person:ahmad badreddine hassoun

  • Le Grand mufti de Syrie Ahmad Badreddine Hassoun aurait expliqué ici qu’il avait tenté, avant le soulèvement, de jouer les médiateurs entre le pouvoir et les Frères musulmans, mais que les Frères avaient refusé toute dialogue :
    https://wikileaks.org/saudi-cables/doc12436.html

    Si quelqu’un sur Seenthis trouve ça intéressant, est-ce que ça vaudrait le coup d’une petite traduction ?

    #saudileaks

    • Ca m’intéresse. Assad avait reconnu lui-même avoir tenté un dialogue avec les FM en 2011 :
      https://www.afrique-asie.fr/menu/actualite/318-253.html

      Qu’a dit le président syrien aux Ulémas musulmans du Liban ?

      Le quotidien libanais Al-Akhbar, proche de la résistance mais assez indépendant et très professionnel, lève le voile dans son édition du 2 décembre 2011, sur une partie des discussions que le président syrien avait eu une délégation du Rassemblement des Ulémas musulmans au Liban le 30 novembre dernier.

      Concernant la relation avec les Frères musulmans, le président Assad a révélé qu’à plusieurs reprises, le régime syrien ouvert la voie au dialogue avec cette confrérie, mais ce dialogue n’a pas donné de résultats parce que les Frères musulmans campaient sur leurs positions. « Aujourd’hui nous ne sommes pas prêts à dialoguer avec eux, à moins qu’ils renoncent à ce qu’ils sont en train de faire ». Assad fait la distinction entre les Frères musulmans en Syrie et le Hamas en Palestine (un mouvement issu des Frères musulmans palestiniens, lui-même très proche des Frères musulmans égyptiens), qui bénéficie du plein soutien de la Syrie.

  • Archive : novembre 2011, Der Spiegel interview le Grand mufti de Syrie, Ahmad Badreddine Hassoun, proche de Bachar Assad. Quand il décrit des événements du début du soulèvement qui ne cadre pas avec la narrative occidentale du moment, le journaliste lui balance l’accusation de « théorie du complot ». Charmante méthode.

    Interview with Syrian Grand Mufti : ’Assad Could Step Down After Free Elections’
    http://www.spiegel.de/international/world/interview-with-syrian-grand-mufti-assad-could-step-down-after-free-elections

    Hassoun: In March, there was a completely justified, peaceful rally in Daraa against the governor of the region, who had thrown schoolchildren into prison. Daraa is a town near the Jordanian border known for smuggling. I went there right away and brought calm to the situation, and I promised the people an independent investigation. At my suggestion, the president removed the governor from office. But then imams who had come from abroad, especially Saudi Arabia, stirred things up with their inflammatory speeches. The news channels stationed in the Gulf states, Al-Jazeera and Al-Arabiya, helped them by falsely claiming that the clergy was on the side of the anti-Assad protesters.

    SPIEGEL: Are you saying that the uprising against Assad was not triggered by regime repression but is being controlled from abroad?

    Hassoun: Look at the second center of unrest, next to Daraa: Homs. That city is also very close to the border, in this case with Lebanon. Unpleasant elements — Iraqis, Afghans, Saudis and Yemenis — have also come from there, all with a radical, fundamentalist agenda. The provocateurs even attacked police chiefs and military officers in their homes.

    SPIEGEL: It sounds like a conspiracy theory, with which you are trying to gloss over the failure of the Assad regime.

  • Il paraît que cette information devrait nous intéresser :
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/syrie-l-union-europeenne-salue-l-opposition-trois-civils-tues-10-10-2011-

    Le grand mufti de Syrie, cheikh Ahmad Badreddine Hassoun, la plus haute autorité religieuse du pays, a menacé l’Europe, les Etats-Unis et Israël d’attentats suicide si la Syrie était attaquée.

    « Dès le premier obus tiré, les fils de la Syrie et du Liban deviendront des combattants qui mèneront des attentats suicide », a déclaré le mufti dans un discours dont un enregistrement vidéo est disponible sur YouTube.

    Cette déclaration (dont je n’ai pas la source) est assez largement reprise dans nos médias. En revanche, aucun des médias qui reprennent aujourd’hui ces « menaces » n’avait trouvé utile d’indiquer, la semaine dernière, que le fils de ce même « grand mufti de Syrie » a été assassiné (et que c’est une affaire importante).

    Pour rappel :
    http://fr.ria.ru/world/20111003/191331046.html

    Autre source indiquant l’importance de l’affaire dans la région : le Président de la République libanaise a même fait présenter ses condoléances aujourd’hui :
    http://www.iloubnan.info/politique/actualite/id/67339/titre/Ibrahim-présente-ses-condoléances-au-Mufti-de-la-Syrie-au-nom-du-Présiden

    Angry Arab remarquait justement aujourd’hui :
    http://angryarab.blogspot.com/2011/10/assassination-of-syrias-muftis-son.html

    Did you notice that Western media and Arab (read Saudi and Qatari oil) media all but ignored the assassination of the Mufti’s son? Why? Because the assassination conflicts with their narrative of the situation.

    C’est donc pire : la dépêche qui rapportait l’assassinat du fils du grand mufti a été totalement ignorée. Celle qui rapporte les « menaces » du même grand mufti, elle, circule largement.

    Mais a-t-on vraiment besoin de ce genre de détail insignifiant ?