasté pouvait être un acte de gloire ! Et puis, cela ne l’empêchera sûrement pas demain de s’asseoir à la table de négociation pour aboutir à conforter le régime sanguinaire d’Assad.

    Sur l’injustice consistant, comme chez Carrefour, à distribuer des millions aux actionnaires tout en supprimant des milliers d’emplois, Macron n’avait rien à dire. Sur les 60 à 80 milliards d’évasion fiscale ? Non plus.

    Son obsession, dit-il, est de « remettre le pays au travail ». On croirait entendre Reagan, Thatcher ou Sarkozy ! Dans un pays où six millions de personnes cherchent un emploi et n’en trouvent pas, à cause justement des politiques patronales défendues par Macron, c’est le monde à l’envers.

    Et avec quel cynisme a-t-il fait la leçon aux retraités, leur expliquant que c’était les travailleurs en activité qui payaient leurs retraites et qu’elles pesaient beaucoup trop sur les salaires ! En bon président des riches, il ne conçoit pas que, quand les profits augmentent, les patrons puissent augmenter les salaires.

    Comme lors de son interview sur TF1, c’est aux cheminots, aux retraités, aux travailleurs que Macron a demandé des efforts. À tout le monde, sauf aux plus riches. À tout le monde, sauf aux actionnaires qui encaissent les dividendes sans rien faire de leurs dix doigts. À tout le monde, sauf à la grande bourgeoisie, qui a eu droit à un cadeau de cinq milliards d’euros avec la suppression de l’impôt sur la fortune et la taxe forfaitaire sur le capital.

    Dans les hôpitaux et les Ehpad, il parle de « réformer » et de « réorganiser », mais il n’est jamais question ni d’embaucher vraiment, ni d’augmenter les salaires. Macron n’a pas exclu de mettre en place une cinquième branche de la Sécurité sociale pour le grand âge, mais il cherche déjà l’argent dans la poche des travailleurs avec l’instauration d’une deuxième journée de solidarité.

    Quant à l’attaque contre les cheminots, Macron est resté droit dans ses bottes. Il défend vigoureusement ceux qui, tels le PDG Pepy ou les ministres Élisabeth Borne et Florence Parly, ont dirigé l’entreprise depuis vingt ans. Et il continue de brandir le rachat de la dette comme une concession qu’il ferait aux cheminots.

    Mais cette dette a été faite par l’État. En quoi les cheminots devraient-ils s’en sentir responsables et payer pour elle ?

    Les cheminots se battent pour que leurs conditions de travail et leurs salaires ne reculent pas. Ils se battent pour que les jeunes ne soient pas plus précaires et plus mal payés. Ils se battent parce qu’ils ne veulent pas devenir des salariés jetables, ballottés au gré des appels d’offres capitalistes. Tous les travailleurs peuvent se reconnaître dans leur combat.

    Macron veut une société où seuls le fric et la rentabilité comptent. Il parle des injustices avec des trémolos, mais il contribue à creuser les inégalités. Et il traite avec un mépris souverain tous ceux qui s’opposent à lui.

    C’est le cas des étudiants qui dénoncent la sélection à l’université et sont accusés d’être des professionnels du désordre. C’est le cas des zadistes de Notre-Dame-des-Landes qui sont en train d’être évacués violemment. Comme si ces 200 personnes étaient un trouble à l’ordre public qui justifie la mobilisation de 2 500 gendarmes mobiles ! En fait, Macron ne tolère pas ceux qui veulent vivre autrement.

    Il érige la compétitivité en vertu absolue et ordonne que tout le monde se plie à ses exigences. Mais cela fait deux siècles que l’économie est basée sur la concurrence, le marché et la propriété privée.

    Et cette concurrence, c’est la loi de la jungle. Ce sont les crises à répétition. C’est la course aux profits, dangereuse et criminelle dans les transports, l’agroalimentaire, la santé ou dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. Et n’oublions pas que la concurrence, c’est aussi la guerre. Elle commence sur les marchés commerciaux, et finit par la guerre tout court.

    Il est grand temps de dire qu’on ne marche plus. Pour l’heure, ce sont les cheminots qui sont sur la brèche. Leur grève est massive, et sa durée prouve leur détermination.

    La CGT appelait jeudi 19 avril à une grève et une manifestation interprofessionnelle. Les travailleurs doivent saisir toutes les occasions d’ajouter leur voix à celle des cheminots et de clamer leur opposition à l’ensemble de la politique de Macron.

  • France : face à Macron, plus de 100.000 personnes dans la rue, des heurts à Paris RTBF - Belga - 19 Avril 2018
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_france-face-a-macron-plus-de-100-000-personnes-dans-la-rue-des-heurts-a-

    Près de 120.000 personnes, dont de nombreux cheminots, ont défilé jeudi partout en France sous le soleil pour appeler à une « convergence des luttes » face à Emmanuel Macron, avec notamment des dégradations et des heurts entre forces de police et manifestants constatées dans le cortège parisien.

    Au total, 119.500 personnes ont manifesté dans toute la France, selon le ministère de l’Intérieur, à l’appel de la CGT et de Solidaires. De son côté, la CGT, qui a comptabilisé près de 190 mobilisations sur le territoire, a recensé 300.000 manifestants.

    C’est moins que lors de la dernière journée de mobilisation des cheminots et fonctionnaires du 22 mars, où le syndicat avait annoncé 500.000 manifestants et la police 323.000.

    Dans le détail, la manifestation parisienne a rassemblé 15.300 personnes, selon un comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont l’AFP, 11.500 selon la préfecture de police, et 50.000 selon la CGT.

    A Marseille, Occurrence a dénombré 5700 personnes. La police comptabilisait aussi 4400 manifestants à Lyon, 4500 à Rennes, 3500 à Lille, 2400 à Toulouse autour de 2000 à Bordeaux et Strasbourg et un millier ou plus à Perpignan, Montpellier, Nice ou Saint-Etienne.

    Macron fait son bachar à la ZAD
    « Macron, président des riches », « Macron le valet des patrons » : le nom du président était partout ciblé. « Eh Manu, descend ! », « Macron fait son bachar à la ZAD », pouvait-on lire sur des tags à Paris.
    Interrogé par des médias en marge de son déplacement à Berlin, le chef de l’Etat a répliqué avoir eu « un mandat des Français (...) que j’essaie de tenir ».

    Dans la capitale, Philippe Martinez (CGT) en tête, les manifestants ont défilé entre Montparnasse et place d’Italie derrière une banderole affirmant : « Public + privé + étudiants, ensemble, stoppons les régressions sociales ». Des heurts ont éclaté vers 16H00 entre des manifestants et la police. Les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles et ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. La façade d’un hôtel et de nombreuses vitrines ont été endommagées, de même que du mobilier urbain.

    Un manifestant, blessé, a été conduit à l’hôpital, sept policiers ont été « légèrement blessés » et deux personnes ont été interpellées suite à ces violences, selon un bilan du ministère de l’Intérieur.

    La secrétaire générale de l’URIF-CGT, Valérie Lesage, a dénoncé des « provocations inqualifiables et scandaleuses » de la préfecture de police.
    Le carré de tête syndical est finalement arrivé à place d’Italie un peu avant 18H00.

    Les grèves et manifestations s’accompagnaient aussi de perturbations, notamment à la SNCF, où le taux de grévistes était plus important jeudi (22,7%) que la veille, avec 66,4% de conducteurs à l’arrêt.

    Un peu plus tôt, l’intersyndicale CGT-CFDT-Sud-Unsa de la SNCF avait annoncé qu’elle suspendait les concertations avec la ministre des Transports, Élisabeth Borne, et attendait du Premier ministre Édouard Philippe qu’il reprenne la main sur le dossier.

    Une trentaine de cheminots ont bloqué le trafic en gare de Lille dans la matinée et des passagers sont descendus le long des voies pour rejoindre les quais.

    La mobilisation a affecté le secteur de l’énergie, certaines crèches et écoles, les transports publics à Nice et en Ile-de-France, ainsi que l’audiovisuel public.

    Nombreux secteurs
    Les cheminots en sont à leur huitième journée de grève depuis début avril contre la réforme ferroviaire. La grogne monte également dans le secteur de la santé, les hôpitaux et les maisons de retraite médicalisées (Ehpad), chez l’ensemble des fonctionnaires. Et le conflit salarial chez Air France est dans l’impasse.

    Des facultés sont en outre occupées ou bloquées par des opposants à la réforme « Parcoursup », accusée d’instaurer une « sélection » à l’entrée à l’université.

    La CGT et Solidaires espèrent construire un front unique à partir de ces colères. Une « coagulation » des « mécontentements » à laquelle ne croit pas le président Emmanuel Macron.

    Mais la « convergence des luttes » ne fait pas l’unanimité chez les syndicats. Pour Laurent Berger (CFDT), ce mode d’action « ne fonctionne pas ». Elle « nuit à l’efficacité syndicale », a jugé aussi la CFE-CGC.

    Selon Jean-Luc Mélenchon, c’est « la radicalité du comportement du président » qui a « poussé au rapprochement de tout le monde ».

  • « Les Echos » ont supprimé une interview d’Elisabeth Borne sur la SNCF... démesurément réécrite par Matignon
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14693-les-echos-ont-supprime-une-interview-d-elisabeth-borne-sur-la-sncf-

    Une nouvelle illustration de la dictature de ce gouvernement, bravo aux Echos...

    Les services de Matignon ont toute confiance dans la parole d’Elisabeth Borne. Ou presque. - Eric FEFERBERG / AFP

    Face à un caviardage trop important, le quotidien économique raconte avoir passé à la trappe un entretien avec la ministre des Transports au sujet de la SNCF, quinze jours plus tôt. Une pratique excessive de la relecture par le gouvernement de plus en plus dénoncée par les médias.

    Control freak, Matignon ? La réforme de la SNCF est un sujet tellement inflammable - et d’ailleurs déjà enflammé - que les services du Premier ministre sont largement repassés derrière une interview de la ministre pourtant la mieux placée en la matière : Elisabeth Borne, en charge des transports au sein du gouvernement et (...)

  • Le « bon docteur » Macron et ses ordonnances ... Risque de rupture « non-conventionnelle » entre les princes et leurs administré·es.

    https://news.google.com/news/story/dU6kclpKMgvVfRMHLbJenWaE36zKM?ned=fr&hl=fr&gl=FR

    Lu dans l’Immonde :

    Ce sont quatre pages et huit petits articles qui pourraient paralyser la France. Le « projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire » devait être présenté mercredi 14 mars en conseil des ministres par Elisabeth Borne, ministre chargée des transports. Le premier pas vers un bouleversement profond de la SNCF – et plus largement du rail français.

  • La SNCF fête les 80 ans de sa nationalisation… sans les cheminots (ou presque)
    https://la-bas.org/4981

    « Personne ne pense à privatiser la SNCF ! » C’est la ministre Élisabeth Borne qui nous l’affirme lors de ce joyeux anniversaire pour les 80 ans de la SNCF. Joyeux ? Heu, disons modérément pour les cheminots de la CGT et de SUD-Rail qui se sont invités un peu rudement à la fête ce lundi 12 mars dans un contexte de tensions, depuis les déclarations du Premier ministre Édouard Philippe contre le statut des cheminots et la remise du rapport Spinetta.Continuer la lecture…

    #Vidéo #Luttes

  • Réforme de la SNCF : premiers tirs de barrage médiatiques
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-1-premiers-tirs-de-barrage

    Jeudi 15 février 2018, Édouard Philippe recevait le « Rapport sur l’avenir du transport ferroviaire » de Jean-Cyril Spinetta, ancien PDG d’Air France. Au programme de ce document, qui doit servir de base de travail pour une future loi sur les « mobilités » : mise en concurrence du rail, remise en cause du statut de cheminot, plans de départ volontaires, suppression des petites lignes jugées non rentables… Un cocktail drastique de mesures libérales qui, pour les syndicats, remettent en cause le service public ferroviaire au profit du secteur privé. Et qui n’a pas manqué de susciter l’approbation (presque) unanime des grands médias. En témoigne cet état des lieux de la presse et des journaux télévisés, premier volet d’une série sur le traitement médiatique du projet de la libéralisation du rail.

    Depuis la remise du rapport Spinetta, le jeudi 15 février 2018, la presse s’est emparée de la question de la libéralisation du rail préconisée par l’ancien PDG d’Air France. À commencer par le Journal du dimanche. La rédaction de l’hebdomadaire semble attendre avec impatience ce qu’elle nomme… « la bataille du rail ». Une mise en scène guerrière qui, au mépris des salariés concernés et mobilisés, privilégie la personnalisation des conflits sociaux avec, d’un côté, les membres du gouvernement et, de l’autre, les dirigeants syndicaux. Le JDD ne pouvait donc s’empêcher d’afficher en Une du 18 février ce qu’il perçoit comme le premier round d’un match de catch entre Élisabeth Borne, la ministre des Transports, et Philippe Martinez : et au moment de s’attaquer au fond, le JDD choisit clairement son camp...

    Pour Le Monde ? C’est inéluctable !

    « Les syndicats peuvent-ils bloquer la France ? » vous dit Le Parisien

    Et dans les JT ? Un même concert à l’unisson !

    • Emmanuel Maurel : « Je suis pour un socialisme soluble dans le capitalisme »

      Interviewé hier sur le plateau de l’émission « Mardi Politique » de France 24 et RFI, Emmanuel Maurel, candidat à la tête du Parti socialiste, a pris la défense des travailleurs de la SNCF, alors qu’un bras de fer avec le gouvernement semble inéluctable autour de la question du statut des cheminots.

      « La SNCF c’est le patrimoine de tous les Français. (…) C’est un maillage territorial formidable, des tarifs parmi les plus bas d’Europe. Evidemment qu’on peut être fier de cette entreprise », a-t-il dit. « Il faut renforcer les investissements sur les petites lignes et le maillage territorial. Mais je ne crois pas que le problème principal en France soit le statut des cheminots », a poursuivi celui qui est considéré comme le candidat de l’aile gauche du Parti socialiste. « Ce que fait Macron est extrêmement grave. D’abord sur le fond et aussi sur la forme : le fait de vouloir passer une telle réforme via les ordonnances, c’est quand une conception de la démocratie incroyable ! On a vraiment un président qui se défie de tous les corps intermédiaires. Il n’aime pas les élus locaux, il n’aime pas les syndicats, il n’aime pas les associations et essaie de passer en force, une sorte de stratégie du choc qui témoigne d’une conception de la démocratie qui est très archaïque », a-t-il ajouté .

      On pourrait presque y croire ; ça ressemble à du Besancenot mais ce n’est pas du Besancenot ; bien essayé !

  • Le gouvernement va « accompagner » le développement du #rail, assure Elisabeth Borne
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250280325930

    Accélérer la #rénovation du #réseau, désengorger les métropoles et dégager les camions des routes, aider au désendettement de la #SNCF : l’Etat va « accompagner » le développement du rail, assure Elisabeth Borne dans un entretien à l’AFP diffusé le 2 janvier.
    La ministre des #Transports veut d’abord tirer les leçons des incidents qui ont affecté les gares parisiennes en décembre, en grande partie dus aux nombreux chantiers en cours sur les voies ferrées après des années de sous-investissement.

  • Vraies annonces ou effets de com’ ? On fait le tri dans le discours de Macron sur l’égalité femmes-hommes
    https://www.marianne.net/politique/vraies-annonces-ou-effets-de-com-fait-le-tri-dans-le-discours-de-macron-su

    Décidé à faire de l’égalité entre les femmes et les hommes la « grande cause nationale » de son quinquennat, le président a multiplié les annonces. …

    #Féminisme

    • pas à cherché bien loin …


      Harcèlement : une vidéosurveillance intelligente bientôt testée dans les grandes gares
      BFMTV.COM
      « Les transports sont au cœur du combat » de la lutte contre les violences faites aux femmes, a assuré ce lundi sur RTL Élisabeth Borne, la ministre ...

      #feminism_washing pour servir #surveillance et #sécuritaire, et qui payera ?
      Allez, je réponds : nous tous mais particulièrement les femmes et les pauvres.
      Et qui va s’enrichir ? toujours les marchands de canon de technologies sécuritaires

  • Dessertes TGV : les villes moyennes maintiennent leur niveau de vigilance
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250280037332
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/BlobServer?blobkey=id&blobnocache=false&blobwhere=1250
    La France des métropoles

    Cinq maires ont rencontré le 9 novembre la ministre des Transports, Elisabeth Borne, pour partager leurs inquiétudes au sujet de la réduction - encore hypothétique à cette date - des dessertes TGV dans les villes moyennes. « C’est un enjeu qui, toutes étiquettes politiques confondues, nous interpelle car ces points d’arrêts TGV dans nos villes moyennes sont un socle déterminant de leur attractivité économique et au quotidien pour leurs habitants », confie-t-on au sein de l’association Villes de France, à l’initiative de cette délégation d’élus conduite par son vice-président Jean-François Debat.
    Maire de Bourg-en-Bresse (Ain), François Debat souligne la récurrence de la situation, avec déjà depuis plusieurs années des réductions régulières du nombre d’arrêts dans ces villes moyennes. Et craint que la mission Spinetta, du nom de l’ex-PDG d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, chargé par le Premier ministre de remettre un rapport sur la transformation réussie du transport ferroviaire (voir notre article du 20 septembre 2017), suggère en janvier prochain d’en supprimer à nouveau.

    #rail #transport #territoire

  • Les syndicats de routiers « effarés » après leur rendez-vous au ministère
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14044-les-syndicats-de-routiers-effares-apres-leur-rendez-vous-au-ministe

    Ce gouvernement est autiste et arroguant, ils pensent qu’ils sont intouchable, mon beau frêre est routier et ses frais de route représente une bonne partie de son salaire, si effectivement il veulent les annulé ou modifier, les routiers vont fortement se mobiliser (et on les comprends) du reste pensez vous être épargnés par les ordonnances ? soyez solidaire et compréhensif.

    VIDÉO - Aucun accord n’a pu être trouvé hier soir entre représentants de salariés et patrons du secteur routier, reçus par Elisabeth Borne. Les syndicats évoquent même des discussions très tendues, et se tiennent prêts à de nouvelles actions. Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine pour tenter de calmer le jeu.

    Après une semaine de mobilisation en demi-teinte des routiers, l’on pouvait espérer que cette (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Pro et anti-A45 : comment chaque camp affûte ses armes

    L’A45 dépend aujourd’hui de l’arbitrage du gouvernement (a priori au premier semestre 2018). En attendant, partisans et opposants de la deuxième autoroute entre #Saint-Etienne et #Lyon se préparent à la bataille. Des bureaux des uns aux champs des autres, Mediacités est parti sur le tracé du projet.


    https://www.mediacites.fr/lyon/enquete-lyon/2017/09/27/pro-et-anti-a45-comment-chaque-camp-affute-ses-armes/#
    #A45 #autouroute #France #résistance #Vinci #Saint-Maurice-sur-Dargoire

    Avec des photos de @albertocampiphoto

    #paywall

  • La CGT Transport appelle les conducteurs de matières dangereuses à se mobiliser au niveau national, à partir du 26 mai. Leur revendication : une revalorisation du taux horaire.

    La #CGT_Transport appelle les conducteurs de #matières_dangereuses à étendre au niveau national, à partir du 26 mai, la mobilisation amorcée en Île-de-France.
    Les grévistes revendiquent une meilleure prise en compte de leurs #conditions_de_travail. « Depuis quelques années, nous souhaitons la refonte des classifications, indique Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transport. Cette réforme n’aboutissant pas, nous visons au moins la reconnaissance de la spécificité de cette catégorie de conducteurs ».
    Portées par la CGT devant la commission mixte paritaire le 10 mai, les revendications, qui incluent notamment un taux horaire minimal de 14 € ou encore un treizième mois incompressible, ont été rejetées par les fédérations patronales.
    http://www.fntr.fr/lactualite/actualites/securisation-des-depots-de-vehicules-de-transport-de-matieres-dangereuses-la-fn

    Sécurisation des dépôts de véhicules de transport de matières dangereuses : la FNTR alerte les pouvoirs publics
    Suite aux accidents survenus à Bassens (03/04/16) et Jonquières (17/02/17), la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) a été chargée de renforcer la réglementation relative à la sécurisation des dépôts de véhicules de transport routier de marchandises dangereuses, la FNTR appelle les pouvoirs publics à tenir compte des réalités opérationnelles et économiques du secteur.

    Des échanges avec la DGPR auxquels participent des membres de l’Association Française du Transport routier de Matières Dangereuses (ATMD) et de la FNTR, il ressort nettement que des mesures contraignantes et potentiellement très coûteuses sont envisagées (exemples : surveillance physique permanente ou #télésurveillance renforcée, exigences relevées sur la nature des clôtures, éloignement des véhicules entre eux et par rapport aux limites de l’enceinte, dispositifs de détection des départs d’incendie, suivi des quantités et nature des produits contenus dans les véhicules,….). Ces dispositions concerneraient non seulement les sites des transporteurs de matières dangereuses mais également les sites dits déportés chez des tiers et sur lesquels sont garés ces véhicules en petit nombre. De ce fait, les mesures concerneraient de très nombreux sites, y compris ceux de transporteurs non spécialisés dans les matières dangereuses. Des estimations évaluent le coût de mise en œuvre de ces mesures à plusieurs centaines de millions d’euros.

    La Direction générale de la prévention des risques envisage également le classement de ces installations en installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Cette décision occasionnerait des conséquences majeures dans l’organisation des entreprises concernées.

    Des travaux sont menés en parallèle pour tenter de remettre en place la possibilité qui existait jusqu’en 2008 de stocker les véhicules sur les sites des chargeurs concernés et déjà classés ICPE.

    L’objectif de la DGPR est d’adopter les modifications règlementaires d’ici la fin du premier semestre 2017.

    La FNTR appelle les pouvoirs publics à tenir compte des réalités opérationnelles et économiques du secteur, tout en soulignant les obligations de l’Etat en matière de protection des biens et des personnes.

    • La CGT annonce "la reprise" du travail.

      C’était le baptême du feu pour l’équipe d’Elisabeth Borne, la nouvelle ministre des transports, et il est en passe d’être réussi. Le syndicat CGT, à l’origine du mouvement de #grève des conducteurs de camions de matières dangereuses (essence, gaz…) qui dure depuis vendredi 26 mai, a estimé jeudi 1er juin que « la reprise » du travail dans les dépôts de carburant devrait être « effective » dans la journée de jeudi. Les assemblées générales dans les sites, qui ont le dernier mot en la matière, en débattaient encore ce même jour dans la matinée.

      La rencontre entre l’administration et l’ensemble des #syndicats représentatifs de la branche a porté ses fruits. Seule à appeler à la grève, la CGT avait indiqué, à l’issue de cette réunion, avoir « obtenu des avancées significatives ». Toujours selon cette organisation syndicale, le gouvernement s’est engagé à présenter le 16 juin une série de propositions permettant de répondre aux revendications des salariés. Le 19 juin, une rencontre avec les organisations patronales du secteur est programmée et un calendrier précis de réunion sur les aspects techniques du métier de chauffeur de #camion-citerne a été défini d’ici au 10 juillet.

      La discussion va donc pouvoir porter sur le fond des revendications des salariés chargés du transport de matières dangereuses qui rappellent leur proximité permanente avec des produits toxiques et le niveau de stress intense que l’on éprouve à véhiculer une « bombe roulante » de plus de 30 tonnes sur les routes de France et d’Europe.

      Les initiateurs du mouvement réclament une réduction de douze à dix heures du temps total de travail journalier, un repos hebdomadaire de quarante-cinq heures sans dérogation à vingt-quatre heures, et des visites médicales plus fréquentes qu’aujourd’hui (tous les six mois au lieu de tous les deux ou quatre ans). A quoi s’ajoutent des mesures salariales : un treizième mois et une hausse du salaire horaire brut à 14 euros.

      Le Monde 01.06.2017

      J’ai rencontré où plutôt assister à une discussion de ces forçats de la route. Ils n’étaient pas tous exploités de la même manière. Le moins chanceux bossait effectivement plus de 10 heures par jour. Il approvisionnait, dans un rayon de 50 km, les stations essences et le plus fatiguant dans son #turbin c’est la manipulation des tuyaux. Enrouler, dérouler, enrouler, dérouler ... « au bout du rouleau » en quelques sorte