person:émile

  • Je me culture avec l’interwebz : François-Vincent Raspail — Affaire de l’élixir – oui, parce qu’on a quand même un lycée baptisé en hommage à un type qui a inventé un triple-sec…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Vincent_Raspail

    François Raspail, avait publié en 1845 son premier almanach : Manuel de santé à l’intention des milieux populaires, où il donnait la recette d’une liqueur hygiénique de dessert, qui assurerait une longue vie. Repris à Saumur par la famille Combier, « l’élixir Raspail » est amélioré en 1852 par l’ajout de zestes d’orange. Dans un premier temps, Raspail, qui en a reçu un échantillon, la félicite. Puis à l’incitation de sa famille, il lui intente un procès. La liqueur doit changer de nom et devient l’élixir Combier. Il eut fortune assurée7.

    Un réfugié italien, fuyant la Romagne occupée par les troupes autrichiennes, s’installe à Saumur en 1845. Cet Angelo Bolognesi est d’abord cafetier puis, en 1848, associé à Jean-Baptiste Combier. Il participe à l’élaboration de l’élixir Raspail. Puis Bolognesi quitte en bons termes la maison Combier. Il fonde alors sa propre distillerie en 1858 et y fabrique la même liqueur, qu’il vend sous le nom d’élixir Angelo en 1863.

    L’affaire ne s’arrêta pas là. Procès gagné, Émile Raspail, qui avait installé une manufacture de droguerie au 55 avenue Laplace à Arcueil, décida d’utiliser, dès 1870, la recette de l’élixir de son père. Il transforma sa fabrique en distillerie et la renommée de la liqueur Raspail qu’il y élabora fut considérable. Après sa mort, ses fils poursuivirent la production. Vendue en 1930, la distillerie fut acquise par les établissements Bols, qui continuèrent à fabriquer la liqueur Raspail jusque dans les années 1960.

    #merci_arno (et #copyright_porn, mine de rien)

  • Émile Pouget : « C’est toute la classe ouvrière qui luttait par sa plume »
    http://endehors.net/news/emile-pouget-c-est-toute-la-classe-ouvriere-qui-luttait-par-sa-plume

    Lu sur Le Monde libertaire : "Émile Pouget est né en 1860, près de Rodez, dans le département de l’Aveyron. Son père, qui était notaire, mourut de bonne heure. Sa mère se remariera et, de ce fait, sa vie fut en quelque sorte désaxée. Néanmoins, son beau-père, bon républicain de l’époque, batailleur (...) — Histoire de l’anarchisme

  • #Le_Globe. #Revue genevoise de géographie
    "Le Globe est une revue internationale de géographie fondée à Genève en 1860. Il est édité conjointement par la Société de Géographie de Genève et le Département de géographie et environnement de l’Université de Genève. Sa parution est annuelle et bénéficie du soutien de la Ville de Genève. Il est composé de trois parties : une partie thématique comprenant des articles scientifiques ; une partie « Notes et récits de voyage » qui en fait son originalité ; Le Bulletin de la Société de Géographie qui relate ses principales activités et conférences. Fortement marqué par la tradition naturaliste au XIXe siècle, Le Globe est devenu une revue à prédominance de géographie humaine."
    http://persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/globe

    #géographie #open_source
    cc @ville_en @franz42

    • Le Globe, la plus ancienne revue de géographie de Suisse et l’une des plus anciennes au monde vient d’être mise en ligne intégralement sur le site Persée. Née en 1860 sous les auspices de la Société de Géographie de Genève, elle a été initiée par Henri Bouthillier de Beaumont, agronome puis cartographe, et par plusieurs figures qui fonderont quelques années plus tard la Croix-Rouge : Henri Dunant, Georges et Louis Appia, auxquels vont s’adjoindre Gustave Moynier en 1861 et le général Guillaume-Henri Dufour. Celui-ci publie dans Le Globe sa fameuse « Notice sur la carte de la Suisse dressée par l’état-major fédéral en 1861 ». Le Globe illustre le rôle d’une géographie, science carrefour entre les domaines physique et humain, qui verra dialoguer et se succéder dans l’histoire des scientifiques genevois, suisses et étrangers prestigieux : de G.-H. Dufour à Alfred Bertrand l’explorateur, d’Eugène Pittard, anthropologue, élève de Carl Vogt, à Paul Guichonnet et Claude Raffestin – le géographe francophone aujourd’hui le plus cité dans le monde. Tous, provenant de disciplines souvent différentes mais complémentaires (comme l’ethnologie, l’histoire, la science économique…), sont épris par la même passion, celle de partager leur savoir, leurs découvertes et leur enthousiasme pour la science géographique, les voyages et l’exploration. De manière générale, les sociétés de géographie ont répandu le goût et anticipé l’enseignement de la géographie, avant qu’elle ne soit institutionnalisée dans les écoles et les universités. Elles ont accompagné l’exploration du monde et la colonisation, mais dans le cas du Globe, qui n’émane pas d’une puissance coloniale, la préoccupation scientifique a généralement pris le pas sur la dimension politique. Bien sûr, certains textes nous font sourire aujourd’hui, comme celui sur la « supériorité de la race anglo-saxonne », comme bien des textes d’aujourd’hui feront sourire les scientifiques de demain.

      Le Globe est d’abord marqué par la tradition naturaliste genevoise au XIXe et au début du XXe siècle, avec Alfred Boissier, botaniste et orientaliste, Eugène de Budé, fondateur de la SPA genevoise, John Revilliod, John Briquet (botanistes), Henri de Saussure, entomologiste et minéralogiste, Casimir de Candolle, botaniste et fils d’Augustin Pyrame, ou encore Robert Chodat, géobotaniste. Très vite, la revue attire aussi des médecins, tel Edouard Dufresne, qui étudiera le lien entre médecine et géographie (rôle de la haute vallée de Davos sur la phtisie par exemple). Un docteur en droit qui deviendra privat-docent en géographie à l’Université de Genève, Arthur de Claparède, jouera un rôle déterminant dans la revue : après le « règne » d’Henri Bouthillier de Beaumont (1860-1884), c’est lui qui en deviendra le rédacteur de 1891 à 1911, rôle partagé avec Alfred Bertrand. De Claparède attribuera la médaille d’or de la Société de Géographie à plusieurs explorateurs des Pôles, et il entretiendra, toujours avec A. Bertrand, des liens privilégiés avec les principales Sociétés de Géographie du monde (Londres, Paris, Berlin, Saint-Pétersbourg…). Après la mort d’Arthur de Claparède, en 1912, la présidence de la rédaction sera occupée par Eugène Pittard jusqu’en 1936, en alternance avec Emile Chaix, Raoul Montandon, archéologue, Raoul Gautier, professeur à l’Université et directeur de l’Observatoire, André Chaix et Charles Bürki, professeurs de géographie.
      Les premières femmes sont admises à la Société de Géographie dès 1887, et en 1945, Marguerite Dellenbach-Lobsiger, formée par Eugène Pittard et future directrice du Musée d’Ethnographie, deviendra la première présidente d’une société savante en Suisse et rédactrice du Globe. Une autre Genevoise célèbre, Ella Maillart, y communiquera à plusieurs reprises : en 1946 à son retour d’Afghanistan et sur le Népal en 1960 notamment.
      S’il fallait définir l’esprit du Globe, nous parlerions d’un esprit de continuité, de transmission du savoir entre les générations et entre amis, d’absence de rupture entre les conseils de rédaction qui se succèdent, du respect des opinions politiques différentes parmi les rédacteurs, les contributeurs et les lecteurs. Qui sait par exemple que le cartographe de La Géographie Universelle d’Elisée Reclus, Charles Perron, anarchiste comme son employeur, a donné six contributions au Globe tandis qu’Elisée Reclus, durant son exil en Suisse, donnera plusieurs communications au Palais de l’Athénée, siège de la Société de Géographie ? Celle-ci applique une stricte neutralité, politique et confessionnelle, qui est inscrite dans ses statuts. Ceci explique probablement la longévité exceptionnelle de la revue. Le nom même du Globe reflète son ouverture sur le monde, mais Le Globe ne délaisse pas pour autant la région qui l’a vu naître, qui y est étudiée avec le plus grand soin sous l’angle de la géologie, de la géobotanique, de la climatologie, et de la géographie humaine, politique, sociale, économique, culturelle... Une autre de ses préoccupations constantes est l’enseignement et la pédagogie. Quoi d’étonnant dans la ville de Rousseau ? Citons parmi ses contributeurs Albert Petitpierre, William Rosier (première chaire de géographie humaine à l’Université en 1903, conseiller d’Etat), Paul Chaix, enseignant enthousiaste et dessinateur hors pair, et plus près de nous, Philippe Dubois, qui dirigea l’enseignement post-obligatoire au Département de l’Instruction Publique, René Zwahlen et Paul Guichonnet, qui surent marier avec bonheur géographie et histoire, Claude Raffestin, épistémologue reconnu, ancien vice-recteur de l’Université.
      Les institutions genevoises avec lesquelles Le Globe collabore de manière privilégiée sont : l’Université, notamment le département de géographie et environnement qui compose depuis 1994 de manière paritaire avec la Société de Géographie le conseil de rédaction du Globe, la Bibliothèque de Genève, qui reçoit des dizaines de revues en échange du Globe, les musées d’Ethnographie et le Muséum d’Histoire naturelle dont plusieurs directeurs furent également rédacteurs du Globe. Muséum d’Histoire naturelle qui est aujourd’hui le siège de la Société de Géographie de Genève et qui accueille ses conférences.
      Dans le paysage éditorial actuel, une mise en ligne sur un site scientifiquement référencé tel Persée est un atout supplémentaire. D’autres institutions ont aussi numérisé une partie des collections du Globe : Internet Archive (Etats-Unis) (exemplaires de 1860-1910) et le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France (1873-1910). Persée, dépendant du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (France) et dont l’équipe est située à l’ENS de Lyon, a numérisé et indexé l’ensemble de la collection, de 1860 à 2014. Notre reconnaissance va spécialement au Dr. Thomas Mansier, à Emilie Paget et à Philippe Gissinger. Enorme travail qui a duré quatre ans. C’est une manière pour la revue d’atteindre un plus vaste public et d’être plus présente sur les bases de données scientifiques contemporaines telle Google Scholar. Le Globe conserve aussi sa version papier. Pourquoi ? D’abord pour le plaisir de la lecture, celui des membres de la Société de Géographie (plus de deux cents) qui la reçoivent en primeur, et ensuite, parce que certains articles imprimés n’obtiennent pas l’autorisation d’être diffusés en ligne : c’est le cas par exemple du passionnant entretien entre Jean-Louis Tissier et Julien Gracq paru dans le tome 146 en 2006.
      Le Globe refuse d’être une revue calibrée aux articles courts, soumise aux grands groupes éditoriaux financiarisés (les abonnements des « bonnes revues » anglo-saxonnes atteignent des prix qu’elles ne valent pas). Le Globe continue à croire aux échanges scientifiques non rétribués, aux dons, à une forme démocratique du savoir, compréhensible par le plus grand nombre. C’est un défi que nous sommes fiers de relever dans notre cent cinquante-cinquième année d’existence !

      https://www.unige.ch/sciences-societe/faculte/actualites/la-revue-le-globe-est-en-ligne

  • Christians clash with Lebanese security forces - Jean Aziz
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/07/lebanon-president-vacuum-protests-beirut-aoun-future-salam.html

    This was what happened on the ground. Yet, there are some other political reasons that contributed to the incident. The disagreement within the government actually started weeks ago, as Aoun’s camp demanded the appointment of a new commander of the Lebanese army. From a legal point of view, current Commander-in-Chief Jean Kahwaji reached the age of retirement — 60 — on Sept. 30, 2013.

    Back then, the government that was headed by Najib Mikati had resigned and was limited to managing day-to-day state affairs. Thus, it did not have full constitutional powers and was not authorized to appoint a new commander in chief. On July 30, 2013, the minister of defense took an exceptional decision to postpone the dismissal of the army commander.

    Since the formation of the new government headed by Salam on Feb. 15, Aoun has been duly calling for appointing a new commander in chief, demanding that the issue be a top priority in the government sessions. Aoun’s ministers refused to discuss any other matter before the appointment of a new commander, which consequently led to the altercation July 9.

    As per the Lebanese custom laws, the army commander in chief ought to be Maronite, which automatically makes the current head of the army a semi-permanent candidate for the presidential seat, which is also traditionally allocated to Maronites. Electing army commanders as presidents was not unconstitutional before the amendments on the Taif Agreement in 1990. Afterward, Article 49 of the Constitution expressly stipulated that the candidates for the presidency have to be retired for two years before being entitled to run in the elections. This article was modified in 1998 for one exceptional time, which allowed the election of Emile Lahoud as president at the time. Afterward, the two-year retirement stipulation was completely disregarded when Michel Suleiman was elected in 2008, under the pretext that the presidential seat was vacant.

    In fact, three commanders in chief have served as presidents throughout the history of Lebanon. First, there was Fouad Chehab, who was elected Sept. 23, 1958, following the end of the civil war that took place during the summer of the same year. Emile Lahoud was the second army commander to be elected president Oct. 15, 1998. For his part, Michel Suleiman came to office May 25, 2008, after a presidential vacuum since Nov. 24, 2007, until his election.

    Aoun’s opponents, the Future Movement, consider that he’s seeking to appoint a new army commander to ward off any potential presidential rival, while his supporters deny such claims.

    Aoun’s supporters, however, believe that the Sunni camp is trying to control the Christian role in the government and in managing the state’s affairs. Sunnis rejected the election of a president who represents the majority of Christians in Lebanon. This is not to mention their rejection of the electoral law, which allows Christians full power to elect their MPs. Currently, Christians are being denied the right to full participation in the running of government affairs in the absence of a president.

  • #Société et #suicide par Boris Cyrulnik | France Culture Plus
    http://plus.franceculture.fr/societe-et-suicide-par-boris-cyrulnik

    Loin de l’image tantôt blasphématoire, tantôt folle ou encore héroïque que l’on a pu lui accorder, le suicide est désormais abordé comme un acte social avant tout, ainsi que l’a prouvé Emile Durkheim. A cette dimension sociale, s’ajoutent les récentes découvertes en neurosciences expliquant le passage à l’acte de certains sujets. Par ailleurs, la tendance en psychologie, qui consiste aujourd’hui à intégrer le savoir et non plus à le fragmenter, offre un autre point de vue sur le suicide. A la lumière de ces données, Boris Cyrulnik livre, au cours de cette conférence, les résultats de ses recherches.

    #fait_social

  • À propos du #foulard musulman : rester sur la ligne de crête
    http://lahorde.samizdat.net/2015/04/27/a-propos-du-foulard-musulman-rester-sur-la-ligne-de-crete

    Voici un extrait d’un article d’Émile Carme publié sur le site de la revue Ballast (à lire en version intégrale ici) qui, après un salutaire rappel historique de la façon dont la question du voile en France est devenue omniprésente dans les discours politiques et médiatiques, définit une position que nous partageons et dont feraient bien de s’inspirer [&hellip

    #Argumentaires #Repères #islamophobie #racisme_d'État

  • Redécouvrir Émile Meyerson
    http://www.laviedesidees.fr/Redecouvrir-Emile-Meyerson.html

    Bien qu’Émile Meyerson attise aujourd’hui l’intérêt, il fut longtemps oublié au profit de Gaston Bachelard, qui fonda ses positions philosophiques à son encontre. Un ouvrage entreprend de redécouvrir sa pensée et de la réévaluer en présentant ce qu’elle a de singulier, en retraçant les relations que Meyerson entretint avec ses contemporains et en suivant l’héritage qu’il laissa.

    Livres & études

    / #science, #épistémologie

    #Livres_&_études

  • The WikiLebanon Files (Part I) : The Day Berri Called Lahoud a “Bastard” | mai 2007
    http://moulahazat.com/2015/02/15/the-wikilebanon-files-part-i-the-day-berri-called-lahoud-a-bastard

    1. (S) Describing President Emile Lahoud as a “bastard,” Parliament Speaker Nabih Berri used a 5/9 meeting with the Ambassador to seek USG help in derailing what Berri suspects is a diabolical Syrian-inspired plot Lahoud plans to implement to destroy Lebanon’s parliament. (Yes, gentle reader, the previous sentence is correct as written.) As if forgetting that he is the one holding the power to open Parliament’s doors, Berri outlined a scenario by which Lahoud, drawing on his insistence that the Siniora cabinet does not legally exist, will use a creative interpretation of the constitution to dissolve parliament unilaterally when it fails to meet in its ordinary session that expires May 31. At that point, Lahoud will argue that he is free to appoint a new prime minister and cabinet, without the need for parliamentary approval. And this sets up a scenario by which Lebanon is plunged into new legislative elections. The emerging pro-Syrian majority would then elect Lebanon’s new president, or the Lahoud-appointed cabinet would inherit the powers of the presidency. Describing the “plot” to destroy the constitutional institution he controls, Berri gave a very believable performance of vein-popping rage.

    2. (S) As the new cabinet begins work, the March 14 majority would continue to recognize the Siniora cabinet and the existing parliament and proceed with its own presidential elections. Lahoud’s scheme as described by Berri would, at a minimum, set up two entirely parallel structures: two PMs, cabinets, parliaments, and presidents. But it would be more likely that Lebanon would be plunged into chaos, with institutions splitting and the army sitting on the sidelines as the two parallel structures battled for supremacy. To avoid this, Berri advocates a first step that we have long urged he grab: open the parliament, thus preventing Lahoud from dissolving it. He is now on board, but under limited conditions he seeks our help to impose with our March 14 contacts. We are inclined to do so, in order to avoid his worst-case scenario, but we have to consider carefully what tricks Berri himself has up his sleeve. When asked about the impact of potential Chapter VII approval of the tribunal, Berri threw up his hands: “approve it Under Chapter VII, Chapter 67, or whatever — I don’t care!” While Berri seemed to speak with far more candor than usual, we, of course, remain skeptical that the alliance he advocates to thwart a Syrian-inspired plot is a lasting one. End summary and comment.

    Cable chez #Wikileaks (#cablegate) :
    http://www.wikileaks.org/plusd/cables/07BEIRUT655_a.html

    À noter : encore une très belle #théorie_du_complot contre la Syrie qui s’est avérée… fausse

  • In the year of the pig-Emile de Antonio

    « Emile de Antonio est le premier cinéaste américain à tenter d’expliquer les raisons profondes de la guerre au Vietnam. Se fondant sur une étude méthodique d’une quantité énorme d’images d’archives, il démontre à la fois la préméditation de l’intervention américaine et le caractère, selon lui, inéluctable de la défaite militaire. Ce film antimilitariste et radical fut évidemment reçu avec une grande hostilité à sa sortie dans les milieux conservateurs. »

    http://www.dailymotion.com/video/x14aqqy_vietnam-annee-du-cochon-guerre-du-vietnam-vostfr-partie-1-de-2_

    http://www.dailymotion.com/video/x14asfr_vietnam-annee-du-cochon-guerre-du-vietnam-vostfr-partie-2-de-2_

    Vu après « The fog of war » et les entretiens avec Mcnamara. Bon timing. Entretiens intéressant, Mcnamara parle assez librement de la deuxième guerre mondiale mais au fur et à mesure de son degré de responsabilité dans la guerre du Vietnam il alterne mensonges ou refus de répondre. Le passage JFK est pathétique. The Year of the Pig découvre les mensonges et les non dits.

    http://www.dailymotion.com/video/xm7j1j_the-fog-of-war-vostfr-1-2_news

    http://www.dailymotion.com/video/xm7k87_the-fog-of-war-vostfr-2-2_news

    #Vietnam #documentaire #usa #arrogance_du_pouvoir #histoire

  • « C’est Charlie, venez vite, ils sont tous morts »
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/13/c-est-charlie-venez-vite-ils-sont-tous-morts_4554839_3224.html

    Sur la table, devant elle, Sigolène Vinson avait posé sa lecture du moment : La Faute de l’abbé Mouret, d’Emile Zola, l’histoire d’un prêtre déchiré entre sa vocation religieuse et l’amour d’une femme. Ce mercredi 7 janvier, peu après 10 heures, chacun s’est embrassé en se souhaitant la bonne année. C’était jour de rentrée pour l’équipe de Charlie Hebdo, la première conférence de rédaction de 2015. Source : Le Monde

  • Est-ce que quelqu’un se souvient que c’est la prorogation du mandat d’Émile Lahoud en septembre 2004 (résolution 1559 pour tenter de l’empêcher, immédiatement suivie du vote du parlement libanais), qui avait déclenché la phase de déstabilisation violente du Liban ?

    Cette semaine le parlement libanais vote – pour la seconde fois – le prolongement de son propre mandat, et tout le monde trouve ça très bien.

  • Pour des raisons contemporaines de recherche, je me vois plongées dans l’#histoire_suisse... et alors, vu que j’ai fait le boulot de transcription (sélective) de cette vidéo, je la partage ici, qui sait, peut-être quelqu’un pourra s’en servir un jour...

    Le #réduit_national (vidéo de 1965)

    http://www.rts.ch/archives/tv/information/3448207-le-reduit-national.html

    Interview avec le colonel-brigadier et dirigeant d’« Armée et Foyer » Emile Privat :
    – journaliste : "Ceci nous amène à une grande idée qu’il faut que nous rappelions ici, que l’on vous doit et dont tout le peuple vous est reconnaissant. C’est le système de défense nouveau que vous avez introduit depuis la frontière jusqu’au coeur du pays pour défendre toute notre population avec le maximum de chances possibles, c’est-à-dire le Réduit national. (...) Est-ce que vous pouvez nous parler du rapport du Rütli ?"
    – Privat : "Tirant la conclusion de ce que la Suisse se trouvait pour la première fois entourée sur l’ensemble de ses frontières par un seul groupe de belligérants, le Général Guisan a décidé de commencer la défense à la frontière avec de faibles effectifs, ensuite, sur le plateau, à l’intérieur, avec des effectifs plus étoffés et finalement, avoir le gros de l’armée dans les Alpes, dans la partie du territoire la plus difficile à s’emparer. Donner l’impression à celui qu’on appelait l’agresseur éventuel que finalement il ne parviendrait pas à s’emparer du territoire car il resterait au minimum un certain nombre de kilomètres carrés indépendants.

    Colonel-commandant Robert Frick : "Cette idée du Réduit national n’était pas née au moment où la situation est devenue ce que nous savons d’encerclement complet du pays. Elle était plus ou moins prévue après la marche rapide des armées allemandes en France et on est retournés à une solution maintes fois que dans les stratégies précédentes avaient été envisagées. Nous étions incontestablement, cette fois, dans l’obligation de prendre cette décision et pas une seule autre. J’aimerais souligner combien cette décision a été pour le Général pénible, dramatique, presque tragique. Il nous fallait prendre une décision qui permette non pas de défendre toutes les frontières et chaque mètre de terrain à l’intérieur du pays depuis la frontière jusqu’à vers l’intérieur. Il fallait à ce que moment-là chercher à conserver un morceau du sol national où le gouvernement, le commandement et les éléments essentiels de la nation puissent résister longtemps, jusqu’au moment où, peut-être, une table de conférence permette de retrouver tout le pays et la partie abandonnée. Cette décision fut lourde, très lourde, et c’est bien la raison pour laquelle le Général a décidé de la communiquer personnellement à tous les commandants de régiments et de bataillons qu’il a réunis au Rütli. Il voulait leur expliquer, parce qu’il en était besoin, pourquoi nous allions en fait non pas renoncer de propos délibéré, mais assez rapidement dans l’évolution de la bataille, à la partie essentielle du pays : toutes les grandes villes du plateau, la grande majorité des industries, la plus grande partie de la population, tout était là et il n’était pas question de prendre le tout dans le Réduit, parce qu’on n’aurait pas pu le garder de cette façon-là. Le rapport du Rütli a servi militairement beaucoup, par les chefs qui s’y sont trouvés, l’armée a été orientée et les soldats dans leur majorité, ont compris. En revanche, le pays, lui, comprenait moins bien. Vous ne pouvez pas faire comprendre à un Argovien, à un Fribourgeois du plateau ou à un Bernois du plateau ou à un Vaudois du plateau que l’armée va passer là au travers en abandonnant assez rapidement la bataille et en abandonnant aussi les populations à l’adversaire. Ce sont des choses extrêmement pénibles, et le Général, homme de ce pays comme il l’était, ne pouvait pas prendre une telle décision avec facilité. Il l’a prise, il l’a tenue, et nous aurions pu, si les circonstances avaient été telles, y résister très longuement. Et ainsi, s’y justifiait la pénible décision du militaire Guisan qui était tellement contre le citoyen Guisan"

    #Suisse #WWII #Deuxième_guerre_mondiale #stratégie_militaire #rapport_du_Rütli (1940) #Général_Guisan #Alpes

  • 1914, le naufrage de l’internationalisme
    http://cqfd-journal.org/1914-le-naufrage-de-l

    On commémore le centenaire de la mort de Jaurès. Une occasion pour les politiciens de tout bord de cannibaliser la mémoire du tribun du Tarn. Comparés à cet « athlète de l’idée », on se dit alors que Valls – qui s’inspire plus volontiers du briseur de grève Clemenceau –, ou Sarkozy qui se sentait l’« héritier de Jaurès » en 2007, ou encore Marine Le Pen, qui ose affirmer que « Jaurès aurait voté Front national », font figures de cloportes de la gamelle. Pourtant, la récupération de Jaurès n’est pas chose nouvelle : dès le 1er août 1914, au lendemain de son assassinat par un puceau nationaliste dénommé Villain, Jaurès faisait l’unanimité autour de son cadavre. Tandis que L’Humanité célébrait le « martyr sublime de la paix », Le Temps ne faisait aucun doute sur le fait que « son éloquence allait devenir instrument de défense nationale » et qu’il allait incarner « le clairon de la patrie ». Le communiqué de la présidence du conseil saluait même « celui qui a soutenu de son autorité l’action patriotique du gouvernement ».

    #histoire

    • Ils n’ont pas fini de tuer Jaurès

      Jeudi 31 juillet à 21 h. 40, il y aura cent ans que Jean Jaurès a été assassiné. Et si vous l’ignoriez, c’est que vous passez vos vacances dans une dimension quantique inconnue des réseaux sociaux. Car Jaurès est vachement tendance aujourd’hui. Personne ne l’a lu. Mais tout le monde en cause. Sa belle barbe et ses yeux doux s’affichent sur toutes les « une » en France.

      http://www.lacite.info/ils-nont-pas-fini-de-tuer-jaures

    • Le sujet est passionnant mais il ne suffit pas de hurler à la social-trahison du haut de ce siècle qui surplombe 1914. On a du mal à imaginer le déferlement de passions que constitue une entrée en guerre mondiale et le fait que ce contexte a de quoi dissoudre bien des lucidités.

      La vraie question est pourquoi un tel revirement ? Pourquoi l’énergie révolutionnaire du début du XXe siècle s’est transformée en énergie guerrière en 1914 ? Sur quoi s’appuie le supposé enthousiasme populaire anti-germanique de début 14 ? Qu’en est-il d’ailleurs de cet élan patriotique ?

      En fait, ça pose la question cruciale des relations entre patriotisme et révolution (sociale). On lit parfois par exemple que la Commune fut en partie une réaction patriotique contre les Prussiens. Quelle était la part du patriotisme et de la volonté révolutionnaire lorsque le peuple de Paris voulut conserver les canons qui défendaient la ville ? Comment s’opère la (con)fusion entre patriotisme, nationalisme et révolution ? Quelle est le rôle de la question de la violence ?

      Ces interrogations sont primordiales car elles traversent l’histoire révolutionnaire. Ce sont les liens entre guerres et révolutions qui sont à questionner en particulier du point de vue libertaire qui est le mien. En gros, je pense avec certain-es autres, qu’une révolution libertaire menée comme une guerre par une élite militarisée ne peut conduire qu’à la reconstitution de ce qu’elle combat : un État, une armée, un capital, un salariat.

      Pour revenir à 1914, il y a le cas d’Émile Pouget qui me semble assez emblématique. Le Maitron se borne à indiquer dans sa bio :

      À partir du 14 mai 1915, il publia dans L’Humanité un premier roman-feuilleton patriotique, Vieille Alsace puis, à partir du 14 août 1916, un second, L’Emmuré.

      Sur le site Pelloutier.net on trouve une recension d’une bio de Pouget parue aux Éditions libertaires. L’auteur précise :

      Enfin, last but not least, nous sommes au regret d’informer l’auteur que Pouget a bien donné des feuilletons patriotiques à l’Humanité, et que cette conversion patriotique date non pas de 1916 mais des premiers jours de la mobilisation. Même s’il est « difficilement compréhensible de voir un tel personnage farouchement anti-guerre prendre parti » (p. 319), Pouget, c’est bien connu, n’est pourtant pas un cas isolé, c’est l’inverse qui est vrai. C’est à un historien anglais, Jeremy Jennings[3], que l’on doit d’avoir exhumé ce volte-face méconnu de cette grande figure de l’anarchisme et du syndicalisme révolutionnaire. Et c’est dans les colonnes du journal animé par le plus farouche antipatriote que la France ait connue, la Guerre sociale de Gustave Hervé, que Pouget a commis ses premières prises de positions. Du 7 août au 6 septembre 1914, Pouget tient une rubrique intitulée « La Rue » dans laquelle il se propose de rapporter l’humeur de la classe ouvrière. Donnons ici quelques morceaux choisis : « Il y a de l’héroïsme dans l’air. L’atmosphère en est saturée. » Comparant l’année 1914 à 1792, Pouget affirme que le peuple se bat pour défendre la liberté et la civilisation contre la barbarie allemande. Après tout, le manifeste des 16 signé par les plus éminents anarchistes dont Kropotkine et Jean Grave ne dira rien de bien différent. Concernant le feuilleton de l’Humanité, celui-ci parut du 14 mai au 16 octobre 1915, sous le titre « Vieille Alsace ». Il s’agit d’une sorte de roman moral et patriotique évoquant l’occupation allemande depuis 1870.

      http://www.pelloutier.net/livres/livres.php?ref=25#_ftnref2

      Voir aussi cette recension du même livre dans À Contretemps :

      http://acontretemps.org/spip.php?article121

      D’aucuns lecteurs regretteront sans doute que le biographe n’ait pas poussé plus loin son questionnement - notamment pour ce qui concerne le Pouget dernière manière, celui qui se rapprocha du déliquescent Gustave Hervé, commit quelques mauvais romans-feuilletons dans L’Humanité de Jaurès, puis de Renaudel et se prit d’une assez étrange passion patriotique pour la « Vieille Alsace ». C’est qu’Ulla Quiben se veut magnanime : « Toutes ces zones d’ombre, écrit-il, comme notamment son silence pendant la Première Guerre mondiale, contribuent aussi à faire d’Émile Pouget un personnage humain, fragile, émouvant et proche de nous. » Soit, mais on aurait aussi pu voir dans ces bévues, et l’explication est sans doute suffisante, un pur effet de l’âge, comme le pointa, en juin 1914, La Voix du Peuple, hebdomadaire dont Pouget fut longtemps le talentueux responsable : « Émile Pouget, peut-on y lire, était jadis un Père Peinard épatant qui épatait ses lecteurs. Aujourd’hui, il hospitalise son tire-pied dans La Guerre sociale devenue un vague organe radical. Contre cela rien à dire, tout le monde vieillit. » S’il se ressaisit quelque peu par la suite, sous l’influence de Paul Delesalle, entre autres, il n’en demeure pas moins que le Père Peinard rata lamentablement le rendez-vous de 1914, où rares furent ceux qui gardèrent la flamme et, ce faisant, sauvèrent l’honneur du mouvement ouvrier. Y compris contre l’illustre Pouget.

      #patriotisme #guerre_de_14-18 #syndicalisme_révolutionnaire #internationalisme #Émile_Pouget

  • Israël : vers le fascisme
    dimanche 20 juillet 2014 par Michel Warschawski

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3365

    Mobilisé – en fait détenu en prison militaire pour avoir refusé de rejoindre mon unité qui devait aller au Liban – je n’ai pas participé, en 1983, à la manifestation où a été assassiné Emile Grunzweig, par contre j’ai été responsable du service d’ordre de la manifestation qui un mois plus tard, traverse Jérusalem pour commémorer cet assassinat. Nous y avons connu l’hostilité et la brutalité des passants, mais la non plus je n’ai pas eu peur, conscient que cette hostilité d’une partie des passants ne dépasserait pas une certaine ligne rouge, qui pourtant avait été transgressée un mois plus tôt.

    Cette fois j’ai eu peur. Il y a quelques jours nous étions quelques centaines à manifester au centre ville de Jérusalem contre l’agression a Gaza, a l’appel des « Combattants pour la Paix ». A une trentaine de mètres de là, et séparés par un impressionnant cordon de policiers, quelques dizaines de fascistes qui éructent leur haine ainsi que des slogans racistes. Nous sommes plusieurs centaines et eux que quelques dizaines et pourtant ils me font peur : lors de la dispersion, pourtant protégée par la police, je rentre chez moi en rasant les murs pour ne pas être identifié comme un de ces gauchistes qu’ils abhorrent.

    De retour à la maison, j’essaie d’identifier cette peur qui nous travaille, car je suis loin d’être seul à la ressentir. Je réalise en fait qu’Israël 2014 n’est plus seulement un Etat colonial qui occupe et réprime les Palestiniens, mais aussi un Etat fasciste, avec un ennemi intérieur contre lequel il y a de la haine. La violence coloniale est passe a un degré supérieur, comme l’a montré l’assassinat de Muhammad Abou Khdeir, brule vif (sic) par 3 colons ; à cette barbarie s’ajoute la haine envers ces Israéliens qui précisément refusent la haine envers l’autre.

    Si pendant des générations, le sentiment d’un « nous » israéliens transcendait les débats politiques et – à part quelques rares exceptions, comme les assassinats d’Emile Grunzweig puis de Yitshak Rabin – empêchaient que les divergences dégénèrent en violence meurtrière, nous sommes entrés dans une période nouvelle, un nouvel Israël. Cela ne s’est pas fait en un jour, et de même que l’assassinat du Premier Ministre en 1995 a été précède d’une campagne de haine et de délégitimations menée en particulier par Benjamin Netanyahou, la violence actuelle est le résultat d’une fascisation du discours politique et des actes qu’il engendre : on ne compte plus le nombre de rassemblements de pacifistes et anticolonialistes israéliens attaques par des nervis de droite.

    Les militants ont de plus en plus peur et hésitent à s’exprimer ou à manifester, et qu’est-ce que le fascisme si ce n’est semer la terreur pour désarmer ceux qu’il considère comme illégitimes ? Sur un arrière-fond de racisme lâché et assumé, d’une nouvelle législation discriminatoire envers la minorité palestinienne d’Israël, et d’un discours politique belliciste formate par l’idéologie du choc des civilisations, l’Etat hébreu est en train de sombrer dans le fascisme.

  • #Histoire : s’opposer à l’antisémitisme en milieu syndical
    http://lahorde.samizdat.net/2014/07/10/histoire-sopposer-a-lantisemitisme-en-milieu-syndical

    Guillaume Davranche, dans son prochain ouvrage Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à la guerre (1909-1914), co-édité par L’Insomniaque et Libertalia, à paraître le 21 novembre 2014 et actuellement en souscription, raconte l’histoire des militants de la Fédération communiste anarchiste (FCA) au début des années 1910 et à travers eux, celle du mouvement ouvrier de cette époque. Dans [&hellip

    #Non_classé #Repères #antisémitisme #Émile_Janvion #Émile_Pataud #syndicat

  • Un drame chez les fantoches d’Émile Cohl, mis en #Musique par Véronique Boukali
    http://romainelubrique.org/veronique-boukali-silicon-valois-emile-cohl

    Sur un court métrage d’un des pionniers du cinéma d’animation, une création inaugurée lors d’un atelier dédié au domaine public organisé par le ministère de la Culture dans le cadre de l’opération Silicon Valois.

    Musique

    / #muet, #vidéo, #mp3

    « http://cblog.culture.fr/siliconvalois »
    « http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Cohl »

  • Emile Chapelier et la colonie « L’expérience »
    http://www.lafeuillecharbinoise.com/?p=10723

    Notre récente virée en #Belgique m’a donné envie de m’intéresser à l’histoire du mouvement libertaire dans ce pays car elle est particulièrement riche. Un premier personnage, pratiquement inconnu en France, a retenu mon attention : il s’agit d’#Emile_Chapelier, un militant très actif au début du XXème siècle. L’une des « traces » qu’il a laissée dans l’histoire du mouvement social est la création de la colonie « l’expérience » dans la banlieue de Bruxelles.

    #anarchisme

  • Al-Tatawwur (Evolution) - #Dada/#Surrealism
    An Enhanced Timeline of Egyptian Surrealism
    http://ir.uiowa.edu/dadasur/vol19/iss1/4

    1937: Henein publicly introduces surrealism in Egypt at a conference in Cairo and founds the Art and Freedom Group with artists Ramses Younan, Kamel el-Telmissany, and Angelo de Riz, journalist Emile Simon, and poet Edmond Jabés (Alexandrian 22). The group coalesces around a shared artistic ideology, and begins producing art and writing along the same lines. Henein, a Trotskyist, chooses the name “Art and Freedom” after the manifesto, “Pour un Art révolutionnaire indépendant,” written by Breton with Trotsky in Mexico and signed by Diego Rivera and Breton (Alexandrian 22).

    #Egypte

  • Calais : témoignage de la ferme squattée de Coulogne
    http://lahorde.samizdat.net/2014/02/27/calais-temoignage-de-la-ferme-squattee-de-coulogne

    Alors que les habitantes et habitants attaqués au 122 rue Émile Dumont à Coulogne ont publié un communiqué à lire ici, nous avons reçu un témoignage de la #violence raciste qui s’est déchaînée ces derniers jours dans les environs de Calais. Un appel à l’aide avait été lancé ces derniers jours, mais cela n’aura pas suffi… [&hellip

    #Actualités #Agressions_&_violences #Extrême_droite_institutionnelle #Extrême_droite_radicale #agression #racisme #Sauvons_Calais

  • #Ephéméride_Anarchiste #13_février
    http://www.ephemanar.net/fevrier13.html

    Le 13 février 1874, naissance d’Emile MAINCE à Levallois Perret (Seine, aujourd’hui Hauts-de-Seine).
    Réparateur d’objets d’art, anarchiste.
    Photographié, mesuré et enregistré comme « anarchiste » le 6 janvier 1894 à Paris, probablement arrêté au cours des rafles anti-anarchistes liées au vote des « lois scélérates ».

    On ne sait pas précisément pour quelles raisons, ni dans quelles circonstances, Emile Maince figure comme anarchiste sur cette fiche anthropométrique. Ce fichier constitué par le criminologue Alphonse Bertillon, qui fonda en 1870 le premier laboratoire de la police judiciaire permettra d’identifier et de mémoriser, outre les délinquants de droits communs, les visages des minorités jugés dangereuses ou réfractaires aux lois de la société bourgeoise.

    Bertillon inventa donc l’anthropométrie judiciaire, appelée aussi « Bertillonnage ». Ce système d’identification sera ensuite adopté dans toute l’Europe, puis aux États-Unis, et permettra notamment de faire la « chasse » aux anarchistes. Il sera complété par un « État signalétique confidentiel » du Ministère de l’Intérieur, Direction de la Sûreté générale (4e Bureau) répertoriant les anarchistes par listes alphabétiques, qu’ils soient français ou étrangers, expulsés ou non, résidant en France ou hors de France et mis à jour chaque année et communiqué aux services de police et des frontières.
    Les individus signalés comme anarchistes faisaient ensuite l’objet d’une surveillance des services de police spécialisés qui constituaient des dossiers parfois très importants à l’insu de ces personnes, où lors de perquisitions. Ils favorisèrent l’infiltration policière et une répression étendue du mouvement anarchiste. Si ces dossiers sont aujourd’hui une source historique importante pour les historiens et les chercheurs, il ne faut pas oublier que l’histoire suit son cours et que les militants d’aujourd’hui sont toujours l’objet de l’attention des « Renseignements Généraux » et autres services de police qui ont en leur pourvoir des moyens beaucoup plus performants pour exercer leurs surveillances que par le passé.

  • Declaring Muslim Brotherhood “Terrorists” Has Far-Reaching Implications -
    Emile Nakhleh
    Inter Press Service 29th of December
    http://www.ipsnews.net/2013/12/op-ed-declaring-muslim-brotherhood-terrorists-far-reaching-implications

    The MB is not just a political organisation, as these hardliners maintain. It is a social, religious, educational, healthcare, and cultural movement. It’s the most visible and credible face of civic Islam in the country. It is also the largest and most-disciplined Islamic political society in the Arab and Sunni Islamic world.

    The MB has penetrated Egyptian society, especially in the lower middle class and poorer neighbourhoods, through a myriad of non-governmental organisations. These groups provide food, healthcare, childcare, and education for free or at affordable costs. Furthermore, millions of middle class, professional Egyptians benefit from the medical services of MB-run hospitals and clinics.

    When compared with expensive private hospitals or low-quality government hospitals, MB health facilities offer the only appealing alternative available to most Egyptians.

    The government’s short-sighted decision branding the MB a terrorist organisation will force all these services to stop, leaving millions of Egyptians without health, education, and welfare services. These abrupt hardships would push people to the streets, creating a new wave of unrest, violence, and instability.

    The military junta is blindly lashing out against the MB because it has failed to quell the daily demonstrations against its deepening dictatorship. The recent convictions and imprisonment of three Tahrir Square secular icons is another sign of the military’s visceral and ruthless intolerance of all voices of opposition, secular or Islamist.

  • Inverser les inversions
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-inverser-les-inversions-2013-

    S’il y a une chose que j’ai comprise à vous écouter aujourd’hui, c’est combien toutes les questions que je pouvais me poser au début du conflit syrien, sur les marges de liberté de la société civile contestant le pouvoir, sur le degré de #surveillance de la population, sur la censure etc. que toute cette dimension, informationnelle, de la violence d’Etat, a été balayée par la violence de la guerre tout court.

    #Snowden #LPM #droit #secret

    http://www.dailymotion.com/video/x18uc4d_les-voeux-de-noel-d-edward-snowden_news

    Le « contre-espionnage démocratique » sera développé dans le chantier #espionnage du prochain numéro de @vacarme, intitulé « SPY MANIA » (cc @artemis1 @xporte @osezkarl). Cf. http://seenthis.net/messages/216741

    Et via @Histhom, la citation complète de l’archive du Ministère de l’Intérieur (F7 / 13053) extraite d’une brochure d’A. Moreau, commissaire spécial, qui date de... 1897 ! :

    En réalité, les vraiment dangereux sont peu nombreux et ne seront probablement jamais parmi ceux qui sont toujours en évidence, parmi les trop connus de l’anarchie. Les plus à craindre sont ceux qui savent ne pas se faire connaître, ceux qui passent inaperçus, les « solitaires » qui ne se révèlent que par un crime et écrivent leur profession de foi avec des bombes comme Emile Henry ou avec un poignard comme Caserio.

    Le dangereux, ce n’est plus aujourd’hui la collectivité du #complot, c’est le solitaire : celui qui ne parle point, qui ne s’agite pas, qui s’exalte dans l’ombre, sans que personne, même parmi ses compagnons, puisse jamais soupçonner quelle est son idée fixe, sa hantise, sont but, son dessein.
    Le solitaire est un passant quelconque, d’aspect pacifique, à allures mornes, qui n’excite aucun intérêt, aucune méfiance et qui cependant s’est érigé en justicier. Comment pénétrer sa pensée ? Il afficha, peut-être, jadis, des tendances subversives, mais actuellement, il ne connaît aucun acte délictueux, il semble s’être rangé, il est discret, il est inoffensif et un beau jour, il est meurtrier.

    • À cause de @thibnton je me mets à écouter France Culture en podcast :) Cela dit, je n’ai pas compris en quoi cette idée d’inversion de la surveillance se différenciait de la notion de sous-veillance.

      Il me semble que la question à se poser pour celles et ceux qui souhaitent s’opposer au flicage généralisé, c’est plutôt « qu’est-ce qui permet la surveillance ? », que ce soit des concepts, des dispositifs politiques, sociaux ou techniques.

      Par exemple, qu’est-ce qui permet à ce commissaire en 1897 de se sentir la responsabilité de devoir surveiller l’ensemble de la population (quand bien même elle ne serait pas d’accord) pour garantir sa sécurité face aux actions d’une minorité ? (note : dans ce cas précis, c’était plutôt la sécurité des députés et des présidents :D)

    • Que dit Vinton Cerf (avec Robert Kahn) ? (cité à la fin du podcast) : http://www.nytimes.com/2013/12/31/science/viewing-where-the-internet-goes.html?pagewanted=all

      Is there a solution to challenges of #privacy and #security?
      In the 1990s when I was on the National Internet Infrastructure Advisory Committee, Al Gore showed up as vice president, and he made an impassioned pitch for Clipper chip [an early government surveillance system]. He said, “We need to be very aware of the needs of national security and law enforcement.” Even though the private sector was arguing for tight encryption, the federal government needed [to be able to conduct surveillance]. It never went, and it’s not anywhere today. I think it’s probably easier to solve the Israeli-Palestinian problem than it is to solve this.

      Et la citation sur la #sécurité à mettre en regard du magnifique texte de Giorgio Agamben dans le @mdiplo de janvier (#paywall) :

      Comment l’obsession sécuritaire fait muter la #démocratie
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/01/AGAMBEN/49997

      Mais on ne saurait oublier que l’alignement de l’#identité sociale sur l’identité corporelle a commencé avec le souci d’identifier les criminels récidivistes et les individus dangereux. Il n’est donc guère étonnant que les citoyens, traités comme des criminels, finissent par accepter comme allant de soi que le rapport normal entretenu avec eux par l’Etat soit le soupçon, le fichage et le contrôle. L’axiome tacite, qu’il faut bien prendre ici le risque d’énoncer, est : « Tout citoyen — en tant qu’il est un être vivant — est un terroriste potentiel. » Mais qu’est-ce qu’un Etat, qu’est-ce qu’une société régis par un tel axiome ? Peuvent-ils encore être définis comme démocratiques, ou même comme politiques ?