Ne pas être importuné·e, ça doit commencer à l’école
▻https://theconversation.com/ne-pas-etre-importune-e-ca-doit-commencer-a-lecole-112993
La violence peut avoir une connotation sexiste, mais la violence sexiste n’est pas nécessairement une violence sexuelle (agression, viol). Selon Éric Debarbieux, il faut la comprendre comme une construction pouvant conduire à la violence sexuelle qui commence alors par des insultes, des baisers forcés, du voyeurisme dans les toilettes.
Et c’est bien le caractère « forcé » des baisers (ou des caresses) qui va faire la différence entre un acte qui relève de la « découverte sexuelle » consentie et un acte commis sans le consentement de l’autre.
Notons que les « attouchements » sont parfois réalisés sous couvert du jeu. Dans le jeu du « chat cul » ou du « chat bite », tous deux dérivés du « chat perché », il s’agit de toucher voire de « presser » le postérieur ou les parties génitales de ses camarades. Une forme renouvelée est récemment apparue dans un collège de l’Essonne : la « Journée de la fesse », lancée sur Snapchat. Le principe ? Durant toute une journée, garçons et filles étaient « autorisés » à se toucher les fesses. Mais les choses ont dérivé pour une élève de 5e qui a été victime de nombreux attouchements non consentis dans la cour de récréation et à la sortie du collège.