person:abdel malek al-houthi

  • Centre Français de Recherche sur le Renseignement

    Le sort du Moyen-Orient se joue-t-il au Yémen ?
    http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/le-sort-du-moyen-orient-se-joue-t-il-au-yemen.php

    Une guerre civile se déroule aujourd’hui au Yémen, loin des projecteurs médiatiques. Et pourtant, c’est peut-être le sort du Moyen-Orient qui y en en train de se jouer en prolongement du théâtre de jihad que constituent la Syrie et l’Irak. En effet, cette guerre n’est que le prolongement du « grand jeu » extrêmement complexe qui a lieu dans la région opposant le monde chiite et le sunnite, lui-même divisé entre salafistes-jihadistes, Frères musulmans, wahhabites saoudiens et « modérés ».
    Les tribus chiites Al-Houthi à la manoeuvre

    Les tribus zaydites[1] Al-Houthi du Nord Yémen ont conquis 8 des 21 provinces du pays. Le peu de pouvoir dont disposait le président Abel Rabbou Hadi Mansour a été réduit à néant et ce dernier a été placé en résidence surveillée depuis début février. Il a présenté sa démission au parlement - qui l’a refusé - mais, dans les faits, il ne décide plus rien. De toutes façons, Abdel Malek Al-Houthi, le chef des tribus zaydites, demande la dissolution du parlement pour installer de nouvelles autorités. La question se pose : lesquelles ?

    Devant la dégradation de la situation, les Américains, suivis par les Français, les Britanniques, les Allemands, les Hollandais et les Italiens, puis par les Saoudiens ont été contraints de fermer leurs représentations diplomatiques et de demander à leurs ressortissants d’évacuer en urgence le pays.

    Les Al-Houthi sont épaulés par des membres des forces de sécurité fidèles[2] à l’ancien président Ali Abdullah Saleh, déposé en 2003.

    Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) est reparti à l’assaut des tribus Al-Houthi et de ce qui reste du pouvoir central, notamment en multipliant les actions terroristes dans la capitale Sanaa. La ville de Radaa, au centre du pays, et la région environnante sont l’objets d’intenses combats entre les deux parties. Les tribus sunnites du centre et du sud qui craignent l’avancée des chiites apportent maintenant leur soutien direct à AQPA, jugé comme le mouvement le plus à même de les défendre contre l’offensive des Al-Houthi. Même le parti Al-Islah, la branche yéménite des Frères musulmans, se tourne désormais vers les salafistes-djihadistes. Cette conjonction Frères musulmans/tribus sunnites/AQPA est extrêmement inquiétante car leurs forces réunies sont redoutables.

    Il semble évident que Téhéran est derrière les Al-Houthi, ayant trouvé là le moyen d’ouvrir un nouveau front contre la suprématie saoudienne dans la région. Riyad se retrouve désormais dans une position très inconfortable. En effet, la famille royale n’a plus que des ennemis dans cet Etat frontalier. Les AL-Houthi, car ils sont les alliés de son vieil adversaire iranien ; bien sûr AQPA ; qui poursuit l’objectif de la maison mère, Al-Qaida « canal historique », de renverser le régime considéré comme « traître à l’islam » ; et les Frères musulmans qui, en désespoir de cause, ont fait alliance avec les salafistes-jihadistes. Les tribus qui pouvaient encore être fidèles à Riyad n’attendent plus rien du royaume, du moins dans l’immédiat.

    #moyen-orien #salafistes-jihadistes #wahhabites #Al-Qaida

    • « Devant la dégradation de la situation, les Américains, suivis par les Français, les Britanniques, les Allemands, les Hollandais et les Italiens, puis par les Saoudiens ont été contraints de fermer leurs représentations diplomatiques et de demander à leurs ressortissants d’évacuer en urgence le pays. » Le « principe de précaution » sans doute ! Sauf qu’en Libye... Quant au président, il est ce jour à Aden. Affaire yéménite à suivre, avec une nouvelle destruction d’un pays de la région fort probablement.

  • Two Parties Quits #Yemen Talks as Southern Tribes Threaten to Fight #Houthis
    http://english.al-akhbar.com/node/23679

    Updated at 4:40 pm (GMT+2): Yemeni political factions resumed UN-brokered talks on Monday with the Houthi militia that grabbed power last week, but two groups walked out underlining the complexity of the crisis. Factions including the Houthis would take part in the talks, envoy Jamal Benomar said Sunday as the UN chief called for Western-backed President #Abed_Rabbo_Mansour_Hadi to be restored to power.

    #Abdel_Malek_al-Houthi