person:étienne chouard

  • L’euro est-il responsable de la flambée des prix ?
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13450-l-euro-est-il-responsable-de-la-flambee-des-prix

    Tout le monde sais que les calculs de l’INSEE sont biaisés car ils ne tiennent pas comtpe de la flambé des prix de l’alimentation et de l’énergie.

    Source(s) : Boursorama.com via Contributeur anonyme

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Etienne Chouard : « l’argent des Banque Centrales n’est donné qu’aux malfrats »

    Crashdebug.fr : Mais où sont passés les centaines de milliards d’euros imprimés par la BCE ?

    Crashdebug.fr : Ce n’est pas l’austérité pour tout le monde : la Banque Centrale Européenne donne des milliards d’Euros au CAC40

    #En_vedette #Divers

  • F. ASSELINEAU - Invité du « Grand Oral des Grandes Gueules » sur RMC - 20 mars 2017
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13402-f-asselineau-invite-du-grand-oral-des-grandes-gueules-sur-rmc-20-ma

    Des “Grandes Gueules” et puis c’est tout. L’incompétence, l’amateurisme et la mauvaise foi à un tel niveau, ça frise le grand n’importe quoi. Regardez, ça commence dès la première minute… OD

    Source : Olivier demeulenaere

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Sondage quotidien : l’arrivée de nouveaux candidats fait reculer Macron et Fillon

    Crashdebug.fr : Étienne Chouard - Chouard brise l’omerta sur le système politique français (2014)

    Crashdebug.fr : François Asselineau tient sa conférence de presse à Paris après l’obtention de ses 500 parrainages

    Crashdebug.fr : François Asselineau : Présidentielle 2017 sans filtre ? (Thinkerview)

    Crashdebug.fr : Loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France. Les aveux de Michel Rocard

    Crashdebug.fr : UPR et François Asselineau : Les Preuves (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Francçois Asselineau face à Jean-Jacques Bourdin en direct le 13 mars 2017 sur BFMTV
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13378-franccois-asselineau-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-le-17-ma

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Étienne Chouard sur la présidentielle 2017 : Abstention, Asselineau, Mélenchon.

    Crashdebug.fr : Étienne Chouard - Chouard brise l’omerta sur le système politique français (2014)

    Crashdebug.fr : François Asselineau tient sa conférence de presse à Paris après l’obtention de ses 500 parrainages

    Crashdebug.fr : François Asselineau : Présidentielle 2017 sans filtre ? (Thinkerview)

    #En_vedette #Divers

  • Étienne Chouard sur la presidentielle 2017 : Abstention, Asselineau, Mélenchon.
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13358-etienne-chouard-sur-la-presidentielle-2017-abstention-asselineau-me

    Vous aimez la politique ? nous aussi....

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Étienne Chouard - Chouard brise l’omerta sur le système politique français (2014)

    Crashdebug.fr : François Asselineau tient sa conférence de presse à Paris après l’obtention de ses 500 parrainages

    Crashdebug.fr : François Asselineau : Présidentielle 2017 sans filtre ? (Thinkerview)

    Crashdebug.fr : Loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France. Les aveux de Michel Rocard

    #En_vedette #Divers

  • CONTRE LA CONSTITUANTE
    La démocratie directe sans le peuple ?

    « C’est ainsi qu’avance l’histoire, en se bouchant la mémoire comme on se bouche les oreilles. (…) Mais quoi ? L’histoire n’est amère qu’à ceux qui l’attendent sucrée... »
    Sandor Krasna, Sans Soleil, Chris Marker, 1983

    Depuis quelques années, le relatif regain d’intérêt pour la démocratie directe a engendré une multitude d’initiatives, essentiellement par l’intermédiaire de sites web, de blogs, de forums ou de listes de diffusion indépendants des groupuscules et partis politiques. Ces individus ou collectifs, issus ou non du mouvement des « indignés » français du printemps 2011, pourraient à l’avenir former un milieu politique fertile, à condition de rompre leur isolement réciproque pour éprouver leurs positions1.
    Depuis peu s’y développe un courant d’idées bien particulier, gravitant autour d’une idée centrale : la voie vers la démocratie directe passerait par la convocation d’une assemblée Constituante composée de personnes tirées au sort parmi la population et chargées d’établir une nouvelle constitution française.
    Cette approche rompt, salutairement, mais sans le dire, avec de nombreux présupposés idéologiques hérités des mouvements politiques qui ont ravagé le XXe siècle et qui visaient, eux aussi, un changement radical de société. Mais c’est, nous semble-t-il, pour retomber dans d’autres illusions. C’est donc à la discussion de celles-ci que ce texte voudrait inviter.

    LE COURANT PRO-CONSTITUANTE

    La nébuleuse dont il est ici question paraît largement s’inspirer d’Étienne Chouard. Celui-ci s’est politisé et fait connaître lors du référendum pour le Traité Constitutionnel Européen de 2005. Il avait alors présenté un contre-argumentaire qui avait rencontré un écho important. Prenant acte de la victoire du « non », et à rebours du vide politico-intellectuel contemporain, il a depuis entrepris une réflexion visant à avancer une alternative à l’Europe techno-bureaucratique. Cela l’a amené, de manière très cohérente et en découvrant l’histoire politique de la Grèce Antique, à cette proposition de Constituante tirée au sort, moyennant un blog prolifique (« Le plan C » 2). Peu à peu, d’autres initiatives lui ont emboîté le pas (« Le Mes — sage », « Gentils Virus », etc.) ou s’en sont inspiré plus ou moins explicitement (« Vraie démocratie », « Objectif démocratie », « La Constituante en marche », « La démocratie », « Les citoyens constituants », etc.) 3.
    Ce courant nous est proche à trois égards : d’abord, il part d’une critique du régime actuel, du mode électoral et du gouvernement représentatif, perçus comme l’expression politique de l’oligarchie qui domine la société. Cette contestation se fait dans des termes très proches de ceux que nous employons depuis des années. De même, sa référence à la Grèce Antique lui fait très clairement concevoir la démocratie directe à travers des notions oubliées : assemblées générales souveraines, mandats impératifs, destitution des délégués, tirage au sort, rotation des siège ou reddition des comptes. Enfin, son approche détone d’avec l’encombrant héritage marxiste-léniniste qui imbibe toujours, mezzo voce, les franges gauchisantes rêvant d’un Grand Soir organisé pour porter au pouvoir quelques détenteurs de la Vérité historique – ou d’avec son symétrique, un spontanéisme anarchisant misant angéliquement sur le surgissement soudain de rapports sociaux harmonieux et apaisés. Ces formes de messianisme allant de pair avec le fait de remettre toujours à plus tard la conception d’une autre organisation de la société, leur refus permet donc – à nous comme au courant pro-Constituante – l’ouverture de véritables chantiers politiques.

    PROJET ET CRITIQUES

    Pour autant, à l’examen, le projet de ces militants pro-Constituante présente une multitude de lacunes, d’incohérences ou de contradictions – que les contre-argumentaires proposés ne font qu’approfondir et multiplier4 – et qui ne peuvent que discréditer leurs porteurs et notre visée politique. Ce sont elles que nous allons pointer en suivant, étape par étape, le protoscénario que l’on peut déduire de leurs écrits. Résumons celui-ci en quelques mots :
    1) La Constituante est convoquée par un moyen ou un autre (référendum, initiative du Chef de l’État...) ;
    2) les délégués sont tirés au sort parmi la population ;
    3) ils travaillent durant un temps déterminé à l’élaboration d’une nouvelle constitution française instaurant la démocratie directe ; 4) cette Constitution est soumise à ratification par référendum.

    Voilà le projet, tel qu’il se présente dans sa version la plus répandue, et la plus sérieuse. Mais avant d’entrer dans le détail, livrons d’emblée l’axe principal de notre critique : Les proConstituantes veulent la démocratie directe, mais sans l’activité foisonnante d’un peuple visant une transformation sociale, idée à laquelle ils associent sans doute le déchaînement de la violence, alors que nous y entendons toute autre chose : l’auto-organisation des gens, c’est-à-dire la formation d’institutions autonomes locales se substituant aux pyramides hiérarchiques actuelles. Ce refus du soulèvement populaire et de l’élaboration d’une autre société par les premiers concernés amène paradoxalement les pro-Constituante à évincer de leur scénario le principal acteur : le peuple. Option sans doute renforcée par la conscience, ou du moins l’intuition, que les aspirations de nos contemporains sont sensiblement éloignées de ces visées.
    Cette éviction tacite des gens ordinaires porte donc les pro-Constituante à viser une action uniquement institutionnelle, légaliste et technique, sans qu’il ne soit jamais exigé du peuple, relégué au statut d’entité abstraite, autre chose qu’une adhésion formelle à l’idée surplombante d’une Constituante tirée au sort5. Jamais, nulle part, n’est envisagée sérieusement une pratique autonome des gens telle qu’elle a pu se déployer dans toutes les révolutions depuis deux ou trois siècles, en s’opposant à d’autres forces sociales. C’est pourtant par ce processus constituant que la collectivité invente une autre organisation sociale, et se crée elle-même en tant que sujet politique.
    En ne citant qu’à titre d’illustration l’histoire, l’héritage et l’expérience de la démocratie directe léguée théoriquement par les Lumières, puis pratiquement par les révolutions, le mouvement ouvrier et ses suites, nos pro-Constituante en évacuent le trait essentiel : la praxis, ce lien indissoluble entre la pensée et l’action politique populaire, qui fonde la légitimité de chacun à s’occuper des affaires de tous. Leur approche, on le verra, ne protège des crises et de la violence qu’au prix de l’échec et de la récupération politique. Elle s’interdit de penser réellement une autotransformation radicale de la société, qui ne peut demeurer à cette heure, faut-il le préciser, qu’une interrogation ouverte.

    Avant d’avancer quelques pistes en conclusion, nous évoquerons les soubassements idéologiques de cette mouvance qui prône une « révolution par le haut », à l’instar des tenants du « revenu garanti », qui apporteront quelques éléments de compréhension quant à l’aveuglement d’É. Chouard et de ses plus proches défenseurs vis-à-vis des milieux d’extrême droite ou complotistes6.

    1 – Processus de convocation de la Constituante

    Tel que le présentent les pro-Constituante, le processus amenant à la formation de l’assemblée Constituante est très flou : il est question de « pression populaire » et/ou de l’élection d’un Président de la République qui s’engagerait à convoquer ladite Constituante, sans plus de détail, comme beaucoup l’ont fait depuis (Mélenchon, Montebourg,...). Un peu plus conséquents et sérieux, des sites évoquent, mais par des processus identiques, l’établissement préliminaire de Référendums d’Initiatives Populaires, consultations initiées par une part significative de l’électorat, dont le modèle suisse est le plus connu.

    Improbabilité du Référendum d’Initiative Populaire (RIP)
    Ce 19 novembre 2013, l’Assemblée Nationale a bel et bien adopté le RIP... mais en le rendant totalement inapplicable7 ! Cet épisode laisse entrevoir ce qu’une telle initiative peut devenir dans le contexte actuel, avec d’un côté un pouvoir en panne de légitimité et de l’autre une population marquée par le chacun-pour-soi et qu’aucun projet commun ne rassemble plus. Les dominants seront d’autant plus enclins à récupérer ce type de consultation que dans les années qui viennent, les réactions de la population vont aller croissant face à la dégradation permanente de ses conditions de vie. Ces référendums ne seront alors qu’un moyen d’acheter momentanément la paix sociale au prix de quelques concessions, au coup par coup et sans remettre en question l’ordre social existant. Cela peut aussi devenir un moyen efficace de s’allier la population par un chantage à « l’unanimisme républicain » face aux multiples crises qui convergent et commencent à faire sentir leurs effets très concrètement. De son côté, une population conservatrice et paniquée peut transformer ce genre de consultation populaire en instrument au service du maintien de ses privilèges ou à l’adoption de mesures réactionnaires. L’exemple suisse, sans être univoque, est tout de même instructif.
    C’est pourquoi faire du RIP un fétiche est particulièrement mal venu. L’essentiel ici est moins le dispositif en lui-même que l’état d’esprit de la population, qui s’en empare (ou pas) pour en faire en fait (ou pas) un instrument démocratique au service du bien commun.

    Improbabilité d’un référendum sur une Constituante tirée au sort
    Mais passons sur les modalités de déclenchement d’un tel référendum, et abordons la question des résistances que pourrait soulever une question référendaire ne portant sur rien moins qu’un changement de régime politique.
    Il semble évident que toute initiative mettant sérieusement en cause les échelles de souveraineté en place verra se mobiliser contre elle l’État et tous ses services officiels ou secrets, tous les lobbys économiques internationaux, les médias et les personnalités et bien entendu tous les appareils politiques et syndicaux qui ne peuvent être qu’oligarchiques par essence8. Si jamais une campagne de référendum pour la désignation d’une assemblée Constituante tirée au sort a lieu, elle subira une offensive de dénigrement telle qu’on en a rarement vu dans l’histoire, renouant avec des pratiques immémoriales, mais oubliées des Européens repus (à noter que la société est à ce point délabrée qu’il suffirait même au pouvoir de suspendre simplement ses activités de maintien de l’ordre pour voir s’instaurer une terreur par en bas et susciter une panique sociale). À moins qu’elle ne subisse un escamotage ultérieur : l’expérience, inaugurale pour certains, du référendum de 2005 sur la constitution européenne finalement imposée deux ans plus tard par le parlement parle est édifiante. Que la population se révolte alors et le pays se retrouvera dans une situation de crise politique inédite. Son issue est prévisible : l’oligarchie en sortira par la voie royale ouverte par les contestataires eux-mêmes en convoquant effectivement une Constituante, mais composée cette fois de personnalités nommées par élections.
    C’est ce que propose par exemple actuellement le Parti de Gauche, qui y trouvera l’occasion d’y placer de nouvelles têtes fraîchement encartées et fermement tenues par la nomenklatura. Rien n’en sortira hormis la consolidation du pouvoir de quelques-uns. L’exemple, tant vanté, de « la révolution islandaise », et notamment sa Constituante invalidée en 2011 après trois mois de travail, devrait servir de leçon tant le feuilleton des forfaitures des briscards de la politique y est paradigmatique.

    2 – Désignation des délégués

    Mais admettons que le principe initial d’une Constituante tirée au sort soit finalement adopté. Un tel mode de désignation, résolument novateur dans la France d’aujourd’hui, pose un certain nombre de problèmes, et notamment celui de la représentativité, qui est pourtant le principal argument de ses partisans.

    L’autosélectivité des délégués
    Soit ce tirage se fait a priori au sein du corps électoral, soit il se fait parmi une liste de volontaires. Plaçons-nous dans le second cas (ou dans les deux en admettant le refus de siéger serait scrupuleusement respecté et qu’il sera un recours d’autant plus utilisé que chacun saura qu’il s’agit d’une magistrature absolument déterminante pour l’histoire du pays et que chacun sera au centre de toutes les attentions) : le filtre de l’autodésignation sera un biais inévitable.
    Nous retrouverons donc ces biais déjà bien connus par les jurés d’assises, mais démultipliés au centuple : ne siégeront que ceux qui considèrent leurs opinions présentables et s’estiment aptes à siéger, c’est-à-dire à faire partie de l’élite qui de facto dessinera l’avenir pour des décennies. Faut-il alors préciser que l’assemblée sera en majorité composée par la classe moyenne, masculine, blanche, éduquée, insérée, valide, citadine, etc.9 ? Les exceptions seront ramenées à leurs statuts de déviants lors des toutes premières délibérations solennelles par les mécanismes bien connus de disqualification et de conformisme groupal. Telle est la société actuelle et telle sera l’assemblée Constituante, si aucun processus ne vient bousculer au sein du peuple lui-même les représentations sociales qui maintiennent l’organisation sociale telle qu’elle est.

    Représentativité problématique
    Mais faisons momentanément fi de ces considérations psychosociologiques, et admettons que les quelques milliers de délégués seront « représentatifs » de la société actuelle, au pourcentage près – on attendra pour savoir les critères de cette « représentativité »... Ils compteront alors, comme le pointe par exemple très pertinemment « Objectif Démocratie » sans y répondre convenablement, 7 % d’illettrés et près de 30 % ne maîtrisant pas la lecture, facteurs qui ne disqualifient certainement pas à l’exercice démocratique, mais qui rend éminemment problématique un travail constitutionnel de type parlementaire. Bien plus : la Constituante sera, à l’image du pays, profondément et irrécusablement divisée entre classes sociales, classes d’âge, affiliation idéologiques voire appartenances religieuses ou ethniques, corporations, lobbys, etc.

    Sans aucun remaniement des opinions provoqué, comme en mai 68, par la créativité collective d’un bouillonnement social de la société, d’un peuple expérimentant et mettant à l’épreuve par son action même les idées, les principes et les affiliations les plus diverses, sans l’immense effort populaire nécessaire pour sortir des impasses idéologiques en inventant des idées nouvelles et en se réappropriant les expériences du passé, les débats de l’assemblée Constituante ne pourront que s’embourber dans tous les faux clivages contemporains ou en créer de nouveaux dans lesquels la population ne se reconnaîtra pas.

    3 – Travail de la Constituante

    Mais passons outre une fois de plus : voilà nos délégués lambda assis sur leurs sièges de l’assemblée, travaillant pour le bien du peuple, mais sans aucun contrôle de celui-ci... La situation rappelle celle dénoncée : Car on retrouve ici intacte l’idée selon laquelle le pouvoir de décision repose toujours entre les mains de quelques-uns, tandis que le peuple est invité
    à perdurer dans sa passivité, selon le principe fondamental du système représentatif10.

    Des délégués incontrôlables
    Car que la population se passionne pour ces débats ou en attende patiemment des solutions à ses problèmes, elle n’a rien à en dire, ces tirés au sort étant absolument souverains de leur jugement, s’informant, délibérant et décidant en leur for intérieur. Il faut être clair : Ils ont été nommés, eux, pour élaborer une nouvelle constitution, et on ne voit pas au nom de quoi ils auraient des comptes à rendre quant à leurs choix, ni à qui, pendant leur mandat comme après. Certes, certains parlent « d’ateliers constituants locaux » composés de citoyens chargés d’épauler les délégués dans leur travail. Mais si ces délégués décident sous influence, alors ces « ateliers », qu’ils soient de gauche ou d’extrême droite, seront de bien peu de poids face aux pressions extraordinaires auxquelles seront soumis nos élus, de la part de tout ce que l’oligarchie compte de think tanks, de groupes d’intérêts, de réseaux d’influence, de lobbys plus ou moins officiels, de circuits de corruption, de pressions mafieuses, etc. C’est, très exactement, ce qu’ont vécu les Tunisiens, ou même les Français devant le spectacle régulier de l’ascension hiérarchique dans l’entreprise ou dans les institutions républicaines... À moins d’isoler totalement les délégués de toute influence, donc de les couper radicalement d’une vie sociale qui faisait d’eux autre chose que des professionnels de la politique.

    Une constitution enfin démocratique ?
    Ces quelques milliers de personnes chargées d’écrire « seules » une constitution pour la France ont été désignés parce qu’elles ne sont justement pas spécialistes de la politique. Sans aucune préparation et provenant d’un peuple vivant dans l’apathie depuis des générations, sans aucune expérience du pouvoir réellement démocratique, ni même de pratiques sociales ou politiques un tant soit peu dégagée de la mentalité oligarchique, elles auront à fixer l’organisation de la vie politique d’un pays habité par 70 millions d’habitants et comptant parmi les dix grandes puissances mondiales. Enfants de De Gaulle, de Mitterrand et de Sarkozy, on voit mal nos délégués systématiser l’amateurisme en politique, instituer des assemblées souveraines, et démanteler l’État comme organe séparé du corps social, requisit minima pour parler raisonnablement de démocratie directe.
    Il y a fort à parier que nos représentants ne façonneront qu’une constitution qui ressemblera fort à celles que nous avons connues, sans doute agrémentée de quelques organes consultatifs ou contre-pouvoirs citoyens – c’est d’ailleurs la perspective explicite d’E. Chouard lui-même11.

    4 – Résultats possibles de cette Constituante & ratification

    Mais passons là encore et imaginons qu’enfin l’assemblée soit parvenue à se mettre d’accord sur un texte, et que celui-ci soit soumis à ratification à la population par référendum. De quoi cette Constituante sans révolution peut-elle accoucher ?

    Une constitution parfaite, mais inapplicable
    Commençons par le meilleur des cas : la constitution finale pose les principes d’une véritable démocratie directe, prononçant la dissolution de tous les corps oligarchiques qui régissent le pays, des ministères aux médias en passant par les trusts, et instaurant assemblées générales, contrôle des délégations, tirage au sort, autonomies locales, tribunaux populaires, etc. Supposons que la population française l’adopte par référendum et voici donc nos 40 millions de citoyens,
    à qui l’on a demandé d’attendre patiemment depuis le début, se réveillant un beau matin, conviés par injonctions gouvernementales à intervenir dans des assemblées où ils n’ont jamais mis les pieds, à prendre en charge des tâches dont ils n’ont même jamais entendu parler, contrôlant des délégués à l’aide de dispositifs jamais expérimentés, invité à réinventer un travail qu’ils n’ont jamais osé remettre en cause, à appliquer des lois incompréhensibles, etc. sans même parler des conséquences concrètes, matérielles et économiques des choix faits par leurs délégués, si jamais ceux-ci avaient pris conscience de l’inéluctable déplétion énergétique et opté pour une décroissance...
    Évidence première : une constitution ne vaut que si elle répond, peu ou prou, aux aspirations du peuple – et une démocratie directe imposée par en haut rappellerait de bien mauvais souvenirs, celui de Khadafi et de son funeste Livre vert pour ne citer que le plus caricatural, et parmi les derniers d’une longue série. Il y aurait, bien sûr, la possibilité d’une ratification article par article. Mais en ce cas les débats, tardifs, mais passionnés, qui se dérouleront alors ne manqueront pas de pousser à la réécriture du texte final, ne serait-ce que pour lui donner une orientation cohérente et significative. Il ne serait pas étonnant qu’une majorité de la population renvoie plutôt une nouvelle Constituante au travail, et continue à vaquer à ses occupations – en espérant que tous ceux qui voient tout ce processus d’un mauvais œil depuis le début veuillent bien garder l’arme au pied.

    Une crise politique sans précédent
    Car tel est l’enjeu : si la nouvelle constitution opère un réel changement vers un partage élargi du pouvoir, il y a fort à parier que ses opposants n’en resteront pas là, et ouvriront une crise politique profonde, sinon un affrontement, que les proConstituantes cherchent justement à contourner. Un bref regard sur le déclenchement de la guerre civile espagnole à l’été 1936 montre que les puissants se laissent rarement déposséder avec le fair-play souhaité.
    Plus grave encore : cela fait des décennies que les crises multiples qui traversent nos sociétés s’amplifient et commencent à interagir dangereusement. Et cela fait des décennies que les populations demandent massivement à d’autres de les résoudre. Qu’il s’agisse du chaos économique, des tensions internationales, de la fragmentation des territoires12, d’émeutes nihilistes ou de retour aux archaïsmes religieux, le contexte inévitablement précaire dans lequel travaillera la Constituante sera extrêmement anxiogène. Ni la population, encore une fois dépossédée des moyens de s’approprier la situation, ni l’Assemblée Constituante, rivée à sa tâche, n’auront de marge de manœuvre. La magie qui nimbe aujourd’hui le terme de « démocratie » pourrait bien se dissiper au contact de réalités désagréables – sans même évoquer les « opérations Condor » que des puissances étrangères, les milieux militaires et autres « services » français pourraient bien déclencher. Avaliser la nouvelle constitution sera alors plutôt une manière de faire cesser une dangereuse instabilité. Le cas égyptien de ce mois de janvier 2014 est encore instructif de ce point de vue.

    Retour à la normale
    Mais les idéologies contemporaines n’ayant jamais été remises en causes et l’époque des « trente glorieuses » restant l’horizon implicite de tous les comportements, tout porte plutôt à croire que l’assemblée accouchera d’une constitution sans grandes ruptures avec les précédentes. Bien sûr seront insérés ici ou là des articles novateurs, contrebalançant quelques profondes régressions dont notre époque a le secret. Mais le but final, avoué ou non, n’est-il pas essentiellement la réconciliation du peuple avec lui-même et avec ses élites enfin « moralisées » ?

    --
    « Le véritable esprit de 1789 consiste à penser, non pas qu’une chose est juste parce que le peuple le veut, mais, qu’à certaines conditions, le vouloir du peuple a plus de chances qu’aucun autre vouloir d’être conforme à la justice. »
    Note sur la suppression générale des partis politiques, Simone Weil, 1940, Climats, 2006.

    On le voit, de la convocation de l’assemblée Constituante au texte final, ce protoscénario est grevé d’approximation, d’illusions et de problèmes insolubles dans le cadre dans lequel il est posé. Ces insuffisances nous semblent faire système et révéler des biais idéologiques dont il faudrait dégager la réflexion.

    LES BIAIS IDÉOLOGIQUES DE LA DÉMARCHE

    On pourrait résumer les critiques précédentes à travers trois contradictions.

    L’écriture d’une constitution n’est pas adaptée à la situation actuelle.
    La question d’une autre constitution peut être un processus invitant chacun à envisager une autre société, à partir des expériences concrètes de chacun, mais elle ne peut qu’être l’amorce d’une réflexion générale sur le monde que nous voulons, et, avant toute chose, sur le monde tel qu’il est. En désignant la constitution comme « la cause des causes » (n’ont-ils jamais entendu parler du Royaume-Uni ?), les proConstituantes relaient la mystification des Modernes qui veut que le fonctionnement d’un pays se résume à quelques pages imprimées, conjurant la réalité immaîtrisable d’une collectivité s’autodéfinissant perpétuellement dans les comportements quotidiens de tout-un-chacun13. Une constitution est le condensé d’une destinée qu’un peuple se donne, en acte, l’avenir qu’une population vit, sinon déjà, du moins en puissance. La confusion mentale actuelle, la sénilité sans fin des vieilles lunes idéologiques, les mirages consuméristes, l’interpénétration voulue de la vie avec les réseaux étatiques, la renaissance des peurs et des haines archaïques, tout cela forme une pensée éclatée très éloignée de ce que requiert un projet de société populaire et vivant. Maintenir, hic et nunc, que la priorité doit être l’écriture d’une Constitution, quelles qu’en soient les modalités, c’est le faire, inéluctablement par contumace du peuple.

    Le tirage au sort n’est pas adapté à la société telle qu’elle est. Dispositif égalitaire, le tirage au sort des délégués, plus que tout autre, sous-entend une collectivité entièrement travaillée par la perspective individuelle et collective de l’exercice du pouvoir. Alors que les proConstituantes ne l’entendent que comme un moyen de créer une représentation vraiment représentative, le tirage au sort est autant un processus de désignation qu’un moyen d’autoéducation d’un peuple : il nécessite la régularité, la rotation des mandats et la généralisation, non seulement pour être représentatif au fil du temps, mais surtout pour devenir mode de gouvernement, et culture particulière d’une société qui fait corps avec ses institutions et s’édifie par leur entremise. Sinon, il n’est que déguisement de l’autodésignation des plus aptes, paravent à l’influence déterminante de quelques « conseillers », c’est-à-dire maintien des mécanismes de domination sous couvert de nomination de « bons élus », jaillis miraculeusement d’une plèbe perpétuellement passive. La diversité de son usage dans l’histoire14, et l’intérêt que lui portent les apprentis oligarques contemporains devrait faire réfléchir15.

    Le tirage au sort pour l’écriture d’une constitution. L’importance écrasante qu’est l’écriture d’une constitution est difficilement compatible avec son écriture par quelques délégués tirés au hasard et non contrôlés. À moins de supposer, perspective cauchemardesque, une population homogène et unanime – auquel cas la Constituante est une formalité de quelques jours – la discussion des grands principes politiques et philosophiques, la décision des grandes orientations du pays, la prévision des macro-mécanismes organisant l’essentiel de la société, la mise au point des dispositifs d’exercice et de contrôle du pouvoir, tout cela ne peut qu’avoir eu lieu au sein du peuple lui-même, engageant la quasi-totalité des individus dans une confrontation tous azimuts d’opinions. Les grands clivages de celles-ci doivent alors pouvoir se retrouver dans l’organe constituant et les délégués le composant doivent pouvoir être sommés de rendre régulièrement des comptes, sans que le hasard puisse donner l’avantage aux uns ou aux autres contre l’argumentation rationnelle et la délibération collective. Lier tirage au sort et écriture d’une constitution c’est, quel que soit le contexte, livrer l’avenir d’un pays aux mains de quelques-uns, aussi bien intentionnés soient-ils.

    UNE DÉMOCRATIE DIRECTE SANS PEUPLE

    Les proconstituantes reprennent donc des éléments propres à la démocratie directe, mais sans les extirper des fondements de ce qu’on appelle la « philosophie politique » moderne, qui allie le formalisme juridique, le système représentatif et l’aphonie du peuple. Plus grave encore : ils avalisent l’amnésie du XIXe siècle et entérinent le déni du XXe, en ignorant l’histoire moderne des peuples en quête de liberté. L’image qui se dégage de tout cela est bien celle d’une révolution sans peuple, guidée pacifiquement par quelques bons élus garantis par la seule technique du tirage au sort16. C’est là la solution trouvée pour contourner deux obstacles qui se dressent inévitablement face à quiconque se réclame de l’émancipation de tous et de chacun.

    C’est d’abord l’héritage inassumable de tous les courants marxistes-léninistes du XXe siècle, qui ont noyé l’aspiration à l’autonomie dans l’autoritarisme, la logomachie et la fossilisation, rivalisant avec les barbaries17 nazies, empêchant toute réappropriation des expériences populaires d’auto-institution de la société. Mais l’oubli n’est pas le deuil, et cette occultation, on l’a vu, condamne les proconstituantes à une terrible cécité.

    C’est, ensuite, l’époque contemporaine où les tenants de la démocratie directe se trouvent face à un peuple qui n’en veut que dans la mesure où elle sera la garante de petites jouissances privées que la crise économique, le pillage de la planète et l’attrait du modèle occidental condamnent à plus ou moins long terme18. Les mouvements qui se sont produits, qu’il s’agisse des mouvements sociaux français ou des « indignés » français ou grecs, sont marqués par la réaction face à la disparition progressive d’un monde qui promettait abondance et sécurité19. Cette réaction prend parfois des formes démocratiques, mais peut aussi s’incarner – et c’est de plus en plus souvent le cas – dans des mouvements d’extrême droite, nationaliste comme en Grèce, ou religieuses comme en régions musulmanes. Face à ce fait massif, nos proConstituantes tentent de faire l’économie de ce peuple trop incertain, de la même manière qu’à l’opposé, les démagogues par vocation hallucinent une population idéalisée et sans contradictions20. Dans les deux cas, une question, primordiale à nos yeux, n’est pas posée : celle du type d’individu que forme la société, qu’elle exige pour son maintien, qu’il s’agisse de l’individu actuel, son comportement, sa mentalité, ses réflexes, ses désirs et ses représentations, ou de l’individu requis pour et par une société démocratique21.

    Finalement, on peut inscrire cette idée d’une Constituante tirée au sort dans le courant des doctrines réformistes qui émergent systématiquement en période d’oligarchie délégitimée et de risques de déclassements massifs pour les classes moyennes en plein désenchantement : il y est question, à chaque fois, d’aménager le cadre existant en empruntant froidement quelques techniques ou dispositifs démocratiques plus ou moins radicaux, pour que se dégage une élite responsable capable de remettre le pays dans le droit chemin du progrès et de maintenir le niveau de vie. Ainsi, il n’y aurait qu’a convaincre chacun de la pertinence d’une Constituante tirée au sort, la magie du dispositif fera le reste, et si débat, conflit, déchirure ou violence il y a, ce sera dans l’enceinte feutrée d’une assemblée rassemblant ce peuple miniature que l’on pourra toujours congédier si d’aventure la pièce tournait mal. De ce point de vue, il est possible de comprendre les relations baroques qu’É. Chouard entretient avec des milieux nationalistes, antisémites ou complotistes : elles relèvent sans doute moins d’une volonté confuse de renouer avec une population depuis longtemps abandonnée par la gauche et l’extrême-gauche22 ou de tendances personnelles inavouées que de l’idée que tous les clivages seront surplombés et transmués par les séances de l’Assemblée Constituante, véritable boîte noire chargée (et sans doute investie tel par la population) de résoudre par procuration les problèmes colossaux que nous posent un XXIe siècle qui ne s’annonce pas chantant.

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    « Lorsque les hommes se rassemblent constamment par petits groupes et se parlent à l’oreille, le général a perdu la confiance de l’armée »
    Sun Tzu, L’art de la guerre

    Le lecteur sera déçu : il n’y aura pas, en conclusion, de Grande Solution proposée. Non pas que la question de l’avenir souhaitée ne se poserait pas, ou que le chemin menant à des sociétés viables et vivables ne se pose pas : tout au contraire, nombre de nos écrits depuis des années insistent, et traitent, de l’importance de ces interrogations hier si décriées. C’est plutôt que les réalités contemporaines, hétérogènes, enchevêtrées, complexes et instables, ne permettent aucun raisonnement toutes choses égales par ailleurs. Notre seule certitude – qui traverse tout ce texte : la transformation de la société visant la démocratie directe ne peut être qu’une autotransformation des institutions comme de l’individu, indissolublement lié, par l’action autonome des gens, ce qui revient à dire qu’elle doit être désirée, travaillée, mûrie dans le quotidien de chacun, qu’elle exige la lente autoformation d’un peuple à travers une myriade de contre-institutions. C’est ce que montre l’histoire bien comprise de la Grèce Antique comme celle des révolutions de ces derniers siècles23, et c’est ce qui semble être le point aveugle des proconstituantes.

    Il n’y a pas de Solution. Mais il y a une foule d’expériences historiques qu’il nous est impossible d’ignorer. On peut évoquer les sections révolutionnaires de 1789 et la Commune de Paris, bien sûr, mais même si on s’en tient au XXe siècle, on peut citer les soviets russes de 1905 et 1917, les Rätes allemands de 1918-1919, les collectivités révolutionnaires de l’Espagne de 1936, les conseils d’insurgés hongrois de 195 624, les comités de quartiers de mai 68. Plus récemment, en 2011, il y a eu les comités de sécurité du soulèvement tunisien25, les assemblées générales grecques26, espagnoles et mêmes américaines27. Que nous disent ces expériences ? Que l’aspiration du peuple à l’autogouvernement part toujours de formes d’organisation élémentaires, que les gens commencent toujours par élaborer une société à leur échelle, avec leurs moyens et la réflexion pratique qui est la leur.

    Il s’agit alors, d’abord et avant tout, d’un vaste mouvement de (re) socialisation, de libération de la parole dans les espaces les plus quotidiens, la rue, le quartier, le travail, la famille. La formation spontanée de ces groupes restreints rompt avec l’ordre ancien, relations sociales, réflexes conformistes, automatismes mentaux. Elle permet de faire le point sur la situation, de discuter de la marche à suivre et d’assurer un minimum de sécurité physique et affective pour chacun. Si le mouvement s’étend et prend de l’ampleur, progressivement, la coalition de ces petits groupes en assemblées locales institue une auto-organisation qui conduit à une gestion matérielle, par les gens eux-mêmes, des lieux d’habitation, de travail et de ravitaillement. Ces assemblées deviennent alors également le lieu de la confrontation, de l’élaboration et de la diffusion des opinions de tous, de la mise au point de formes d’action visant partout la destitution des dirigeants, l’auto-organisation de la population et la protection des personnes. L’étape suivante, la révolution proprement dite, la rupture d’avec l’ordre institutionnel existant, prend des formes différentes en fonction des lieux et des époques : il s’agirait pour nous de regrouper d’abord toutes ces collectivités en assemblées communales souveraines puis de les articuler les unes aux autres à des échelles plus grandes sous forme de fédérations puis de confédérations, déposant un à un tous les pouvoirs en place et s’y substituant, selon les principes de contrôle des délégués et de rotation des tâches.
    Ce n’est qu’alors que la question d’une nouvelle constitution pourra se poser, entérinant un fonctionnement inventé, fondé, expérimenté, et compris par tous.

    Ce processus28 ne garantit certainement pas l’instauration d’une démocratie directe. Les problèmes qui surgiront face à une population s’engageant dans une telle voie sont énormes – mais ce seront les nôtres. Il dessine, selon nous, la possibilité pour le peuple de se reconstituer en tant que corps et que sujet politique, de changer ses institutions en même temps qu’il se change lui-même, autotransformation individuelle et collective sans laquelle la démocratie directe n’est qu’un vain mot.

    Collectif Lieux Communs juin 2013 - janvier 2014
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    1 On lira à ce propos l’Introduction générale dans la brochure Démocratie directe : principes, enjeux, perspectives, première partie : Contre l’oligarchie, ses fondements politiques, sociaux et idéologiques, Avril 2013, disponible sur note site : https://collectiflieuxcommuns.fr/spip/spip.php?article679

    2 cf. http://etienne.chouard.free.fr/Europe

    3 cf. Dans l’ordre http://www.le-message.org, http://projetgentilsvirus.ouvaton.org/index.php/Accueil, http://lavraiedemocratie.fr, http://objectifdemocratie.org/pages/03alhome.html, http://laConstituanteenmarche.net, http://www.la-democratie.fr, http://lescitoyensconstituants.com

    4 On lira par exemple « Objections contre une Assemblée Constituante tirée au sort »
    http://projetgentilsvirus.ouvaton.org/index.php/Affichage_Objections_contre_le_Tirage_au_Sort

    5 Un site calcule par exemple qu’il suffirait de moins d’un an et demi pour convaincre toute la population française, si chaque militant convertissait 4 personnes par mois... C’est aussi le sens de l’initiative « Gentils Virus » ainsi dénommée pour propager la bonne nouvelle, comme si devenir partisan de la démocratie directe ne demandait finalement aucune grande remise en question quant au mode de vie actuel, et pas plus de temps que celui d’une contagion.

    6 Même sans avaliser l’hystérie collective des prétendus « antifascistes » qu’unit la haine gauchiste pour les réalités populaires, il est difficile d’admettre que l’intéressé refuse explicitement de clarifier ses positions vis-à-vis de gens tels qu’Alain Soral, Robert Ménard, Yvan Blot ou encore Robert Faurisson, par exemple.

    7 cf. l’article de Hélène Bekmezian dans Le Monde du 19.11.13 (repris sur notre site : https://collectiflieuxcommuns.fr/spip/spip.php?article714), sobrement intitulé : « Le référendum d’initiative partagée, trop compliqué pour être vraiment efficace », et celui de Roseline Letteron du site Contrepoints.org dont l’intitulé est plus évocateur : « Adoption du référendum d’initiative populaire, sans initiative populaire ». La nouvelle n’a étrangement pas été relayée sur les sites en question.

    8 Voir l’inusable R. Michels Les partis politiques — Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties, (1914, Flammarion,
    1971), dont un chapitre est disponible sur notre site.

    9 On lira par exemple avec intérêt « La Cour d’assises en examen. Réflexion-témoignage d’un juré sociologue » d’André-Marcel d’Ans, paru dans la revue Droit et Société n° 54, 2003, pp. 403 – 432, consultable ici : http://www.reds.msh-paris.fr/publications/revue/pdf/ds54/ds054-07.pdf

    10 On nous pardonnera de renvoyer les proConstituantes à leur bible, Principes du gouvernement représentatif de B. Manin (1995, Flammarion 1996), qui, rappelons-le, comporte plusieurs parties, dont certaines traitent de « la marge d’indépendance des gouvernements ».

    11 « Les grands principes d’une bonne Constitution, qui prouveraient la guérison de notre démocratie », octobre 2005 – 2007, pp.
    7 sqq. consultable ici : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Bonne_Constitution_Guerison_Democratie.pdf. Ou alors, comme l’intéressé l’envisage, nos délégués n’auront pas à se « renseigner » eux-mêmes sur toutes ces questions, mais seront
    « conseillés » par « des parlementaires et ministres » (id.)... Est-ce sérieux ?

    12 On lira par exemple le très stimulant Fractures françaises de C. Guilluy (Flammarion 2010), ou encore La crise qui vient, la nouvelle fracture territoriale de L. Davezies, (Seuil 2012), qui renouvellent l’approche de la « question sociale », cantonnée depuis des décennies, et à dessein par le pouvoir, à celle des « banlieues » et des critères ethno-raciaux.

    13 Ainsi, la constitution française de 1958 ne fait qu’entériner le déclin des conflits sociaux et politiques tels qu’ils ont bouleversé le continent depuis des siècles – et certainement pas le décréter. Le baptême du feu se fera dix ans plus tard, en mai 68, dont l’échec la consacrera.

    14 On lira par exemple de Yves Sintomer, « Petite histoire du tirage au sort en politique. D’Athènes à la Révolution française », La Vie des idées, 9 avril 2012. http://www.laviedesidees.fr/Petite-histoire-du-tirage-au-sort.html

    15 Voir par exemple « Au sort, citoyens ! », article de Pierre-André Achour (ancien secrétaire régional des Verts-Lorraine, président de Forum les débats) dans Libération du 11 avril 2013 (https://collectiflieuxcommuns.fr/spip/spip.php?article691) qui laisse imaginer une dérive à la florentine, où les dispositifs égalitaires comme le tirage au sort étaient l’objet de tous les soins
    de l’oligarchie qui en tirait sa légitimité. cf. sur ce point le clan des Médicis. Comment Florence perdit ses libertés
    (1200-1500) de J. Heers (Perrin 2008).

    16 Les variantes, comme l’organisation de constituantes départementales ou même municipales, maintiennent étrangement les mêmes principes, comme si c’était précisément la délibération populaire qu’il fallait éviter.

    17 cf. « Devant l’abîme de l’anéantissement, le pas de côté des hommes modernes », de L. Leylavergne, disponible sur le site.

    18 Voir à ce propos « Keynésianisme improbable » de Guy Fargette « Le Crépuscule du XXe siècle » n° 25, décembre 2012, disponible sur le site.

    19 Sur les premiers on lira « Notes sur le mouvement social d’octobre 2010 », brochure n° 16 une lutte à la croisée des chemins, mars 2011, sur les seconds notre tract « Mouvements des “’indignés”’ : potentialités, limite, perspectives », et sur les troisièmes :
    « Enjeux politiques et anthropologiques du mouvement grec pour la démocratie directe », dans la brochure n° 18bis le mouvement grec pour la démocratie directe. Octobre 2011, textes disponibles sur notre site.

    20 C’est ainsi qu’il faut comprendre le second volet de l’entreprise anxiolytique de E. Hazan & Kamo, Premières mesures révolutionnaires (La fabrique 2013), qui fait suite à l’antidépressif L’insurrection qui vient (La fabrique 2007). On s’interrogera au passage sur l’utilisation du pseudonyme Kamo, notoirement porté par un bolchévique compagnon de Staline.

    21 Et que laisse totalement dans l’ombre la formule de J.Rancière qui définit la démocratie comme « Le gouvernement de n’importe qui » : l’individu démocratique tel qu’il est apparu dans l’histoire, et tel qu’il disparaît sous nos yeux, n’est précisément pas n’importe qui.

    22 On lira à ce sujet l’œuvre de J.-C. Michéa, et notamment Les mystères de la gauche : de l’idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu (Climats 2013), ou C. Guilluy, op.cit., et particulièrement le chapitre « La gauche française dans le ghetto ».

    23 Sur le lien entre les deux on lira, largement inspirée de C. Castoriadis, « Les anciens et les modernes », p. 41 sqq. dans l’article
    « La démocratie directe contre la “’démocratie représentative”’ » de notre brochure Démocratie directe... op. cit.

    24 Sur cet événement méconnu et recouvert par les héritiers des régimes totalitaires « de Gauche », cf. La source hongroise, de C.
    Castoriadis (1976), ainsi que Sur les conseils ouvriers de Hongrie, de H. Arendt (1958), regroupés en brochure sur notre site, rubrique « Brochures ».

    25 Voir « Retours de Tunisie », dans la brochure n° 17bis, Les soulèvements arabes face au vide occidental, L’exemple tunisien, seconde partie, mai 2011. À noter l’initiative Doustourna, « Notre constitution » (http://doustourna.org), qui visait l’établisse — ment d’une constitution à partir de délégués relayant les avis de la population rencontrée à travers une multitude d’assemblées tenues dans le pays.

    26 Voir les brochures n° 18 & 18bis, Le mouvement grec... op.

    27 On lira à ce propos de très bon article de Thomas Frank « Occuper Wall Street, un mouvement tombé amoureux de lui-même.
    Le piège d’une contestation sans revendication » (Le Monde Diplomatique janvier 2013) qui montre très bien un autre exemple de fétichisme qui vient combler un vide culturel et politique, et sans doute plus grave, une absence déréelle volonté de transformer les choses. Texte disponible sur le site.

    28 Ce thème sera largement traité dans le troisième volet (à paraître courant 2014) de notre brochure Démocratie directe : Principes, enjeux et perspectives, troisième partie : Ce que serait une société démocratique.

    • Le problème de Soral, c’est qu’il est sur un fantasme de dévoilement. Le problème c’est que son dévoilement est totalement orienté. Ce mec est totalement obsédé par l’anti-sionisme. C’est n’importe quoi. Et son propos sur les femmes, c’est fou. On s’est engueulé avec un ami qui m’est cher, Etienne Chouard, à cause de son lien vers Egalité et Réconciliation [NDLR : le site d’Alain Soral]. On a discuté avec Etienne, avec Frédéric Lordon, Bernard Friot, François Ruffin. On a essayé de dire à Etienne d’enlever ses liens vers Egalité et Réconciliation. Mais Etienne, c’est un self made man. Il n’est dans aucune organisation politique, il n’a pas de base politique et il défend la liberté d’expression comme Chomsky qui disait « les négationnistes ont le droit de s’exprimer ». Et Etienne, qui est un type gentil, c’est aberant qu’il se prenne les anti-fas sur la gueule. Mais je comprends que ça lui arrive. Etienne dit « il y a certaines choses que dit Soral que les autres ne disent pas ». Donc il pointe des trucs très particuliers. Sur la critique de l’anti-sionisme, il va chercher des israëliens de gauche, d’extrême gauche qui sont anti-sionistes, mais il met Soral. Nous, on dit « Soral n’est pas un intellectuel ! C’est un chef de parti ! Dégage Soral de ton sôte ! » et lui nous répond « Je refuse ! D’abord, je ne veux pas m’adresser qu’à la gauche mais aussi aux gens d’extrême-droite ! » En même temps, ce que fait Etienne Chouard c’est magnifique ! Ce qu’il a fait avec le traité constitutionnel de 2005, puis sur le tirage au sort, puis sur les ateliers constituants. Il fait écrire des ateliers constituants. Il dit aux gens : « Vous prenez un article de la constitution, n’importe lequel et on l’écrit ensemble ! Une constitution, ça sert à limiter les pouvoirs. » Les gens écrivent les articles de la Consitution ! Ça c’est de l’éducation populaire ! Moi je tire mon chapeau à Etienne. Pour l’instant, il se prend tous les anti-fas sur la tronche à cause de Soral. Mais Soral c’est un piège. Qu’est-ce que tu veux dire d’un piège ? Le principe même de Soral est qu’il est piégeant. Quand je tractais sur les marchés contre le traité constitutionnel européen, il y avait aussi d’autres gens qui tractaient contre : c’était les fachos. On était tous les deux pour le non, mais pas pour les mêmes raisons. Ce qui me pose un autre problème, c’est que je suis associé parfois sur certain site à Dieudonné. Je ne tape plus jamais mon nom sur Internet, ça me fait peur ! On dit « Dieudonné, Lepage, deux humoristes politiques » ! Je ne suis pas humoriste. C’est là où le système est très fort car s’il me récupère comme humoriste, c’est que je ne suis plus dangereux. Je suis un mec qui raconte une expérience dans un ministère et je trouve ça subversif. Mais si tu dis humoriste alors ça va, c’est tranquille…

      Soral, c’est très efficace, c’est flippant et le problème de l’extrême-droite c’est qu’il joue avec des arguments simples qu’on ne peut contrer qu’avec des raisonnements compliqués. C’est pour ça que l’extrême-droite y arrive. L’extrême-droite dit : « trois millions d’arabes, trois millions de chômeurs. » Si tu veux prouver que c’est faux, il faut que tu expliques le marché du travail. Pour ça, il faut faire de l’éducation populaire. Et l’éducation populaire, c’est long ! C’est long ! Donc Soral ne fait pas de l’éducation populaire mais des raccourcis.

      https://nagerentredeuxchaises.wordpress.com/2014/02/03/franck-lepage-le-pave-soral-cest-un-piege-quest-ce-

  • Loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France Les aveux de Michel Rocard
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13311-loi-du-3-janvier-1973-sur-la-banque-de-france-les-aveux-de-michel-r

    Ecoutez bien.... Je reviens dessus car c’est central en cette période pré-electrorale, vous comprendrez peut être mieux ce que j’ai voulu dire dans le dernier article sur un possible défaut sur la dette, toujours plus d’informations en bas de page dans les informations complémentaires. ; )

    Source : Planetes360.fr

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Dette publique : faut-il envisager le défaut ?

    Crashdebug.fr : Dette publique et « loi Rothschild » : la cécité volontaire des médias

    Crashdebug.fr : Dette de la France : quand Michel Rocard dévoile le pot aux roses...

    Crashdebug.fr : Les Intérêts cumulés de la dette publique

    Crashdebug.fr : La dette publique : une affaire rentable ?

    Crashdebug.fr : Debtocracy - La gouvernance par la dette (vostfr)

    Crashdebug.fr : Étienne Chouard (...)

    #En_vedette #Divers

  • Sortie de l’euro : ce que Marine Le Pen ne dit pas... (Boursorama)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13254-sortie-de-l-euro-ce-que-marine-le-pen-ne-dit-pas-boursorama

    Source : Boursorama.fr via Contributeur anonyme

    Information complémentaire :

    Crashdebug.fr : A New York, l’étonnant compagnon de voyage de Marine Le PenCrashdebug.fr : Étienne Chouard : 10 raisons de sortir de l’Union Européenne

    Crashdebug.fr : « Ce n’est pas impossible que l’on revienne au franc ! », selon François Lenglet

    Crashdebug.fr : Jean Monnet, envoyé spécial du président Roosevelt

    Crashdebug.fr : Comment un banquier de Wall Street a privé les pays européens de leur souveraineté - L’UE et les réseaux politiques et financiers de Jean Monnet (1re partie)

    Crashdebug.fr : La France vend son patrimoine à des états plus endettés...

    Crashdebug.fr : L’Union européenne était une idée AMÉRICAINE...

    Crashdebug.fr : L’Union Européenne, une Dictature démasquée... Crashdebug.fr : Le 3 (...)

    #En_vedette #Divers

  • Au Brésil, un laboratoire du « revenu universel »
    https://www.crashdebug.fr/international/13232-au-bresil-un-laboratoire-du-revenu-universel

    BRESIL :...teste le revenu universel

    = pour garder le contrôle de la population mais le pays étant en faillite, il sera réduit d’ici peu

    Contributeur anonyme

    Dans un Brésil en crise et soumis à l’austérité, une commune de la banlieue de Rio de Janeiro fait office d’exception : à Marica, le Revenu de Base Citoyen est en train d’être implanté. La mesure a pour but, à terme, d’attribuer la même somme d’argent à tous les habitants, indépendamment de leurs revenus et de leur situation familiale. Durée

    Source(s) : Boursorama.com via Contributeur anonyme

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Brésil : des renforts envoyés dans le sud-est

    Crashdebug.fr : La Gironde prête à tester le revenu universel : une première en France

    Crashdebug.fr : Etienne Chouard : « l’argent des Banque Centrales n’est (...)

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 18 janvier 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13042-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, mercredi 18 janvier, ce matin peu de titres, aussi je vous laisse découvrir les informations du jour, et j’en profite pour remercier les lecteurs qui se sont abonnés à notre service de notification de nouveaux articles.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    18.01.2017

    Perturbateurs endocriniens : la définition du Sénat diffère de celle de l’UE (Libération.fr)

    66,9 millions d’habitants en France malgré la baisse de la fécondité (Boursorama) via Contributeur anonyme

    France : un jeune homme tente de gifler l’ex Premier ministre Manuel Valls (Romandie.com)

    "Procès du processus électif représentatif", une conférence majeure d’Étienne Chouard - Paris - 9 décembre 2016 (Agoravox.fr)

    Essai clinique mortel au laboratoire Biotrial : une autre victime porte plainte (France Info.fr) (...)

    #En_vedette

  • Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter...
    https://lepressoir-info.org/spip.php?article684

    Dans le contexte électorale qui vient, ce texte me parait important à lire. Les pseudo-arguments pro-vote se multiplient. Effectivement les parties politiques et autres institutions jouent leurs légitimités. C’est pas de président, c’est de société qu’il faut changer. Ecrit pendant les élections (...) — C’est pas de président, c’est de société qu’il faut changer, Pour un boycott actif de l’élection présidentielle, Mort à la démocratie - extrait choisi, « Le vrai visage d’Etienne Chouard »

  • Jean Lassalle ou le mythe de la bonne vieille droite du terroir – Blog YY
    http://blogyy.net/2016/12/26/jean-lassalle-ou-le-mythe-de-la-bonne-vieille-droite-du-terroir

    Jean Lassalle ou le mythe de la bonne vieille droite du terroir

    par Yannis Youlountas · Publication 26/12/2016 · Mis à jour 27/12/2016

    Je ne comprends pas l’engouement subit de certains d’entre vous pour Jean Lassalle : mes potes de Groland appellent à le parrainer, des médias dit de gauche lui déroulent le tapis rouge, Pierre Carles prépare un film-portrait qui sortira en pleine campagne électorale, et l’un d’entre vous vient de me dire qu’il va rejoindre la campagne de ce saint-homme. Bon, je ne voulais pas m’en mêler, mais là je crois que ça va pas être possible.

    JEAN LASSALLE OU LE MYTHE DE LA BONNE VIEILLE DROITE DU TERROIR

    Franchement, je suis estomaqué. Savez-vous vraiment qui est Jean Lassalle, derrière le vernis de ses coups médiatiques ?

    Pro-tunnel du Somport (axe européen E7), Jean Lassalle était le bras droit du sinistre député RPR et surtout banquier Michel Inchauspé, l’un des principaux promoteurs du projet juteux de bétonnage et de goudronnage de la magnifique vallée d’Aspe et chef de file des affairistes du coin. Lassalle a longtemps été le suppléant de son mentor (1988-2002) en charge des sales besognes, avant de le remplacer à partir de 2002. Aux dires de tous, Lassalle a été l’un des pires ennemis des zadistes durant toute la période de cette lutte (qui a connu son apogée avec le grand rassemblement du 22 mai 1994, avec 8000 opposants, jusqu’à la grève de la faim des zadistes, surnommés « les indiens », dont Pétof en 2000). Lassalle n’était pas le « gentil » ou le « romantique » que certains racontent : il insultait, menaçait et lançait des anathèmes contre les zadistes de la vallée d’Aspe (dont l’abri a été incendié, durant une nuit en 1992 et dévasté à nouveau en 1993). C’était la dernière vallée vraiment sauvage des Pyrénées. Maintenant, passe à longueur de temps un armée bruyante et polluante de poids lourds (au lieu du projet de ferroutage que proposaient les opposants, puisque la ligne Pau-Saragosse existait déjà et nécessitait juste une remise en état). Bref, Lassalle a été propulsé en politique par un banquier affairiste du RPR, ses premiers faits de gloire ont été de combattre l’une des premières ZAD historiques en France, et son positionnement politique était déjà la droite et le tout productivisme.

    Bon, j’accélère.

    Pro-poulaga, Lassale a fait tout un pataquès, pour que ses gendarmes chéris ne s’éloignent pas de chez lui, en 2003.

    Militariste à fond la cocarde, il est allé jusqu’à faire des pompes devant des journalistes en octobre 2016 pour manifester son soutien aux bidasses français de retour de leurs missions chez les pauvres bazanés.

    Réactionnaire, il a voté contre le mariage pour tous, en avril 2013.

    Profondément de droite, en dépit de son étiquette centriste, il l’a encore montré en revotant Sarkozy (au terme de son mandat), au second tour de la présidentielle 2012.

    Capitaliste, évidemment, il critique la spéculation financière en mimant les slogans porteurs comme beaucoup d’autres, mais il fait l’éloge simultanément des grands capitaines d’industries, à commencer par Citroën, Renault et Peugeot (ah, la bagnole !)

    Pro-chasse, même s’il n’est pas chasseur lui-même, il s’inquiète de la situation des chasseurs et appelle notamment à les soutenir, en 2011, parce qu’ils seraient en voie de disparition.

    Anti-ours, par clientélisme, alors qu’il était président de l’organisme de tutelle, il a chapeauté le virage laxiste face aux chasseurs, abandonnant l’ourse Cannelle à des battues (tuée en novembre 2004), non content d’avoir déjà commencé à dévaster la vie sauvage de la vallée avec le tunnel, et, par la suite, il a empêché la reproduction des deux derniers ours (des mâles) en bloquant l’introduction de femelles.

    Se rapprochant, depuis trois ans, de la mouvance conspirationniste, Lassalle est un intervenant régulier du plateau de la chaîne d’extrême-droite MetaTV aux côtés de son animateur soralien Tepa, ainsi que du Cercle des Volontaires (photo) aux côtés du confusionniste Raphael Berland et de son gourou Etienne Chouard qu’on ne présente plus (Lassalle fréquente aussi d’autres courants de l’extrême-droite comme Radio Courtoisie).

    Non, franchement, votre blague, si c’en est une, est de mauvais goût. Il faudrait vite nous rassurer, dans les jours qui viennent : « mais non, on déconnait ! » Malheureusement, il semble que ce ne soit pas le cas.

    Oui, bien sûr, on le sait, on nous l’a rabâché cent fois : il a fait une grève de la faim pour « défendre l’emploi industriel » dans son bastion électoral. Un coup médiatique qui l’a fait connaître et dont beaucoup parlent encore. Oui, et alors ? Des grèves de la faim, même des jihadistes en taule en ont fait plusieurs fois. L’essentiel n’est pas là. De plus, quand cinq des opposants au tunnel ont fait une longue grève de la faim, six ans plus tôt, Lassalle n’a pas manifesté la moindre empathie ni fait le moindre geste.

    Vous qui tombez dans le panneau, vous êtes dans le mythe de la bonne vieille droite du terroir.

    Ce mythe est un leurre.

    Comme beaucoup d’autres, Jean Lassalle est un productiviste pur et dur, casseur de ZAD et de nature sauvage, formé par un banquier affairiste et député RPR, capitaliste jusqu’à l’os, démago jusqu’à la moelle, centriste donc de droite, amoureux de la police, lèche-botte des bidasses, lèche-cul des chasseurs, ramasse-crotte de la complosphère, bateleur et arriviste, baratineur avec l’accent.

    Oui, c’est vrai, il a l’accent. Et alors ? On stigmatise l’origine maintenant ? D’autant plus que c’est pas vraiment une référence : Pasqua, Baylet, Aliot, Gaudin…

    Reste le côté fils de berger, façon José Bové en somme, sauf que… c’est du côté FNSEA ! Ben oui, la FNSEA. Savez vous seulement qui est son grand ami et suppléant au parlement ? L’un des pires producteurs de malbouffe dans l’hexagone : Barthélémy Aguerre, le fameux patron de Spanghero, celui qui vous faisait bouffer des lasagnes Findus au cheval roumain :
    https://www.youtube.com/watch?v=8qL9CxrAMN4

    Longtemps après Giscard et son accordéon, Poujade et son topinambour, Pasqua et ses blagues corses, Chirac et ses vaches corréziennes… voilà que ça recommence !

    Vous qui vous bouillonnez d’excitation devant son livre de campagne : « Un berger à l’Elysée », posez-vous juste une question, une toute petite question : si Jean Lassalle se pose en berger à l’Élysée, à votre avis, dans tout ça, vous êtes qui ?

    Y.Y.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZZpNfsOQI-g

    • C’est vrai que les politiciens font de plus en plus dans le « mélange des genres » - témoignage d’un certain manque de culture historique de leur part, peut être, mais surtout d’un cynisme indubitable profitant du manque de culture politique et historique de nombre de ceux qui se battent pour un changement de société profond. Et pourtant, connaître les arnaques auxquelles se sont livrés certains politiques considérés comme de gauche, dans le passé, permettrait de tomber à nouveau dans certaines ornières et d’éviter les mauvaises surprises prévisibles (je pense aux manigances d’un Tsipras par exemple). Je me méfie de plus en plus de ceux qui prétendent « renouveler » la politique en utilisant toujours les mêmes ficelles et en pratiquant un fourre-tout idéologique trompeur. Cela ne veut pas dire non plus que je suis passéiste et que je considère qu’il n’y a pas des idées nouvelles à piocher. Loin de là ! Période difficile... bons vœux à tous quand même...

    • Pfffuiit ..après Chouard, Bricmont et tant d’autres le ’collabo’ de classe pseudo-gôchistse, Yannis Youlountas taxe à nouveau un indépendant qui avait la côte comme « conspirateur » dans la lignée des médias mainstream Etes il jaloux ce type ou quoi ?

    • Mots clés : chasse aux sorcières, maccarthysme, ennemi intérieur, nouvelle lutte des classes, état policier, disqualification avec des mots conspirationniste, complotisme comme pires délits des ennemis de l’état aux Usa et Europe chasse aux médias indépendants, alternatifs, l’Axe du Bien (Occident européen anglo-saxon) contre Axe du Mal (autres pays non aligné, insoumis, non endetté par le FMI) https://consortiumnews.com/2017/01/01/the-war-against-alternative-information/Loi votée contre la désinformation aka contre l’information alternative ou dissidente et vote contre les droits issus de l’habéa corpus et autres lois aux Usa pleins pouvoir à l’état policier : https://en.wikipedia.org/wiki/Countering_Foreign_Propaganda_and_Disinformation_Act et https://www.congress.gov/bill/114th-congress/senate-bill/2943/text en Europe une loi pour lutter contre la désinformation pro-russe alléguée, contrôlée par l’OTAN son annexe pour toute l’Europe.
      Dictature merci pour ce moment ............

  • Le Dîner du Cercle #9 – « Les élections présidentielles, en France, sont-elles démocratiques ? » – avec Lassalle, Chouard et Pascot
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12905-le-diner-du-cercle-9-les-elections-presidentielles-en-france-sont-e

    Pour cette neuvième émission du Dîner du Cercle, nous avons eu le plaisir de recevoir Jean Lassalle, député de la 4ème conscription des Pyrénées Atlantiques et candidat aux élections présidentielles de 2017, Etienne Chouard, blogueur et promoteur de l’idée d’une Constituante écrite par et pour le peuple, et Philippe Pascot, pourfendeur de la corruption de nos élus. Ensemble, nous débattons des limites de la 5ème république, et des solutions qui pourraient être mises en place dans le cadre d’une réforme (d’une révolution ?) de nos institutions politiques. Si les invités sont plutôt d’accord sur le constat, notamment sur le fait que la « démocratie représentative » ne convient pas, les avis diffèrent concernant les préconisations… De là naît le débat !

    Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous (...)

  • « Il y a une bulle boursière et le krach pourrait provenir d’une trop forte hausse des taux d’intérêts ! » selon Marc Touati sur Boursorama le 8 décembre 2012
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12793-il-y-a-une-bulle-boursiere-et-le-krach-pourrait-provenir-d-une-trop

    Haec decies repetita placebit… (Le son n’est pas terrible trouve, mais je n’y suis pour rien…)

    Amitiés,

    f.

    ’Il y a une bulle boursière et le krach... par folamour_dailymotion

    BCE, baisse de l’euro, euphorie boursière, risques politiques en zone euro : Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI, revient sur l’actualité économique. Ecorama du 8 décembre 2016 présenté par David Jacquot, sur Boursorama.com.

    Source(s) : Boursorama.com via Contributeur anonyme

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Olivier Delamarche VS Pierre Sabatier BFMBusiness 5 décembre 2016 : « Qu’attendre de la BCE après les résultats du référendum en Italie ? »

    Crashdebug.fr : Egon von Greyerz : Les banquiers centraux font jalouser Charles Ponzi et Bernard Madoff

    Crashdebug.fr : Etienne Chouard : « (...)

    #En_vedette #Divers

  • Olivier Delamarche VS Pierre Sabatier BFMBusiness 5 décembre 2016 : « Qu’attendre de la BCE après les résultats du référendum en Italie ? »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12771-olivier-delamarche-vs-pierre-sabatier-bfmbusiness-5-decembre-2016-q

    Le face à face a opposé Olivier Delamarche, associé et gérant chez Platinium Gestion, et Pierre Sabatier, président de Prime View. - Intégrale Placements, du lundi 5 décembre 2016, présenté par Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur, sur BFM Business.

    (1/2) : Référendum italien : quels impacts sur les marchés ?

    (2/2) : Qu’attendre de la BCE après les résultats du référendum en Italie ?

    Source : Bfmbusiness.bfmtv.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Egon von Greyerz : Les banquiers centraux font jalouser Charles Ponzi et Bernard Madoff

    Crashdebug.fr : Etienne Chouard : « l’argent des Banque Centrales n’est donné qu’aux malfrats »

    Crashdebug.fr : L’histoire de John Law (Pierre Jovanovic)

    #En_vedette #Divers

  • FSL 56 : Plutôt Chouard que la CGT chômeurs
    http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.fr/2016/11/fsl-56-plutot-chouard-que-la-cgt.html

    Invités par le #Forum_Social_Local_du_Morbihan (FSL 56), nous nous sommes rendus jeudi 3 novembre à la réunion de préparation du forum social local de Séné de janvier 2017. Nous y avions participé en 2008, et nous souhaitions y participer en 2017.
    Après un tour de table et la présentation des différents participants, nous nous sommes vus spécifier que notre présence était indésirable et que nous avions été exclus de cet organisation lors d’une réunion précédente auquelle nous n’avons pas assisté, et que cette décision avait été prise au consensus (nous n’étions pas au courant, et nous étions surpris car nous avions reçu une invitation par mail à participer à la réunion du 3 novembre 2016).
    Manifestement les organisateurs du FSL 56 n’ont pas du tout apprécié que lors du FSL 2016, nous, tout comme le groupe libertaire Lochu, ayons demandé jusqu’au bout le retrait du film « Demokratia », qui fait la promotion d’Etienne Chouard. Nous avons, en effet, en janvier 2016, contacté les membres du FSL 56 par mail et par téléphone à de nombreuses reprises, sans succès. Faute d’avoir fait entendre raison aux organisateurs, nous nous sommes rendu sur place le 30 janvier 2016 pour tenter jusqu’au bout de faire annuler la projection du film. Nous y avons diffusé un tract et provoqué le débat.

    Mais qui est #Etienne_Chouard ? Cet homme est-il vraiment dangereux ?
    http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.fr/2016/11/fsl-56-plutot-chouard-que-la-cgt.html
    #CGT_chômeurs.ses_rebelles_morbihan

    • Pure affabulation sur Chouard..Victime de son succès il n’ a jamais été ni fasciste ni extrêmiste negationniste, antisémite. C’est un coup de la bande au trublion de ConspiracyWatch Rudy Reichstadt : http://www.conspiracywatch.info/tags Balme Denis Robert http://www.conspiracywatch.info/tags/denis+robert/:%C3%A9tienne%20chouard Comme Thomas Huchon, Tristan M. France qui voient des complotistes partout sauf chez lui car il fréquente BHL et « la règle du jeu » Ce sont des néoconservateurs à la française issus du Cercle de l’Oratoire, même les soit disant « antifas » ou anars sont des faux : https://anticons.wordpress.com/2014/03/20/indymedia-paris-et-les-antifas-soumis-au-detecteur-de-mensonge
      https://anticons.wordpress.com/2016/11/12/thomas-huchon-le-nouveau-prepose-en-charge-du-catechisme-detat Anthony Sutton et ses livres sont vendu à la FNAC et l’accusation d’antisémitisme est fausse mais sert les intérêts d’un petit pays ...

    • Je ne connais pas ce monsieur Chouard @elihanah j’ai collé ce poste en souvenir d’une rencontre avec Charlie Bauer et sa compagne à ce même forum social local de Séné il y a quelques années. J’ai plus d’affinités avec la CGT-chômeurs56 et le groupe lochu qu’avec les conspi dont je n’ai strictement rien à branler.
      En survolant tes liens je tombe la-dessus « La synarchie »
      – « quoi est-ce donc ?? »

      La synarchie. En 1941, la France entière découvre ce mot. Les services secrets de l’Abwehr, ceux de Vichy et les conseillers de l’ambassadeur des Etats-Unis s’agitent. On parle d’un complot aux ramifications multiples qui tiendrait dans sa main les dirigeants de France - à commencer par Darlan et Pétain. Or, fait étrange, ces extrapolations ne cessent pas après la guerre. La synarchie est accusée d’avoir infiltré la Résistance, de s’être installée aux commandes de l’Etat via quelques « technocrates » bien choisis, d’être devenue l’âme de ces grandes organisations mondialistes que sont la Trilatérale ou le sommet de Davos. On lui attribue même l’exploit, en 1976, d’avoir fait élire Jimmy Carter à la présidence des Etats-Unis. L’étude des milliers de pages d’archives consacrées à ce sujet montre qu’il faut remonter à la fin du XIXe siècle et dans l’univers des sciences occultes pour voir émerger le fantasme d’une société secrète qui dominerait le monde. Argent, pouvoir et politique : tous les ingrédients sont réunis pour que se noue le mythe d’un complot permanent menaçant la France et l’Occident. C’est la fabrication, les ressorts et les implications de ce mythe qui sont ici analysés pour la première fois.

      et la dernière en ce qui me concerne

      http://www.conspiracywatch.info/search/Etienne+Chouard

    • On pensait que la priorité était de recentrer l’école sur les apprentissages fondamentaux, de délivrer un enseignement de qualité afin de promouvoir l’égalité des chances. Mauvaise pioche ! La priorité, c’est de pourfendre les “conspis”. Une prose interminable est déversée sur les messageries des enseignants, depuis des mois, pour les convaincre de cette nouvelle urgence.

      Pourquoi un tel acharnement ? La réponse est fournie par un dossier publié le 3 novembre par le site mediaeducation.fr. Dans ce dossier revêtu de l’imprimatur officiel, on apprend que les “pouvoirs publics” se sont émus, « après les attentats de l’année 2015 », de la prolifération des « théories complotistes ». Il paraît même qu’on a diffusé sur la toile « des scénarios peu soucieux des faits ». Bigre. On comprend mieux.

      Des idioties notoires

      Dans cette prose, on trouve surtout de creuses généralités sur la nécessité de « déconstruire les #théories_complotistes » et de « prendre du recul à l’égard de la #complosphère ». Puis, en guise d’exemples, on trouve deux références précises. D’abord, la fable des “Illuminati”. Et pratiquement à égalité, celle des “reptiliens”. Bref, des idioties notoires, des sornettes pour ados “new age” passablement décérébrés, mais pas de quoi fouetter un chat. Au vu de ces exemples, on se demande pourquoi le gouvernement déploie autant d’énergie.

      C’est là que les choses deviennent intéressantes. Bien sûr, la mention des attentats de 2015 nous avait déjà mis la puce à l’oreille. Mais en poursuivant la lecture de ce dossier, on découvre le pot aux roses. À côté des #Illuminati et des reptiliens, une troisième théorie jugée “complotiste” est citée, habilement, à la fin du texte. On y lit ceci : « 66 % des sondés estiment toujours que l’on nous a caché des choses sur les attentats de New-York. »

      Horreur ! Les deux tiers des Américains ne croient pas à la version officielle du 9/11. Ils pensent que leurs dirigeants ne leur disent pas la vérité. Le scepticisme sur la responsabilité des attentats, le voilà ramené, par les bouffons de l’anticomplotisme, au niveau de la croyance débile aux reptiliens.

      Les larbins de l’oligarchie

      L’esprit critique est aligné, par ces imposteurs, sur une fable grotesque. Le Congrès américain vient de voter une loi autorisant les familles des victimes du 9/11 à poursuivre en justice l’État saoudien. Il faut croire qu’il n’a pas consulté les petits génies qui traquent les “conspis” pendant que M. Valls livre des armes aux sponsors du terrorisme.

      Soyons clairs. Le “conspirationnisme” n’existe pas, c’est une farce, une supercherie monumentale. C’est une ruse servant à discréditer par amalgame le discours critique sur les relations internationales. C’est un moyen d’intimidation qui vise à tétaniser l’opinion en lui faisant croire qu’il y a des idées qui sentent le soufre et qu’il faut disqualifier avant tout examen.

      Car ces idées dérangent, elles échappent à l’emprise de l’oligarchie dont les #anticonspis sont les larbins. L’anticomplotisme est le nouvel instrument de la doxa impérialiste, et le cache-sexe de la #nullité_intellectuelle des nouveaux censeurs.
      Bruno Guigue (08/11/2016)

      http://yetiblog.org/index.php?post/2061
      http://mediaeducation.fr/aborder-les-complots-des-pedagogies-anticonspis
      @elihanah #France_Inter « La radio qui n’a rien entre les oreilles » http://www.conspiracywatch.info/La-fabrique-des-Illuminati-France-Inter_a1559.html
      #jean_lebrun

    • http://i0.wp.com/confusionnisme.info/wp-content/uploads/2016/01/chouardsoral2.jpg?resize=672%2C372

      Fin janvier, un Forum social local (FSL) doit se tenir à Séné dans le Morbihan. Problème : un film faisant l’apologie d’Etienne Chouard est au programme. Des militants anarchistes ont protesté, et se voyant opposer une fin de non-recevoir, se sont retirés de l’initiative, sans résultat. Qu’en pensent les autres membres du collectif organisateur, parmi lesquels nombre d’associations et partis politiques, et leurs instances nationales

      http://confusionnisme.info/2016/01/19/la-gauche-du-morbihan-va-faire-de-la-pub-pour-etienne-chouard/#fn1-7760
      #FSL_56

    • Je pense que les peuples ont raison de ne pas croire en leurs gouvernements. Vous y croyez vous à l’inversion de la courbe du chômage ? Vous croyez que François Hollande va en Afrique pour rétablir la paix entre tribus ? Moi pas je ne les crois pas une seconde sorry. Quand à celui qui tient le site conspiracy Watch il s’inspire de Taguieff un suprémaciste israelien encore plus facho que ceux qu’il accuse. En quoi Chouard est il fasciste ? Est ce lui qui bombarde des pays ? Qui contribue a la crise ? Est ce lui qui détruit les usines ou les délocalise ? Franchement ils ont fabriqué des épouvantails en la personne de Chouard, voir de cet écrivain peu fructueux de Soral, du comique dieudonné qui a eu le malheur de déplaire à BHL qui lui est Dangereux et a demandé les bombardements sur plusieurs pays. Un appel a la guerre est un crime contre la paix selon Nuremberg . Ce site de délation confusionnisme lui aussi est bien confus avec ces amalgames foireux et appels à la censure de toute personne dissidente.

  • La minute de Delamarche Intégrale Placement 26 septembre 2016 : « Aujourd’hui la banque centrale ne fait rien et n’a jamais rien fait »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12407-la-minute-de-delamarche-integrale-placement-26-septembre-2016-aujou

    Allo ??? Il y a quelqu’un derrière l’écran ????? (Informations complémentaires en bas d’article)

    La minute de Delamarche - ’Aujourd’hui la... par folamour_dailymotion

    Source : Bfmbusiness.bfmtv.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Egon von Greyerz : Les banquiers centraux font jalouser Charles Ponzi et Bernard Madoff

    Crashdebug.fr : Mais où sont passés les centaines de milliards d’euros imprimés par la BCE ?

    Crashdebug.fr : Etienne Chouard : « l’argent des Banque Centrales n’est donné qu’aux malfrats »

    Crashdebug.fr : Olivier Delamarche VS Patrice Gautry BFMTV Intégrale Placement 5 août 2016 : « Comment les marchés appréhendent-ils les prochaines élections en Europe et aux Etats-Unis ? »

    Crashdebug.fr : L’inflation des prix alimentaires et énergétiques « mange » peu (...)

    #En_vedette #Divers

  • Bordeaux : Le FNJ chassé de la #Nuit_Debout
    http://lahorde.samizdat.net/2016/04/26/bordeaux-le-fnj-chasse-de-la-nuit-debout

    Lu sur le Pavé brûlant : Mercredi 20 avril, sur les coups de 20h30, le rassemblement bordelais de la nuit debout a reçu la visite surprise de Jordan Sztang, président du “Cercle Charles Péguy”, antenne du FNJ (Front National de la Jeunesse) à Sciences Po Bordeaux, accompagné d’un certain “Pascal Sanchez”. Se pensant certainement camouflé par la [&hellip

    #Extrême_droite_institutionnelle #Front_National

    • Il est également inquiétant de noter que le Front National n’est pas le seul élément réactionnaire à participer à ces rassemblements, et qu’on peut également y subir la propagande nauséabonde des Chouard, Rabhi, ou la présence d’acolytes du confusionniste Sylvain Baron. Et il est encore plus inquiétant de voir certain.e.s participant.e.s au rassemblement prendre la défense de tel.le.s énergumènes et s’opposer à leur exclusion, au motif d’une prétendue liberté totale d’expression.

      C’est pourquoi il est essentiel d’affirmer que les Nuits Debout doivent être des espaces de construction des luttes émancipatrices, et pas simplement des assemblées de libre expression ; que les chantres du capitalisme réactionnaire et de la xénophobie comme le FN et tant d’autres n’y ont aucune place.

    • @Gastlag, merci pour tout le travail d’information accompli sur les Nuits Debout ainsi que pour la critique constructive du site d’Ornella Guyet pour lequel on m’avait déjà mise en garde.
      J’ai un peu de mal à comprendre que La Horde puisse mettre au même niveau Etienne Chouard et Pierre Rabhi en participant également à la confusion.
      Je ne pense pas qu’on puisse qualifier Pierre Rabhi, ce partisan de la sobriété heureuse, d’élément réactionnaire. La Horde semble partager bien des points de vue d’Ornella.
      Cordialement

    • @marielle Merci ! Ça me fait plaisir que ce travail est utile à d’autres :-)

      Personne n’est pur. Il n’existe pas de pensée parfaite. La critique ne connaît de limites.

      Du coup il est important de savoir prendre ce qui nous intéresse dans les débats, les réalisations mais aussi de rejeter ce dont on ne veut pas, ce qui nous révulse.

      Je connais mal Pierre Rabhi, mais les critiques que j’ai lu me semblent fondées. Après je ne doute pas non plus du fait qu’il a apporté des choses intéressantes.

      O. Guyet semble, malheureusement, s’embourber dans des sables mouvants alors que, elle aussi, elle apporte des éléments intéressants et fait un travail non-négligeable.

  • Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout | Les Enragés
    http://www.lesenrages.antifa-net.fr/ruffin-et-lordon-une-nuit-a-dormir-debout


    Sans déconner, on commence à se demander qui joue vraiment le #confusionnisme, parce là, niveau mauvaise foi et amalgames, ça y va gaiment.

    Nous pourrions ajouter que la Révolution s’éloigne à chaque fois que des Lordon et des Ruffin la convoquent, la surjouent pour mieux la conjurer. Car ce » mouvement « , tranchant avec la vivacité et la rage du mouvement social, le vrai, provient en réalité d’un nuage idéologique à la fois vaste et très cohérent, porté par un ensemble social, somme toute, plutôt homogène, nous le verrons en détail plus bas.

    Qui sont ses promoteurs les plus actifs ? Le plus souvent des gens qui se situent avant tout en défense de quelque chose, des nationalistes de gauche et de droite, des professionnels du militantisme, des champions de la récupération, des moines de la confusion et des fascistes.

    Une poignée qui finalement, tente d’entrevoir une passivité chez quelques uns pour mieux la justifier chez eux en se jetant à corps perdu dans une mystique constitutionnaliste qui, non contente de ne rien solutionner, n’est en aucun cas à l’ordre du jour, même si l’idée n’est pas nouvelle…

    Le procès contre #Lordon est inique et essentialiste : Lordon est un bourgeois, il ne peut donc pas être sincère. À ce compte-là, Jaurès non plus !
    Et en passant, on me pique ma photo de Lordon en violant même la licence creative commons…

    Frédéric Lordon ou la virtuosité bavarde d’un social-chauvin


    De son côté, Frédéric Lordon, qui vit dans un confortable appartement emmitouflé dans l’une des villes les plus riches de France, est tout sauf un prolo. Voici son CV, tel que décrit par deux médias :
    France Tv Info :

    En 1962, rien ne prédestine Frédéric Lordon à la lutte des classes. Né dans une famille bourgeoise de l’Ouest parisien, son père, de droite, est dirigeant d’entreprise et sa mère femme au foyer. En 1985, il sort ingénieur de la prestigieuse Ecole nationale des Ponts et chaussées avant de poursuivre à l’Institut supérieur des affaires, devenu depuis un MBA (Master of business administration) à HEC.
     » C’était au milieu des années 1980. J’avais fort intention de devenir un ‘winner’ et de gagner plein d’argent. « 
    Frédéric Lordon, France Culture

    Ben ouais, les gars, moi aussi dans les années 80, je vivais dans une société d’hypercompétition dédiée au dieu argent et je croyais que c’était la vie et je voulais être Working Girl , ce genre de trucs.
    Heureusement, j’ai grandi, j’ai évolué, j’ai appris et ma vision du monde a drastiquement changé.
    Même s’il est vrai que le chômage m’y a beaucoup aidée. Sinon, sans accident de parcours, comme la majorité des gens, j’y croirais encore à la consommation heureuse et au travail qui épanouit !

  • Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout - 23 avril 2016
    http://confusionnisme.info/2016/04/23/ruffin-et-lordon-une-nuit-a-dormir-debout

    Nuit Debout nous donne l’occasion de publier, en partenariat avec plusieurs autres groupes et sites antifascistes, un dossier qui se veut aussi exhaustif que possible sur la galaxie citoyenniste, ses réseaux et ses errements idéologiques. Vous trouverez ci-dessous son sommaire avec des liens cliquables afin de naviguer à l’intérieur aussi aisément que possible. Fruit d’un travail intense qui nous a occupés depuis un mois, nous tenons à remercier tous les camarades qui nous ont aidé à réunir la documentation nécessaire. Bonne lecture !

    Au sommaire de ce dossier :

    Introduction

    La Genèse : une opération d’auto-promotion initiée par François Ruffin et Frédéric Lordon

    Fakir ou le journal de bord d’un réac
    Frédéric Lordon ou la virtuosité bavarde d’un social-chauvin
    > « Le protectionnisme, ça nous fait gerber »

    Ressorts et fonctionnement de la mobilisation

    Une mobilisation 2.0 ?
    Le mythe de la démocratie directe
    Le rapport aux flics

    Stands, commissions et projections

    Les Citoyens constituants, ambassadeurs d’Etienne Chouard
    L’arnaque du tirage au sort chouardien
    Le Parti du Vote blanc
    Demain
    La commission SDF

    Webmasters, vidéastes, artistes et activistes maison

    Xavier Renou
    Benjamin Ball
    Julien Bayou
    Un imaginaire graphique peu original

    Les médias qui soutiennent Nuit Debout

    Judith Bernard
    Acrimed
    Pierre Carles
    Frustration/Ballast/Le Comptoir/Limite
    > Ballast
    > Frustration
    > Limite
    > Jean-Claude Michéa
    Usul ou le dandysme du crotskisme

    Illusions citoyennistes

    Friot ou le projet illuminé d’une crapule stalinienne
    L’arnaque du revenu de base, une autre idéologie du travail
    Monnaies locales : « Argent trop cher, la vie n’a pas de prix »
    Franck Lepage, le rééducateur citoyenniste populaire
    Petit aparté…
    David Graeber, le messie anti-dette à la diète
    Jean-Luc Mélenchon
    Gérard Filoche
    L’oligarchie et ses dérivés
    > Le couple Pinçon-Charlot
    > Hervé Kempf
    > A l’extrême droite
    > 1% vs 99%

    Les multiculturalistes et les fans de Dieudonné

    Indigènes, Europalestine & co
    Jean-Pierre Garnier, l’ami dieudonniste de François Ruffin
    Une banderole contre les « banksters »
    Les soraliens et autres « dissidents »
    > Fakir, plus dissident que les « dissidents »

    Et ailleurs qu’à Paris ?

    Conclusion : peut-on en tirer quelque chose ?

    • C’est ça @val_k t’as quand même des vrais arguments anarchistes, anti-autoritaires, anti-sexistes, etc. Et mélangé à tout ça t’as 400 fois le mot « confusionniste » accolé à 400 personnes différentes (avec le même mot, le même qualificatif du coup), et fort souvent sans argument cette fois. Bref, il existe d’autres critiques anarchistes moins… confuses. :)

    • Je reproduis un fil FB passionné mais intéressant (puisque certains d’entre vous ont supprimé leur profil FB... :)

      Coco Billard
      21 h ·

      Ornella ou l’ultime délire complotiste. Tout le monde est de mèche : Rahbi avec le NPA, Filoche avec Dieudonné, Lordon avec le PIR et les "racialistes", Les Pinçons Charlot en fascistes antisémites complotant avec Benjamin Ball, Pierre Carles et Soral en embuscade avec le Diplo, Acrimed et "Salingue son aile droitière " conspirant avec Finkelkraut, Ugo Palheta et Julien Brygo ….

      (Dommage qu’il manque les extra-terrestres, Hitler et Elvis sinon la boucle était bouclée)

      Isidore Abraham Ducasse Et Lundi AM le célèbre blogue pro flics Et les jeux de mots des affiches qui sont un complot destiné à affadir les mots d’ordre en les lissant ...wtf

      Elisée Reclus Pas mal d antifa du net se trouvent des ennemis partout. Y a des sites qui classent reporterre comme conspirationnistes. ...

      Coco Billard Ornella il y a 10 ans elle faisait rire tout le monde sur les forums dans le genre grande complotiste paranoiaque… mais là elle est prise au sérieux et c’est inquietant… Il faut dire qu’elle mélange des élements vrais (incrust de Ball, flirt soralien ...Voir plus

      François Atreyu Acrimed c’est soralien parce que ça tape sur BHL. Au risque de faire du Ornella, la démonstration fait beaucoup penser aux démonstrations soraliennes

      Isidore Abraham Ducasse Dixit Ornella ex membre d’Acrimed d’ailleurs. Ex diplo aussi

      François Atreyu Même démonstration que là (au risque là aussi d’être "confusionniste" en partageant cette vidéo https://m.youtube.com/watch?v=-A8RGnC2fWo
      Le Petit Soral Illustré avec Parano Magazine
      youtube.com

      Romain Zambon C’est vrai on nage en plein délire ! Toute la gauche radicale y passe . Si ça c’est pas de la théorie du complot ... Par ailleurs la figure tutélaire de ce site aurait bien besoin de quelques séances chez le psy.

      Euryale Youreal merde la je crois que ça va trop loin . C’est con ils se décrédibilisent là sur ce coup et ça tient plus de la confusion mentale. On dirait le verbiage de l’extrême droite .

      Coco Billard "Certains camarades (…) gâchent le très utile travail d’enquête qu’ils accomplissent par ailleurs par une hargne à dénoncer comme confusionniste ou fasciste tout ce qui, à gauche, n’épouse pas tout à fait leurs conceptions quant à l’Etat ou à la nation, quitte à user d’amalgames, de soupçon par chaîne, d’accusations en contamination par capillarité, pour étayer leurs jugements a priori. C’est le cas par exemple d’Ornella Guyet et de son site confusionnisme.info. Parmi les têtes de turcs de ce site, le politicien Jean-Luc Mélenchon (ainsi que d’autres dirigeant-e-s du PG), l’économiste Frédéric Lordon, les journaux Fakir ou Reporterre…
      Par exemple, dans la rubrique « les figures de la confusion », on peut trouver en date du 17 septembre 2015 une « brève » ironisant sur une phrase dans laquelle l’ex-candidat du FdG à la présidentielle accuse le gouvernement allemand (de droite) de vouloir « punir les Etats européens qui ne se plient pas à ses exigences », ceci « après avoir transformé la Grèce en protectorat ». Sur un ton faussement naïf digne du style du Canard enchaîné, mais l’humour en moins, Ornella Guyet se demande si Mélenchon inclut dans sa liste les Etats « qui mènent des politiques directement inspirés [sic] de l’extrême-droite comme celui de Viktor Orban en Hongrie ». Ainsi, un internaute désireux de se documenter sur le confusionnisme apprendra, grâce à Ornella Guyet, que Mélenchon, « figure de la confusion » pourrait bien, alors qu’il est classé à gauche dans le paysage politique, être un défenseur de l’extrême-droite à la sauce Viktor Orban. Or, si quelque chose apporte de la confusion dans cet exemple, c’est bien la présentation malveillante et diffamatoire d’Ornella Guyet. Il y a là un sérieux problème de méthode. En effet, quoi qu’on pense des prises de position de Mélenchon, ce qu’il dit ne défend en rien le régime d’Orban. (…) Bref, Ornella Guyet opère une confusion entre son point de vue hostile à Mélenchon (hostilité légitime mais dont on ne saura pas explicitement sur quelle opposition politique elle repose, Ornella Guyet se gardant bien d’exposer sa propre analyse de la situation européenne) et le travail d’enquête qu’elle mène à juste titre sur les milieux confusionnistes (nous n’avons par exemple rien à redire sur le dossier bien documenté qu’elle a constitué sur l’Agence Info Libre)."http://observatoiredesreseaux.info/.../la-confusion......

      Lucie Lowet Ce qui m’agace le plus, c’est qu’en fin de compte, on en arrive au même résultat qu’avec les complotistes : si tout le monde est pourri, alors à quoi bon faire quoique ce soit ? C’est quand même hyper démobilisant comme dossier. La quête de pureté à ce point me fait flipper.

      Lucie Lowet Ouais bah chuis allée au bout. Si certains contenus semblent intéressants, des contresens ou erreurs manifestes m’empêchent d’y accorder du crédit. Je vais pas m’embarquer sur une recension (mince) des perles, mais j’avoue qu’ils m’ont complètement per...Voir plus

      Fouad Harjane J’hallucine ! Faut arrêter la drogue ou postuler comme scénariste chez Canal +. Faites gaffe, Xavier Mathieu, acteur de la série Baron Noir, prépare un complot avec Bolloré, diffuseur de la série et probablement producteur, patron de la chaîne cryptée. L’ex syndicaliste aurait été vu en compagnie de Bolloré dans le hall des locaux de C+....
      h
      Frédéric Charbonnier
      Frédéric Charbonnier Déjà pour qualifier la revue Ballast d’anarcho-nationaliste faut déjà avoir un pied dans l’erreur. Mettre des adjectifs accolés aux noms de journeaux comme si l:on était soi-même une référence en te balançant 40 pages de liens plutôt que de developper ...Voir plus

      Coco Billard C’est pas les enragés mais juste Ornelle Guyet : toujours elle et ses mêmes obsessions, ça fait des années qu’elle répète le meme article, qu’elle tourne en boucle en s’obsédant sur les memes personnes… rien de nouveau malheureusement

      Frédéric Charbonnier oui pardon j’ai ecrit les enragés sans le vouloir...

    • Ornella Guyet est donc une opportuniste inféodée au système néocolonialiste et ultra-libéral. Ornella Guyet se prétend « de gauche » mais son travail prouve le contraire. Elle vise à discréditer tant les écologistes que les partis de gauche.

      La calomnie fonctionne, même quand elle se base sur du faux.

    • Ce qui est hallucinant, mais peut-être pas très étonnant, c’est la hargne avec laquelle les professionnels du militantisme (d’extrême gauche/anar) crachent sur nuit debout sans jamais y avoir mis les pieds, à la manière d’un syndicaliste bureaucrate dépassé par sa base. J’ai été frappé, la première fois que j’ai assisté à une des ces nuits debout dans ma ville, de ne pas voir un seul militant habituel « organisé » (que ce soit du NPA, AL ou autres syndicalistes bien en vue). Donc forcément, on a ces gens qui se réunissent et qui ont une culture politique relativement faible et après on les accuse de ne pas défendre les idées qui circulent au sein des partis trotskistes ou autres orgas anars, on les accuse de subir des tentatives de noyautage par des groupuscules confusionnistes voire d’extrême droite etc. Tout cela est effectivement plus que #dommage, car les gens qui devraient participer à ce mouvement préfèrent le mépriser plutôt que le faire grandir... Concernant Ornella Guyet (que j’ai quelques fois croisé dans mes années de militantisme étudiant et déjà je la trouvais obsédé par certaines questions sans être bien pertinente) et l’article d’anticons, je les trouve finalement tous les deux assez ridicules dans leur façon de se focaliser sur des trucs finalement peu importants (Chouard n’attire pas des millions de gens aux dernières nouvelles).

    • On parle d’absence de convergence, alors qu’elle est là, sous nos yeux. Les militants passent, les non-militants les rencontrent et réciproquement. Le « meltingpot » est là, et on feint tous de croire que rien ne se passe.
      Les contacts se créent, la politisation des esprits est en quelque sorte de retour. Ou en tout les cas, je crois que s’il ne reste que cela, le retour d’une conscience politique, quelque qu’elle soit, ce serait déjà énorme.

    • Mais les orgas n’ont pas à arrêter tout pour se mettre derrière la bannière Nuit debout.

      Non évidemment, ce n’était pas le sens de mon message, et puis les choses ont l’air différentes d’une ville à l’autre (dans un sens tant mieux), ce que je veux dire c’est qu’il se passe quelque chose et que des gens qui devraient en être heureux (même en y mettant tous les bémols qu’on veut) préfèrent propager des articles comme celui d’Ornella Guyet et se focaliser sur certains aspects au lieu de voir la potentielle dynamique à l’œuvre (je dis bien potentielle, je ne suis pas naïf, peut-être que cela ne donnera rien ou accouchera juste d’un parti politique de plus). Ceci étant, on avait déjà eu le même genre de réactions avec les indignés, alors ça ne devrait peut-être pas me surprendre...

  • NuitDebout.fr et les comptes Facebook et Twitter ont été ouvert dès le 1er jour de "NuitDebout - ConvergenceDesLuttes" par l’entreprise Raiz dont les propriétaires sont Baki Youssoufou et Noémie Tolédano alors qu’ils ne sont pas à l’origine de ce mouvement social - ce détournement c’est le #RaizGate. Actuellement ils agissent à travers la commission communication et le "média center" de Nuit Debout.

    https://twitter.com/achabus/status/721719603332833281

    Proche de ces deux acteurs on trouve Benjamin Ball, présent à NuitDebout Paris, il semble coutumier du détournement à des fins politiques et commerciales de (petites) luttes sociales et politiques - notamment en achetant des noms de domaines pour squatter la communication. Avec Baki Youssoufou, il dirige l’entreprise de pétition WeSignIt. Et ils utilisent nuitdebout.fr pour mettre en avant leurs pétitions.

    Voir ci-dessous le business des pétitions : http://seenthis.net/messages/481963#message482292

    En même temps que ces personnes organisées, professionnelles de la politique, ont pris la mains elles ne cessent de diffuser un discours citoyenniste, mise en avant des "citoyens inorganisés" contre les "corps intermédiaires" tels les syndicats. Dans le même mouvement ils souhaitent que "tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite" alors que l’extrême droite essaye justement de noyauter en sous-marin Nuit Debout.

    Voir la prise de Parole de Benjamin Ball (sans qu’il ne se présente) à la bourse du travail le mercredi 20 avril http://seenthis.net/messages/481963#message482333

    Le dossier est lourd et long, il porte sur plusieurs années. Baki Youssoufou et Benjamin Ball semblent en contact depuis 2011.

    https://www.youtube.com/watch?v=TkMU3CTnR1U

    Voir sur le début de l’affaire :

    https://twitter.com/bakiyoussoufou/status/716522622331256832
    https://twitter.com/Geekenvrac/status/716522839256522752

    Suite à la prise de parole en AG visible ci-desssus, la réaction initiale de Baki Youssoufou et Benjamin Ball a été très partiale :

    Voir ci-dessous pour les début de Nuit Debout - Convergence Des Luttes (avant d’être détourné par Youssoufou et Ball) http://seenthis.net/messages/481963#message482071

    Le RaizGate semble s’accompagner d’une série de thématiques mineurs mais fortement soutenues par des mouvements plus ou moins formels et plus ou moins proche du (petit) patronat ou de la bourgeoisie : Crypto monnaie type Bitcoin, Revenu de Base, Démocratie liquide, primaire ouverte et vote par Internet.

    Derrière le RaizGate on retrouve aussi plusieurs personnes proches d’Étienne Chouard (d’ailleurs les Citoyens Constituants sont présents sur place depuis plusieurs jours), de Nouvelle Donne, de la Boîte militante (Dirigée par Xavier Renou, elle gère TV-Debout http://www.alterjt.tv Benjamin Ball en est salarié), de la https://laprimaire.org, du Parti Socialiste, de la CFDT et d’une partie de la French Tech. En particulier :

    Benjamin Ball, Baki Youssoufou, Noémie Tolédano, Joseph Boussion, Benoît Thieulin, Henri Lastenousec.

    Depuis quelques jours une série d’article traite de ces problèmes liés à la gestion de la communication. Mais tous semblent n’avoir rencontré que les membres de Raiz (Baki Youssoufou, Noémie Tolédano) et de WeSignIt (Benjamin Ball) et quelques participants anonymes du "média center". -> voir plus bas.

    Bizarrement cet assemblage étonnant de personnalités, positionnement politique et sources de financement dans une stratégie de récupération d’un mouvement social fait écho aux révolution colorées - ce qui devrait intéresser @souriyam & @nidal

    Le fond a été touché quand les comptes Twitter Nuit Debout & Banlieu Debout se sont mis à retweeter Français de Souches :

    https://twitter.com/Olivier_Timon/status/721646413566881792

    https://twitter.com/achabus/status/721660385477189633
    https://framapic.org/xS3V7YzuLZ8y/QsoMibjYv2bS.jpeg

    https://twitter.com/maisquelbt/status/721651103704748032

    https://twitter.com/achabus/status/721650445983334401

    JOSEPH BOUSSION

    Probable gestionnaire des compte Twitter et Facebook de Nuit Debout depuis le 1er avril (en lien avec WeSignIt, voir salarié) : https://twitter.com/antipub/status/720698646476533760 & https://twitter.com/Joboussion/status/717212094349844480

    ex porte-parole de Nouvelle Donne jusqu’en 2014 - au même moment Benjamin Ball s’occupait de la stratégie web.

    Candidat aux régionales de décembre 2015 sur les listes de la Vague Citoyenne pour la région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes http://www.sudouest.fr/2015/11/12/elections-regionales-qui-sont-les-220-candidats-de-la-charente-maritime-218 & http://lavaguecitoyenne.fr/blog/2015/10/19/faisons-ensemble-notre-binome-et-candidatures-session-2

    Ferdinand - @CaiusMarximus https://twitter.com/CaiusMarximus/status/721379909235523585

    Bon maintenant @Joboussion il va falloir être clair. Est-ce que tu roules pour la « primaire citoyenne » ou pour #NuitDebout ?
    18:49 - 16 avr. 2016

    BENJAMIN BALL

    Salarié de Nouvelle Donne en 2014 : responsable de la campagne Web pour les élections européennes

    Salarié de La Boîte Militante , une structure qui chapeaute l’Alter JT, (link is external) un média alternatif, et le collectif des Désobéissants, dont Xavier Renou (tiens sur ces sites on retrouve la promotion de monnaie bidon type #bitcoin basée sur la #blockchain : le #faircoin)

    il est élu dans plusieurs conseils d’administration d’associations, dont Bio Consom’Acteurs, (link is external) et Artisans du monde. (link is external) Et il est surtout salarié de La Boîte Militante, une structure qui chapeaute l’Alter JT, (link is external) un média alternatif, et le collectif des Désobéissants, dont Xavier Renou est le leader
    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Salarié de WeSignIt http://www.wesign.it, l’entreprise de pétition et fichage derrière la pétition NuitDebout (cette pétition n’a pas été lancée par le collectif à l’origine de Nuit Debout). Cette entreprise est complétée par une association afin de recevoir des dons monétaires (mélange-confusion entre entreprise marchande et soutien pseudo-militant). https://www.helloasso.com/associations/we-sign-it-pour-la-participation-citoyenne

    En 2012 il a donné des interview au Cercle des Volontaires, média confusionniste, proche de l’extrême droite. http://confusionnisme.info/?s=cercle+des+volontaires

    Après la déconvenue de son passage chez les Verts, il veut tenir les partis politiques et syndicats à l’écart. Les militants sont les bienvenus, mais sans leurs banderoles. Revers de la médaille, les actions qu’il organise attirent conspirationnistes et sympathisants d’extrême droite. Benjamin tient à préciser sa conception des choses :

    « C’est ma vision de la mobilisation. Il n’y a pas d’ennemis de classe. Le flic, le curé, le patron, et même le facho sont des êtres humains. C’est sûr, il faut écrire en très gros et crier très fort qu’on est contre les idées d’extrême droite. Après, si les mecs viennent quand même, et qu’on arrive à leur faire accepter que l’avis des sans-papiers compte autant que le leur, j’estime que c’est une victoire sur le fascisme. »
    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Le 7 avril 2016 il participait à une émission de France Inter pour parler de Nuit Debout, . À l’écouter on croirait presque qu’il est à l’initiative de Nuit Debout, sans assumer le statut de porte parole il utilise régulièrement le "on" et évidemment il invite à signer sa pétition marchande : http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-en-france-nuit-debout-eveil-social

    http://www.franceinter.fr/sites/default/files/sons/2016/04/s14/net-fi-55e11eb8-faae-4db4-ae4e-4573eb777329.mp3

    Avec Benjamin Ball, pour Nuit Debout, il s’investit dans les questions de communication et des réseaux sociaux. Il travaille pour une association la boite militante et une plateforme de pétitions wesignit.

    Miguel Segui, Co-fondateur du cercle Podemos Paris.

    Sophie Tissier (par tel), Intermittente du spectacle. Co-organisatrice de Nuit Debout.

    Remy Buisine (par tel), Community manager. Il couvre la nuit debout et tourne des vidéos de l’évènement via périscope

    Par exemple, WeSignIt c’est aussi la boîte qui diffuse une pétition de soutien à La Primaire des Français (qui est est un projet de primaire distinct de laprimaire.org à laquelle Ball a participé) lancée par :

    Génération Citoyens : Jean Marie Cavada ; Cap 21- LRC : Corinne Lepage ; Nous Citoyens : Nicolas Doucerain ; La Transition : Claude Posternak ; Bleu Blanc Zèbre : Alexandre Jardin ; Pacte Civique : Jean-Baptiste de Foucauld

    Pour Benjamin Ball, on peut convaincre des fachos de respecter la parole des sans-papiers - 6 décembre 2015
    http://confusionnisme.info/2015/12/06/pour-benjamin-ball-on-peut-convaincre-des-fachos-de-respecter-la-pa

    Pour rappel, Benjamin Ball, ancien de Nouvelle Donne, est une figure bien connue des milieux militants parisiens, qui s’est largement décrédibilisée par ses pratiques et ses fréquentations. Lieutenant de Xavier Renou, il a longtemps eu comme bras droit Grégory Pasqueille, passé depuis dans le camp néo-nazi . En son temps, Indymedia Paris l’avait épinglé à plusieurs reprises. Voici trois articles publiés à l’époque par le site militant :

    Copwatch : Benjamin Ball fait son biz - mardi 4 octobre 2011
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/4102011-copwatch-benjamin_ball_fait_son_bizz.pdf

    Un personnage en particulier, boulet connu des luttes sociales à Paris, tire son épingle du jeu : depuis quelques jours Benjamin Ball, « jeune auto-entrepreneur militant » (comme le présente 20 Minutes) multiplie les interventions dans les médias où il crache sur les méthodes des autres copwatcheurs et demande une « police républicaine » .

    C’est que Ball a un business à défendre : comme souvent, il a flairé le filon du mouvement à récupérer et ce d’autant plus qu’il anime depuis quelques mois Copwatch.fr , un blog créé en décembre 2010 par Grégory Pasqueille, dans la foulée de la première affaire copwatch contre Hortefeux. Pire : alors que ce blog n’est qu’une longue suite de copiés-collés venus d’ailleurs, qu’il n’offre aucune garantie de confidentialité ni de sécurité (il est hébergé par Over-blog), Ball ose faire des appels aux dons en laissant croire qu’il serait un collectif. Collectif à lui tout seul en réalité, il entend ainsi s’en mettre plein les fouilles, comme le montrent les captures d’écran ci-dessous :

    [...]

    Mon engagement contre le TCE me fait découvrir le MRC . Je le rejoins en 2005, et malgrè des désaccords, sur le Nucléaire, le droit de vote des étrangers, la cogestion avec le PS, je le quitte qu’en 2007 à cause du ralliement de Chevènement à Ségoléne Royal.
    je fais campagne pour José Bové, et participe à un petit groupe d’ex chevénementistes pour une candidature unitaire antilibérale. [...] Je suis un écolosocialolibertarorépublicain , certains m’enjoignent de choisir une seule de ces filiations, je les invite à réfléchir avant de parler la langue du mépris.

    Copwatch : le retour des branquignoles - dimanche 25 novembre 2012
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/25112012-copwatch-le_retour_des_branquignoles.pdf

    nos amis Ball, Pasqueille et Cadena, bien au chaud dans leurs salons, jetaient de l’huile sur le feu en apparaissant dans les grands médias au nom de collectifs dont ils avaient usurpé l’identité (principalement Copwatch Nord-Ile-de-France) et en s’affublant de titres pompeux, alimentant le buzz médiatique et policier.

    Fausse amie : la manif "Sarkozy dégage" du 1er mai - jeudi 28 avril 2011
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/28042011-fausse_amie_-_la-manif_sarkozy-dc3a9gage_du_1mai.pdf

    Connu aussi sous les noms de « Opération Révolution France », « Révolution du Muguet » ou « Pour une Révolution française immédiate », il a été lancé sur Facebook par Grégory Pasqueille et Benjamin Ball – qu’on peut nommer puisqu’il créent au moins un blog par semaine et des dizaines de pages Facebook en laissant traîner partout leurs coordonnées . Tous deux sont apparus sur la scène parisienne au moment du campement des Enfants de Don Quichotte, dans les basques de son chef, Saint Augustin Legrand.

    Déjà des éventuels liens avec les réseaux de Baki Youssoufou ? Puisqu’à l’époque Youssoufou dirigeait la Cé :

    Le fait pour Pasqueille, Ball et compagnie d’affirmer être soutenus par la Condédération étudiante,ce faux syndicat créé par la CFDT et aussi jaune que sa maison-mère, ou encore par un prétendu « réseau jeune PG » – soit trois ou quatre jeunes clampins du PG qui doivent croire à la fable – , ou même par le Conseil National pour le Changement Démocratique du Tchad ou une ONG humanitaire britannique, Africa Phoenix, ne change rien à l’affaire. On se demande même ce que ces deux dernières organisations viennent faire là-dedans.

    [...]

    A noter que Ball a aussi tenté il y a quelques semaines de récupérer un mouvement d’étudiants européens en lançant un appel à faire sonner des réveils dans les facs le 25 mars dernier pour « réveiller l’éducation », au nom du collectif bidon « Les pas de noms » . Systématiqument, il annonce ses manifs en reprenant l’image du masque de V pour Vendetta, popularisée par les Anonymous et abondemment récupérée aussi par les conspirationnistes de tous poils.

    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Les militants aguerris boycottent systématiquement les événements signés Benjamin Ball. Cette série noire a réellement commencé avec le No Sarkozy Day le 27 mars 2010 [...] voyant que des groupes liés au FN reprenaient la manifestation à leur compte, ils ont publié un appel pour dissuader badauds et militants d’y participer.

    http://paris.demosphere.eu/rv/16856#comment-2542

    Nous n’avons pas de lien avec « ’appel du 30 avril », ou la manif du 1er pour aller à l’Elysée.

    Nous sommes simplement en contact depuis nos appels respectifs, mais n’avons pas la même vision des probèmes et des solutions. Nous ne rejetons cependant pas leurs évènements, chacun voit « midi à sa porte ».

    Nous voulons faire un mouvement vraiment large qui touche toutes les typologies de précaires pour nous rendre visibles et faire du constructif citoyen et républicain (bref... large !) :-))

    Tout ce qu’on peut vous conseiller, c’est de prendre vos distances, avec ces deux collectifs, ils ont étés montés par des mythomanes, en mal de reconnaissance sociale et médiatique, et il sont bien connus a paris, depuis plusieurs semaines, ils multiplient, des appels a des manifs et a des actions bidons, récupérent a leur profit, des appels et des actions de collectifs qui ne leur ont rien demandé ,leur pages facebook sont remplies de gens ,pour le moins contraire a nos luttes,et ils le disent d’ailleurs eux mêmes. il veulent jusqu’a des membre de la droite républicaine dans leurs actions

    On peut noter ses 2 passages à France Culture dans l’émission marquée à droite, si ce n’est patronale "Du Grain à moudre" : http://www.franceculture.fr/personne-benjamin-ball.html

    Voir la dernière intervention de Benjamin Ball à la bourse du travail le mercredi 20 avril : http://seenthis.net/messages/481963#message482333

    BAKI YOUSSOUFOU

    80% de lobbying

    Baki Youssoufou a été, 2008 à 2012, président de la Confédération Étudiante, la CÉ , la branche étudiante de la CFDT dont les pratiques et l’idéologie couchées devant le patronat et le capitalisme sont justement combattus par le collectif à l’origine de "Nuit Debout Convergence des Luttes".

    Il est lui-même patron-entrepreneur, depuis 2012, de WeSignIt et de Raiz. Il a fondé We Sign It avec Benjamin Ball et aussi Henri Lastenouse , secrétaire générale de Sauvons l’Europe http://www.sauvonsleurope.eu/lequipe dirigeant de plusieurs entreprise, proche du PS belge francophone : https://fr.linkedin.com/in/lastenousehenri

    https://twitter.com/achabus/status/721725185292902400

    https://twitter.com/achabus/status/721735737213894656

    Baki Youssoufou est toujours en lien avec la CFDT mais aussi une partie du patronat du secteur Internet comme Benoît Thieulin - proche du parti socialiste - qui l’a soutenu pour fonder WesignIt :

    L’agence la Netscouade, spécialiste du web social et communautaire, a lancé Wesign.it, une plateforme de création et de diffusion de pétitions.
    http://www.frenchweb.fr/les-3-derniers-sites-a-decouvrir-10/83824

    https://twitter.com/RonanLGF/status/250626011010576386

    https://twitter.com/louis_lec/status/262884139974418434

    Il est aussi proche de Bleu Blanc Zèbre d’ Alexandre Jardin, ce dernier fait aussi parti des initiateurs de La Primaire des Français (avec pétition sur WeSignIt).

    La Primaire des Français qui a le soutien de Pierre Gattaz président du MEDEF


    https://twitter.com/achabus/status/721313969844187137

    Ou encore, il est proche de Jean Paul Delevoye qui a notamment cassé les retraites des fonctionnaires en 2003 avec, oh hasard, le soutien de la CFDT http://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=11057

    Il a aussi participé au "14 juillet citoyen/Le Congrès du futur" organisé Le Conseil économique social et environnemental présidé par Jean Paul Delevoye et financé par l’Institut des Futurs souhaitables qui est un cabinet d’influence financé, notamment, par les entreprises WeDoData, Entrepreneurs d’avenir, ESCP Europe,PSA Peugeot Citroën, Groupe La Poste

    On l’a vu, un de ses fidèle collègue est Benjamin Ball qui semble très conciliant envers la présence de l’extrême droite http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes et qui travail pour Nouvel Donne (Tiens un autre parti proche du patronat)

    On le retrouve dans le soutien de la primaire.org (distinct de "la primaire des français") tout comme Benjamin Ball, primaire qui est aussi un moyen de récolter des emails et informations personnelles.

    Donc Baki Youssoufou est à l’opposé du ras-le-bol des politicards professionnels de la politique et de la politique fadasse ; il semble proches du patronat et de la haute administration.

    D’autre part sa stratégie avec nuitdebout.fr semble viser à étouffer le mouvement puisque pendant 2 semaines l’ensemble de la communication a étouffer les expressions et revendications politisées, très majoritairement de gauche rouge, présentes sur la place de la République.

    Un des rares messages politisés publiée pendant les 2 premières semaines a été une photo où on voit un homme, que je ne connais pas, revendiquer une constituante - justement la thématique des chouaristes présents sur place : les Citoyens Constituants , dont les informations sur le nom de domaine permet de voir que derrière il y a #Lionel_Kahan qui flirte avec l’extrême droite (dont le Cercle des Volontaires qui réalise des films sur place comme l’interview de Finkielkraut). http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

    Lionel Kahan est ainsi venu le 15 mars se plaindre du déroulé des élections au sein du mouvement au micro de Raphaël Berland, tandis que le 1er avril, c’était au tour de François Martin d’être reçu lors d’un « Dîner du Cercle » en compagnie du blogueur Emmanuel Valette dit Wikicrate dit Chansonatix, lui aussi représentant des Citoyens constituants, et du producteur Bob Ballanca, animateur de la webradio complotiste « Bob vous dit toute la vérité ».

    Et un autre message a été de lancer une pétition (par l’entreprise marchande de pétition dont Baki Youssoufou est propriétaire : WeSignIt) en soutien à la Nuit Debout - action ridicule au regard de ce qui est dit en AG et qui fait par ailleurs et même de l’objectif de Nuit Debout Convergence des Luttes : occuper l’espace, descendre dans la rue, ne pas rester chez soi, regrouper tout le monde dans les rues. Et donc ne surtout pas signer des pétitions inutiles.

    Voir ci-dessous le business des pétitions : http://seenthis.net/messages/481963#message482292

    Baki Youssoufou : « Les politiques vont devoir se plier au printemps numérique » http://www.lopinion.fr/7-novembre-2013/baki-youssoufou-politiques-vont-devoir-se-plier-printemps-numerique-5862

    NOUVELLE DONNE

    Isère : Nouvelle Donne, le confusionnisme participe aux listes citoyennes
    http://lahorde.samizdat.net/2015/02/17/isere-nouvelle-donne-le-confusionnisme-participe-aux-listes-citoye

    On retrouve aussi comme salarié du parti, Benjamin Ball, en tant que coordinateur des actions de communication web de Nouvelle Donne , qui est un ancien des Indignés parisien, ce mouvement qui réunit des personnages comme Grégory Pasqueille (poursuivi par la justice pour antisémitisme, et grand défenseur de la Manif pour Tous) , Raphaël Berland (animateur du site du Cercle des Volontaires), ou encore Jonathan Moadab (animateur du site confusionniste Agence Info Libre) .

    La page officielle du Facebook de Nouvelle Donne renvoyait vers la page de l’Agence Info Libre, et Benjamin Ball se laissait interviewer par le Cercle des Volontaires. Sur le site internet de Nouvelle Donne, on peut aussi retrouver le lien pour le site pas très recommandable Agora Vox, qui publie des textes de Dupont Aignan, de Tariq Ramadan et de la télé d’extrême-droite Méta TV (dans la rubrique « Retour d’expérience »).

    Nouvelle Donne : du projet de renouveau politique à la récupération réactionnaire ?
    https://luttonscontrelefn.wordpress.com/2015/01/29/nouvelle-donne-du-projet-de-renouveau-politique-a-la-re

    Nouvelle Donne prend racine en 1997 avec US4J aux législatives ( 200 candidats), revient avec le nom de Réseau ND en 2002 . Pierre Larrouturou ne réunira pas les 500 signatures pour les présidentielles et aux législatives (seulement 90 candidats ) . Le parti est mis en veille mais « il veille » au moment opportun . Un peu réveillé en 2011 il s’adosse au Collectif Roosevelt début 2012 et prépare dès Avril/Mai la soi-disant création de Nouvelle Donne.

    A la fin 2013, de nouveaux partenaires et statuts. Il se veut le prolongement du Collectif Roosevelt créé en 2012 par Pierre Larrouturou, Stéphane Hessel, Edgar Morin, Michel Rocard, plusieurs intellectuels et personnalités publiques issus de la société civile et politique en 2012 –

    Nouvelle Donne sabotée par des réseaux de l’extrême - 4 oct. 2014 Par alexandra basset
    https://blogs.mediapart.fr/alexandra-basset/blog/041014/nouvelle-donne-sabotee-par-des-reseaux-de-lextreme

    Adhérente Nouvelle Donne et m’étant inscrite sur un groupe d’échanges ND « reprendre la main », j’ai remarqué que le réseau était gangrainé par des activistes peu progressistes avec des références récurrentes concernant Chouard (économiste proche des réseaux de l’extrême ayant une autre vision que la position officielle Nouvelle Donne sur léconomie), Onfray

    CAMPAGNE DE PRESSE POUR DÉGONFLER LA POLÉMIQUE

    Nuit debout ne sait pas sur quel pied communiquer
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/nuit-debout-ne-sait-pas-sur-quel-pied-communiquer_4905506_3224.html

    Dans cet article, seuls les proches de Raiz semblent avoir été interviewé, leurs explication sur la non-retransmission de prises de paroles est étonnante :

    En revanche, le mouvement communique peu de discours politiques sur Twitter et Facebook. Sur Twitter, @NuitDebout appelle à la mobilisation, informe sur les débats à venir mais diffuse peu de slogans tranchés. « On nous reproche souvent d’être bisounours, mais on n’a pas vraiment de mandat pour s’exprimer politiquement au nom de Nuit debout », explique Noémie Toledano, « du coup on essaye essentiellement de donner une image positive du mouvement, on fait remonter des actions et informations, ou des discours parfois contradictoires, mais c’est toute la difficulté de relayer un mouvement horizontal. »

    [...]

    On retrouve la thématique du vote par internet ce qui semble en contradiction avec les objectifs du mouvement, occuper l’espace public et sortir de chez nous (on ne rentre pas ce soir) :

    « On n’a pas encore de système de vote clair », appuie Quentin. « Du coup on n’a pas de consensus politique pour communiquer », déplore Youlie, membre de la commission communication.

    [...]

    « Il n’y a pas de coordination au niveau national », explique Baki Youssoufou, ancien président de la Confédération étudiante et ancien militant CFDT. [...] « Des gens sur le terrain qui font la Nuit debout de Bayonne nous ont dit ne pas savoir qui gérait la page Pays basque », raconte Noémie Toledano.

    Qui gère la com’ de Nuit debout ?
    http://www.politis.fr/articles/2016/04/qui-gere-la-com-de-nuit-debout-34561

    Politis le média de gauche dont on peut se méfier presqu’autant que du PS (Ok Libération bat tous les records sur terrain là)

    Cet article est biaisé sur un point précis : l’opposition bisounours/politisés porterait principalement sur la communication à propos des manifs de nuits et des violences policières. Alors qu’en fait le problème est plus large puisque pendant 2 semaines, au moins jusqu’au samedi 16 avril, aucun des débats politiques présents sur la place de la république n’a été retransmit sur les médias numériques - la commission com’ refusant de passer certains messages.

    On y apprend quand même des choses intéressantes, notamment la stratégie de dépolitisation (pas de gauche, alors que le mouvement est issu de la lutte de gauche contre la loi travail & de Fakir & Lordon ; pas de gauche étant assimilé à démocratie horizontale et citoyen et la fameuse "donner la parole à tous le monde" qui en général est utiliser pour faire une petite place aux chouaristes) :

    « Nous voulions construire une trame narrative positive du mouvement et parler de ce qui se passe sur les places publiques, pas des violences qui se déroulent dans les rues adjacentes. Nous voulions donner de la matière aux médias, en dehors des dépêches AFP ou des images de BFM TV », assure Baki Youssoufou, un des membres actifs du « média center »

    [...]

    D’un côté, les partisans d’un mouvement « citoyen » très horizontal, une « démocratie réelle » qui donne la parole à tout le monde. De l’autre, les tenants d’une convergence de luttes sur une ligne politique plus clairement anticapitaliste.

    [...]

    ce groupe a créé une page Facebook, dont il conserve aujourd’hui les codes d’accès malgré les demandes. « Ce sont des comptes qui ont énormément de suiveurs, avec des statistiques délirantes »

    [...]
    Et la participation à l’initiative farfelue, mélangeant gauche et droite d’une primaire "citoyenne" ouverte à n’importe qui et pour présenter n’importe quel candidat "hors partis" où Chouard et Rabbhi sont en bonne position à coté de Nicolas Hulot, François Asselineau, Emmanuel Macron et Frédéric Lordon :

    Benjamin Ball , « du moment que chacun reste dans la poursuite d’un objectif affiché. Je ne vais pas cacher mon engagement, avant même Nuit debout, pour laprimaire.org (2).

    Nuit Debout : mais qui contrôle le site NuitDebout.fr ?
    http://www.numerama.com/politique/164169-nuit-debout-mais-qui-controle-le-site-nuitdebout-fr.html

    Numérama le média fondé par Guillaume Champeau - pas très communiste.

    Ici aussi la posture politique de Baki Youssoufou et Benjamin Ball est éludée ou atténuée. On apprend que Noémie Tolédano, l’associée de Youssoufou dans Raiz, est aussi de la partie. On retrouve aussi des références étonnantes à la "démocratie liquide" et donc aux vielles croyances de vote par internet

    A plusieurs reprises, les trois collègues de Nuit Debout ont réitéré leur attachement à la « démocratie participative » et à « la démocratie liquide ».

    DANS LA CONTINUITÉ voir aussi :

    Ecologie, Monnaie… Le clan Rabhi à l’avant-garde de la confusion
    http://confusionnisme.info/2014/12/14/ecologie-monnaie-le-clan-rabhi-a-lavant-garde-de-la-confusion

    Voir aussi http://observatoiredesreseaux.info

    Extrême droite et confusionnistes face au mouvement contre la loi Travail http://lahorde.samizdat.net/2016/04/05/extreme-droite-et-confusionnistes-face-au-mouvement-contre-la-loi-

    Nuit Debout, où vas-tu ? A propos du débat sur la présence d’Egalité et Réconciliation aux agoras lyonnaises http://rebellyon.info/Nuit-Debout-ou-vas-tu-A-propos-du-debat-16201

    Virus, colibris, grenouilles… Les petits animaux perdus de « l’engagement citoyenniste ». http://bordeauxbordel.antifa-net.fr/virus-colibris-grenouilles-les-petits-animaux-perdus-de-le

    • Sur un autre sujet des photos des Citoyens Constituants (proches de d’Étienne Chouard et qui on participé à une « manif confusionniste ») qui sont là depuis plusieurs jours :

      https://twitter.com/SylvieAebischer/status/723199857733844992

      http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

      Rien que le mois passé, le CDV a offert une tribune à deux Citoyens constituants aussi membres du M6R : Lionel Kahan est ainsi venu le 15 mars se plaindre du déroulé des élections au sein du mouvement au micro de Raphaël Berland, tandis que le 1er avril, c’était au tour de François Martin d’être reçu lors d’un « Dîner du Cercle » en compagnie du blogueur Emmanuel Valette dit Wikicrate dit Chansonatix, lui aussi représentant des Citoyens constituants, et du producteur Bob Ballanca, animateur de la webradio complotiste « Bob vous dit toute la vérité ». Rappelons pour finir que les Citoyens constituants avaient pris part à la manifestation d’extrême droite « Jour de Colère » le 26 janvier 2014.

      http://confusionnisme.info/2015/05/28/rassemblement-de-gentils-virus-et-de-constituants-demain-a-paris

      on y trouve Le Cercle des Volontaires, mais aussi les chouardiens des Citoyens constituants ou des Gentils Virus, les indignés de Démocratie Réelle Paris et plusieurs autres organisations citoyennistes comme les Citoyens du Vote blanc (ex-Parti du Vote blanc), le Dème de Montmartre, Gouvernons ou encore le Mouvement pour une 1ère Démocratie. Tous entendent se greffer sur un événement annuel initialement organisé par l’ex-député PS André Bellon, fondateur de l’Association pour une Constituante. Au micro d’Independenza WebTV, Raphaël Berland du Cercle des Volontaires a promis une « surprise », peut-être la venue d’Etienne Chouard en personne. Ce jour sera aussi celui de la sortie de Ruptures, revue héritière du journal social-patriote Bastille-République-Nations.

      Bref ces histoires sont bien bordéliques... désolé pour le dérapage avec B. Sonntag.

    • Je découvre un interview de personnes à l’origine de la Nuit Debout Ewan (c’est lui qui prend la parole dans la vidéo plus haut pour dénoncer Youssoufou et Ball) et LoÏc (compagnie Jolie Môme) publié 3 jours avant le début de Nuit-Debout Convergence des Luttes.

      En dehors de l’intérêt de l’interview en lui même on peut voir, sur l’image ci-dessous, une petite erreur de com’ des organisateurs : ils ont mis en avant (dès le début contrairement à ce que racontent certains médias) le nom choc NUIT DEBOUT et en petit l’adresse du site web http://www.convergence-des-luttes.org qui ne reprends pas le nom choc... Il n’ont pas réserver l’adresse nuitdebout.fr du coup le DNS sera cyber-squaté par Youssoufou et Ball...

      On peut noter aussi avec la multitude des logos que l’orientation politique était très claire et que la convergence des luttes était bien celles de gauche... pas la mollasserie citoyenniste à laquelle Finkie-le-facho s’attendait.

      Contre la loi travail, mais pas que, les résistances s’organisent

      Interview d’organisateurs de la Nuit Debout. Jeudi 31 mars, on ne rentre pas chez nous Publié le 28 mars 2016

      http://www.revolutionpermanente.fr/Interview-d-organisateurs-de-la-Nuit-Debout-Jeudi-31-mars-on-ne

      http://www.revolutionpermanente.fr/local/cache-vignettes/L860xH516/arton3428-ded12.jpg?1461030287

      Le 31 mars, on le sait, sera une journée de forte mobilisation. Pour la quatrième semaine consécutive, la jeunesse étudiante et lycéenne, mais aussi de larges franges des salariés seront mobilisées pour exiger le retrait total de la loi Travail, ni amendable ni négociable. Dans ce cadre, Nuit Debout invite les manifestants du 31 mars à ne pas rentrer chez eux après avoir battu le pavé contre la loi travail et à occuper les places. Loïc, intermittent du spectacle à la Compagnie Jolie Môme , et Ewan participent au collectif constitué autour de l’initiative de la Nuit Debout, qui aura lieu jeudi 31 mars au soir à partir de 18 heures sur la place de la République à Paris, et dans de nombreuses autres villes de France. Nous les avons interviewés.

      Propos recueillis par Flora Carpentier

      Et la petite vidéo rigolote qui rappelle l’orientation à gauche rouge de l’initiative :

      https://www.youtube.com/watch?v=1DamJgrt_ug

      Ajoutée le 20 mars 2016
      Deuxième teaser pour la Nuit Debout qui aura lieu après les manifestations du 31 Mars !

      Et le premier Teaser ou l’ont voit l’usage du double nom Nuit-Rouge Nuit-Debout :

      https://www.youtube.com/watch?v=pM9d5WWDYNc

      Ajoutée le 19 mars 2016
      Premier teaser pour la Nuit Debout qui aura lieu le 31 Mars 2016.

      Voir aussi l’appel initial de Fakir :
      http://www.fakirpresse.info/nuit-rouge-le-31-mars-on-ne-rentre-pas-chez-nous
      http://www.fakirpresse.info/IMG/pdf/nuit_rouge.pdf

      Bref le CFDTiste Baki Youssoufou et Benjamin Ball qui l’aide à faire signer des pétitions ineptes n’auraient jamais du se sentir concernés.

      Voilà ce que Benjamin Ball déclarera par la suite, le 22 Avril 2016 :

      http://www.streetpress.com/sujet/1461583436-rififi-nuit-debout

      Derrière les embrouilles entre activistes, c’est une bataille des idées qui se joue. Joint par StreetPress, Benjamin Ball, le visage du Média Center, explique qu’il n’est « ni de droite, ni de gauche » . Il livre sa vision de Nuit Debout :

      « C’est une assemblée citoyenne ouverte à tous qui a pour objet de travailler sur tout un tas de luttes. Ça n’a pas de sens de lui donner une couleur politique. Par contre, il y a bien des marqueurs forts comme l’opposition à la loi travail ou l’antifascisme. »

      Bref ni rouge ni poing levé.

    • http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/nuit-debout-ne-sait-pas-sur-quel-pied-communiquer_4905506_3224.html

      Nuitdebout.fr a lui été acheté le 1er avril par deux militants, Baki Youssoufou et Noémie Toledano, également responsables de l’agence de communication Raiz, puis mis à la disposition des militants. Ils font l’objet de plaintes répétées de certains participants, les accusant de vouloir s’approprier le mouvement sur le net, mais nient cette volonté et assurent participer très peu à la communication.

      Un hébergement a été fourni par Benjamin Sonntag, trésorier de l’association de militants du Web la Quadrature du Net. « On est plusieurs à fournir des petits bouts d’infrastructure Internet en attendant qu’un mouvement formel existe », explique cet entrepreneur qui travaille notamment pour la société Octopuce. « Les espaces que je gère sont co-administrés, on est trois administrateurs systèmes à s’être retrouvés pour créer des listes de discussion, des boîtes mails, gérer le code du wordpress, etc », poursuit Benjamin Sonntag.

    • @gastlag : Merci, j’ai lu avec intérêt. Je ne voudrais pas interférer dans une discussion sur un sujet que je connais mal et un mouvement dont je ne sais pas grand chose.
      Juste sur l’aspect "révolution colorée". Les types en question, ceux de Raiz, que certains du mouvement accusent de récupération, ont effectivement un profil général qui colle avec le genre d’activistes qui mettent en place ces techniques. Par ailleurs il est déjà arrivé à plusieurs reprises que des activistes liés aux révolutions colorées détournent des luttes sociales classiques, pour lancer leur mouvement, par exemple quand le mouvement du 6 avril égyptien se constitue en soutien d’un mouvement de grèves des mineurs (le 6 avril 2008). Ou bien le lancement de la « révolution du jasmin » tunisienne en s’appuyant sur les luttes ouvrières du bassin de la Gafsa, après cooptation de l’UGTT (qui recevait le soutien du Solidarity Center Américain lié à l’AFL-CIO).
      Un dernier point, le logo choisi, poing fermé stylisé, est manifestement emprunté aux logos utilisés par ces mouvements, qui l’ont eux même récupéré dans le lexique iconographique des mouvements d’extrême-gauche des années 60-70.

      Par exemple logo du mouvement du 14 mars libanais né durant la « révolution du cèdre » :


      ou bien un des logos des jeunes du 6 avril égyptien :

      Reste qu’il manque (encore ?) pour pouvoir soupçonner une telle manipulation des éléments concrets importants :
      – un lien de ces personnes avec les autorités américaines (contacts avec l’ambassade US, formation par des programmes américains, …)
      – un financement par des fondations habituées à ce genre d’opérations
      – un contexte géostratégique qui pourrait expliquer une volonté américaine d’affaiblir ou de renverser un régime ou un gouvernement

    • Merci beaucoup @souriyam pour ton retour. Effectivement je pense qu’on ne peut pas dire que ce soit la même chose (ne serait-ce que parce qu’on est très loin d’un renversement politique ^^). Le poing, c’est le groupe originel qui l’a utilisé, donc à priori c’est plus par tradition de gauche.

      Sinon voici quelques ajouts sur WeSignIt de Baki Youssoufou & Benjamin Ball :

      la pétition, petition.nuitdebout.fr est en opt-in passif (je ne suis pas sûr que ce soit légal) pour cette clause : « Je souhaite recevoir des informations de l’auteur de la pétition et des partenaires de We Sign It »

      Donc le gain commercial est caractérisé. Bien entendu ils comptent faire fructifier leur petite affaire, ils utilisent donc tous les moyens de nuits debout, comme les comptes Twitter « officiels » sur lesquels ils ont la main, pour promouvoir cette pétition inepte et ils souhaitent internationaliser le mouvement et les signatures (donc bénéficier de la couverture médiatique de nuit debout)

      Dès le 5 avril le compte Twitter Nuit Debout géré par Raiz et WeSignIt, ainsi que Joseph Boussion, diffusent la pétition :

      Et plus tard :

      Au fait à votre avis quelle est la chose la mieux mise en avant sur le site web de Nuit Debout ? Ouiii !! Gagné ! C’est la pétition inepte !

      Wesign.it est un site Internet permettant à des personnes ou organisations (« Auteur de la pétition ») de publier une pétition, et à des personnes de signer des pétitions (« Signataire d’une pétition »). Il permet également aux signataires d’une pétition d’être informés des suites de la pétition et du lancement de pétitions sur des thématiques similaires.

      Propriétaire du site : We Sign It, SARL en cours d’immatriculation, email : contact [AT] wesign.it
      [...]
      En fournissant de telles informations, le signataire consent explicitement au traitement de ces données par Wesign.it. Si le signataire ne souhaite pas communiquer de telles informations, il ne doit pas signer de pétition.
      http://www.wesign.it/static/cgu-4/fr

      Sur le site de la CNIL :

      Les modalités de recueil du consentement des personnes sont libres à la condition toutefois que le consentement soit libre, spécifique et informé.
      Ainsi par exemple :

      - le recueil du consentement ne saurait être subordonné à l’acception des conditions générales de vente.
      - les cases « pré-cochées » qui permettent de présumer du consentement de la personne ne sont pas admises .

      https://www.cnil.fr/fr/les-regles-dor-de-la-prospection-par-courrier-electronique-0

      WeSignIt c’est aussi la boîte qui diffuse une pétition de soutien à La Primaire des Français (qui est est un projet de primaire distinct de laprimaire.org à laquelle Ball a participé) lancée par :

      Génération Citoyens : Jean Marie Cavada ; Cap 21- LRC : Corinne Lepage ; Nous Citoyens : Nicolas Doucerain ; La Transition : Claude Posternak ; Bleu Blanc Zèbre : Alexandre Jardin ; Pacte Civique : Jean-Baptiste de Foucauld

      Les liens semblent nombreux entre Raiz, WeSignIt et Alexandre Jardin à l’initiative de Bleu Blanc Zèbre et de La Primaire des Français :

      La Primaire des Français qui a le soutien de Pierre Gattaz président du MEDEF


      https://twitter.com/achabus/status/721313969844187137

      EDIT

      Ah je m’aperçois qu’ils ont lancé une deuxième pétition, visiblement en lien avec Info’Com-CGT, contre les violences policières. Elle est encore en optin passif :

    • Ah et Benjamin Ball était dans le public à la Bourse du Travail mercredi soir. Et il a souhaité prendre la parole... De manière assez hallucinante pour quelqu’un qui appartient en sous-marin à de nombreuses organisations de « politicarts professionnels » bourgeois et qui a complètement (cyber)squatté et détourné le mouvement initial, il a propose de laisser la place aux citoyens non-organisés (sans grève général, donc sans temps disponible pour participer, contrairement à lui) :

      Bon alors moi j’ai 3 bonnes nouvelles à vous annoncer.
      La première bonne nouvelle c’est que les manches à air des assemblées générales n’ont pas attendu les grands intelligents pour se focaliser le 1er mai
      La première bonne nouvelle c’est qu’ils seront très mobilisés pour le 1er mai.
      La deuxième, plusieurs assemblées générales en France ont voté de venir à Paris pour avoir une grande expression citoyenne.
      Ok pour une jonction entre les syndicats et Nuit Debout mais c’est Nuit Debout devant, le peuple devant et les corps intermédiaires et les syndicats derrières .
      La 3e bonne nouvelle c’est que les manches à air de barcelonne, les manches à air d’occupy walstreet, les nombrilistes du mouvement occupy etc. ils ont eu une intelligence de proposer une étape d’après. Cette étape d’après c’est globaldebout. Le 7 et 8 mai il y aura un meeting international ! Pas sur la bourse du travail mais qui se passera sur la place. Où tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite.
      Et pour citer les propos de certains membres du parti de gauche qui tiennent à récupérer ce mouvement et bien pour citer leurs propos. Ils disent que c’est une catastrophe que ce mouvement devienne planétaire. Ce n’est pas une catastrophe, c’est une construction et les citoyens sont en capacité de faire cette construction.

      Voir et écouter :
      1h03min25s http://la-bas.org/les-emissions-258/la-selection/la-nuit-debout-dure-mais-elle-va-ou?bonjour=oui
      2h19min http://www.dailymotion.com/video/x45v286_mercredi-20-avril-a-19h00-fakir-la-commission-convergence-des-l


      http://www.streetpress.com/sujet/1461233022-ruffin-fakir-bourse-du-travail-debout

      Bien entendu GlobalDebout.com a déjà été acheté et le site renvoi vers celui de Nuit Debout et sa pétition, on n’en sait pas plus sur qui le soutien... mystère, mystère ! En aucun cas on ne soupçonnera Ball de pipoter sur le fait que tout les mouvement, justement informels, indignados ou Occupy Wall Street (ce qu’il en reste) sont derrières lui :

      Où tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite.

      Dire ça après qu’on ai viré Finkielkraut... C’est vrai que l’extrême-droite non constituée ou les groupuscules sous-marin c’est tolérable !

      Quand la nuit debout refuse de recevoir et de discuter avec Finkielkraut pour l’ensemble de son œuvre, cela revient à expliquer qu’on peut y accueillir les personnes que ce philosophe passe son temps à insulter .

      Refuser le discours et les positions de Finkielkraut qui tire en permanence sur les habitants des quartiers populaires, c’est affirmer que les habitants des quartiers populaires sont les bienvenus aux « nuits debout ». Ce message est compréhensible dans nos quartiers. Le départ de Finkielkraut est plus utile que tous les appels à la convergence des luttes. http://seenthis.net/messages/481732#message481752

      Ou encore Frédéric Lordon qui rappelait (avant l’intervention de Benjamin Ball) de manière judicieuse que Nuit Debout n’est pas là pour discuter avec tout le monde, sans orientation politique, en particulier nous combattons le capitalisme et le racisme :

      L’affaire Finkielkraut […] rien ne nous permet mieux d’expliciter qui nous sommes et ce que nous voulons. Elle nous permet également, à contrario, d’apercevoir peut-être à quoi nous devons l’accueil relativement favorable qu’a reçut la Nuit Debout dans les médias jusqu’ici. […] Le constant effort de cette chefferie (médiatique) c’est de pousser le mouvement, qui les déborde complètement, dans un sens qu’ils croient contrôlable. Et en l’occurrence, dans le sens de ce que j’appellerai le citoyennisme intransitif, c’est à dire le citoyennisme pour le citoyennisme, qui débat pour débattre mais ne tranche rien, ne décide rien et surtout ne clive rien. Une sorte de rêve démocratique cotonneux et inoffensif précisément conçu pour que rien n’en sorte. Et même pour qu’on oublie le plus vite possible la raison première qui nous a rassemblé : renverser la loi El Khomeri et son monde. […] « all inclusive », nous voilà sommé d’être inclusif, sans limite, d’accueillir tout le monde sans la moindre discrimination. […] Oui mais voilà ce pays est ravagé par 2 violences à grande échelle : la violence du capital et la violence identitaire raciste. […] Et bien non ! […] Nous ne sommes pas ici pour faire de l’animation citoyenne « all inclusive » […] Nous sommes ici pour faire de la politique ! Nous ne sommes pas amis avec tout le monde ! […] Nous avons même [le projet] de contrarier sérieusement une ou deux personnes. […] A-t-on jamais vu mouvement sérieux de contestation de l’ordre social célébré d’un bout à l’autre par les médias organiques de l’ordre social ?http://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/frederic-lordon-il-faut-chasser-les-gardiens-du-cadre

      Et l’extrême droite a déjà beaucoup essayé de faire de l’entrisme dans Nuit Debout que ce soit le Cercle des Volontaires ou Sylvain Baron, Bohort Mignolet ou égalité et réconciliation (les amis d’Étienne Chouard ne sont jamais loin) :

      http://rebellyon.info/Nuit-Debout-ou-vas-tu-A-propos-du-debat-16201

      Vendredi soir, plusieurs militants de l’organisation « égalité et réconciliation » sont passés une vingtaine de minutes à « Nuit Debout Lyon ».

      http://lahorde.samizdat.net/2016/04/05/extreme-droite-et-confusionnistes-face-au-mouvement-contre-la-loi-

      Chez les confus, on se frotte les mains

      Depuis quelques années, les militantEs du mouvement social sont régulièrement confrontéEs une nouvelle espèce de morbacs, les confusionnistes, pour qui la frontière droite-gauche est une chimère, et qui appellent à un front commun « antisystème », y compris avec l’extrême droite. Avec leur discours plein de naïveté abyssale et de contradictions, ils se baladent dans les manifs, les AG, tentant dès qu’ils le peuvent de monopoliser la parole, en quête d’une pseudo-légitimité auprès de l’ensemble du mouvement, dans le but de rameuter pour leur crémerie et son étalage d’idées réactionnaires. Discrets, passe-partout, les confusionnistes n’en sont pas moins dangereux car avançant masqués, ils sont passés maîtres dans l’art de tromper les gens.


      http://lahorde.samizdat.net/2015/09/28/cartographie-de-lextreme-droite-francaise-mise-a-jour-2015

      Sur le même sujet :
      Poil à Gratter met les pieds dans le négationnisme. 06/03/2015 par bordeaux bordel
      http://bordeauxbordel.antifa-net.fr/poil-a-gratter-met-les-pieds-dans-le-negationnisme

      Ce royaliste nationaliste qui prétend s’incruster dans une lutte sociale
      http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/20/royaliste-pretend-sincruster-lutte-sociale/#comment-47

      Nuit Debout contre Nuit de boue
      http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/12/235

    • @touti je dirai plutôt #bureaucratie car ils ne semblent pas tirer leur force de leurs compétences mais du fait d’être payés à faire de la politique, ce qui leur permet d’être 24h/24 dispo notamment à Nuit Debout alors que les « simples citoyens » qu’ils mettent tant en avant vont au travail la journée etc.

      J’ai mis à jour la publication principale, notamment parce que les images de twitter ne fonctionnaient pas.

      Enfin pour la route si on avait un doute sur le positionnement politique réac, voici ce que le compte Twitter sur lequel ils ont la mains retweetait le soir du passage de Hollande à la Télé :

    • Proche du sujet, avait déjà été publié :

      http://seenthis.net/messages/480256
      Nuit Debout n’existe pas. C’est un média, idiot ! - 14 avril
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/La-nuit-debout-n-existe-pas
      A qui appartient Nuit Debout ? - 14 avril
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/A-qui-appartient-nui-debout

      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/20/Pas-vu-sur-nuit-debout
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/Place-occupee

      Le risque également de cette idéologie citoyenno-démocrate est une dépolitisation, une simplification à l’extrême et un déni de la conflictualité sociale derrière des slogans comme « les 99 % face au 1 % » ou « la police avec nous ». La police tue dans les quartiers, tabasse en manifs, mutile à coup de flashballs. Ils sont et seront toujours du côté de l’Etat et des dominants. Alors, non, nous ne construirons rien avec eux. Pour nous, la lutte des classes n’a pas disparu avec le déclin de la société industrielle. Ce système capitaliste continue plus que jamais de profiter à une classe dominante qui ne cèdera que sous la pression d’un rapport de force et pas d’un bulletin de vote ni de 80 000 smiley sur Périscope.

      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/11/De-quoi-les-revolutions-sont-elles-le-nom
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/10/Thermidor-place-de-la-republique

    • Le site confusionisme.info vient de publier un énorme dossier sur la Nuit Debout, leur critique va bien au delà de la critique du détournement de communication fait par Youssoufou et Ball :

      Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout - 23 avril 2016
      http://confusionnisme.info/2016/04/23/ruffin-et-lordon-une-nuit-a-dormir-debout

      J’ai fait un autre post sur seenthis avec le sommaire :
      http://seenthis.net/messages/482798

      #panier_de_crabes

    • L’affaire part en cacahuète :

      Coups de fil anonymes et plainte au commissariat : Du rififi à Nuit Debout
      http://www.streetpress.com/sujet/1461583436-rififi-nuit-debout

      La militante, engagée dans Nuit Debout, est prise au dépourvu. « Qui êtes-vous ? », répond-elle. Le ton monte : « Je suis un citoyen et j’ai le droit de savoir ! » Puis l’interlocuteur anonyme lui retourne sa question : « Et vous, qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? » La jeune femme prend peur. Elle raccroche et retourne à son ordi, un brin inquiète.

      Des corbeaux à Nuit Debout ? Ce jour-là, Noémie reçoit deux autres coups de fil anonymes du même acabit. La veille, son adresse et son numéro de téléphone ont été balancés sur Twitter , ainsi que sur différents sites web.

      [...]

      Derrière les embrouilles entre activistes, c’est une bataille des idées qui se joue. Joint par StreetPress, Benjamin Ball, le visage du Média Center, explique qu’il n’est « ni de droite, ni de gauche » . Il livre sa vision de Nuit Debout :

      « C’est une assemblée citoyenne ouverte à tous qui a pour objet de travailler sur tout un tas de luttes. Ça n’a pas de sens de lui donner une couleur politique. Par contre, il y a bien des marqueurs forts comme l’opposition à la loi travail ou l’antifascisme. »

      [...]

      Le 15 avril, lors d’une assemblée place de la République, Iwan Lambert, un militant qui se présente comme l’un des 15 qui ont piloté Nuit Debout, s’est emporté contre Baki Youssoufou et Benjamin Ball, devant une trentaine de personnes :

      « Ces gens-là sont propriétaires des outils censés parler pour Nuit Debout (…) Ça vous expliquera peut-être pourquoi, tous les jours, on repose le problème de laisser rentrer les soraliens, les crypto-fascistes, les rouges-bruns. »

      Le speech a été vu 10.000 fois sur YouTube. Baki Youssoufou a demandé à son avocat de porter plainte, nous fait savoir sa compagne Noémie Tolédano.

      Nouveau post à ce sujet : http://seenthis.net/messages/483149

    • @tintin ah bah de rien :-) Je me suis nourris d’un gros travail fait par d’autres personnes de manière éparse sur Twitter, en particulier « Ulyss @achabus » https://twitter.com/achabus

      Il y aussi des questions qui se posent sur une application Android qui aurait été lancée par Raiz (faite par OUACOM SAS), mais je n’ai pas l’impression qu’ils récoltent des données personnelles avec : https://twitter.com/Nitro_Politic/status/724008353920368642

    • À propos de la #Démocratie_Liquide qui est à mon avis un des thèmes qui va monter pour faire face à la défiance populaire.

      On retrouve WeSignIt, Baki Youssoufou et Benjamin Ball, les projets de primaire "citoyennes", le vote par Internet (écouter ici, à 1h, ce qu’en dit Richard Stallman lors de son passage à Nuit Debout :https://wiki.nuitdebout.fr/images/f/f6/StallmanDebout.ogg

      ) etc.

      On retrouve la notion mal construite "citoyen de base", bref tout le baratin citoyenniste et contre les "corps intermédiaires" (un peu comme "l’économie du partage" ou Bitcoin, Uber seraient des désintermédiation - se sont en fait des ré-intermédiation) :

      La “démocratie liquide” ou comment repenser la démocratie à l’âge numérique ?
      http://www.franceculture.fr/numerique/la-democratie-liquide-ou-comment-repenser-la-democratie-l-age-numeriqu

      Formule complexe, et parfois critiquée, la “démocratie liquide” se situe entre la démocratie représentative et la démocratie directe. La mise en œuvre de ces nouvelles formes de démocratie passe par de nouveaux outils dont le numérique permet le développement.

      [...]

      Le concept de démocratie liquide apparaît à la fin des années 2000. A l’origine le terme renvoie notamment à l’ouvrage de Zigmunt Bauman, Liquid Modernity. [...] Pour Bauman, les individus vont désormais privilégier le changement, la mutation, la disruption, plutôt que le statu quo.

      [...]

      La démocratie liquide, c’est l’adaptation de ce concept à la sphère politique. On cherche à redonner un sens aux relations politiques entre tous les citoyens. L’objectif étant d’ouvrir le jeu démocratique. On trouve ici l’idée selon laquelle c’est au tour de la politique d’être bouleversée par la technologie.

      [...]

      Différentes mais complémentaires sont les plateformes d’hébergement de pétitions. Ces dernières semaines, la pétition « Loi travail : non, merci », lancée notamment par Caroline de Haas, a recueilli près d’1,3 millions de signatures sur la plateforme change.org. Les tenants de la démocratie liquide militent pour que les gouvernements organisent un référendum dès lors qu’une pétition atteint un certain nombre de signatures. “We sign it” est une plateforme qui héberge des « pétitions de mobilisation citoyenne » : elle a été fondée par Baki Youssoufou (plus d’infos ici).

      [...]

      Sur Numerama, on apprend que “NationBuilder est de plus en plus utilisé pour mettre en mouvement des militants, mais aussi pour les impliquer dans l’élaboration et la transmission du politique.”

      Une start-up comme celle de Liegey, Muller et Pons – trois jeunes français qui s’intéressent aux campagnes politiques – ajoute aux éléments de mobilisation de NationBuilder l’usage des données. Elle permet, presque en temps réel, de mener des campagnes en fonction de données socioélectorales à l’échelle d’un quartier ou même d’un immeuble.

      [...]

      A noter aussi l’initiative #MaVoix qui milite pour que des citoyens de base soient élus à l’Assemblée Nationale en 2017. Ses organisateurs déplorent les limites de la démocratie représentative et souhaitent expérimenter de nouvelles méthodes afin de réaliser enfin l’idéal démocratique – du moins de s’en approcher. laprimaire.org est, quant à lui, un mouvement qui critique la démocratie représentative et réclame que les candidats aux élections présidentielles soient issus d’un choix des citoyens, comme on peut le voir sur le site, les citoyens étant invités à se présenter à des primaires citoyennes ouvertes à tous.

    • Et voilà ! Le vote par Internet est mis en place à Nuit Debout, à l’encontre des bonnes pratiques démocratiques (une personnes une voix, possibilité de vérifier qu’il n’y a pas de bourrage d’urne) et malgré les mises en garde de Richard Stallman :

      écouter l’intervention de Richard Stallman http://seenthis.net/messages/481963#message483790

      Déjà une internaute se demandait si la pétition n’était pas bourrée de fausses signatures, captures d’écran à l’appuie. Mais peut-être n’était-ce que du spam :

    • Encore une tentative médiatique de dégonfler la polémique avec des éléments contradictoires voire erronés. Quelques éléments sont quand même confirmés.

      Mais le lien avec l’entreprise We Sign It de Ball et Youssoufou à l’origine de la pétition en « optin passif » n’est pas évoqué :

      Grâce au numérique, le mouvement perpétuel Par Amaelle Guiton — 28 avril 2016 à 20:01
      http://www.liberation.fr/france/2016/04/28/grace-au-numerique-le-mouvement-perpetuel_1449290

      Deux membres de l’équipe de Raiz participent au « media center » d’une quinzaine de personnes qui gère les comptes Facebook et Twitter.

      [...]

      Pour autant, « les gens qui ont le nom de domaine ne sont jamais intervenus » sur le contenu du site web, insiste Tom Wersinger . Ils « laissent les commissions communication et numérique décider de l’utilisation » qui en est faite, abonde Benjamin Sonntag, cofondateur de la Quadrature du Net , qui héberge le site « à titre personnel ». Pour débloquer la situation, l’association de défense des libertés en ligne a proposé de gérer la propriété du nom de domaine, le temps que le mouvement « dispose d’une structure juridique ad hoc ». Le transfert est en cours, indique-t-on chez Raiz.

      Alors même que Raiz et WeSignIt sont intervenus dès les premiers jours sur le site web pour mettre en avant leur pétition, qui est toujours très mise en avant. Et qu’ils sont depuis le début dans la commission communication (et peut-être d’autres).

      Disputes, dissensions et diffamation autour de Nuit debout par Matthieu Mondoloni vendredi 29 avril 2016 07:56
      http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/disputes-dissensions-et-diffamation-autour-de-nuit-debout-785985

      « Je ne peux pas accepter ces méthodes », explique Baki Youssoufou. « J’ai décidé de porter plainte. Pas contre le mouvement ou un collectif, mais contre ceux qui ont fait fuité mon numéro de téléphone et ceux qui me diffament. Je suis cité nommément dans cette vidéo qui tourne dans laquelle on m’accuse de gagner de l’argent. Vous pensez vraiment que je peux gagner de l’argent avec un site politique et engagé ??? Si j’ai acheté le nom de domaine Nuitdebout.fr, c’est simplement pour éviter que d’autres, mal-intentionnés, ne le fassent », se justifie celui qui se décrit comme un militant et un web-activiste de la première heure.

      Se faire de l’argent directement, sûrement pas, mais récolter des informations personnelles au bénéfice de son entreprise de pétition semble bien être un intérêt commercial.

      Après de la part de quelqu’un qui prône le développement l’action citoyenne peu organisée, porter plainte contre des personnes isolées semble assez déplacé. Surtout que sont numéro de téléphone il l’a lui même publié sur Internet comme on peut le voir ci-dessus sur la capture d’écran de la page « Qui Sommes Nous ? » de We Sign It.

      Sinon, hier Joseph Boussion était à la caméra pour filmer l’ag et les comptes Twitter de Nuit Debout & Nuit Debout Paris l’indiquaient :

    • je l’ai déjà dit We Sign It appartient à l’entreprise « WeSignIt SARL » mais il existe aussi une association We Sign It qui, elle, peut recevoir des dons dans une dynamique militante. Mélange business et militantisme.

      Ainsi, lorsqu’on signe une de leurs pétitions , comme celle qu’ils mettent en avant grace à leur appropriation de nuitdebout.fr, on est ensuite invité à donner de l’argent à WeSignIt et à acheter sur La Boutique Militante (de Xavier Renou et dont Benjamin Ball est aussi salarié). La partie entreprise commerciale SARL n’est alors pas mise en avant, le message pourrait même laisser penser que c’est juste une association qui vit des dons.

      La création de pétition peut être gratuite mais alors on ne peut pas relier son nom de domaine à sa pétition, ça ça coûte 200€.

      Et le business des pétitions s’accompagne aussi d’une offre commerciale plus lourde qui propose un service de conseils en stratégie et communication (voir la deuxième partie de ce message).

      Jolie mélange !

      À propos du business des pétitions voir ces autres publications sur Seenthis :
      http://yonnelautre.fr/spip.php?article6937
      http://seenthis.net/messages/231793
      http://seenthis.net/messages/467021

      Après avoir signer une de leur pétition :

      La création et l’animation des pétitions sur notre plate-forme sont gratuites grâce aux dons des citoyens. Aidez nos équipes à accompagner plus de campagnes, faites un don.

      We Sign It vous propose de prolonger votre soutien aux causes progressistes en allant sur le site partenaire La boutique militante.

      Et sur la page de création de pétition

      Personnalisez votre pétition en ligne option payantes

      Un panel d’offres permettant à chacun de trouver une solution adaptée pour votre campagne de pétition en ligne ! Wesign.it vous permet de créer votre site de pétition en ligne en quelques clics. L’interface reliée aux réseaux sociaux permet à votre pétition d’être disponible rapidement à toute la communauté web et en 12 langues.

      1) Offre Basique

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      2) Offre Premium : stratégie, conception, suivi opérationnel et accompagnement pour 6 semaines

      Cette offre est mutualisée donc à discuter individuellement. Elle comprend :
      Conseil stratégique (réunions de cadrage, brief de campagne, élaboration de stratégie de mobilisation et de crowdfunding)
      Gestion de projet (reporting quinzomadaire, réunions de travail, coordination)
      Relations publiques (contact de 20 prescripteurs, rédaction des éléments de langage, suivi d’opérations)
      Promotion et comunity management (Facebook, Twitter, Google +)
      Crowfunding pour mobiliser des fonds pour votre association

      Pour profiter de ces offres, merci de nous envoyer un message via le formulaire de contact.

    • @val_k oui les vautours sont dans la place.
      @grommeleur ça fait plaisir de voir que c’est utile et apprécié :-)

      Concernant WiSignIt et Raiz, ils continuent à utiliser les comptes de Nuit Debout. Ils mettent en avant plusieurs de leurs propres campagnes.

      Et il ne faut pas oublier que WeSignIt et Raiz on très probablement aussi la main sur les comptes Twitter et Facebook de GlobalDebout, NuitDebout, NuitDebout Paris et NuitDebout33.

      Sinon Nuit Debout semble au taquet pour les déloger et reprendre le contrôle de la communication. Illes, les délégué.e.s des commissions, viennent de publier un communiquer sur la page Convergence des luttes. Cela fait suite à une prise de parole et un vote en AG :

      https://www.facebook.com/convergencedesluttes31M/posts/636682053148652

      Texte collectif porté ce soir par une trentaine de membres, applaudi et voté à l’unanimité (vidéo à suivre) / à partager :

      « Devant vous se tiennent un certain nombre d’actifs et d’actives au sein des commissions structurelles et thématiques qui font vivre la place et la lutte depuis le 31 mars (cantine, logistique, sérénité, action, animation, communication physique, etc.).

      Nous nous exprimons solennellement, pour évoquer publiquement la nécessité de clarifier la gestion de la communication en ligne. Ce problème récurrent pèse visiblement sur la pérennité de Nuit Debout. Pire, le relatif dépeuplement de la place depuis quelques jours peut être imputé en partie à la diffusion de messages apolitiques, inoffensifs, et pour tout dire démobilisateurs. La révolution des like n’aura jamais lieu.

      Certaines personnes s’accaparent cette communication en ligne. Leurs motivations sont pour le moins troubles. Intérêts commerciaux et objectifs politiques personnels s’y confondent. Vendre un tee-shirt pour financer une campagne présidentielle serait un résumé à peine caricatural.

      Nuit debout clame ce mot d’ordre depuis ses débuts : ni porte-parole, ni représentant-e-s, ni direction instituée. La professionnalisation de la politique est un des motifs majeurs de notre colère légitime. Or, la communication est éminemment politique. Nous refusons de la confier à des professionnels du marketing, du community management, du brand-content et de la digital strategy. Sous couvert de contraintes techniques, de connaissances des mécanismes du buzz, ou par imposition autoritaire d’une stratégie de « communication positive et inclusive », qui bannit par exemple le préfixe « anti », ces personnes trient et censurent les contenus publiés sur Facebook, sur Twitter, et sur le portail Nuitdebout.fr.

      Les preuves existent, les personnes sont connues, et portent leur agenda égotique depuis longtemps dans les milieux militants.

      Il ne s’agit pas de remplacer un groupe autoritaire par un autre. Nous vous proposons donc un mécanisme réellement horizontal, aux responsabilités tournantes, qui permettrait l’expression de la pluralité des luttes qui composent Nuit debout.

      – Premièrement, nous exigeons la restitution des codes administrateurs et des adresses mels attachés aux comptes Facebook, Twitter, et nuitdebout.fr.

      – Ceux-ci doivent être remis dès ce soir à un secrétariat de la communication ouvert, que nous initions dès maintenant. Rejoignez-nous pour y participer. Lié à une charte claire, il se veut un garde-fou contre la privatisation des outils de communication.

      – Ce secrétariat, sans aucun pouvoir de rédaction ni de publication, délivrera les codes à un pôle communication composé de dix à quinze délégué-e-s issu-e-s des autres commissions.

      – Enfin, et c’est la garantie que les dérives constatées depuis un mois et demi ne se reproduiront plus, les participant-e-s à ce pôle seront révocables et renouvelé-e-s régulièrement.

      Nous rappelons en outre que la communication de toutes les autres Nuits Debout leur appartient pleinement. A l’heure actuelle, ces accapareurs de la communication parisienne tentent d’imposer une certaine verticalité à l’ensemble du mouvement Nuit Debout, en France et à l’étranger.

      Nuit Debout Paris n’a aucun monopole sur le sens, les modes d’actions, les principes politiques ni, à plus forte raison, sur la communication du mouvement. Nous invitons ainsi chaque Nuit Debout à rester vigilante sur les tentatives de récupération de tous ordres, et à préserver leur autonomie.

      Ensemble, travaillons à l’établissement d’une charte de la communication. (On vous attend ici, près du lampadaire) »

    • et ça continue...
      Nuit Debout ne doit pas devenir une marque commerciale
      https://gazettedebout.org/2016/05/31/nuit-debout-ne-doit-pas-devenir-une-marque-commerciale

      AVOCATS DEBOUT – Une demande de dépôt pour le nom Nuit Debout a été faite auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) à la mi-avril.

      Elle est le fait de deux personnes morales : Rudolph AKUESON et Magali BECKER, ainsi que d’une société : Caméra Subjective (production d’émissions et de documentaires, voir son site internet ici.)

      Concrètement, cela signifie que ces personnes, si elles en devenaient propriétaires, pourraient utiliser la marque « Nuit Debout » pour organiser des événements ou vendre des produits sous logo « Nuit Debout ». En clair, faire du business sur le dos du mouvement, et ce en toute légalité.

      Pour lutter contre cette perspective, les Avocats Debout viennent de mettre à disposition un courrier-type de contestation que tout citoyen peut envoyer à l’INPI.

      Ce courrier a pour vocation d’empêcher le dépôt de la marque, donc la privatisation d’une expression qui, à ce jour, représente un signe de ralliement pour tous.

      Cette lettre (à télécharger ici) doit être accompagnée d’éléments (photos, articles ou autre) prouvant votre implication dans Nuit Debout, ceci afin de démontrer votre intérêt à agir.

      Vous pouvez l’envoyer par recommandé à l’INPI (15, rue des Minimes CS50001 – 92677 Courbevoie Cedex). Vous pouvez également faire un dépôt en ligne sur le site internet de l’institut à cette adresse. Si vous souhaitez empêcher la commercialisation d’un mouvement public, spontané et ouvert à tous, il vous appartient d’effectuer cette démarche au plus vite .

      Car Nuit Debout n’appartient à personne. Nuit Debout appartient à nous tous.

      GAZETTE DEBOUT

    • The return of Benjamin Ball ! On vient de recevoir la promo pour ce drôle de truc : https://la-commune-est-a-nous.commonspolis.org

      Une « formation » "gratuite" (mais uniquement sur inscription) en ligne, temporaire (du 9 sept au 20 oct, pourquoi ?) où on retrouve dans les partenaires des fondations, des politiques, des « stars sociales » européennes (et des gens chouettes aussi hein) et donc #Benjamin_Ball ! La publicité est étonnamment professionnelle, pour autant la levée de fond très modeste n’est pas complète et fait penser à une stratégie de diversification des supports et des cibles https://www.helloasso.com/associations/mouvement-utopia/collectes/la-commune-est-a-nous
      Bref, le truc ressemble aux initiatives type Nouvelle Donne et autres marketings de fabrication de partis politiques et ça (me) donne pas du tout confiance !!!

    • Sophie Tissier, vous organisez samedi une manifestation, quel est votre message ? (16 janvier 2020)
      https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/par-quatre-chemins-sophie-tissier

      Oui nous serons place Stalingrad aujourd’hui samedi, dès 14h et jusqu’à 17h30. Nous voulons alerter sur la dérive dictatoriale du pouvoir en place. On assiste clairement depuis le début de cette crise à un abus de pouvoir du gouvernement Macron par l’utilisation d’un état d’urgence que nous jugeons illégitime. Cette crise devrait être gérée en toute transparence et non pas en conseil de « guerre » à huis clos. Nous contestons les mesures liberticides prises sans aucun débat démocratique et en écartant une grande partie des spécialistes et médecins qui auraient pourtant toute la légitimité à s’exprimer et à conseiller le gouvernement. Nous souhaitons aussi dénoncer les conflits d’intérêts avec les grands laboratoires des personnes qui siègent au conseil sanitaire et au gouvernement. On voit une propagande médiatique totale pour la vaccination alors qu’il n’y a pas de certitude sur l’efficacité et surtout sur la nécessité de ce vaccin. On nous le présente comme la seule possibilité de sortir de cette crise alors que de nombreux collectifs de médecins dénoncent en parallèle qu’ils ne sont pas libres de prescrire des traitements qui ont fait leurs preuves. Nous soutenons les collectifs Ré-infoCovid, Laissons les médecins prescrire ou encore Réaction19 de maitre Brusa, et nous refusons les allégations politiciennes pour les discréditer, car aujourd’hui si on critique le gouvernement on est taxé de "complotiste" et cela n’est pas acceptable.. Nous voulons du débat démocratique indépendant et transparent sur la gestion de cette crise. Et enfin, Cette situation de privation de nos libertés ne peut plus durer, les conséquences psycho-sociales sur l’ensemble de la société sont énormes, et particulièrement sur les plus précaires d’entre nous et sur nos enfants qui sont traumatisés par tout cela, ils sont privés de la liberté de vivre normalement et de s’exprimer par le port du masque qui leur est imposé à l’école. On doit s’attendre à des répercussions majeures sur l’équilibre de la société qui est en train de se fracturer à cause de la gestion du gouvernement.

      #Sophie_Tissier (pour mémoire)

  • Nuit Debout n’existe pas. C’est un média, idiot ! - Musée de l’Europe et de l’Afrique
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/La-nuit-debout-n-existe-pas

    Par Le concierge du Musée le jeudi 14 avril 2016, 19:21 - Grandes Conférences du Musée de l’Europe - Lien permanent

    Tous les observateurs disposant de quelques réflexes sociologiques auront remarqué qu’il existe au moins deux « Nuit Debout ».

    La première a une existence concrète sur la Place de la République où l’on peut espérer qu’il se passe quand même quelque chose. Oh, certainement pas une ZAD comme l’a déclaré pompeusement l’un des initiateurs, François Ruffin ! Enfin est-ce un lieu de rassemblement en attendant éventuellement d’être un lieu de convergence pour « ne pas rentrer chez soi » si le mouvement contre la loi Khomri débordait les syndicats. Ce qui est d’une importance vitale pour la sécurité (sociale, la seule, l’unique) de tous les habitants de ce pays, « présents et à venir » comme dit joliment le Roi des Belges lorsqu’il promulgue les lois au Journal Officiel. Et lorsque des gens se rassemblent, même dans un endroit où il n’y a plus que des bars branchés et où - à part effectivement les chauffeurs de taxi uberisés ou non (Lordon a de l’espoir !) - on ne risque pas de voir un travailleur après le boulot (à l’exclusion des graphistes et des publicitaires), des liens peuvent se lier qui faciliteraient grandement le sacerdoce du DAL pour obtenir le logement intra-muros de familles populaires (en réquisitionnant les surfaces vides du privé comme du public.) et empêcher les autres d’être virées par le Grand Paris jusqu’à Calais ! Et porter assistance et protection aux camps de réfugiés itinérants de Stalingrad et d’ailleurs traqués par le gouvernement le plus d’extrême-droite depuis 1944.

    Mais bon pour le moment, force est de constater que ce n’est pas grand monde, et comparer ce feu de paille aux places de Madrid et de Barcelone, c’est se payer de mots et d’images (il y a encore du peuple et des classes moyennes paupérisées dans ces deux villes, malgré tout, tandis qu’à Paris intra-muros, c’est mort.) Ça tombe bien, c’est de mots et d’images qu’il est question. Car la Nuit Debout n’existe pas. Ou plutôt seul son double, la Nuit Debout médiatique, a une quelconque ampleur. Et pour aller encore plus loin, la Nuit Debout EST un média. Et les seules questions politiques qui valent sont donc : à qui appartient ce média ? Quelles catégories de représentation du monde social véhicule-t-il ? Et que va-t-il réussir à nous vendre ?

    À qui appartient ce média ?

    Intéressons-nous à TV-Debout qui enregistre des records d’audience tous les soirs (« dignes des chaînes de télévisions » selon un Figaro tout autant en extase que l’ensemble de la presse mainstream totalement discréditée). De son animateur, Rémy Buisine, nous apprenons qu’il est « Community Manager » pour trois radios du groupe « 1981 » (Ado, Voltage et Latina). Le groupe fut le propriétaire de Sud-Radio (...)

    • Intéressant (et très ouvriériste => Agone, etc).

      Fait suite à :
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/10/Thermidor-place-de-la-republique

      Qui se terminait par cette citation de Jean Giono :

      L’ouvrier des Trois Glorieuses chaloupait derrière les barricades et se foutait des professeurs ; il les acceptait dans ses rangs avec gentillesse, mais comme simples soldats. Maintenant, dès qu’il en apparaît un, on lui a appris à en baver et à se mettre au garde-à-vous. Il a confié les destinées de sa classe à quelqu’un qui n’en est pas et qui lui apprend tout de suite à douter. On le fait aller à l’école quand il est bien plus savant avec son instinct. Avant-même de s’être affranchi des maîtres dont il veut se débarrasser, il s’en est donné de nouveaux qui ne valent pas plus que les premiers. Il ne ne peut plus se libérer que par personnes interposées, c’est à dire qu’il ne peut plus se libérer du tout. De là toutes les interprétations du mot liberté, à quoi on lui dit de réfléchir et où il est comme une poule qui a trouvé un couteau. Comme il n’y comprend rien, il ne peut plus être généreux. C’est tout un profit pour ses chefs dont il fait l’établissement au lieu de s’établir lui-même.

      #nuit_debout #représentation #mouvement_social #luttes #local #global #médias

    • Quelles catégories de représentations du monde social véhicule-t-il ?

      Sur le plan public, on peut dire que cette médiatisation semble véhiculer un vide encore plus intersidérant que les medias mainstream. Car il n’y a à peu près aucun contenu ce qui n’empêche pas de mobiliser énormément de temps de cerveau disponible. Beaucoup moins cher que les médias classiques qui doivent quand même diffuser un contenu entre deux spots publicitaires qui peut s’avérer coûteux ! Ou plutôt, c’est un gigantesque spot publicitaire interactif pour le capitalisme ! Mais l’important « c’est le média », comme dirait l’autre. Croire à ce qui n’existe pas, se détourner de sources d’information et de réflexions fiables, croire que « la révolution, c’est ça », que « la politique c’est ça », que l’ « heure est venue », qu’on « en est », que ça se consomme encore plus facilement pour être « in » qu’une paire de Nike « Révolution ». Et qu’on est tous pareils, les mêmes produits marketing. Qu’il n’y a ni classes, ni rapports de production. Seulement les 1% qui sont un peu trop gourmands... Et qu’on est tous d’accord, qu’on a tous les mêmes intérêts. Et qu’on communie avec l’autre de toute la planète en une grande messe virtuelle qui se célèbre au détriment des relations et des solidarités réelles. La grande messe des avatars en l’Église du Capital où l’on se refile l’hostie twitter en se télétransportant par Periscope (qui porte bien son nom vu ce qu’on voit dans un périscope !).

    • Au passage, on accrédite à tout instant l’idée que la « démocratie » c’est ça, quelques centaines de personnes sur une place, échantillon absolument non-représentatif de la population, qui jouent à « l’Assemblée générale » comme on joue à la dînette... Et puisque le pouvoir fait semblant de l’empêcher en ne l’empêchant pas, c’est bien que nous sommes « very dangerous ».

      Et que la démocratie, c’est un salarié du groupe 1981 qui accapare les médias à lui tout seul en phase absolue avec le travail de la presse mainstream, Ce que tout le monde a l’air de trouver « génial » ! Se "réapproprier" la Place, génial ! Le Média de la Place, j’y avais pas pensé !

    • Pour le côté ouvriériste, vient de sortir chez Agone : les prolos
      http://agone.org/memoiressociales/lesprolos

      Les prolos est un témoignage d’apprentissage comme il en existe des romans. On y suit un très jeune apprenti, issu du monde agricole des régions rurales de la Loire, pour qui le passage par la condition ouvrière est une étape dans un parcours de promotion sociale. C’est à Saint-Nazaire, dans les chantiers navals, que le chaudronnier se rapproche d’une classe ouvrière nullement enchantée, dans une progression dramatique qui culmine avec la grande grève de 1955. Le monde des Prolos, immédiatement postérieur à la reconstruction, est celui de la guerre froide, d’écarts et d’affrontements sociaux qu’on peine aujourd’hui à se représenter. C’est un monde presque entièrement disparu, qui a inspiré à Louis Oury un des classiques majeurs du témoignage ouvrier.

      Né en 1933, Louis Oury est un des écrivains prolétariens de langue française majeurs de ces quarante dernières années. Après avoir été ouvrier puis ingénieur, il est devenu historien et romancier. “Les prolos” (1973, réédité aujourd’hui pour la cinquième fois) est son premier ouvrage publié.
      ça c’était avant l’offensive #néolibérale et l’exclusion politique des #classes_populaires.

      Pour ceux.celles qui sont en Bretagne la semaine prochaine,
      Auteur (et acteur) de "Précaire !", Mustapha Belhocine sera
      -- mercredi 20 avril, la librairie Vent d’Ouest (Nantes)
      -- jeudi 21 avril au bar-librairie La Cour des Miracles (Rennes)
      -- vendredi 22 avril à la librairie L’embarcadère (Saint-Nazaire)
      Mustapha Belhocine est ce qu’on appelle aujourd’hui un « précaire » : condamné aux contrats courts, il enchaîne des missions d’homme de ménage au pays de Mickey, de manutentionnaire dans un célèbre magasin de meubles ou de « gestionnaire de flux » chez Pôle Emploi - ce dernier poste consistant à renvoyer chez eux les impudents chômeurs venus faire leurs réclamations en direct plutôt que sur Internet.
      Armé des mots de Bourdieu, d’un bagout sans faille et de réflexes réfractaires aux ordres illégitimes, il opère de lucides coups de sonde dans les bas-fonds de l’exploitation moderne. Contrairement à Florence Aubenas ou à Günter Wallraff, journalistes s’étant glissés dans la peau de précaires, Belhocine est un précaire par nécessité économique, qui écrit ce qu’il vit pour consigner les cadences, les vexations et la pénibilité, mais aussi faire éclater le ridicule, jusque dans sa langue, d’une organisation sociale exigeant de ses « castmembers opérationnels et motivés » d’avoir le « sens du jeu ».
      À l’issue d’une dizaine d’années d’inscriptions chaotiques à l’université, Mustapha Belhocine est titulaire depuis 2012 d’un master de sociologie à l’EHESS. Il livre ici, à 42 ans, la synthèse de la succession picaresque des emplois à plein temps qui ont accompagné sa formation d’apprenti sociologue.
      Aujourd’hui les #prolos sont #précaires en bonne partie et même #prolos2.0 http://agone.org/centmillesignes/precaire
      Le mercredi 20 avril à 19h30 à la librairie Vent d’Ouest
      5, Place du Bon Pasteur (Nantes)
      Le jeudi 21 avril à 18h30 au bar-librairie La Cour des Miracles
      18, rue de Penhoët (Rennes)
      Le vendredi 22 avril à 19h à la librairie L’embarcadère
      41, avenue de la République (Saint-Nazaire)
      Je précise @rastapopoulos que je ne suis pas actionnaire des éditions agone.
      #littérature_prolétarienne

    • J’hésitais et puis j’ai transféré à une amie qui va régulièrement à République à Paris. Et quand elle me téléphone c’est pour m’engueuler, et elle a raison à vrai dire.
      Et je me dis qu’à force de ne pas soutenir ceux qui se bougent le cul, on joue ici et là les fines bouches, les vieux blasés qui regardent le spectacle dans les MuppetsShows à geindre que y’a pas grand chose qui se passe.
      Alors, oui, me dit-elle, il y aura toujours des crapules prêts à s’en mettre plein les poches, c’est bien le temps du capitalisme, à nous de les dénoncer et les mettre dehors.
      En attendant elle va porter ses légumes et ce qu’elle peut à la cantine qui prépare la bouffe commune servie pour tous. En attendant, elle, les autres, tentent de voir comment élargir le cercle aux ouvriers, à la banlieue et aux migrants et autres luttes.
      Alors oui, on n’y chantera pas les mêmes chansons aujourd’hui qu’hier et on a (peut-être) l’âge d’être fatigué des manifs qui ne mènent jamais où on voudrait. Mais bon, cracher sa morgue, ou mépriser des gamins qui fument du shit sous une yourte au capitole ou ailleurs parce que ce n’est pas politique, ou parce que la révolte serait web2 … 68 aurait été mieux qu’un lieu de rencontre pour libérer sa sexualité, c’est toujours ça à prendre, nous ne serons jamais demain, laissons les inventer, faire leurs tentatives politiques de reprendre le pouvoir et soutenons les. Bref, oui, je regrette de colporter ce post, qu’on essaie de se réjouir quand même, un petit peu, comme on peut.
      #non_non_non_au_dénigrement

    • Je suis assez d’accord avec @intempestive et @touti je trouve en plus qu’il est bien tôt pour tirer ainsi des conclusions alors qu’on ne sait évidemment rien sur la ou les tournures que ça peut prendre. Et tout cas moi ça me fait plaisir de voir ces groupes informels se mobiliser et se parler.

    • Au passage, on accrédite à tout instant l’idée que la « démocratie » c’est ça, quelques centaines de personnes sur une place, échantillon absolument non-représentatif de la population, qui jouent à « l’Assemblée générale » comme on joue à la dînette...

      Ce passage aussi, comme @intempestive m’a marqué… dans le sens où ces 100 personnes sont probablement déjà plus représentatives que l’élite gouvernante, bien moins diversifiée.

    • @intempestive c’est assez frappant la différence entre ce témoignage recueilli par Cyran et le résumé partagé par Brygo quasi en même temps de celleux qui tiennent le compte twitter nuitdebout, à propos de l’émission sur France2 :

      Et Brygo de commenter :

      De la volonté revendiquée de n’être « rien d’autre que du spectacle dans le spectacle »

      Il y a bien évidemment de multiples tendances, et là avec ces deux facettes on a un sacré écart. Différence entre actions sur le terrain en ville, et celleux qui cherchent à parler dans « les médias » (2.0 twitter, etc, ou France 2, peu importe) ? Oui ok j’extrapole à mort là :D

    • « Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent- elles autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans ce train tire le frein d’urgence. »

      Walter Benjamin
      Si #nuit_debout, OWS, la contestation en Grèce, en Espagne... n’est pas le grand soir ou la révolution avec un grand R. Les occupants.es de la place de la république, à Paris et ailleurs nous invitent à tirer le frein d’urgence avec eux. L’emballement de la machine est tellement violent que point trop nombreux nous seront à tirer sur ce frein.
      Reste la question de savoir, c’est comment qu’on freine !

      Tandis que les circuits financiers implosent, gestionnaires et gouvernants comptent bien faire payer l’addition aux pauvres. À contre-courant du discours économique ambiant, Paul Mattick souligne, dans ce bref rappel aux réalités, qu’une politique interventionniste ne suffira pas à résoudre les épineuses contradictions que la panique financière a révélées à tous. Car c’est la logique même de la quête du profit qui, de fuite en avant en fuite en avant, est arrivée à son point d’explosion. Tant que les êtres humains ne sauront pas la dépasser en actes, les aberrations du système s’aggraveront, ainsi que les calamités sociales, culturelles et environnementales. http://www.insomniaqueediteur.org/publications/le-jour-de-laddition

      Cette révolte ne s’arrêtera jamais. dans L’échaudée N°1
      Au début, les seigneurs de la finance dans les gratte-ciel autour de Zuccotti Park, qui jouent avec l’argent et les vies, qui font marcher à la baguette la classe politique, la presse et le système judiciaire, qui font des bénéfices en détruisant l’écosystème et puisent dans les caisses de l’Etat pour leur paris et leur spéculation, n’ont guère prêté attention aux activistes qui occupaient la place à leur pieds depuis près de trois semaines.
      Les élites regardent quiconque dépassant leur sphère immédiate comme marginal et invisible. Quelle importance peut avoir pour les puissants une jeune femme au nom de Ketchup, qui travaille dans un théâtre coopératif à Chicago et paie ses factures comme serveuse ? Pourquoi elle et ceux de Zuccotti Park compteraient-ils ? Quelle menace les faibles peuvent-ils représenter pour les forts ? Vouant un culte à l’argent, leur seaux débordant de sous, les puissants pensent qu’ils peuvent acheter puissance et sécurité à tout jamais. C’est ainsi que la banque Morgan Chase a octroyé 4,6 millions de dollars à la fondation de la police de la ville de New-York la semaine dernière. Agenouillés devant les idoles du marché, aveuglés par leur suffisance, insensibles à la souffrance humaine, bouffis d’avidité et de privilèges illimités, tous ces seigneurs allaient bientôt comprendre ce que signifie la folie d’un orgueil démesuré.
      [...] Voilà pourquoi les élites, et le système de pouvoir capitaliste pourri et dégénéré qu’elles soutiennent, ont de sérieux ennuis. Voilà pourquoi elles demandent sans cesse quelles sont les revendications. Elles ne savent pas ce qui se passe. Elles sont sourdes, muettes et aveugles.
      Chris Hedges. (The Occupied Wall Street Journal, 8/10/2011)
      http://occupywallst.org
      http://www.autrefutur.net/Retour-sur-Occupy-Wall-Street-quelles-lecons-en-tirer


      Ils ne font plus beaucoup parler d’eux, trêve hivernale oblige. Mais ils sont encore là - à preuve, les 68 arrestations réalisées par la police le soir du jour de l’an, quand des participants d’Occupy New York ont tenté de réoccuper Zuccotti Park. L’hibernation n’est pas totale, donc. Le bon moment pour revenir sur les racines, réussites et échec du mouvement Occupy aux États-Unis.
      http://www.article11.info/?Occupy-cette-agacante-interruption#a_titre

    • Nuit Debout : faire briller les pierres précieuses...

      http://www.contretemps.eu/interventions/nuit-debout-faire-briller-pierres-pr%C3%A9cieuses

      La question de l’extension

      Extension sociale par le développement de Nuit Debout parmi les couches populaires et les quartiers, ce qui passe autant par les thèmes et revendications abordés que par les lieux de développement. La préoccupation est présente place de la République à Paris, notamment, et c’est très positif. Mais cela ne pourra se faire qu’en rompant avec toute forme de paternalisme. Les quartiers populaires ne sont pas des « terres de mission » pour militant•e•s, des lieux sans politique. La connexion avec Nuit Debout ne pourra se faire qu’au travers le rôle moteur qu’auront les habitant•e•s de ces quartiers eux et elles-mêmes, et les réseaux existants dans ces quartiers. La question se pose dans des termes similaires en ce qui concerne la solidarité avec les sans-papiers et réfugié•e•s.

      Extension politique enfin par le refus de toute "institutionnalisation" de Nuit Debout et de ses objectifs. L’idée d’une nouvelle « Constitution » à rédiger, lancée au départ par Frédéric Lordon, a été rapidement reprise dans les assemblées. L’aspect séduisant de la démarche est le radicalisme qui la sous-tend. Il n’y aurait plus rien à tirer des cadres institutionnels existants, il s’agit de refonder une réelle légitimité démocratique « par en bas ». Mais les risques sont aussi grands d’un nouveau formalisme oubliant que les règles d’un nouveau monde ne peuvent être écrits par une minorité mais supposent l’insurrection de la majorité. D’où la nécessité de l’extension politique aux questions soulevées dans les quartiers, de l’antiracisme, l’internationalisme, les luttes contre le sexisme et la LGBTphobie, etc. D’où la nécessité des questions posées autour du rôle du travail, vecteur d’aliénation mais aussi potentiellement lieu collectif de lutte et de pouvoir social.

    • et aussi ce passage :

      Il ne faut pas oublier qu’aux dernières élections (régionales) le Front National a obtenu plus de 50% des voix au sein de la police et de l’armée, score qui atteint 70% chez les flics en activité. La police et l’armée sont au coeur du pouvoir et leur violence directe est l’expression pratique de la violence de la domination de la classe dirigeante. Sans stratégie de confrontation avec la police, le mouvement devra renoncer à ses acquis et, en premier lieu, aux places qu’il occupe. Par ailleurs, propager l’idée qu’il pourrait y avoir une alliance possible avec la police deviendrait un obstacle à l’extension nécessaire du mouvement aux quartiers populaires, aux migrant•e•s, réfugié•e•s et sans-papiers, aux syndicalistes radicaux, tou•te•s touché•e•s directement et très concrètement par la violence policière.

      #violence #violences_policières

    • Il y a clairement une tentative d’entrisme de la part d’une partie de la droite-ps-cfdt et de l’extrême droite d’étienne chouard. Baki Youssoufou a fait un vrai raid avec Raiz sur toute la com’ de la nuit debout et ce depuit le 1 avril (arf). Aujourd’hui (au moins) il y avait un stand des Citoyens Constituants, association qui multiplie les liens avec les fachos. En plus, sur son blog Étienne Chouard se réjouit que « Frédéric » (Lordon) rejoigne l’idée de constituante. Bref le confusionnisme à tous les étages.

    • Concernant #Baki_Youssoufou il semble être une figure de « pointe » des actions citoyennes en ligne : il est le co-fondateur de We Sign It : http://fr.gravatar.com/bakiyoussoufou
      http://www.franceinfo.fr/emission/itineraires/2013-2014/baki-youssoufou-we-sign-it-est-une-plateforme-de-petition-de-mobilisation
      Il a un CV plutôt rempli, il a été porte parole du mouvement « qui va payer » : http://www.franceinter.fr/personne-baki-youssoufou
      Il a été aussi porte parole de feu la confédération étudiante : https://www.linkedin.com/in/baki-youssoufou-81a85930
      Il a même été présenté comme anarcho-syndicaliste par Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/142725/politique/baki-youssoufou-anarcho-syndicaliste
      Ce n’est pas quelqu’un qui se cache, il a fait de nombreuses interview et se présente souvent comme activiste pour la révolution citoyenne en ligne : https://www.youtube.com/results?search_query=Baki+YOUSSOUFOU+
      Vu les bases qui ont fondé Nuit Debout, je ne suis donc pas étonnée de voir une personne comme lui déposer le nom, peut-être même sincèrement pour le protéger de toute récupération commerciale.
      Reste cependant ce goût amer d’un manque de transparence dans un tel mouvement. Et je comprends vraiment, je trouve même important, de se questionner sur l’horizontalité de #NuitDebout !

    • Question com et site internet, la quadrature et d’autres gens biens appellent à rejoindre le groupe numérique des nuits debouts, ça manque de techos web, notamment adminsys … et de formation au libre.

    • @val_k

      Vu les bases qui ont fondé Nuit Debout, je ne suis donc pas étonnée de voir une personne comme lui déposer le nom, peut-être même sincèrement pour le protéger de toute récupération commerciale.

      C’est tout l’inverse.

      D’une part la Confédération Étudiante, la CÉ, est la branche étudiante de la CFDT dont les pratiques et l’idéologie couchées devant le capitaliste sont justement combattus par Nuit Debout Convergence des Luttes.

      Ensuite Baki Youssoufou est lui-même patron-entrepreneur de WeSignIt et de Raiz. Il est toujours en lien avec la CFDT, une partie du patronat entrepreneurial comme Benoît Thieulin - proche du parti socialiste. Ou encore Bleu Blanc Zèbre d’Alexandre Jardin et Jean Paul Delevoye qui a notamment cassé les retraites des fonctionnaires en 2003 avec, oh hasard, le soutien de la CFDT http://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=11057

      Un de ses fidèle collègue est Benjamin Ball qui semble très conciliant envers la présence de l’extrême droite http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes et qui travail pour Nouvel Donne (Tiens un autre parti proche du patronat) :

      http://lahorde.samizdat.net/2015/02/17/isere-nouvelle-donne-le-confusionnisme-participe-aux-listes-citoye
      On retrouve aussi comme salarié du parti, Benjamin Ball, en tant que coordinateur des actions de communication web de Nouvelle Donne, qui est un ancien des Indignés parisien, ce mouvement qui réunit des personnages comme Grégory Pasqueille (poursuivi par la justice pour antisémitisme, et grand défenseur de la Manif pour Tous), Raphaël Berland (animateur du site du Cercle des Volontaires), ou encore Jonathan Moadab (animateur du site confusionniste Agence Info Libre).

      Donc Baki Youssoufou est à l’opposé du ras-le-bol des politicards professionnels de la politique, proches du patronat, rois de l’entourloupe et à la politique fadasse.

      D’autre part la stratégie vise justement à étouffer le mouvement puisque pendant 2 semaines (il semble que cela ai changer hier) l’ensemble de la communication a étouffer les expressions et revendications politisées, très majoritairement de gauche rouge, présentes sur la place de la République.

      Un des rares messages politisés a été une photo où on voit un homme, que je ne connais pas, revendiquer une constituante - justement la thématique des chouaristes présents sur place : les Citoyens Constituants, le nom de domaine permet de voir que derrière il y a #Lionel_Kahan qui flirte avec l’extrême droite (dont le Cercle des Volontaires qui réalise des films sur place comme l’interview de Finkielkraut). http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

      Un autre message a justement été de lancer une pétition (par l’entreprise marchande de pétition dont Baki Youssoufou est propriétaire : WeSignIt) en soutien à la Nuit Debout - action ridicule au regard de ce qui est dit en AG et qui fait par ailleurs et même de l’objectif de Nuit Debout Convergence des Luttes : occuper l’espace, descendre dans la rue, ne pas rester chez soi, regrouper tout le monde dans les rues. Et donc ne surtout pas signer des pétitions inutiles.

      Donc oui c’est une récupération commerciale et politique.

    • Sur agoravox.tv, les fachos s’expriment ouvertement pour pleurer que Fkk et Chd ont été virés des nuits debouts par la gauche rouge qui donc ne serait pas démocratique en prenant pour preuve la vidéo relayée par @intempestive (le gag).
      Je ne sais pas où en est le rapport de force, mais je pense que le besoin de discréditer nuit debout vient aussi de là …

    • Bientôt Floréal et la récolte de la sédition du 31mars en Prairial ou en ce 27 (Ste Hure de Chasteté, pénitente) de Clinamen : http://www.college-de-pataphysique.org/college/accueil_files/calenpat.pdf
      soit 18 jours après la première #nuit_debout à la sainte trique, lunatique de ce même Clinamen.
      Pourquoi ne pas inventer un nouveau calendrier comme cet illustre pataphysicien. Après tout ce n’est pas plus utopiste qu’une nouvelle constitution.
      Suite aux différends billets précédent et les dernières infos de @gastlag, @Valk, @intempestive ; je propose, illégitimement, que les agioteurs.euses de wesignit et autres cousins de la tour pointue et grandes oreilles de la préfectance seront jugé sur la place de grève et condamné à écouter en boucle
      C.Fourest, A. Finkielkraut et P. Rosanvallon jusqu’au bon vouloir de leur juges.
      Que nuit debout tienne le cap jusqu’au 9 Palotin
      ( Sts Boleslas et Ladislas, polonais ) pour repartir
      jusqu’à ce que mort s’en suive de cette #loi_travail.
      Ensuite nous abolirons le travail lui-même et tout ce qui va avec. En définitive : une rupture historique. Ou C.Fourest, A. Finkielkraut et P. Rosanvallon seront privé de parole. Et que au cas ou ils enfreindraient cette décision sous quelques formes que ce soit, même écrite. Le tribunal de la sainte réprobation du travail, après tirage à la courte paille d’un condamné.e, procédera à l’ablation linguale du malchanceux.
      #Alfred_Jarry

    • @intempestive : alors que le 4 Tatane sera la fête de tous les êtres troublés par la réalité-télé, jeunes et vieux, hommes et femmes, couillons et membrus, pichoues et en formes, se rebellent donc contre le dictat de l’insignifiance et participent à l’instauration d’une ‘Pataphysique nouvelle qui refonde l’irrévérence et l’irrespect qui ont donné à l’histoire les Rabelais et autres grands débauchés lucides qui éclairent encore, à des siècles de distance, la voie de la saine folie.
      Qu’en ce jour d’ ascension du mouchard, statisticien, psychiatre et policier seront mis en orbite tous ces ennemis du FL’P http://www.pataphysiquelibre.org/manifeste.html
      qui prouvera une fois pour toute que les cons en orbite n’en finiront pas de tourner.

    • C’est beau comme du ...Yves Pagès en, brièvement,
      1293 caractères bien sentis et des photos de terrains de luttes en cours.

      Sur le rétropédalage de la #CGT et son affiche avec le slogan : « La police doit protéger les citoyens et non les frapper ! »
      http://www.20minutes.fr/insolite/1829767-20160419-affiche-cgt-contre-violence-policieres-dechaine-internaut
      De bien belles histoires en perspective ou les cogne-dur encartés de la maison bourreman et du SCSI-CFDT ne chasseront plus que les individus jeunes chevelus, avec des blousons noirs, des capuches. (dixit Bernard Blier dans Buffet Froid) mais aussi leur collègues de La cgt-police ou autres affidés.
      Une police réformiste dans un syndicat conciliateur :

      L’arrivée du SCSI est hautement symbolique pour la CFDT, qui était jusqu’à présent très peu présente dans la police nationale. L’objectif consiste à s’appuyer sur cette nouvelle force afin de convaincre l’ensemble des policiers de faire confiance à la #CFDT pour les représenter, quels que soient leur grade et fonction.

      http://www.cfdt.fr/portail/un-syndicat-de-policiers-rejoint-la-cfdt-srv1_215651
      SCSI-CFDT Le syndicalisme 360° #syndicat_de_policiers http://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://scsi-pn.fr/wp-content/uploads/2016/04/SYNTHESE_PPCR_PP.pdf&hl=fr
      http://scsi-pn.fr

      http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/04/18/feu-a-volonte-et-que-la-guerre-des-polices-nous-debarrasse-

    • Le mieux pour le mouvement #nuit_debout c’est qu’il reste incontrôlable. Pour le site, je comprends l’embarras de Noémie qui a vu son nom cité dans le quotidien vespéral. Mais cela semble relever de l’#entropie. Même si quelques-uns.es ont créé wiki.nuitdebout.fr pour

      « On pense aux gens qui sont à la campagne, là où il ne se passe rien et où il n’y a pas de Nuit Debout. On reçoit aussi des messages sur FB de personnes qui sont handicapées et qui ne peuvent pas sortir de chez elles et qui sont heureuses de suivre le mouvement grâce à internet ».

      Il se passe toujours quelque chose à la cambrousse, ça va être l’ouverture de la pêche et même sans permis ; tu peux poser ou relever des collets pour attraper des lapins. Et voilà ! un bon civet de lièvre avec des pataches.
      De l’entropie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Entropie , on glisse à la #théorie_de_l'information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_l%27information
      En théorie, l’information diminue l’incertitude. En théorie de la décision, on considère même qu’il ne faut appeler "information " que ce qui est " susceptible d’avoir un effet
      sur nos décisions." ( peu de choses dans un journal sont à ce compte des informations ...) En pratique l’excès d’information tel qu’il se présente dans les systèmes de #messagerie_électronique, peut aboutir à une #saturation, et empêcher la prise de décision. Canaliser les #mass_média et les laisser clapoter dans leur #soupe.
      En conclusion de Numerama : Ils voient tous à travers l’outil numérique « l’espoir d’une démocratie ouverte ». Pour eux le problème réside dans le fait que la politique et l’économie ont très peu innové en 200 ans. Pour Pierre, « c’est dingue de voir qu’on arrive à créer des #intelligences_artificielles et envoyer des trucs sur des planètes, alors qu’au niveau politico-économique c’est le #moyen-âge ». Pour Nuit Debout, les outils #numérique seraient donc une façon de relancer le #progrès.

      Comme la vie est lente et comme l’espérance est violente

      #Apollinaire

      et

      La vie sérieuse marche à 3 km/h. C’est à dire au pas d’une vache sur la route. Le danger d’une vie comme la nôtre, c’est de croire aux 1200 km/h de l’avion et que ce truc là change quoi que ce soit à la création, soit artistique, soit scientifique. Elle est contrainte par la règle des grandes forces naturelles ; un arbre met 10 ans à devenir un arbre. Et un grand tableau ? Et un beau roman ? Et une belle invention ? Du 3 km/h, Monsieur, et encore !

      #Fernand_Léger.

  • Le confusionniste Etienne Chouard à la Maison Pour Tous des Rancy ce soir !
    http://rebellyon.info/Alerte-antifasciste-Etienne-Chouard-a-la-15922

    Étienne Chouard bien connu pour son confusionnisme sera ce soir à la Maison Pour Tous (MTP) des Rancy.... Maladresse, erreur de programmation ou simple banalisation des rouge-bruns ? Appel à se mobiliser pour faire entendre raison à la Maison Pour Tous et faire annuler cette intervention ! - Infos (...) — Infos locales, Extrêmes droites, Une, http://www.salledesrancy.com/wp-content/uploads/2016/02/programme2.pdf, Les liens entre etienne chouard et l’extrême droite (Parasite.antifa)

  • A propos du mythe : « Etienne Chouard est revenu sur sa sympathie pour Alain Soral »
    http://endehors.net/news/a-propos-du-mythe-etienne-chouard-est-revenu-sur-sa-sympathie-pour-alain-s

    Lu sur Confusionnisme.info : "C est une chose que les adeptes d Etienne Chouard ont partiellement réussi : faire croire que ce dernier serait revenu sur ses propos élogieux vis -à-vis d Alain Soral et aurait retiré un lien (présenté comme « le » lien) sur son site qui pointait vers Égalité et (...) — Pour comprendre