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  • Une diplomatie aberrante qui met la vie des Français en danger Retour de Syrie. par Alain Corvez mercredi 9 novembre 2016, par Comité Valmy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/une-diplomatie-aberrante-qui-met-la-vie-des-francais-en-danger-ret

    Unediplomatie aberrante
    qui met la vie des Français en danger

    Retour de Syrie.

    Invité par l’association Ahfad Ashtar –Les descendants d’Ashtar, ou Astarté, la déesse assyrienne de l’Amour et de la Fécondité, présidée avec une inlassable énergie par le Dr. Ayssar Midani -, à venir donner une conférence à l’université de Damas sur la géopolitique régionale et mondiale de la guerre en Syrie, j’ai passé quatre jours intensément riches en rencontres et échanges chaleureux avec des Syriens de tous milieux et origines, heureux de voir un Français ( J’étais accompagné du journaliste et écrivain Richard Labévière, grand connaisseur de l’Orient compliqué, souvent ostracisé par les médias officiels pour cette raison même) exprimer des vues différentes du gouvernement français sur la crise tragique entretenue en Syrie par les Occidentaux, c’est-à-dire les Etats-Unis et ses alliés, ou plutôt ses affidés, européens.

     

    Le fond du sujet est là : le terrorisme qui dévaste la Syrie, contre lequel elle résiste héroïquement avec l’aide de ses alliés, est le même que celui qui menace directement la France et ses voisins européens, sans compter la Russie et la pauvre Afrique qui n’en peut mais de l’incohérence de notre politique. Il est temps de prendre conscience de cette réalité sanglante et d’y faire face en changeant radicalement d’attitude vis-à-vis des états qui luttent contre lui en première ligne : Syrie, Iran, Russie, Irak, aidés par le Hezbollah libanais et en arrière-plan la Chine. Cette dernière, qui a conclu récemment des accords militaires avec Damas, sait que plusieurs centaines de ses ressortissants Ouïgours se battent avec les terroristes islamiques, notamment dans les quartiers est d’Alep.

     

    Ces états et le Hezbollah ne se battent pas contre DAESH, Al Nosra- devenu Fatah al Sham pour permettre aux organismes de Washington de le considérer comme un « modéré »-, ou les centaines d’autres brigades islamistes aux échanges osmotiques continus, simplement pour respecter une alliance ancienne mais pour défendre leurs propres intérêts nationaux essentiels, sachant bien qu’ils sont la cible suivante de ces organisations terroristes dont tous les experts savent aujourd’hui qu’elles sont sous contrôle des services états-uniens depuis l’époque de la guerre afghane contre l’URSS.

     

    Les EU n’ont jamais eu peur de l’Europe qu’ils ont sous leur emprise depuis la fin de la guerre avec le plan Marshall. Mais après avoir craint l’URSS, ils ont aussitôt après son effondrement considéré qu’ils avaient une mission quasi divine de faire adopter par la planète entière les codes et les normes du mode de vie américain. Suivant les conseils de Zbignew Breszinski exposés dans son œuvre magistrale « Le grand échiquier », il fallait empêcher une quelconque puissance de dominer ou contrôler l’Eurasie, région essentielle, cœur du continent recelant les ressources énergétiques indispensables aux économies du monde.

     

    Un rapport secret des agents de la CIA à leur Centrale datant de 2006, dévoilé par Wikileaks depuis, explique au sujet de la Syrie que le Président Bachar el Assad a depuis son accession à la présidence en 2000 engagé son pays dans des réformes politiques, sociales, économiques, financières, apporté Internet et revu le statut de la presse, tout en continuant la politique laïque de son père, et connaît de ce fait une adhésion de la majorité de la population. Comme cette politique laïque et arabe de défense des droits des Palestiniens et des nombreux réfugiés irakiens qu’il héberge est contraire aux intérêts des Etats-Unis et d’Israël, les agents recommandent de s’appuyer sur les Frères Musulmans syriens qui sont, bien que matés et étouffés depuis les années 80, la seule organisation politique structurée susceptible de porter un jour la révolte pour renverser le pouvoir. Il faut donc être en contact de sympathie avec eux et leur apporter toute l’aide possible.

     

    Ce document est d’une clarté telle qu’on se demande pourquoi si peu d’experts en ont parlé, car enfin, il dévoile clairement la stratégie étatsunienne pour l’ensemble du monde arabe : porter l’Ikwan au pouvoir partout par des révolutions qu’ils savent présenter comme des révolutions démocratiques qu’on appellera « printemps arabes ». On verra d’ailleurs en 2011 que les monarchies du Golfe amies de Washington ne furent pas touchées par cet élan populaire et démocratique, en dehors de Bahreïn où la révolte de la majorité chiite fut écrasée dès le début dans le sang par l’armée séoudienne.

    Califat ottoman et Union Européenne

    Afin qu’aucune force ne s’oppose à leur contrôle des richesses énergétiques immenses de la région, le plan états-unien pour le Moyen-Orient est de favoriser partout l’accession des Frères Musulmans au pouvoir, et, à défaut, d’y créer ou entretenir le chaos afin qu’aucune force étatique ne leur soit hostile. Ce plan rencontre en outre les intérêts stratégiques d’Israël qui se félicite de n’avoir aucun état arabe solide contre lui. Il rencontre aussi les ambitions turques de rétablir un califat ottoman sur les ruines des états-nations de la région : l’AKP, parti des Frères Musulmans au pouvoir à Ankara est l’outil d’Erdogan pour mettre en œuvre cette politique islamiste à vues impériales. Aujourd’hui l’armée turque est présente sur les territoires syrien et irakien sans autorisation des gouvernements et profite de sa complicité militaire avec les Etats-Unis pour lutter contre l’irrédentisme kurde, l’épine qui la torture en permanence.

     

    Madame Boutheina Chaabane, la Conseillère du Président Assad me fit remarquer avec une grande pertinence qu’il existait une analogie frappante entre le plan de califat ottoman d’Ankara et le plan de l’Union Européenne, Bruxelles s’évertuant à supprimer les états-nations d’Europe pour établir un ensemble supranational sur les ruines de tous les particularismes nationaux et les cultures qui les expriment. De fait, si la mondialisation est une réalité géographique, sociologique et politique incontournable, le mondialisme est l’idéologie soutenue par la finance internationale qui, s’appuyant sur la première puissance économique et militaire mondiale, vise à détruire toutes les entraves à son appétit prédateur de conquête de biens - frontières, états forts – pour laisser la libre concurrence marchande sans obstacles, ainsi qu’il est écrit dans les traités fondateurs de l’UE, thuriféraire de la concurrence libre et non faussée, appuyée sur une Défense absolument engerbée dans l’OTAN. Le capital doit pouvoir placer ses avoirs pour le plus grand rendement n’importe où, y compris en Chine devenue une économie capitaliste toutefois contrôlée par une direction centralisée, sans autre régulateur que les marchés, et sans état fort qui s’y oppose, au détriment en premier lieu de l’économie états-unienne anémiée ; c’est ce que dénonce Donald Trump qui veut forcer les plus grands fonds de pension, essentiellement basés à Wall Street et à la City, à rapatrier leur avoirs pour les injecter dans l’économie intérieure : on comprend que tout le système se déchaîne contre lui mais aussi que les citoyens le soutiennent contre vents et marées.

     

    Dès la fin de la dernière guerre mondiale, les Etats-Unis ont su créer un glacis européen à leur service face à la menace soviétique en Europe. Après la chute de l’URSS, en 1990-91, n’ayant plus aucun rival dans le monde, ils ont considéré que c’était leur rôle, presque de façon messianique, d’apporter à l’ensemble de la planète les bienfaits du mode de vie américain. Mais depuis vingt-cinq ans la Russie, sous la houlette de Vladimir Poutine, est sortie des cendres où Boris Eltsine l’avait enfouie, et s’affirme désormais comme un pôle civilisationnel ancré sur la foi orthodoxe, et une puissance émergente, au même titre que l’Inde, la Chine et l’Iran sur d’autres valeurs spirituelles. Les BRICS prennent corps un peu plus chaque jour et s’organisent dans des projets économiques, financiers, politiques et stratégiques, notamment avec l’immense projet de nouvelle route de la soie et de ceinture maritime. La suprématie totale états-unienne est finie, même si elle est encore la première puissance économique et militaire du monde, pour combien de temps ?

     

    Les experts avisés de Washington l’ont compris et deux courants s’affrontent qui s’expriment dans la campagne actuelle :

     

    ceux qui veulent adapter les EU au monde nouveau en cessant les interminables guerres, même celles menées avec les soldats d’alliés dociles, et en négociant de nouveaux équilibres avec le monde,
    et ceux qui refusent ce déclin pourtant inexorablement réel, en cherchant à prolonger une suprématie impossible, créant au minimum le chaos pour empêcher les adversaires supposés de s’imposer. Le dollar, devenu monnaie de papier qui finance leur dette abyssale mais non plus leur économie, doit rester la monnaie universelle et les velléités des BRICS de s’en affranchir doivent être combattues, y compris par des opérations militaires apportant ce chaos.

     

    Désinformation.

    Pour atteindre leurs objectifs les Etats-Unis disposent de médias chargés de défendre la stratégie états-unienne partout dans le monde. Dépendant de la Maison Blanche, le « Bureau of Public Diplomaty : Bureau de diplomatie publique », appellation en forme de litote, dispose d’un budget énorme pour créer les scénarios qui présentent les Etats-Unis comme les défenseurs du droit et des libertés et justifient ses interventions militaires dans ce but. Les agences de presse relaient ces scénarios, ainsi que de nombreuses ONG financées par de généreux capitalistes et chargées, sous couvert de sentiments humanitaires, de dénigrer les opposants et d’encenser les Etats-Unis. Des mensonges éhontés sont diffusés, comme on l’a vu dans la description médiatique de la bataille d’Alep. Les médias décrivent la bataille de Mossoul comme la reprise par Bagdad et ses alliés d’une ville martyre conquise par Daesh en 2014, tandis qu’à Alep serait le siège et l’attaque brutale de l’armée syrienne aidée par ses alliés contre ses propres habitants massacrés sous les bombes !

     

    L’emploi d’armes chimiques par les rebelles, aidés en cela par l’Arabie et la Turquie, a été plusieurs fois imputé à l’armée syrienne avec diffusion de photos et vidéos de civils innocents victimes de cette barbarie, mais pas de combattants terroristes : quel gain tactique aurait l’armée syrienne à tuer des civils innocents ? Le mensonge a pourtant été répété par les gouvernements états-unien, britannique et français, encore récemment à l’ONU.

     

    La Russie subit aussi cette désinformation depuis le début de son intervention militaire en septembre 2015 et encore récemment dans les combats d’Alep. Mais peu de journalistes ont repris l’information de l’attaque aérienne des avions états-uniens sur les positions de l’armée syrienne à Deir el Zor le 17 octobre dernier, tuant plus de 80 soldats syriens et permettant à Daesh de monter un assaut coordonné avec l’attaque pour prendre la position syrienne. « Une erreur » d’après le commandement états-unien !

     

    Les médias contrôlés sont devenus l’arme de destruction massive la plus efficace pour déformer la réalité et manipuler les opinions publiques. Toutes les campagnes électorales aux Etats-Unis et en Europe, notamment en France, en sont l’illustration désolante.

     

    Dans cette ambiance tragique, la résistance de la Syrie, aidée par ses alliés, à la volonté occidentale de renverser le pouvoir légal en soutenant les terroristes islamistes par tous les moyens restera un exemple historique. C’est en effet en Syrie que le destin du monde a changé : les renversements successifs et rapides de Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, Kadhafi en Libye n’ont pas été suivis du renversement de Bachar el Assad, comme je l’avais prédit, écrit et répété, parce que les conditions socio-politiques n’étaient pas comparables. En avril 2013 j’avais d’ailleurs intitulé une analyse :

     
     

    « La crise syrienne : révélateur tragique
    de la naissance du nouvel ordre mondial. »

    Les vrais journalistes ont d’ailleurs commencé à dénoncer les mensonges éhontés sur la Syrie, même si certains ont du mal à s’émanciper de la propagande qui présente Bachar el Assad comme un tyran sanguinaire qui se maintient au pouvoir en massacrant son peuple avec l’aide d’une clique minoritaire. Si des erreurs initiales ont peut-être été commises à Deraa en 2011 dans la répression du soulèvement, c’est parce que les premières victimes de ces manifestations soi-disant pacifiques ont été des membres des forces de l’ordre et que le gouvernement savait par qui ces mouvements étaient manipulés. Comment aurait-il pu tenir bientôt six ans contre ces hordes fanatiques s’il ne disposait pas d’un fort soutien populaire, dans la population sunnite même qui ne veut pas des barbares au pouvoir. Les experts le savent d’ailleurs et c’est pourquoi ils ne veulent pas d’une solution politique et d’un vote libre. L’aura du Président, qui montre dans cette lutte tragique des qualités d’homme d’état et de courage, est grandie par cette adversité surmontée que les honnêtes gens lui reconnaissent.

     

    Résistance.

    Il existera une analogie future entre la Résistance française à l’invasion nazie et la résistance syrienne aux hordes barbares venues de toutes les régions du monde. Le peuple syrien que j’ai rencontré ne veut pas dire de quelle religion ou ethnie il est mais il se groupe derrière son Président en espérant le retour d’une situation normale. Rappelons que l’armée est composée majoritairement de soldats sunnites.

     

    Le Mufti de la République, Mohammed-Badreddine Hassoun, la plus haute autorité sunnite du pays, m’explique la nécessité de faire la différence entre les lois de l’état, qui sont des lois de contrainte pour permettre la vie harmonieuse en société, et les lois de Dieu qui sont des lois d’adhésion à l’Amour prôné par le Créateur. Je lui réponds en lui disant que Jésus est le fondateur de l’idée de la séparation de l’église et de l’état avec sa réplique aux Pharisiens : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Il m’approuve et m’explique que la réunion des hauts dignitaires religieux de l’islam organisée cette année à Grozny par Poutine, avec la présence des responsables égyptiens d’Al Azhar, a été un moment important dans la dénonciation de la doctrine sectaire et terroriste du wahhabisme. En définitive, mes multiples rencontres avec les Syriens, responsables ou simples citoyens m’ont laissé l’impression d’un pays uni derrière ses dirigeants pour faire face à l’adversité. Les différences sociales, religieuses ou ethniques, se sont même effacées dans cette lutte commune.

     

    J’ai rencontré un des dix députés kurdes du Parlement syrien, M. Omar Oussi, proche d’Ocalan, qui m’a assuré que cette crise a renforcé leur hostilité avec la Turquie et que la paix revenue, les Kurdes syriens seront des fidèles du gouvernement de Damas qui les défend contre les ambitions turques dans leur région du Rojava.Ils se démarquent des partis politiques kurdes irakiens qui ne sont d’ailleurs pas d’accord entre eux.

     

    C’est pourquoi je ne crois pas à la réalisation d’une Syrie fédérale après cette crise tragique. Le sentiment national est présent dans la majorité du peuple.

     

    Lutte contre le terrorisme.

    La menace terroriste en Europe, et particulièrement en France, est désormais trop forte pour que nous ne prenions pas immédiatement les mesures pour la combattre efficacement.

     

    Nous devons nous rapprocher de ceux qui la combattent en première ligne, et mettre en demeure les états qui l’utilisent à des fins stratégiques de cesser tout soutien à cette plaie.

     

    Nous devons reprendre des relations diplomatiques avec Damas, mesure préalable indispensable à la reprise d’échanges de renseignements avec les services syriens, les mieux renseignés du monde sur les réseaux terroristes et coordonner nos actions avec les Russes et les Iraniens qui ont aussi des informations précises sur l’organisation de ces nébuleuses criminelles.

     

    Il est probable que les réseaux de Daesh, en voie de subir une défaite militaire sur les terrains syrien et irakien, vont demander à leurs candidats au suicide dont ils ont une réserve inépuisable en Europe et particulièrement en France, de commettre des attentats encore plus meurtriers que ceux que nous avons déjà connus. Je le dis ici et maintenant avec force : il serait criminel de ne pas chercher à déjouer ces attentats en s’informant auprès des services de renseignement étrangers qui peuvent permettre de déjouer une action terroriste en préparation.

     

    Dans la campagne présidentielle qui commence en France, si un nouvel attentat majeur se produit, le peuple français demandera des comptes aux politiques qui n’auront pas su les protéger en raison de l’obsession idéologique de vouloir renverser le gouvernement légal de Damas. La vie de nombreux Français est en jeu.

     

    Alain Corvez.
    Novembre 2016

    http://www.comite-valmy.org

  • Al Azhar blasts Iran over Bahrain interference | GulfNews.com
    http://gulfnews.com/news/gulf/bahrain/al-azhar-blasts-iran-over-bahrain-interference-1.1555068

    On Eid day, Iran’s Supreme Leader Ali Khamenei said in his sermon devoted mainly to the nuclear agreement signed between his country and world powers that Tehran would continue to support some countries.

    “Whether this drafted [nuclear agreement] text is approved through legal process in the country or not, the Iranian nation will not stop supporting the oppressed nation of Palestine, Yemen, Bahrain as well as the nations and governments of Syria, Iraq and the honest combatants in Lebanon and Palestine,” he said.

    The claims caused furore and they were dismissed as blatant interference in the domestic affairs of other countries.

  • Ramadan : La Chine interdit à des musulmans du Xinjiang de jeûner - Al Azhar dénonce cette interdiction

    http://www.independent.co.uk/news/world/asia/china-again-bans-muslims-from-fasting-during-ramadan-say-uighur-commu

    China has, once again, banned Ramadan in parts of the far western Xinjiang district for Muslim party members, civil servants, students and teachers.

    Muslims throughout the district – which is known to have a minority population of Uighurs – have been told not to fast during the Holy Month.

    The Uighur leader, Dilxat Raxit, sees the move as China’s attempt to control their Islamic faith and warned that the restrictions would force the Uighur people to resist the rule of the Chinese government even more.

    He added: “The faith of the Uighurs has been highly politicised and the increase in controls could cause sharp resistance.”

    In recent years, Chinese authorities have blamed separatist Uighurs for a string of terrorist attacks on civilian crowds and government institutions, but the group has consistently denied involvement.

    Issues in the Xinjiang region between Uighur Muslims and Chinese authorities have been intensifying over the years
    Activists have long-accused Beijing of exaggerating the threat as an excuse to impose restrictions.

    Mr Raxit told Radio Free Asia: “They [the Chinese government] are extracting guarantees from parents, promising that their children won’t fast on Ramadan.”

    According to the government’s website, halal restaurants near the Kazakh border are being encouraged by food safety officials to stay open during daylight hours in Ramadan.

    Shops and restaurants owned by Muslins have also been ordered to continue selling cigarettes and alcohol over the course of the month – or be shut down altogether.

    Beijing is continuing to crack-down against ‘religious extremism’ although human rights groups call it ‘religious repression’, adding that authorities want to prevent Muslims from ‘instilling religion’ into public bodies.

    The ruling party says religion and education should be kept separate and students should not be subject to ‘religious influences’, although this rule is rarely enforced for children of Han Chinese, who – if they have a religion – are mostly Buddhist, Daoist or Christian.

    Al-Azhar condemns China’s Ramadan restriction - Arabnews
    http://www.arabnews.com/middle-east/news/764496

  • Egypte : 23 étudiants renvoyés de l’université Al Azhar pour avoir protesté contre le pouvoir. De nombreuses manifestations d’étudiants ont lieu depuis la rentrée, des centaines ont été arrêtés et sont détenus - Ahram online

    Al-Azhar University has expelled almost two dozen students and referred tens of others for investigation over violence-related charges, amid an ongoing crackdown on student activism, Al-Ahram daily reported.

    This is the latest in a series of expulsions at the prestigious Islamic university, a haven for protests and dissent against the government, in attempts to avert another year of unrest.

    University head Abdel-Hay Ezzat on Tuesday dismissed 23 students and ordered investigations into 62 others over their alleged involvement in violent protests at the university.

    Students across the country have been protesting since the start of the new academic year to denounce a government crackdown on student dissidents and the imprisonment of their colleagues at previous protests.

    In late October, President Abdel-Fattah El-Sisi issued a decree amending a law regulating Al-Azhar, the world’s highest seat of Sunni Islamic learning, to allow the expulsion of staff members and students in cases of involvement in violence or “acts obstructing the educational process.”

    At Cairo University, a faculty member was suspended on Tuesday by Gaber Nassar, the school’s president, over charges of taking part in a protest by Islamist students.

    Last week, the cabinet approved new amendments to a university statute, allowing university chairs to expel staff members for rioting and taking part in or inciting violence, among other charges.

    Critics say the changes do not allow for necessary legal disciplinary procedures and jeopardise the independence of universities.

    Egyptian universities have been hit by unrest during the past academic year, serving as a hub for protests following the ouster of Islamist president Mohamed Morsi and a relentless clampdown on his supporters.

  • Egypt : Constitution committee discusses role of Al-Azhar | Mada Masr
    Le mufti d’Al Azhar aurait refusé la modification proposée de l’Article 4 de la Constitution.
    http://www.madamasr.com/content/constitution-committee-discusses-role-al-azhar

    Prior to the work of the 50-member committee, a 10-expert committee had recommended that the Supreme Constitutional Court be the sole arbiter on the constitutionality of laws. This proposition removes Al-Azhar’s role as an arbiter on the interpretation of Sharia, which was one of the stipulations of the 2012 Constitution drafted by a mostly Islamist constituent assembly.

    #AlAzhar #sharia #charia #islam #constitution #Egypte

  • Égypte : « Le 3 juillet n’est pas un coup d’État », par Fatiha Temmouri (Le Point)

    http://www.lepoint.fr/monde/egypte-le-3-juillet-n-est-pas-un-coup-d-etat-21-08-2013-1715950_24.php

    Légitimité des urnes, démocratie, soutien à l’armée, islam, rapport avec les Frères : interview très instructive du conseiller de l’imam Al Tayeb d’Al Azhar.

    Soutien à l’armée :

    L’imam (...) somme la police d’être extrêmement prudente dans le combat qu’elle mène contre les islamistes terroristes . Le cheikh demande aux forces de l’ordre de bien distinguer les manifestants pacifiques de ceux qui détiennent des armes. Mais l’imam a également envoyé un message de paix vers les alliés des Frères musulmans, les exhortant à un rassemblement autour de la table des négociations, car la violence ne peut pas vaincre et la légitimité ne peut s’imposer par la force et le désordre .
    Al Azhar ne regrette pas ce soutien, car nous n’avons pas prêté main forte à l’armée, mais au peuple . Le 30 juin, il y avait 34 millions de personnes dans la rue (...). L’armée a répondu à leur appel. Si c’était un coup d’État, Sissi serait président de l’Égypte.

    Légitimité des urnes :

    La démocratie que la France chante jour et nuit, ce n’est pas uniquement les urnes.

    Rôle d’Al Azhar :

    Le cheikh d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayeb et le pape copte Tawadros II ont participé aux négociations le 3 juillet avec l’armée (...) c’est uniquement le 30 juin, lorsque nous avons vu ces millions de gens dans la rue, que nous avons accepté de négocier une solution de sortie de crise avec l’armée.

    Il faut que nous reprenions notre rôle de diffuseur d’un islam modéré qui rassure musulmans et chrétiens. Al-Azhar a été très affaibli par la révolution égyptienne et nous avons probablement notre part de responsabilité dans le manque d’éducation religieuse du pays. Nous allons pallier ce déficit par la promotion active d’un islam du juste milieu, celui qui reconnaît le pluralisme . C’est pour cette raison que nous venons de créer une grande chaîne de télévision financée aussi par de généreux donateurs chrétiens coptes , pour rétablir une connaissance culturelle religieuse et scientifique. Les Égyptiens ont besoin de retrouver leur citoyenneté et leur spécificité culturelle. La globalisation des valeurs est dangereuse, il y a des spécificités dans chaque pays . Je ne crois pas à un dogme universel. Les Frères musulmans sont le fruit amer de la globalisation de l’islam. La solution sécuritaire est nécessaire , mais doit rester ponctuelle.

    #FM #MB #AlAzhar #islam #islamisme #politique

  • Al Azhar’s shake-up has ramifications far beyond Egypt http://www.thenational.ae/thenationalconversation/comment/al-azhars-shake-up-has-ramifications-far-beyond-egypt

    Al Azhar’s independence is not entirely new, but its political positioning is nonetheless noteworthy. The university’s place in politics could become even more prominent in the new Egypt as internal changes within the institution, and the broader Egyptian-Muslim religious establishment, come to fruition.

    On the level of ideas, there are a handful of main trends within Al Azhar’s alumni body.

    The first can be described as the “Azhari approach”; this trend is the mainstream of Sunni Muslim thinking worldwide, and informs institutions like the Tabah Foundation in the UAE, the Qarawiyyin in Morocco and the Nahdlatul Ulama in Indonesia. It admits the existence of different approaches in scholastic theology, the main schools of Sunni jurisprudence and Sufism.

    The second trend would be akin to the reformist trend of the early 20th century, the politicisation of which gave rise to yet a third trend: the Muslim Brotherhood.

    And a fourth trend would be the purist Salafi trend, which emerges from Saudi Arabia.

    For these and other reasons, Al Azhar is not only the key institution of religious education in Egypt, but home to the key personalities of the Egyptian Muslim religious establishment that have a profound effect on religion, and increasingly, politics.

    The first of these key figures is the minister of religious endowments, the Awqaf, who is an Azhari graduate. He is also a Salafi; Talat Afifi was appointed by Mr Morsi last year.

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  • بالفيديو.. الشيخ هاشم إسلام يفتي بجواز قتل المتظاهرين ضد مرسي | جولولي | Gololy.com
    http://www.gololy.com/0815-%D8%A8%D8%A7%D9%84%D9%81%D9%8A%D8%AF%D9%8A%D9%88-%D8%A7%D9%84%D8%B4%D9%

    Vraiment n’importe qui peut sortir n’importe quelle fatwa ces jours-ci. Ca promet :

    Le sheikh Hashem Islam, membre du comité de la Fatwa d’Al Azhar, a sorti une fatwa legalisant le meurtre de ceux qui appellent à manifester le 24 aout contre le président Mursi.