person:éric besson

  • cinq belles réponses à une vilaine question
    À propos du « débat sur l’identité nationale »

    http://lmsi.net/Cinq-belles-reponses-a-une-vilaine

    En soutien à Danièle Obono, qui subit aujourd’hui l’intégrisme francophile, et tout simplement le racisme, nous republions ce texte, qui revient notamment sur l’impossibilité, aujourd’hui, de clamer Vive la France, et la légitimité, a contrario, d’une réponse comme Nique la France.

    Au terme du « débat sur l’identité nationale » organisé par Éric Besson, l’heure est au bilan, non pas sur la nature de ladite identité nationale mais sur la signification d’un tel « débat », sa fonction, ses effets sociaux et enfin la réponse politique qu’il appelle. Si en effet une identité nationale doit aujourd’hui être interrogée, ce n’est pas une identité raciale, confessionnelle ou culturelle mais une identité politique. Non pas une identité immémoriale et éternelle (cet improbable « Occident judéo-chrétien » autour duquel on voudrait nous faire communier) mais une forme historique singulière. La question à se poser n’est pas « Qu’est-ce que la France ? » mais « Qu’est-ce, politiquement, que la France de 2010 ? » Non pas « Que sommes nous ? » mais « Que sommes nous devenus pour accepter d’être réduits à une nationalité ? ». Non pas « Comment promouvoir la fierté d’être français ? » mais « Pourquoi faudrait-il être fier d’être français ? Qui veut qu’on le soit, et pour quoi faire ? ».

    Il n’y a bien évidemment aucune raison d’être fier d’être français, premièrement parce que nous ne sommes pour rien dans cette nationalité dont nous ne faisons qu’hériter ; deuxièmement parce que Pétain et Lacoste sont aussi français que Jean Moulin et Franz Fanon, parce qu’à côté des innombrables oeuvres artistiques, culturelles, sociales ou politiques admirables produites par des Français existent aussi des guerres, des oppressions, des bassesses et des lâchetés tout aussi innombrables et tout aussi françaises ; troisièmement parce que, de Samuel Beckett et Pablo Picasso à Missak Manouchian et Olga Bancik, des étrangers, de passage ou installés en France, ont eux aussi marqué positivement l’histoire du pays ; enfin parce que les Françai-se-s les plus admirables ont toujours été celles et ceux qui ont fait passer avant la nation leur appartenance à une autre communauté, transnationale : la communauté scientifique, celle des artistes, des musiciens, des philosophes, des antifascistes, des femmes, des prolétaires, des damnés de la terre, des nègres ou des créoles…

    Une fois rappelées ces évidences, cinq leçons peuvent être tirées de cette séquence de « débat », que synthétisent cinq contre-mots d’ordre, apparus dans le mouvement social et la culture populaire ces dernières semaines, ces derniers mois ou ces dernières années.

    #racisme #nationalisme #neo-colonialisme #identité_nationale #obono

  • #LREM : le marketing 2.0 au service de la startup EM à l’Elysée
    https://reflets.info/lrem-le-marketing-2-0-au-service-de-la-startup-em-a-lelysee

    Toute la communication d’En Marche ! au cours de cette présidentielle — qui fut très proche d’une télé-réalité de type « Loft Story », avec à la fin le choix
    # 1 ou # 2 — continue aujourd’hui avec le phénomène de « recomposition politique ». Le message est le suivant : les deux grands partis clivants de droite et de gauche rejoignent la majorité du président élu qui veut « le meilleur des deux camps ».

    C’est surtout une stratégie éprouvée par un certain Nicolas Sarkozy avec son mouvement d’ouverture consistant à piquer au PS des « figures » de gauche comme Bernard Kourchner ou Eric Besson. Cette stratégie permet de laisser penser que si chacun faisait un effort, les hommes politiques pourraient dépasser leurs différents pour le bien du pays et travailler ensemble. Accessoirement ça mine les relations dans le parti dont on débauche les membres.

    Et quand le moral est bas dans un parti, on peut espérer qu’il se plante aux élections suivantes.

    Dans le cas Emmanuel Macron et sa recomposition il s’agit essentiellement d’une opération politique visant à achever les deux partis politiques qui pourraient lui faire de l’ombre, le PS et LR.

    Mais croire que les partis vont disparaître est un peu enfantin. D’une part, le « mouvement » d’Emmanuel Macron est de fait devenu un parti politique. Hop, un nouveau parti. Et quand il sera vieux on le dynamitera selon la nouvelle doxa ? D’autre part, pour fédérer, organiser, mener aux élections des candidats, un « parti » (appelons-le comme on veut) est nécessaire. Enfin, le clivage gauche-droite n’est pas un vain mot en France. Caricaturalement, on pourrait dire que la Droite est passéiste sur les sujets de société, qu’elle est très libérale sur le plan économique et privilégie les entreprises. La gauche quant à elle, serait plutôt progressiste sur les sujets de société et protectrice des salariés. Bien entendu, les deux courants ont muté depuis longtemps et les choses ne sont plus aussi simples. Mais dans l’esprit des Français, cela reste à peu près ça. Les grandes avancées sociales comme l’abolition de la peine de mort ou le mariage pour tous, c’est la gauche. Le CICE, c’est la droite. Répéter que tout cela, c’est fini, qu’il faut recomposer le monde politique, n’être ni de droite ni de gauche mais de drauche, ne mettra pas fin définitivement au clivage de la société, entre ceux qui se sentent « de gauche » et ceux qui se sentent « de droite ». Le pari d’Emmanuel Macron risque bien de se heurter à une certaine forme de réalité dans un avenir pas trop éloigné.


    #Le_pouvoir_Macron_se_met_en_place @reflets

    • Premiers couacs

      Mais les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. A peine installé à l’Elysée, Emmanuel Macron, ni-de-gauche-ni-de-droite nomme son premier ministre. Et là, surprise, c’est un boxeur, un romancier, un chroniqueur de Libération. Enfin, ça c’est ce que la presse raconte, toujours en plein storytelling. Edouard Philippe, c’est surtout, un homme politique girouette. Tout d’abord fan de Michel Rocard avant de passer à droite pour se faire élire au Havre. Soutien d’Alain Juppé pour la primaire de la droite, il dégomme volontiers Emmanuel Macron dans Libération avant de soutenir François Fillon puis de quitter la campagne du candidat de droite sur fond de PenelopeGate, avant enfin, on l’a vu, de rejoindre Emmanuel Macron. Certains pourraient voir dans son parcours une forme d’opportunisme, mais étant entendu qu’Emmanuel Macron veut rénover la politique, opérer une « recomposition » cela semble impossible.

      Plus intéressant, Edouard Philippe n’a visiblement pas été très présent à l’Assemblée Nationale est s’est montré peu intéressé par les lois sur le mariage pour tous, l’égalité hommes-femmes, l’écologie (il était auparavant lobbyiste directeur des affaires publiques pour Areva) en votant contre la loi sur la transition énergétique et celle sur la biodiversité. Il avait même fait une proposition à l’Assemblée nationale en faveur des gaz de schiste… Si le président n’est ni de droite ni de gauche, le premier ministre est de droite et il le dit lui-même. On nous glisse dans l’oreillette que le premier ministre dirige l’action du gouvernement et en fixe ses orientations politiques essentielles…

      Enfin, Edouard Philippe, comme l’a relevé Mediapart est un très mauvais élève de la transparence. Ce qu’il gagne ? Son patrimoine immobilier ? C’est personnel et sa qualité d’élu n’y change rien. Ses déclarations à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique son restées très succinctes, pour ne pas dire ténébreuses. A tel point que ladite haute autorité lui a décerné un blâme. Ses réponses à Mediapart son du même acabit : circulez, il n’y a rien à voir.

      Laissons à Edouard Philippe le bénéfice du doute, lui qui sera chargé par Emmanuel Macron de mener une vaste opération de moralisation de la vie publique, même s’il part avec un blâme handicap évident.

  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • La sécurité, première des libertés ? Histoire d’une formule - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2013/09/24/la-securite-premiere-des-libertes-histoire-d-une-formule_934227

    La sécurité, première des libertés ? La formule est devenue un poncif du débat public depuis une vingtaine d’années. La droite avait même choisi en 2002 d’en faire le slogan de son projet de Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi). En revanche, il est inutile de la chercher dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Elle n’y figure pas. Et ceux qui comme Estrosi - ou avant lui Eric Besson - affirment l’y trouver risquent un gros contre-sens.

    #police #sécurité #liberté #1789 #13novembre

  • Le jour où Michel Onfray a basculé - Bibliobs - L’Obs
    Par Eric Fassin
    http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20151002.OBS6956/le-jour-ou-michel-onfray-a-bascule.html

    Comment, dans les années 1930, des intellectuels ont-ils pu basculer de la gauche à la droite, jusqu’à sombrer à l’extrême ? Lentes dérives, sans doute ; mais il est aussi des ruptures brutales. Dans « le Figaro » (1) du 11 septembre 2015, Michel Onfray insinue que la photo d’Aylan, l’enfant syrien dont la mort a fait vaciller l’opinion internationale, pourrait n’être que « manipulation ». Il prend le parti du « peuple français méprisé », ce « centre » auquel on imposerait les « marges », réfugiés et sans-papiers, à grand renfort de « messes cathodiques de fraternité avec les populations étrangères ».

    Or, quelques années plus tôt, ce même philosophe combattait la xénophobie d’Etat. Le 5 novembre 2009, dans l’émission « Ce soir ou jamais », il dénonce avec force le débat sur l’identité nationale lancé par le ministre de l’immigration, Eric Besson. Pour Michel Onfray, un gouffre sépare les belles paroles républicaines de la réalité. Il s’indigne : « On détruit les camps de réfugiés, on pourchasse les sans-papiers... »

    Et si son renversement politique s’était joué précisément dans la suite de cette soirée télévisée de 2009 ? Car, après le philosophe, c’est au tour d’Houria Bouteldja, la porte-parole des Indigènes de la République, de critiquer Eric Besson. Quand celui-ci l’accuse de « délirer », Michel Onfray s’interpose : « Il faut entendre la douleur de madame ! » dit-il. « Ce n’est pas une douleur, l’interrompt celle-ci, je propose une analyse ! »

  • La France dans 10 ans : mêmes experts, mêmes rapports - Rue89
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/90924276836

    Etienne Combier pour Rue89 s’est plongé dans le rapport de #prospective du Commissariat général à la stratégie et à la prospective piloté par Jean-Pisani-Ferry, "Quelle France dans 10 ans ?". Et il n’est pas tendre : “Si le rapport apporte quelques éléments nouveaux, il frappe par sa redite d’idées présentes depuis des années dans le débat public et avancées dans des rapports précédents, comme celui d’Eric Besson en 2009, France 2025. L’occasion de dresser une forte critique de la politique des rapports, qui recrutent toujours les mêmes experts et brassent toujours les mêmes idées. Comme le souligne un commentateur : 

    "Voir que les mêmes noms reviennent est un fait. Il conviendrai de pousser l’analyse plus loin (si vous voulez faire du journalisme) et de voir ce que ces mêmes noms partagent. La même formation ? (...)

    #politiques_publiques

  • En 2013, la curieuse émergence de la dénonciation du “Qatar bashing”

    Je te rappelle qu’il y a un an, il était de bon ton de dénoncer le Qatar bashing. Burgat, BHL, Ennasri, Eric Besson… et un train de suiveurs.

    Petite documentation sur un « élément de langage » bien délimité dans le temps.

    François Burgat, 10 février 2013 :
    https://www.facebook.com/francois.burgat/posts/10200099779569578

    Au-delà de ce nouvel épisode, ce sont les enjeux cachés du “Qatar Bashing”, essentiels dans la conjoncture de la douloureuse crise syrienne et des transitions tunisienne et égyptienne qu’il est vital de prendre le temps de décrypter. La campagne de rumeurs lancée depuis Damas et Tunis est relayée dans toutes les autres capitales, pas seulement arabes d’ailleurs, où se mobilisent non point les forces exigeant une “nouvelle révolution” mais celles, plus obscures et sans doute bien plus puissantes, qui s’agitent au service d’une véritable contre révolution.

    Nabil Ennasri, 14 février 2013
    http://qatar.blog.lemonde.fr/2013/02/14/intox-autour-du-qatar-de-quoi-le-qatar-bashing-est-il-le-nom

    Mais ce n’est certainement pas sur ce terrain et avec ces nobles motivations que se mobilisent aujourd’hui les plus bruyants des adversaires du Qatar et de sa chaîne de télévision. Sur ce registre, trois niveaux de critiques radicales se chevauchent et, en se conjuguant, dressent les contours d’un Qatar-bashing qu’il est important – et utile pour tous – d’identifier et de dénoncer.

    Jaham Al-Kuwari, ambassadeur du Qatar en France, 24 mars 2013
    http://www.lejdd.fr/Chroniques/Invite-du-JDD/Jaham-Al-Kuwari-pourquoi-ce-Qatar-bashing-598152

    C’est pour toutes ces raisons que le Qatar vit comme une profonde injustice cette forme de Qatar bashing qui sévit en France. Nous pensons que la France et le Qatar ont tout à gagner en s’associant dans des projets communs, tant culturels qu’industriels. En revanche, le dénigrement constant et intrinsèquement malveillant fait obstacle à une coopération sereine et productive.

    Georges Malbrunot, 20 avril 2013
    http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/04/on-se-presse-pour-travailler-s.html

    Aux Etats-Unis, Doha ne connaît donc pas le même « Qatar bashing » qu’en France, même si l’annonce récente du lancement d’une chaîne en français attire déjà les candidats dans l’Hexagone.

    Nabil Ennasri interviewé par Pascal Boniface, 7 mai 2013
    http://www.iris-france.org/informez-vous/blog_pascal_boniface_article.php?numero=229

    C’est un peu ce qui se passe aujourd’hui : si vous êtes jeune, musulman, chercheur sur le Qatar et militant associatif engagé pour redresser la condition des minorités et qu’en plus, vous avez le malheur de ne pas céder aux sirènes faciles du « Qatar-bashing », vous êtes ipso-facto considéré comme suspect et complaisant.

    Georges Malbrunot, 14/05/2013
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/14/01016-20130514ARTFIG00403-psg-un-probleme-franco-francais-vu-du-qatar.php

    L’incident du Trocadéro ne va probablement pas refroidir le tropisme profrançais des membres de la famille régnante à Doha, même si eux aussi sont agacés par le « Qatar bashing » développé par une certaine presse qui suspecte l’émirat de vouloir tout à la fois islamiser les banlieues et racheter la France.

    Pascal Boniface, 31 mai 2013
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/879656-le-qatar-bashing-une-strategie-marketing-payante.html

    Alors que Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget se livrent à des attaques personnelles et calomnieuses contre moi, je m’en tiendrai aux faits et donc à ce qui est écrit dans leur livre.

    Dans leur conclusion, ils disent que « Le vilain petit Qatar » ne relève pas du « Qatar bashing », qui serait selon eux un concept inventé par des communicants. Leur livre est pourtant un déluge de critiques sur le Qatar, auquel aucun mérite, ni circonstance atténuante n’est accordé.

    François Burgat, 9 juin 2013
    http://lequotidienalgerie.org/2013/06/09/oumma-com-un-site-sous-influence

    Oumma.com n’hésite pas à adopter sur ce terrain la tonalité de la presse tunisienne d’opposition. Il a adopté, avec une même absence de nuance, les Qatar et Al-Jazira bashings les plus virulents, Tarek Ramadan demeurant « naturellement » l’une de ses cibles privilégiées. […] Sur la crise syrienne cette fois, Oumma.com a adopté le discours insidieux (dont, il est vrai, Alger n’a pas l’exclusivité) qui consiste à confessionnaliser la révolte populaire pour mieux la discréditer.

    « L’Elysée », 22 juin 2013
    http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/le-qatar-le-pays-qui-fait-rever-les-chefs-d-etat-22-06-2013-2919183.php

    Pour Hollande, l’émir, qui a déjà été reçu en août dernier à l’Elysée, est un partenaire à choyer. « Il ne peut pas y avoir de doute sur la nature de la relation que nous entretenons », explique un diplomate de haut rang. L’Elysée voit ainsi d’un mauvais œil le « Qatar bashing » s’installer en France.

    Bernard-Henri Lévy, 25 juillet 2013
    http://laregledujeu.org/bhl/2013/07/26/exception-culturelle-suite-le-qatar-et-le-cinema

    Je déteste, d’ailleurs, ce Qatar bashing qui, de l’incendie de l’hôtel Lambert au financement du terrorisme international, voit partout leur main diabolique.

    Sihem Souid : halte au Qatar bashing ! 14 août 2013
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/sihem-souid/sihem-souid-halte-au-qatar-bashing-14-08-2013-1713930_421.php

    On les comprend. Se rendre au Qatar est une magnifique expérience. Femmes ou hommes, on s’y sent en sécurité. Pour les abonnés aux clichés, les dames se promènent sans tuteur et vêtues comme bon leur semble. Avec ou sans voile, colorées de mille facettes. Les rues sont sûres. Du point de vue de la sécurité, ça ne rigole pas au Qatar, la vidéosurveillance, adorée par nos politiques, notamment à l’UMP, y est une alliée appréciable. Les night-clubs sont accessibles grâce à un badge magnétique, impossible d’échapper à ses responsabilités en cas de mauvais comportements, bagarres ou autres faits.

    Eric Besson, 16 octobre 2013
    http://www.canalplus.fr/c-sport/cid954405-besson-et-la-mode-du-qatar-bashing.html

    Mais Besson ne veut pas non plus entrer dans une stigmatisation systématique du Qatar. "Si je nuance un peu, ce n’est pas le seul pays au monde où vous devez avoir réglé vos questions fiscales ou de travail, avant d’obtenir l’autorisation de quitter le territoire. Comme cela a été dit dans le reportage, on en parle particulièrement parce que c’est le Qatar et qu’il organisera la Coupe du monde, a-t-il conclu. Ce qui me gêne, c’est la mode du « Qatar-bashing » en France. Est-ce que le Qatar et le PSG font du bien au foot français ? Oui. Ça ne justifie pas des situations inacceptables."

    Maintenant que les Séoudiens ont décidé que le Qatar bashing c’est vachement tendance, si tu veux faire une carrière, il vaut mieux changer de disque.

    #mais_ça_peut_changer

  • Zones blanches : ces territoires encore éloignés du « vrai » haut débit fixe
    http://www.lagazettedescommunes.com/208061/zones-blanches-ces-territoires-encore-eloignes-du-vrai-haut-de

    98,3 % des Français ont en effet accès à des services ADSL depuis leur domicile. Toutefois, selon l’ARCEP, ce taux de couverture n’est plus que de 77 % seulement pour les connexions bénéficiant d’un débit supérieur ou égal à 2 Mbit/s. Or, ce seuil de 2 Mbit/s est aujourd’hui considéré comme le seuil minimal d’un service haut débit, ainsi que l’a d’ailleurs reconnu le ministre en charge des communications électroniques, M. Éric Besson, devant votre commission lors de son audition le 20 juin dernier.

    #Internet #ruralité

  • La Cimade - Actualités - Au moins 62% des étrangers sont expulsés sans voir le juge
    http://www.lacimade.org/nouvelles/4443-Au-moins-62--des--trangers-sont-expuls-
    s-sans-voir-le-juge

    62% des personnes étrangères arrêtées puis enfermées en centre de rétention en 2012 ont été ensuite expulsées directement, sans voir le juge des libertés et de la détention, seul garant de la liberté individuelle.

    Ce chiffre rendu public dans le rapport sur l’immigration du parlementaire Matthias Fekl illustre le grave recul des droits qu’a provoqué la dernière loi sur l’immigration, dite loi Besson. Celle-ci prévoit en effet que le JLD n’intervienne plus qu’au bout de 5 jours de rétention au lieu de 2 auparavant. À titre de comparaison, début 2011, c’était 22% des personnes enfermées en rétention qui étaient expulsées avant de voir le juge.

    Écarter ainsi le juge des libertés donne toute latitude à la police pour arrêter et enfermer des personnes étrangères sans trop se préoccuper du respect des procédures, pourtant garde-fous indispensable des droits fondamentaux.

    #Etrangers #expulsions #droits #Eric_Besson

  • Les intéressantes moeurs du syndicat de la magistrature balancés par une source interne :

    Selon le site, c’est à un « juge apolitique et non syndiqué », qui accompagnait un collègue au siège du syndicat, que l’on devrait cette révélation, filmée sur un simple iPhone. Sur un gigantesque panneau surplombé d’une affichette sur laquelle est écrit « Mur des Cons », on retrouve donc entre autres les portraits de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, Edouard Balladur, Nadine Morano, François Baroin, Luc Chatel, Michèle Alliot-Marie, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, ou encore Patrick Balkany. Selon Atlantico, « certains sont marqués d’un signe supplémentaire « d’infamie » : un autocollant du Front National. Le portrait de l’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux est souligné d’une mention particulièrement injurieuse : “L’homme de Vichy” ».

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/04/23/01016-20130423ARTFIG00697-le-mur-des-cons-du-syndicat-de-la-magistrature.ph

  • Le « refus » de la culture norvégienne (Fornekter norsk kultur)

    L’extrême-droite norvégienne (FrP) n’aura jamais fini de nous affliger. La voilà qui, par la voix d’un de ses parlementaires, Christian Tybring-Gjedde, revient en force pour dénoncer la décadence de la culture norvégienne sous le régime travailliste.

    Le monsieur s’énerve contre la ministre de la culture Hadia Tajik (travailliste), jeune ministre (musulmane) de la culture née en Norvège de parents pakistanais arrivés dans le pays au début des années 1970 et contre Inga Marte Thorkildsen (Gauche socialiste), ministre de l’intégration.


    Christian Tybring-Gjedde (FrP, extrême-droite)

    Il les accuse purement et simplement de "refuser" la culture norvégienne, de nier l’identité culturelle nationale norvégienne... Voilà qui nous rappelle de mauvais souvenirs, les discours irrespirables d’un des politiciens les plus incompétents de la cinquième république (je parle d’Eric Besson).

    Hadia Tajik, qui ne manque pas d’humour et qui s’exprime en néo-norvégien (le nynorsk, norvégien dialectal), a répondu à Christian Gjedde Tybring que sa langue, le norvégien littéraire (Bokmål) à l’opposé du nynorsk, est très fortement influencée par le latin, le grec et l’allemand... Quand à Inga Marte Thorkildsen, ministre de l’intégration, elle a simplement dit que la culture norvégienne [comme toutes les cultures de communautés vivantes et changeantes] est en constante évolution mais qu’elle garde une assise très solide du point de vue des droits humains et des principes démocratiques.

    L’extrême droite accuse le gouvernement de nier les aspects spécifiques de la culture norvégienne et de ce fait de la mettre en danger. Elle a sommé le gouvernement de s’expliquer sur les mesures qu’il compte mettre en oeuvre pour "protéger la culture norvégienne et ses traditions".

    Hadia Tajic ajoute que si l’on avait gardé la culture norvégienne du début du 19e siècle si bien décrite par Camilla Collett, on serait à des millions d’années lumières de l’émancipation des femmes...

    Inga Marte Thorkildsen souligne que les immigrants reçoivent 50 heures d’études sociales, qui comprennent une formation sur les aspects clés de la société norvégienne contemporaine : l’égalité des sexes, la famille et le droit des enfants ainsi que les droits et obligations dans le domaine du travail. Et bien sur aussi, sur les droits humains et les principes grands principes de la démocratie. Un programme très citoyen, en somme.

    Mais le parlementaire populiste Christian Tybring-Gjedde persiste, prétend "ne pas être impressionné" par les réponses. Il estime qu’elles se réfèrent uniquement aux valeurs universelles et internationales, et renient ainsi le caractère norvégien. Il se moque :

    « - Lorsque deux ministres différents ont du mal à définir la culture norvégienne, je me demande comment le gouvernement de coalition peut définir le multiculturalisme »

    Il l’a dit. Et l’extrême-droite le répète. Elle vomit sur le multiculturalisme, sur la diversité. Elle veut renfermer la Norvège sur elle-même.

    « - Elles ne disent rien à propos de la culture quotidienne, à propos du caractère national des traditions. Il y a des dimensions qui différencient la culture norvégienne des autres cultures. Les ministres ne disent rien au sujet de notre héritage chrétien "au-delà de la simple préservation des églises en bois debout". Elles n’ont pas mentionné la confiance qu’accorde les gens en général, laquelle est basée sur la parole donnée, et enfin, l’honnêteté et le dévouement envers la communauté. Rien non plus sur l’histoire, les traditions, la langue, les festivals, les lois, la monnaie, la coutume, le drapeau, l’hymne national, le roi ou les équipes sportives nationales ! »

    On croit rêver, mais il l’a bien dit. A une question inquiète du journalisite de Dagbladet, il répond :

    « - Non, je ne veux pas dire que les Norvégiens sont honnêtes, alors que les étrangers sont tous des menteurs. Mais cette valeur fait partie d’une tradition norvégienne, qui permet de résoudre les conflits par le dialogue et la négociation. Je pense que beaucoup de gens comprennent ce que je veux dire : la culture norvégienne n’est pas seulement un concentré de valeurs universelles, c’est la somme de tout ce que nous célébrons le 17 Mai [jour de la fête nationale]. »

    Fornekter norsk kultur
    Le « refus » de la culture norvégienne
    Frp-politiker mener Hadia Tajik og Inga Marte Thorkildsen har glemt den norske folkesjela.

    Kjetil Magne Sørenes
    onsdag 12. desember 2012

    http://www.dagbladet.no/2012/12/12/nyheter/frp/politikk/innenriks/fremskrittspartiet/24796436

  • Etrangers malades : rien ne va plus ! | Seronet
    http://www.seronet.info/article/etrangers-malades-rien-ne-va-plus-48838

    Les ennuis ont commencé en juin 2011, malgré la mobilisation des associations, mais aussi de chercheurs, médecins, certains organismes officiels (Conseil national du sida, Conférence nationale de santé, etc.), la loi Besson (Eric Besson était alors ministre de l’Immigration et de l’identité nationale) est adoptée. Elle va considérablement vider de sa substance le droit au séjour des étrangers malades. "Il n’est désormais plus question de savoir si le traitement est « accessible » dans le pays d’origine : il suffit que le traitement « existe » quelque part dans ce pays pour permettre l’expulsion.

    #sida #aides #aids #malades #expulsion #besson #étranger

  • Numérique 2012 : No follow ! No follow ! | bluetouff
    http://reflets.info/numerique-2012-no-follow-no-follow

    Chez Reflets, vous le savez, nous avons un passe-temps un peu vache. C’est celui d’aller fouiner dans un fichier parfaitement public que l’on retrouve à la racine des sites Web et nommé robots.txt. Ce fichier est souvent très instructif puisque son rôle est d’expliquer aux robots des moteurs de recherche d’aller indexer ou pas certaines pages afin que ces dernières soient présentées dans les résultats de recherche. Vous nous avez également entendu pester sur des promesses faites en 2008, et évidemment non tenues, par Eric Besson concernant le très haut débit. Tout était consigné dans l’ambitieux plan Numérique 2012 qui promettait du haut débit pour tous et du très haut débit pour des millions de foyers et patati et patata… Déjà à l’époque, il faut avouer qu’on y croyait pas trop. La promesse de Nicolas Sarkozy en 2007 « Je confierai à un membre du gouvernement la mission de prospective, de pilotage et de coordination de la politique de l’internet et du numérique. Chef de file, il disposera des moyens politiques et financiers nécessaires à sa mission et représentera la France dans les négociations européennes et internationales sur le sujet » Le bilan numérique de Nicolas Sarkozy en 2012 La dissolution du (...)

  • Ces compteurs électriques « intelligents » qui risquent de vous pourrir la vie
    http://www.bastamag.net/article2114.html

    La Ville de Paris ne veut pas du nouveau compteur électrique « intelligent » Linky. Bien qu’elle soit la première ville française à prendre une position aussi tranchée contre ce nouveau compteur, son vœu, adopté mi-octobre 2011, est passé assez inaperçu. Ce vœu fait suite à l’annonce d’Éric Besson, ministre en charge de l’Énergie, le 28 septembre dernier, d’installer 35 millions de compteurs électriques « intelligents » dans tous les logements à partir de 2013 [1], considérée par les élus verts parisiens comme une « décision ministérielle unilatérale ».

  • Ces compteurs électriques « intelligents » qui risquent de vous pourrir la vie | Sophie Chapelle (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2114.html

    L’installation des compteurs électriques dits « intelligents », comme le Linky en France, qu’Éric Besson veut généraliser, est loin de faire l’unanimité. Intrusion dans la vie privée et risque de piratage des données, multiplication des ondes électromagnétiques avec des effets néfastes sur la santé, « racket » des abonnés, suppression d’emplois chez les distributeurs d’électricité... De Paris à la Californie, en passant par le Québec, la contestation grandit. Tour d’horizon des résistances. (...) Source : Basta !

  • Ces compteurs électriques « intelligents » qui risquent de vous pourrir la vie - Linky - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2114.html

    L’installation des compteurs électriques dits « intelligents », comme le Linky en France, qu’Éric Besson veut généraliser, est loin de faire l’unanimité. Intrusion dans la vie privée et risque de piratage des données, multiplication des ondes électromagnétiques avec des effets néfastes sur la santé, « racket » des abonnés, suppression d’emplois chez les distributeurs d’électricité... De Paris à la Californie, en passant par le Québec, la contestation grandit. Tour d’horizon des résistances.

    #linky #données #surveillance #énergies

  • Free Mobile couvert | Andréa Fradin
    http://owni.fr/2012/02/29/free-mobile-couvert

    Oui, Free Mobile couvre bien 27% de la population ! Et c’est le gendarme des télécoms qui le dit, tentant ainsi de mettre un terme à la polémique visant le #réseau du quatrième opérateur. Double effet Kiss Cool pour l’Arcep, qui cloue d’un même geste le bec d’Orange, SFR, Bouygues Télécom et... d’Eric Besson, avec qui l’autorité se disputait la reprise en main du dossier.

    #Analyse #Pouvoirs #Télécoms #arcep #Bouygues_Telecom #free #free_mobile #opérateurs #orange #sfr #Telecom

  • Le #Figaro - International : En visite à #Fukushima, Éric Besson se dit « rassuré »
    http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/21/01003-20120221ARTFIG00268-en-visite-a-fukushima-eric-besson-se-veut-rassura

    À l’issue de sa visite qu’il a effectuée revêtu d’une combinaison blanche de protection, masqué, ganté et chaussé de deux paires de surbottes, le ministre s’est dit « globalement rassuré ».

    Ben voyons.
    #nucleaire #france #ASN #AREVA #EDF

  • Défendons un partage non-marchand des oeuvres ! - par Philippe Aigrain, fondateur du site Quadrature du Net et Gaëlle Krikorian, doctorante à l’EHESS
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/02/defendons-un-partage-non-marchand-des-oeuvres_1637943_3232.html

    Canal+ n’a plus pour directeur des équipements et services Laurent Ladouari, qui a rejoint le cabinet de Christine Albanel puis celui d’Eric Besson. Et que dire du parachutage répété des conseillers culture de Nicolas Sarkozy ou des ministres de la culture à la tête de grandes institutions : Mathieu Gallet à l’Institut national de l’audiovisuel, où il se signale par une privatisation forcenée du patrimoine audiovisuel public, et Eric Garandeau au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

  • Sarkozy inaugure #Google | Andréa Fradin et Guillaume Ledit
    http://owni.fr/2011/12/06/sarkozy-inaugure-google

    Le Président de la République était invité à l’#inauguration des nouveaux locaux parisiens du géant américain. L’occasion de draguer les entrepreneurs du Net, dans une ambiance détendue, et de préparer le terrain numérique pour 2012.

    #Politique #Pouvoirs #Eric_Besson #france #Nicolas_Sarkozy #présidentielle_2012 #présidentielles_2012

  • Tout de même, tant de dette pour payer des trucs pareils ! http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/03/la-cour-des-comptes-epingle-les-depenses-de-com-du-gouvernement_1598577_8234

    Le cabinet du ministère de l’immigration a passé commande « d’un marché de coaching en image pour le ministre » de l’époque, Eric Besson, notifié le 12 novembre 2009 pour une durée de cinq mois et pour un montant de 105 248 euros. A l’expiration de ce marché passé avec la société de M. Giacometti, le cabinet a poursuivi ce marché « par simples bons de commande » aboutissant à « quatre paiements d’un montant total de 76 729,19 euros », explique la Cour.

  • La Cour des comptes épingle les dépenses de com’ du gouvernement - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/03/la-cour-des-comptes-epingle-les-depenses-de-com-du-gouvernement_1598577_8234

    Un rapport de la #Cour_des_comptes épingle les dépenses de communication, notamment « sondages » et « coaching », de certains ministères et de Matignon. Des marchés parfois attribués « dans des conditions contestables » en particulier à la société Giacometti Péron, dont Pierre Giacometti, conseiller de Nicolas Sarkozy, est l’un des dirigeants.

    Ainsi, le cabinet du ministère de l’immigration a passé commande « d’un marché de coaching en image pour le ministre » de l’époque, Eric Besson, notifié le 12 novembre 2009 pour une durée de cinq mois et pour un montant de 105 248 euros. A l’expiration de ce marché passé avec la société de M. Giacometti, le cabinet a poursuivi ce marché « par simples bons de commande » aboutissant à « quatre paiements d’un montant total de 76 729,19 euros », explique la Cour.

    Celle-ci fait aussi état de deux marchés passés par le ministère de l’intérieur, alors dirigé par Brice Hortefeux, toujours avec la société Giacometti Péron en 2009 et 2010, dont un d’assistance et conseil à la mise en œuvre de la communication (107 640 euros). Elle critique aussi les conditions dans lesquelles ont été passées avec la même société trois contrats pour le compte de François Fillon.

  • La couleur vive des «  mariages gris  » | Éric Fassin (Vacarme)
    http://www.vacarme.org/article1904.html

    Dans le lexique du ministère de l’Immigration, le mariage, cette année, a pris de la couleur  : on poursuivait les « mariages blancs », on traque désormais les « mariages gris ». Est-ce faire à Éric Besson un procès d’intention que d’interroger les connotations de cette nouvelle locution  ? À l’aune de l’actualité politique, le nuancier du mariage exprime un inquiétant partage des races. (...) Source : Vacarme