person:éric hazan

  • Lundimatin 27 avril | n°20

    La fabrique du sans-papier
    https://lundi.am/La-fabrique-du-sans-papier

    Réforme du droit d’asile : interview et decryptage

    Exposition Universelle de Milan
    https://lundi.am/Exposition-Universelle-de-Milan

    Appel aux délégations internationales

    Littérature
    https://lundi.am/Litterature

    Les championnats du monde de la peur

    La Maison de la Grève
    https://lundi.am/maison-de-la-greve

    « Il faut s’imaginer que Rennes c’est la ville qui a inventé le Minitel. »

    Bêtes ou méchants
    https://lundi.am/Betes-ou-mechants

    Eric Hazan

    Discours de M. Bernard Cazeneuve
    https://lundi.am/Discours-de-M-Bernard-Cazeneuve

    « Aide la police, tire-toi dessus » (Nouvelles de demain)

    Comité Invisible
    https://lundi.am/Comite-Invisible

    Interview

    Metropolis
    https://lundi.am/Metropolis-137

    Épisode 19 - 1er Mai

    • « Ils ne voudront jamais »
      Il est communément admis que les Israéliens n’accepteront jamais la seule solution possible, celle d’un État commun entre le Jourdain et la mer, où vivront libres et égaux les 12 millions d’êtres humains aujourd’hui présents dans ce pays. Or, de plus en plus de voix se font entendre, en Israël même, pour dire que la solution à deux États est morte. Le choix est donc simple : soit la poursuite d’un statu quo sans fin – et l’on a vu ce qu’il fallait en penser –, soit la marche vers un État commun.
      Il a fallu plus de vingt ans pour que l’OLP passe du stade d’organisation terroriste à celui de partenaire digne d’apparaître sur la pelouse de la Maison Blanche. Aujourd’hui, tout va plus vite en dépit des apparences. Lors des dernières élections législatives, la Liste arabe unie, pour laquelle ont voté de nombreux juifs israéliens, est devenue la troisième force politique du pays. À l’intérieur même des frontières de 1967, on se trouve déjà devant un État binational. Certes ce n’est qu’un début, mais combien porteur d’espoir.

  • Que les hommes et les femmes soient belles ! - Petitions24.net
    http://www.petitions24.net/regleproximite

    335 ans après la réforme sexiste de la langue

    Nous appelons chacun-e à révolutionner les écrits, les correcteurs d’orthographe et nos habitudes en appliquant la règle de proximité !

    Nous demandons à l’Académie française de considérer comme correcte cette règle qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin et permet à la langue une plus grande de liberté créatrice.

    j’ai signé (via @mona)

  • Lundimatin 2 mars | n°12

    Soudain, le Talmud !
    https://lundi.am/Soudain-le-Talmud

    Pourquoi l’Empire n’admettra jamais le tiqqun.

    Avertissement de la Destroïka
    https://lundi.am/Avertissement-de-la-Destroika

    Coup de pression.

    Automne arabe
    https://lundi.am/Automne-arabe

    La ville de Rafah ne sera bientôt qu’un souvenir sur les cartes du Sinaï.

    Liberté d’expression
    https://lundi.am/Liberte-d-expression

    Éric Hazan.

    Bunker
    https://lundi.am/Bunker

    Petite chronique de la vie helvétique.

    Je suis Rémi
    https://lundi.am/Je-suis-Remi

    Samedi 21 février : « On n’oublie pas, on ne pardonne pas. »

    Balkan Beat
    https://lundi.am/Macedoine

    Les étudiants macédoniens triomphent de leur gouvernement.

    Le piège Daech
    https://lundi.am/Le-piege-Daech

    Livre de Pierre-Jean Luizard.

    Qu’est-ce que l’économie ?
    https://lundi.am/Qu-est-ce-que-l-economie-88

    Chapitre 3. Épisode 7. Misère de l’économie alternative.

    Metropolis
    https://lundi.am/Metropolis-87

    Épisode 12. Amazon.com

  • Eric Hazan: REPUBLIQUE La foule de dimanche à... - Stathis Kouvelakis
    https://www.facebook.com/stathis.kouvelakis/posts/10152959994705470

    Eric Hazan : REPUBLIQUE

    La foule de dimanche à la République aura donc été aussi nombreuse que celle du 28 avril 1944, qui acclamait à l’Hôtel de Ville le maréchal Pétain venu assister au service funèbre de victimes des bombardements. Si l’on met à part l’hystérie guerrière (« À Berlin ! »), les grands moments d’unanimité ont lieu lors d’enterrements – Victor Hugo, Pierre Overney, Jean-Paul Sartre, Edith Piaf. La manifestation de dimanche se situe dans ce registre où ce qui anime la foule est purement sentimental, la satisfaction d’exprimer ensemble des désirs vagues d’unité et de réconciliation, comme s’il suffisait d’être nombreux à marcher pour conjurer une absence, celle d’une société qui aurait pour but le bonheur commun.

    Dans l’émotion dégoulinante, il est mal vu de désigner ceux qui ont orchestré la réaction au massacre et tirent les marrons de ce feu tragique. Les politiques d’abord : il suffit de voir avec quelle gourmandise François Hollande a appelé à l’unité nationale au soir de la première tuerie : une occasion rêvée pour tenter de rassembler les débris éparpillés entre ses doigts. La plupart des journalistes ensuite, qui jurent de rester debout, de ne pas céder à la terreur, de continuer à lutter pour la liberté d’expression : une occasion rêvée, là aussi, pour redorer l’image désastreuse que leur conformisme et leur manque de courage leur valent depuis longtemps.

    La République est frappée au cœur, a dit Hollande. Mais justement, ceux qui ont commis ces crimes sont de purs produits des institutions de la République, de son système scolaire, judiciaire, pénitentiaire. On a beaucoup insisté sur leurs séjours au Moyen-Orient pour s’entraîner au maniement des armes. On pourrait aussi rassembler les mots qui reviennent dans leur parcours : services sociaux, famille vulnérable, petite délinquance, Fleury-Mérogis, poissonnier chez Monoprix, les Grandes Bornes, livreur de pizzas, trieur au service propreté de la Ville de Paris, Grigny, Fresnes… Il ne s’agit pas de trouver des excuses à la stupidité brutale, mais quand même, une question : combien de djihadistes dans les classes préparatoires à Sciences-Po ?

    À leur marche contre la terreur, les dirigeants français ont invité Benjamin Nétanyahou, Avigdor Liberman et Naftali Benett, qui ont sur les mains le sang de milliers d’innocents. Ce n’est pas leur seule inconséquence. Ils ont lancé leurs soldats « contre le terrorisme » en Libye, au Mali, au Tchad, ils contribuent à la croisade internationale en Irak, ils mènent une guerre permanente contre une partie de leur propre peuple – et ils font mine de s’indigner le jour où une explosion se produit sous leur nez. C’est que cette fois-ci, ceux qui sont morts ne sont pas des villageois yéménites tués par un drone ni des bougnoules étouffés dans un car de police : ce sont des blancs et, qui plus est, des journalistes. Il est temps de sortir du placard Voltaire, les Lumières et la liberté d’expression car dans un pays d’apartheid soft, un peu de cynisme ne peut pas faire de mal.

  • Les Inrocks - Eric Hazan : « L’occultation du passé fait partie des armes du maintien de l’ordre »
    http://www.lesinrocks.com/2014/12/22/actualite/eric-hazan-loccultation-du-passe-fait-partie-des-armes-du-maintien-de-lo

    Je crois que l’idée que la société française d’aujourd’hui serait moins politisée est fausse. Ceux qui disent cela ne voient pas tout ce qui se passe. D’abord ils habitent Paris pour la plupart, comme tous les faiseurs d’opinion, et Paris est un microcosme particulier où en effet en dehors d’une toute petite partie de la ville, il y a eu un tel bouleversement dans la population qu’on peut dire qu’elle est dépolitisée. Mais passé le périphérique, on n’est plus du tout dans la dépolitisation.

    Il faut d’ailleurs s’accorder sur ce que l’on entend par ce mot. Est-ce le partage par une grande partie de la population d’une vision politique claire, d’une doctrine ? Dans ce cas on peut dire que le pays est dépolitisé. Mais est-ce que la politisation c’est cela ? Je ne crois pas.

    Je crois que le foisonnement extraordinaire de foyers de #colère, aussi bien autour d’un quartier qu’on démolit, de squats, d’associations de défense des sans-papiers ou des roms, relève de la politisation. Ce sont des foyers de colère, pas d’indignation. L’indignation est un mot que je n’aime pas. Ce n’est pas un sentiment #politique.[...] La colère, le sentiment collectif de dire que cela ne peut plus durer, ça c’est un sentiment politique. Donc la France n’est pas du tout dépolitisée.

    #dépolitisation

    La perspective d’une victoire de Podemos, ce mouvement politique issu des Indignés, en 2015 aux législatives espagnoles constitue-t-elle un débouché satisfaisant selon vous au mouvement des places ?

    C’est du bluff. C’est la version centre-gauche du Mouvement Cinq Etoiles en Italie. C’est une espèce de démocratie réelle par voie électronique. Cela va se dégonfler. Peut-être vont-ils gagner les élections, mais c’est du bluff. Le mot “démocratie”, qui est de plus en plus dévalué, devient inexistant avec des mouvements comme #Podemos ou Cinq Etoiles. Le Mouvement Cinq Etoiles a réussi à faire élire en Italie des députés sans que ses membres ne se soient jamais rencontrés ! Ils n’ont jamais fait de Congrès, c’est un parti par octets. Que le mouvement des places ait abouti à Podemos, c’est une dégénérescence.

    Et le Mouvement pour une VIe République (M6R), qui d’une certaine manière prolonge les revendications des indignés de 2011, en proposant une refondation démocratique ?

    La notion même de République depuis la révolution française descend un impitoyable escalier. Si tu compares la journée de proclamation de la République le 21 septembre 1792 avec la situation actuelle où l’Assemblée nationale s’est sentie obligée de voter une loi réprimant l’offense à l’hymne national et au drapeau, tu vois tout le chemin parcouru ! Alors réclamer encore une République… C’est un gadget que l’on bricole pour éviter que tout bascule. Même en admettant que les gens qui la proposent parviennent à l’établir il n’y aura rien de changé.

    Soit on accepte le #capitalisme et l’économie de marché, et à ce moment-là tout ce qui apparaît comme des changements de ce système sont des faux semblants. Soit on s’en débarrasse. La frontière passe là. Les réformistes sont tous du même bord selon moi.

    #réformisme #indignés #air_du_temps

    Y a-t-il un anniversaire qui a échappé au média, qui aurait été plus utile à vos yeux, que l’on a négligé ?

    La grande insurrection des mineurs asturiens http://es.wikipedia.org/wiki/Revoluci%C3%B3n_de_Asturias_de_1934, en 1934. Ça c’est quelque chose dont personne n’a entendu parler, qui est tout à fait oublié, mais c’était quand même une insurrection de dizaines de milliers de mineurs, qui a duré des semaines, et qui a aboutit à un massacre.

    Votre travail d’édition, c’est aussi un travail de revalorisation d’une mémoire oubliée ?

    Oui. Tout cela est viré des programmes de l’enseignement secondaire si bien que l’on va élever des gamins qui n’auront jamais entendu parler de la révolution de 1917 par exemple. Je pense que l’occultation du passé fait partie des armes du maintien de l’ordre.

    #histoire #culture

  • Étienne Chouard vient de publier aujourd’hui un désaveu pour ses liens vers Soral…

    Pour que les choses soient claires | Blog du Plan C
    http://chouard.org/blog/2014/11/28/pour-que-les-choses-soient-claires

    Dans une vidéo en direct de juin 2014 (1 minute, à partir de 47:54), Soral dit les mots suivants, que je n’avais jamais entendus de lui avant, et qui me choquent tous profondément :

    [Bon, j’ai commencé à transcrire, mais j’ai honte de seulement écrire des trucs pareils… Donc, j’arrête. Je vous laisse lire le lien si ça vous chante.]

    Je ne peux évidemment pas valider une parole pareille, froidement raciste, sexiste, autoritaire. Je n’avais jamais vu Soral parler comme ça. C’est un peu comme un désaveu, parce que je l’ai entendu maintes fois jurer qu’il n’était pas antisémite.

    Alors, je cède, je reconnais que me suis trompé, en publiant un lien sans mise en garde : il y a un risque d’escalade des racismes. Ce mélange de lutte légitime et courageuse contre de redoutables projets de domination (résistance qui m’intéresse toujours et dont je ne me désolidarise pas), avec un sexisme, une homophobie, et maintenant un antisémitisme assumés (qui me hérissent vraiment), ce mélange est toxique. Stop. Et puis, je n’arrive plus à m’occuper de nos ateliers constituants : on nous interpelle sans arrêt sur notre prétendue identification à Soral, et la violence des échanges qui s’en suivent partout me désespère ; j’en ai assez, il faut faire quelque chose pour marquer une différence, une limite : je supprime le lien de mon site vers Soral. Désormais, je ferai le filtre, en évoquant moi-même les auteurs que je trouve utiles, comme Shlomo Sand, Jacob Cohen, Bernard Lazare, Israël Shahak, Gilad Atzmon, Norman Finkelstein, Gideon Levy, Mearsheimer et Walt, Éric Hazan, etc.

    • Je n’ai pas fait l’exégèse de l’auteur et du site signalés : j’ai juste cité le lien déniché, comptant comme d’habitude sur l’intelligence des gens — que je considère comme des adultes — pour distinguer ce qui y est pertinent de ce qui ne l’est pas, ce qui est bon de ce qui est mauvais. Et puis, je suis passé à autre chose, évidemment ; ma vie est une course permanente d’une idée à l’autre.

      puis plus loin :

      Alors, je cède, je reconnais que me suis trompé, en publiant un lien sans mise en garde : il y a un risque d’escalade des racismes. Ce mélange de lutte légitime et courageuse contre de redoutables projets de domination (résistance qui m’intéresse toujours et dont je ne me désolidarise pas), avec un sexisme, une homophobie, et maintenant un antisémitisme assumés (qui me hérissent vraiment), ce mélange est toxique. Stop.

      E. Chouard aurait pu s’économiser tout ce temps et toute cette énergie en étant un peu plus rigoureux. Si avant de mettre un lien vers le site de Soral, il avait utilisé un moteur de recherche, il aurait pu très vite s’apercevoir que le bonhomme laissait derrière lui un sillage malodorant.
      Ah ! Et puis merde, quand on a une conscience politique de classe, on ne va pas s’acoquiner avec ce genre de lascar ... Trop naïf ou trop idéaliste, Étienne Chouard.

    • L’antisémitisme de Soral est de notoriété publique depuis un bail. Chouard, en faisant mine de le découvrir aujourd’hui, nous prend pour des buses.
      Soit Chouard est un âne et il ne mérite aucune confiance, soit c’est un lâche menteur et il ne mérite que mépris. Donc pas sûr qu’il retrouve le calme auquel il aspire en recourant à la petite combine de l’aveu outré...

    • Haha excellent le dernier lien @frederic :

      E&R, que je considère comme un portail utile pour comprendre et résister à certains abus de pouvoir terribles

      Non mais. Non.

      Au-delà de ça, il n’a toujours pas compris la différence entre accepter la liberté d’expression (y compris en étant capable, dans telle ou telle circonstance, de parler et d’argumenter contre des racistes sans se taper), et le fait de faire de la publicité pour ces gens, en les aidant ainsi à accroître à la fois la quantité de leur public, et leur légitimité auprès de gens qui ne se seraient pas intéressés à eux.

    • http://www.arretsurimages.net/articles/2014-11-29/M6R-Chouard-et-Soral-troublent-le-mouvement-de-Melenchon-id7265

      Sauf qu’aujourd’hui, samedi 29 novembre, le blogueur a publié un nouveau texte, dans lequel il estime qu’avoir retiré le lien vers Egalité et Réconciliation... était finalement une erreur. "Il fallait exprimer — clairement, fortement — mon opposition farouche aux paroles dangereuses, et peut-être corriger le lien en lui ajoutant un commentaire explicite sur le racisme, le non racisme et l’antiracisme ; mais pas supprimer un lien, ce petit lien, avec toute une communauté (geste trop fort, symboliquement)", estime Chouard, rappelant au passage qu’il refuse d’utiliser le "mot « raciste » pour désigner une personne, comme si elle n’allait jamais changer d’avis, comme si sa nature c’était d’être raciste, comme si elle n’était plus humaine, inférieure politiquement". Il regrette, dans son texte d’hier, de s’être "rendu coupable de cet « antiracisme » qui fabrique une race des « racistes », sorte de sous-hommes à combattre en toute matière", et s’estime victime de trop nombreuses pressions.

      Les mots me manquent, sérieusement.

    • J’ai échangé avec lui en 2005, quand il mettait en ligne ses premiers forums. J’ai tâché de lui expliquer ce que c’était que de devoir gérer des « trolls », parce qu’il ne comprenait pas du tout de quoi il s’agissait, de quoi il retournait. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas comment des gens pouvaient s’en prendre verbalement à d’autres gratuitement. A la façon dont dans ce fil on le traite de girouette, ou dont on l’accuse d’insincérité.
      Il ne sait toujours pas comment gérer cette violence. Il est totalement inéquipé pour cela. Lui en vouloir pour cela... me semble inadéquat. Et continuer à l’agresser toujours plus violemment... est sans intérêt.
      Il a décidé d’affronter le sujet. Et c’est plutôt courageux de sa part. Lui qui n’a toujours pas compris comment reconnaître le troll de l’ami...

    • @biggrizzly Le pauvre amour, obligé de supporter notre « violence ». En revanche, la violence de Soral (contre les juifs, les femmes, les homos...), qui me semble un chouïa d’un autre niveau, elle n’a rien de rédhibitoire à ses yeux, visiblement. Parce que Soral est sympa avec lui ? C’est pitoyable.

      Ce n’est pas de la gentillesse, c’est, au mieux, une bêtise abyssale. Et ça le rend dangereux. Il a le sens politique d’une huître, et encore, j’insulte les huîtres, là. Pour un gars censé incarner la révolution démocratique, C’EST UN PROBLÈME.

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/pierrick-le-feuvre/281114/la-fausse-confession-detienne-chouard-la-messe-est-dite

      J’ai écouté, vu, tout vu (il n’y pas que ce passage à être sordide) de cette interview. Et j’ai retranscrit ce qu’Etienne Chouard n’a pas pu faire, tellement cela lui faisait « honte ». Je suis toujours vivant et je ne suis pas mort de honte. Arrêtons la mauvaise mise en scène. Voici les propos de Soral. "...On a vu le petit Elkabach, c’est mon analyse un peu plus raciale-communautaire, qui est le petit sémite sépharade, se soumettre comme une femme à quelqu’un qui représente encore la virilité... aryenne, je dirais, même si elle est slave. Vous voyez, ça, c’est la juste hiérarchie traditionnelle, vous voyez... Quand Poutine ouvre sa gueule, un Elkabach la ferme. Et c’est comme ça que se conçoit un monde qui fonctionne bien. Parce qu’il y en a un qui incarne l’autorité légitime et la virilité, et l’autre qui incarne la place qu’il aurait du garder depuis toujours, la place d’intermédiaire, de courtisan et au mieux de diplomate..."

      Pendant les cinq mois où ce lien existait sur son blog, Etienne Chouard continuait de qualifier Soral de « résistant ». Il n’a pas, dans sa longue déclaration d’aujourd’hui, renié cette parole.

      Comme les Chrétiens du temps des templiers, Etienne Chouard se pense en croisade quand il nous dit : "les jeunes gens qui suivent et soutiennent Soral, et qui étaient assez radicalement antidémocrates quand ils m’ont connu, étaient en fait « anti-fausse-démocratie », mais ils ne le savaient pas encore : ils pensaient (comme tout le monde) que l’alternative politique était
      1) capitalisme-libéralisme-« démocratie » (complètement pourri, mafieux, esclavagiste, des millions de morts, à vomir) ou
      2) communisme-socialisme-« démocratie populaire » (complètement pourri, un capitalisme d’État, avec police de la pensée, des camps de travail en Sibérie, des millions de morts, à vomir) ou
      3) fascisme-« non-démocratie » (violent aussi, mais sans corruption — choix terrifiant, selon moi, évidemment)…
      Et puis, voilà qu’ils découvrent, en lisant les livres que je signale (Manin, Hansen, Rousseau, Sintomer, Castoriadis, Guillemin…) un régime alternatif, une quatrième voie"
      Sa voie, sa voix, Celle d’Etienne Chouard.

      Là encore, un aveu terrible. Relisez les lignes au dessus. Les deux premiers, le capitalisme-libéralisme ou le communisme-socialisme : "tous pourris". Le point 3, le fascisme-« non-démocratie » , "violent, mais sans corruption." Entre "tous pourris" et "sans corruption", que choisiriez-vous dans un contexte de violence qui pourrait nous tomber dessus bientôt ? Terrifiant, selon Chouard, évidemment.

      Terrifiant, oui.

      Alors, ce mea-culpa finalement trop, beaucoup trop léger, renforce mes inquiétudes au lieu de me les enlever. Surtout quand je lis la conclusion (Je cite) "Sur l’essentiel : à mon avis, tous ces reproches sont montés en épingle de mauvaise foi par les professionnels de la politique pour entretenir une CONFUSION entre les vrais démocrates et « l’extrême droite » ; confusion qui leur permet de se débarrasser des vrais démocrates à bon compte, sans avoir à argumenter." Qui entretient la confusion sinon Etienne Chouard lui même.

    • @mona : cette incapacité de sa part est consternante, je suis d’accord. S’il ne parvient pas à renoncer à ces liens, c’est parce qu’il s’est politisé sur un certain nombre de sujets fondamentaux par leur intermédiaire. Du coup, l’accuser d’entretenir le confusionnisme inverse la causalité, car c’est lui qui est totalement confus sur ces sujets, et s’il l’entretient ce confusionnisme, c’est bien malgré lui. Il est en quelque sorte aussi consternant qu’un Virenque des Guignols...
      Et là, moi, ce que je trouve consternant, au delà de la faiblesse consternante d’analyse de Chouard, c’est qu’on n’ait pas été capables, nous là, les purs et les sachants à l’endroit, de l’aider à se politiser convenablement, sur ces sujets. Quand parviendrons-nous à expliquer la marche du monde en évacuant toutes les explications racistes et complotistes rances ? Je ne crois pas qu’on y parvienne en pratiquant l’excommunication.

    • @biggrizzly Je vais me gêner, tiens. Cette culpabilisation commence à me fatiguer. Tu as lu les propos retranscrits par @koldobika ? Qu’est-ce qu’il y a à « expliquer », au juste ? S’il n’est pas capable de comprendre en lisant ça que la seule chose à faire, c’est de partir en courant, personne ne peut rien pour lui !

    • @aude_v oui, je me souviens quand je suis tombée sur du Soral par hasard, il y a pas mal de temps et ne pas savoir trop si c’était du lard ou du cochon : il y avait des pépites de vrai gauchisme, avec une critique du système qui paraissait pertinente et en même temps un liant un peu flou et collant qui me mettait mal à l’aise sans que je sache pourquoi... et puis je suis tombée sur une de ses belles saillies sur la place des femmes et j’ai définitivement su que ce mec n’était pas de gauche, mais bien une saloperie du camp d’en face qui, en plus, avançait masqué.

      Manière, ça fait un moment que je pense qu’il y a une convergence des luttes et que cette convergence est non hiérarchique : on ne va pas abattre le capitalisme d’abord et s’occuper du machisme ensuite. C’est du flanc. Tous les systèmes oppresseurs se nourrissent les uns les autres et se combattent en bloc.
      C’est d’ailleurs pour cela que je ne pense pas qu’il puisse exister un réel féminisme de droite et encore moins fasciste : c’est totalement incompatible.

      Donc, tu vois bien comment les manipulateurs d’opinion vont faire semblant d’être anti-ceci ou cela tout en gerbant allègrement sur d’autres catégories. Tu ne peux pas être socialiste (au sens historique du terme) et faire la chasse aux Roms ou te foutre de la gueule des casso’s , ce n’est juste pas possible.

    • l’écrivaine Pascale Fautrier a accusé Judith Bernard de faire rentrer la mouvance soralienne dans le mouvement initié par Jean-Luc Mélenchon. À l’origine de cette attaque : la supposée complaisance de Judith Bernard vis-à-vis d’Étienne Chouard, avec qui elle partage une passion intellectuelle et politique pour le tirage au sort.

      Ça commence à faire beaucoup de ricochets ...

    • Au moment où j’écris ces lignes, Etienne Chouard parle de se mettre en retrait, de ne plus occuper pour l’heure de position publique, de fermer blog, page, et site ; et c’est une très bonne chose. Sa position politique s’est disloquée à ce point d’achoppement des demandes de clarification. C’est donc que cette position n’était soit pas assez réfléchie, soit pas complètement avouable.

      Voilà ...

    • Chouard s’explique, s’enfonce, et renonce
      http://lahorde.samizdat.net/2014/12/08/chouard-sexplique-senfonce-et-renonce

      Quoiqu’en dise Chouard, rares sont celles ou ceux qui le considèrent comme un « fasciste », ou même un soralien, car de toute évidence, il n’est ni l’un ni l’autre : partisans d’une démocratie intégrale, il est aux antipodes de toute forme d’autoritarisme et ou de racisme, et il s’est à plusieurs reprises prononcé sur ces questions. Mais il se trouve que justement, ce n’est pas ce qu’on lui reproche…

      Les problèmes que posent Chouard, d’un point de vue antifasciste, ce sont sa tolérance à l’égard des idées racistes, sexistes, autoritaires ; son ignorance volontaire des groupes actifs, organisés qui portent ces idées ; enfin, son mépris des victimes de ces idées, d’hier et d’aujourd’hui. Cela ne fait pas de lui un « fasciste », évidemment, mais un allié objectif de toutes les structures et individus qui revendiquent de façon plus ou moins assumée une vision inégalitaire du monde présentée comme « naturelle », et la désignation d’ennemis héréditaires à éliminer pour la défendre. C’est ce qui lui est répété depuis le début, et qu’il refuse d’entendre.

  • La bataille du Grand Paris
    http://temoignagechretien.fr/articles/politique/la-bataille-du-grand-paris

    Paris, un oignon ? C’est la vision que nous propose l’éditeur et écrivain Éric Hazan dans L’invention de Paris (1). Derrière cette image, une dynamique multiséculaire : à chaque fois que Paris se sent à l’étroit, la capitale saute par-dessus sa dernière enceinte.Philippe-Auguste, Charles V, Louis XIV, les Fermiers généraux, Thiers, Pompidou et, enfin, le périphérique : six enceintes en sept siècles. Il est temps, pour Hazan, d’abattre « la dernière muraille ». Paris doit enjamber le périphérique.C’est ce rêve que propose Nathalie Kosciusko-Morizet : « D’ici à 2020, sept portions du périphérique peuvent être recouvertes tout en étant autofinancées par la vente du foncier valorisé, assure la candidate UMP, un brin bravache, elle qui s’engage dans le même temps à ne pas augmenter les impôts des Parisiens. Le (...)

  • « Etat commun - conversation potentielle (1) » : dialogue utopique à la frontière israélo-palestinienne
    Documentaire israélien de Eyal Sivan
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/10/08/etat-commun-conversation-potentielle-1-dialogue-utopique-a-la-frontiere-isra

    Etat commun - conversation potentielle (1) est le pendant d’un livre co-écrit par Eric Hazan et Eyal Sivan paru en 2012 aux éditions La Fabrique. Comme le livre, le film prend acte d’un état de blocage du processus de paix initié par les accords d’Oslo, que signèrent en 1993 Yasser Arafat, Yitzak Rabin et Bill Clinton, et qui devaient conduire à la création d’un Etat palestinien autonome, distinct de l’Etat juif. Partant du principe que cet horizon est non seulement impossible à atteindre mais qu’il n’est pas souhaitable sur un plan moral, le film organise une gigantesque agora sur l’Etat Commun – pourquoi est-il souhaitable ? comment est-il réalisable ?
    Réunissant un grand nombre d’intellectuels arabes palestiniens (résidant en Israël, dans les territoires ou à l’étranger) et juifs israéliens, il met en place un dialogue virtuel entre eux, donnant la parole aux uns pendant que les autres les écoutent. Chapitre par chapitre, liant comme il se doit en politique les aspects les plus matériels aux questions philosophiques, la parole se déploie avec fluidité, par raccords successifs, construisant une réflexion aussi concrète qu’utopique, d’autant plus passionnante qu’elle prend en compte la place de l’autre.

    http://www.youtube.com/watch?v=WSaaBtq5DBY

  • Eric Hazan : vingt ans de faux semblants

    http://blogs.mediapart.fr/edition/accords-doslo-20-ans-apres/article/240913/eric-hazan-vingt-ans-de-faux-semblants

    Accès payant

    Le treize septembre 2013 marque les 20 ans du processus d’Oslo. Il nous a semblé que cela devrait être l’occasion d’une véritable réflexion politique non seulement sur le bilan de ces vingt longues années, mais aussi sur les différentes perspectives d’avenir que l’échec des promesses de ce processus ouvre pour la région.

    Nous avons demandé a plusieurs personnalités de contribuer par leur analyse à ce petit brainstorming.

    L’Agence Média Palestine, en partenariat avec l’Alternative information Center, publiera ces tribunes durant ce mois, sur l’espace club de Médiapart.

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    Par Eric Hazan, éditeur aux éditions "La Fabrique"et écrivain

    Depuis les accords d’Oslo, de poignées de mains en protocoles divers, de tournées d’émissaires américains en « reprises du processus de paix », ce qui domine la relation Israël-Palestine, c’est l’hypocrisie généralisée.

    Israël #palestine #accord_oslo

  • De la révolte comme d’un art appliqué aux barricades / Hazan, Kamo, Zizek, Horvat

    http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2013/09/de-la-revolte-comme-dun-art-applique.html

    La rentrée se décline sur le mode croisé de la révolte appelée par #Eric_Hazan, #Kamo, #Slavoj_Zizek et #Srecko_Horvat. La #barricade en serait comme une scène possible, celle de toute #insurrection : un #objet #rebelle à nos savoirs, à nos catégories de rangement. Elle n’entre en aucune classe, hors classe et hors #genre. Si d’habitude un objet s’inclut dans un #ensemble qui le collecte ou qui prend le nom d’une collection, la barricade se compose de choses tout à fait #réfractaires à une mise en ordre de ce qui se laisse #ordonner selon un #concept. Elle est faite de barriques autant que de futilités, futilis étant la fente, la fuite qui ouvre la barrique à des usages multiples. La barricade selon Eric Hazan est un amas, un tas, une composition d’objets disparates qui témoigne de la #lutte, de ce qui passe entre les #classes, faisant appel à des clous autant que des moellons, pavés, planches, cerceaux métalliques dans une disproportion qui appelle tous ceux qui ne jouissent d’aucune reconnaissance. Elle les ouvre à une forme commune, un #communisme qui n’est pas celui du genre ou de l’#espèce ni d’ailleurs de la classe #sociale.

    La lutte est #interstice, fusion des classes en une #Commune qui témoigne de l’espace d’une véritable cité, d’une cité bouleversée. Y naissent des histoires d’amours et des pactes d’alliance, des chevauchements affectifs et des figures de l’enfance que la littérature elle-même pourra s’approprier en faisant de tous les misérables un foisonnement de singularités rebelles. Et comment la barricade peut-elle fendre l’#ordre_établi et lui inoculer des grains de sables capables d’enrayer la machine du #pouvoir ? Quelles mesures décider dans la disparités des barricades, placées hors l’autorité des sciences politiques ? Un ensemble de questions qui pousseront Hazan et Kamo à adopter les Premières mesures révolutionnaires. L’immonde du monde d’aujourd’hui qui ne répond plus à rien, cet ordre #mondial qui confine à l’équivalence de tout, sans aucune #dignité ni aucune forme de #subjectivité, cet #immonde réclame une #critique capable de rompre l’éternel retour du même, la #restauration de l’ordre toujours reconstitué par-delà le #désordre des barricades. L’insurrection ne peut s’insurger vraiment, devant l’ordre mondial, qu’en prenant la forme d’une #insurrection irréversible et irrespectueuse des principes moraux qui protègent les nantis. Elle advient au nom d’un ailleurs et d’un incommensurable, d’un monde qui soit avant tout un monde autre, inventif, créatif, contrant le ressassement de la même organisation.

    #Sciences_Politiques #Philosophie #Histoire #Livres

    • Littérature romantique ; la dignité se trouve partout, elle se pratique et se vit chez nombreux. La subjectivité est certes prisonnière mais pas chez tous.
      L’ insurrection ? quelle nouvelle violence cache ce mot échevelé ?
      L’ autre monde ? cela se crée quotidiennement.

  • LQR. La propagande du quotidien, Raisons d’agir (2006)

    Omniprésent, ce discours opère sur les esprits un véritable « essorage sémantique » : il vide les mots de leur sens, en particulier ceux qui armaient la résistance ou l’utopie émancipatrices. Dès lors, quiconque est imprégné de cette novlangue que l’auteur nomme « langue de la Cinquième République » (Lingua Quintae Respublicae ou LQR)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2006/08/BRUNE/13820

    #Livre d’Eric Hazan sur la #propagande #communication #langage #rhétorique #technocratie #néolibéralisme via @lewer

    Une recension :
    http://lectures.revues.org/290

  • Où suis-je ?
    http://dinosaures.go1.cc/?p=1794

    Aujourd’hui en train de sortir du visionnage boulimique de la série Six Feet Under que la plupart d’entre vous doit déjà avoir vu, la rentrée au travail m’incite à repartir au « vrai » travail, concept érigé par notre précédent et « regretté » président. Du coup je farouille et je trouve ça dans la toile. Eric Hazan est [...]

    #_R_évolution ? #Külturh #les_neuves_nouvelles

  • « Vue d’aujourd’hui, la #Révolution française est une immense leçon d’optimisme » - Entretien - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2964.html

    Que peut nous enseigner aujourd’hui la Révolution française ? Une crise économique, des privilèges établis, une dette terrible, une aspiration du peuple à l’égalité et au bonheur... La situation de 1789 ferait-elle écho à la nôtre ? Entretien avec #Eric_Hazan, éditeur et écrivain, qui invite à garder vivante la mémoire de ces moments d’incandescence révolutionnaire, à en préserver l’inspiration, face à ceux qui ne voudraient y voir qu’un « trouble malencontreux venu bouleverser de façon sanglante le mouvement général vers le libéralisme ».

    • J’ai vraiment apprécié la lecture du livre et son auteur est réellement une figure intellectuelle impressionnante, mais je suis dubitatif sur le point suivant :

      C’est le principal enseignement de la Révolution : avoir eu lieu. Cela nous montre que les évènements qui semblent les plus improbables, voire impossibles, peuvent survenir. En cela, c’est un événement très encourageant pour aujourd’hui.

      J’ai vaguement l’impression qu’une espérance révolutionnaire formulée ainsi, réduite à « gardons espoir ça peut arriver » est surtout le marqueur d’un terrible échec idéologique de notre part.

      Ou pour le dire autrement en recopiant une note que j’ai publiée ailleurs lors du passage de l’auteur par chez nous :

      “La Révolution française est là pour nous rappeler que l’inimaginable est toujours possible.” disait l’autre soir, l’éditeur Éric Hazan à propos de son dernier livre consacré au sujet. Et de suggérer qu’il ne fallait pas l’oublier en ces temps de « There is no alternative ».
      Depuis, je ne peux m’empêcher de penser que peut-être, oui, nous en sommes là : en être réduits à espérer l’inimaginable faute d’être en capacité d’imaginer d’autres possibles où nous projeter.
      Aspirer à l’inimaginable : triste défaite de la pensée critique ?

    • J’avoue, j’ai un peu le même ressenti que l’auteur (mais je n’ai pas encore lu son livre). Dans le contexte actuel d’immobilisme intégral face à la main mise du secteur privé sur les biens publics, la désintégration des services sociaux, les dérives de la finances au frais des contribuables, je n’imagine pas d’issue équilibrée résultant d’un dialogue et d’un débat équitable entre le pouvoir et les citoyens. Simplement parce que ce dialogue n’existe pas. Alors oui, par dépit de vivre dans une démocratie qui n’entend pas la voix de sa population, la révolution est un espoir intime. Je ne sais pas si cette situation est un échec de notre part ou une défaite de la pensée critique, j’ai surtout le sentiment qu’on ne nous as pas entendu. Trop de bruits dans la presse traditionnelle qui embrasse, avec les socialos et une frange d’intellos médiatisés qui se réclament de la gauche, les prérogatives du néolibéralisme soutenues traditionnellement par la droite. Maintenant l’autre donnée que je trouve inquiétante et qui ne trouve pas de similarité avec la révolution, c’est la montée de l’extrême droite.

    • Je crois que c’est la penser collectivement qui l’a fait échouer. Il y a indéniablement des idées soutenues par certains, des combats pas si lointains menés par d’autres mais pas de passerelles pour les relier. C’est peut-être là un des effets les plus pervers (et souhaité ?) du cloisonnement des sciences humaines et plus généralement de tous les domaines qui touchent les activités humaines. Pour le dire vite, il serait nécessaire que des personnes comme Lordon tissent des liens avec des personnes comme Rabhi, etc...

  • Eric Hazan : « La Révolution n’est pas terminée » | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/09/09/eric-hazan-la-revolution-nest-pas-terminee-235179 par @camillepolloni not

    Celui qui continue d’annoncer « L’Insurrection qui vient » parle de « subvertir la police », rêve de « la volatilisation du pouvoir » ou honnit « le communisme de caserne », avoue avoir voté socialiste à la dernière élection présidentielle, « tactiquement ».

    Il se dit « hanté par le personnage de Robespierre » et s’éclaire en décrivant un coin de rue parisienne soustrait à son inclinaison naturelle par le service des parcs et jardins de la ville de Paris.

    #politique

    Il faut créer de l’irréversible sans tomber dans le chaos.

  • Sur « L’antisémitisme partout » d’Eric Hazan et Alain Badiou ou comment dissimuler les acquis d’un siècle de débats sur le sionisme
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article1809

    L’anti­sio­nisme est une idéo­logie par­fois res­pec­ta­ble, lorsqu’elle repose sur des argu­ments his­to­ri­ques soli­de­ment fondés (1) déf­endus par des mili­tants ou des intel­lec­tuels qui ne s’atta­quent pas à d’insi­gni­fiants épouv­antails réacti­onn­aires ou à des mou­lins à vent.

  • La haine des villes, entretien avec Éric Hazan et Bernard Marchand (La Revue des Livres)
    http://www.revuedeslivres.fr/la-haine-des-villes

    Qu’est-ce que « Paris » ? Une ville-État, dominatrice, coeur d’un État centralisateur et bureaucratique qui « pomperait » la substance de la France et l’écraserait de tout son poids ? Pour Bernard Marchand, cette représentation est une pure et simple falsification, qui puise sa force dans la profonde « urbaphobie » française. Selon lui, celle-ci est au principe de la légitimation de l’État, réalisée sur le dos des classes populaires et des banlieues au profit de la province et des zones rurales. Entretien croisé, hautement polémique, avec un autre ami de Paris, Eric Hazan. Source : La Revue des Livres

  • La fin des barricades. Entretien avec Eric Hazan (Contretemps)
    http://www.contretemps.eu/interventions/fin-barricades-entretien-eric-hazan

    Quand j’ai commencé à travailler à L’Invention de Paris, la question qui m’intéressait principalement était : qu’est ce qu’un quartier parisien ? qu’est-ce qu’une frontière ou une limite de quartier ? C’est un sujet passionnant, je me suis rendu compte que la plupart des gens en ont une idée assez vague... Pas si facile, par exemple, de déterminer les limites exactes du Quartier latin. J’ai pris le parti de décrire les quartiers de Paris les uns après les autres, et c’est dans le cadre de ce travail que je me suis progressivement aperçu que la mémoire des révolutions qui s’y sont produites est indissociable de ces quartiers...

  • Salir Badiou | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/Salir-Badiou-Suite,13570.html

    Cette semaine, dans l’iconoclaste hebdomadaire Marianne [1], un certain Alexis Lacroix, venu de chez Le Figaro de Serge Dassault (de l’UMP), raconte qu’Alain Badiou, dans le livre qu’il vient d’écrire avec Éric Hazan, « n’hésite » pas, l’odieux salaud, « à dénier l’existence de l’antisémitisme dans la France actuelle ».
    Lorsqu’elles montent d’Alexis Lacroix, qui a grandi [2] sous Finkielkraut, ces considérations ne sont pas complètement nouvelles : tôt versé dans l’intimidation intellectuelle (...)