person:agatha christie

  • Agatha and the Truth of Murder (2018) [WEBRip] [720p] [YTS.AM]
    https://yts.am/movie/agatha-and-the-truth-of-murder-2018#720p

    IMDB Rating: 6.5/10Genre: CrimeSize: 773.12 MBRuntime: 1hr 32 minIn 1926, with her personal life in tatters and her writing in crisis, a young Agatha Christie decides to solve a real-life murder.

    https://yts.am/torrent/download/6820CCE1ED3544C87DBBB5A5D4E2F91252F30508

  • Désormais 450.000 demandes de cartes grises en attente
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14674-desormais-450-000-demandes-de-cartes-grises-en-attente

    « Un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups... »

    Agatha Christie.

    Depuis le 6 novembre 2017, les demandes de carte grise se font uniquement en ligne. LP/OLIVIER ARANDEL

    Six mois après la fermeture des fameux guichets carte grise en préfecture, l’obtention via Internet de ce précieux document vire au parcours du combattant.

    La situation vire au cauchemar. Six mois après la fermeture des fameux guichets carte grise en préfecture (depuis le 6 novembre 2017), et leur migration sur Internet, via le site de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), un simple changement d’adresse, la revente ou l’achat d’un nouveau véhicule, se sont transformés en véritable parcours du combattant. Au mois de décembre, plus de 100 000 demandes de cartes grises étaient déjà en souffrance.

    Au (...)

  • Le pire n’est jamais certain : La « méthode Val » : arrogance, caricatures, amalgames, mensonges
    http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/04/la-methode-val-arrogance-caricatures.html

    par Julien Salingue

    #Val #Zemmour #néocon #suicide_français #Charlie

    Philippe Val a commis un livre.

    Le titre, c’est Malaise dans l’inculture.

    Le pitch, c’est que Philippe Val est très en colère contre la « bien-pensance ».

    Comme je suis en vacances, j’ai décidé de le lire, entre le dernier Maxime Chattam et un vieil Agatha Christie.

    Erreur.

    Car quand on lit un pareil texte, difficile de garder son calme, a fortiori quand dans le même temps on subit la tournée médiatique triomphale de Philippe Val, invité partout pour pérorer à propos de ce livre.

    D’où cette réaction, qui sera divisée en deux parties. Dans ce premier texte, on s’intéressera à la « méthode Val » : arrogance, caricature, mensonges, amalgames, indignations à géométrie variable. Dans un second texte, on essaiera de comprendre la « pensée Val », qui s’approche de plus en plus de celle d’Éric Zemmour.

    Philippe Val aime beaucoup Philippe Val

    La première chose qui frappe dans le livre est la modestie de son auteur.

    Ainsi, dès l’ « avertissement au lecteur », rédigé après les tueries de janvier 2015, on apprend ce qui suit : « Son épouse Véronique, Cabu et moi ne nous sommes guère quittés depuis [les années 1970]. Difficile de ne pas évoquer Montaigne, dont il sera beaucoup question dans ce livre, lorsqu’il cherche un peu vainement à expliquer le lien qui l’unissait à La Boëtie : "Parce que c’était lui, parce que c’était moi" »[1]. Ou comment se comparer, l’air de rien, à l’auteur des Essais.

    Avant d’oser une autre comparaison, toujours l’air de rien, dans les dernières lignes de l’introduction de l’ouvrage : « Entre notre ancêtre Lucy et nous, il y eut, il y a vingt-cinq siècles, deux Athéniens qui marchaient de long en large sur l’agora. Ils préféraient la discussion à la conversation. Les chapitres qui suivent n’ont qu’un but : que ce miracle ne cesse de se reproduire »[2]. Socrate, Platon, Val, même combat.

    Les titres des trois premiers chapitres du livre confirment cette tendance à l’humilité : « Discours sur l’origine et les fondements du sociologisme » ; « Malaise dans la civilisation » ; « Traité sociologico-politique ». Soit trois références à peine voilées (que Philippe Val nous pardonne ce terme) à trois monuments de la pensée : Rousseau, Freud et Spinoza. Dans le premier cas, il s’agit de s’attaquer (péniblement) audit monument. Dans les deux autres, il s’agit d’établir une filiation théorique. Rien que ça…

    On comprend dès lors pourquoi Philippe Val ne peut s’empêcher de nous rappeler, régulièrement, sa grandeur et sa hauteur de vue. Par exemple[3] : « J’ai toujours été à la lisière de tous les mouvements qui ont cru voir en moi, un jour ou l’autre, un possible porte-parole. Et quand on a voulu me pousser vers l’intérieur d’un groupe, je me suis senti tellement entravé que j’ai vite repris ma position apatride ». Il se murmure dans certaines rédactions parisiennes que BHL envisagerait de porter plainte pour plagiat…

    On comprend aussi pourquoi Philippe Val aime illustrer ses propos à l’aide d’anecdotes personnelles. Car la vie de Philippe Val cristallise, à l’instar de celle de ses prédécesseurs Socrate, Spinoza et Freud, les dynamiques sociales et politiques de son temps. On peut ainsi lire[4] cette jolie (et modeste) formule, destinée à introduire le récit d’un épisode de la vie de l’ex-patron de France Inter : « Une anecdote personnelle illustre bien la profondeur du phénomène ». Philippe Val, une vie profonde et phénoménale.

    Et, au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, Philippe Val ne s’encombre plus de détails, et c’est de manière implicite qu’il fait référence à son propre génie : « Si, par exemple, dans la rédaction d’un organe d’information, il n’y a que des bons journalistes et un mauvais directeur, le journal ne sera jamais bon. Une rédaction constituée de journalistes moyens, mais dotée d’un très bon directeur, produira au contraire un bon journal, et les journalistes progresseront. L’idéal, bien sûr, étant d’avoir de bons journalistes et un bon directeur »[5]. Comme Philippe Val ?

    Philippe Val n’aime pas les sociologues, d’ailleurs il ne les a pas lus

    Mais venons-en au cœur de l’ouvrage et à la « thèse » de Baruch Philippe Val. Elle est exposée dans l’introduction[6] :

    « Longtemps, le représentant du bien a été le "bon chrétien". Désormais, c’est le "bon" sociologue, celui qui, devant chaque misère, accuse "le système", celui qui incarne sans partage le bien (…). Pour s’arroger l’exclusivité du bien, la gauche antiréformiste de la seconde partie du XXè siècle s’est forgée un outil : je l’appellerai "sociologisme". Il est cette dérive de la sociologie qui s’est donné pour mission de restaurer idéologiquement un mur de Berlin que le dégoût de l’oppression avait pourtant fini par faire tomber ».

    Ce « sociologisme » serait devenu, insidieusement, la pensée dominante : « Qu’il s’agisse de la réintroduction des ours, d’un licenciement à la Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un jihadiste dans une école, c’est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés »[7]. Un « mur de Berlin » idéologique auquel Philippe Val promet de s’attaquer sans faire de prisonniers : « Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l’inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur »[8].

    Mais de toute évidence, l’auteur a confondu marteau-piqueur et pistolet à bouchons. On s’attend en effet, devant de telles promesses, à un examen, voire même à une analyse rigoureuse et argumentée (Philippe Val n’est-il pas le Spinoza de 2015 ?) des « dérives de la sociologie ». Mais il n’en est rien. Car si les pages sur Rousseau sont nombreuses, celles sur les sociologues le sont beaucoup moins. Sauf erreur de notre part, Philippe Val ne se réfère à aucun ouvrage de sociologie, n’évoque les noms que de quatre sociologues[9] (Pierre Bourdieu (à trois reprises), Loïc Wacquant (une fois) et le couple Pinçon-Charlot (à trois reprises)) et ne propose, comme nous le verrons, aucune lecture critique de leurs travaux.

    Peut-être l’explication se trouve-t-elle dans l’introduction : « Pour ce qui concerne la lecture, j’obéis à une sévère discipline. N’étant pas immortel [ah bon ?], je n’ai pas de temps à perdre avec des auteurs qui ne m’inspirent pas la gratitude accompagnant une bonne lecture »[10]. Ceci explique peut-être cela : Philippe Val s’attaque au « sociologisme » sans connaître la sociologie, et s’en prend aux « sociologues » sans se référer aux travaux d’un seul d’entre eux, probablement parce qu’il ne les connaît pas, faute de les avoir lus. « Malaise dans l’inculture », qu’il disait…

    Philippe Val ne dessine pas mais il aime quand même les caricatures

    Difficile, dès lors, de critiquer avec rigueur et honnêteté les « dérives de la sociologie ». Philippe Val a donc recours à un procédé qui, s’il a fait ses preuves dans le dessin de presse, est beaucoup moins heureux lorsque l’on prétend faire œuvre de connaissance et marcher sur les pas de Socrate et Platon : la caricature.

    Après avoir minutieusement épluché l’ouvrage du successeur de Montaigne, nous n’avons trouvé qu’une seule définition synthétique (au cours d’un développement consacré au… rap) de ce que serait la « sociologie » à laquelle Philippe Val prétend s’attaquer. Et attention, ça décoiffe : « "Le système est pourri, et c’est l’argent qui pourrit tout", c’est le discours sociologique dominant »[11]. Tout simplement.

    Cette formule caricaturale n’est pas un accident. En témoigne ce passage, qui illustre non seulement la profondeur d’esprit de Philippe Val mais aussi sa grande connaissance des travaux sociologiques qu’il « critique » : « La vulgate sociologique, telle qu’elle nourrit le discours des sociologues médiatiques comme les Pinçon-Charlot – qui consacrent leur vie à convaincre leur public que l’habitant des beaux quartiers aurait davantage sa place dans un camp de travail – témoigne d’un mouvement de fond dénonciateur, complotiste et intellectuellement paralysé par un endoctrinement confortable et simpliste ».

    Contrairement à Philippe Val, qui ne fait jamais dans le « simplisme ».

    Surtout pas quand il compare Edgar Morin à… Joseph Staline. Non ? Si : « Au nom des intérêts du peuple, Staline aurait prononcé cette phrase plus profonde qu’il n’y paraît : "Pas d’hommes, pas de problèmes". C’est ce que développe Edgar Morin – encore lui – en termes plus choisis, quand il fait l’éloge de Rousseau (…) »[12]. Ou encore[13], lorsqu’il compare Pierre Bourdieu à… Mao Zedong (« quarante millions de morts ») et aux Khmers Rouges (« [qui] ont assassiné deux millions de leurs concitoyens »), avec lesquels le sociologue français partagerait « cette idée que la culture enchaîne et corrompt ».

  • Le pire n’est jamais certain : La « méthode Val » : arrogance, caricatures, amalgames, mensonges
    Julien Salingue
    http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/04/la-methode-val-arrogance-caricatures.html

    La « méthode Val » : arrogance, caricatures, amalgames, mensonges

    Philippe Val a commis un livre.

    Le titre, c’est Malaise dans l’inculture. 

    Le pitch, c’est que Philippe Val est très en colère contre la « bien-pensance ».

    Comme je suis en vacances, j’ai décidé de le lire, entre le dernier Maxime Chattam et un vieil Agatha Christie.

    Erreur.

    Car quand on lit un pareil texte, difficile de garder son calme, a fortiori quand dans le même temps on subit la tournée médiatique triomphale de Philippe Val, invité partout pour pérorer à propos de ce livre.

    D’où cette réaction, qui sera divisée en deux parties. Dans ce premier texte, on s’intéressera à la « méthode Val » : arrogance, caricature, mensonges, amalgames, indignations à géométrie variable. Dans un second texte, on essaiera de comprendre la « pensée Val », qui s’approche de plus en plus de celle d’Éric Zemmour.

    Philippe Val aime beaucoup Philippe Val

    La première chose qui frappe dans le livre est la modestie de son auteur.

    Ainsi, dès l’ « avertissement au lecteur », rédigé après les tueries de janvier 2015, on apprend ce qui suit : « Son épouse Véronique, Cabu et moi ne nous sommes guère quittés depuis [les années 1970]. Difficile de ne pas évoquer Montaigne, dont il sera beaucoup question dans ce livre, lorsqu’il cherche un peu vainement à expliquer le lien qui l’unissait à La Boëtie : "Parce que c’était lui, parce que c’était moi" »[1]. Ou comment se comparer, l’air de rien, à l’auteur des Essais.

    Avant d’oser une autre comparaison, toujours l’air de rien, dans les dernières lignes de l’introduction de l’ouvrage : « Entre notre ancêtre Lucy et nous, il y eut, il y a vingt-cinq siècles, deux Athéniens qui marchaient de long en large sur l’agora. Ils préféraient la discussion à la conversation. Les chapitres qui suivent n’ont qu’un but : que ce miracle ne cesse de se reproduire »[2]. Socrate, Platon, Val, même combat.

    Les titres des trois premiers chapitres du livre confirment cette tendance à l’humilité : « Discours sur l’origine et les fondements du sociologisme » ; « Malaise dans la civilisation » ; « Traité sociologico-politique ». Soit trois références à peine voilées (que Philippe Val nous pardonne ce terme) à trois monuments de la pensée : Rousseau, Freud et Spinoza. Dans le premier cas, il s’agit de s’attaquer (péniblement) audit monument. Dans les deux autres, il s’agit d’établir une filiation théorique. Rien que ça…

    On comprend dès lors pourquoi Philippe Val ne peut s’empêcher de nous rappeler, régulièrement, sa grandeur et sa hauteur de vue. Par exemple[3] : « J’ai toujours été à la lisière de tous les mouvements qui ont cru voir en moi, un jour ou l’autre, un possible porte-parole. Et quand on a voulu me pousser vers l’intérieur d’un groupe, je me suis senti tellement entravé que j’ai vite repris ma position apatride ». Il se murmure dans certaines rédactions parisiennes que BHL envisagerait de porter plainte pour plagiat…

    On comprend aussi pourquoi Philippe Val aime illustrer ses propos à l’aide d’anecdotes personnelles. Car la vie de Philippe Val cristallise, à l’instar de celle de ses prédécesseurs Socrate, Spinoza et Freud, les dynamiques sociales et politiques de son temps. On peut ainsi lire[4] cette jolie (et modeste) formule, destinée à introduire le récit d’un épisode de la vie de l’ex-patron de France Inter : « Une anecdote personnelle illustre bien la profondeur du phénomène ». Philippe Val, une vie profonde et phénoménale.

    Et, au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, Philippe Val ne s’encombre plus de détails, et c’est de manière implicite qu’il fait référence à son propre génie : « Si, par exemple, dans la rédaction d’un organe d’information, il n’y a que des bons journalistes et un mauvais directeur, le journal ne sera jamais bon. Une rédaction constituée de journalistes moyens, mais dotée d’un très bon directeur, produira au contraire un bon journal, et les journalistes progresseront. L’idéal, bien sûr, étant d’avoir de bons journalistes et un bon directeur »[5]. Comme Philippe Val ?

  • « Meurtre à Sciences Po »
    http://hroy.eu/posts/meurtre-a-sciencespo-parution

    C’est aujourd’hui que paraît le roman de Suzanne, Meurtre à Sciences Po ! Je ne peux que vous inviter à aller le lire, car il est très divertissant et qu’il dépeint avec un humour pointé de sarcasme, les individualités parfois originales qu’on trouve rue Saint-Guillaume ! Évidemment comme son titre l’indique, il s’agit d’un roman policier. Vous me direz si on reconnaît l’influence d’Agatha Christie.

    Et non, ce n’est pas moi sur la gauche, mais Maxime ! Je suis sur la droite mais il faut croire que je gâchais toute l’harmonie visuelle de la photographie ☺

  • Jack Reacher, review - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/culture/film/filmreviews/9772550/Jack-Reacher-review.html

    On the other hand, the plot of Child’s book, One Shot, is fair game and not exactly state of the art. When the chief suspect calls for Reacher’s help, we already wonder if the case against him isn’t perhaps a smidgen too perfect. It takes the police and defence lawyer (Rosamund Pike) weeks to realise this – a quick flick through the pages of Agatha Christie’s The ABC Murders (published in 1936) might have speeded things up.

    Poor Pike is playing catch-up right the way through. She has to look wide-eyed with amazement at every transparent twist, while also competing with Cruise in a kind of cleavage Olympics. Can you really pass the bar exam with a double-digit IQ?

    Tom Cruise essaie grave de se faire passer pour un héros badass qui te me pète les genoux dans des bagarres de rue. Mais Tom il est pas badass : il est gentil Tom.

    #film

    • Pas très étonnant pour le petit « ivre » rouge, vu l’histoire fulgurante du maoisme mondialisé et le nombre de chinois forcés de le lire. Par contre, étonnant que le Coran ne soit pas dans la liste, puisqu’il est dans de nombreux endroits de la planète le seul livre que les gens possèdent... Par ailleurs, il me semblait qu’Agatha Christie et Don Quichotte explosaient tout le monde...

    • La source initiale n’est pas le lien fourni mais celui qu’on lit distinctement sur le graphique : http://www.squidoo.com/mostreadbooks

      C’est effectivement, comme le suspecte @Baroug, compilé par un clampin à partir de données de bric et de broc.

      C’est, de plus, assez ancien (le plus ancien commentaire est du 30 juin 2009) et, par exemple, les chiffres pour Harry Potter sont encore un peu plus anciens. Ce sont ceux, cités dans Wikipédia, que l’on trouve dans un article de BBC News du 3/10/08 http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/7649962.stm

      Il y est d’ailleurs clairement dit qu’il s’agit du total (de l’époque) des 7 épisodes, ce qui pose évidemment la question : qu’est-ce que ça veut dire LE livre le plus lu ?

      Le compilateur évoque, très discrètement, les problèmes méthodologiques que cela soulève :

      This is a list of the 10 most read books in the world over the last fifty years. The figures show the number of books printed and sold but does not take into account multiple readings of the same book.

      There are a few book titles that have had more copies printed than some of these books, but a vast number of those books were not sold, which of course means that they did not get read.

      Donc, en résumé, il ne s’agit pas des « plus lus » puisqu’il ne tient pas compte des lectures multiples d’un même exemplaire. Et, surtout, il considère que non acheté implique non lu , ce qui, par contraposition, est logiquement équivalent à lu implique acheté , qui, dit comme cela, est évidemment parfaitement crétin !

      Toujours, dans les critiques méthodologiques, je ne suis pas certain que tous les (très nombreux) exemplaires du Petit Livre Rouge aient été achetés…

      Sans parler du biais culturel gigantesque du compilateur qui lui fait rédiger ainsi sa présentation de la Bible :

      The Bible is the account of God’s action in the world and his purpose with all creation. The writing of the Bible was accomplished over sixteen centuries and is a quite amazing collection of sixty six books containing the messages of God.

      À cette aune-là, on comprend bien que le Coran n’ait pas sa place dans la liste. Où il devrait certainement figurer, sans doute, en deuxième position voire, pourquoi pas, en première.

      Enfin, pour l’anecdote, on notera que Fifty shades of Grey se placerait aujourd’hui à la sixième place (60 millions d’exemplaires vendus, toujours d’après Wikipédia).

    • Mais même si l’on acceptait la logique un acheté = un lu, d’ou tire-t-il des chiffres mondiaux ? Pour Harry Potter, dont la gestion est centralisée, je veux bien, mais la Bible ou le Coran me semblent beaucoup plus difficiles à tracer, et il y en a surement bien d’autres dans ce cas…

    • C’est typiquement le genre de chiffres que tout le monde recopie sans chercher à savoir d’où il sort. D’autant plus s’il prêche pour sa propre chapelle.
      J’ai (un peu) cherché, mais je ne trouve pas grand chose fondé sur des estimations sérieuses. Les chiffres étant fournis par les propagandistes eux-mêmes.

      Exemples :
      http://evidencebible.com/witnessingtool/Biblestandsalone.shtml

      By 1930, over one billion Bibles had been distributed by Bible societies around the world. By 1977, Bible societies alone were printing over 200 million Bibles each year, and this doesn’t include the rest of the Bible publishing companies.

      (on retrouve souvent ce chiffre de 200 millions d’exemplaires imprimés par an)

      http://www.billionbibles.org/china/amity-printing.html
      Nombre de Bibles et Nouveaux testaments imprimés en Chine par une société (8 millions en 2007).

      http://www.biblestudy.org/beginner/why-are-there-so-many-bibles-in-the-world.html

      From Gutenberg to the early nineteenth century, the number of Bibles printed and distributed is not known, as records were not kept. Fairly accurate estimates are available, however, beginning with the early 1800s.

      The Bible Society of the United Kingdom calculates that the number of Bibles printed between 1816 and 1975 was 2,458,000,000. By 1992 the estimated number rose to nearly six billion. Furthermore, worldwide sales of the Bible number more than a staggering 100 million each year, far outpacing any other book in history. Without a doubt, the Bible is the best selling book of all time.

      This means that as of 2007 approximately 7.5 billion Bibles have been distributed throughout world—with the vast majority still available for use! And these figures do not include the various digital versions of the Bible being used today by millions on computers, Blackberries and iPhones.

      Comme on peut le voir, la précision laisse à désirer. Ce dernier passage donne moitié moins d’exemplaires annuels (100 millions) mais deux fois plus d’exemplaires en cumulé (7,5 milliards).

      http://www.gideons.org
      Les Gédéons revendiquent en avoir « placé ou distribué » plus d’1,7 milliard dans plus de 190 pays du monde. Et en distribueraient 45 millions par an. Dont on peut raisonnablement douter qu’ils aient été « lus »…

      Sinon, on a une série longue de sondage sur le taux de lecture et de possession de la Bible aux États-unis (c’était une obsession de George Gallup père et fils…)
      cf. par exemple http://www.gallup.com/poll/148427/say-bible-literally.aspx

      cf. aussi, le Time Magazine du 10/01/1944 rapportant le sondage Gallup sur le taux de lecture de la Bible, avec comparaison avec le chiffre de 1942…
      http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,850833,00.html

    • Pour Agatha Christie (et @supergeante), effectivement elle manque clairement dans le tableau. Wikipédia (toujours !) :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Agatha_Christie

      Agatha Christie est l’un des écrivains les plus connus au monde si l’on considère le nombre de langues dans lesquelles son œuvre a été traduite, plus d’une centaine selon l’Index Translationum, et l’importance des tirages de ses romans qui en fait la romancière la plus vendue au monde selon le Livre Guinness des records. Bien que ce type d’estimation soit toujours délicat (de 2,5 à 4 milliards de livres vendus dans le monde, sachant qu’il s’en achète encore 4 millions par an), Agatha Christie est considérée comme l’auteur le plus lu de l’histoire chez les Anglo-Saxons après William Shakespeare, seule la Bible dépasse son œuvre en nombre d’exemplaires vendus4.

      La référence au 4 millions par an est sortie du Figaro Magazine du 15/10/2007, article dans lequel il ne lui est attribué que 2 milliards d’exemplaires vendus…
      http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2006/05/08/01006-20060508ARTMAG90404-indetrnable_agatha_christie.php

      Devant elle, au panthéon de l’édition, il n’y a que Shakespeare et la Bible. A ce jour, Agatha Christie a vendu plus de 2 milliards de livres dans le monde et il s’en achète encore 4 millions par an, les Dix petits nègres en tête. La reine du crime, traduite en 73 langues et publiée dans 153 pays, règne toujours sur l’édition, trente ans après sa mort, le 12 janvier 1976.