person:ada lovelace

  • Informatique, astronomie ou chimie : toutes ces inventions de femmes attribuées à des hommes - Politique - Numerama
    https://www.numerama.com/politique/469570-informatique-astronomie-ou-chimie-toutes-ces-inventions-de-femmes-a

    Le Wi-Fi, la fission nucléaire ou le pulsar : quel est le point commun entre ces inventions ? Elles ont toutes été créées par des inventrices, éclipsées dans l’ombre de leurs confrères masculins. Nous rappelons leur histoire ce 8 mars 2019.

    Où sont les femmes dans les technologies et les sciences ? Dans l’ombre de leurs homologues masculins, pour nombre d’entre elles. À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2019, nous avons décidé de revenir sur le parcours d’inventrices éclipsées par l’Histoire, dont les exploits ont été notamment attribués à des hommes.

    On parle d’effet Matilda pour désigner la manière dont la contribution de nombreuses femmes scientifiques a été minimisée, voir attribuée à des confrères masculins.

    Son manuscrit en atteste encore aujourd’hui : Ada Lovelace, née en 1815 et décédée à 37 ans, a réalisé le premier programme informatique. Entre 1842 et 1843, la comtesse traduit en anglais un article du mathématicien Federico Luigi, qui décrit la machine analytique de Babbage. Sur les conseils de ce dernier, elle va enrichir cette traduction avec ses propres notes, dont le volume est plus imposant que le texte de départ.

    Dans la note G, elle présente un algorithme particulièrement détaillé. Ce travail est considéré comme le premier programme informatique du monde, rédigé dans un langage exécutable par une machine. Charles Babbage, qui a consacré sa vie à la construction de cette fameuse machine analytique, a bien bénéficié du travail sur l’algorithme mené par Ada Lovelace.
    Ada Lovelace. // Source : Wikimedia/CC/Science Museum Group (photo recadrée)
    Hedy Lamarr et le Wi-Fi

    On ne doit pas seulement à Hedy Lamarr, actrice autrichienne naturalisée américaine, une trentaine de films. L’inventrice, née en 1914 et décédée en 2000, a aussi joué un autre rôle important dans l’histoire de nos télécommunications. Le brevet qu’elle a déposé en 1941 (enregistré l’année suivante) en atteste encore : Hedy Lamarr avait inventé un « système secret de communication » pour des engins radio-guidés, comme des torpilles. La découverte, à l’origine du GPS et du Wi-Fi, était le fruit d’une collaboration avec George Antheil, un pianiste américain.

    Le brevet ainsi déposé permettait à l’Armée des États-Unis de l’utiliser librement. La technologie n’a pourtant pas été mobilisée avant 1962, lors de la crise des missiles de Cuba. La « technique Lamarr » a valu à l’actrice un prix en de l’Electronic Frontier Foundation… en 1997.
    Hedy Lamarr en 1944. // Source : Wikimedia/CC/MGM (photo recadrée)
    Alice Ball et le traitement contre la lèpre

    Pendant 90 ans, l’université d’Hawaï n’a pas reconnu son travail. Pourtant, Alice Ball a contribué au développement d’un traitement efficace contre la lèpre au cours du 20e siècle. Cette chimiste, née en 1892 et morte en 1916 à l’âge seulement de 24 ans, est devenue la première afro-américaine diplômée de cet établissement. Plus tard, elle y est devenue la première femme à enseigner la chimie.

    Alice Ball s’est penchée sur une huile naturelle produite par les arbres de l’espèce « Chaulmoogra », réputée pour soigner la lèpre. En isolant des composants de l’huile, elle est parvenue à conserver ses propriétés thérapeutiques tout en la rendant injectable dans le cops humain. Décédée avant d’avoir eu le temps de publier ses travaux, Alice Ball est tombée dans l’oubli tandis qu’Arthur L. Dean, le président de l’université d’Hawaï, s’est attribué son travail.
    Alice Ball (1915). // Source : Wikimedia/CC/University of Hawaii System
    Grace Hopper et le premier compilateur

    En 1951, Grace Hopper a conçu le premier compilateur, c’est-à-dire un programme capable de traduire un code source (écrit dans un langage de programmation) en code objet (comme le langage machine). Née en 1906 et décédée en 1992, cette informaticienne américaine a fait partie de la marine américaine où elle s’est hissée au grade d’officière générale.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a travaillé sur le Harvard Mark I, le premier grand calculateur numérique construit aux États-Unis. Le mathématicien John von Neumann est présenté comme celui qui a initié l’un des premiers programmes exécutés par la machine. Grace Hopper faisait pourtant partie de l’équipe des premiers programmateurs du Mark I.
    Grace Hopper (1984). // Source : Wikimedia/CC/James S. Davis (photo recadrée)
    Esther Lederberg et la génétique bactérienne

    Cette spécialiste de microbiologie était une pionnière de la génétique microbienne, une discipline croisant la microbiologie (l’étude des micro-organismes) et le génie génétique (l’ajout et la suppression de l’ADN dans un organisme). La génétique microbienne consiste à étudier les gènes des micro-organismes.

    Esther Lederberg est née en 1922 et décédée en 2006. Elle a découvert ce qu’on appelle le « phage lambda », un virus qui infecte notamment la bactérie E.coli. Le phage lambda est très étudié en biologie et il est utilisé pour permettre le clonage de l’ADN. Esther Lederberg l’a identifié en 1950. Elle collaborait régulièrement avec son mari Joshua Ledeberg : c’est lui qui a obtenu le prix Nobel de médecine en 1958, récompensant ces travaux sur la manière dont les bactéries échangent des gènes sans se reproduire.
    Esther Lederberg. // Source : Wikimedia/CC/Esther M. Zimmer Lederberg
    Jocelyn Bell et le pulsar

    En 1974, le prix Nobel de physique est remis à l’astronome britannique Antony Hewish. Pourtant, ce n’est pas lui qui a découvert le pulsar, un objet astronomique qui pourrait être une étoile à neutrons tournant sur elle-même. Antony Hewish était le directeur de thèse de Jocelyn Bell : il s’est contenté de construire le télescope nécessaire à ces observations. C’est bien l’astrophysicienne, née en 1943, qui a identifié la première le pulsar.

    En 2018, elle a finalement reçu le Prix de physique fondamentale. Elle a choisi d’utiliser les 3 millions de dollars qui lui ont été offerts pour encourager les étudiants sous-représentés dans le domaine de la physique.
    Jocelyn Bell (2015). // Source : Wikimedia/CC/Conor McCabe Photography (photo recadrée)
    Chien-Shiung Wu et la physique nucléaire

    Chien-Shiung Wu, née en 1912 et décédée en 1997, était une spécialiste de la physique nucléaire. En 1956, elle démontre par l’expérience la « non conservation de la parité dans les interactions faibles », au cours de ses travaux sur les interactions électromagnétiques. C’est une contribution importante à la physique des particules.

    Deux physiciens théoriciens chinois, Tsung-Dao Lee et Chen Ning Yang, avaient mené des travaux théoriques sur cette question. Tous deux ont reçu le prix Nobel de physique en 1957. Il faut attendre 1978 pour que la découverte expérimentale de Chien-Shiung Wu soit récompensée par l’obtention du prix Wolf de physique.
    Chien-Shiung Wu en 1963. // Source : Wikimedia/CC/Smithsonian Institution (photo recadrée)
    Rosalind Franklin et la structure de l’ADN

    La physico-chimiste Rosalind Franklin, née en 1920 et décédée en 1958, a joué un rôle important dans la découverte de la structure de l’ADN, notamment sa structure à double hélice. Grâce à la diffraction des rayons X, elle prend des clichés d’ADN qui permettent de faire cette découverte. Elle présente ses résultats en 1951 au King’s College.

    Un certain James Dewey Watson assiste à cette présentation. Ce généticien et biochimiste informe le biologiste Francis Crick de la découverte de Rosalind Franklin. En utilisant les photos de la physico-chimiste, ils publient ce qui semble être leur découverte de la structure de l’ADN. En 1953, ils publient ces travaux dans la revue Nature. Ils obtiennent un prix Nobel en 1962, sans mentionner le travail pionnier de Rosalind Franklin.
    Rosalind Franklin. // Source : Flickr/CC/retusj (photo recadrée)
    Lise Meitner et la fission nucléaire

    Nommée trois fois pour recevoir un prix Nobel, cette physicienne autrichienne n’a jamais reçu la précieuse distinction. C’est pourtant une collaboration entre Elise Meitner et Otto Frisch, son neveu, qui permis d’apporter la première explication théorique de la fusion, en 1939.

    La scientifique, née en 1878 et décédée en 1968, n’a jamais reçu du comité remettant la distinction la même estime que celle que lui portaient ses collègues. En 1944, le prix Nobel de chimie fut donné à Otto Hahn, chimiste considéré à tort comme le découvreur de la fission nucléaire.
    Lise Meitner (1906). // Source : Wikimedia/CC (photo recadrée)
    Katherine Johnson et la navigation astronomique

    L’action déterminante de Katherine Johnson dans les programmes aéronautiques et spatiaux de la Nasa a fait l’objet d’un film, Les Figures de l’ombre. Née en 1918, cette physicienne et mathématicienne a calculé de nombreuses trajectoires et travaillé sur les fenêtres de lancement de nombreuses missions. Véritable « calculatrice humaine », elle a vérifié à la main des trajectoires de la mission Mercury-Atlas 6, qui a envoyé un homme en orbite autour de la Terre.

    En 1969, elle calcule des trajectoires essentielles lors de la mission Apollo 11. C’est à cette occasion que des humains — des hommes — se sont posés pour la première fois sur la Lune. En 2015, elle est récompensée et reçoit la médaille présidentielle de la Liberté.
    Katherine Johnson en 1966. // Source : Wikimedia/CC/Nasa (photo recadrée)

    #femmes #historicisation #effet_Matilda #sexisme #discrimination #invisibilisation #science

  • #programming in #rust : the good, the bad, the ugly.
    https://hackernoon.com/programming-in-rust-the-good-the-bad-the-ugly-d06f8d8b7738?source=rss---

    This post is about my experience learning Rust by solving every CtCI problem live on #twitch, an unfinished project.Portrait of Ada Lovelace, Science Museum Group UKRust logo, courtesy of Mozilla, CC-BYRust is a modern systems-level programming language designed with safety in mind. It provides zero-cost abstractions, generics, functional features, and plenty more. I recently embarked on an effort to learn Rust properly, and I wanted to share some of my thoughts.Until recently, I’d written only a handful of small programs in Rust, and after reading half of “Programming Rust”, I really didn’t know Rust. I figured a good way to get to know the language was to solve all 189 problems from the “Cracking the Coding Interview” book. Not only would I solve them with Rust, but I decided to do it live (...)

    #hackernoon-top-story #rustlang

  • The Secret History of Women in Coding
    https://www.nytimes.com/2019/02/13/magazine/women-coding-computer-programming.html

    Almost 200 years ago, the first person to be what we would now call a coder was, in fact, a woman: Lady Ada Lovelace. As a young mathematician in England in 1833, she met Charles Babbage, an inventor who was struggling to design what he called the Analytical Engine, which would be made of metal gears and able to execute if/then commands and store information in memory. Enthralled, Lovelace grasped the enormous potential of a device like this. A computer that could modify its own instructions and memory could be far more than a rote calculator, she realized. To prove it, Lovelace wrote what is often regarded as the first computer program in history, an algorithm with which the Analytical Engine would calculate the Bernoulli sequence of numbers. (She wasn’t shy about her accomplishments: “That brain of mine is something more than merely mortal; as time will show”, she once wrote.) But Babbage never managed to build his computer, and Lovelace, who died of cancer at 36, never saw her code executed.

    #femmes #informatique #rapports_sociaux_de_sexe #parité

  • Héros de la typographie
    https://aris.papatheodorou.net/heros-de-la-typographie

    Thorbjørn Kongshavn est norvégien, il est le directeur de la création graphique de sa propre agence, Kongshavn Design, fondée en 2007. Il est aussi accessoirement illustrateur et typographe. En 2017 il a réalisé une série de six portraits de « Héros de la typographie ». Six hommes et six polices de caractères pour un hommage : Garamond, Baskerville, Bodoni, Berthold, Renner (Futura) et Gill.

    #typographie, #graphisme, #illustration

  • Unraveling the Myths of #cardano’s Nomenclature
    https://hackernoon.com/unraveling-the-myths-of-cardano-b59b45e2bdbd?source=rss----3a8144eabfe3-

    Ever wondered why the ticker of Cardano’s cryptocurrency is “ADA”, or why its wallets are named after Greek myths? What is the project named after in the first place, and who are all the people mentioned in the roadmap release titles? This article will provide a bird’s eye view and links for further reading.Custom painting that includes Ada Lovelace, Icarus and Daedalus’ labyrinth and Minotaur (source)Gerolamo CardanoGerolamo Cardano (1501–1576) was an Italian mathematician, physicist, biologist, physician, chemist, astrologist, philosopher, writer and gambler. During his lifetime he wrote over 200 scientific works and was one of the key figures in the mathematical field of probability during the Renaissance.Gerolamo Cardano (source)For a cryptocurrency project that is looking to utilize (...)

    #mathematics #blockchain #mythology #cardano-nomenclature

  • Tiens, je pensai que j’allais signaler cette émission trop tard et non.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/femme-de-science-marche-a-lombre

    On parle d’effet Matilda. Les exemples sont nombreux, d’Ada Lovelace à Jocelyn Bell Burnell en passant par la française Marthe Gautier, ...

    http://rf.proxycast.org/1477056150108119040/14312-06.09.2018-ITEMA_21798506-3.mp3

    #audio #radio #effet_mathilda #invisibilisation_des_femmes #sciences

    • Il est évident que les promoteurs ne sont pas des enfants de chœurs, mais cela n’est qu’un aspect de la chose.

      Ce qui me saute aux yeux, c’est qu’il s’agit de mettre les enfants sur la voie de la guerre économique aujourd’hui largement numérisée, d’en faire les petits soldats acclimatés au champ de bataille contemporain.
      J’entends l’argument qui dit qu’il faut les préparer à ce terrain et que les laisser dans l’ignorance en ferait des cibles encore plus vulnérables, ou que la maitrise des outils favoriserait une contre-expertise à mobiliser dans des luttes. Mais avec ce raisonnement, on peut tout autant justifier de leur apprendre à manier une arme à feu pour s’opposer à leurs futurs oppresseurs.

      De toute façon, je ne pense pas que la virtuosité technique (qui constitue l’horizon des apprentissages précoces de la programmation) donne en soi la capacité à maitriser l’outil, et encore moins à l’appréhender dans ses autres dimensions (sociales, historiques, épistémiques...). C’est même plutôt un écran si je m’en réfère à l’ethos des informaticiens et leur « philosophie spontanée » qui résulte quasi systématiquement de leur rencontre trop précoce avec les « joies » de la programmation.

    • oui, ça arrive après 4 ans, mais c’est au primaire que les réflexes se prennent... Scratch propose la même chose depuis des années...
      il y a 30 ans, il y a eu le plan « informatique pour tous » qui avait lancé l’idée de mettre de l’informatique dès le primaire, puis il a été abandonné... on en retrouve un peu au collège, mais il y a toute une génération qui n’a pas appris les bases de la logique informatique.... pour qui l’informatique est une « boite noire » mystérieuse et inquiétante. Alors que si tout le monde comprenait les bases, on pourrait enfin réfléchir collectivement à « on fait quoi de cet objet » au lieu de laisser certains décider à notre place...

      les boucles, c’est génial pour faire comprendre aux enfants ce qu’est un film, et faire ses propres animations (genre faire tomber une balle - à la bonne vitesse)

    • il y a toute une génération qui n’a pas appris les bases de la logique informatique.... pour qui l’informatique est une « boite noire » mystérieuse et inquiétante

      OK, mais qu’en est-il de tous ceux (dont je fais partie) pour qui le plan « informatique pour tous » a réellement permis d’acquérir des compétences au point de décider de poursuivre leur apprentissage et d’entamer des carrières professionnelles dans le domaine ? Qu’ont-ils fait de ce savoir ? Ont-ils permis de modifier la trajectoire du paquebot numérique qui est venu percuter le quai ? Manifestement, non... Et cela n’est pas la faute d’une sous-représentation des « militants » dans le monde informatique, mais plus fondamentalement du fait que ceux-ci sont trop attachés à ce qui les valorise socialement pour en entamer la remise en cause radicale et se contentent d’en dénoncer tel ou tel aspect nuisible.

      Si la population était massivement éduquée aux techniques numériques (au delà des seuls usages professionnels, ludiques ou consuméristes), on aurait tout simplement un réservoir plus important de techniciens aguerris mis à la disposition des employeurs, et certainement pas une vision plus claire du rôle des techniques numériques dans ce qui nous oppresse.

    • Indépendamment des capacités de programmation, il me semble que les compétences « de base » dans le monde numérique ne sont pas fournies dans le cours de l’éducation initiale obligatoire. J’entends la maîtrise de ce que l’on appelait autrefois (!) les « outils bureautiques ».

      Vu par ma lorgnette — j’encadre à quelques reprises dans l’année des travaux réalisés par des étudiants issus de filières scientifiques à un niveau qui va de bac+2 en IUT de stats à bac+5 en filière d’ingénieur — les élèves ne maîtrisent en général pas les notions de structure d’un texte (ils bricolent massivement pour la rédaction des mémoires qui leurs sont demandés), appréhendent le tableur comme une calculatrice un peu particulière sans y voir le véritable outil de programmation qu’il constitue et, cerise sur le gâteau, sont au top dans l’utilisation des présentations (ppt n’a pas de secrets pour eux).

      Mais peut-être ( :-( est-ce juste de cette dernière compétence dont ils ont besoin plus tard.

    • @simplicissimus Dans les filières agricoles y a des cours de bureautique et numérique. Y a même dans le programme l’utilisation des tableaux croisés dynamiques en 1ère pro. (bon j’avoue c’est plutôt ambitieux)

      Ce que j’aimerai plus voir à l’école (ça a peut être changé depuis) ça serait des cours ludiques de raisonnement, formaliser des problèmes par des graphes ou des automates, apprendre la récursion, ce genre de choses. Sans forcément être devant l’écran d’ailleurs.

      Je rabâche mais ce qui m’a plongé dans l’info c’est un logiciel pour faire des jeux (click&play -> game factory). Y a pas de code mais justement des analyses de problèmes, de la structuration, des évenements, des pixels, etc..
      En ce moment ça passe plus par minecraft mais ça m’a l’air un peu trop passif.

    • Extrait de 1024, bulletin de la Société Informatique de France (n°9 septembre 2016) —> http://www.societe-informatique-de-france.fr/wp-content/uploads/2016/10/1024-no9-Enseigner-linformatique-de-la-maternelle-%C3

      L’idée de machine à exécuter des algorithmes symboliques a lentement émergé avec les carillons des cathédrales, les machines de Wilhelm Schickard et de Blaise Pascal, les métiers à tisser à cartes perforées de Joseph Marie Jacquard, les machines imaginées par Charles Babbage et Ada Lovelace... Et ce n’est qu’au milieu du XXe siècle que nous avons été enfin capables de construire des machines programmables universelles, qui permettent d’exécuter tous les algorithmes symboliques possibles : des ordinateurs. (p.12)

      Alléluia ! Nous avons enfin été capables !...

      Cette dimension — exécuter tous les algorithmes symboliques possibles — est brandie comme un progrès (i.e. à la fois une continuité et un pas en avant) et donc une évidence qui ne nécessite aucune problématisation. Est-ce que l’apprentissage précoce de l’informatique est réellement la bonne voie pour acquérir les moyens d’une certaine distance critique ?

  • The pioneering women of electronic music – an interactive timeline
    http://www.thevinylfactory.com/vinyl-factory-releases/the-pioneering-women-of-electronic-music-an-interactive-timeline

    Today is Ada Lovelace Day and day two of Machine Music Week, so it’s the perfect time to share our history of women and electronic music. Starting with Ada Lovelace and finishing with The ADA project, we’ve charted the visionary women whose experimentations with machines have defined and redefined the boundaries of the music.

    Scroll and click through to explore our interactive timeline above. To accompany the timeline we’ve picked out a few records to get you started from across the eras by way of an introduction. Some of the music was barely released commercially at the time it was made and is therefore best heard on retrospective compilations.

    Recommended listening:

    Clara Rockmore – Clara Rockmore’s Lost Theremin Album (Bridge Records, 2006) Buy
    Louis & Bebe Barron – Forbidden Planet (Planet Records, 1976) Buy
    Else Marie Pade – Et Glasperlespi (Decapo Records, 2001) Buy
    Daphne Oram – Oramics (Paradigm Records, 2007) Buy
    Delia Derbyshire – The Delian Mode (Silva Screen, 2014) Buy
    Pauline Oliveros – Accordion & Voice (Lovely Music, 1082) Buy
    Wendy Carlos – Switched On Bach (Columbia, 1968) Buy
    Annette Peacock – I’m The One (RCA Victor, 1972) Buy
    Suzanne Ciani – Seven Waves (Finnadar records, 1982) Buy
    Various Artists – New Music For Electronic & Recorded Media (1750 Arch Records, 1977) Buy
    Laurie Spiegel – The Expanding Universe (Filo, 1980) Buy
    Laurie Anderson – Big Science (Warner Bros, 1982) Buy
    Björk – Biophilia (One Little Indian, 2011) Buy

  • How Ada Lovelace and Charles Babbage Invented the World’s First Computer: An Illustrated Adventure in Footnotes and Friendship - Brain Pickings
    http://www.brainpickings.org/2015/06/15/the-thrilling-adventures-of-lovelace-and-babbage-sydney-padua

    In 1843, Ada Lovelace — the only legitimate child of the poet Lord Byron — translated a scientific paper by Italian military engineer Luigi Menabrea titled Sketch of an Analytical Engine, adding seven footnotes to it. Together, they measured 65 pages — two and half times the length of Menabrea’s original text — and included the earliest complete computer program, becoming the first true paper on computer science and rendering Lovelace the world’s first computer programmer. She was twenty-seven.

    About a decade earlier, Lovelace had met the brilliant and eccentric British mathematician Charles Babbage who, when he wasn’t busy teaming up with Dickens to wage a war on street music, was working on strange inventions that would one day prompt posterity to call him the father of the computer. (Well, sort of.) The lifelong friendship that ensued between 18-year-old Lovelace and 45-year-old Babbage sparked an invaluable union of software and hardware to which we owe enormous swaths of modern life — including the very act of reading these words on this screen.

    The unusual story of this Victorian power-duo is what graphic artists and animator Sydney Padua explores in the immensely delightful and illuminating The Thrilling Adventures of Lovelace and Babbage: The (Mostly) True Story of the First Computer (public library), itself a masterwork of combinatorial genius and a poetic analog to its subject matter — rigorously researched, it has approximately the same footnote-to-comic ratio as Lovelace’s trailblazing paper. The footnote, after all, is proto-hypertext linking one set of ideas to another, and in these analog hyperlinks, Padua draws on an impressive wealth of historical materials — from the duo’s scientific writings and lectures to Lovelace’s letters to Babbage’s autobiography to various accounts by their contemporaries.

    cc @fil @sabineblanc @archiloque

  • Happy Birthday, Ada Lovelace: How Lord Byron’s Daughter Became the World’s First Computer Programmer - Brain Pickings
    http://www.brainpickings.org/2014/12/10/ada-lovelace-walter-isaacson-innovators

    At twelve, Ada became fascinated by mechanical engineering and wrote a book called Flyology, in which she illustrated with her own plates her plan for constructing a flying apparatus. And yet she felt that part of her — the poetic part — was being repressed. In a bout of teenage defiance, she wrote to her mother:

    You will not concede me philosophical poetry. Invert the order! Will you give me poetical philosophy, poetical science?

    #informatique #femmes

  • Pourquoi les jeunes femmes désertent-elles le secteur des technologies ?
    http://www.itu.int/net/pressoffice/press_releases/2011/Advisory-01-fr.aspx

    Que cache la chute du nombre de jeunes #femmes choisissant d’étudier les technologies de l’information et de la communication ? Bien que les qualifications dans le secteur des TIC offrent de bons débouchés professionnels et une rémunération supérieure à la moyenne, aux Etats-Unis, par exemple, la proportion d’étudiantes dans les cours de TIC, qui était de 37% il y a 25 ans, atteint à peine 29% aujourd’hui - et continue à décliner.

    #informatique

    • Ton hypothèse suppose que les filles savent mieux qu’avant ce qui se passe dans l’entreprise ? et que du coup elles se tourneraient vers d’autres secteurs qui seraient moins machistes ? Je suis plutôt convaincu par la thèse d’Isabelle Collet expliquant que c’est toute une culture masculinisante qui s’est formée et renforcée autour de l’informatique, à travers notamment des revues pleines de pubs de femmes à oilpé vantant des disques bien durs, des machines « trop puissantes », etc. Bref l’informatique comme une Formule 1. Or c’est pas vraiment la réalité de ces métiers. http://www.isabelle-collet.net

    • C’est pas, encore avant l’informatique, les maths et les sciences dures qui sont considérés comme des trucs de mecs, les filles étant supposés être davantage littéraires ? Au lycée, les classes de S sont peuplées en majorité de mecs et les L de filles.

    • Oui @baroug, mais c’est c’est pire dans l’informatique — et encore pire dans le logiciel libre ! Et d’accord avec @stephane bien que je suis certain que 99,9% des filles n’ont jamais entendu parler de Lady Ada :)

    • Je confirme, @fil, je ne sais pas ce qu’est Lady Ada. Et pourtant, il m’arrive d’être sur l’IRC de SPIP (en fait, très peu de nanas connaissent l’IRC !). Je confirme aussi ce que dit @baroug : étant très bonne en sciences et en littérature, on a plutôt tenté de m’orienter en lettres. Alors que le second de la classe, moins bon en sciences, a été fermement encouragé à partir en filière S. Cela dit, j’ai choisi des études scientifiques.
      J’ai déjà raconté mon premier traumatisme féministe, à l’âge de ma fille, quand la maîtresse m’a rendu mon devoir de maths, le meilleur de la classe, en disant : « c’est très bien... pour une fille ».
      J’ai été estomaqué, parce que c’était juste très bien et cela n’avait rien à voir avec le fait que j’étais une fille.

      Maintenant, pour répondre à @stephane , mon recrutement dans le service informatique, ça a été quelque chose. Dans une boite qui était globalement un gynécée, le service info était le seul service 100% masculin. Le chef a fait la gueule de voir une fille lui être imposée et m’a placardisée méchamment pendant 1 mois ou 2, le temps de se rendre compte que j’étais tout même une geek, très sympa (contrairement aux apparences, dans la vraie vie, je suis quelqu’un d’assez accommodant) et compétente, ce qui ne gâche rien. Au final, j’ai parfaitement été intégrée dans l’équipe et nous avions trouvé un fonctionnement vraiment efficace à nous tous malgré (ou grâce à ?) ma féminité.
      Par contre, du point de vue des utilisateurs, ça n’a jamais beaucoup évolué : même si j’ai prouvé que j’avais des compétences techniques, même pour changer le toner de l’imprimante, ils préféraient toujours « attendre qu’un des garçons soit disponible ».
      #mysoyne #informatique

    • merci Stéphane ; je note ce passage :

      On objective measures of math performance, these women were outscoring men. But their identification with mathematics was not tied to their interest, determination, or talent. It was connected to whether their teacher was a woman or a man.
      (...) No matter the evidence, they believed they were imposters.
      It is true that fewer women than men break into science and engineering careers today because they do not choose such careers. What isn’t true is that those choices are truly “free.”